jeudi 29 août 2019

APOLLO 11


Documentaire/Fascinant, intelligent, une vision renouvelée de cette fantastique aventure

Réalisé par Todd Douglas Miller
Avec Neil Armstrong, Buzz Aldrin, Michael Collins...

Long-métrage Américain 
Durée : 01h33mn
Année de production : 2019
Distributeur : Pathé Live

Date de sortie sur nos écrans : du 4 septembre au 8 septembre 2019 uniquement
Réservations sur le site Pathé Live


Résumé : réalisé à partir d'images 70MM inédites récemment découvertes et plus de 11 000 heures d'enregistrements audio, APOLLO 11 plonge au cœur de la plus célèbre mission de la NASA et des premiers pas de l’Homme sur la Lune. Ce film est un voyage en immersion aux côtés des astronautes et du centre de contrôle de la mission et permet de vivre au plus près les inoubliables journées de 1969 dont on célèbre cette année le 50ème anniversaire.

Diffusion en IMAX dans les salles équipées.

Pour aller plus loin, retrouvez les coulisses de la mission Apollo 11 dans le Hors-Série Collector "La Lune" de Science & Vie. En vente actuellement.

EN PARTENARIAT AVEC :




Bande annonce (VOSTFR)


Ce que j'en ai penséle réalisateur Todd Douglas Miller nous fait revivre cette aventure spatiale exceptionnelle en débutant quelques heures avant le départ de la mission pour finir sur l'après retour sur Terre. 

Avec son montage des images d'archives, il veille à la fluidité du propos tout conservant sans cesse une vision du titanesque travail d'équipe qui a été au cœur de la réussite incroyable de cet exploit. 


Il insère des schémas pour éclairer notre univers de néophytes sur les notions spatiales qui peuvent alors nous faire défaut, puisqu'il nous les explique. Il utilise le partage d'écran pour dynamiser le propos, ainsi que pour montrer des parallèles de moments entre le centre de contrôle sur Terre et le module dans l'espace, mettant ainsi en exergue que l'un ne pouvait exister sans l'autre. 

Bien qu'on connaisse l'histoire, on demeure fasciné par le nombre des étapes, l'impeccable ballet technique qui s'est enchaîné sans accroc, le professionnalisme de tous les participants qui un à un, comme autant de chaînons, ont permis à cette semaine de haute tension de se dérouler comme prévu. Cela paraît fou quand on regarde les images qui nous montrent l'impressionnant groupe d'hommes et de femmes qui ont calé leur respiration sur les mouvements des trois astronautes Neil Armstrong, Buzz Aldrin, et Michael Collins. 




Entre moments inspirés, instants transpirés, écarts humoristiques (le réalisateur peut se le permettre étant donné que tout se finit bien) et petits pics d'émotion, on se prend au jeu et on suit le déroulement comme si on était sur place, dans l'instant. Il faut dire aussi que le travail sur le son d'Eric Milano rend l'ensemble très vivace et que le compositeur Matt Morton participe à nous faire vibrer à des moments choisis.

APOLLO 11 est un documentaire très soigné, jusqu'à son générique de fin, et intelligemment monté, avec des images parfois d'une grande beauté, souvent étonnantes.






Copyright photos @ Pathé Live

On en sort avec des étoiles dans les yeux en ayant la sensation d'avoir fait partie de ce moment historique et, pendant une heure et demie, d'avoir, dans un clin d'œil à Hergé, atteint l'objectif Lune.

NOTES DE PRODUCTION
(À ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

NOTE D'INTENTION DU RÉALISATEUR

La mission Apollo 11 est l'un des plus grands exploits de l'histoire de l'humanité. Des centaines de milliers de gens appartenant à des dizaines de milliers d'entreprises ont consacré toute leur énergie à envoyer les premiers êtres humains vers un autre monde.

Parfois, il me semblait que notre film comptait tout autant de pièces mobiles. Ce qui a commencé comme un simple exercice de montage (on pourrait raconter toute la mission uniquement en utilisant les archives) est devenu un effort commun mené par une équipe internationale d'experts visant à porter à l'écran une œuvre définitive sur Apollo 11. L'incroyable découverte d'un stock inexploité d'images et d'enregistrements audio a ajouté une nouvelle dimension au projet : désormais, il ne s'agissait plus d'un film, c'était une opportunité de conserver et de préserver des pièces historiques d'une valeur inestimable.

Ce film n'existe que grâce aux extraordinaires efforts et sacrifices d'un groupe d'individus extrêmement talentueux. Des archivistes aux chercheurs, en passant par les équipes de post-production et aux partenaires de production, tous ont travaillé pendant des années pour parvenir à ce résultat unique.

Nous devons aussi également beaucoup aux scénaristes, cinéastes et chercheurs qui nous ont précédés en jetant les bases du projet Apollo. Enfin, aux astronautes, leurs familles, aux employés de la NASA, aux partenaires et aux bénévoles, notamment ceux que nous avons pu rencontrer lors de la réalisation de ce film, nous voulons humblement vous dire merci. Vous nous rappelez à quel point il est possible de réaliser de grandes choses lorsque des êtres humains unissent leurs forces pour une cause commune.

Todd Douglas Miller

Janvier 2019  

CONVERSATION AVEC UN EXPERT HISTORIQUE, ROBERT PEARLMAN

En quoi ce film est-il exceptionnel ? 

ROBERT PEARLMAN : Apollo 11, la première mission à avoir emmené des êtres humains sur la Lune, a fait l'objet de très nombreux travaux, mais ce film est différent parce qu'il recrée l'histoire. De nouvelles images inédites ont été restaurées et scannées par les plus grands spécialistes, avec la plus grande résolution possible, et il nous présente des images nouvelles de ce qui, pour beaucoup, reste le plus grand exploit jamais réalisé par l'homme. Pour la première fois dans l'histoire, nous pourrons avoir une nouvelle vision et des informations jamais dévoilées sur la façon dont nous avons emmené des hommes sur la Lune.

Pourquoi les images présentées dans Apollo 11 sont-elles uniques ? 

RP : La source originale était en 70 mm, soit le format de pellicule le plus large qui soit. Les détails décrits sont considérables, par exemple, on voit une scène saisissant les astronautes (Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins) s'habillant pour la mission. On savait que cette scène avait été filmée, mais lors de sa présentation au public, elle avait été coupée au format 35 mm pour l'intégrer à l'autre pellicule disponible. De nombreuses scènes comme celle-là ont été élargies et nous les découvrons en haute définition pour la première fois. Pour le public, cela s'apparente à une expérience immersive, plus viscérale, en se retrouvant notamment dans la salle où les astronautes se préparent, ce matin-là de juillet. Pour les historiens, c'est l'opportunité d'avoir la pleine vision de ce qui s'est passé ce jour-là, avec des détails jusque-là indisponibles.

Pourquoi ces images sont-elles restées invisibles pendant toutes ces années ? 

RP : Le fait que ces bobines aient été retrouvées par hasard dans les stocks des Archives nationales à l'approche du 50e anniversaire du premier pas de l'homme sur la Lune en fait une merveilleuse découverte, qui nous donne l'opportunité de le célébrer comme il se doit.
À l'origine, la NASA conservait les images dans un entrepôt, mais au fil des années, elles ont été transférées vers les Archives nationales, où elles sont plus ou moins tombées dans l'oubli. Une partie des images a été utilisée pour un documentaire réalisé dans les années 1970, mais encore une fois les images étaient coupées. Il s'agit là d'images brutes, telles qu'elles ont été filmées et la NASA n'ayant pas de budget ou ne voyant pas d'intérêt à avoir plus de matière, elles ont été abandonnées. Cinquante ans plus tard, la possibilité de récupérer des images jamais vues est un événement de plus en plus rare, pour ne pas dire impossible. S'agissant d'un événement emblématique de l'histoire humaine, on aurait imaginé que toutes les images existantes auraient été découvertes depuis longtemps.

La bande-son du film est aussi impressionnante que les images. Quelles ont été les améliorations dans ce domaine ? 

RP : Nous savions que l'enregistrement audio existait, il n'avait pas été perdu à l'inverse de certaines images. Mais nous n'y avons eu accès que très récemment. Quand les astronautes sont allés sur la Lune, il y avait différentes pistes audio, notamment la communication de l'espace vers la Terre ou la voix des astronautes diffusée au sol, ainsi que la voix particulière du communicant de la salle de contrôle transmise vers les astronautes. On savait qu'il existait d'autres pistes audio non diffusées auprès du public, notamment la boucle du directeur de vol, avec toutes les voix émises par les consoles de la salle de contrôle s'adressant à lui. De plus, il existait des enregistrements des voix des astronautes depuis l'espace, ainsi que des boucles audio provenant du support à la mission. La NASA a mis à disposition des heures de pistes audio. L'équipe du film a dû ensuite faire le tri, les remasteriser et les synchroniser avec les images disponibles. On peut voir pour la première fois les contrôleurs parler depuis la salle de contrôle de la mission et entendre vraiment ce qu'ils disent, car l'audio a été méticuleusement synchronisée.

On voit de spectaculaires images de citoyens américains observant le lancement depuis les parkings et les plages de Floride. Qui a tourné ces images ? 

RP : C'est une équipe de tournage de la NASA qui a filmé cette foule, estimée à un million de spectacteurs et venue pour assister au lancement, un record pour un événement de ce genre. C'est la même équipe de tournage qui a documenté la préparation des astronautes avant le lancement, pour un projet baptisé Moonwalk One. Cette équipe a tourné sur les plages, les parkings, ainsi que dans la salle VIP et dans la salle de presse. Même si ces images avaient déjà été diffusées, la pellicule avait été coupée, parfois de façon dramatique. Ici, nous avons une image élargie comme jamais, avec un enregistrement complet de ce qui a été tourné, avec le format le plus large et la meilleure définition possible. Jamais autant de détails n'ont été révélés au public. Par exemple, dans une scène montrant la salle VIP, on peut voir parmi les spectateurs des personnalités comme Johnny Carson et l'auteur de science-fiction Isaac Asimov. En observant la foule devant le magasin J.C. Penney et le long des plages, on voit comment les gens s'habillaient et quels types de voiture ils conduisaient à l'époque. On peut même observer l'image de la fusée qui se reflète dans les lunettes de soleil des spectateurs au moment du lancement.

Dans ces scènes, les couleurs sont extraordinaires, elles ressemblent à du Kodachrome vintage. 

RP : On a un sentiment partagé en regardant ces scènes qui sont presque surréalistes. Vous savez que vous êtes en train de regarder des images qui ont 50 ans, on sait que le temps a passé. Mais ce qui est surtout marquant, c'est la qualité de l'image, comme si ce film avait été tourné avec les meilleures technologies disponibles aujourd'hui. En regardant ce lancement, nous savons tous ce qui va se passer, on sait qu'ils vont atteindre la Lune et revenir, mais vous êtes quand même assis au bord de votre fauteuil parce que l'image et la tension qui se dégage donne l'impression de regarder un événement qui se déroule aujourd'hui. On a une impression de nouveauté totale, alors qu'il s'agit du plus célèbre film historique jamais tourné.

La pièce maîtresse du film est l'alunissage et les premiers pas sur la Lune. Y a-t-il d'autres éléments que nous verrons pour la première fois ? 

RP : Nous voyons ces scènes sous un nouvel angle. Les images dans l'espace ne sont pas inédites, mais elles ont subi le même traitement que le reste du film avec un balayage offrant la plus haute résolution possible. Elles ont également été placées dans un contexte de film qui vous emmène à travers des images d'archives existantes et non à travers l'expérience d'un homme décrivant ce qu'il a vécu. De nombreux documentaires ont dépeint l'alunissage et les premiers pas avec une narration ou des témoignages, un commentaire contemporain qui traite les images de façon à donner une perspective historique. Ce film voulant apparaître comme du cinéma-vérité, vous regardez ici des archives qui décrivent l'histoire en temps réel ou presque, comme si nous vivions cet événement pour la première fois.

En tant qu'historien de la NASA, quelles sont selon vous les principaux atouts de ce film ?

RP : Pour avoir collaboré avec de nombreux réalisateurs au fil des années sur différents projets, j'ai mis les gens en garde avant de parler d'images totalement inédites. Il peut s'agir d'images jamais vues par le grand public, mais beaucoup de gens étaient susceptibles de les avoir vues. Pour la première fois, il s'agit d'un film authentique, jamais vu. Rien que pour cela, c'est un événement unique. Si vous ajoutez à cela l'utilisation des technologies les plus récentes, l'opportunité de présenter ce film en haute résolution et en grand format : on a une image exceptionnelle, presque irréelle, en grand format. Le simple fait de pouvoir redonner vie à la mission et la regarder dans un format aussi grand est certainement son principal atout, selon moi.

Quels exemples de scènes avez-vous pu voir pour la première fois ? 

RP : Observer les rangées du centre de contrôle de la mission, se trouver à l'intérieur des vestiaires avec les astronautes, avoir une image élargie et une perspective plus audible de Mission Control lors du lancement et puis se retrouver à bord de l'U.S.S. Hornet, le navire qui récupère les astronautes au retour de la mission. On peut même voir Richard Nixon dans la foule. Nous avons une documentation photographique de ces aspects de la mission et d'autres images en 16 mm prises depuis différents angles, mais le fait de les voir avec une autre perspective, avec un cadre plus large dévoilant de nouveaux détails, avec une meilleure résolution, crée des moments qui donnent envie de voir ce genre de films. La mission avait été documentée, mais vous avez désormais l'opportunité de découvrir des détails qui créent une histoire totalement inédite.

Pourquoi le lancement d'Apollo 11 était-il important dans le contexte historique de l'époque ? 

RP : La course vers la Lune se situe dans le contexte d'une suite d'événements à la fin des années 1960. Si tous ces événements n'avaient pas eu lieu, nous n'aurions probablement pas posé le pied sur la Lune. Nous ne sommes pas allés sur la Lune pour un quelconque intérêt scientifique. Nous y sommes allés parce que nous étions en pleine guerre froide avec l'Union soviétique. Il s'agissait de réaliser une prouesse technologique en envoyant des hommes sur la Lune ; les choses se seraient peut-être passées autrement en temps de paix. Ce fut le couronnement d'une course entre deux puissances mondiales qui se sont affrontées sans que personne ne soit blessé. D'un point de vue culturel, la Lune a toujours représenté différents symboles pour l'humanité. Elle a toujours été vue comme insaisissable et nous sommes portés par l'idée que si nous pouvons envoyer un homme sur la Lune, nous pouvons tout faire. À l'époque où cela s'est produit, et en dépit du contexte de guerre froide, nous aurions pu ne pas parvenir à cet exploit si le malheureux assassinat de John F. Kennedy n'avait pas eu lieu, car il n'était pas enthousiaste à l'idée d'envoyer des hommes sur la Lune. Il voyait cela comme une obligation politique visant à devancer les Russes. Dès le moment, ou presque, où il a annoncé la course vers l'espace, il réfléchissait en coulisses à trouver un moyen de se retirer du projet et a même proposé un partenariat aux Soviétiques.
Lorsqu'il a été assassiné, c'est devenu la vision et l'objectif d'un héros déchu, une posture inattaquable d'un point de vue politique, car cela aurait été comme piétiner l'héritage d'un président assassiné. Nous étions au couronnement d'un objectif fixé par un homme pour qui les Américains, et le reste du monde, avaient le plus grand respect. S'il faut garder un événement du 20e siècle en mémoire ce doit être celui-ci, qui a consisté à faire nos premiers pas sur un autre corps céleste, parce que c'est le futur de l'humanité, la promesse d'un au-delà. Apollo 11 n'était qu'une première étape.

Cinquante ans après, où en est le programme spatial ? 

RP : Nous avons changé d'objectif. Nos projets originaux, quant à la méthode à employer pour aller dans l'espace, ne consistaient pas à aller directement sur la Lune. Il s'agissait de réaliser ce qui a été fait plus tard, construire une navette et une station spatiale, puis de nous placer en orbite avant d'aller plus loin. Mais une confluence d'événements a modifié nos priorités. Nous ne sommes pas retournés sur la Lune depuis 1972 après le sixième alunissage, mais nous sommes sur le point d'y retourner, pas en tant que nation, mais dans le cadre de missions privatisées. Nous sommes à un stade où des sociétés construisent des navettes spatiales qui emmèneront des passagers privés sur la Lune. Tout récemment, en janvier 2019, la Chine a envoyé un rover sur la face cachée de la Lune. Un peu plus récemment, le premier engin spatial israélien sera lancé depuis le Kennedy Space Center, aux États-Unis. Nous sommes donc face à une renaissance de l'exploration lunaire avec de plus en plus de pays et d'organisations cherchant à envoyer des missions sur la Lune. Dans le même temps, la NASA prévoit d'envoyer de nouveau des astronautes en orbite lunaire au cours des prochaines années en collaboration avec ses collègues européens, canadiens, russes et japonais, avec l'intention de prolonger l'aventure vers Mars. Après 50 ans, nous sommes à une nouvelle croisée des chemins bien au-delà des drapeaux et autres empreintes de pas, puisqu'il s'agit d'établir des colonies à long terme sur la Lune. Bientôt, nous aurons une présence durable sur le sol lunaire, ce qui constituera une avancée dans le système solaire permettant la poursuite de l'exploration spatiale. 

BIOGRAPHIES DE L'ÉQUIPE DU FILM 

TODD DOUGLAS MILLER – RÉALISATEUR, PRODUCTEUR, CHEF-MONTEUR 

Todd Miller s'est fait connaître avec Dinosaur 13, présenté pour la première fois à Sundance, en 2014. Il a également réalisé Gahanna Bill, Scaring the Fish et The Last Steps. Il est fondateur et copropriétaire de Statement Pictures, société basée à Brooklyn dans l'État de New York. La société produit des films et des documentaires, ainsi que des films grand format/IMAX projetés dans des institutions et autres musées des sciences. Né à Columbus dans l'Ohio, il vit à Brooklyn dans l'État de New York avec sa femme et ses trois enfants. 

MATT MORTON – COMPOSITEUR 

Matt Morton est compositeur, multi-instrumentaliste et également ingénieur/producteur. Il fait partie des membres fondateurs du groupe The Shantee et a fait les premières parties de nombreuses têtes d'affiche telles que George Clinton and Parliament-Funkadelic, The National et The Neville Brothers. Il a composé les bandes originales de films tels que Scaring the Fish, Beauty of the Fight, The Last Steps et Dinosaur 13, lauréat d'un Emmy Award. Il est né à Columbus dans l'Ohio, où il vit avec son épouse Jen et où il possède un studio rempli d'instruments de musique, en particulier le synthétiseur Moog IIIc de 1968 utilisé pour composer le thème d'Apollo 11. 

ROBERT PEARLMAN – CONSULTANT HISTORIQUE 

Robert Pearlman est un spécialiste de l'histoire de l'espace, journaliste et fondateur et rédacteur en chef de collectSPACE.com, une publication et communauté disponible sur Internet qui traite de l'histoire de l'espace en prenant comme angle d'attaque les points communs entre exploration spatiale et culture populaire. Robert Pearlman écrit également pour le site Space.com et il est co-auteur du livre « Space Stations : The Art, Science, and Reality of Working in Space » publié par Smithsonian Books en 2018. Précédemment, il a développé des contenus en ligne pour le compte de la National Space Society et pour le premier homme sur la Lune lors de la mission Apollo 11, Buzz Aldrin. Il a participé à la création de l'entreprise de tourisme spatial Space Adventures et il siège actuellement auprès de l'History Committee of the American Astronautical Society, le comité consultatif de The Mars Generation, ainsi qu'au comité directeur de For All Moonkind. En 2009, il a été intronisé par l'U.S. Space Camp Hall of Fame situé à Huntsville dans l'Alabama. 

STEPHEN SLATER – PRODUCTEUR ARCHIVES 

Stephen Slater s'intéresse aux voyages dans l'espace et aux documentaires depuis son enfance passée dans la région du Derbyshire, en Angleterre. Après quelques années passées dans la production d'événements sportifs à la télévision, ses deux passions ont été réunies en 2011 lorsqu'il a produit et réalisé pour BBC FOUR « Destination Titan », un documentaire sur la sonde Huygens envoyée sur Titan, la plus grosse lune de Saturne. Depuis lors, son amour pour l'histoire l'a conduit à devenir producteur d'archives pour une série de documentaires de grande qualité, notamment « The Last Man On The Moon », « George Best : All By Himself » et « Hillsborough », lauréat d'un BAFTA. Il fait partie des spécialistes des archives de la NASA et en 2011, il a été nommé pour le Arthur C. Clarke Award récompensant le meilleur support média traitant de l'espace. 

BEN FEIST – RESTAURATION AUDIO/CONSULTANT TECHNIQUE 

Ben Feist est ingénieur informatique à la NASA. Il partage son temps entre le Johnson Space Center de Houston et le Goddard Space Flight Center de Greenbelt dans l'État du Maryland. Depuis l'apparition d'Internet, Ben consacre sa carrière à créer des expériences technologiques. Il est à l'origine du site Web Apollo17.org, une expérience Web qui recrée en temps réel la dernière mission envoyée sur la Lune. Le travail de Ben au sein de la NASA est consacré aux futures missions. Il s'occupe de la gestion des innombrables données et des problèmes de visualisation qui s'imposeront à nous lorsque l'humanité tentera à nouveau l'aventure vers de nouvelles planètes. 

BIOGRAPHIES DES ASTRONAUTES ET DE L'ÉQUIPE DE TOURNAGE 

BUZZ ALDRIN 

Buzz Aldrin (Edwin E. Aldrin, Jr.), l'un des premiers hommes à marcher sur la Lune, est né à Montclair, dans l'État du New Jersey, le 20 janvier 1930. Buzz Aldrin fut formé à l'Académie militaire de West Point avant d'entrer dans l'armée de l'air (U.S. Air Force). Il effectuera 66 missions de combat en Corée, puis au terme d'une affectation en Allemagne, il poursuivra ses études au sein du Massachusetts Institute of Technology (MIT) pour obtenir un doctorat en sciences astronautiques au cours duquel il rédige une thèse sur les techniques de « rendez-vous orbital ». 

Buzz Aldrin est un astronaute qui fait partie du troisième groupe de la NASA sélectionné en octobre 1963. Le 11 novembre 1966, en compagnie de James Lovell, il gravite autour de la Terre à bord du vaisseau Gemini 12 et effectue avec succès la première sortie extravéhiculaire dans l'espace, au cours de la mission qui a clôturé le programme Gemini. 

En tant que pilote du module lunaire Apollo 11, Buzz Aldrin est, avec Neil Armstrong, le premier homme à avoir posé le pied sur la Lune et à avoir exploré la surface lunaire, le 20 juillet 1969. 

En 1971, Buzz Aldrin quitte la NASA et l'U.S. Air Force un an plus tard, avec le grade de colonel. Se décrivant comme un « représentant de la Terre pour l'exploration de l'espace », Buzz Aldrin consacra les années qui ont suivi à soutenir l'exploration de l'espace par l'être humain. Il est l'auteur de 10 ouvrages (dont quatre relatant ses expériences sur la Lune) et il a créé la ShareSpace Foundation et l'Aldrin Space Institute au sein du Florida Institute of Technology. 

Buzz Aldrin a également imaginé « l'Aldrin Mars Cycler », un système de vaisseau spatial réalisant des trajectoires orbitales perpétuelles entre la Terre et la planète Mars. Il détient trois brevets américains pour ses schémas décrivant une station spatiale modulaire, des fusées réutilisables et des modules de vol spatial accueillant plusieurs personnes. Buzz Aldrin siège actuellement auprès du groupe consultatif des usages du National Space Council. 

NEIL ARMSTRONG 

Neil Alden Armstrong, le premier homme à avoir marché sur la Lune, est né à Wapakoneta, dans l'Ohio, le 5 août 1930. Après une carrière d'aviateur dans la marine, de 1949 à 1952, Neil Armstrong rejoint le National Advisory Committee for Aeronautics (NACA) en 1955. Sa première affectation s'effectue au sein du Lewis Research Center (aujourd'hui NASA Glenn) à Cleveland, dans l'Ohio. Au cours des 17 années qui ont suivi, il occupe des fonctions d'ingénieur, de pilote d'essai, d'astronaute et d'administrateur de la NACA, puis de l'agence qui lui a succédé, la National Aeronautics and Space Administration (NASA). 

En tant que pilote spécialisé dans la recherche aéronautique au sein du Flight Research Center sur la base de l'armée de l'air d'Edwards en Californie, Neil Armstrong fut pilote d'essai sur de nombreux avions-fusées expérimentaux comme le modèle X-15. Il a volé sur plus de 200 types d'aéronefs différents (avions, fusées, hélicoptères et planeurs). 

Neil Armstrong a été sélectionné au sein du deuxième groupe d'astronautes de la NASA, en 1962. Pour sa première affectation, il était commandant de bord de Gemini 8. Le 16 mars 1966, Neil Armstrong et David Scott furent les premiers à réussir l'amarrage de deux véhicules dans l'espace. 

En tant que commandant de la mission Apollo 11, première mission envoyée sur la Lune, Neil Armstrong a été le premier homme à faire alunir un vaisseau sur la Lune et à poser le pied sur le sol lunaire. 

Neil Armstrong a ensuite occupé un poste de vice-administrateur délégué pour la branche aéronautique, au sein du siège de la NASA à Washington D.C. Dans ce cadre, il coordonnait et dirigeait l'ensemble des activités de recherche et de technologie de la NASA dans le domaine de l'aéronautique. Il quitta la NASA en 1971 pour devenir professeur en ingénierie aérospatiale au sein de l'Université de Cincinnati. De 1982 à 1992, Neil Armstrong fut président de Computing Technologies for Aviation, Inc. à Charlottesville, dans l'État de Virginie. 

Il était titulaire d'un Bachelor of Science en ingénierie aéronautique décerné par Purdue University et d'un Master of Science en ingénierie aérospatiale obtenu auprès de la University of Southern California. Il a été nommé docteur honoris causa dans un grand nombre d'universités. Neil Armstrong est décédé le 25 août 2012 à la suite de complications consécutives à des interventions cardiovasculaires. Il avait 82 ans. 

MICHAEL COLLINS 

Michael Collins, qui tourna autour de la Lune lors du premier alunissage habité, est né le 31 octobre 1930 à Rome, en Italie. Il suivit des études au sein de l'Académie militaire de West Point dans l'État de New York, où il décroche un Bachelor of Science. Avant d'entrer à la NASA, Michael Collins fut pilote de combat et pilote d'essai au sein de l'U.S. Air Force Flight Center sur la base d'Edwards en Californie. De 1959 à 1963, il enregistrera plus de 4 200 heures de vol. 

Michael Collins fut nommé astronaute dans le troisième groupe de sélection de la NASA en octobre 1963. Il fut d'abord pilote de la mission Gemini 10 lancée le 18 juillet 1966, enregistrant à cette occasion un nouveau record d'altitude avec son équipier John Young et devenant le troisième astronaute américain à effectuer une sortie dans l'espace avec deux sorties extra-véhiculaires. 

En tant que pilote du module de commande d'Apollo 11, Michael Collins resta en orbite lunaire à bord du vaisseau « Columbia », pendant que Neil Armstrong et Buzz Aldrin devenaient les premiers hommes à poser le pied sur la Lune, en juillet 1969. 

En janvier 1970, Michael Collins quitte la NASA pour devenir Secrétaire d'État adjoint aux Affaires publiques. Un an plus tard, il rejoint la Smithsonian Institution, où il devient le premier directeur du National Air and Space Museum (Musée national de l'air et de l'espace). À ce titre, il sera responsable de la construction du nouveau bâtiment abritant le musée, qui ouvrira ses portes au public en juillet 1976. En avril 1978, Michael Collins devient Sous-secrétaire de la Smithsonian Institution. 

En 1980, il devient vice-président de LTV Aerospace and Defense Company, avant de démissionner en 1985 pour créer sa propre entreprise. Michael Collins livrera son expérience du programme spatial dans différents livres, notamment « Carrying the Fire », largement considéré comme la meilleure biographie d'un astronaute. 

JOANN H. MORGAN 

JoAnn H. Morgan (née le 4 décembre 1940) fut la première ingénieure du Space Kennedy Center et la seule femme à travailler sur une console de la salle de contrôle de tir à l'occasion du lancement de la mission Apollo 11, le 16 juillet 1969. Elle fut ensuite la première femme à devenir cadre supérieure au sein du Kennedy Space Center, et elle devint ensuite directrice ajointe du centre. 

EUGENE F. « GENE » KRANZ 

Eugene F. « Gene » Kranz (né le 17 août 1933) fut le directeur de vol du Mission Control lors de la mission Apollo 11. Gene Kranz, deuxième directeur de vol de la NASA, est sans doute plus connu pour avoir dirigé la salle de contrôle qui a permis de ramener sur Terre l'équipage d'Apollo 13 après qu'une explosion a endommagé le vaisseau spatial lors du transfert vers la Lune. 

CHARLIE M. DUKE JR. 

Charles M. Duke, Jr. (né le 3 octobre 1935) fut contrôleur de vol (« CAPCOM ») dans la salle de contrôle de la mission lors de l'alunissage d'Apollo 11. Membre du cinquième groupe d'astronautes de la NASA, Charles M. Duke poursuivra sa carrière et deviendra le dixième et la plus jeune personne (à ce jour) à marcher sur la Lune, en tant que pilote du module lunaire d'Apollo 16, en avril 1972.  

Source et copyright des textes des notes de production @ Pathé Live

  
#Apollo11

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