lundi 17 juin 2019

BUÑUEL APRÈS L’ÂGE D’OR


Animation/Un film qui sonne juste et vrai, il est touchant et son propos interpelle

Réalisé par Salvador Simo
Avec les voix, en version originale, de Jorge Usón, Fernando Ramos, Cyril Corral, Rachel Lascar, Gabriel Latorre...

Long-métrage Espagnol/Néerlandais
Titre original : Buñuel en el laberinto de las tortugas 
Durée: 01h26mn
Année de production: 2018
Distributeur: Eurozoom

Date de sortie sur nos écrans : 19 juin 2019


Résumé : Suite au scandale de la projection de L’AGE D’OR à Paris en 1930, Luis Buñuel se retrouve totalement déprimé et désargenté. Un ticket gagnant de loterie, acheté par son ami le sculpteur Ramon Acin, va changer le cours des choses et permettre à Buñuel de réaliser le film TERRE SANS PAIN et de retrouver foi en son incroyable talent. 

Bande annonce (VOSTFR)


Ce que j'en ai penséBUÑUEL APRÈS L’ÂGE D’OR est un film d'animation à l'ancienne qui s'adresse aux adultes. Il raconte une page de l'histoire du cinéma de façon réaliste. Il s'intéresse à une époque spécifique, les années 1930, en tenant compte des mentalités du moment, dépeignant avec franchise des actions qui peuvent paraître choquantes, mais, qui remisent dans leur contexte, font partie d'un tout. Ce film est ainsi très bien fait pour à la fois raconter une tranche de vie et donner naissance à une aventure prise entre une vision artistique jusqu'au-boutiste et une approche pragmatique bienfaitrice. 

Le réalisateur Salvador Simo réussit à parler d'amitié, d'humanité, d'Histoire, de culture, de bouillonnement artistique... dans un long-métrage animé qui se révèle surprenant et très touchant. Il sait aussi bien amener l'humour, que l'angoisse, la chance ou le doute tout en rendant hommage à Luis Buñuel et à ses compagnons de route. Son portrait de ce créateur de troubles ressort comme honnête. Il fait vibrer le surréalisme dans les rêves de son personnage traduisant l'angoisse existentielle de l'artiste incompris en pleine crise de doute et trouvant ainsi le moyen d'insuffler par petites touches ce genre cher à Luis Buñuel dans des images qui représentent avec authenticité les difficultés d'un projet artistique dont le sujet dénonce des conditions inhumaines. L'ajout d'extraits réellement filmés intensifie leur impact et nous laisse percevoir combien la narration de cette histoire tente de s'approcher de la vérité. 




Le réalisateur fait cohabiter habilement des moments légers et des scènes très dures. Le rythme est constant, le spectateur est sans cesse dans l'attente de la nouvelle étape du déroulement des événements. Le réalisateur donne de la force à son propos. On s'attache aux personnages qui ont des traits de personnalités bien dessinés et distincts, sans oublier des attitudes marquées. 






Il faut découvrir ce film en version originale puisque les acteurs parlent différentes langues étant donné que l'intrigue se déroule en France et en Espagne. Les accents ajoutent à cette impression de dynamisme qui s'exprime dans les échanges entre les protagonistes. La musique d'Arturo Cardelús marque les esprits tant elle accompagne avec pertinence les différentes expériences vécues par les protagonistes.

BUÑUEL APRÈS L’ÂGE D’OR est une fenêtre ouverte sur un esprit à part et sur une aventure qui mérite d'être contée à plus d'un titre. Salvador Simo nous transmet des faits avec crédibilité et n'essaie pas d'atténuer certains aspects faisant sonner l'ensemble très juste. C'est une découverte intrigante et touchante.

Copyright photos @ Eurozoom
©2018 Bunuel en el laberinto de las tortugas 
All Right Reserved Sygnatia Glow Submarine Amsterdam Hampa Studio

NOTES DE PRODUCTION
(À ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

UNE HISTOIRE VRAIE QUI COMMENCE PAR UN COUP DE CHANCE LE 22 DÉCEMBRE 1932

Lors de ce tirage du loto de Noël du 22 décembre 1932 – le jackpot est attribué au ticket n°29757 acheté par un groupe de fonctionnaires de la région de Huesca en Espagne. Ramón Acin a misé 25 pesetas sur ce numéro, qui lui en a rapporté 150 000.

Afin d’honorer la promesse faite à Luis Buñuel, il finance et produit son film : TERRE SANS PAIN.

L’HISTOIRE VRAIE DU TOURNAGE DE TERRE SANS PAIN

TERRE SANS PAIN est un court-métrage documentaire sur Les Hurdes, une des régions les plus pauvres et les moins développées d’Espagne en 1932. L’insalubrité, la misère et le manque d’opportunités pour ses habitants provoquent l’émigration des jeunes et la solitude de ceux qui restent dans cette région désolée.

Ce documentaire cru sur la situation des Hurdes se base sur une étude anthropologique majeure du médecin Maurice Legendre qui a étudié cette région pendant presque vingt ans. Sa thèse intitulée Las Jurdes : étude de géographie humaine (1927), est tombée entre les mains de Luis Buñuel qui en tire un scénario puis son essai cinématographique.

Avec ce film, Buñuel donne un tournant à son œuvre, s’éloignant du dogme surréaliste pour se rapprocher de propositions plus politiques, sociales-communistes. Mais le surréalisme a toujours aspiré à refléter la réalité sous ses différentes facettes, sans lui tourner le dos. Cette approche du surréalisme finit par devenir un mouvement de révolte contre la société bourgeoise sous tous ses aspects, dont l’arme principale est le scandale.

La beauté terrible et amère des images des Hurdes est imprégnée du surréalisme (l’âne dévoré par les abeilles, l’enterrement de l’enfant dans son cercueil blanc flottant sur la rivière…). En 1933, le gouvernement de la Seconde République d’Espagne a interdit le film pour l’image négative du pays que le film présente.

Cette censure perdure jusqu’en 1976.

NOTE D’INTENTION DU RÉALISATEUR

Quand le producteur Manuel Cristóbal m’a proposé de réaliser un film d’après le roman graphique Buñuel dans le labyrinthe des tortues, j’ai immédiatement pensé à mon père. Il a toujours été un grand admirateur de Luis Buñuel. Je me souviens quand il me racontait l’histoire de ces hommes enfermés dans une pièce sans porte. Je ne comprenais rien à cette histoire, mais elle me fascinait ! (ndlr : L’ANGE EXTERMINATEUR)

L’idée de raconter une histoire sur Luis Buñuel était tout aussi fascinante que terrifiante pour moi. Quand j’ai commencé à écrire le scénario avec Eligio Montero, nous avons décidé de nous concentrer sur le tournage de son documentaire sur les Hurdes en 1932. Luis n’était alors qu’un jeune réalisateur à la recherche de son propre langage. Ce film marque un tournant dans sa carrière. Il marque aussi le mouvement surréaliste et préfigure ses œuvres à venir comme LOS OLVIDADOS (Pitié pour eux).

Pendant mes longs mois de recherche et d’écriture, je me suis essentiellement concentré sur la vie du personnage lui-même en lisant beaucoup d’interviews et d’anecdotes. Sur ma table de chevet, j’avais un livre de l’Académie du Cinéma regroupant des interviews de ceux qui avaient travaillé avec lui : c’est vite devenu une obsession pour moi. J’étais tellement plongé dans la vie de Buñuel qu’une nuit, j’ai même rêvé que je prenais un café en terrasse avec Buñuel en personne et que je discutais du film avec lui.

Avec BUÑUEL APRÈS L’ÂGE D’OR, j’ai essayé de faire le portrait d’un artiste, pas celui du grand réalisateur que tout le monde connaît aujourd’hui, mais celui d’un jeune homme au début de sa carrière, quasiment inconnu, un type du nom de Luis tout simplement. Pour mieux saisir le personnage sur un plan personnel, j’ai pu m’appuyer sur son fils, Juan Luis, avec qui j’ai pu m’entretenir, chez lui, à Paris. Des rencontres bourrées d’anecdotes, de rires et de tendresse. Ce film est également l’occasion de présenter un autre artiste au public : Ramón Acin, également ami de Luis. Un homme au cœur aussi grand que sa région natale, Huesca. Ce peintre, sculpteur et poète espagnol est devenu accidentellement producteur du documentaire TERRE SANS PAIN. On y découvre la personne totalement dévouée aux autres qu’il était.

J’espère que vous apprécierez cette escapade dans le monde de Buñuel autant que nous.

NOTE D’INTENTION DU PRODUCTEUR

Après avoir acheté les droits du roman graphique Arrugas pour qu’Ignacio Ferreras l’adapte au cinéma, je me suis mis à la recherche d’une autre histoire susceptible de m’inspirer. J’ai alors découvert le roman graphique Buñuel dans le labyrinthe des tortues de Fermín Solís et j’ai tout de suite compris qu’il pourrait être la base d’un bon film.

À l’époque, je cherchais un projet que Salvador pourrait réaliser et celui-ci m’a paru idéal. Nous étions l’un comme l’autre intéressés par Luis Buñuel, parce que c’est un personnage très contradictoire comme Jean-Claude Carrière, son proche collaborateur, le souligne parfaitement dans Mon dernier soupir, l’autobiographie de Buñuel qu’il a co-écrite avec lui.

Buñuel était extrêmement sarcastique, doté d’un sens de l’humour typique de l’Aragon, sa région natale. C’était un homme qui, malgré son génie, ne prenait vraiment rien au sérieux. Buñuel était modeste, comme beaucoup de gens brillants, et avait pour habitude de dire qu’une journée sans rire était une journée perdue.

Je suis convaincu que l’animation offre d’énormes possibilités en termes de narration, notamment quand un monde imaginaire entoure le récit et je me dis que lui-même aurait pu utiliser l’animation. En se concentrant sur Luis, Salvador Simó l’a réinventé avec beaucoup de tendresse, sans pour autant manquer de respect à son génie. Pour moi, c’est l’un des intérêts majeurs de BUÑUEL APRÈS L’ÂGE D’OR.

Pour ce film, nous avons fait appel à une équipe qui, je l’espère, saura surprendre agréablement le public et notamment José Luís Ágreda à la direction artistique et Arturo Cardelús pour la musique. Je crois que ce film est un hommage à Luis Buñuel de la génération de ses petits-enfants et j’espère que le public trouvera ce film à la fois divertissant et surprenant.

LES PERSONNAGES

Luis Buñuel

Jeune artiste sans attache qui ne vit que pour son art, il est toutefois loin du cliché de l’artiste intellectuel et égocentrique. Bien que parfois un peu grossier, il n’en est pas moins drôle et sensible. Bon vivant, il aime plaisanter et s’amuser. Il dit ce qu’il pense, mais sa franchise peut parfois blesser.

Aussi exigeant envers lui-même qu’envers les autres, il sait également se montrer sensible à la souffrance d’autrui, en particulier à la souffrance du peuple démuni des Hurdes. Le tournage de son documentaire TERRE SANS PAIN va le mettre à l’épreuve. Jusqu’où est-il prêt à aller pour son art ? Qu’est-il prêt à sacrifier pour lui ?

En raison de ses convictions politiques et des obstacles imposés à la création cinématographique espagnole par le régime de Franco, il préfère s’exiler et tourne la majeure partie de son oeuvre au Mexique et en France. Considéré comme l’un des réalisateurs majeurs et les plus originaux de l’histoire du cinéma, Luis Buñuel remporte un Oscar en 1973 pour son film LE CHARME DISCRET DE LA BOURGEOISIE.

Ramón Acin

Grand ami de Luis Buñuel, Ramón Acin était un artiste, un peintre, sculpteur, journaliste et professeur, idéologiquement anarchiste. Touché par la situation de son ami, il lui propose de financer son documentaire TERRE SANS PAIN avec l’argent qu’il a gagné au loto. Le personnage est campé : quelqu’un de sensible, généreux et désintéressé.

Archétype de l’ami fidèle, il est pour Luís Buñuel ce que Watson est à Sherlock et Sancho Panza à Don Quichotte. Plus terre à terre que lui, il sait que son ami aime le faire tourner en bourrique. Mais sa patience sera lourdement mise à l’épreuve lors du tournage de TERRE SANS PAIN.

Pierre Unik

Jeune poète sensible et affable, il rencontre Luis Buñuel sur L’ÂGE D’OR (1930) qu’il assiste à la réalisation. La grande misère dans laquelle se trouve la région où se déroule le tournage le touche profondément. Il s’évertuera à faire en sorte que l’équipe reste unie… ce qui ne sera pas toujours facile.

Eli Lotar

Eli Lotar était un photographe et cinéaste français, proche du mouvement surréaliste. Photographe et homme d’action audacieux, c’est lui qui propose à Luis Buñuel de tourner un film sur les Hurdes. Pour lui, l’art est un moyen de faire bouger les choses. Il est persuadé que ce documentaire pourra aider les habitants de la région.

Son étrange sens de l’humour, parfois acerbe et tranchant, fait immédiatement écho à celui de Pierre Unik avec qui il devient rapidement ami.

BIOGRAPHIES

SALVADOR SIMÓ
RÉALISATEUR

Salvador Simó est un réalisateur et scénariste espagnol. En 1991, il entreprend des études d’animation à l’Animation Institute de Los Angeles tout en travaillant pour les studios de production de Bill Melendez sur le téléfilm It’s Christmas time Again, Charlie Brown. À son retour, il se consacre à l’animation traditionnelle et collabore notamment avec Disney à Paris, où il vit pendant 2 ans.

Il rentre ensuite à Barcelone où, tout en étudiant la réalisation au Centro de Estudios en Ciencias de la Comunicación (CECC), il continue à travailler pour Disney pendant trois ans, en montant un studio exclusivement destiné aux projets du géant de l’animation.

Par la suite, Salvador Simó rejoint le département prévisualisation et maquette de Moving Picture Company (MPC) à Londres et travaille sur des projets comme LE MONDE DE NARNIA : LE PRINCE CASPIAN (2008), WOLFMAN (2010), PRINCE OF PERSIA : LES SABLES DU TEMPS (2010) et SKYFALL (2012). Sa grande connaissance du cinéma et de l’animation lui ouvre de nombreuses portes.

En 2014, MPC fait à nouveau appel à ses services, cette fois pour diriger les séquences d’animation de LE LIVRE DE LA JUNGLE (2016), produit par Disney, et les effets spéciaux de PIRATES DES CARAÏBES : LA VENGEANCE DE SALAZAR (2017). En 2016, il rentre en Espagne pour réaliser le long-métrage BUÑUEL APRÈS L’ÂGE D’OR. La première mondiale a lieu en octobre 2018 au Festival du film d’animation de Los Angeles où il remporte le Prix du Jury.

FERMÍN SOLÍS
AUTEUR DE L’OEUVRE ORIGINALE

Illustrateur et dessinateur pour de nombreux fanzines et magazines de bandes dessinées, Fermín Solís publie ses premières œuvres chez des éditeurs indépendants comme Subterfuge Comix, Dibbuks et Astiberri, et participe à des ouvrages collectifs comme Tapa Roja, Artículo 20 et Project Superio.

Ses œuvres ont été traduites en anglais et en français et publiées par les plus grandes maisons d’éditions aux Etats-Unis, en France et au Canada. En 2004, Fermín Solís remporte le prix du Meilleur Nouvel auteur au Festival international de la bande-dessinée de Barcelone (International Comic Exhibition) et en 2009 il est finaliste du Prix national de la bande dessinée pour son roman graphique Buñuel dans le labyrinthe des tortues (publié en France par les Éditions Rackham).

La majeure partie de son œuvre participe à la nouvelle vague de la bande dessinée, surtout marquée par des histoires courtes, parfois autobiographiques. Il s’est également essayé à d’autres genres, récits policiers ou bandes dessinées destinées aux très jeunes enfants. En tant qu’illustrateur, Fermín Solís a écrit et illustré de nombreux livres pour enfants dont Anaís no se quiere cortar las uñas de los pies, Mi tío Harjir, Opération Frankenstein (publié en France aux Éditions de la Pastèque), et Los niños valientes.

Aujourd’hui Fermín Solís travaille comme illustrateur free-lance pour les agences Advocate (Royaume-Uni) et Astound (Etats-Unis).

ARTURO CARDELÚS
COMPOSITEUR

Compositeur et pianiste, Arturo Cardelús a étudié le piano à la Royal Academy of Music de Londres, à la Franz Liszt Academy de Budapest et au Conservatoire de musique de Salamanque. Il a également étudié la composition de musique de films au Berklee College of Music de Boston. Il a composé les bandes originales de IN A HEARTBEAT (2017), court-métrage récompensé par l’Academy of Hollywood for Students et CALL ME FRANCIS (2016), mini-série originale de Netflix retraçant la vie du Pape François réalisée par Daniele Luchetti.

Il a également travaillé sur ALTAMIRA : LES ORIGINES DE L’ART (2018), réalisé par José Luís López Linares (lauréat d’un Goya), MADRE QUENTINA de José Ramón Da Cruz avec Rossy de Palma (2014) et THE ANSWER (2015) de Michael Goode. Il a également orchestré, avec Jon Kull, la musique de THE PAPERBOY de Lee Daniels, nommé aux Golden Globes en 2013.

En 2016, il devient membre de la Royal Academy of Music de Londres. Cette nomination participe à sa reconnaissance dans le milieu de la musique de concert. Ses oeuvres sont jouées en Europe, en Asie et aux USA dans des lieux aussi réputés que l’Auditorium national de Madrid, le Kioi Hall de Tokyo, le Centre artistique national de Séoul et le Jordan Hall de Boston.

Naxos, l’un des principaux labels indépendants spécialisés dans la musique classique, a sorti en 2015 un album de musique de chambre produit par Arturo Cardelús.

Il a également composé des oeuvres de musique de chambre à la demande du Natalia Ensemble, du Cuarteto Granada et de la pianiste Tanya Gabrielian. Ses oeuvres ont notamment été interprétées par le Kremarata Baltica de Gidon Kremer et le violoniste japonais Iwao Furusawa.

Il vit aujourd’hui à Los Angeles et enseigne à la School of Creative Music de Madrid.

MANUEL CRISTÓBAL
PRODUCTEUR

Depuis 2001, Manuel Cristóbal a produit dix longs-métrages, dont sept films d’animation, et a remporté quatre Goya dans la catégorie meilleur film d’animation.

Il rejoint Dygra Films en 1999 en tant que producteur exécutif sur les films LA FORÊT ENCHANTÉE (2001), premier film d’animation en images de synthèse produit en Europe et MIDSUMMER DREAM (2005). En 2005, il devient directeur du développement et de la distribution de Zinkia Entertainment et produit les séries POCOYO (2005) et SHURIKEN SCHOOL (2006).

En 2007, il fonde Perro Verde Films et produit cinq films : FÉLIX & CIE (2008) de Manuel Sicilia et Raul Garcia, film d’animation en images de synthèse, deux films en prises de vue réelles LOST IN GALICIA de Ángel de la Cruz et LA NOCHE QUE DEJÓ DE LLOVER Alfonso Zarauza, mais aussi GRITOS EN EL PASILLO de Juan José Ramírez Mascaró et son premier film en 2D, LA TÊTE EN L’AIR (2011) d’après le roman graphique de Paco Roca, réalisé par Ignacio Ferreras et considéré comme le film d’animation le plus percutant de l’année 2012 et distribué au Japon par Ghibli.

En 2013, il produit BULL RUNNING IN PAMPLONA de Olivier van der Zee, un documentaire de longmétrage en 3D. De 2012 à 2014, il est producteur exécutif du film d’animation ANOTHER DAY OF LIFE de Raúl de la Fuente et Damian Nenow, présenté au Festival de Cannes 2018.

En 2017, il annonce la mise en production de DRAGONKEEPER de Ignacio Ferreras, un film familial d’animation en images de synthèse d’un budget de 20 millions d’euros, coproduit par l’Espagne et la Chine dont la sortie est prévue en 2020. En 2018, il produit BUÑUEL APRÈS L’ÂGE D’OR de Salvador Simó, film d’animation en 2D qui remporte le Prix du Jury au Festival du film d’animation de Los Angeles.

EUROZOOM 
LE CINÉMA ANIME

20 ANS, 50 FILMS D’ANIMATION AU CINÉMA

« L’honnête homme cinéphile connaît surtout, en matière d’animation japonaise, les noms des deux grands maîtres que sont Hayao Miyazaki et Isao Takahata, les fondateurs du Studio Ghibli. C’est compter sans le distributeur Eurozoom, qui s’est fait une spécialité de révéler au public français un spectre beaucoup plus large de la création des mangas. »

LE MONDE

Artisan du cinéma indépendant depuis 1997, EUROZOOM s’est imposé comme le premier distributeur de longs-métrages d’animation japonais en France, avec notamment les longsmétrages de Mamoru Hosoda (LA TRAVERSÉE DU TEMPS, SUMMER WARS et AME & YUKI – LES ENFANTS LOUPS, qui a réalisé plus de 250 000 entrées), ceux de Keiichi Hara (UN ÉTÉ AVEC COO, COLORFUL et MISS HOKUSAI), mais aussi des nouveaux talents comme Shunji Iwai (HANA & ALICE MÈNENT ENQUÊTE).

Eurozoom a également ouvert la voie au cinéma de mangas populaires comme les sagas ONE PIECE et NARUTO ainsi que des films de patrimoine comme BUDORI, L’ÉTRANGE VOYAGE ou l’oeuvre culte BELLADONNA qui est ressortie en salle en version restaurée après 43 ans de blackout. En 2017, Eurozoom a eu plaisir de distribuer le film PHÉNOMENE de Makoto Shinkai, YOUR NAME, sorti le 28 décembre et qui a dépassé le cap des 250 000 entrées France.

En 2018, Eurozoom a accompagné en salles LE VOYAGE DE LILA de Marcela Rincón González, HAPPINESS ROAD de Hsin Hin Yung et OKKO ET LES FANTÔMES, le premier long-métrage de Kitaro Kosaka, présenté en compétition au Festival International du Film d’Animation d’Annecy. 

La sortie de LIZ & L’OISEAU BLEU le 17 avril marque une étape vraiment importante pour EUROZOOM en devenant son 50ème film d’animation sorti en salles depuis BABAR ROI DES ÉLÉPHANTS EN 1999 !

En 2019, EUROZOOM distribuera également STUBBY (le 22 mai), LES ENFANTS DE LA MER (le 17 juillet) et SPYCIES (été 2019). Eurozoom est également éditeur DVD et a récemment sorti une édition collector d’un monument culte du cinéma japonais : la trilogie ANIMERAMA en édition spéciale comprenant un livre d’art, les trois films en Blu-Ray et DVD ainsi que la bande originale.

Deux films d’animation seront bientôt disponibles en édition DVD : OKKO ET LES FANTÔMES et LES AVENTURES DE RITA ET MACHIN à la rentrée 2019.

Source et copyright des textes des notes de production @ Eurozoom
© 2018 BUÑUEL EN EL LABERINTO DE LAS TORTUGAS ALL RIGHTS RESERVED SYGNATIA GLOW SUBMARINE AMSTERDAM HAMPA STUDIO


  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.