Drame/Romance/Un joli film sur la vie éclairé par deux charmants acteurs
Réalisé par Thea Sharrock
Avec Emilia Clarke, Sam Claflin, Janet McTeer, Charles Dance, Brendan Coyle, Jenna Coleman, Matthew Lewis, Vanessa Kirby...
Long-métrage Américain
Titre original : Me Before You
Durée: 01h50mn
Année de production: 2016
Distributeur: Warner Bros. France
Date de sortie sur les écrans américains : 3 juin 2016
Date de sortie sur nos écrans : 22 juin 2016
Résumé : Une charmante petite ville de l'Angleterre rurale. Si elle est originale et artiste dans l'âme, Louisa "Lou" Clark, 26 ans, n'a aucune ambition particulière. Elle se contente d'enchaîner les boulots pour permettre à ses proches de joindre les deux bouts.
Jeune et riche banquier, Will Traynor était un garçon plein d'audace et d'optimisme jusqu'à ce qu'il se retrouve paralysé, suite à un accident survenu deux ans plus tôt. Devenu cynique, il a renoncé à tout et n'est plus que l'ombre de lui-même.
Autant dire que ces deux-là auraient pu ne jamais se rencontrer. Mais lorsque Lou accepte de travailler comme aide-soignante auprès de Will, elle est bien décidée à lui redonner goût à la vie. Et peu à peu, les deux jeunes gens s'éprennent passionnément l'un de l'autre. La force de leur amour pourra-t-elle survivre à leur destin qui semble inexorable ?
Bande annonce (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : AVANT TOI est l'adaptation du roman éponyme écrit par Jojo Moyes.
Et c'est une bonne surprise. La réalisatrice, Thea Sharrock, réussit à aborder aussi bien les aspects légers que les aspects dramatiques de façon à rendre son film fluide et agréable à regarder. Sa mise en scène autour des couleurs chatoyantes est une jolie métaphore de l'optimisme de Louisa, l’héroïne. J'ai trouvé sa réalisation très claire. Elle respecte ses personnages et nous fait comprendre les environnements dans lesquels ils vivent rapidement et intelligemment. Certains moments sont très intenses émotionnellement, mais la philosophie de ce long-métrage tend heureusement vers la célébration de la vie, ce qui est bien agréable.
Je me suis immédiatement attachée au personnage de Louisa Clark, interprétée avec une formidable fraîcheur et humilité par Emilia Clarke. A partir de là, comme je me suis souciée de ce qui pouvait lui arriver, l'histoire prend tout son sens et j'ai suivi le film avec beaucoup de plaisir. J'ai été très touchée par la rencontre des deux héros car leur relation leur permet d'évoluer dans le bon sens.
Certes le scénario n'est pas hyper original et ne sort pas réellement des sentiers battus sur ce genre de thème. Cependant la construction de la relation entre les deux personnages principaux et surtout la très difficile thématique sur le choix de vivre ou mourir sont abordées avec élégance.
J'ai beaucoup apprécié les deux jeunes acteurs principaux. Emilia Clarke, dans le rôle de Louisa, éclaire le film de ses sourires et de ses sentiments toujours à fleur de peau.
Face à elle, Sam Claflin est attachant dans le rôle de William Traynor. Il nous fait comprendre la souffrance de son protagoniste et sait donner plus d'une dimension à William.
Je me suis immédiatement attachée au personnage de Louisa Clark, interprétée avec une formidable fraîcheur et humilité par Emilia Clarke. A partir de là, comme je me suis souciée de ce qui pouvait lui arriver, l'histoire prend tout son sens et j'ai suivi le film avec beaucoup de plaisir. J'ai été très touchée par la rencontre des deux héros car leur relation leur permet d'évoluer dans le bon sens.
Certes le scénario n'est pas hyper original et ne sort pas réellement des sentiers battus sur ce genre de thème. Cependant la construction de la relation entre les deux personnages principaux et surtout la très difficile thématique sur le choix de vivre ou mourir sont abordées avec élégance.
J'ai beaucoup apprécié les deux jeunes acteurs principaux. Emilia Clarke, dans le rôle de Louisa, éclaire le film de ses sourires et de ses sentiments toujours à fleur de peau.
Face à elle, Sam Claflin est attachant dans le rôle de William Traynor. Il nous fait comprendre la souffrance de son protagoniste et sait donner plus d'une dimension à William.
AVANT TOI est un joli film, tout simple mais très bien fait, sur la vie. Il met les larmes aux yeux et donne du baume au cœur. La romance comme le drame sont éclairés par les deux très bons acteurs principaux. AVANT TOI répond parfaitement à ce qu'on en attend et c'est pourquoi je vous le conseille.
NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
Vivez intensément
"On n'a qu'une vie.
Notre devoir est de la vivre le plus intensément possible", lance Will Traynor dans AVANT TOI. Son conseil
s’adresse à l’exubérante Louisa "Lou" Clark, son aide-soignante de 26
ans qui semble avoir pris ses marques au travail et qui déclare être heureuse
dans la petite ville d’Angleterre au charme désuet où ils ont grandi tous les
deux. Mais Will, qui n’a que 31 ans, sait de quoi il parle… et peut-être même
mieux que quiconque.
"Pour le dire
simplement, il s'agit d'une histoire sur la puissance de l’amour et sa capacité
à vous transformer", résume la
réalisatrice Thea Sharrock. "Tout sépare les deux protagonistes : ils
viennent de deux milieux très différents et n’auraient jamais dû se rencontrer.
Et c’est ainsi que le conte de fées commence".
Jojo Moyes, auteur du
best-seller dont est tirée cette histoire d'amour exemplaire, a adapté son
roman pour le grand écran. "C’est une histoire à la fois simple et
complexe", poursuit la réalisatrice. "Dans le scénario et dans
le livre, Jojo réussit à rendre accessibles les situations les plus denses et
chargées en émotion, alors que les deux personnages apprennent à se connaître
et s'engagent dans un périple qui les transformera à jamais".
"Voir cette histoire
passer du livre à l’écran est un peu comme un rêve qui se réalise", avance Jojo Moyes. "Grâce au jeu des
comédiens et à la magnifique direction d'acteurs de Théa, je peux vous dire que
les gens qui verront ce film retrouveront la même intrigue et les mêmes
personnages, mais qu'ils en retireront aussi quelque chose d'autre, d'un peu
différent. Les spectateurs projettent leur propre vécu, leurs espoirs et leurs
craintes, et à mon avis, ils seront transportés dans l'univers de Lou et de
Will".
"Cela fait longtemps
que Jojo porte en elle ces personnages, et notamment Lou. Je tenais donc
vraiment à ce que nous trouvions le ton juste", ajoute Thea Sharrock.
"Les mises en scène de
théâtre ont fait de Thea une artiste très respectée au Royaume-Uni et j’avais
également vu son travail pour la télévision dans la plus pure tradition
britannique. Du coup, quand je l’ai rencontrée, je m’attendais à une femme qui
ait l'air vraiment 'British' ",
se souvient la productrice Karen Rosenfelt, avec un sourire. "Au lieu
de ça, elle s’est enfoncée dans un gros fauteuil rembourré, les jambes
par-dessus l'accoudoir, et on a passé plus d’une heure à aborder toutes sortes
de sujets, le cinéma, en passant par le théâtre et la littérature. Puis, on a
parlé du projet et les choses ont suivi leur cours. J’ai aimé son humanité et
son raffinement non dénué de simplicité, et surtout elle correspondait
parfaitement à mes attentes pour cette histoire".
Autrefois, l’univers de Will
était sans limites : il n'aspirait qu'aux sensations fortes et cela fait
désormais deux ans qu’il vit en reclus. Depuis que son corps l'a lâché à cause
d’une blessure à la moelle épinière, il habite – l'usage du mot
"vivre" lui étant insupportable – dans la maison de campagne de ses
parents. De son côté, Lou n’a presque jamais quitté sa petite ville de province
et le simple fait de se rendre sur le vaste domaine des Traynor – le "château",
comme le surnomment les habitants du coin – est en soi une aventure. Et
pourtant les deux jeunes gens se rencontrent, par un coup de chance ou un coup
du sort...
Emilia Clarke incarne Lou,
jeune fille attachante et curieuse de tout. "Ce qui m’a intéressée dans
ce projet, c'est l’écriture de Jojo Moyes, d’abord dans le livre, puis dans le
scénario", raconte l’actrice. "Dès la première page, j’ai été
captivée, si bien que j’étais totalement emballée à l’idée de jouer un
personnage aussi charmant et sincère, anglais jusqu’au bout des ongles, dont le
parcours est extrêmement séduisant".
À ses côtés, Sam Claflin, dans
le rôle de Will, avoue avoir lui aussi été attiré par la plume de l’auteur. "L’écriture
elle-même était magnifique et le thème qui accompagne ce personnage extrêmement
complexe était parfaitement amené : ça m’a beaucoup fait réfléchir. Et c’est un
argument qui a largement pesé dans ma décision".
"Le roman de Jojo m’a
émue grâce à la tonalité originale des personnages et la sincérité des émotions
qu'il décrit", intervient Karen
Rosenfelt. "J’ai adoré sa façon de soulever les questions les plus
complexes et les plus personnelles, et j'ai été sensible à sa foie en la vie.
J'ai été totalement happée par le livre et je l'ai lu d’une traite, en
visualisant immédiatement le film dans mon esprit, ce qui se produit
rarement".
Comme elle, la productrice
Alison Owen s’intéressait à cette histoire depuis longtemps. "J’ai lu
le livre quand il est sorti et je l’ai adoré. Jojo sait créer des personnages
formidables et possède une connaissance intime de la vie et de l’âme humaine.
Elle écrit en faisant preuve d’une empathie incroyable pour ses
protagonistes", précise-t-elle. "Du coup, quand Karen m’a
contactée pour me demander de m'engager dans le projet, j’ai été très heureuse
d’accepter, parce que tout me plaisait : l’histoire, Thea, Emilia et Sam. Ça a
été une décision rapide".
"Quand on tombe
amoureux de quelqu’un au point de voir sa vie totalement bouleversée – quand
rien n'est plus jamais comme avant mais qu'on prend conscience, dans un moment
de lucidité, qu'on n'aura peut-être pas d’avenir avec l'être aimé –, les
émotions sont à leur comble",
avance Thea Sharrock "En tant que réalisatrice, je me sens privilégiée
de pouvoir entraîner vers ces sentiments extrêmes des acteurs désireux de me
suivre. Nous nous sommes tous consacrés corps et âme à ce film, comédiens et
techniciens, et nous nous sommes embarqués dans ce projet tous ensemble, entre
rires et larmes. Cette expérience s’est révélée foncièrement libératrice".
"Je suis devenue
quelqu’un de complètement différent grâce à toi". – Lou
Sans ambition particulière,
originale et artiste dans l'âme, Lou travaille dur comme serveuse dans un petit
café pour aider sa famille à joindre les deux bouts. "Louisa Clark est
une jeune fille insouciante et satisfaite de sa vie", signale Emilia
Clarke. "La première fois qu’on la découvre à l’écran, elle travaille
au Buttered Bun Café, servant du thé et des scones. C’est une très bonne
serveuse, elle apprécie les clients et c’est visiblement une fille douce et
attentionnée qui a à coeur de bien faire son boulot".
Mais les temps sont durs et Lou
perd son travail. Consciente que son salaire est vital pour sa famille, mais
que ses compétences sont limitées, elle annonce à son conseiller Pôle Emploi
qu’elle serait prête à accepter n’importe quel boulot. Son naturel enjoué est
toutefois mis à l’épreuve quand elle doit affronter un nouveau défi dans sa vie
professionnelle, en devenant l’aide-soignante et la demoiselle de compagnie de
Will Traynor. Autrefois sportif, le jeune homme est désormais entièrement
dépendant des autres suite à un accident survenu deux ans plus tôt, qui a
radicalement bouleversé sa vie.
"Lou vit chez ses
parents avec sa soeur, son grand-père et son neveu dans une toute petite maison
d'une toute petite ville",
reprend la réalisatrice. "Mais sa mère est sans emploi, et son
grand-père et son père aussi. Son maigre salaire est donc leur planche de
salut. Cela n’entame pas pour autant sa nature optimiste".
Pour trouver une actrice
capable d'exprimer ce tempérament enjoué malgré la pression, les productrices
ont fait un large casting. "On a vu des centaines de filles et j’ai
communiqué par Skype avec Emilia pour ce rôle. Mais, sincèrement, quand elle
est arrivée pour l’audition et qu’elle a joué la première scène pour son bout
d’essai, on a eu l’impression que Lou Clark venait d’entrer dans la pièce",
se rappelle Thea Sharrock. "Je me souviens d'avoir secrètement envoyé
un message à Karen Rosenfeld qui disait simplement, 'On l’a trouvée'. On n'a
pas hésité une seconde. Elle dégageait la même énergie que Lou, elle était tout
simplement une bouffée d’air frais".
Emilia Clarke s’est bien
entendue avec la réalisatrice, dont c’est ici le premier long métrage. "Thea
est la meilleure, je l’adore. On n'aurait jamais pu deviner que c’était là son
premier film", souligne l’actrice. "Elle nous a donné
l'impression que travailler avec elle sur ce projet, avec un sujet aussi
délicat, était facile et c'est bien la preuve de son intelligence, de son
intégrité et de son éthique professionnelle. Elle donne énormément d’elle-même,
elle a toujours le sourire et elle est constamment de bonne humeur pour nous
mettre à l’aise – et c’était contagieux. Je n’ai jamais eu l’impression de
travailler".
Quand Lou et Will se
rencontrent, la jeune femme comprend rapidement qu’il n’est plus l’accro aux
sensations fortes d’autrefois, qu’elles soient physiques ou mentales. "Will
est un homme qui semble avoir été partout, avoir tout vu et tout connu, et Lou
est son exact contraire", fait remarquer l’actrice. "Quand ils
font connaissance, elle est naïve et franche, et elle a un regard sur le monde
qui lui est étranger. Elle est d’une maladresse éhontée et décomplexée, et elle
le fait rire. Grâce à elle, il est amené à prendre conscience que la vie peut
être belle et pleine d'espoir".
Bien que Will ait renoncé à
tout, Lou est déterminée à lui montrer que la vie vaut la peine d’être vécue.
Mais cet ancien "maître du monde", comme le décrit Jojo Moyes,
va donner du fil à retordre à la jeune femme, pourtant indéfectiblement
optimiste. "Ils partent du mauvais pied", explique l’auteur. "Will
était le genre de type à sauter d’un avion et à escalader des montagnes,
déterminé à profiter de la vie au maximum. Mais en raison d’un accident
totalement fortuit, il dépend désormais des autres et il estime qu'il ne peut
plus continuer ainsi, étant donné tout ce qu'il perdu".
Sam Claflin confie qu’il a eu
envie de jouer ce personnage principalement à cause des difficultés physiques
auxquelles Will est confronté. "Au départ, j’en savais très peu sur
l’univers dans lequel Will gravite ou sur le genre d'histoire qu'on allait
raconter", note l’acteur. "Mais le parcours du personnage est
forgé par ce qu'il a vécu. Ça m’a ouvert les yeux".
Pour incarner Will, l’acteur
n’a eu le droit de bouger que la tête, un doigt et un pouce – le résultat de
deux ans de kinésithérapie intense. "Il a reçu les meilleurs soins, le
meilleur suivi médical et la meilleure assistance possible", reprend
l’acteur. "Mais il ne veut plus recevoir d’aide. Il a pris sa
décision".
Jusqu'à sa rencontre avec Lou.
"Elle est totalement
différente des filles qu’il a connues", fait remarquer Alison Owen. "Il a toujours fréquenté des gens
très privilégiés, élégants et appartenant à l'élite, que ce soient ses petites
amies ou ses collègues de travail, alors que Lou a du tempérament, et qu'elle
est vive et excentrique. Il n’a jamais rencontré quelqu’un comme elle
auparavant".
"C’est la première fois
que quelqu’un dit [à Will] ce qu’il pense", ajoute Claflin. "Elle n’a pas de mal à le
contredire et je crois qu’il apprécie sa franchise et qu'il l’admire. Grâce à
elle, il change. Elle lui ouvre en quelque sorte les yeux et lui permet de voir
le monde différemment. Et lui aussi, il lui ouvre les yeux sur le monde au-delà
du petit village où elle vit. Il veut qu’elle se sente libre et qu'elle profite
de la vie".
La réalisatrice admire la
capacité de Claflin à interpréter les différentes facettes du personnage. "Will
peut se montrer totalement odieux et désobligeant, il n’y a pas de doute à ce
sujet", dit-elle en riant. "Je voulais un acteur qui dégage
une chaleur innée, du charisme et une formidable gentillesse pour que la
métamorphose de Will soit crédible. Et Sam y est parvenu sans difficulté".
Pour le rôle, Claflin a
notamment dû perdre du poids – "presque une vingtaine de kilos" en
tout, précise-t-il –, parce qu’au bout de deux ans d’immobilité, il est logique
que la masse musculaire [de Will] ait fondu. Mais malgré sa tétraplégie, il a
toujours l’esprit aussi vif.
"Il fallait que je sois
raccord avec les capacités intellectuelles de Will, parce que son esprit
fonctionne toujours aussi bien qu’avant, et que c’est un homme très
intelligent", poursuit l’acteur.
"Sous cette carapace, c’est aussi une âme sensible, même si, au début,
c’est loin d’être évident".
Surtout pour Lou, qui fait les
frais de l’humour tranchant et pince-sans-rire de Will dès leur première
rencontre.
Comme dans tous les films
romantiques, l’un des points les plus importants était l’alchimie qui devait se
produire entre les deux acteurs principaux. "Une fois qu’on a
sélectionné nos comédiens, on a réuni les heureux élus pour une lecture",
indique Thea Sharrock. "C’est là que tout allait se jouer. Dès que Sam
et Emilia se sont rencontrés, la directrice du casting et moi nous sommes
regardées, sachant qu’on avait trouvé le couple idéal".
Pendant les répétitions, "plus
on parlait de ces personnages et de leur nature profonde, plus on apprenait à
vraiment se connaître tous les trois", reprend Thea Sharrock. "Et
au cours du tournage, Sam n’a jamais hésité à prendre le temps d’aider Emilia à
se préparer pour ses scènes [sans lui], car elle est presque tout le temps à
l’écran".
"Emilia et moi avons
failli jouer ensemble à quelques reprises déjà, mais ça ne s’est jamais fait pour
diverses raisons, emploi du temps ou autre", nous apprend Claflin. "Ça semblait être le
timing parfait et le projet idéal, sans compter qu’elle est la partenaire
parfaite [pour ce film]".
"Sam est un homme hyper
attirant", raconte l’actrice. "C’était
génial de lui donner la réplique. Ça n’a jamais été aussi facile de jouer avec
quelqu’un : il se donne énormément et c’est tout simplement merveilleux".
Lou n’est bien sûr pas la seule
à devoir affronter Will et ses choix de vie. Sa mère, Camilla Traynor, fait de
son mieux pour réprimer ses inquiétudes toutes maternelles avec un sang-froid
très anglais, même si elle n’a toujours pas surmonté l'accident dont son fils a
été victime. Comme tout parent, le père, Stephen Traynor, désire surtout que
son fils soit heureux. Mais, mieux que sa femme, il comprend tout simplement
que Will a peut-être atteint ses limites. Pour camper ce couple, la production
a choisi Janet McTeer, grande actrice sur les planches et à l’écran, et Charles
Dance, acteur et cinéaste de renom.
"J’apprécie cette
histoire parce qu’elle a plusieurs facettes", intervient Janet McTeer. "Il ne s’agit pas
d’une simple histoire d’amour entre ces deux-là [Lou et Will] mais d'une
réflexion sur ce qui donne du sens à l'existence. Cette notion de classe
sociale, et les préjugés qui en découlent, sont aussi très anglais ".
"Camilla, mon
personnage, est incroyablement snob", relève l’actrice. "Et ce serait très facile de la juger
là-dessus, mais ce qui m'a vraiment séduite dans ce film, c’est qu'au fil de
l’histoire on perce la carapace des personnages pour les découvrir tels qu’ils
sont. En fin de compte, Camilla, effrayante au premier abord, est tout
simplement une mère, mais une mère qui souffre atrocement et sa seule façon de
gérer la situation est de se montrer adulte et plutôt distante".
Quand Lou débarque dans la vie
des Traynor, avec sa joie de vivre et son effet positif sur Will, l’attitude de
Camilla s’adoucit, comme celle de son fils.
"C’est une histoire
émouvante qui parle de choses graves, mais qui est aussi très drôle", affirme Dance. "Lorsque Louisa arrive dans
cette famille au fonctionnement compliqué, elle apporte avec elle un peu
d’excentricité, car elle est un rien farfelue. Mais elle donne l’espoir à
Camilla de voir Will changer d’avis, alors que mon personnage a dépassé ce cap
et a accepté la décision de son fils, et même s’il ne supporte pas cette
perspective, il l’aidera à y parvenir".
Dance a été heureux d’accepter
le rôle pour pouvoir travailler à la fois avec Thea Sharrock et Janet McTeer. "Thea
possède une réputation impressionnante en tant que metteur en scène et je
voulais travailler avec elle", souligne l’acteur. "Quant à
Janet McTeer, je l’adore et j’ai toujours souhaité jouer avec elle sans jamais
pouvoir le faire. C’est tout simplement une grande dame de théâtre, d’une
intelligence fulgurante et redoutable, et une merveilleuse actrice".
"Charles et moi nous
sommes croisés pendant des années sans jamais travailler ensemble, en fait.
C’est sans doute l’un des rares acteurs à être plus grand que moi, pour
commencer", déclare Janet McTeer
en riant, "et on s’est vraiment bien entendus. C’est un homme
absolument charmant".
La réalisatrice ne cache pas
que le jeu des deux acteurs "est incroyablement émouvant. Ils ont
réussi à restituer la douleur que les Traynor éprouvent face à l'adversité –
quand un parent prend conscience que ce qu’il ou elle souhaite n’est pas
forcément ce qu’il y a de mieux pour ses enfants. Il faut parfois les laisser
libres de faire ce qu’eux seuls pensent être le mieux".
Alors qu’à une époque Will
avait visiblement beaucoup d’amis, Nathan, son infirmier ergothérapeute, est à
présent son seul point d'ancrage, en dehors de ses parents. Stephen Peacocke
tient ce rôle, rare Australien parmi une distribution essentiellement
britannique.
"Nathan sert
d’aide-soignant à Will, d’ergothérapeute ou, si l'on préfère, d’infirmier", explique Peacocke. "Mais tout bien
considéré, c’est peut-être le seul à le côtoyer vraiment depuis son accident et
ils partagent aussi une certaine complicité. En fin de compte, Nathan est le
pote à qui Will peut tout dire".
Afin de permettre à Peacocke et
Claflin de se préparer pour leurs scènes, l’acteur australien précise qu'ils
ont "reçu l’aide de deux charmants ergothérapeutes, Ruth Peachment et
Gaynor Willmoth. Quand on est dans la situation de Will, on ne peut absolument
rien faire tout seul. Tous ces petits gestes auxquels on ne prête plus
attention – comme se gratter le nez, s’étirer, s’asseoir, se lever d’une chaise
–, Nathan doit les faire pour Will. Une grande confiance règne donc entre ces
deux garçons. Dès que c’est possible, il y a un peu d’humour dans leurs
échanges et c’est l’une des grandes qualités du scénario. Ils peuvent
plaisanter entre eux et Will a l’esprit plutôt vif, si bien qu'à mon avis, je
Nathan apprécie cette connivence".
Tandis que Lou commence à
percer la carapace de Will, ils se mettent à sortir à l’instigation de la jeune
femme qui veut lui montrer qu’il existe une vie en-dehors des murs où il
s’enferme. D’une promenade autour du château des Traynor à une course de
chevaux en passant par un concert de musique classique, leur amitié se
développe à chaque sortie. Will finit même par accepter d’assister au dîner
d’anniversaire de Lou avec sa famille, dans leur modeste maison : il y
rencontre Patrick, la seule personne à ne pas sembler apprécier la complicité
évidente qui existe entre Lou et Will.
"Patrick est le
petit-ami de Lou depuis environ sept ans et c’est une situation confortable qui
lui convient, si vous voyez ce que je veux dire", annonce Matthew Lewis, qui campe le rôle. "C’est
aussi un coach privé obsédé par la forme physique. Il a monté sa boîte et a
remporté le titre régional de meilleur entrepreneur deux années de suite, ce
qui le pousse à devenir de plus en plus sportif. Désormais, il envisage de
passer ses vacances à participer au triathlon Viking en Norvège en compagnie de
Lou. Dans son esprit, et peut-être dans celui de Lou à un moment donné, ils
vont passer le reste de leur vie dans cette ville, se marier, avoir des enfants
et tout ira pour le mieux".
"L’arrivée de Will dans
sa vie", poursuit-il, "ouvre
brusquement les yeux de Lou aux possibilités et aux opportunités que le monde a
à offrir en-dehors de cette ville… et loin de Patrick".
Dans l'entourage de Lou, on
trouve également Bernard, le père de Lou, incarné par Brendan Coyle, sa mère
Josie, campée par Samantha Spiro, sa soeur et meilleure amie Katrina (surnommée
Treena) interprétée par Jenna Coleman, et le grand-père que joue Alan Breck.
Parmi les anciennes
fréquentations de Will, on rencontre Alicia, son ex-petite-amie (Vanessa
Kirby), et Rupert, un ancien collègue et ami (Ben Lloyd-Hughes). Quant aux fans
de comédie britannique, ils pourront apprécier une brève apparition de Joanna
Lumley, vedette d’ABSOLUTELY FABULOUS, qui incarne une convive particulièrement
peu discrète au mariage auquel assistent Lou et Will.
"Partons quelque part,
n’importe où, rien que toi et moi".
– Lou
L'histoire d'AVANT TOI se
déroule presque entièrement en Angleterre et l'essentiel du film y a d'ailleurs
été tourné. Les collaborateurs de Thea Sharrock, comme le directeur de la
photographie Remi Adefarasin et le chef-décorateur Andrew McAlpine, ont
travaillé avec la réalisatrice pour traduire à l'écran les lieux minutieusement
détaillés qui figurent dans le livre et le scénario de Jojo Moyes. Ils ont
fidèlement reconstitué, pour les besoins du film, l'environnement dans lequel
évoluent Lou et Will, que les fans du livre ont eu le plaisir d'imaginer depuis
la publication du roman en 2012.
Pembroke, au Pays de Galles, a
servi de cadre à la petite ville que surplombe le manoir des Traynor, et où les
Clark vivent dans une petite maison nettement moins spectaculaire. Les scènes
du Buttered Bun Café ont également été tournées sur place, ainsi que les
extérieurs de la maison de Will, filmés à Pembroke Castle lui-même, demeure de
légende qui a vu naître le roi Henry VII et dont les fondations remontent à
1093.
"J'avais entendu parler
de Pembroke Castle au nord-ouest du Pays de Galles", confie McAlpine. "C'est un endroit assez
unique car il s'agit du château idéal, même s'il se trouve à proximité d'un
village animé. J'avais ainsi à portée de main tout ce dont j'avais besoin pour
représenter les extérieurs de la demeure des Traynor, et le parfait contraste
avec les propriétés voisines".
L'abbaye de Whytham, résidence
privée située dans le comté de l'Oxfordshire au sud-est de l'Angleterre, a
campé Grantchester House, demeure des Traynor dans l'enceinte du château. Tous
les plans extérieurs des abords immédiats de la maison et ceux représentant
l'intérieur de sa partie principale y ont été tournés et McAlpine y a
reconstitué l'atmosphère convenant à cette famille aisée mais discrète.
"Camilla est une femme
intelligente, bien que profondément triste, elle a bon goût et elle a les pieds
sur terre", résume-t-il. "Sa
capacité à allier bon goût et sens pratique se reflète dans la manière géniale
dont elle a transformé les écuries en annexe pour Will, et où elle espère qu'il
va pouvoir vivre confortablement".
Même si les intérieurs de la
propriété ont été tournés à l'abbaye de Whytham, l'intérieur de l'annexe a été
construit aux studios Pinewood et filmé de sorte qu'on puisse le croire directement
relié au bâtiment principal. Pour représenter subtilement les bouleversements
subis par cette famille jusque dans ses murs, le décorateur a utilisé les mêmes
tons dans la maison que dans l'annexe : "une palette de gris-vert,
comme une vague rugissante pendant l'orage", détaille le décorateur.
L'annexe constitue dorénavant
l'univers de Will et c'est là qu'il rencontre Lou pour la première fois. "Dans
l'annexe surgit ce papillon appelé Lou, habillée de façon originale et très
colorée", reprend McAlpine. "J'ai donc recouvert les murs
d'une teinte sombre assez douce qui souligne la beauté de la pièce de façon
élégante. Je me suis volontairement freiné afin qu'à chaque fois que Lou
pénètre dans la pièce, ce soit une explosion de couleurs".
Dans l'annexe, tout a été
aménagé pour faciliter la vie de Will. "Les dimensions de l'annexe ont
été dictées par les besoins d'un homme en fauteuil roulant. J'ai également
conçu son lit afin qu'il ait l'air le plus confortable possible, le genre de
lit que Camilla aurait pu faire faire sur mesure à Londres par les meilleurs
fabricants de literie. Et les grandes baies vitrées ont été conçues pour Will,
afin qu'il se sente dans le même cadre que celui de son enfance",
poursuit-il.
Les décors de la propriété des
Clark ont aussi été créés aux studios Pinewood. "Quand on voit où vit
Lou, on se rend compte qu'il s'agit d'un endroit où l'affection qui y règne
permet de surmonter les difficultés du quotidien : c'est la maison d'une
famille anglaise de milieu modeste, fière de sa place dans le monde",
ajoute-t-il.
C'est à Harrow, dans la
banlieue nord-ouest de Londres, que les extérieurs de la maison et de la rue
des Clark ont été tournés. Une maison privée à Esher dans le Surrey a été
utilisée pour représenter l'établissement Dignitas en Suisse et l'hippodrome
historique de Sandown Park a servi de décor à deux séquences : l'une située
dans un hippodrome et une autre dans la zone d'enregistrement d'un aéroport.
Sandown Park, qui accueille toujours des courses hippiques de nos jours, a
ouvert ses portes en 1875 et a été l’un des premiers champs de courses en
Angleterre à faire payer un droit d'entrée à tous ses visiteurs.
Chenies Manor House, manoir du
XIIe siècle
situé dans le Buckinghamshire, a servi de cadre à la cérémonie de mariage et à
la réception à laquelle Lou assiste en compagnie de Will. Les auteurs du film
ont exploité sa splendeur bien particulière, en filmant notamment en plan large
le cocktail suivant la cérémonie, afin de mettre en avant les 22 cheminées en
brique toutes décorées de façon différente et les magnifiques jardins
environnants.
En dépit des joyaux que recèle
la campagne anglaise, c'est lorsque Lou et Will partent en vacances ensemble
que les paysages deviennent franchement exotiques. Une partie de l'île de
Majorque aux Baléares a représenté l'île Maurice, évoquée dans le film, et
plusieurs séquences ont été tournées au Barceló Formentor Hotel ainsi que sur
la plage avoisinante.
"C'est un endroit
magnifique, d'une grande sérénité",
commente McAlpine. "On y trouve une baie assez similaire à certaines de
l'île Maurice". La flore y est néanmoins différente, ce qui a
représenté un vrai défi pour le décorateur : "Il y a à Maurice une
sorte de pin très particulier si bien qu'on a dû en planter presque 600 autour de
l'hôtel et ajouter des pelouses supplémentaires pour rendre la végétation un
peu plus luxuriante et authentique".
"Quand j’étais petite,
ma mère m’a acheté une paire de petites bottes
brillantes en caoutchouc et
je ne voulais plus les enlever.
J’adorais porter mes petites
bottines et mes super collants abeille,
à rayures jaunes et
noires". – Lou
Ce n'est cependant ni la maison
de maître ni l'île paradisiaque qui marqueront les esprits, mais le personnage
de Lou lui-même. Pour la costumière Jill Taylor, elle est "un peu
extravagante sans tomber dans le ridicule. Une fille singulière qui aime les
vêtements et les couleurs et qui apprécie d'assortir les tenues entre
elles".
À un moment du film, Lou
raconte même à Will que lorsqu'elle porte une paire de chaussures bien
particulière, son petit ami dit qu'elle ressemble à un "lutin drag
queen". Pour Jill Taylor : "Certains vêtements ont pour elle
la même valeur qu'un objet d'art – et c'est quelque chose qu'elle
apprécie".
La costumière s’est d’abord
mise à travailler le personnage de Lou tout simplement en observant les jeunes
autour d'elle : "J'ai commencé à faire attention à la façon dont les
jeunes filles s'habillent dans les rues de Londres. Ce qu'on trouve dans les
magasins est assez osé et j'y ai puisé beaucoup d'inspiration",
raconte-t-elle.
Tout s'est fait très
naturellement, ajoute Jill Taylor : "J'ai rencontré Emilia, nous avons
discuté et sommes parties faire les magasins, ça a été aussi simple que ça !
Nous avons pris des tonnes de vêtements à essayer et, heureusement, elle a bien
voulu jouer le jeu !"
Tandis que Lou privilégie en
général les imprimés bariolés et les textures duveteuses, de ses pulls en
maille à ses chaussures à fleurs, deux robes ont été spécialement créées par
Jill Taylor pour les scènes où les circonstances obligent Lou à s'habiller un
peu différemment.
"Pour la séquence où
elle emmène Will à un concert de Mozart, la robe rouge était très
importance", commente la
costumière. "J'ai dessiné quelques croquis, j'ai fait faire la robe et
celle-ci tombait parfaitement sur Emilia. C'est la première fois que le
personnage de Lou a l'air raffiné".
Mais ce n'est pas la dernière :
"Nous avons aussi confectionné une robe pour la scène du mariage. Elle
a une coupe similaire à la robe rouge mais a été taillée dans un tissu
complètement différent". Et dans un imprimé coloré bien entendu.
Les costumes élaborés pour le
personnage de Will étaient beaucoup plus simples : "Pour lui, on savait
que les vêtements devaient avoir l'air de coûter cher tout en étant très
simples, élégants et luxueux dans leur minimalisme. Au début du film, avant son
accident, Will arbore un costume Armani. Mais ensuite, il porte beaucoup de
cachemire, des cotons très doux, des vêtements faciles à enfiler et à enlever, ce
qui est très important pour lui", commente Jill Taylor.
Il porte néanmoins un smoking
lors de la séquence du concert, seul moment où l'on entend de la musique
classique.
Le reste de la bande-originale
d'AVANT TOI se conjugue soigneusement à la partition signée Craig Amstrong afin
d'évoquer les sensibilités et les élans du coeur décrits dans le film. Des chansons
connues rythment le film, telles "Thinking Out Loud" et
"Photograph" d'Ed Sheeran, "Unsteady (Erich Lee Gravity
Remix)" de X Ambassadors, "Till The End" de Jessie Ware, et
"Not Today" d'Imagine Dragons.
"La musique de Craig et
les chansons que nous avons choisies ont une importance capitale dans le
film", analyse la réalisatrice. "Elles se font l'écho de ce
qui se joue entre Lou et Will, à chaque étape et revirement de leur
relation".
"Qu'il s'agisse de Lou
et Will, ou d'AVANT TOI, pour moi ça signifie littéralement 'qui j'étais avant
de te rencontrer' ", révèle Jojo
Moyes. "Cela renvoie à la manière dont chacun est transformé par
l'autre. Lou est intimidée par cette propriété et par le statut social de ces
gens avec qui elle doit travailler. Elle est profondément mal à l'aise. Quant à
Will, il ne veut pas d'elle et il fait de son mieux pour se montrer vraiment
pénible et ne pas lui céder de terrain. Ces deux-là n'auraient jamais dû se
rencontrer mais plus ils apprennent à se connaître, plus ils apprécient les
forces de l'autre. Il se rend compte que, d'une certaine manière, elle est
aussi prisonnière que lui, en raison de ses propres attentes et de sa propre
histoire. Finalement, c'est Will qui la pousse à être plus ambitieuse, à
vouloir plus de la vie, mais il ne peut le faire qu'après qu'elle-même lui a
ouvert les yeux, et son coeur".
Emilia Clarke espère que le
film touchera les spectateurs comme le roman avait ému ses nombreux lecteurs : "Pour
le dire simplement, je voudrais que les gens gardent de ce film un peu de la
joie qu'on peut trouver dans la vie et dans l'amour. C'est une histoire qui
touche les gens quand ils la lisent, qui nous a tous touchés en tournant ce
film, et j'espère donc qu'elle touchera tout autant les spectateurs du
film".
"Le film pose de
nombreuses questions, surtout en ce qui concerne mon personnage", raconte Sam Claflin. "J'espère que les gens
vont en parler et voudront peut-être en savoir plus. Il y a beaucoup
d'histoires vraies tout aussi tragiques et dignes de susciter l'admiration que
celle de Will et Lou : je pense que le film aborde ces deux aspects et souligne
aussi le côté exaltant de cette aventure".
C'est à Thea
Sharrock que revient le mot de la fin. "Il y a en Lou une certaine
légèreté et un humour qu'il est très facile d'apprécier. On est également
témoins de moments tendres et assez inattendus entre Lou et Will quand ils font
vraiment ressortir le meilleur chez l'autre. Si on va au cinéma pour voir une
histoire d'amour toute simple, je pense que l'objectif est atteint : le
spectateur sera satisfait, il rira au cours du film et peut-être même
versera-t-il une larme à la fin… Et avec un peu de chance, si nous avons été à
la hauteur du livre de Jojo et de ses nombreux fans, on peut espérer que cette
aventure ne sera pas oubliée de sitôt".
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