Aventure/Comédie/Un blockbuster fun dans lequel les acteurs nous transmettent leur plaisir de jouer cette nouvelle partie
Réalisé par Jake Kasdan
Avec Dwayne Johnson, Jack Black, Kevin Hart, Karen Gillan, Nick Jonas, Awkwafina, Alex Wolff, Morgan Turner, Ser'Darius Blain, Madison Iseman, Danny Glover, Danny DeVito, Colin Hanks...
Long-métrage Américain
Titre original : Jumanji: The Next Level
Durée : 02h04mn
Année de production : 2019
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Date de sortie sur les écrans américains : 13 décembre 2019
Date de sortie sur nos écrans : 4 décembre 2019
Résumé : L’équipe est de retour dans JUMANJI : NEXT LEVEL, mais le jeu a changé. Alors qu’ils retournent dans Jumanji pour secourir l’un des leurs, ils découvrent un monde totalement inattendu. Des déserts arides aux montagnes enneigées, les joueurs vont devoir braver des espaces inconnus et inexplorés, afin de sortir du jeu le plus dangereux du monde.
Bande annonce (VOSTFR)
Avant-première au Grand Rex le 3 décembre 2019
Une belle avant-première de JUMANJI: NEXT LEVEL a été organisée au Grand Rex à l'occasion de la sortie de ce film. Un spectacle de percussions a mis l'ambiance dans la salle avant de laisser place au casting qui est venu introduire la projection :
Ce que j'en ai pensé : en 2017, le réalisateur Jake Kasdan nous proposait une nouvelle adaptation de Jumanji, le roman pour enfants écrit et illustré par Chris Van Allsburg (publié en 1981). Avec son JUMANJI : BIENVENUE DANS LA JUNGLE, il modernisait le principe en passant du jeu de société au jeu vidéo. Il reprend le flambeau en passant au niveau supérieur avec JUMANJI: NEXT LEVEL.
Mieux vaut avoir vu son premier opus pour profiter de tout l'humour qu'il déploie dans cette suite. Il conserve impeccablement le style de la narration qu'il avait mis en place précédemment. Il retrouve toutes ses marques et en profite pour faire passer à cette aventure plusieurs niveaux différents. Il y a une multiplication des lieux et des décors. Les effets visuels sont encore plus impressionnants. La dynamique de l'intrigue est bien gérée pour trouver un équilibre entre des scènes d'action spectaculaire, des moments d'humour pur et le traitement de sujets plus émotionnels. Il met en scène de nouvelles idées tout en restant cohérent avec l'univers mis en place à l'origine. Le scénario qu'il a co-écrit avec Jeff Pinkner et Scott Rosenberg demeure celui d'un blockbuster. Il met en avant le côté spectacle visuel, ce qui est ce qu'on en attend, l'intrigue étant une excuse pour nous en mettre plein la vue. Cependant, les croisements des personnages sont bien appréhendés et le parallèle entre les difficultés dans la vie réelle et les défis du jeu virtuel sont bien amenés.
Si on a accroché aux premières aventures des protagonistes, on a un vrai plaisir à les retrouver autant dans leur enveloppe humaine que dans celle de leurs avatars. Il est super que tous les acteurs aient repris leur rôle, la continuité en est d’autant plus accentuée.
Dwayne Johnson interprète de nouveau le Dr. Smolder Bravestone. Jack Black est de retour sous les traits du Dr. Shelly Oberon, Kevin Hart sous ceux de Mouse Finbar, Karen Gillan reprend du service avec sa protagoniste Ruby Rundhouse et Nick Jonas interprète toujours Jefferson "Seaplane" McDonough. Chaque acteur s’amuse sur l’écart entre son physique et la personnalité qui les habite. Ils sont complémentaires et forment une équipe vraiment sympa. De nouveaux protagonistes font leur apparition comme la très rigolote Ming, interprétée par Awkwafina.
Les joueurs de Jumanji sont eux aussi de retour avec la même répartition des doutes et certitudes, ainsi que la même sympathique dynamique dans leurs échanges. Alex Wolff interprète Spencer, Morgan Turner interprète Martha, Ser'Darius Blain reprend le rôle de Fridge, Madison Iseman celui de Bethany et Colin Hanks répond présent pour interpréter Alex à nouveau. Les nouvelles additions que sont les attachants Danny Glover dans le rôle de Milo et Danny DeVito dans celui d’Eddie ne manquent pas de nous faire rire.
Copyright photos @ Sony Pictures Releasing France
JUMANJI: NEXT LEVEL tient ses promesses de film d’action musclé et fun. On passe un bon moment de détente grâce à une réalisation qui allie efficacement spectacle et humour, ainsi que des acteurs qui nous partagent leur plaisir de jouer cette nouvelle partie. Il faut rester pendant le générique de fin pour découvrir une petite scène qui laisse présager de la suite de ces aventures !
NOTES DE PRODUCTION
(À ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
CHANGEMENT
DE JEU
Avec
le succès mondial de JUMANJI : BIENVENUE DANS LA JUNGLE, les
auteurs étaient conscients qu’ils pouvaient poursuivre l’histoire
de ces personnages. “Le
premier opus évoque la découverte de son identité et l'importance
d’aller au bout de ses capacités”,
rappelle le producteur Matt Tolmach. “Dans
la vie, on change sans arrêt, et le jeu fonctionne de la même
façon. Ici, le jeu se corse encore davantage et les personnages
évoluent”.
“Je
n’ai pas pu résister à l’envie de reprendre le concept et les
personnages, à la fois le groupe de jeunes et leurs avatars dans le
jeu”,
raconte le réalisateur Jake Kasdan. “Ce
qui est formidable dans cette histoire, c’est qu’on peut
retrouver les mêmes personnages, reformer la même équipe, mais
changer les rôles. On obtient alors un résultat résolument
nouveau. On a donc repris la même idée mais en la réinterprétant
totalement”.
Les
lycéens sont désormais des étudiants qui tentent de trouver leur
place dans le monde. Ils se retrouvent pendant les vacances et
doivent surmonter cette nouvelle étape. “Les
relations entre les personnages sont plus fortes que dans le premier
chapitre. Ils ont tous connu des expériences et des réussites
communes”,
explique le producteur Hiram Garcia. “Le
premier opus nous a fait découvrir un monde imaginaire exaltant,
ponctué à la fois d’aventures et d’émotions. Le film parlait
des souhaits qu’on peut voir se réaliser, du fait qu'on n'a qu’une
vie et qu'il faut la vivre à fond. Ces thèmes ont touché les gens
de toutes cultures et nous nous retrouvons maintenant à faire une
suite qu’on espère encore plus spectaculaire à tous points de
vue”.
“Pour
moi, c’était important de donner plus d'ampleur à l’histoire
pour évoquer les personnages à différentes étapes de leur vie.
J’adore ces jeunes et j'aime raconter leur trajectoire et pouvoir
l'enrichir encore dans ce film”,
affirme Jake Kasdan. “Avec
l’ajout des personnages d’Eddie et Milo, on a l’impression de
découvrir une nouvelle pièce dans sa propre maison. C’était
super enthousiasmant pour moi. Et Danny DeVito et Danny Glover ont
fait de ce rêve une réalité”.
Matt
Tolmach, fan de longue date du premier JUMANJI et du livre
fantastique pour enfants de Chris Van Allsburg qui a inspiré la
saga, explique ce qui motive l’évolution des personnages et de
l’histoire qui parle tant au public : “La
plupart tu temps, on ne se rend pas compte de quoi on est capable. Le
jeu permet d’entrapercevoir les pouvoirs qu’on a au fond de nous
et qu’on doit accepter. Dans JUMANJI, le jeu comprend les
personnages. Le jeu connaît nos forces et nos faiblesses, il nous
pousse à donner le meilleur de nous-mêmes”.
Cette
fois, les auteurs allaient devoir dévoiler davantage l’univers de
JUMANJI. Si les personnages sont partis explorer le monde à
l’extérieur du jeu, ils explorent de nouveaux lieux à
l’intérieur
du jeu, notamment des dunes de sable arides, des canyons vertigineux,
des montagnes enneigées… Chacun de ces lieux représente un défi
que l’équipe devra relever, provoquant des scènes d’action
spectaculaires qui feront frémir les spectateurs.
Selon
l’acteur et producteur Dwayne Johnson, l’équipe a pris
conscience des enjeux dès le départ : “Le
film est d’une envergure et d’une ambition inégalées. Quand il
s’agit de JUMANJI, on ne peut pas faire autrement. On s'est lancés
dans l'aventure en sachant pertinemment quelles étaient les attentes
: il ne fallait pas les décevoir. On a fait appel aux meilleurs
auteurs et réalisateurs et à des équipes techniques
exceptionnelles. Ce qui est génial avec JUMANJI, c’est qu’on n’a
aucune contrainte car on est dans un jeu vidéo”.
Pour
y parvenir, personne n’était mieux placé que le réalisateur,
coscénariste et producteur Jake Kasdan qui, selon Matt Tolmach, est
“l’âme
de l’aventure JUMANJI et de toute cette série de films.
Jake
nous a poussés à réaliser un film qui non seulement était à la
hauteur de ce qu’on avait déjà accompli, mais allait encore plus
loin. Grâce à de nouveaux enjeux et à des personnages et animaux
inédits, nos personnages doivent réussir à avancer dans le jeu et
dans leur propre vie”.
Jake
Kasdan s’interroge : “Qu’est-ce
que vous apprendriez sur vous-même si vous passiez une journée dans
la peau de quelqu’un d’autre ? C’est la question qui se
cache derrière ces films. Mais la réponse n’est pas la même
lorsqu’on la transpose aux nouveaux personnages qui ont déjà une
longue vie derrière eux. Mais pour moi, ça reste tout aussi
pertinent : quand on vieillit, on continue de découvrir des
choses sur soi-même”.
Dans
le précédent film, nos personnages ont abandonné le monde qu'ils
connaissent bien et ont endossé un nouveau rôle – celui d'un
aventurier, d'un docteur, d'une guerrière… Dans ce nouvel opus,
ils acceptent leur identité et l'évolution que le jeu leur a fait
subir.
“Avec
ce film, on passe littéralement au niveau supérieur pour reprendre
le titre. On passe au niveau supérieur du point de vue des scènes
d’action qui sont vraiment spectaculaires, du point de vue des
décors… Il existe plusieurs univers au sein de Jumanji, si bien
qu'on va des sommets enneigés aux dunes de sable, en passant par la
jungle. On est partout à la fois et c’est génial”,
se réjouit Dwayne Johnson. “Quand
on a la chance d’être dans un film qui marche aussi bien que le
premier JUMANJI, il faut mettre la barre encore plus haut. Je pense
que c’est ce qu’on a fait et on a ajouté des personnages qui, à
mon sens, plairont beaucoup au public”.
JUMANJI
est une saga unique au monde. On y croise des acteurs extrêmement
célèbres camper des rôles inattendus dans lesquels on ne les a
jamais vus. C’est ce côté imprévisible qui fait toute la saveur
du film. “Les
personnages ne retrouvent pas nécessairement leur avatar du film
précédent ! Cette situation est déjà comique en soi :
les personnages s’étaient habitués à leur corps et ils doivent
maintenant tout recommencer à zéro ! Dans JUMANJI, les avatars
permettent aux personnages de découvrir des choses sur eux, et c’est
aussi un ressort comique”,
conclut Matt Tolmach.
LES
PERSONNAGES
On
retrouve les quatre personnages principaux du précédent opus :
Spencer, Bethany, Fridge et Martha. Ils sont tous à l’université
désormais et se retrouvent à Brantford pour les vacances. On
découvre que chacun d’entre eux aborde cette nouvelle étape de
leur vie différemment : certains s’en sortent bien et
d’autres ont plus de mal à retrouver leur vie après avoir
remporté la partie.
Spencer
et Martha ont tenté de poursuivre leur relation à distance mais la
situation s'est corsée car Martha continue à entretenir la
confiance en elle qu’elle a découverte dans le précédent film.
Spencer la repousse et l’évite, ce qui crée une distance
inévitable entre eux.
Spencer
ne se sent pas bien à New York : il ne s’en sort pas en cours et
il n'est pas à l'aise avec Martha. Quand il rentre chez lui, il
découvre que son grand-père a emménagé chez sa mère le temps de
se remettre d’une opération de la hanche. Grand-Père Eddie (Danny
DeVito) s’est même installé dans son ancienne chambre, ce qui les
oblige à une sorte de colocation à la limite de la promiscuité.
Bethany
n’est plus l’adolescente égocentrique et populaire qu’elle
était. Elle est devenue plus altruiste et s’épanouit en
parcourant le monde pour aider les autres. Elle a vu le monde sous un
autre angle, et cela a profondément changé son regard sur
l'existence.
Fridge
était un champion de football américain au lycée et il joue
désormais dans la cour des grands : dans l’équipe de
l’université. Il doit s’adapter à un nouveau lieu de vie, une
nouvelle équipe… mais ce n’est pas comme si Fridge n’avait
jamais eu à s’habituer à un nouveau monde !
LES
AVATARS SONT DE RETOUR
On
retrouve tous les avatars du jeu, même s’ils nous réservent
encore quelques surprises. Le jeu a été fracassé à la fin du
dernier film et il ne fonctionne plus correctement… ce qui veut
dire que tout peut arriver !
DR.
SMOLDER BRAVESTONE
Le
docteur Smolder Bravestone (Dwayne Johnson), l’archéologue et
aventurier intrépide aux muscles saillants, est de retour dans le
jeu, avec ses pouvoirs quasi illimités – absence de peur, capacité
à escalader, vitesse, maîtrise du boomerang – et son
incontournable regard de braise intense. Mais cette fois, il devient
l’avatar d’Eddie (Danny DeVito), le grand-père de Spencer. Lui
qui jouait un adolescent névrosé dans le premier film incarne un
personnage radicalement différent. Le fait que les prouesses du Dr
Bravestone, incarné par le corps de Dwayne Johnson, soient
attribuées à un vieillard grincheux donne lieu à des situations
hilarantes.
“C’était
un travail d’acteur passionnant que de cerner la nature et les
traits de caractère de Danny DeVito. J’ai pu l’étudier dans les
moindres détails : j’ai regardé tous ses vieux films et ses
séries télévisées, notamment la série TAXI. Son jeu d’acteur
est fantastique”,
reconnaît Dwayne Johnson. “Il
a cette vivacité et ce sens de la répartie. J’ai aussi passé du
temps avec Danny pour l’incarner le mieux possible, et il a
toujours été charmant avec moi. Je me suis bien éclaté à jouer
Danny DeVito !”.
DR.
SHELDON “SHELLY” OBERON
Jack
Black revient nous faire rire sous les traits du Dr Sheldon “Shelly”
Oberon, le “génie
aux formes généreuses”
doué pour la cartographie, l’archéologie et la paléontologie.
Ses faiblesses – peu d’endurance, faible tolérance à la
chaleur, au soleil et au sable – suscitent de nombreuses scènes
comiques, en particulier dans le désert. Cependant, sa nouvelle
compétence en géométrie se révèlera fort utile à un moment clé
de l’intrigue.
Dans
le film précédent, il était l’avatar de Bethany au grand dam de
cette reine de beauté un brin superficielle qui se désolait d’avoir
le corps d’un “vieux
schnock en surpoids”.
Cette fois-ci, le Dr Oberon devient l’avatar de Fridge, ce qui est
tout aussi comique : il s'agit désormais d'un sportif charpenté
qui intègre ce corps aux capacités physiques un peu limitées.
Fridge est très frustré d’avoir hérité de l’avatar d’Oberon
et ses crises de colère en feront rire plus d’un car Jack Black
réalise encore des prouesses comiques, quels que soient
l’environnement et la situation où il se trouve.
Jack
Black était ravi de repartir pour un tour : “J’étais
super content de retrouver l’équipe”,
raconte-t-il. “Il
y a une vraie complicité entre nous. C’est le plus important dans
un film et Jake Kasdan a l’œil pour ça. Il sait comment nous
fédérer, quel nouvel acteur engager … c’est dément. Quand il y
a une bonne énergie au sein d’un groupe, ça se sent, et c’est
exactement ce qui se passe sur le plateau. Quand je regarde autour de
moi, je me dis ‘On forme une sacrée équipe, on va envoyer du
lourd !’”
Comme
le remarque Jack Black, retourner dans le jeu ne veut pas forcément
dire que les personnages vont passer un bon moment : “Jumanji
n’est pas vraiment un jeu pour s’amuser. Il se passe toujours
quelque chose de très personnel car d’une certaine façon une
partie de Jumanji représente le parcours d’une vie. Il semble donc
que les personnages aient encore besoin de grandir un peu”,
remarque-t-il avec philosophie… Après tout, il joue l’intellectuel
de la bande.
RUBY
ROUNDHOUSE
Une
fois de plus, Martha hérite de l’avatar de Ruby Roundhouse (Karen
Gillan), une bombe atomique et redoutable maitresse en arts martiaux.
Parmi ses forces : le karaté, le tai chi et l’aïkido, ainsi
que son impressionnante maitrise des combats dansés. Cette fois, on
peut y ajouter les nunchakus. Elle garde une seule faiblesse :
le venin.
Cette
“Tueuse d’homme” prend de nouvelles responsabilités au sein du
groupe d’avatars recomposé. Dans le précédent film, Ruby a
permis à Martha de découvrir ses propres forces intérieures.
“Martha
a fait beaucoup de chemin depuis le dernier film. Elle est très
intelligente mais encore un peu trop timide et renfermée. Dans le
film, elle retrouve un avatar qu’elle connaît déjà et elle se
rend vite compte qu’elle est la plus efficace du groupe. Elle en
prend alors naturellement la tête pour les aider à avancer”,
explique Karen Gillan.
En
retrouvant l’avatar de Ruby, Martha doit à nouveau accepter d'être
déstabilisée : “Martha
a changé : elle va à l’université, elle a de nouveaux amis
super cool, une nouvelle coupe de cheveux, un piercing, un nouveau
surnom. Elle s'est glissée dans la peau d'un nouveau personnage avec
qui elle n’est pas encore totalement à l’aise si bien qu'elle se
sent un peu comme un imposteur. Elle a l’impression de jouer un
rôle, celui de l’étudiante branchée”,
analyse Karen Gillan. “Quand
elle retourne dans le jeu, elle a évolué depuis le dernier film
mais cette fois elle doit se retrouver elle-même et comprendre sa
véritable identité. Je pense que c’est pour cela que le jeu lui a
attribué le même avatar : pour qu’elle se rappelle qui elle
est”.
Martha
est immédiatement partante pour retourner dans le jeu et secourir
Spencer. Comme l’explique Karen Gillan : “Martha
et Spencer ont laissé les choses en suspens. Ils sont partis à
l’université et leurs chemins se sont séparés. Quand ils
retournent dans le jeu, ils sont officiellement en pause. Ils ont
tous les deux envie de se retrouver mais ils ne savent pas qui doit
faire le premier pas ni même si l’autre en a envie”.
“Avec
la disparition de Spencer, c’est le personnage de Martha / Ruby qui
va mener le jeu pendant une grande partie du film et je pense que les
spectateurs en seront surpris. Elle s’empare du rôle avec brio et
j’adore ce qu’elle fait dans ce film”,
déclare le réalisateur Jake Kasdan.
“Pour
les spectateurs, le film évoque un rêve qui se réalise”,
explique Karen Gillan. “On
a tous eu envie un jour d’être dans la peau de quelqu’un d’autre
pour voir ce que ça fait. En se glissant dans le corps de quelqu’un
d’autre, on découvre forcément quelque chose sur soi. Ça donne
aussi la liberté d’essayer des tas de choses folles qu’on
n’oserait jamais faire. Je crois que les spectateurs vont adorer
voir les acteurs jouer tous ces différents personnages. J’adore
Martha et ce n’est que trop naturel pour moi de jouer une ado un
peu mal dans sa peau”.
MOUSE
FINBAR
Le
petit zoologue et porteur d’armes Mouse Finbar (Kevin Hart) est de
retour avec son habituel bandana rouge et son énorme sac à dos
rempli d’armes. À ce niveau du jeu, sa nouvelle compétence
linguistique se révèle très utile pour sortir l’équipe de
situations épineuses. Mouse Finbar compte parmi ses points faibles
la lenteur, l’absence de force physique et un fort penchant pour
les gâteaux. Cette fois-ci, il devient l’avatar de l’ancien ami
et partenaire d’Eddie, Milo (Danny Glover).
On
connaît Kevin Hart pour son style comique au débit très rapide,
mais cette fois il adopte l'élocution indolente et confuse de Milo.
Il est hilarant lorsqu’il imite les attitudes et le débit de
parole de Danny Glover. Ses explications zoologiques sur différents
animaux offrent des parenthèses comiques tout au long du film car il
est à chaque fois aussi surpris de posséder ces connaissances. Il
ne comprend pas qu’il est arrivé dans un jeu vidéo et il se pose
sans arrêt des questions : “Peut-être
que je suis mort et que je me suis transformé en un petit scout
baraqué ?”
Il comprend toujours de travers ce qui se passe.
“Mouse
Finbar est habité par un homme plus âgé puisque je joue Danny
Glover. Dans ses films récents, Danny Glover me fait toujours rire
parce qu’il est incroyablement calme. Il respire le bonheur dans
tout ce qu’il raconte. Je me suis dit que ce serait amusant de
jouer avec ça”,
raconte Kevin Hart.
“On
a eu l’idée de proposer à Kevin un personnage qui change
totalement de son énergie habituelle parce qu’il y avait là un
gros potentiel comique. On a certaines attentes par rapport à son
jeu car il a un style comique bien défini”,
remarque Jake Kasdan. “En
voyant le premier film, je me suis rendu compte que c’était un
acteur exceptionnel et qu’il pouvait changer de style beaucoup plus
facilement qu’on ne l’imagine. L’idée de lui faire jouer un
homme d’un certain âge, doux, posé et sage pouvait sembler
incongrue, mais je me suis dit que si on y arrivait, ce serait un
moment de comédie exceptionnel. Kevin est vraiment inspiré dans le
film et c’était génial d’imaginer cela avec ces deux acteurs”.
BETHANY
Bethany
est de retour dans le jeu, mais pas comme on l’attendait. Quand
elle se rend compte que ses amis sont retournés dans le jeu, elle va
voir Alex pour le supplier de l’accompagner dans sa mission de
sauvetage. Ils retrouvent le lien fort qu’ils avaient tissé dans
le premier film et forment un duo inattendu. En effet, le nouvel
avatar de Bethany est un cheval noir majestueux et c’est Seaplane,
l’avatar d’Alex, qui tient les rênes. Ils piaffent tous deux
d’impatience de retrouver leurs compagnons et de voler à la
rescousse de Spencer.
JEFFERSON
“SEAPLANE” MCDONOUGH
On
retrouve donc Jefferson “Seaplane” McDonough (Nick Jones), le
pilote fringant qui a aidé le groupe d’amis dans leur précédente
quête lorsqu’il était l’avatar d’Alex, un jeune homme coincé
dans le jeu depuis 1996 et qui a réussi à s’échapper avec les
autres à la fin du dernier film.
“Bethany
est restée en dehors du jeu et elle veut absolument porter secours à
ses amis, mais elle ne sait pas vers qui se tourner car personne n’a
vécu la même expérience qu’elle… à part Alex. Il a passé 20
ans dans le jeu et le connaît mieux que quiconque. Quand Bethany le
sollicite, il sait qu’il doit l’aider”,
explique Colin Hanks, qui retrouve le rôle d’Alex. Jake Kasdan
précise : “Cette
fois, il doit retourner dans le jeu pour aider ceux qui l’ont sauvé
par le passé”.
“J’ai
l’impression qu’on a réalisé un tour de force dans le premier
film, et je crois qu’on refait la même chose cette fois-ci”,
estime Nick Jonas. “Jake
arrive à tirer le meilleur de chaque membre de l’équipe, ça fait
du bien d’être de retour !”
Visages
familiers
JANICE
GILPIN
Marin
Hinkle endosse à nouveau le rôle de la mère de Spencer, Janice :
“Je
n’imaginais pas une seconde qu’on allait me demander de revenir,
si bien que quand j’ai reçu l’appel, c’était le plus beau
cadeau de Noël qu’on puisse me faire”,
confie Marin Hinkle. “Mon
personnage retrouve son fils désormais un peu plus âgé, ce qui est
l’occasion d’en apprendre un peu plus sur lui”,
poursuit-elle. “En
outre, il y a un nouveau personnage extraordinaire, celui de mon père
joué par Danny DeVito. J’adore cet homme depuis toujours, son jeu
est exceptionnel, c’est vraiment un de nos plus grands acteurs.
C’était un rêve de pouvoir lui donner la réplique”.
“L’intrigue
autour de Danny DeVito et Danny Glover est très touchante. Ces deux
hommes charmants, tous les deux attristés par ce qu’est devenue
leur vie, se retrouvent et vivent une nouvelle jeunesse. C’est
magnifique à regarder”,
déclare Marin Kinkle. “Dans
ce film, il n’y a pas que les stars qui comptent : on parle aussi
de la famille, de la vieillesse et de l’amour. C’est un film qui
fait travailler l’imaginaire et ouvre tout le champ des possibles”.
NIGEL
BILLINGSLEY
Rhys
Darby reprend le rôle de Nigel, un personnage qui ne joue pas mais
explique les règles aux avatars, depuis la cabine d’un avion ou
depuis un traineau tiré par des chiens. “Dans
le monde de JUMANJI, Nigel sert de guide aux personnages. Il a un
rôle décisif car il explique à chacun quel est le but de sa partie
: c'est grâce à lui que tout se met en mouvement”,
explique Rhys Darby.
“Il
y a de grands acteurs dans ce film, et ils sont super drôles !
Comme on peut l’imaginer, on rigole bien sur le plateau, c’est un
joyeux désordre ! On a déjà joué ensemble à de nombreuses
reprises, et personne ne se sent à l’écart. C’était génial
d’être de retour et de retrouver mon personnage”,
affirme Rhys Darby.
NOUVEAUX
VISAGES
EDDIE
AND MILO
On
voit débarquer un duo comique composé de deux Danny : le grand
acteur comique Danny DeVito joue le grand-père de Spencer qui
atterrit dans l’avatar du Dr Bravestone, tandis que Danny Glover
campe Milo, un ancien ami et partenaire d’Eddie qui hérite de
l’avatar de Mouse Finbar.
Eddie
et Milo se retrouvent contraints de régler leurs problèmes dans
l’univers de Jumanji lorsqu’ils sont happés par le jeu. Les deux
Danny forment un duo du tonnerre et enchainent les réparties
tordantes au fil de leurs disputes. Ils tentent néanmoins de se
rabibocher tout en affrontant les défis de Jumanji dans le corps
dynamique de leur avatar. “Les
deux Danny, qui sont de vraies légendes du cinéma, sont incarnés
par les avatars de Dwayne et Kevin. Cette situation est pleine
d’humour et d’autodérision”,
souligne Jack Black.
“Ce
que je préfère sans doute dans le film c’est de voir Dwayne
imiter la voix et l’accent de Danny DeVito”,
s’esclaffe Karen Gillan. “C’est
pareil quand Kevin joue Milo. Dans le précédent film, son jeu était
très marqué et là, il propose quelque chose de totalement
différent. Il parle plus lentement, comme un homme âgé, sa voix
est plus rauque et gutturale. C’est génial de voir chaque acteur
réaliser des performances remarquables dans cette comédie pleine
d’action”.
“Eddie
est le grand-père de Spencer : il n’est plus tout jeune, et
surtout son corps commence à le lâcher, ce qui le frustre au plus
haut point. On connaît tous des personnes qui subissent ça. J’ai
déjà connu des personnes très fortes qui n’arrivaient pas à
croire que leur corps ose les trahir. Danny DeVito, avec sa force de
caractère légendaire, incarne un tel personnage qui se retrouve
tout à coup dans le corps de l’un des hommes les plus forts du
monde et capable de faire tout un tas de choses… L’idée était
vraiment trop tentante !”,
se réjouit Jake Kasdan. “Et
c’était totalement inédit de voir Dwayne Johnson camper ce genre
de personnage grincheux. C’est une des personnes les plus positives
au monde, et le voir jouer un petit vieux en colère était une
occasion comique à ne pas manquer… Par chance, Dwayne a accepté
de se prêter au jeu !”
MING
Le
nouvel avatar est la mystérieuse Ming, incarnée par Awkwafina. Son
point faible est le pollen et ses points forts ne sont pas à
sous-estimer : elle est capable de cambrioler, voler, percer un
coffre-fort… Autant de compétences qui se révèleront très
utiles face à tous les défis qui se présentent à elle dans
l’univers de Jumanji, toujours plus impressionnant et menaçant.
“Awkwafina
est une artiste remarquable. C’est une rappeuse, une comédienne et
une actrice… Elle a tous les talents et j’étais donc ravi
d’apprendre qu’elle avait envie de participer au film. Je savais
qu’elle allait apporter quelque chose de tout nouveau au projet et
c’est ce qui s’est passé”,
s’enthousiasme Jack Black. “Ce
film lui va comme un gant : elle a du style, de la répartie et
un grain de folie… elle est magique ! On s’est tout de suite
bien entendus et c’était super de jouer avec elle”.
“Je
pense que le message et l’univers de JUMANJI séduisent toutes les
générations. Quand on regarde un film de super-héros, on voit
quelqu’un qui a certes ses défauts, mais qui est doté d’un
pouvoir démentiel. À l'inverse, dans JUMANJI, on a des personnes
normales qui deviennent les héros d’un jeu et je pense que cela
parle à tous les publics de toutes les cultures. Il faut du courage
pour affronter et comprendre ses défauts. Ce sont des concepts
universels et je pense que tout le monde – jeunes et moins jeunes –
éprouve un sentiment particulier face à ces personnages”,
conclut Awkwafina.
JURGEN
LE BRUTAL
Le
nouveau méchant de la partie s’appelle Jurgen le Brutal (Rory
McCann), un conquérant malfaisant qui a quitté sa forteresse dans
les montagnes pour piller la Province Aviaire. Pire encore, il a
dérobé le Joyau du Faucon, qui assure la fertilité de Jumanji. Il
l’a caché dans les profondeurs, loin du soleil, ce qui a plongé
le monde dans la sécheresse et la désolation.
Le
public du monde entier a découvert l’acteur écossais Rory McCann
dans le rôle du Limier dans GAMES OF THRONES. Le producteur Matt
Tolmach déclare : “Notre
méchant Jurgen est un homme gigantesque et terrifiant qui vit dans
un château fortifié et inaccessible au milieu des montagnes. Il
nous fallait quelqu’un de fort et imposant pour jouer ce rôle.
Rory correspondait au personnage à tous points de vue”.
Rory
McCann confirme : “Jurgen
est le dernier obstacle à affronter pour conclure le jeu. C’est le
plus grand méchant et il est vraiment affreux. Je crois qu’il n’y
a rien de bon en lui et ça se voit qu’il n’a jamais reçu de
câlin quand il était enfant”.
L’UNIVERS
DE JUMANJI PREND UNE NOUVELLE AMPLEUR
"Avant
même d’avoir un scénario, on se disait : ‘Où est-ce que
l’histoire va se dérouler ? Quels animaux est-ce qu’on
verra ? Et comment commencer dès maintenant à préparer ces
scènes ?’. On a eu très tôt l’idée des dunes et des
autruches. Ça fait partie des premières scènes qu’on a écrites
si bien qu'on a pu commencer à les concevoir et les visualiser très
rapidement. On a vite compris que ce serait mieux que cette séquence
soit tournée en extérieurs",
explique Jake Kasdan.
Le
précédent film se déroulait principalement dans la jungle, mais
cette fois Jake Kasdan a voulu explorer une autre facette de Jumanji
: il s’est donc associé au chef décorateur expérimenté Bill
Brzeski, qui a travaillé notamment sur AQUAMAN, IRON MAN 3, FAST AND
FURIOUS 7 et 8 et la trilogie VERY BAD TRIP.
Jake
Kasdan et Bill Brzeski se sont rencontrés très en amont pour
échanger leurs impressions sur le film : "Notre
première rencontre était géniale. Jake est un vrai conteur
d’histoire. Les décors sont importants bien sûr, mais ce qui
compte le plus dans ce film, c’est l’histoire que les gens
adorent",
estime Bill Brzeski. "Jake
voulait que l'intrigue soit portée par un maximum de décors réels.
Il y a bien sûr des effets spéciaux dans le film, mais ce n’est
pas la caractéristique principale des films JUMANJI. Il faut être
sur place pour ressentir la véracité des personnages, pour qu’on
ne se sente pas dans un jeu vidéo. Il faut se reconnecter à la
réalité de JUMANJI. C’est un endroit unique, créé pour aider
les gens à résoudre leurs problèmes".
Bill
Brzeski et toute son équipe ont dû non seulement reconstituer des
lieux familiers comme la maison et le sous-sol de la famille de
Spencer, ainsi que les quartiers résidentiels de Brantford dans le
New Hampshire pendant les fêtes de fin d'année, mais ils ont
également dû créer un désert aride, un espace commercial situé
au milieu de nulle part et baptisé l’Oasis, une redoutable série
de ponts de liane suspendus au-dessus d’un ravin et, enfin, la
forteresse de glace de Jurgen le Brutal.
Pour
y parvenir, la production s'est installée à Atlanta et a investi
cinq plateaux en rotation permanente. Pendant le tournage et les
quelques mois qui l’ont précédé, l’équipe de Bill Brzeski n’a
pas cessé de monter, démonter et remonter les décors.
Le
sous-sol de Spencer est un des plus petits décors construits pour le
film, mais il est central dans le récit. "C’était
très marrant de construire ce sous-sol. C’est un petit espace mais
ce qui s’y passe est important et il raconte l’histoire de cette
famille chez elle",
explique Bill Brzeski. Avec son équipe de décorateurs, ils ont
construit un véritable sous-sol habité, avec un bazar d’objets
divers et l’établi jonché d’outils où Spencer tente de réparer
la console de jeu de Jumanji que Fridge a écrasée avec une boule de
bowling à la fin du précédent opus.
Pour
les décors du monde réel, Bill Brzeski et son équipe ont repéré
d'authentiques lieux. Ils ont notamment utilisé des quartiers
d’Atlanta aux styles architecturaux variés pour représenter les
rues bondées de New York, les rues principales de la petite ville du
New Hampshire et le bar local pour lequel ils ont créé une façade
et un intérieur sur mesure. Le tournage a eu lieu en février mais
ils ont réussi à reconstituer l’ambiance festive de Noël en
ornant les lampadaires de guirlandes lumineuses et en érigeant des
sapins de Noël. Le superviseur des effets visuels J.D. Schwalm a
aussi pris soin de recouvrir les lieux de tournage d’un papier
blanc biodégradable qui ressemble à s’y méprendre à de la vraie
neige.
L’OASIS
Pour
créer la ville du désert surnommée l’Oasis, Bill Brzeski et son
équipe cherchaient un endroit suffisamment vaste pour construire ce
décor à taille réelle. Aucun plateau extérieur n'étant
disponible, ils ont donc dû explorer d’autres possibilités. Ils
ont fini par dénicher un ancien entrepôt qui appartenait à une
entreprise de grande distribution. Ils ont construit une ville tout
entière dans ce gigantesque entrepôt et y ont installé les acteurs
et les caméras pour tourner les scènes d’action. On y trouve une
place principale, un bar, un salon de tatouage, un atelier de
métallurgie, une boucherie et un marché où les gens vendent des
épices, des vêtements, des tapis et toutes sortes d’objets.
"On
utilise souvent des effets visuels pour agrandir les décors, mais
dans le cas présent, on a décidé de les faire aussi vastes que
possible pour pouvoir tourner les scènes réellement, comme Jake le
souhaitait. Danielle Berman, ma merveilleuse décoratrice de plateau,
a fait en sorte que chaque magasin de la ville ait une identité
propre",
précise Bill Brzeski, saluant cette attention portée à chaque
détail.
"Il
fallait que tout cela ait l’air réel si bien que nous nous sommes
inspirés de l’architecture marocaine, en particulier du quartier
juif de Casablanca. On s’est intéressés aux magasins et à la
manière dont ils fonctionnent. Dans les villes anciennes du
Moyen-Orient, il y a encore de petites rues sinueuses et c’est ce
qu’on a voulu reproduire".
Grâce à cette talentueuse équipe d’artistes, lorsqu'on découvre
les rues sales de l’Oasis, avec leurs couleurs pâles et leurs
petits détails, on pourrait presque sentir l’odeur de l’encens.
UNE
FORTERESSE POUR L’HIVER
Brzeski
et son équipe ont aussi dû concevoir un autre gigantesque décor
sur un plateau d’Atlanta, la forteresse au sommet de la montagne
enneigée, repaire de Jurgen Le Brutal, le méchant du film. Tout en
évoquant une sorte de château, l’équipe de créateurs a imaginé
pour Jurgen et ses hommes de main un antre de dimension suffisante
pour accueillir ce guerrier de taille imposante de près de
2,15 mètres de haut. Défi supplémentaire : le plateau devait
pouvoir accueillir jusqu’à 200 personnes pour certaines scènes,
puisqu’il s’agit du fief de ces hommes, du lieu où ils se
reposent, prennent leurs repas, se divertissent, et se battent
parfois avec des intrus. Pour élaborer la pièce, l’équipe de
décorateurs a choisi de gros murs en pierre et des colonnes pour
restituer l’impression d’un espace impressionnant, rude et froid.
La
forteresse est principalement constituée de basalte, une roche lisse
tout en nuances de gris et de noirs, née de lave en fusion ayant
refroidi. C'est ce qui donne à l’intérieur de l’édifice et aux
colonnes une allure patinée et usée, renvoyant l’impression que
l’édifice sort de terre. Bien entendu, puisqu'on est à Hollywood,
il ne s’agit pas de véritable basalte et la pseudo roche
volcanique de la forteresse a en réalité été sculptée dans de la
mousse et du plastique. "On
a en fait réalisé un moulage de plusieurs types de blocs que l’on
a installés [sur le plateau], le reste n’a été qu’un travail
de maçonnerie",
explique Brzeski. "J’ai
sans doute eu à ma disposition la meilleure équipe de maçons
jamais réunie dans un film hollywoodien".
La
pièce maîtresse de cette vaste salle est le fauteuil de Jurgen, que
les décorateurs ont élaboré à partir de traverses de chemin de
fer poncées, de blocs de bois à l’état brut et de fausse
fourrure pour donner cette version unique d’un fauteuil
contemporain. Afin de s’assurer que le meuble serait aussi
impressionnant que Jurgen lui-même, ils l’ont pourvu d’une
gigantesque paire de bois d’élan qui viennent orner le dos du
siège. Et voilà !
Un trône de fortune pour un méchant à la taille imposante.
Les
spectateurs attentifs aux détails remarqueront que l'équipe Décors
a rendu hommage au plateau de jeu original de Jumanji en intégrant
la vaste iconographie du bestiaire des pièces du jeu à la fois aux
décors et aux costumes. "Cet
hommage renvoie jusqu’au livre. Il s’agit d’un jeu de société
qui devient ensuite un jeu vidéo. Mais on en revient toujours aux
pièces et à leurs déplacements sur les plateaux, créant le chaos
dans la vie de chacun des joueurs. On a donc prêté attention à ce
qui s’était passé la fois précédente et on a ajouté les
singes. À chaque décor son animal. Puis, Louise Mingenbach a tenté
de faire de même avec les costumes, comme la précédente chef
costumière, s'inspirant des animaux pour les tenues, ce qui permet
d’intégrer de cette façon des allusions aux règles du jeu et à
son déroulement",
ajoute-t-il.
LES
COSTUMES
La
chef costumière chevronnée Louise Mingenbach a déjà habillé
toutes sortes de personnages, d’un groupe de joyeux noceurs
(trilogie VERY BAD TRIP) à des équipes de mutants légendaires,
bons ou méchants (la saga X-MEN). Elle a donc apporté son
savoir-faire à l’univers de JUMANJI, renouant avec Bill Brzeski
après de nombreuses années. “Je
connais Louise depuis des années. On a travaillé ensemble sur VERY
BAD TRIP et on échange énormément. Elle a dû reconstituer les
costumes originaux tout en en imaginant des versions d’hiver
résolument inédites”,
reprend le chef décorateur.
Chacun
des lieux de tournage a présenté son lot de difficultés au niveau
logistique, notamment les conditions glaciales dans les Rocheuses
canadiennes. Pour habiller les héros du film et les aider lors de ce
trek en montagne par températures négatives, Louis Mingenbach a
imaginé toute une garde-robe hivernale. "C’est
foncièrement drôle de voir Jack et Kevin dans ces tenues d’hiver
démentes. On ne les a jamais vus ainsi jusqu’à présent. Et bien
évidemment, ils n’hésitent pas à se chambrer les uns les autres
sur leur allure en tenues d’hiver",
raconte le producteur Matt Tomach. "JUMANJI
est une comédie et on n’en est jamais loin, même quand les enjeux
sont de taille. On peut encore identifier les personnages mais au
moins les acteurs étaient-ils au chaud et il valait mieux, car on a
tourné à Calgary dans la neige".
Outre
les difficultés liées à la reproduction des costumes familiers
mais adaptés aux conditions hivernales, il a fallu trouver un nouvel
angle pour aborder les personnages, tout en faisant en sorte qu'ils
restent identifiables. "Ces
tenues emblématiques découlent de la mythologie des jeux vidéo.
Ils sont un peu clichés, et c’est quelque chose qu’on retrouve
dans tous les jeux vidéo, comme dans le jeu de Lara Croft. Louise a
donc dû prendre cela en compte et travailler avec Jake pour bien
déterminer le style de ces personnages",
souligne Tolmach.
LES
CASCADES
Tout,
dans ce film, respire la prise de risques supplémentaires,
particulièrement en matière de scènes d’action et de cascades.
"Si
vous avez la chance de pouvoir travailler sur une suite, c’est
logique de vouloir repousser les enjeux ! On a jugé primordial
de construire le monde de JUMANJI. On a voulu mettre la barre plus
haut pour nos héros, tout en donnant plus d'envergure à cet
univers. Et pour y parvenir, on a dû s’assurer qu’on avait
l’équipe idéale",
explique le producteur Hiram Garcia. "On
a été très heureux d'engager Wade Eastwood comme réalisateur 2ème
équipe et chef cascadeur, qui apporte une expertise unique en
matière de cascades et d’action. Wade a fait un superbe travail
aux commandes de la deuxième équipe et en réglant des scènes
incroyables avec les acteurs”.
Eastwood
compte à son actif MISSION IMPOSSIBLE : FALLOUT, MISSION
IMPOSSIBLE : ROGUE NATION et la saga MEN IN BLACK : il était
donc prêt à relever le défi. Ne se cachant pas d’être un joueur
assidu, Eastwood a eu hâte de pouvoir élaborer les scènes d’action
complexes, utilisant les pouvoirs et les talents surhumains des
avatars pour adapter la réalité aux contraintes numériques de
l’univers du jeu vidéo. Connu pour chorégraphier des cascades
impressionnantes grâce à l’usage d’effets physique, Eastwood a
pris soin d’imaginer des séquences d’action compatibles avec les
personnages et l’histoire. “Je
ne tourne pas de scènes d’action sans raison. Tout le monde peut
faire ça, taper dans l’explosif et le fantastique. À mes yeux,
c’est très important que les personnages soient crédibles même
dans les scènes d’action”,
insiste-t-il. “J'aborde
ces scènes comme si elles étaient réelles et je m’en sers pour
maintenir les personnages ancrés dans l’action et dans
l’histoire".
Également
célèbre pour ses chorégraphies de cascades extrêmes dans des
films ne s'adressant pas forcément à un jeune public, Eastwood a
été emballé à l’idée de collaborer à un projet destiné à un
large public – d'autant qu’il adore la saga JUMANJI depuis le
début. "Bien
sûr, j’ai vu l’original, puis j’ai vu le premier film de Jake
qui revisite l’histoire et c’était un film très divertissant
que j’ai pris plaisir à regarder en famille. J’ai ri du début à
la fin. J’étais intrigué par les personnages et la façon dont
ils évoluent avec leurs avatars",
raconte Eastwood. "Je
sentais que je pouvais tenter des choses intéressantes avec
l’histoire, car j’aime les récits qui reposent sur des
personnages et c’est ce qui m’a plu dans ce projet".
"On
a tout simplement voulu créer une nouvelle version et se faire
plaisir à lui donner forme. J’adore élaborer des séquences
d’action vraiment percutantes. Le défi sur ce projet a été pour
moi d’ajouter un élément d’incertitude à ce qu’on faisait.
Mais il s’agissait de rester léger et divertissant. Je ne veux pas
effrayer les spectateurs ou les enfants qui verront le film",
note-t-il.
Afin
d’y parvenir, Jake Kasdan et Wade Eastwood ont veillé à ce que
l’allure comique de chacun des personnages et de leurs avatars
soient les éléments essentiels des scènes d’action. "On
est allés encore plus loin avec les personnages dans ce film en leur
faisant exécuter leurs propres cascades. Tous les acteurs ont été
prêts à jouer le jeu et à essayer de faire leurs cascades tout en
s’amusant",
déclare Eastwood avec enthousiasme.
Pour
mettre au point la scène de la course-poursuite effrénée en buggy
à travers les dunes de sable, Eastwood et sa deuxième équipe ont
sillonné les dunes de Glamis, en Californie, pour tourner la plupart
des prises de vue en véhicule. "J’avais
déjà filmé beaucoup de dunes jusqu’ici, en Namibie, où c’est
époustouflant, à Abou Dabi et à Dubaï",
reprend Eastwood. "Mais
c’est incroyable d’avoir de telles dunes aux portes de la
Californie. Ce n’est qu’à trois heures de route de la plage et
vous avez ces dunes magnifiques. Le paysage change radicalement et se
transforme en cette merveilleuse étendue de dunes de sable".
La
beauté des lieux n’a cependant pas atténué les difficultés
provoquées par la nature en matière de logistique. "Avec
des dunes, on peut tourner un jour et, en cas de vent fort pendant la
nuit, le paysage est entièrement bouleversé",
poursuit Eastwood. Afin de rentabiliser leur temps à Glamis,
l’équipe technique a dû faire preuve d’une organisation
militaire pour installer son matériel. "On
a eu deux jours de répétition sur le terrain pour savoir comment
évoluer en équipe, ça donne donc le parc vidéo, l’infirmerie et
les rangers, tous en buggys. C’est fascinant la vitesse et
l’efficacité avec lesquelles tout le monde s’est déplacé sur
ces dunes. Je savais quels endroits je souhaitais filmer pour
restituer la luminosité que nous avions et à laquelle l’équipe
technique s’attendait. Je leur envoyais un message radio et en
20 minutes, on se retrouvait installés quelque part dans les
dunes",
se souvient-il.
Afin
de s’assurer que les prises de vue étaient raccord, une source
vidéo a été installée, qui retransmettait
en
direct ce qui se passait à Jake Kasdan et à l’équipe technique
en studio à Atlanta, leur permettant de visionner la scène d’action
dans les dunes en temps réel.
Les
spectateurs vont être ravis de retrouver Ruby Roundhouse et sa
technique de combat qui ressemble à de la danse. Une prouesse encore
exacerbée par son nouvel attribut : le nunchaku. Eastwood et
son équipe ont fait en sorte que l’actrice Karen Gillan et sa
doublure cascade s’entraînent avec différents types de cette arme
utilisée dans les arts martiaux, de toutes sortes de longueur, de
style, et de matériau en caoutchouc, dur et mou. "Chaque
fois qu’elle apparaît à l’écran, elle manipule des nunchakus,
elle fait des enchaînements, et elle est épatante",
déclare Eastwood en évoquant Gillan et sa rapidité à manier sa
nouvelle arme.
"Ils
m’ont fourni des nunchakus : chaud devant ! Je m’entraîne
tous les jours avec. J’ai en au moins cinq paires dans ma loge,
certains sont dans ma chambre d’hôtel. Je ne vis qu’avec des
nunchakus en ce moment. Je suis dangereuse avec eux et je les laisse
tomber très souvent, ce qui a de quoi inquiéter les gens. Mais j’ai
perfectionné ma technique et je peux mettre hors de combat cinq
hommes d’affilée avec ces nunchakus et j’adore ça",
reconnaît Karen Gillan.
L’actrice
est elle-même heureuse de retrouver la danse de combat. "Quel
bonheur ! Pour Martha, la danse de combat est sa plus grande
force, parce que c’est quelque chose de très particulier. Cette
fois-ci, c’est plus brutal et beaucoup plus violent",
souligne l’actrice. "Je
pense que les jeunes filles ont vraiment retrouvé cette sensation de
se sentir plus fortes en la regardant. Tout le monde, quel que soit
son âge, apprécie le fait que cette fille puisse réellement se
défendre de manière efficace. C’est vraiment formidable à voir".
Pour
Eastwood, l’un des temps forts de ce tournage a été de voir les
stars Dwayne Johnson et Kevin Hart trouver le rythme comique de leurs
avatars respectifs, Eddie et Milo. "Dwayne
est tordant de rire dans ce rôle, car il est très grand, mais quand
il parle, sa voix est celle d’un grand-père colérique et
geignard. C’est très amusant, même des petits détails comme le
fait que son personnage Eddie a les genoux fragiles, les hanches qui
coincent, bref qu’il vieillit. Et tout à coup, il découvre qu’il
est capable de sauter partout – une boule d’énergie et de
vitalité",
développe Eastwood.
Les
spectateurs ne pourront s'empêcher de rire en découvrant
l’interprétation de Kevin Hart qui campe Danny Glover en Milo. "Il
s’est jeté à bras le corps dans ce personnage. Danny Glover se
remarque par tout un tas de petits détails qui l’ont distingué
toutes ces années dans les rôles qu’il a joués et Kevin a
brillamment réussi à les cerner et à les transformer",
raconte Eastwood, émerveillé. "Ce
n’est pas toujours l’action qui est drôle mais les personnages
sont franchement hilarants, même prise après prise avec les mêmes
répliques. Je n’arrive pas à résister passées les cinq
premières secondes et je suis pris de fou rire. Le public va
a-do-rer".
"Franchement,
tout ce dont je me souviens, c’est que le tournage a été un
mélange de rire et de larmes",
admet Karen Gillan. "Et
je veux dire par là que de vraies larmes coulaient de mes yeux. Je
ne sais pas comment ils ont réussi à tirer de moi quoi que ce soit.
C’est tellement drôle de voir ces personnages prendre vie : c’est
juste tordant !"
EFFETS
VISUELS
Les
fans de JUMANJI vont vivre l’expérience visuelle hors du commun à
laquelle la saga les a habitués et ce, grâce au superviseur effets
visuels Mark Breakspear et son équipe, à commencer par le troupeau
d’autruches agressives qui prend en chasse les avatars au volant de
leurs buggies des sables. "Au
début, une seule autruche s’approche et Dwayne Johnson ne s’en
soucie pas, 'ce n’est qu’une autruche' ! Puis des centaines
surgissent à l’horizon dans leur direction. Ils se détournent et
sautent au volant de ces buggies des sables, échappant de justesse à
ces volatiles qui sont sur leurs talons. Elles possèdent de grosses
têtes capables de taper dans le métal ! Et elles essaient
simplement… de les tuer",
souligne Breakspear. "On
a fait des recherches pour cette scène. Quand j’étais en Afrique
du Sud pour un autre projet, je suis allé au Cap et il y avait des
autruches qui couraient librement partout. J’ai même été
pourchassé par l’une d’elles ! Je comprends la peur d’être
chassé par un oiseau qui fait deux fois votre taille. Je tiens donc
tout particulièrement à cette séquence".
"J'ai
la grande chance de pouvoir me permettre d'avoir des demandes
totalement folles auxquelles de petits génies installés aux quatre
coins du monde vont ensuite satisfaire",
raconte Jake Kasdan.
"Pour ce film, nous avions une équipe de gens formidables,
issus de toutes nationalités, qui travaillaient sur les animaux".
Le département Effets visuels compte en effet plus de 5000 artistes
travaillant inlassablement depuis plusieurs studios situés partout
sur la planète, de Los Angeles à la Nouvelle-Zélande, de Montréal
à Vancouver, en passant par Melbourne. S'ils étaient censés
ajouter des arrière-plans et effacer les empreintes de pneus sur les
dunes de sable pour leur redonner leur allure immaculée, ils
devaient aussi créer une large gamme d'animaux pour l'univers
Jumanji : hippopotames, anacondas géants, chevaux, chameaux,
mandrills et hyènes.
Breakspear
revient sur le travail titanesque exigé par les effets visuels : "Le
moindre plan d'effets visuels visible à l'écran nécessite des mois
et des mois de travail",
dit-il.
"Les artistes de ces studios travaillent parfois sur un seul
plan. Il a beau ne durer qu'une seconde – il a pu mobiliser des
mois de travail car ces artistes tiennent à ce que le spectateur
soit émerveillé".
Sachant que le nombre de plans d'effets visuels est considérable,
les enjeux sont très importants… et c'est donc la course contre la
montre.
"Il y a des milliers de plans comme ça dans le film. Du coup,
ce qu'on voit à l'image n'est parfois que le sommet de l'iceberg par
rapport aux efforts déployés par l'équipe effets visuels en
coulisses".
"Les
équipes avec lesquelles je travaille sont épatantes",
s'enthousiasme Breakspear en parlant de ses collaborateurs. "Les
spectateurs qui viennent voir ce film veulent qu'on leur donne ce
qu'il y de mieux. Et nos effets visuels sont sacrément efficaces".
EFFETS
SPÉCIAUX
Au
sein de l’équipe du film, on retrouve également le superviseur
effets spéciaux oscarisé J.D. Schwalm, qui a notamment travaillé
sur FIRST MAN – LE PREMIER HOMME SUR LA LUNE, FAST AND FURIOUS :
HOBBS & SHAW et sur AVATAR 2 qui sortira prochainement.
J.D.
Schwalm et son équipe ont réussi à donner vie au monde de JUMANJI,
en étroite collaboration avec l’équipe des effets visuels et le
chef cascadeur Wade Eastwood. Dans l’une des scènes les plus
complexes du film, on voit un enchevêtrement de ponts de corde
surplombant un ravin, que les avatars pourchassés doivent traverser.
Le chef décorateur Bill Brzeski explique : "C’est
un univers de jeu vidéo. On savait que les centaines de ponts
décrits dans le scénario allaient en quelque sorte flotter dans les
airs et se croiser au-dessus de ce ravin, mais on n’avait pas
besoin d’expliquer comment c’était possible".
J.D.
Schwalm et son équipe ont planifié méthodiquement chaque angle et
chaque cadre de cette séquence sur un gigantesque fond bleu à
Atlanta. Pour créer le suspense, il était essentiel que les ponts
de liane aient l’air fragile et dangereux, mais en réalité ils
étaient renforcés avec des plaques de métal et des rampes qui
assuraient la sécurité des acteurs. “On
a construit des ponts suffisamment légers pour qu’ils puissent
bouger sur le plateau, mais suffisamment lourds pour soutenir tous
les acteurs en même temps. Finalement, on avait trois portions de 9
mètres, deux portions de 6 mètres ainsi que des portions verticales
de 6 et 3 mètres. Tous ces ponts étaient interchangeables”,
précise J.D. Schwalm. “C’était
important qu’on donne à Jake et à Wade Eastwood les outils
adéquats pour les grandes scènes d’action”.
Dès
le début du film, les acteurs sont projetés dans le jeu depuis
l’avion de Nigel et ils atterrissent sur des dunes de sable. J.D.
Schwalm et son équipe ont déniché un avion russe très rare
capable de voler à faible altitude et à vitesse réduite, ce qui
était idéal pour éviter aux acteurs de se blesser lors de la
chute. En revanche, l’avion n’avait pas de portière sur les
côtés et il a donc fallu en créer une. “On
a scanné l’avion grâce à un scanner 3D puis on l’a transporté
à Atlanta pour créer la portière et les moteurs hydrauliques”,
explique J.D. Schwalm. Une fois cette étape terminée, il n’y
avait plus qu’à simuler le vol : “On
a posé l’avion sur une de nos plateformes mobiles pour recréer
les secousses et les turbulences et imiter une tempête”.
L’un
des chantiers les plus ambitieux pour J.D. Schwalm et son équipe
était la salle des banquets de la forteresse de Jurgen. “Bill
Brzeski voulait créer une ambiance menaçante et effrayante dans la
salle, comme la demeure d’un guerrier Viking. Bill souhaitait qu’on
mette beaucoup de vraies flammes sur le plateau”,
se rappelle J.D. Schwalm.
Son
équipe a construit d’immenses colonnes ignifugées sur tout le
plateau, sur lesquelles il y avait des flammes de 6 mètres de haut
toute la journée. Dans l’immense âtre où Jurgen fait brûler des
bûches géantes, le feu était en fait alimenté par un énorme
réservoir de propane. Mais la sécurité primait avant tout et J.D.
Schwalm a fait installer un système d’arrosage automatique géant
au-dessus du plateau en cas d’incendie. De plus, la qualité de
l’air était contrôlée en permanence pendant le tournage. “On
gardait un œil sur tout et finalement tout s’est déroulé sans
accroc. Le mieux, c’est qu’en guise d’éclairage on a pu
utiliser la lumière qui provenait du feu”.
UN
LEADER INTRÉPIDE
Jake
Kasdan, l’homme à la tête de la saga JUMANJI a littéralement un
ADN de cinéaste. Son père, Lawrence Kasdan, a écrit certains des
plus gros blockbusters de l'histoire et a aussi réalisé et produit
de nombreux films. Jake Kasdan a donc marché tout naturellement dans
les traces de son père.
“Jake
Kasdan est l’âme de l’aventure JUMANJI. Il en est le
réalisateur, le co-auteur, l’un des producteurs… Il est au
centre du projet, et sans lui, il n’y aurait pas de JUMANJI”,
résume le producteur Matt Tolmach. “C’est
lui qui nous a poussés à refaire un film qui non seulement est au
niveau du précédent mais va encore plus loin. On s’est posé la
question : ‘Comment rendre ce jeu encore plus excitant,
comment rendre le film encore plus drôle ?’”
Jack
Black, une des stars du film, collabore avec Jake Kasdan depuis
longtemps : “Ça
remonte aux années 1990. Il y a plusieurs années, on a fait un film
ensemble qui s’appelle ORANGE COUNTY et j’ai beaucoup apprécié
sa direction d’acteur. Il adore travailler sur le tas, dans
l’instant, il nous propose d’essayer différentes choses,
différents dialogues. Les acteurs doivent rester sur le qui-vive
avec lui. J’adore ses méthodes et on se comprend très bien”,
affirme Jack Black. “Depuis,
on a travaillé ensemble à de nombreuses reprises avec toujours
autant de plaisir. Maintenant qu’il gère des projets de l’ampleur
de JUMANJI, on est passé à autre chose. On a fait des petits films
indépendants ensemble et maintenant il est à la tête d’un budget
du niveau d’AVENGERS ! Malgré tout, il reste détendu et ne
se prend pas la tête. Il regarde son combo et il hurle ‘Ça c’est
une idée marrante ! Ça, c’est une bonne réplique !’”
“Il
est très ouvert et c’est une qualité précieuse chez un
réalisateur. Il écoute et s’intéresse à ce que les acteurs
pensent. Si on a une idée, il va l’écouter pour de vrai. Jake est
vraiment sympa avec les comédiens et ce n’est pas le cas de tous
les réalisateurs. C’est agréable de tourner dans un film quand il
y a un tel esprit d'équipe. C’est difficile de garder cet esprit
dans une production à gros budget. C’est un don de réussir à
rester cool et relax dans un moment pareil, et Jake a ce don”,
remarque Jack Black.
Jake
Kasdan reçoit aussi les éloges de Colin Hanks qui campe Alex et qui
sait ce que c’est d’avoir le cinéma dans le sang : “Je
pense que Jake est doué pour beaucoup de choses : l’écriture,
la réalisation… Il a un comportement irréprochable et amène les
gens à donner le meilleur d’eux-mêmes”,
estime Colin Hanks.
“Jake
est un réalisateur minutieux et il prête une attention toute
particulière au rythme de la comédie. Il a une idée très précise
du type de film qu’il veut réaliser dès le début du tournage et
c’est très utile”,
déclare Nick Jonas. “On
a tous une entière confiance en lui parce qu’il a réalisé des
films géniaux et il a fait un super travail sur le précédent opus.
On a juste à y aller à fond parce qu’on sait qu’il va tout
déchirer comme à chaque fois. Je suis content quand il me donne un
conseil super précis et que ça nous aide tous à avancer. JUMANJI
est une sorte d’aventure spectaculaire qui raconte des histoires
poignantes et passionnantes à travers plusieurs points de vue…
C’est vraiment formidable”.
LE
MONDE A BESOIN DE JUMANJI
“Selon
moi, le succès du premier JUMANJI s’explique de plusieurs
manières : le film était drôle, touchant et il a créé la
surprise. On a eu la chance de faire un vrai carton planétaire. Le
film est sorti en même temps que STAR WARS et tout le monde nous a
dit qu’on était fou… et c’était vrai. Mais on s’est dit
qu’il y avait quelque chose d'unique dans notre film”,
raconte Dwayne Johnson.
Il
poursuit : “Oui,
le film était drôle, divertissant et touchant, mais je pense aussi
qu’on a mis dans ce film tout notre amour et notre respect pour
l’histoire et pour le film original avec Robin Williams qu’on
adore tous et à qui on a voulu rendre hommage le mieux possible.
C’était un aspect fondamental du film que le public a ressenti
partout dans le monde”.
Selon
Jack Black, le secret du succès durable de JUMANJI s’explique
facilement : “Le
film mêle à merveille action et comédie. Il y a l’incontournable
Dwayne Johnson, Kevin Hart qui est un des acteurs les plus drôles du
monde… c’est comme une sorte de fête géante et c’est ça qui
a plu au public. Je crois que les gens ont tout simplement envie de
faire la fête et que le monde a besoin de JUMANJI”.
Source et copyright des textes des notes de production @ Sony Pictures Releasing France
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