vendredi 6 décembre 2019

JUMANJI: NEXT LEVEL


Aventure/Comédie/Un blockbuster fun dans lequel les acteurs nous transmettent leur plaisir de jouer cette nouvelle partie

Réalisé par Jake Kasdan
Avec Dwayne Johnson, Jack Black, Kevin Hart, Karen Gillan, Nick Jonas, Awkwafina, Alex Wolff, Morgan Turner, Ser'Darius Blain, Madison Iseman, Danny Glover, Danny DeVito, Colin Hanks...

Long-métrage Américain
Titre original : Jumanji: The Next Level 
Durée : 02h04mn
Année de production : 2019
Distributeur : Sony Pictures Releasing France 

Date de sortie sur les écrans américains : 13 décembre 2019
Date de sortie sur nos écrans : 4 décembre 2019


Résumé : L’équipe est de retour dans JUMANJI : NEXT LEVEL, mais le jeu a changé. Alors qu’ils retournent dans Jumanji pour secourir l’un des leurs, ils découvrent un monde totalement inattendu. Des déserts arides aux montagnes enneigées, les joueurs vont devoir braver des espaces inconnus et inexplorés, afin de sortir du jeu le plus dangereux du monde.

Bande annonce (VOSTFR)


Avant-première au Grand Rex le 3 décembre 2019

Une belle avant-première de JUMANJI: NEXT LEVEL a été organisée au Grand Rex à l'occasion de la sortie de ce film. Un spectacle de percussions a mis l'ambiance dans la salle avant de laisser place au casting qui est venu introduire la projection :





 




  


Ce que j'en ai pensé : en 2017, le réalisateur Jake Kasdan nous proposait une nouvelle adaptation de Jumanji, le roman pour enfants écrit et illustré par Chris Van Allsburg (publié en 1981). Avec son JUMANJI : BIENVENUE DANS LA JUNGLE, il modernisait le principe en passant du jeu de société au jeu vidéo. Il reprend le flambeau en passant au niveau supérieur avec JUMANJI: NEXT LEVEL.

Mieux vaut avoir vu son premier opus pour profiter de tout l'humour qu'il déploie dans cette suite. Il conserve impeccablement le style de la narration qu'il avait mis en place précédemment. Il retrouve toutes ses marques et en profite pour faire passer à cette aventure plusieurs niveaux différents. Il y a une multiplication des lieux et des décors. Les effets visuels sont encore plus impressionnants. La dynamique de l'intrigue est bien gérée pour trouver un équilibre entre des scènes d'action spectaculaire, des moments d'humour pur et le traitement de sujets plus émotionnels. Il met en scène de nouvelles idées tout en restant cohérent avec l'univers mis en place à l'origine. Le scénario qu'il a co-écrit avec Jeff Pinkner et Scott Rosenberg demeure celui d'un blockbuster. Il met en avant le côté spectacle visuel, ce qui est ce qu'on en attend, l'intrigue étant une excuse pour nous en mettre plein la vue. Cependant, les croisements des personnages sont bien appréhendés et le parallèle entre les difficultés dans la vie réelle et les défis du jeu virtuel sont bien amenés. 

Si on a accroché aux premières aventures des protagonistes, on a un vrai plaisir à les retrouver autant dans leur enveloppe humaine que dans celle de leurs avatars. Il est super que tous les acteurs aient repris leur rôle, la continuité en est d’autant plus accentuée.

Dwayne Johnson interprète de nouveau le Dr. Smolder Bravestone. Jack Black est de retour sous les traits du Dr. Shelly Oberon, Kevin Hart sous ceux de Mouse Finbar, Karen Gillan reprend du service avec sa protagoniste Ruby Rundhouse et Nick Jonas interprète toujours Jefferson "Seaplane" McDonough. Chaque acteur s’amuse sur l’écart entre son physique et la personnalité qui les habite. Ils sont complémentaires et forment une équipe vraiment sympa. De nouveaux protagonistes font leur apparition comme la très rigolote Ming, interprétée par Awkwafina.






Les joueurs de Jumanji sont eux aussi de retour avec la même répartition des doutes et certitudes, ainsi que la même sympathique dynamique dans leurs échanges. Alex Wolff interprète Spencer, Morgan Turner interprète Martha, Ser'Darius Blain reprend le rôle de Fridge, Madison Iseman celui de Bethany et Colin Hanks répond présent pour interpréter Alex à nouveau. Les nouvelles additions que sont les attachants Danny Glover dans le rôle de Milo et Danny DeVito dans celui d’Eddie ne manquent pas de nous faire rire.

Copyright photos @ Sony Pictures Releasing France 

JUMANJI: NEXT LEVEL tient ses promesses de film d’action musclé et fun. On passe un bon moment de détente grâce à une réalisation qui allie efficacement spectacle et humour, ainsi que des acteurs qui nous partagent leur plaisir de jouer cette nouvelle partie. Il faut rester pendant le générique de fin pour découvrir une petite scène qui laisse présager de la suite de ces aventures !

NOTES DE PRODUCTION
(À ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

CHANGEMENT DE JEU

Avec le succès mondial de JUMANJI : BIENVENUE DANS LA JUNGLE, les auteurs étaient conscients qu’ils pouvaient poursuivre l’histoire de ces personnages. “Le premier opus évoque la découverte de son identité et l'importance d’aller au bout de ses capacités”, rappelle le producteur Matt Tolmach. “Dans la vie, on change sans arrêt, et le jeu fonctionne de la même façon. Ici, le jeu se corse encore davantage et les personnages évoluent”.

Je n’ai pas pu résister à l’envie de reprendre le concept et les personnages, à la fois le groupe de jeunes et leurs avatars dans le jeu”, raconte le réalisateur Jake Kasdan. “Ce qui est formidable dans cette histoire, c’est qu’on peut retrouver les mêmes personnages, reformer la même équipe, mais changer les rôles. On obtient alors un résultat résolument nouveau. On a donc repris la même idée mais en la réinterprétant totalement”.

Les lycéens sont désormais des étudiants qui tentent de trouver leur place dans le monde. Ils se retrouvent pendant les vacances et doivent surmonter cette nouvelle étape. “Les relations entre les personnages sont plus fortes que dans le premier chapitre. Ils ont tous connu des expériences et des réussites communes”, explique le producteur Hiram Garcia. “Le premier opus nous a fait découvrir un monde imaginaire exaltant, ponctué à la fois d’aventures et d’émotions. Le film parlait des souhaits qu’on peut voir se réaliser, du fait qu'on n'a qu’une vie et qu'il faut la vivre à fond. Ces thèmes ont touché les gens de toutes cultures et nous nous retrouvons maintenant à faire une suite qu’on espère encore plus spectaculaire à tous points de vue”.

Pour moi, c’était important de donner plus d'ampleur à l’histoire pour évoquer les personnages à différentes étapes de leur vie. J’adore ces jeunes et j'aime raconter leur trajectoire et pouvoir l'enrichir encore dans ce film”, affirme Jake Kasdan. “Avec l’ajout des personnages d’Eddie et Milo, on a l’impression de découvrir une nouvelle pièce dans sa propre maison. C’était super enthousiasmant pour moi. Et Danny DeVito et Danny Glover ont fait de ce rêve une réalité”.
Matt Tolmach, fan de longue date du premier JUMANJI et du livre fantastique pour enfants de Chris Van Allsburg qui a inspiré la saga, explique ce qui motive l’évolution des personnages et de l’histoire qui parle tant au public : “La plupart tu temps, on ne se rend pas compte de quoi on est capable. Le jeu permet d’entrapercevoir les pouvoirs qu’on a au fond de nous et qu’on doit accepter. Dans JUMANJI, le jeu comprend les personnages. Le jeu connaît nos forces et nos faiblesses, il nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes”.

Cette fois, les auteurs allaient devoir dévoiler davantage l’univers de JUMANJI. Si les personnages sont partis explorer le monde à l’extérieur du jeu, ils explorent de nouveaux lieux à l’intérieur du jeu, notamment des dunes de sable arides, des canyons vertigineux, des montagnes enneigées… Chacun de ces lieux représente un défi que l’équipe devra relever, provoquant des scènes d’action spectaculaires qui feront frémir les spectateurs.

Selon l’acteur et producteur Dwayne Johnson, l’équipe a pris conscience des enjeux dès le départ : “Le film est d’une envergure et d’une ambition inégalées. Quand il s’agit de JUMANJI, on ne peut pas faire autrement. On s'est lancés dans l'aventure en sachant pertinemment quelles étaient les attentes : il ne fallait pas les décevoir. On a fait appel aux meilleurs auteurs et réalisateurs et à des équipes techniques exceptionnelles. Ce qui est génial avec JUMANJI, c’est qu’on n’a aucune contrainte car on est dans un jeu vidéo”.

Pour y parvenir, personne n’était mieux placé que le réalisateur, coscénariste et producteur Jake Kasdan qui, selon Matt Tolmach, est “l’âme de l’aventure JUMANJI et de toute cette série de films. Jake nous a poussés à réaliser un film qui non seulement était à la hauteur de ce qu’on avait déjà accompli, mais allait encore plus loin. Grâce à de nouveaux enjeux et à des personnages et animaux inédits, nos personnages doivent réussir à avancer dans le jeu et dans leur propre vie”.

Jake Kasdan s’interroge : “Qu’est-ce que vous apprendriez sur vous-même si vous passiez une journée dans la peau de quelqu’un d’autre ? C’est la question qui se cache derrière ces films. Mais la réponse n’est pas la même lorsqu’on la transpose aux nouveaux personnages qui ont déjà une longue vie derrière eux. Mais pour moi, ça reste tout aussi pertinent : quand on vieillit, on continue de découvrir des choses sur soi-même”.

Dans le précédent film, nos personnages ont abandonné le monde qu'ils connaissent bien et ont endossé un nouveau rôle – celui d'un aventurier, d'un docteur, d'une guerrière… Dans ce nouvel opus, ils acceptent leur identité et l'évolution que le jeu leur a fait subir.

Avec ce film, on passe littéralement au niveau supérieur pour reprendre le titre. On passe au niveau supérieur du point de vue des scènes d’action qui sont vraiment spectaculaires, du point de vue des décors… Il existe plusieurs univers au sein de Jumanji, si bien qu'on va des sommets enneigés aux dunes de sable, en passant par la jungle. On est partout à la fois et c’est génial”, se réjouit Dwayne Johnson. “Quand on a la chance d’être dans un film qui marche aussi bien que le premier JUMANJI, il faut mettre la barre encore plus haut. Je pense que c’est ce qu’on a fait et on a ajouté des personnages qui, à mon sens, plairont beaucoup au public”.

JUMANJI est une saga unique au monde. On y croise des acteurs extrêmement célèbres camper des rôles inattendus dans lesquels on ne les a jamais vus. C’est ce côté imprévisible qui fait toute la saveur du film. “Les personnages ne retrouvent pas nécessairement leur avatar du film précédent ! Cette situation est déjà comique en soi : les personnages s’étaient habitués à leur corps et ils doivent maintenant tout recommencer à zéro ! Dans JUMANJI, les avatars permettent aux personnages de découvrir des choses sur eux, et c’est aussi un ressort comique”, conclut Matt Tolmach.

LES PERSONNAGES

On retrouve les quatre personnages principaux du précédent opus : Spencer, Bethany, Fridge et Martha. Ils sont tous à l’université désormais et se retrouvent à Brantford pour les vacances. On découvre que chacun d’entre eux aborde cette nouvelle étape de leur vie différemment : certains s’en sortent bien et d’autres ont plus de mal à retrouver leur vie après avoir remporté la partie.

Spencer et Martha ont tenté de poursuivre leur relation à distance mais la situation s'est corsée car Martha continue à entretenir la confiance en elle qu’elle a découverte dans le précédent film. Spencer la repousse et l’évite, ce qui crée une distance inévitable entre eux.

Spencer ne se sent pas bien à New York : il ne s’en sort pas en cours et il n'est pas à l'aise avec Martha. Quand il rentre chez lui, il découvre que son grand-père a emménagé chez sa mère le temps de se remettre d’une opération de la hanche. Grand-Père Eddie (Danny DeVito) s’est même installé dans son ancienne chambre, ce qui les oblige à une sorte de colocation à la limite de la promiscuité.

Bethany n’est plus l’adolescente égocentrique et populaire qu’elle était. Elle est devenue plus altruiste et s’épanouit en parcourant le monde pour aider les autres. Elle a vu le monde sous un autre angle, et cela a profondément changé son regard sur l'existence.

Fridge était un champion de football américain au lycée et il joue désormais dans la cour des grands : dans l’équipe de l’université. Il doit s’adapter à un nouveau lieu de vie, une nouvelle équipe… mais ce n’est pas comme si Fridge n’avait jamais eu à s’habituer à un nouveau monde !

LES AVATARS SONT DE RETOUR

On retrouve tous les avatars du jeu, même s’ils nous réservent encore quelques surprises. Le jeu a été fracassé à la fin du dernier film et il ne fonctionne plus correctement… ce qui veut dire que tout peut arriver !

DR. SMOLDER BRAVESTONE

Le docteur Smolder Bravestone (Dwayne Johnson), l’archéologue et aventurier intrépide aux muscles saillants, est de retour dans le jeu, avec ses pouvoirs quasi illimités – absence de peur, capacité à escalader, vitesse, maîtrise du boomerang – et son incontournable regard de braise intense. Mais cette fois, il devient l’avatar d’Eddie (Danny DeVito), le grand-père de Spencer. Lui qui jouait un adolescent névrosé dans le premier film incarne un personnage radicalement différent. Le fait que les prouesses du Dr Bravestone, incarné par le corps de Dwayne Johnson, soient attribuées à un vieillard grincheux donne lieu à des situations hilarantes.

C’était un travail d’acteur passionnant que de cerner la nature et les traits de caractère de Danny DeVito. J’ai pu l’étudier dans les moindres détails : j’ai regardé tous ses vieux films et ses séries télévisées, notamment la série TAXI. Son jeu d’acteur est fantastique”, reconnaît Dwayne Johnson. “Il a cette vivacité et ce sens de la répartie. J’ai aussi passé du temps avec Danny pour l’incarner le mieux possible, et il a toujours été charmant avec moi. Je me suis bien éclaté à jouer Danny DeVito !”.

DR. SHELDON “SHELLY” OBERON

Jack Black revient nous faire rire sous les traits du Dr Sheldon “Shelly” Oberon, le “génie aux formes généreuses” doué pour la cartographie, l’archéologie et la paléontologie. Ses faiblesses – peu d’endurance, faible tolérance à la chaleur, au soleil et au sable – suscitent de nombreuses scènes comiques, en particulier dans le désert. Cependant, sa nouvelle compétence en géométrie se révèlera fort utile à un moment clé de l’intrigue.

Dans le film précédent, il était l’avatar de Bethany au grand dam de cette reine de beauté un brin superficielle qui se désolait d’avoir le corps d’un “vieux schnock en surpoids”. Cette fois-ci, le Dr Oberon devient l’avatar de Fridge, ce qui est tout aussi comique : il s'agit désormais d'un sportif charpenté qui intègre ce corps aux capacités physiques un peu limitées. Fridge est très frustré d’avoir hérité de l’avatar d’Oberon et ses crises de colère en feront rire plus d’un car Jack Black réalise encore des prouesses comiques, quels que soient l’environnement et la situation où il se trouve.

Jack Black était ravi de repartir pour un tour : “J’étais super content de retrouver l’équipe”, raconte-t-il. “Il y a une vraie complicité entre nous. C’est le plus important dans un film et Jake Kasdan a l’œil pour ça. Il sait comment nous fédérer, quel nouvel acteur engager … c’est dément. Quand il y a une bonne énergie au sein d’un groupe, ça se sent, et c’est exactement ce qui se passe sur le plateau. Quand je regarde autour de moi, je me dis ‘On forme une sacrée équipe, on va envoyer du lourd !’”

Comme le remarque Jack Black, retourner dans le jeu ne veut pas forcément dire que les personnages vont passer un bon moment : “Jumanji n’est pas vraiment un jeu pour s’amuser. Il se passe toujours quelque chose de très personnel car d’une certaine façon une partie de Jumanji représente le parcours d’une vie. Il semble donc que les personnages aient encore besoin de grandir un peu”, remarque-t-il avec philosophie… Après tout, il joue l’intellectuel de la bande.

RUBY ROUNDHOUSE

Une fois de plus, Martha hérite de l’avatar de Ruby Roundhouse (Karen Gillan), une bombe atomique et redoutable maitresse en arts martiaux. Parmi ses forces : le karaté, le tai chi et l’aïkido, ainsi que son impressionnante maitrise des combats dansés. Cette fois, on peut y ajouter les nunchakus. Elle garde une seule faiblesse : le venin.

Cette “Tueuse d’homme” prend de nouvelles responsabilités au sein du groupe d’avatars recomposé. Dans le précédent film, Ruby a permis à Martha de découvrir ses propres forces intérieures. “Martha a fait beaucoup de chemin depuis le dernier film. Elle est très intelligente mais encore un peu trop timide et renfermée. Dans le film, elle retrouve un avatar qu’elle connaît déjà et elle se rend vite compte qu’elle est la plus efficace du groupe. Elle en prend alors naturellement la tête pour les aider à avancer”, explique Karen Gillan.

En retrouvant l’avatar de Ruby, Martha doit à nouveau accepter d'être déstabilisée : “Martha a changé : elle va à l’université, elle a de nouveaux amis super cool, une nouvelle coupe de cheveux, un piercing, un nouveau surnom. Elle s'est glissée dans la peau d'un nouveau personnage avec qui elle n’est pas encore totalement à l’aise si bien qu'elle se sent un peu comme un imposteur. Elle a l’impression de jouer un rôle, celui de l’étudiante branchée”, analyse Karen Gillan. “Quand elle retourne dans le jeu, elle a évolué depuis le dernier film mais cette fois elle doit se retrouver elle-même et comprendre sa véritable identité. Je pense que c’est pour cela que le jeu lui a attribué le même avatar : pour qu’elle se rappelle qui elle est”.

Martha est immédiatement partante pour retourner dans le jeu et secourir Spencer. Comme l’explique Karen Gillan : “Martha et Spencer ont laissé les choses en suspens. Ils sont partis à l’université et leurs chemins se sont séparés. Quand ils retournent dans le jeu, ils sont officiellement en pause. Ils ont tous les deux envie de se retrouver mais ils ne savent pas qui doit faire le premier pas ni même si l’autre en a envie”.

Avec la disparition de Spencer, c’est le personnage de Martha / Ruby qui va mener le jeu pendant une grande partie du film et je pense que les spectateurs en seront surpris. Elle s’empare du rôle avec brio et j’adore ce qu’elle fait dans ce film”, déclare le réalisateur Jake Kasdan.

Pour les spectateurs, le film évoque un rêve qui se réalise”, explique Karen Gillan. “On a tous eu envie un jour d’être dans la peau de quelqu’un d’autre pour voir ce que ça fait. En se glissant dans le corps de quelqu’un d’autre, on découvre forcément quelque chose sur soi. Ça donne aussi la liberté d’essayer des tas de choses folles qu’on n’oserait jamais faire. Je crois que les spectateurs vont adorer voir les acteurs jouer tous ces différents personnages. J’adore Martha et ce n’est que trop naturel pour moi de jouer une ado un peu mal dans sa peau”.

MOUSE FINBAR

Le petit zoologue et porteur d’armes Mouse Finbar (Kevin Hart) est de retour avec son habituel bandana rouge et son énorme sac à dos rempli d’armes. À ce niveau du jeu, sa nouvelle compétence linguistique se révèle très utile pour sortir l’équipe de situations épineuses. Mouse Finbar compte parmi ses points faibles la lenteur, l’absence de force physique et un fort penchant pour les gâteaux. Cette fois-ci, il devient l’avatar de l’ancien ami et partenaire d’Eddie, Milo (Danny Glover).

On connaît Kevin Hart pour son style comique au débit très rapide, mais cette fois il adopte l'élocution indolente et confuse de Milo. Il est hilarant lorsqu’il imite les attitudes et le débit de parole de Danny Glover. Ses explications zoologiques sur différents animaux offrent des parenthèses comiques tout au long du film car il est à chaque fois aussi surpris de posséder ces connaissances. Il ne comprend pas qu’il est arrivé dans un jeu vidéo et il se pose sans arrêt des questions : “Peut-être que je suis mort et que je me suis transformé en un petit scout baraqué ?” Il comprend toujours de travers ce qui se passe.

Mouse Finbar est habité par un homme plus âgé puisque je joue Danny Glover. Dans ses films récents, Danny Glover me fait toujours rire parce qu’il est incroyablement calme. Il respire le bonheur dans tout ce qu’il raconte. Je me suis dit que ce serait amusant de jouer avec ça”, raconte Kevin Hart.

On a eu l’idée de proposer à Kevin un personnage qui change totalement de son énergie habituelle parce qu’il y avait là un gros potentiel comique. On a certaines attentes par rapport à son jeu car il a un style comique bien défini”, remarque Jake Kasdan. “En voyant le premier film, je me suis rendu compte que c’était un acteur exceptionnel et qu’il pouvait changer de style beaucoup plus facilement qu’on ne l’imagine. L’idée de lui faire jouer un homme d’un certain âge, doux, posé et sage pouvait sembler incongrue, mais je me suis dit que si on y arrivait, ce serait un moment de comédie exceptionnel. Kevin est vraiment inspiré dans le film et c’était génial d’imaginer cela avec ces deux acteurs”.

BETHANY

Bethany est de retour dans le jeu, mais pas comme on l’attendait. Quand elle se rend compte que ses amis sont retournés dans le jeu, elle va voir Alex pour le supplier de l’accompagner dans sa mission de sauvetage. Ils retrouvent le lien fort qu’ils avaient tissé dans le premier film et forment un duo inattendu. En effet, le nouvel avatar de Bethany est un cheval noir majestueux et c’est Seaplane, l’avatar d’Alex, qui tient les rênes. Ils piaffent tous deux d’impatience de retrouver leurs compagnons et de voler à la rescousse de Spencer.

JEFFERSON “SEAPLANE” MCDONOUGH

On retrouve donc Jefferson “Seaplane” McDonough (Nick Jones), le pilote fringant qui a aidé le groupe d’amis dans leur précédente quête lorsqu’il était l’avatar d’Alex, un jeune homme coincé dans le jeu depuis 1996 et qui a réussi à s’échapper avec les autres à la fin du dernier film.

Bethany est restée en dehors du jeu et elle veut absolument porter secours à ses amis, mais elle ne sait pas vers qui se tourner car personne n’a vécu la même expérience qu’elle… à part Alex. Il a passé 20 ans dans le jeu et le connaît mieux que quiconque. Quand Bethany le sollicite, il sait qu’il doit l’aider”, explique Colin Hanks, qui retrouve le rôle d’Alex. Jake Kasdan précise : “Cette fois, il doit retourner dans le jeu pour aider ceux qui l’ont sauvé par le passé”.

J’ai l’impression qu’on a réalisé un tour de force dans le premier film, et je crois qu’on refait la même chose cette fois-ci”, estime Nick Jonas. “Jake arrive à tirer le meilleur de chaque membre de l’équipe, ça fait du bien d’être de retour !

Visages familiers

JANICE GILPIN

Marin Hinkle endosse à nouveau le rôle de la mère de Spencer, Janice : “Je n’imaginais pas une seconde qu’on allait me demander de revenir, si bien que quand j’ai reçu l’appel, c’était le plus beau cadeau de Noël qu’on puisse me faire”, confie Marin Hinkle. “Mon personnage retrouve son fils désormais un peu plus âgé, ce qui est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur lui”, poursuit-elle. “En outre, il y a un nouveau personnage extraordinaire, celui de mon père joué par Danny DeVito. J’adore cet homme depuis toujours, son jeu est exceptionnel, c’est vraiment un de nos plus grands acteurs. C’était un rêve de pouvoir lui donner la réplique”.
L’intrigue autour de Danny DeVito et Danny Glover est très touchante. Ces deux hommes charmants, tous les deux attristés par ce qu’est devenue leur vie, se retrouvent et vivent une nouvelle jeunesse. C’est magnifique à regarder”, déclare Marin Kinkle. “Dans ce film, il n’y a pas que les stars qui comptent : on parle aussi de la famille, de la vieillesse et de l’amour. C’est un film qui fait travailler l’imaginaire et ouvre tout le champ des possibles”.

NIGEL BILLINGSLEY

Rhys Darby reprend le rôle de Nigel, un personnage qui ne joue pas mais explique les règles aux avatars, depuis la cabine d’un avion ou depuis un traineau tiré par des chiens. “Dans le monde de JUMANJI, Nigel sert de guide aux personnages. Il a un rôle décisif car il explique à chacun quel est le but de sa partie : c'est grâce à lui que tout se met en mouvement”, explique Rhys Darby.

Il y a de grands acteurs dans ce film, et ils sont super drôles ! Comme on peut l’imaginer, on rigole bien sur le plateau, c’est un joyeux désordre ! On a déjà joué ensemble à de nombreuses reprises, et personne ne se sent à l’écart. C’était génial d’être de retour et de retrouver mon personnage”, affirme Rhys Darby.

NOUVEAUX VISAGES

EDDIE AND MILO

On voit débarquer un duo comique composé de deux Danny : le grand acteur comique Danny DeVito joue le grand-père de Spencer qui atterrit dans l’avatar du Dr Bravestone, tandis que Danny Glover campe Milo, un ancien ami et partenaire d’Eddie qui hérite de l’avatar de Mouse Finbar.

Eddie et Milo se retrouvent contraints de régler leurs problèmes dans l’univers de Jumanji lorsqu’ils sont happés par le jeu. Les deux Danny forment un duo du tonnerre et enchainent les réparties tordantes au fil de leurs disputes. Ils tentent néanmoins de se rabibocher tout en affrontant les défis de Jumanji dans le corps dynamique de leur avatar. “Les deux Danny, qui sont de vraies légendes du cinéma, sont incarnés par les avatars de Dwayne et Kevin. Cette situation est pleine d’humour et d’autodérision”, souligne Jack Black.

Ce que je préfère sans doute dans le film c’est de voir Dwayne imiter la voix et l’accent de Danny DeVito”, s’esclaffe Karen Gillan. “C’est pareil quand Kevin joue Milo. Dans le précédent film, son jeu était très marqué et là, il propose quelque chose de totalement différent. Il parle plus lentement, comme un homme âgé, sa voix est plus rauque et gutturale. C’est génial de voir chaque acteur réaliser des performances remarquables dans cette comédie pleine d’action”.

Eddie est le grand-père de Spencer : il n’est plus tout jeune, et surtout son corps commence à le lâcher, ce qui le frustre au plus haut point. On connaît tous des personnes qui subissent ça. J’ai déjà connu des personnes très fortes qui n’arrivaient pas à croire que leur corps ose les trahir. Danny DeVito, avec sa force de caractère légendaire, incarne un tel personnage qui se retrouve tout à coup dans le corps de l’un des hommes les plus forts du monde et capable de faire tout un tas de choses… L’idée était vraiment trop tentante !”, se réjouit Jake Kasdan. “Et c’était totalement inédit de voir Dwayne Johnson camper ce genre de personnage grincheux. C’est une des personnes les plus positives au monde, et le voir jouer un petit vieux en colère était une occasion comique à ne pas manquer… Par chance, Dwayne a accepté de se prêter au jeu !

MING

Le nouvel avatar est la mystérieuse Ming, incarnée par Awkwafina. Son point faible est le pollen et ses points forts ne sont pas à sous-estimer : elle est capable de cambrioler, voler, percer un coffre-fort… Autant de compétences qui se révèleront très utiles face à tous les défis qui se présentent à elle dans l’univers de Jumanji, toujours plus impressionnant et menaçant.

Awkwafina est une artiste remarquable. C’est une rappeuse, une comédienne et une actrice… Elle a tous les talents et j’étais donc ravi d’apprendre qu’elle avait envie de participer au film. Je savais qu’elle allait apporter quelque chose de tout nouveau au projet et c’est ce qui s’est passé”, s’enthousiasme Jack Black. “Ce film lui va comme un gant : elle a du style, de la répartie et un grain de folie… elle est magique ! On s’est tout de suite bien entendus et c’était super de jouer avec elle”.

Je pense que le message et l’univers de JUMANJI séduisent toutes les générations. Quand on regarde un film de super-héros, on voit quelqu’un qui a certes ses défauts, mais qui est doté d’un pouvoir démentiel. À l'inverse, dans JUMANJI, on a des personnes normales qui deviennent les héros d’un jeu et je pense que cela parle à tous les publics de toutes les cultures. Il faut du courage pour affronter et comprendre ses défauts. Ce sont des concepts universels et je pense que tout le monde – jeunes et moins jeunes – éprouve un sentiment particulier face à ces personnages”, conclut Awkwafina.

JURGEN LE BRUTAL

Le nouveau méchant de la partie s’appelle Jurgen le Brutal (Rory McCann), un conquérant malfaisant qui a quitté sa forteresse dans les montagnes pour piller la Province Aviaire. Pire encore, il a dérobé le Joyau du Faucon, qui assure la fertilité de Jumanji. Il l’a caché dans les profondeurs, loin du soleil, ce qui a plongé le monde dans la sécheresse et la désolation.

Le public du monde entier a découvert l’acteur écossais Rory McCann dans le rôle du Limier dans GAMES OF THRONES. Le producteur Matt Tolmach déclare : “Notre méchant Jurgen est un homme gigantesque et terrifiant qui vit dans un château fortifié et inaccessible au milieu des montagnes. Il nous fallait quelqu’un de fort et imposant pour jouer ce rôle. Rory correspondait au personnage à tous points de vue”.
Rory McCann confirme : “Jurgen est le dernier obstacle à affronter pour conclure le jeu. C’est le plus grand méchant et il est vraiment affreux. Je crois qu’il n’y a rien de bon en lui et ça se voit qu’il n’a jamais reçu de câlin quand il était enfant”.

L’UNIVERS DE JUMANJI PREND UNE NOUVELLE AMPLEUR

"Avant même d’avoir un scénario, on se disait : ‘Où est-ce que l’histoire va se dérouler ? Quels animaux est-ce qu’on verra ? Et comment commencer dès maintenant à préparer ces scènes ?’. On a eu très tôt l’idée des dunes et des autruches. Ça fait partie des premières scènes qu’on a écrites si bien qu'on a pu commencer à les concevoir et les visualiser très rapidement. On a vite compris que ce serait mieux que cette séquence soit tournée en extérieurs", explique Jake Kasdan.

Le précédent film se déroulait principalement dans la jungle, mais cette fois Jake Kasdan a voulu explorer une autre facette de Jumanji : il s’est donc associé au chef décorateur expérimenté Bill Brzeski, qui a travaillé notamment sur AQUAMAN, IRON MAN 3, FAST AND FURIOUS 7 et 8 et la trilogie VERY BAD TRIP.

Jake Kasdan et Bill Brzeski se sont rencontrés très en amont pour échanger leurs impressions sur le film : "Notre première rencontre était géniale. Jake est un vrai conteur d’histoire. Les décors sont importants bien sûr, mais ce qui compte le plus dans ce film, c’est l’histoire que les gens adorent", estime Bill Brzeski. "Jake voulait que l'intrigue soit portée par un maximum de décors réels. Il y a bien sûr des effets spéciaux dans le film, mais ce n’est pas la caractéristique principale des films JUMANJI. Il faut être sur place pour ressentir la véracité des personnages, pour qu’on ne se sente pas dans un jeu vidéo. Il faut se reconnecter à la réalité de JUMANJI. C’est un endroit unique, créé pour aider les gens à résoudre leurs problèmes".

Bill Brzeski et toute son équipe ont dû non seulement reconstituer des lieux familiers comme la maison et le sous-sol de la famille de Spencer, ainsi que les quartiers résidentiels de Brantford dans le New Hampshire pendant les fêtes de fin d'année, mais ils ont également dû créer un désert aride, un espace commercial situé au milieu de nulle part et baptisé l’Oasis, une redoutable série de ponts de liane suspendus au-dessus d’un ravin et, enfin, la forteresse de glace de Jurgen le Brutal.

Pour y parvenir, la production s'est installée à Atlanta et a investi cinq plateaux en rotation permanente. Pendant le tournage et les quelques mois qui l’ont précédé, l’équipe de Bill Brzeski n’a pas cessé de monter, démonter et remonter les décors.

Le sous-sol de Spencer est un des plus petits décors construits pour le film, mais il est central dans le récit. "C’était très marrant de construire ce sous-sol. C’est un petit espace mais ce qui s’y passe est important et il raconte l’histoire de cette famille chez elle", explique Bill Brzeski. Avec son équipe de décorateurs, ils ont construit un véritable sous-sol habité, avec un bazar d’objets divers et l’établi jonché d’outils où Spencer tente de réparer la console de jeu de Jumanji que Fridge a écrasée avec une boule de bowling à la fin du précédent opus.
Pour les décors du monde réel, Bill Brzeski et son équipe ont repéré d'authentiques lieux. Ils ont notamment utilisé des quartiers d’Atlanta aux styles architecturaux variés pour représenter les rues bondées de New York, les rues principales de la petite ville du New Hampshire et le bar local pour lequel ils ont créé une façade et un intérieur sur mesure. Le tournage a eu lieu en février mais ils ont réussi à reconstituer l’ambiance festive de Noël en ornant les lampadaires de guirlandes lumineuses et en érigeant des sapins de Noël. Le superviseur des effets visuels J.D. Schwalm a aussi pris soin de recouvrir les lieux de tournage d’un papier blanc biodégradable qui ressemble à s’y méprendre à de la vraie neige.

L’OASIS

Pour créer la ville du désert surnommée l’Oasis, Bill Brzeski et son équipe cherchaient un endroit suffisamment vaste pour construire ce décor à taille réelle. Aucun plateau extérieur n'étant disponible, ils ont donc dû explorer d’autres possibilités. Ils ont fini par dénicher un ancien entrepôt qui appartenait à une entreprise de grande distribution. Ils ont construit une ville tout entière dans ce gigantesque entrepôt et y ont installé les acteurs et les caméras pour tourner les scènes d’action. On y trouve une place principale, un bar, un salon de tatouage, un atelier de métallurgie, une boucherie et un marché où les gens vendent des épices, des vêtements, des tapis et toutes sortes d’objets.

"On utilise souvent des effets visuels pour agrandir les décors, mais dans le cas présent, on a décidé de les faire aussi vastes que possible pour pouvoir tourner les scènes réellement, comme Jake le souhaitait. Danielle Berman, ma merveilleuse décoratrice de plateau, a fait en sorte que chaque magasin de la ville ait une identité propre", précise Bill Brzeski, saluant cette attention portée à chaque détail.

"Il fallait que tout cela ait l’air réel si bien que nous nous sommes inspirés de l’architecture marocaine, en particulier du quartier juif de Casablanca. On s’est intéressés aux magasins et à la manière dont ils fonctionnent. Dans les villes anciennes du Moyen-Orient, il y a encore de petites rues sinueuses et c’est ce qu’on a voulu reproduire". Grâce à cette talentueuse équipe d’artistes, lorsqu'on découvre les rues sales de l’Oasis, avec leurs couleurs pâles et leurs petits détails, on pourrait presque sentir l’odeur de l’encens.

UNE FORTERESSE POUR L’HIVER

Brzeski et son équipe ont aussi dû concevoir un autre gigantesque décor sur un plateau d’Atlanta, la forteresse au sommet de la montagne enneigée, repaire de Jurgen Le Brutal, le méchant du film. Tout en évoquant une sorte de château, l’équipe de créateurs a imaginé pour Jurgen et ses hommes de main un antre de dimension suffisante pour accueillir ce guerrier de taille imposante de près de 2,15 mètres de haut. Défi supplémentaire : le plateau devait pouvoir accueillir jusqu’à 200 personnes pour certaines scènes, puisqu’il s’agit du fief de ces hommes, du lieu où ils se reposent, prennent leurs repas, se divertissent, et se battent parfois avec des intrus. Pour élaborer la pièce, l’équipe de décorateurs a choisi de gros murs en pierre et des colonnes pour restituer l’impression d’un espace impressionnant, rude et froid.

La forteresse est principalement constituée de basalte, une roche lisse tout en nuances de gris et de noirs, née de lave en fusion ayant refroidi. C'est ce qui donne à l’intérieur de l’édifice et aux colonnes une allure patinée et usée, renvoyant l’impression que l’édifice sort de terre. Bien entendu, puisqu'on est à Hollywood, il ne s’agit pas de véritable basalte et la pseudo roche volcanique de la forteresse a en réalité été sculptée dans de la mousse et du plastique. "On a en fait réalisé un moulage de plusieurs types de blocs que l’on a installés [sur le plateau], le reste n’a été qu’un travail de maçonnerie", explique Brzeski. "J’ai sans doute eu à ma disposition la meilleure équipe de maçons jamais réunie dans un film hollywoodien".

La pièce maîtresse de cette vaste salle est le fauteuil de Jurgen, que les décorateurs ont élaboré à partir de traverses de chemin de fer poncées, de blocs de bois à l’état brut et de fausse fourrure pour donner cette version unique d’un fauteuil contemporain. Afin de s’assurer que le meuble serait aussi impressionnant que Jurgen lui-même, ils l’ont pourvu d’une gigantesque paire de bois d’élan qui viennent orner le dos du siège. Et voilà ! Un trône de fortune pour un méchant à la taille imposante.

Les spectateurs attentifs aux détails remarqueront que l'équipe Décors a rendu hommage au plateau de jeu original de Jumanji en intégrant la vaste iconographie du bestiaire des pièces du jeu à la fois aux décors et aux costumes. "Cet hommage renvoie jusqu’au livre. Il s’agit d’un jeu de société qui devient ensuite un jeu vidéo. Mais on en revient toujours aux pièces et à leurs déplacements sur les plateaux, créant le chaos dans la vie de chacun des joueurs. On a donc prêté attention à ce qui s’était passé la fois précédente et on a ajouté les singes. À chaque décor son animal. Puis, Louise Mingenbach a tenté de faire de même avec les costumes, comme la précédente chef costumière, s'inspirant des animaux pour les tenues, ce qui permet d’intégrer de cette façon des allusions aux règles du jeu et à son déroulement", ajoute-t-il.

LES COSTUMES

La chef costumière chevronnée Louise Mingenbach a déjà habillé toutes sortes de personnages, d’un groupe de joyeux noceurs (trilogie VERY BAD TRIP) à des équipes de mutants légendaires, bons ou méchants (la saga X-MEN). Elle a donc apporté son savoir-faire à l’univers de JUMANJI, renouant avec Bill Brzeski après de nombreuses années. “Je connais Louise depuis des années. On a travaillé ensemble sur VERY BAD TRIP et on échange énormément. Elle a dû reconstituer les costumes originaux tout en en imaginant des versions d’hiver résolument inédites”, reprend le chef décorateur.

Chacun des lieux de tournage a présenté son lot de difficultés au niveau logistique, notamment les conditions glaciales dans les Rocheuses canadiennes. Pour habiller les héros du film et les aider lors de ce trek en montagne par températures négatives, Louis Mingenbach a imaginé toute une garde-robe hivernale. "C’est foncièrement drôle de voir Jack et Kevin dans ces tenues d’hiver démentes. On ne les a jamais vus ainsi jusqu’à présent. Et bien évidemment, ils n’hésitent pas à se chambrer les uns les autres sur leur allure en tenues d’hiver", raconte le producteur Matt Tomach. "JUMANJI est une comédie et on n’en est jamais loin, même quand les enjeux sont de taille. On peut encore identifier les personnages mais au moins les acteurs étaient-ils au chaud et il valait mieux, car on a tourné à Calgary dans la neige".

Outre les difficultés liées à la reproduction des costumes familiers mais adaptés aux conditions hivernales, il a fallu trouver un nouvel angle pour aborder les personnages, tout en faisant en sorte qu'ils restent identifiables. "Ces tenues emblématiques découlent de la mythologie des jeux vidéo. Ils sont un peu clichés, et c’est quelque chose qu’on retrouve dans tous les jeux vidéo, comme dans le jeu de Lara Croft. Louise a donc dû prendre cela en compte et travailler avec Jake pour bien déterminer le style de ces personnages", souligne Tolmach.

LES CASCADES

Tout, dans ce film, respire la prise de risques supplémentaires, particulièrement en matière de scènes d’action et de cascades. "Si vous avez la chance de pouvoir travailler sur une suite, c’est logique de vouloir repousser les enjeux ! On a jugé primordial de construire le monde de JUMANJI. On a voulu mettre la barre plus haut pour nos héros, tout en donnant plus d'envergure à cet univers. Et pour y parvenir, on a dû s’assurer qu’on avait l’équipe idéale", explique le producteur Hiram Garcia. "On a été très heureux d'engager Wade Eastwood comme réalisateur 2ème équipe et chef cascadeur, qui apporte une expertise unique en matière de cascades et d’action. Wade a fait un superbe travail aux commandes de la deuxième équipe et en réglant des scènes incroyables avec les acteurs”.

Eastwood compte à son actif MISSION IMPOSSIBLE : FALLOUT, MISSION IMPOSSIBLE : ROGUE NATION et la saga MEN IN BLACK : il était donc prêt à relever le défi. Ne se cachant pas d’être un joueur assidu, Eastwood a eu hâte de pouvoir élaborer les scènes d’action complexes, utilisant les pouvoirs et les talents surhumains des avatars pour adapter la réalité aux contraintes numériques de l’univers du jeu vidéo. Connu pour chorégraphier des cascades impressionnantes grâce à l’usage d’effets physique, Eastwood a pris soin d’imaginer des séquences d’action compatibles avec les personnages et l’histoire. “Je ne tourne pas de scènes d’action sans raison. Tout le monde peut faire ça, taper dans l’explosif et le fantastique. À mes yeux, c’est très important que les personnages soient crédibles même dans les scènes d’action”, insiste-t-il. “J'aborde ces scènes comme si elles étaient réelles et je m’en sers pour maintenir les personnages ancrés dans l’action et dans l’histoire".

Également célèbre pour ses chorégraphies de cascades extrêmes dans des films ne s'adressant pas forcément à un jeune public, Eastwood a été emballé à l’idée de collaborer à un projet destiné à un large public – d'autant qu’il adore la saga JUMANJI depuis le début. "Bien sûr, j’ai vu l’original, puis j’ai vu le premier film de Jake qui revisite l’histoire et c’était un film très divertissant que j’ai pris plaisir à regarder en famille. J’ai ri du début à la fin. J’étais intrigué par les personnages et la façon dont ils évoluent avec leurs avatars", raconte Eastwood. "Je sentais que je pouvais tenter des choses intéressantes avec l’histoire, car j’aime les récits qui reposent sur des personnages et c’est ce qui m’a plu dans ce projet".

"On a tout simplement voulu créer une nouvelle version et se faire plaisir à lui donner forme. J’adore élaborer des séquences d’action vraiment percutantes. Le défi sur ce projet a été pour moi d’ajouter un élément d’incertitude à ce qu’on faisait. Mais il s’agissait de rester léger et divertissant. Je ne veux pas effrayer les spectateurs ou les enfants qui verront le film", note-t-il.

Afin d’y parvenir, Jake Kasdan et Wade Eastwood ont veillé à ce que l’allure comique de chacun des personnages et de leurs avatars soient les éléments essentiels des scènes d’action. "On est allés encore plus loin avec les personnages dans ce film en leur faisant exécuter leurs propres cascades. Tous les acteurs ont été prêts à jouer le jeu et à essayer de faire leurs cascades tout en s’amusant", déclare Eastwood avec enthousiasme.

Pour mettre au point la scène de la course-poursuite effrénée en buggy à travers les dunes de sable, Eastwood et sa deuxième équipe ont sillonné les dunes de Glamis, en Californie, pour tourner la plupart des prises de vue en véhicule. "J’avais déjà filmé beaucoup de dunes jusqu’ici, en Namibie, où c’est époustouflant, à Abou Dabi et à Dubaï", reprend Eastwood. "Mais c’est incroyable d’avoir de telles dunes aux portes de la Californie. Ce n’est qu’à trois heures de route de la plage et vous avez ces dunes magnifiques. Le paysage change radicalement et se transforme en cette merveilleuse étendue de dunes de sable".

La beauté des lieux n’a cependant pas atténué les difficultés provoquées par la nature en matière de logistique. "Avec des dunes, on peut tourner un jour et, en cas de vent fort pendant la nuit, le paysage est entièrement bouleversé", poursuit Eastwood. Afin de rentabiliser leur temps à Glamis, l’équipe technique a dû faire preuve d’une organisation militaire pour installer son matériel. "On a eu deux jours de répétition sur le terrain pour savoir comment évoluer en équipe, ça donne donc le parc vidéo, l’infirmerie et les rangers, tous en buggys. C’est fascinant la vitesse et l’efficacité avec lesquelles tout le monde s’est déplacé sur ces dunes. Je savais quels endroits je souhaitais filmer pour restituer la luminosité que nous avions et à laquelle l’équipe technique s’attendait. Je leur envoyais un message radio et en 20 minutes, on se retrouvait installés quelque part dans les dunes", se souvient-il.

Afin de s’assurer que les prises de vue étaient raccord, une source vidéo a été installée, qui retransmettait en direct ce qui se passait à Jake Kasdan et à l’équipe technique en studio à Atlanta, leur permettant de visionner la scène d’action dans les dunes en temps réel.

Les spectateurs vont être ravis de retrouver Ruby Roundhouse et sa technique de combat qui ressemble à de la danse. Une prouesse encore exacerbée par son nouvel attribut : le nunchaku. Eastwood et son équipe ont fait en sorte que l’actrice Karen Gillan et sa doublure cascade s’entraînent avec différents types de cette arme utilisée dans les arts martiaux, de toutes sortes de longueur, de style, et de matériau en caoutchouc, dur et mou. "Chaque fois qu’elle apparaît à l’écran, elle manipule des nunchakus, elle fait des enchaînements, et elle est épatante", déclare Eastwood en évoquant Gillan et sa rapidité à manier sa nouvelle arme.

"Ils m’ont fourni des nunchakus : chaud devant ! Je m’entraîne tous les jours avec. J’ai en au moins cinq paires dans ma loge, certains sont dans ma chambre d’hôtel. Je ne vis qu’avec des nunchakus en ce moment. Je suis dangereuse avec eux et je les laisse tomber très souvent, ce qui a de quoi inquiéter les gens. Mais j’ai perfectionné ma technique et je peux mettre hors de combat cinq hommes d’affilée avec ces nunchakus et j’adore ça", reconnaît Karen Gillan.

L’actrice est elle-même heureuse de retrouver la danse de combat. "Quel bonheur ! Pour Martha, la danse de combat est sa plus grande force, parce que c’est quelque chose de très particulier. Cette fois-ci, c’est plus brutal et beaucoup plus violent", souligne l’actrice. "Je pense que les jeunes filles ont vraiment retrouvé cette sensation de se sentir plus fortes en la regardant. Tout le monde, quel que soit son âge, apprécie le fait que cette fille puisse réellement se défendre de manière efficace. C’est vraiment formidable à voir".

Pour Eastwood, l’un des temps forts de ce tournage a été de voir les stars Dwayne Johnson et Kevin Hart trouver le rythme comique de leurs avatars respectifs, Eddie et Milo. "Dwayne est tordant de rire dans ce rôle, car il est très grand, mais quand il parle, sa voix est celle d’un grand-père colérique et geignard. C’est très amusant, même des petits détails comme le fait que son personnage Eddie a les genoux fragiles, les hanches qui coincent, bref qu’il vieillit. Et tout à coup, il découvre qu’il est capable de sauter partout – une boule d’énergie et de vitalité", développe Eastwood.

Les spectateurs ne pourront s'empêcher de rire en découvrant l’interprétation de Kevin Hart qui campe Danny Glover en Milo. "Il s’est jeté à bras le corps dans ce personnage. Danny Glover se remarque par tout un tas de petits détails qui l’ont distingué toutes ces années dans les rôles qu’il a joués et Kevin a brillamment réussi à les cerner et à les transformer", raconte Eastwood, émerveillé. "Ce n’est pas toujours l’action qui est drôle mais les personnages sont franchement hilarants, même prise après prise avec les mêmes répliques. Je n’arrive pas à résister passées les cinq premières secondes et je suis pris de fou rire. Le public va a-do-rer".

"Franchement, tout ce dont je me souviens, c’est que le tournage a été un mélange de rire et de larmes", admet Karen Gillan. "Et je veux dire par là que de vraies larmes coulaient de mes yeux. Je ne sais pas comment ils ont réussi à tirer de moi quoi que ce soit. C’est tellement drôle de voir ces personnages prendre vie : c’est juste tordant !"

EFFETS VISUELS

Les fans de JUMANJI vont vivre l’expérience visuelle hors du commun à laquelle la saga les a habitués et ce, grâce au superviseur effets visuels Mark Breakspear et son équipe, à commencer par le troupeau d’autruches agressives qui prend en chasse les avatars au volant de leurs buggies des sables. "Au début, une seule autruche s’approche et Dwayne Johnson ne s’en soucie pas, 'ce n’est qu’une autruche' ! Puis des centaines surgissent à l’horizon dans leur direction. Ils se détournent et sautent au volant de ces buggies des sables, échappant de justesse à ces volatiles qui sont sur leurs talons. Elles possèdent de grosses têtes capables de taper dans le métal ! Et elles essaient simplement… de les tuer", souligne Breakspear. "On a fait des recherches pour cette scène. Quand j’étais en Afrique du Sud pour un autre projet, je suis allé au Cap et il y avait des autruches qui couraient librement partout. J’ai même été pourchassé par l’une d’elles ! Je comprends la peur d’être chassé par un oiseau qui fait deux fois votre taille. Je tiens donc tout particulièrement à cette séquence".

"J'ai la grande chance de pouvoir me permettre d'avoir des demandes totalement folles auxquelles de petits génies installés aux quatre coins du monde vont ensuite satisfaire", raconte Jake Kasdan. "Pour ce film, nous avions une équipe de gens formidables, issus de toutes nationalités, qui travaillaient sur les animaux". Le département Effets visuels compte en effet plus de 5000 artistes travaillant inlassablement depuis plusieurs studios situés partout sur la planète, de Los Angeles à la Nouvelle-Zélande, de Montréal à Vancouver, en passant par Melbourne. S'ils étaient censés ajouter des arrière-plans et effacer les empreintes de pneus sur les dunes de sable pour leur redonner leur allure immaculée, ils devaient aussi créer une large gamme d'animaux pour l'univers Jumanji : hippopotames, anacondas géants, chevaux, chameaux, mandrills et hyènes.

Breakspear revient sur le travail titanesque exigé par les effets visuels : "Le moindre plan d'effets visuels visible à l'écran nécessite des mois et des mois de travail", dit-il. "Les artistes de ces studios travaillent parfois sur un seul plan. Il a beau ne durer qu'une seconde – il a pu mobiliser des mois de travail car ces artistes tiennent à ce que le spectateur soit émerveillé". Sachant que le nombre de plans d'effets visuels est considérable, les enjeux sont très importants… et c'est donc la course contre la montre. "Il y a des milliers de plans comme ça dans le film. Du coup, ce qu'on voit à l'image n'est parfois que le sommet de l'iceberg par rapport aux efforts déployés par l'équipe effets visuels en coulisses".

"Les équipes avec lesquelles je travaille sont épatantes", s'enthousiasme Breakspear en parlant de ses collaborateurs. "Les spectateurs qui viennent voir ce film veulent qu'on leur donne ce qu'il y de mieux. Et nos effets visuels sont sacrément efficaces".

EFFETS SPÉCIAUX

Au sein de l’équipe du film, on retrouve également le superviseur effets spéciaux oscarisé J.D. Schwalm, qui a notamment travaillé sur FIRST MAN – LE PREMIER HOMME SUR LA LUNE, FAST AND FURIOUS : HOBBS & SHAW et sur AVATAR 2 qui sortira prochainement.

J.D. Schwalm et son équipe ont réussi à donner vie au monde de JUMANJI, en étroite collaboration avec l’équipe des effets visuels et le chef cascadeur Wade Eastwood. Dans l’une des scènes les plus complexes du film, on voit un enchevêtrement de ponts de corde surplombant un ravin, que les avatars pourchassés doivent traverser. Le chef décorateur Bill Brzeski explique : "C’est un univers de jeu vidéo. On savait que les centaines de ponts décrits dans le scénario allaient en quelque sorte flotter dans les airs et se croiser au-dessus de ce ravin, mais on n’avait pas besoin d’expliquer comment c’était possible".
J.D. Schwalm et son équipe ont planifié méthodiquement chaque angle et chaque cadre de cette séquence sur un gigantesque fond bleu à Atlanta. Pour créer le suspense, il était essentiel que les ponts de liane aient l’air fragile et dangereux, mais en réalité ils étaient renforcés avec des plaques de métal et des rampes qui assuraient la sécurité des acteurs. “On a construit des ponts suffisamment légers pour qu’ils puissent bouger sur le plateau, mais suffisamment lourds pour soutenir tous les acteurs en même temps. Finalement, on avait trois portions de 9 mètres, deux portions de 6 mètres ainsi que des portions verticales de 6 et 3 mètres. Tous ces ponts étaient interchangeables”, précise J.D. Schwalm. “C’était important qu’on donne à Jake et à Wade Eastwood les outils adéquats pour les grandes scènes d’action”.

Dès le début du film, les acteurs sont projetés dans le jeu depuis l’avion de Nigel et ils atterrissent sur des dunes de sable. J.D. Schwalm et son équipe ont déniché un avion russe très rare capable de voler à faible altitude et à vitesse réduite, ce qui était idéal pour éviter aux acteurs de se blesser lors de la chute. En revanche, l’avion n’avait pas de portière sur les côtés et il a donc fallu en créer une. “On a scanné l’avion grâce à un scanner 3D puis on l’a transporté à Atlanta pour créer la portière et les moteurs hydrauliques”, explique J.D. Schwalm. Une fois cette étape terminée, il n’y avait plus qu’à simuler le vol : “On a posé l’avion sur une de nos plateformes mobiles pour recréer les secousses et les turbulences et imiter une tempête”.

L’un des chantiers les plus ambitieux pour J.D. Schwalm et son équipe était la salle des banquets de la forteresse de Jurgen. “Bill Brzeski voulait créer une ambiance menaçante et effrayante dans la salle, comme la demeure d’un guerrier Viking. Bill souhaitait qu’on mette beaucoup de vraies flammes sur le plateau”, se rappelle J.D. Schwalm.

Son équipe a construit d’immenses colonnes ignifugées sur tout le plateau, sur lesquelles il y avait des flammes de 6 mètres de haut toute la journée. Dans l’immense âtre où Jurgen fait brûler des bûches géantes, le feu était en fait alimenté par un énorme réservoir de propane. Mais la sécurité primait avant tout et J.D. Schwalm a fait installer un système d’arrosage automatique géant au-dessus du plateau en cas d’incendie. De plus, la qualité de l’air était contrôlée en permanence pendant le tournage. “On gardait un œil sur tout et finalement tout s’est déroulé sans accroc. Le mieux, c’est qu’en guise d’éclairage on a pu utiliser la lumière qui provenait du feu”.

UN LEADER INTRÉPIDE

Jake Kasdan, l’homme à la tête de la saga JUMANJI a littéralement un ADN de cinéaste. Son père, Lawrence Kasdan, a écrit certains des plus gros blockbusters de l'histoire et a aussi réalisé et produit de nombreux films. Jake Kasdan a donc marché tout naturellement dans les traces de son père.

Jake Kasdan est l’âme de l’aventure JUMANJI. Il en est le réalisateur, le co-auteur, l’un des producteurs… Il est au centre du projet, et sans lui, il n’y aurait pas de JUMANJI”, résume le producteur Matt Tolmach. “C’est lui qui nous a poussés à refaire un film qui non seulement est au niveau du précédent mais va encore plus loin. On s’est posé la question : ‘Comment rendre ce jeu encore plus excitant, comment rendre le film encore plus drôle ?’”

Jack Black, une des stars du film, collabore avec Jake Kasdan depuis longtemps : “Ça remonte aux années 1990. Il y a plusieurs années, on a fait un film ensemble qui s’appelle ORANGE COUNTY et j’ai beaucoup apprécié sa direction d’acteur. Il adore travailler sur le tas, dans l’instant, il nous propose d’essayer différentes choses, différents dialogues. Les acteurs doivent rester sur le qui-vive avec lui. J’adore ses méthodes et on se comprend très bien”, affirme Jack Black. “Depuis, on a travaillé ensemble à de nombreuses reprises avec toujours autant de plaisir. Maintenant qu’il gère des projets de l’ampleur de JUMANJI, on est passé à autre chose. On a fait des petits films indépendants ensemble et maintenant il est à la tête d’un budget du niveau d’AVENGERS ! Malgré tout, il reste détendu et ne se prend pas la tête. Il regarde son combo et il hurle ‘Ça c’est une idée marrante ! Ça, c’est une bonne réplique !’”

Il est très ouvert et c’est une qualité précieuse chez un réalisateur. Il écoute et s’intéresse à ce que les acteurs pensent. Si on a une idée, il va l’écouter pour de vrai. Jake est vraiment sympa avec les comédiens et ce n’est pas le cas de tous les réalisateurs. C’est agréable de tourner dans un film quand il y a un tel esprit d'équipe. C’est difficile de garder cet esprit dans une production à gros budget. C’est un don de réussir à rester cool et relax dans un moment pareil, et Jake a ce don”, remarque Jack Black.

Jake Kasdan reçoit aussi les éloges de Colin Hanks qui campe Alex et qui sait ce que c’est d’avoir le cinéma dans le sang : “Je pense que Jake est doué pour beaucoup de choses : l’écriture, la réalisation… Il a un comportement irréprochable et amène les gens à donner le meilleur d’eux-mêmes”, estime Colin Hanks.

Jake est un réalisateur minutieux et il prête une attention toute particulière au rythme de la comédie. Il a une idée très précise du type de film qu’il veut réaliser dès le début du tournage et c’est très utile”, déclare Nick Jonas. “On a tous une entière confiance en lui parce qu’il a réalisé des films géniaux et il a fait un super travail sur le précédent opus. On a juste à y aller à fond parce qu’on sait qu’il va tout déchirer comme à chaque fois. Je suis content quand il me donne un conseil super précis et que ça nous aide tous à avancer. JUMANJI est une sorte d’aventure spectaculaire qui raconte des histoires poignantes et passionnantes à travers plusieurs points de vue… C’est vraiment formidable”.

LE MONDE A BESOIN DE JUMANJI

Selon moi, le succès du premier JUMANJI s’explique de plusieurs manières : le film était drôle, touchant et il a créé la surprise. On a eu la chance de faire un vrai carton planétaire. Le film est sorti en même temps que STAR WARS et tout le monde nous a dit qu’on était fou… et c’était vrai. Mais on s’est dit qu’il y avait quelque chose d'unique dans notre film”, raconte Dwayne Johnson.

Il poursuit : “Oui, le film était drôle, divertissant et touchant, mais je pense aussi qu’on a mis dans ce film tout notre amour et notre respect pour l’histoire et pour le film original avec Robin Williams qu’on adore tous et à qui on a voulu rendre hommage le mieux possible. C’était un aspect fondamental du film que le public a ressenti partout dans le monde”.

Selon Jack Black, le secret du succès durable de JUMANJI s’explique facilement : “Le film mêle à merveille action et comédie. Il y a l’incontournable Dwayne Johnson, Kevin Hart qui est un des acteurs les plus drôles du monde… c’est comme une sorte de fête géante et c’est ça qui a plu au public. Je crois que les gens ont tout simplement envie de faire la fête et que le monde a besoin de JUMANJI”.

Source et copyright des textes des notes de production @ Sony Pictures Releasing France 

  
#JumanjiNextLevel

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