jeudi 2 août 2018

DARKEST MINDS : RÉBELLION



Science fiction/Malgré des faiblesses, le film créé un univers, les personnages sont attachants et on veut voir la suite

Réalisé par Jennifer Yuh Nelson
Avec Amandla Stenberg, Bradley Whitford, Harris Dickinson, Miya Cech, Mandy Moore, Mark O'Brien, Skylan Brooks, Patrick Gibson, Gwendoline Christie...

Long-métrage Américain
Titre original : The Darkest Minds
Durée : 01h44mn
Année de production : 2018
Distributeur : Twentieth Century Fox France

Date de sortie sur les écrans américains : 3 août 2018
Date de sortie sur nos écrans : 8 août 2018



Résumé : Dans un futur proche, les adolescents ont été décimés par un virus inconnu. Les survivants, dotés de pouvoirs psychiques incontrôlables, sont classés par couleur en fonction du danger qu’ils représentent pour la société, et parqués dans des camps. Ruby, l’une des plus puissantes d’entre eux, parvient à s’échapper pour rejoindre un groupe de jeunes en fuite à la recherche d’un refuge. Rapidement, cette nouvelle « famille » réalise que fuir ne suffira pas dans un monde où les adultes au pouvoir les ont trahis. Ils vont mener une rébellion, unissant leurs pouvoirs pour reprendre le contrôle de leur avenir.

Bande annonce (VOSTFR)



Ce que j'en ai pensé : DARKEST MINDS : RÉBELLION s'inspire de la saga en cinq tomes, intitulée Les Insoumis en français, de l'auteur américaine Alexandra Bracken. Le titre en version originale de ces romans qui ciblent les jeunes est The Darkest Minds. Je ne connais pas ces livres, aussi, j'ai découvert l'histoire pendant le film. 

DARKEST MINDS : RÉBELLION cible effectivement a priori les adolescents. Il en a l'allure et la thématique avec des ados aux dons particuliers trahis par les adultes et qui doivent se débrouiller par eux-mêmes pour survivre. Cependant, là où beaucoup de films de ce genre ne réussissent pas à convaincre, celui-ci, au contraire, est réussi. 

Malgré un début un peu classique avec la mise en place du contexte, le film trouve rapidement un souffle très sympathique avec la formation du groupe des quatre héros aux dons différents, mais tous efficaces. La réalisatrice, Jennifer Yuh Nelson, raconte cette histoire simplement et clairement, en intégrant des effets spéciaux, à des moments clefs, sans en abuser. Elle rend ses personnages très attachants. De ce fait, elle nous entraîne sans peine dans leurs aventures, nous donne envie de savoir ce qu'il va leur arriver et comment ils vont s'en sortir. 


Certes, il y a des clichés et les retournements de situation sont assez prévisibles, mais le rythme ne faiblit pas, il y a un bon équilibre entre les scènes de discussion et les moments plus spectaculaires et puis les protagonistes sont bien travaillés. Les jeunes acteurs sont très convaincants. Ils sont à l'aise dans leur rôle, leurs interactions fonctionnent bien et ils nous transmettent les émotions que les protagonistes traversent avec justesse.

Amandla Stenberg inteprète Ruby Daly, une jeune fille télépathe. Elle apporte beaucoup de douceur et de force à son personnage. 



Harris Dickinson interprète le charmant Liam qui est un leader et un protecteur, un gars sur qui on peut compter pour remuer ciel et terre. 



Miya Cech interprète la mignonne Zu et quand elle le veut son pouvoir fait des étincelles.


Skylan Brooks interprète Chubs. Il est très intelligent, n'a pas la langue dans sa poche et voit venir les problèmes.


DARKEST MINDS : RÉBELLION n'est pas sans défauts. Cependant, il créé un univers spécifique, met en avant ses personnages et maintient notre intérêt jusqu'au bout. À la fin, on veut voir la suite, ce qui est le meilleur indicateur pour savoir si ce long-métrage nous a plu et pour moi c'était le cas.

Copyright photos @ 20th Century Fox France

NOTES DE PRODUCTION
(À ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

Dans une Amérique tourmentée, une mystérieuse maladie a décimé environ 90 % des enfants, condamnant les 2 % qui ont survécu à être considérés comme des ennemis de l’État et à fuir…

La réalisatrice Jennifer Yuh Nelson explique : « Les adolescents qui ont survécu doivent utiliser leurs pouvoirs pour survivre. Il y a énormément d’action et de scènes spectaculaires, mais aussi beaucoup d’émotion. »

Adapté du roman à succès d’Alexandra Bracken Les Insoumis, DARKEST MINDS : RÉBELLION s’appuie sur la capacité du public à s’identifier aux doutes et aux difficultés des personnages et à se projeter dans ce cauchemar qu’est devenue leur vie. Jennifer Yuh Nelson précise : « Nous voulions que cette histoire ressemble à la réalité pour que chacun puisse s’y reconnaître. C’est d’ailleurs le contraste avec la normalité, le quotidien, qui rend ces pouvoirs si uniques. Le public devait pouvoir se dire que c’est possible, qu’il suffirait de sortir dans la rue pour voir quelqu’un accomplir ces choses extraordinaires. C’est pour cette raison que nous ne voulions pas que le film se déroule à une époque éloignée de la nôtre ou dans un obscur contexte futuriste. Nous voulions que les gens pensent que cela pourrait réellement arriver. »

Gwendoline Christie, qui incarne la chasseuse de primes Lady Jane, observe : « De nos jours, nous sommes plus que jamais conscients de notre propre mortalité. Nous vivons des temps troublés et du coup, parce que ces histoires dystopiques peuvent potentiellement devenir un jour notre réalité, elles trouvent un écho d’autant plus fort dans nos vies. »
Shawn Levy, producteur du film à travers sa société 21 Laps, déclare : « DARKEST MINDS : RÉBELLION a constitué une aventure particulièrement intéressante. À l’époque où nous avons acheté les droits d’adaptation du livre, c’est-à-dire il y a cinq ans, 21 Laps était perçu comme une boîte produisant principalement des comédies et des films familiaux à succès. Mais j’ai toujours su que nous élargirions nos horizons pour nous diriger vers un genre davantage centré sur les personnages. »

Dan Levine, producteur du film aux côtés de Shawn Levy, observe : « Le sujet de cette histoire est non seulement intemporel, mais aussi universel. Avant tout, c’est l’histoire d’enfants qui deviennent adolescents et découvrent qu’ils sont différents, ce que la plupart des gens, particulièrement les adultes et le gouvernement, ne comprennent pas. Ils sont donc envoyés dans des camps de réhabilitation. Ces jeunes passent du stade d’enfant à celui de jeune adulte en apprenant à s’affirmer et à se protéger par eux-mêmes. Je pense que la peur de ne pas s’intégrer et la quête de reconnaissance nous suivent souvent jusqu’à l’âge adulte. »

Amandla Stenberg, qui incarne Ruby Daly, commente : « L’histoire se déroule dans un monde similaire au nôtre, mais dans lequel des changements drastiques ont eu lieu. Presque tous les enfants sont décédés et ceux qui restent ont développé des aptitudes mentales inexplicables. Mais ces capacités effraient les adultes, qui placent alors les enfants en camps de réhabilitation. Cette histoire est celle de Ruby Daly, une jeune fille qui parvient à s’évader d’un de ces camps et qui, une fois dehors, découvrira par elle-même une nouvelle famille et tout ce que cela implique dans un monde si dangereux. »

Dan Levine affirme : « Tous ceux qui sont passés par l’adolescence peuvent s’identifier à cette histoire. Quand les gens vont voir la bande-annonce et découvriront le film, ils se rendront compte qu’au-delà de l’aspect fantastique et des pouvoirs extraordinaires, il parle du monde d’aujourd’hui et de sentiments très actuels autour d’une histoire qui pourrait bien arriver demain. C’est beaucoup plus ancré dans la réalité, beaucoup plus probable que les futurs dystopiques d’un monde complètement changé. »

Jennifer Yuh Nelson ajoute : « Pour moi, DARKEST MINDS : RÉBELLION a été très spécial puisque faire ce film m’a permis de tenter des choses différentes. Tellement de films pour jeunes adultes ont déjà été faits que le public sait à quoi s’attendre ; je voulais faire quelque chose qui puisse le surprendre. Un film inattendu. Et dans DARKEST MINDS : RÉBELLION, on perçoit cette nouveauté dès la lecture du scénario à travers des liens émotionnels très forts. Les personnages sont réels et proches de nous, on a envie de passer du temps avec eux. Il y a aussi beaucoup d’action, mais pour moi, c’est vraiment l’aspect émotionnel qui rend le film si spécial. »

Le producteur Dan Levine souligne : « Le fil conducteur du film se compose de plusieurs thèmes entremêlés tout au long de l’intrigue, notamment celui du sentiment d’appartenance. Il se trouve que l’histoire est celle d’enfants avec des pouvoirs, mais tout être humain ayant jamais vécu s’est un jour trouvé confronté à cette quête d’identité. Cette aspiration atteint souvent son paroxysme à l’adolescence, et c’est vraiment le thème principal de notre film. »

Shawn Levy précise : « Au final, il s’agit d’un petit groupe de jeunes doués de pouvoirs surnaturels qu’ils ne comprennent pas totalement et qui sont amenés à se rencontrer parce que tous fuient les autorités. L’histoire parle de la manière dont ils se soutiennent mutuellement et forgent des liens tandis qu’ils cherchent des personnes qui leur ressemblent. Le film traite peut-être de sujets et d’évènements intenses, mais dans le fond, il est surtout porteur d’espoir concernant la possibilité de se lier aux autres et d’être accepté par autrui. »

La réalisatrice Jennifer Yuh Nelson affirme : « Cette histoire dépasse la question de l’âge. Il ne concerne pas uniquement l’adolescence. Chacun d’entre nous s’est un jour senti en questionnement par rapport à qui l’on est. Le film parle de faire face à ce que l’on n’aime pas en soi, ce que l’on considère comme des faiblesses, et d’apprendre à l’accepter et à grandir avec. D’être capable de comprendre ce qui nous rend unique et d’en faire une force. Au début de l’histoire, Ruby est une jeune fille qui se sent impuissante, effrayée et honteuse de ce qu’elle est, mais on la voit grandir. On la voit devenir ce personnage puissant, capable d’accomplir des choses qu’elle n’aurait jamais cru possibles. Tout le monde peut s’identifier à ce cheminement. »

Son expérience sur des films d’animation et sa passion pour le kung-fu et les films d’action faisaient de Jennifer Yuh Nelson la réalisatrice idéale pour donner vie aux aventures mouvementées de ce personnage principal féminin hors du commun. Shawn Levy raconte : « Nous avons rencontré beaucoup de réalisateurs pour ce projet. Étant donné que cette quête est celle d’une jeune femme cherchant à s’épanouir et à s’affirmer, notre schéma idéal a été dès le début de trouver une réalisatrice visionnaire qui, étant femme, serait donc capable d’intégrer au film une connaissance profonde et intime des sujets et des expériences abordées. Nous avons rencontré Jennifer Nelson, qui vient de l’animation et a réalisé les deux derniers KUNG FU PANDA, chacun avec un ton très différent, et nous avons su qu’elle serait parfaite. »

Jennifer Nelson désirait doter Ruby d’une grande richesse émotionnelle, de combativité et de ténacité dans sa quête de famille et de survie, et a prouvé depuis longtemps sa capacité à donner vie à des mondes imaginaires inédits. Dan Levine développe : « Jen a vraiment l’œil pour ces choses-là. C’est une artiste, elle dessine des storyboards, et chacun de ses dessins est magnifique, ce sont de véritables œuvres d’art. Ses créations ont une ampleur, une portée impressionnante. Je pense que les gens ne se rendent pas compte qu’elle a un tel talent, une vision aussi acérée. Elle va au bout des choses, et elle a un sens de l’esthétisme incroyable qui lui vient de sa création de storyboards et de ses travaux précédents, et qui a nourri son approche artistique. Elle a chaque image en tête, et le film est déjà tourné dans son esprit. C’est un processus vraiment incroyable à voir. »

Kramer Morgenthau, le directeur de la photographie, explique : « Ce qu’il y a de magnifique et de passionnant dans ce film, c’est qu’il marie beaucoup d’éléments différents, et la seule manière de créer un ensemble cohérent quand on a autant de variables, c’est d’avoir aux commandes un caractère bien trempé comme celui de Jen. Elle savait très exactement quelles images elle voulait, elle a storyboardé le moindre plan du film et découpé en détail l’intégralité des séquences. Jen est très précise concernant ce dont elle a besoin mais aussi très prolifique en termes de langage visuel étant donné son passé dans l’animation. »

LA SAGA LITTÉRAIRE ET SON AUTEURE

DARKEST MINDS : RÉBELLION est adapté du premier tome de la trilogie de best-sellers pour jeunes adultes écrite par Alexandra Bracken, qui compte Les Insoumis, Les Insoumis – Le chemin de la vérité et Les Insoumis – Dénouement.

Jennifer Nelson avait une vision très précise de ce qui fait le cœur du livre. « C’est tout simplement une bonne histoire, observe-t-elle. Ce n’est pas pour rien que cette série de livres a de si nombreux fans. Ils s’identifient aux personnages, le message et le concept leur parlent. C’est l’enthousiasme de ces fans qui m’a motivé pour travailler sur ce projet. J’ai lu beaucoup de scénarios originaux qui étaient tous très bien, mais cette histoire avait quelque chose de plus, quelque chose de vraiment profond. »

L’auteure Alexandra Bracken s’est essayée au métier d’actrice pour la première fois lors d’une scène avec Skylan Brooks, qui incarne Chubs. « Heureusement, nous avions répété, plaisante-t-elle, parce que sinon j’aurais juste été paralysée ! Je ne pense pas être faite pour être une grande actrice… mais je crois ne pas m’en être trop mal tirée pour ce que j’ai joué ! »

En se remémorant ses moments sur le plateau, Alexandra Bracken remarque : « Ce qu’il y a de vraiment fantastique avec la visite du plateau, c’est qu’elle m’a fait prendre conscience de la réalité du travail d’adaptation. C’est le produit de l’imagination et du savoir-faire de tellement de personnes qui s’y sont consacrées corps et âme... Et tous ces acteurs ont peaufiné les dynamiques des relations entre les personnages, ce qui était aussi très intéressant à voir. Maintenant, c’est un projet de groupe ! Tout le monde a eu l’occasion de partager un peu de soi sur ce projet et je trouve cela formidable. »

TALENTS AFFIRMÉS
POUR POUVOIRS EXTRAORDINAIRES

Shawn Levy déclare : « La diversité du casting de ce film est essentielle. Jennifer voulait qu’il soit composé d’acteurs capables d’interprétations authentiques et qui ne soient pas des caricatures prévisibles. Elle cherchait un casting varié, représentatif de la diversité de ce pays. Et je trouve que c’est un élément crucial et sensationnel pour un film qui évoque et défend la différence. »

Le producteur poursuit : « Ruby est réellement celle qui prend les décisions dans cette histoire. Elle est dans presque tous les plans et j’avoue connaître Amandla Stenberg depuis plusieurs années puisqu’elle est allée dans la même école que mes filles aînées. Je l’avais déjà vue jouer dans des pièces de théâtre scolaires. Même lorsqu’elle n’avait que quatorze ans, il était évident que cette jeune fille avait quelque chose de spécial. Elle est non seulement capable de s’imposer sur scène comme à l’écran, comme lorsqu’elle a joué Rue dans HUNGER GAMES, mais je l’ai trouvé tout aussi incroyable quand je l’ai vu chanter « Beauty School Dropout » dans « Grease ». »

« Elle a une façon très profonde de penser et de ressentir, ajoute Shawn Levy. Elle correspondait parfaitement à ce que nous recherchions, elle avait cette intensité, cette capacité à laisser affleurer énormément de choses sans jamais se dévoiler complètement – on ne peut pas lire en elle comme dans un livre ouvert, et c’est essentiel pour ce film. Amandla a un côté énigmatique. Elle possède une redoutable intelligence et une puissance qui font d’elle la personne idéale pour incarner Ruby. »

« Ruby est un personnage fort, observe Amandla Stenberg. C’est aussi quelqu’un de très introverti dans le livre. Pour la porter à l’écran, il a fallu songer au moyen de montrer toutes les facettes de sa personnalité, puisqu’avec le film, on ne peut pas savoir ce qui se passe dans sa tête de la même manière qu’en lisant le livre. Je la trouve passionnée. Elle sait s’imposer sans se laisser démonter, elle sait ce qu’elle veut. C’est ce que j’aime chez elle. Mais elle est aussi réfléchie et secrète. Nous nous ressemblons beaucoup. »

Amandla Stenberg se remémore ce qui l’a attirée dans ce projet : « L’histoire et le message qu’elle porte ont immédiatement retenu mon attention. Je trouve que l’on peut établir un vrai parallèle entre l’intrigue et le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. »

Harris Dickinson, qui incarne Liam, était lui aussi très heureux de rejoindre le projet : « Ce que j’aime vraiment dans ce scénario, c’est qu’il est très ancré dans la réalité et nous ramène à des choses essentielles : l’amitié, la famille, l’entraide et la force de se battre pour ce en quoi l’on croit. »

Shawn Levy explique plus en détails : « Le personnage de Liam a organisé une révolte et est maintenant en fuite. Il se montre très protecteur envers Zu, la petite fille qui s’est échappée avec lui. Nous avions besoin de quelqu’un de puissant, avec une vraie présence physique, qui puisse réellement donner vie à cette histoire d’amour puisque l’aspect romantique est essentiel dans cette histoire. Et la relation entre Ruby et Liam se construit doucement mais sûrement. »
Le producteur continue : « Tout le film porte sur la recherche de ce refuge où les enfants évadés sont supposés vivre en toute liberté. Le personnage de Clancy, joué par Patrick Gibson, tient un rôle essentiel en tant que dirigeant de cette communauté utopique qui tient de Sa Majesté des Mouches et des films LE LABYRINTHE, où la population n’est composée que d’enfants. Il accomplit sa tâche en faisant respecter l’ordre, avec bonté et un charisme évident apporté par Patrick. Il se pourrait même qu’un chassé-croisé amoureux naisse entre Clancy, Ruby et Liam. Le public doit se demander duquel Ruby se rapprochera. En plus du fait qu’ils sont séduisants, Harris et Patrick ont tous les deux un côté captivant, fascinant, ce qui rend le triangle amoureux vraiment intéressant. »

Au fil de leur recherche du refuge des enfants évadés, Ruby et Liam feront équipe avec deux autres personnages : Zu, jouée par Miya Cech, et Chubs, interprété par Skylan Brooks.

Shawn Levy explique : « Zu est une petite fille de 10 ans et Miya a été une révélation pour incarner le rôle. Malgré son très jeune âge, elle est déjà une grande actrice, ce qui est extrêmement rare. Quand Miya a passé l’audition, son visage était extraordinairement expressif. Pendant à peu près 95 % du film, son personnage ne parle pas. Il fallait donc quelqu’un capable de faire passer une émotion sans un mot, ce qui est très difficile. Et Miya, qui est incroyablement professionnelle pour son âge, apporte une remarquable intensité, presque douloureuse, au personnage de Zu qui, comme on l’apprend au cours du film, a connu des épreuves traumatisantes qu’une fillette de son âge ne devrait jamais avoir à traverser. »

Miya Cech déclare : « Après avoir lu l’histoire, j’ai pu en quelque sorte m’identifier à elle, j’ai trouvé qu’elle était très expressive, un peu comme moi. »
Shawn Levy ajoute : « On s’attache vraiment à Zu. On comprend facilement pourquoi Liam est tellement protecteur vis-à-vis d’elle, à la manière d’un grand frère adoptif. »
L’autre compagnon de voyage, Chubs, amène une dynamique intéressante au groupe. Shawn Levy explique : « Comme les autres protagonistes, Chubs a une vraie épaisseur et une belle authenticité, mais il apporte en plus une certaine légèreté. Il dit les choses telles qu’elles sont, sans détour. Par exemple, quand il voit qu’il commence à se passer quelque chose entre Ruby et Liam, il se met à en parler très librement, même si cela les gêne un peu. »

Le producteur poursuit : « Je pense que nous avons besoin de cette légèreté dans un monde – et dans un film – qui porte des thèmes aussi intenses et comporte des moments extrêmement forts. En tant que spectateur, je suis reconnaissant qu’il y ait cette espèce de respiration qu’apporte l’humour pour décompresser un peu. Ce n’est pas un humour loufoque ou pesant, mais léger plein d’esprit. Le ton du personnage de Chubs apporte vraiment cet aspect comique et optimiste au milieu de cette étrange famille alors qu’elle tente de tracer son chemin à travers le paysage. »

« Les films que je préfère sont ceux où l’humour naît non pas de situations comiques ou de blagues préparées, mais des interactions, des conflits et la gêne des personnages, parce que ce malaise peut être très drôle. »

Deux personnages féminins très différents viennent compléter le casting : Cate, une femme médecin qui tente d’aider Ruby, et Lady Jane, une chasseuse de primes qui traque les enfants.

« J’ai su très tôt que je voulais Mandy Moore pour jouer Cate, se souvient Shawn Levy. Il nous fallait quelqu’un chez qui l’on perçoive instantanément à la fois la puissance et la bonté. C’était pile ce dont on avait besoin pour le personnage de Cate. Mandy incarne ce mélange au premier regard, elle est parfaite. »

Le producteur note : « Lady Jane est une chasseuse de primes et honnêtement, l’idée d’engager Gwendoline Christie a émergé très rapidement. Que ce soit dans « Game of Thrones » ou STAR WARS : LE RÉVEIL DE LA FORCE, Gwendoline a un physique, une présence imposante à la fois unique et formidable, mais elle a aussi un large registre de jeu. »
Shawn Levy poursuit : « Lady Jane est une espèce de guerrière-chasseuse de primes qui parcourt inlassablement les routes à la poursuite des enfants évadés, cherchant à les piéger pour en tirer de l’argent. Il fallait qu’elle soit effrayante, mais nous ne voulions pas qu’elle le soit dans le sens conventionnel, nous voulions une sensation de danger et de menace différente. Et quoi que Gwendoline Christie fasse, elle est toujours captivante. »
Ravie à l’idée de signer pour le projet, Gwendoline Christie explique : « Dès la première lecture du scénario, j’ai senti qu’il faisait écho à notre monde actuel, à notre situation politique, profondément inquiétante, notamment sur le sujet des réfugiés qui concerne le monde entier. Je pense qu’en termes de médias, nous commençons – tout du moins je l’espère – à nous rapprocher davantage des humains qui semblent différents de nous, et que nous nous rendons de plus en plus compte que ces différences ne sont pas si grandes au final. Nous réalisons aussi, je crois, qu’il y a en chacun de nous cette humanité, ce besoin de réconfort, de sécurité, de liberté et bien évidemment, d’amour. »
L’actrice ajoute : « Pour moi, Lady Jane est confrontée à un dilemme moral très intéressant. Elle est d’origine anglaise mais se retrouve coincée aux États-Unis suite à la fermeture de toutes les frontières en raison de la maladie. Elle pense que si elle parvient à retrouver ceux qu’elle traque et à obtenir assez d’argent, elle pourra rentrer chez elle. Mais bien sûr, ce sera aux dépens de ces enfants. »
Dan Levine conclue : « Lady Jane est un très bon personnage dans les livres, et je pense que le public va l’adorer dans le film. »

BLEU, VERT, OR, ORANGE et ROUGE

Des centaines d’enfants habillés en blouses bleues, ors et vertes s’élancent dans une ruelle sombre faiblement éclairée par des projecteurs menaçants dont la lumière se réverbère sur les enfants. Les alarmes déchirent le silence de la nuit, alertant et rassemblant les soldats, qui se lancent à la poursuite des enfants. Ils parviennent à les acculer contre une clôture électrique de sécurité. Alors que la neige tombe et que les ténèbres encerclent Zu et Liam, ce dernier fait appel à ses pouvoirs Psi et parvient à abattre la barrière.

Pendant tout ce temps, Ruby les observe, tétanisée d’horreur, à travers ce qui se révèle être un flashback. Sa vision révèle la gravité de la situation de ces enfants. Ils font partie de ces rares 2 % à avoir survécu à la maladie qui a décimé environ 90% de la jeunesse aux États-Unis, et les autorités les ont déclarés dangereux pour la société.

Grâce au travail du coordinateur des cascades Jack Gill et du superviseur des effets spéciaux Michael Lantieri, la tension, la peur et l’émotion sont parfaitement illustrées dans cette scène.

Les cinéastes ont d’abord dû définir une vision très précise du pouvoir de chaque enfant afin de pouvoir articuler les cascades et les effets spéciaux autour de ses manifestations.

Dan Levine explique : « Nous avons créé les pouvoirs en pensant à l’aspect psychologique, à ce qui se passerait si on les avait. Nous voulions donner l’impression que ces pouvoirs sortaient littéralement des enfants et qu’ils ne savaient pas trop comment les contrôler. Nous voulions montrer à quoi cela ressemblerait si soudain, à un certain âge, on développait ces pouvoirs sans pouvoir les maîtriser, à quel point ce serait effrayant pour ces jeunes enfants. »

Le producteur précise : « Certaines couleurs sont plus dangereuses que d’autres. C’est un concept très facile à relier à la société d’aujourd’hui et à ses préjugés. C’est un autre des aspects du livre qui trouvera un écho chez les spectateurs : les personnes qui ont été traitées injustement peuvent s’identifier aux enfants du livre, victimes de ségrégation, séparés et catégorisés par couleur selon leurs capacités. Le message de ce film c’est qu’au final, ce que les gens perçoivent comme un handicap ou une différence est en fait une force. »
Dans la classification, la couleur orange est celle des enfants qui ont développé des facultés télépathiques. Ruby (Amandla Stenberg) appartient à cette catégorie puisqu’elle a le pouvoir de lire dans les esprits, d’influencer les actes des gens et leurs sentiments ainsi que d’altérer ou d’effacer leur mémoire.
Clancy Gray (Patrick Gibson) est lui aussi classé comme orange en raison de ses pouvoirs télépathiques.
L’or est la couleur de ceux ayant développé des pouvoirs électrokinétiques. Zu (Miya Cech) est une Or : elle a le pouvoir de créer et de contrôler l’électricité. Cette catégorie est considérée comme une des plus dangereuses.

Le vert correspond aux individus ayant développé des pouvoirs mentaux et intellectuels améliorés. Bien que dans les livres, Chubs (Skylan Brooks) appartienne à la catégorie bleue, les cinéastes ont décidé d’en faire un Vert afin que les quatre catégories soient représentées dans le groupe. Dans le film, Chubs développe une capacité intellectuelle accrue et peut résoudre des problèmes incroyablement complexes ; il a aussi une mémoire photographique supérieure.
Le bleu est la couleur de ceux qui ont développé des pouvoirs de télékinésie. On y retrouve Liam (Harris Dickinson), qui a le pouvoir de déplacer des objets par la pensée.

Le rouge représente ceux qui ont des pouvoirs de pyrokinésie. Ce sont les individus capables de créer et de manipuler le feu. En conséquence, ils ont des capacités destructrices phénoménales et sont considérés non seulement parmi les plus dangereux des Psi… mais aussi comme ceux représentant le plus gros défi pour le coordinateur des cascades Jack Gill.

CASCADES ET ACTION

La réalisatrice Jennifer Nelson et le coordinateur des cascades Jack Gill ont travaillé ensemble pour porter les pouvoirs Psi à l’écran.
« Jen s’adapte vraiment très vite et c’est génial, affirme Jack Gill. Elle ne demande qu’à apprendre et assimile instantanément toutes les données. Elle avait soif de savoir et posait plein de questions : quels sont les paramètres ? Qu’est-ce qu’on peut faire dans cette situation ? Comment peut-on le concrétiser ? C’est vraiment précieux d’avoir quelqu’un qui cherche à apprendre parce que cela engendre une véritable collaboration, et que l’apport de chacun est précieux quand on cherche à atteindre l’exceptionnel ! »

Jack Gill poursuit : « Jen sait exactement ce qu’elle veut. Et pour chaque question que vous lui posez, elle a une réponse réfléchie. Cela nous orientait tout de suite sur la bonne voie. »

Le coordinateur des cascades explique : « Pour les Rouges, nous avons utilisé de véritables lance-flammes. Ils sont un peu dans la veine de ceux de la Seconde Guerre mondiale : du comburant sous pression est expulsé à grande vitesse, ce qui donne une portée d’environ 25 mètres. Dans le film, on voit les Rouges cracher ces flammes, alors qu’en réalité il y a une zone de sécurité d’un mètre cinquante entre la bouche de l’acteur et l’origine réelle des flammes. Au-delà, le feu détruit tout sur son passage. »

En ce qui concerne les séquences de cascade, Jack Gill explique : « L’idée générale, c’est que même si ces jeunes sont dans une sorte de monde apocalyptique, ils ne considèrent pas que ce soit la fin du monde pour eux. Nous voulions qu’il reste de l’espoir. Il fallait que les spectateurs comprennent que les personnages se battent pour tenter d’améliorer les choses. Du coup, dans les séquences d’action, nous faisons tout pour montrer au public ce que les personnages parviennent à bâtir au fil de leur histoire. Ils apprennent beaucoup de choses : quels sont leurs pouvoirs, comment les contrôler… Ils évoluent sans cesse. »
« Nous nous sommes efforcés de structurer l’action de manière à ce que le plus spectaculaire n’arrive pas dès le début du film. Un peu comme une partition, on agence les pouvoirs et les actions en rythme pour qu’ils atteignent leur paroxysme au troisième acte. C’est une sorte de voyage pour le public puisque c’est à travers leurs rencontres que les personnages se construisent et découvrent ce dont eux-mêmes et les autres sont capables. »
Le coordinateur des cascades poursuit : « Ils sont tous un peu sur leurs gardes parce qu’ils craignent d’être dénoncés par l’un ou l’autre de ceux qu’ils croisent. Ils apprennent à se faire confiance, mais ce n’est pas simple. Une fois que cette confiance est établie, ils peuvent s’ouvrir et s’entraider, œuvrer ensemble à leur objectif final. Mais ils sont sans cesse poursuivis par leurs ennemis et ne savent jamais vraiment à qui ils peuvent se fier et à quel camp chacun appartient. »
Le coordinateur des cascades explique : « L’un des plus grands défis que nous ayons eu à relever a été la séquence de fin : dans le troisième acte, on a vraiment beaucoup de personnages qui contrôlent le feu. Ils crachent des flammes à 20 mètres, du coup on a utilisé de véritables lance-flammes que l’on porte sur le dos, il a donc fallu répéter beaucoup et longtemps. La complexité de cette séquence a nécessité deux mois de répétitions avant de pouvoir être tournée. »
Jack Gill a rassemblé les meilleurs des meilleurs pour l’aider sur les séquences particulières et tout-terrain : son frère Andy Gill, coordinateur des cascades chevronné, ainsi que Gary Hymes, ami de longue date et lui aussi coordinateur cascades très réputé.

Andy Gill raconte : « Lorsque Gwendoline Christie a dû tourner sa scène de poursuite en voiture, on a fait en sorte de donner l’impression que c’est elle qui conduit. Mais en réalité, c’est moi. Je la conduis depuis un poste de pilotage déporté situé sur le dessus de la voiture. De là-haut, j’ai le contrôle des freins, de la direction et de la vitesse, les commandes hydrauliques étant reliées à la voiture. Gwendoline n’avait absolument aucun contrôle, elle n’avait même pas de pédales dans la voiture. Elle a dû s’asseoir et faire semblant de conduire, du coup il a fallu beaucoup répéter pour qu’elle connaisse tous les mouvements que je ferais de manière à ce qu’elle agisse de manière cohérente. Jack nous expliquait à elle comme à moi ce qu’il voulait que je fasse : soit une course entre les véhicules en se doublant sans cesse, soit faire un virage à 180 degrés, ou encore déraper pour finir en dehors de la route. »

Forts de l’expérience acquise lors des tournages des films de la franchise FAST & FURIOUS, Jack Gill et son équipe savaient qu’ils devaient utiliser de vraies voitures sur de vraies routes. Le coordinateur des cascades précise : « Quand la cascade est réelle, le public accroche et se sent impliqué dans l’action. C’est ce que nous avons fait pour tous les films FAST & FURIOUS. »

Il explique : « On utilise différents dispositifs pour tourner. L’un d’entre eux s’appelle le Biscuit, c’est une plateforme mobile équipée d’une nacelle de pilotage déportée. On peut placer le véhicule sur cette plateforme, ce n’est alors pas l’acteur qui conduit et cela permet de filmer autour ou à l’intérieur du véhicule en toute liberté. »

« L’autre dispositif que nous utilisons s’appelle le Pod. C’est une sorte de kart que l’on pose sur le toit du van, et de là notre pilote peut conduire le van tandis que l’acteur s’installe dans le véhicule. On a alors l’impression que c’est vraiment lui qui conduit. »

Gwendoline Christie ajoute : « Du point de vue de la caméra, c’est comme si l’on conduisait vraiment dans ces dangereuses situations, qu’on doublait les autres véhicules ou qu’on les évitait de justesse, mais la plupart du temps c’est un pilote de cascade dans une nacelle fixée à la voiture qui conduit, tandis que nous, acteurs, nous jouons. C’est assez effrayant ! »

Dan Levine affirme : « Jack Gill et son équipe sont extraordinaires, ils nous offrent du très grand spectacle. Je pense vraiment que ça élève le film, c’est une chance de les avoir eus avec nous. »

LE MONDE DE LA RÉBELLION

Russell Barnes, le chef décorateur, explique l’approche choisie pour les décors du film : « Nous voulions que les environnements et le film en lui-même soient réels, tangibles et que le public s’y retrouve. Nous voulions vraiment nous éloigner de ces films aux environnements élégants et épurés, sortir du moule des films pour jeunes adultes auxquels on est habitués. »
Il précise : « Thurmond, le camp dans lequel Ruby est internée, se caractérise par des teintes ternes et lugubres, car nous voulions introduire une explosion de couleurs dans le monde de Ruby une fois qu’elle en serait sortie. Ruby a été internée pendant 6 ans, et elle finit par rencontrer un groupe de jeunes qui devient pour elle une seconde famille. Elle ouvre grand les yeux, elle voit le monde différemment, comme jamais elle ne l’avait vu auparavant. Nous nous sommes vraiment concentrés sur la manière d’illustrer ce changement, qui se traduit par une explosion de couleur. Les tons deviennent plus vifs et on augmente le contraste alors qu’elle découvre un monde nouveau. »

« Jennifer voulait que l’univers du film semble chaleureux et accueillant, que ce soit un monde qui donne envie d’y vivre, surtout lorsque Ruby s’enfuit du camp. C’est alors un univers très libre, très jeune, et même joyeux. Jen ne voulait pas d’une énième représentation post-apocalyptique, froide et peu attrayante. »
La variété des lieux de tournage disponibles à Atlanta a été un véritable atout pour le film. « Atlanta était parfaite, reconnaît Russell Barnes, avec une grande diversité d’extérieurs proches de la ville. Nous avions à disposition un large panel d’environnements allant des banlieues aux quartiers industriels, le tout avec une petite touche post-apocalyptique. Nous disposions aussi d’un grand espace dans les studios. »
Le directeur de la photographie, Kramer Morgenthau, précise : « La Géorgie est une espèce de caverne au trésor pour les décors, elle offre beaucoup de styles différents. Elle est particulièrement luxuriante, presque tropicale par endroit en raison des pluies fréquentes et de la verdure. C’est comme une explosion de nature, tout en vert, et cela comptait beaucoup pour l’esthétique que souhaitait Jen. Elle s’est servie de l’abondance des plantes pour illustrer l’atmosphère apocalyptique par rapport aux entrepôts urbains en ruines. »
La géographie d’Atlanta a beaucoup aidé à la création du campement où vivent les enfants libres. La nature a montré le chemin. Russell Barnes détaille : « Pour le refuge, il était impératif de trouver un bassin de verdure entouré d’arbres, de façon à ce que le campement donne cette impression de liberté, mais aussi de protection en étant caché. Nous avons découvert ce lieu magnifique qui répondait à tous nos besoins à Stone Mountain, juste à l’extérieur d’Atlanta. On y a trouvé une nature et des forêts luxuriantes, il y avait tout ce qu’il y fallait pour renforcer le sentiment d’espoir de Ruby une fois qu’elle s’enfuit de Thurmond. »
Même si le film devait donner l’impression de se dérouler de nos jours, Russell Barnes et Jennifer Yuh Nelson ont décidé que leurs décors devaient être du jamais vu. Le chef décorateur raconte : « J’ai fait quelques recherches sur les complexes militaires et les prisons, mais nous nous sommes efforcés de créer quelque chose de complètement unique, un environnement qui ne rappelle aucune référence historique, donc nous avons tout construit du sol au plafond. »
Bien qu’il s’agisse de leur première collaboration, Russell Barnes a trouvé que le travail avec Jennifer Nelson s’était déroulé simplement et sans problème : « Le fait qu’elle ait un passé dans l’animation m’a vraiment simplifié la vie. Grâce à son expérience, elle est très rapide et très concise dans sa manière de visualiser et de communiquer ses idées. Ses storyboards ont été d’excellentes bases sur lesquelles démarrer pour tous les départements, nous pouvions littéralement voir ses pensées et cela a beaucoup contribué à créer le monde qu’elle avait imaginé. »
Shawn Levy confirme : « DARKEST MINDS : RÉBELLION devait donner l’impression que tout cela pourrait se produire en quelques mois à la suite d’un événement incontrôlable. Du fait même que le film ressemble au monde dans lequel nous vivons, cela rend tous les sujets et les évènements que l’on y aborde plus troublants, juste parce que cela pourrait arriver ici, pour de vrai. Même s’ils sont dépourvus de jeunes, les paysages du film sont vraiment ceux de notre monde, magnifiques, verdoyants et remplis d’espoir. »

Dan Levine ajoute : « Je pense que le propos du livre est vraiment de montrer l’espoir des gens qui triomphent des préjugés, qui apprennent à utiliser tous leurs talents, à s’appuyer sur leurs familles d’adoption et qui sont finalement acceptés par ceux qui connaissent le prix à payer pour la liberté. »

Kramer Morgenthau ajoute : « Jen est quelqu’un d’optimiste, elle voit ce qu’il y a de positif dans l’humanité et je pense que cela transparaît dans le film. »

Shawn Levy conclut : « DARKEST MINDS : RÉBELLION va transporter les spectateurs ailleurs, leur faire vivre une aventure dont ils se souviendront. Ils vont être happés par l’action, l’inventivité, les magnifiques décors, sans même parler des scènes de bataille et des extraordinaires pouvoirs des enfants. Tout cela en fait un cocktail explosif, mais je pense aussi que le public peut s’attendre à une expérience profondément émotionnelle : ce n’est pas seulement l’action spectaculaire qui va vous faire battre le cœur, mais les émotions et ces personnages qui cherchent leur place dans le monde. »

Copyright des textes des notes de production © Twentieth Century Fox France

  
#Darkestminds

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