lundi 27 juin 2016

CASABLANCAS, L'HOMME QUI AIMAIT LES FEMMES


Documentaire/Une intéressante plongée dans le monde de la mode et le témoignage touchant d'une époque

Réalisé par Hubert Woroniecki
Avec Cindy Crawford, Linda Evangelista, Naomi Campbell, Stephanie Seymour, Paulina Porizkova, Iman...

Long-métrage Français
Titre original : Casablancas The Man Who Loved Women 
Durée: 01h29mn
Année de production: 2015
Distributeur: UFO Distribution 

Date de sortie sur nos écrans : 29 juin 2016


Résumé : En créant l’agence Elite dans les années 70, John Casablancas invente le concept de « super Top model ». Si des noms comme Naomi, Cindy, Linda, Iman, Gisèle ou Kate font aujourd’hui partie de la culture populaire, c’est en grande partie grâce à lui. Il a vécu la vie dont beaucoup rêvent, entouré de glamour et de beauté. Il raconte ici son histoire.

Bande annonce (VOSTFR)


Ce que j’en ai pensé : Le documentaire CASABLANCAS, L'HOMME QUI AIMAIT LES FEMMES nous présente la vie de John Casablancas narrée par ses soins. C’est assez surprenant et inhabituel, mais du coup il y a un intérêt certain à découvrir son point de vue à lui sur sa vie. Sa narration est parfois emprunte de nostalgie, parfois amusante, parfois touchante. Elle est surtout intéressante. Le ton, à l’image de l’homme, se veut léger. Il est étonnant de se rendre compte qu’on se prend au jeu d’un sujet qui peut paraître futile au départ : le milieu de la mode dans les années 70, 80 et 90 principalement. Mais au final, au travers son expérience, on découvre ce qu’est une vie de privilégié et on apprend tout des coulisses de la création d’une des plus grandes agences de mannequin au monde, partie de presque rien et arrivée au top. 

John Casablancas explique avec beaucoup de simplicité et il donne l’impression que tout cela n’était pas si difficile, alors que les échecs étaient cuisants, les défis à relever étaient nombreux et la concurrence féroce. Il fallait avoir sacrément confiance en soi et avoir une vision pour réussir à faire évoluer autant le métier et lui donner un nouveau visage. 

J’ai particulièrement apprécié que ce documentaire soit le témoignage franc et honnête sur une époque. Il en explique tous les aspects, même si on sent parfois que son avis sur certains sujets est partial, ce qui est normal et fait sourire. Je trouve qu’une des forces de ce documentaire réside dans le fait qu’on se pose des questions sur l’époque et ses mœurs, sur l’impact de cette agence sur le métier de mannequin, de la possibilité d’entreprendre cette aventure aujourd’hui dans le contexte actuel…

La réalisation d’Hubert Woroniecki est très efficace. Elle utilise des photos, des documents filmés, la voix de John Casablancas et lorsque les éléments visuels sur certains moments ne sont pas existants, elle les remplace judicieusement par de petites animations qui nous permettent de garder le fil de l’histoire intact. Surtout, il respecte son sujet et fait de John Casablancas un homme touchant et impressionnant malgré ses complexes, ses écarts et ses contrariétés d’enfant gâté. Un homme imparfait mais avec une véritable aventure à raconter et qui la raconte vraiment bien.








J’ai trouvé ce documentaire très vivant et réellement intéressant. J’ignorais tout de ce sujet. Je vous conseille donc d’aller découvrir CASABLANCAS, L'HOMME QUI AIMAIT LES FEMMES. Sans en avoir l’air, en racontant l’aventure d’une vie peu commune de façon très complète, il est un hommage émouvant, amusant et convaincant ancré dans une époque vraiment spéciale.


NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

QUI ÉTAIT JOHN CASABLANCAS ?

Né à Manhattan en décembre 1942 de parents issus de la bourgeoisie industrielle espagnole, John Casablancas passe son enfance entre les Etats-Unis et l’Europe. Après une scolarité en Suisse, il démarre sa carrière au Brésil en charge du marketing pour Coca Cola. A la fin des années 1960, alors qu’il réside à Paris, il fait une rencontre qui va changer sa vie à jamais. Dans le hall d’un hôtel, il croise le regard de la jeune Jeanette Christjansen, sublime mannequin danois pour qui il quitte sa femme. C’est décidé, sa vie sera désormais dédiée aux femmes et plus particulièrement aux plus belles d’entre elles. En 1972, l’agence Elite voit le jour à Paris. Alors que le milieu du mannequinat s’essouffle et souffre d’une vieille garde aux méthodes révolues, « JC » bouscule tous les codes et fait rentrer les « models » dans le monde de « l’Entertainment ». Tout au long de sa vie, Casablancas s’est opposé au système et a réé- crit les règles du jeu. Il est à l’origine des carrières des mannequins les plus célèbres : Cindy Crawford, Iman, Stéphanie Seymour, Naomi Campbell, Linda Evangelista, Gisèle Bündchen… la liste est longue et les prénoms familiers. 

Surnommé «Dr Frankenstein», John Casablancas a su façonner leur beauté et leur carrière pour en faire les plus belles filles du monde, des «super-models». Au début des années 90, son chiffre d’affaire global atteint 120 millions de dollars annuel (le triple de son concurrent principal), et l’agence possède des bureaux dans 35 pays. En parallèle, John ouvre des écoles de mannequinat «John Casablancas», dont une centaine aux Etats-Unis sont toujours en exercice, ainsi que le concours, mondialement connu, «The Look of the Year» qui accueille chaque année 300.000 candidates venant de 60 pays. Mais sa vie personnelle et professionnelle a souvent provoqué la polémique. Son goût prononcé pour les jeunes femmes, ainsi qu’une morale parfois douteuse de cette industrie, ont alimenté une presse avide de scandales. Lorsqu’en 1999 un documentaire de la BBC dresse un portrait au vitriol de son associé parisien, président de l’agence pour l’Europe, c’est toute l’industrie qui est ébranlée. En 2000, John vend ses parts de la société et prend sa retraite. En 2004, Elite NY dépose le bilan. En juillet 2013, John Casablancas s’éteint à Rio De Janeiro. 

Entretien avec le réalisateur Hubert Woroniecki

Quelle envie a fait naître ce film ? 

Pendant une partie de mes études, je travaillais dans des agences de mannequins pour m’assurer un revenu. J’y ai passé huit ans avant de commencer à faire des films. J’ai toujours trouvé ce métier intéressant et amusant. J’ai eu envie de montrer la réalité des agences de mannequin et mettre en avant les supermodels, qui sont entrés dans la pop culture et ont influencé nos vies quotidiennes. Aujourd’hui encore, si je prononce les prénoms Cindy, Naomi et Linda, des images viennent immédiatement en tête. D’un point de vue plus personnel, je viens d’une école de cinéma polonaise où sont passés Polanski et Kieslowski. On y apprenait à filmer des gens tristes qui regardent par la fenêtre quand tombe la pluie ! Un univers très différent, dont j’ai voulu sortir après avoir eu des enfants. 
Malgré tout, ma première envie était de trouver une forme cinématographique et non pas télévisuelle pour évoquer les mannequins. J’ai finalement eu un déclic en repensant au documentaire sur Robert Evans The Kid Stays in the Picture, réalisé par Nanette Burstein et Brett Morgen en 2002. J’avais adoré la manière dont le film scannait trente ans de la réalité hollywoodienne via ce producteur exceptionnel. John Casablancas était l’homme idéal pour incarner l’histoire des agences de mannequin, l’évolution de la mode des années 1970 à 2000, la création des supermodels… 

A travers l’agence Elite, qu’il a créée, John Casablancas a façonné une époque où les mannequins trônaient au centre de l’industrie du divertissement. 

Avec quelques autres, Casablancas a profité de la fin du glamour au cinéma pour mettre en avant des mannequins à la féminité assumée et leur donner une aura publique qu’elles n’avaient pas avant lui. Le glamour a été associé en priorité à la mode à ce moment-là et les supermodels sont nés… Casablancas a aussi fait preuve d’un excellent sens de la communication. Dans le documentaire, on le voit interviewé par l’ex-pape des talk-shows américains, David Letterman, mais aussi par Oprah Winfrey. 

Avant de réaliser le film, vous connaissiez John Casablancas personnellement ? 

J’ai passé des vacances à Ibiza au milieu des années 80. John avait fait construire une maison dans le même village, il est venu y séjourner avec sa compagne Stephanie Seymour, qui avait seize ans comme moi. J’étais un petit lycéen parisien et je dois dire que passer le mois d’août avec cette jeune fille a transformé ma vision de la vie. J’ai été ébloui. J’ai fréquenté John de loin à ce momentlà. Plus tard, quand je travaillais comme booker, il m’a appelé de New York pour m’embaucher. L’agence Ford me voulait aussi, mais j’ai choisi Elite parce qu’on avait le droit de fumer dans les bureaux ! Cela a duré entre 1993 et 1997. Ensuite, j’ai quitté le métier. A la fin des années 2000, j’ai contacté John en lui proposant de réaliser un film sur ce métier, dont il serait le vecteur principal. 

Le résultat navigue entre documentaire et fiction, car la vie de John Casablancas foi - sonne comme un roman, de Paris à New York, des sixties aux années 2000… 

C’est la raison pour laquelle seul son point de vue m’intéressait. Je n’avais pas envie de réaliser un documentaire classique qui pèse constamment le pour et le contre, mais de raconter une épopée de l’intérieur, l’ascension d’un homme, l’évolution d’une époque à travers lui. John a accepté tout de suite. Entre 2009 et 2012, j’ai obtenu un accès illimité à ses archives personnelles – vidéos, photos... Tout s’est accéléré quand il m’a appelé un matin pour m’annoncer sa maladie : « Je sors de chez le docteur, il me reste six mois ». J’ai tenu à lui montrer une première version du film avant sa mort en 2013. 

Vous aviez déjà enregistré la voix-off, l’un des éléments forts du film. Cette voix séduisante, assurée, qui raconte une vie sans regrets. 

La voix et l’intonation de John ont marqué les gens qui l’ont fréquenté, même brièvement, au moins autant que son côté beau gosse. J’ai écrit le texte en 2011, nous nous sommes enfermés pendant trois jours dans un appartement de Tribeca pour l’enregistrer. Cela devait être une voix témoin, la voix définitive devant être enregistrée plus tard. Elle est devenue définitive… 

Le film n’est pas une analyse journalistique du monde du mannequinat, mais le récit d’une existence bigger than life. C’était votre but de départ ? 

Je ne suis pas un journaliste qui expose des faits mais un réalisateur qui aime les histoires. Celle de John est incroyable car elle s’ancre à la pop culture. J’ai une certaine empathie pour cet homme que j’ai trouvé drôle et vraiment pas idiot, même si je ne suis pas d’accord avec lui, même si je n’ai pas souhaité avoir la même vie. Pour moi, il a la dimension d’un héros de cinéma. J’ai donc abordé CASABLANCAS, L’HOMME QUI AIMAIT LES FEMMES comme une construction romanesque à partir de faits réels. Aucune scène n’est inventée, mais tout est exprimé depuis le point de vue de cet homme, qui n’a sûrement rien à voir avec celui d’autres personnes actives à la même période. C’est un choix assumé de ma part que de traiter le récit comme une fiction. J’aimerais que les spectateurs voient le film comme une aventure divertissante et qu’à la fin, ils aient compris le point de vue d’une personne clef sur une époque et un milieu. 

Casablancas a été à l’origine de plusieurs polémiques, concernant notamment l’âge de Stephanie Seymour quand il l’a rencontrée. Plus tard, en 1999, un documentaire de la BBC a dénoncé certaines pratiques de l’agence Elite, même s’il n’était pas directement concerné. 

La seule chose que personne n’ait pu reprocher à John, c’est son rapport aux drogues ! Il détestait ça. Tous les aspects polémiques que vous évoquez sont traités dans le film. Oui, il aimait les femmes plus jeunes que lui. Il a quitté son épouse pour Stephanie Seymour quand il avait quarante-deux ans et elle seize ans. Plus tard, il s’est marié avec une femme de dix-sept ans alors qu’il en avait cinquante-deux. Il l’a dit et assumé. Il n’en a jamais tiré de leçon ni décidé de changer ; il est pourtant resté avec sa dernière épouse jusqu’à sa mort et ils ont eu trois enfants. 

Une conception particulière de la masculinité ! 

L’ayant côtoyé pendant trente ans et vu avec de nombreuses femmes, je n’en ai vu aucune qui n’aimait pas John après l’avoir connu. C’était un tombeur, un playboy, mais même pour trois heures ou pour une nuit, il tombait amoureux et savait l’exprimer. Il avait quelque chose d’intense et de sincère que j’ai toujours trouvé touchant. C’était un personnage ambigu mais à sa manière, assez droit en amitié et en amour. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’était un saint, pas du tout (rires) ! 

Pour éclairer le personnage, vous mettez certaines anecdotes en avant, notamment la manière joyeuse dont il a perdu sa virginité, sur une plage de Cannes.

J’utilise de l’animation à ce moment-là (comme dans quelques autres séquences du film) pour accentuer le côté bande dessinée, presque cartoon de John Ca - sablancas. Et aussi pour montrer la vérité. Tout le monde pense à lui comme l’un des grands playboys de la fin du siècle dernier, couchant avec les plus belles filles parce qu’il était le patron de l’agence Elite. Mais c’était l’inverse. C’est parce qu’il a couché depuis l’adolescence avec les plus belles femmes du monde que Casablancas a fondé Elite. Toute sa vie le raconte : sa vision du sexe et de la femme lui a permis ensuite de transformer le mannequinat. Audelà de son dépucelage à Cannes, il y a son exclusion de l’école ultra-sélecte du Rosey, en Suisse, pour avoir couché avec la bonne… Suite à cet événement, John n’a pas pu obtenir les lettres de recommandation dont il avait besoin pour s’inscrire dans les grandes écoles américaines de type Yale ou Harvard comme son frère – il venait d’une famille d’industriels. Sa vie a bifurqué très tôt à cause de son rapport aux femmes. C’est ce rapport-là dont j’ai voulu montrer la portée, plutôt que d’exposer le point de vue « philosophique » d’un agent de mannequins sur le monde. 

Quelle scène vous a particulièrement marqué dans les archives que vous avez utilisées?

J’ai trouvé des images tournées par sa dernière épouse à New York, dans les années 90, qui apparaissent dans le film lors de l’épilogue. On y voit John s’amuser avec des boules de neige. J’ai illustré ces plans avec la musique de l’album «Is This It» des Strokes, paru en 2001, qui a rendu célèbre Julian Ca - sablancas. Au moment où John revend Elite, son fils devient une rock star. Et l’aventure continue… 

Entretien réalisé par Olivier Joyard à Paris, mars 2016.

La musique originale du film

L’un des éléments au cœur du projet est la bande originale du film créée par TAHITI BOY AND THE PALMTREE FAMILY, groupe français de musique électro pop composé de David Sztanke (alias Tahiti Boy), Antoine Hilaire (du groupe Jamaica), Didier Perrin, Vincent Martial, Samy Osta, Thomas Kpade. Véritable caméléon de la musique, David Sztanke est pianiste, arrangeur, compositeur et interprète. Il a travaillé pour Micky Green, Oxmo Puccino, Emilie Simon ou bien encore Hollysiz. Il a d’abord appris les percussions classiques avant de passer au piano à 11 ans puis, plus tard, au saxophone alto. 

A 20 ans, il part vivre à New York pour intégrer la Juilliard School comme saxophoniste baryton. Il joue aussi avec le Big Band du Lincoln Center et à cette occasion reprend le piano qui redevient peu à peu son instrument de prédilection. Au même moment, on lui commande une musique pour un court métrage mais le film ne se fait pas. En revanche, la musique enregistrée sortira sous le nom de Spontane. En 2004, de retour à Paris, il est engagé par le rappeur Mike Ladd pour une tournée de six mois à laquelle participent plusieurs groupes phares de cette scène : Antipop Consortium, Busdriver, TTC... 

En 2006, il monte son propre groupe, TAHITI BOY AND THE PALMTREE FAMILY, dans lequel il renoue avec ses premières amours, la pop des Beatles et de Bowie, la musique de film de Michel Legrand, Ennio Morricone et Nino Rota. Le premier album du groupe, Good Children Go To Heaven, sort en 2008. Puis David est amené à composer la bande originale de FASHION WEEK, le premier film de Claude Zidi Jr, fils de Claude Zidi. Le film ne voit malheureusement pas le jour, suite au décès de son acteur principal. Cette bande originale inspirée de celles de Vladimir Cosma telle L’AILE OU LA CUISSE passe du très poétique et arrangé au léger très français. Les cordes y sont jouées par l’orchestre philharmonique de Sofia, en Bulgarie. L’année suivante, David est amené à travailler sur la bande originale du premier long métrage de Mikhaël Hers, MEMORY LANE, dans lequel il incarne aussi le rôle de Florent. 

En parallèle, il écrit des arrangements pour divers groupes (Soko, Syd Matters, Bitchee Bitchee Ya Ya Ya, Tacteel, Da Brasilians…) et compose pour de nombreux interprètes comme Alizée, Loane… 

Passionné par la musique dite «tropicaliste», TAHITI BOY AND THE PALMTREE FAMILY travaille sur un album entièrement écrit et composé avec le groupe brésilien culte Os Mutantes, sous le nom We Are The Lilies, où on croise de prestigieux invités comme Iggy Pop et Jane Birkin, et qui sort en 2010.

Sur recommandation, AIM Productions fait appel à ses services pour composer la musique qui illustre un documentaire sur François Hollande intitulé HOLLANDE, diffusé sur France Télévisions, au lendemain de son élection à la présidence française. 

Sur commande, David a donc composé des thèmes de musique dite «classique» et une musique instrumentale inspirée de Sébastien Tellier. En 2011, Mr. Oizo (Quentin Dupieux), qu’il connaît déjà, fait appel à lui pour co-composer la musique du long métrage qu’il réalise, WRONG, éditée par le label électronique parisien Ed Banger. Quentin Dupieux refait plus tard appel à David pour composer un titre original pour le générique de sa comédie WRONG COPS. 

En 2012, en homme occupé qui aime le travail bien fait mais apprécie prendre son temps, il revient avec sa Palmtree Family en studio et sort un maxi au son différent, surprenant, intitulé Fireman EP. En 2014, David monte et équipe son propre studio d’enregistrement à Pigalle en association avec un autre musicien et compositeur, Jean Thévenin (batteur pour Alex Beaupain, Frànçois & the Atlas Mountains, Toys...) qu’ils baptisent Tropicalia. Ils engagent leur acolyte Guillaume Jaoul (de Microbe Studios) en tant qu’ingénieur du son à temps plein, ce qui leur permet d’accueillir de nombreux artistes et projets grâce au bouche à oreille : Fauve, Melody’s Echo Chamber, Frànçois & the Atlas Mountains, Busdriver, Alex Beaupain, Keren Ann, Gaetan Roussel... 

Après d’autres collaborations en tant que compositeur, producteur ou accompagnateur avec Saul Williams ou Micky Green, David compose à nouveau pour TAHITI BOY AND THE PALMTREE FAMILY et remet sa « family » au travail pour enregistrer l’album Songs of Vertigo, sorti en 2015. La même année, pour le long métrage de Christophe Honoré adapté du recueil LES MALHEURS DE SOPHIE, Alex Beaupain fait appel à David pour les arrangements et la production, enregistrée en partie au studio Tropicalia. 

Eric Judor, qu’il a rencontré sur WRONG, le contacte pour composer la musique originale du long métrage LA TOUR 2 CONTROLE INFERNALE, sorti en février 2016. Accompagné de l’orchestrateur Nicolas Worms, il enregistre la musique qu’il écrit avec l’orchestre symphonique de Macédoine à Skopje. En mars 2016, sort au cinéma SOLANGE ET LES VIVANTS réalisé par Ina Mihalache et produit par Silex Films, pour lequel David compose seul toute la musique originale et le générique. 

Pour son second long métrage CE SENTIMENT DE L’ÉTÉ, Mikhaël Hers fait naturellement appel à David pour en composer la musique originale, une bande son tout en douceur et mélancolie. 

Fin juin 2016, sortira CASABLANCAS, L’HOMME QUI AIMAIT LES FEMMES, long métrage documentaire réalisé par Hubert Woroniecki, produit par Realitism Films, pour lequel il a composé la musique originale. Actuellement, David travaille sur la musique d’un court métrage d’animation du très prometteur Cyprien Clément-Delmas, produit par Koro Films.

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