Comédie/Épouvante-horreur/Action/Du fun et des zombies pour un retour jubilatoire !
Réalisé par Ruben Fleischer
Avec Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Abigail Breslin, Emma Stone, Zoey Deutch, Rosario Dawson, Avan Jogia, Thomas Middleditch, Luke Wilson...
Long-métrage Américain
Titre original : Zombieland: Double Tap
Durée : 01h33mn
Année de production : 2019
Distributeur : Sony Pictures Releasing France
Date de sortie sur les écrans américains : 18 octobre 2019
Date de sortie sur nos écrans : 30 octobre 2019
Résumé : dix ans se sont écoulés depuis que BIENVENUE À ZOMBIELAND s’est imposé comme un triomphe au box-office doublé d’un film-culte ! Les scénaristes Rhett Reese et Paul Wernick (BIENVENUE A ZOMBIELAND, DEADPOOL) et le réalisateur Ruben Fleischer (VENOM) ont repris du service pour la suite, toujours interprétée par le quatuor de choc : Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Abigail Breslin et Emma Stone.
Dans RETOUR A ZOMBIELAND, le chaos règne partout dans le pays, depuis la Maison Blanche jusqu’aux petites villes les plus reculées. Nos quatre tueurs doivent désormais affronter de nouvelles races de zombies qui ont évolué en dix ans et une poignée de rescapés humains. Mais ce sont les conflits propres à cette « famille » improvisée qui restent les plus difficiles à gérer…
Bande annonce (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : RETOUR À ZOMBIELAND est impeccable pour débrancher son cerveau et profiter d'un moment super fun ! Le réalisateur Ruben Fleischer retrouve ses marques et nous propose un divertissement plein de clins d'œil et de références. Pour bien apprécier ce spectacle déconnant (et un peu dégueux par moment), vaut mieux avoir vu ZOMBIELAND (2009). Du logo du début à la toute fin du générique (il faut rester jusqu'au bout !), le réalisateur veille à conserver ce ton de narration et les éléments visuels décalés qui avait déjà rendu le premier opus si original. Il assure une mise en scène variée et nous concocte même un plan-séquence sur fond d'action défoncée. Il n'oublie pas non plus de faire pulser la bande originale de son film. On se marre et c'est très sympa !
En terme d'ambiances, la fin du monde est toujours de mise et les décors sont encore une fois immersifs en fonction des endroits où le scénario se déroule. Ce dernier est tout simple et repose surtout sur la toujours aussi sympathique dynamique qui lie les personnages principaux entre eux. On les retrouve avec le sourire aux lèvres et ils ne nous déçoivent pas. Deux duos se distinguent. Le premier est composé de Tallahassee, interprété par Woody Harrelson, et Columbus, interprété par Jesse Eisenberg. On a le sentiment de ne jamais les avoir quittés et leurs échanges ne manquent toujours ni de sel, ni d'hémoglobine.
Le couple Columbus/Wichita, interprétée par Emma Stone, est tout aussi réussi. Ces personnages sont aussi attachants que marrants dans leur façon de rester eux-mêmes au milieu d'une situation totalement dramatique.
Little Rock, interprétée par Abigail Breslin, vit ici son adolescence. Les protagonistes évoluent ici en fonction de leur âge et la normalité de leurs réactions vient se heurter à ce contexte hors norme d'invasion zombie.
De nouveaux personnages font leur apparition tels que l'excellente Madison, interprétée par Zoey Deutch, la badass Nevada, interprétée par Rosario Dawson ou encore le hippie Berkeley, interprété par Avan Jogia.
Concernant Albuquerque, interprété par Luke Wilson et Flagstaff, interprété par Thomas Middleditch, toute impression de ressemblance avec des types connus sera une pure coïncidence.
On plonge avec délice dans ce RETOUR À ZOMBIELAND juste pour le plaisir de s'amuser en compagnie de personnages cools dans un cadre détonnant. Ce long-métrage continue dans la lignée du premier à ne pas du tout se prendre au sérieux tout en nous offrant un divertissement solide dans sa réalisation avec une personnalité spécifique et reconnaissable ainsi qu'avec des acteurs qui se régalent autant que nous. On est ravi de retourner en terrain zombie !
En terme d'ambiances, la fin du monde est toujours de mise et les décors sont encore une fois immersifs en fonction des endroits où le scénario se déroule. Ce dernier est tout simple et repose surtout sur la toujours aussi sympathique dynamique qui lie les personnages principaux entre eux. On les retrouve avec le sourire aux lèvres et ils ne nous déçoivent pas. Deux duos se distinguent. Le premier est composé de Tallahassee, interprété par Woody Harrelson, et Columbus, interprété par Jesse Eisenberg. On a le sentiment de ne jamais les avoir quittés et leurs échanges ne manquent toujours ni de sel, ni d'hémoglobine.
Le couple Columbus/Wichita, interprétée par Emma Stone, est tout aussi réussi. Ces personnages sont aussi attachants que marrants dans leur façon de rester eux-mêmes au milieu d'une situation totalement dramatique.
Little Rock, interprétée par Abigail Breslin, vit ici son adolescence. Les protagonistes évoluent ici en fonction de leur âge et la normalité de leurs réactions vient se heurter à ce contexte hors norme d'invasion zombie.
De nouveaux personnages font leur apparition tels que l'excellente Madison, interprétée par Zoey Deutch, la badass Nevada, interprétée par Rosario Dawson ou encore le hippie Berkeley, interprété par Avan Jogia.
Concernant Albuquerque, interprété par Luke Wilson et Flagstaff, interprété par Thomas Middleditch, toute impression de ressemblance avec des types connus sera une pure coïncidence.
On plonge avec délice dans ce RETOUR À ZOMBIELAND juste pour le plaisir de s'amuser en compagnie de personnages cools dans un cadre détonnant. Ce long-métrage continue dans la lignée du premier à ne pas du tout se prendre au sérieux tout en nous offrant un divertissement solide dans sa réalisation avec une personnalité spécifique et reconnaissable ainsi qu'avec des acteurs qui se régalent autant que nous. On est ravi de retourner en terrain zombie !
Copyright photos @ Sony Pictures Releasing France
NOTES DE PRODUCTION
(À ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
DIX
ANS APRÈS L’APOCALYPSE ZOMBIE
RÈGLE n°3 : ÉCHAUFFEZ–VOUS – Avant de pénétrer dans une zone infestée de zombies, il est vital de se préparer à la course effrénée qui vous attend en vous échauffant correctement.
Il y a dix ans, BIENVENUE À ZOMBIELAND connaissait un succès international inattendu et devenait un film culte. Aujourd’hui, RETOUR À ZOMBIELAND nous ramène dans ce monde apocalyptique bourré d’humour, de morts-vivants répugnants et de dérision en compagnie de la distribution originale : Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Abigail Breslin et Emma Stone, à nouveau sous la direction du réalisateur Ruben Fleischer. Rosario Dawson, Zoey Deutch et Luke Wilson viennent grossir les rangs des humains, et le film est à nouveau produit par Gavin Polone d’après un scénario écrit par Rhett Reese & Paul Wernick et Dave Callaham.
Personne n’aurait pu prédire que le premier film allait devenir culte. La désormais emblématique « zomédie », une comédie horrifique à la croisée des genres qui raconte avec un humour « mordant » le combat entre les morts-vivants et les rares humains survivants, a inauguré une nouvelle ère. Sur un scénario de Rhett Reese et Paul Wernick, le réalisateur Ruben Fleischer dirigeait déjà avec enthousiasme une distribution incroyablement talentueuse et dynamique dans une aventure qui réussissait le tour de force d’être à la fois drôle et horrible. BIENVENUE À ZOMBIELAND a connu un succès critique et commercial avec plus de 100 millions de dollars de recettes mondiales.
Le réalisateur Ruben Fleischer commente : « Cela s’explique en partie parce que le film a beaucoup de cœur et qu’il s’agissait autant de l’histoire des personnages et de leurs relations que d’exploser des zombies. Et le scénario était hilarant et totalement original. Rhett et Paul avaient écrit un script délirant qui a mis le feu aux poudres, mais ce sont les acteurs qui ont rendu vivante cette histoire et lui ont donné toute sa saveur. »
Rhett Reese déclare : « Les zombies, l’action, le fun, les explosions et la pyrotechnie, tout ça, c’est juste les ingrédients de la sauce. L’ingrédient principal, ce qui nous intéresse vraiment dans la recette, ce sont ces quatre personnes. On adore voir jaillir les étincelles quand ils sont ensemble, et ce sont ces rapports humains qui animent vraiment l’histoire. C’est ça qui explique l’attachement du public à BIENVENUE À ZOMBIELAND. On a juste envie de passer du temps en compagnie de ces gens. »
Un film culte devenu un classique du genre aussi apprécié aurait certainement justifié le lancement de sa propre franchise, alors pourquoi les fans ont-ils dû attendre plus de dix ans avant qu’on leur propose une suite ? Le réalisateur explique : « Tout reposait sur l’obtention d’un scénario à la hauteur, digne d’un deuxième film. »
Pour Ruben Fleischer, qui a dirigé de nombreux films dont VENOM et GANGSTER SQUAD, il était également impératif que la distribution originale soit de retour. BIENVENUE À ZOMBIELAND avait été son premier film en tant que réalisateur, et essayer de recréer cette étincelle pour la deuxième fois équivalait un peu à ses yeux à tenter de ressusciter les morts... Il précise : « Le sentiment général était que tout le monde avait tellement aimé le premier film que l’on ne pouvait pas risquer de retenter l’aventure à moins d’être sûrs de proposer une suite au moins aussi bonne, sinon meilleure, que l’original. »
Rhett Reese et Paul Wernick ont croulé sous les projets au cours des dix dernières années (y compris avec la franchise à l’énorme succès DEADPOOL), mais les acteurs et l’équipe ont attendu patiemment qu’ils soient en mesure de refaire leur tour de magie. Jesse Eisenberg commente : « Il y a probablement eu dix scénarios au cours des dix dernières années, mais aucun ne semblait assez bien pour une suite. Et puis finalement, il y a eu celui-ci, absolument génial, qui permettait de créer un film fantastique en soi même sans être forcément associé au premier. »
Rhett Reese commente : « Nous avions le sentiment d’avoir redynamisé le genre en 2009, un genre qui a connu du succès ; la question était donc pour nous de savoir comment trouver une histoire originale tout en nous justifiant auprès du public d’avoir été absents pendant dix ans. »
Paul Wernick commente : « C’est un mélange de comédie, d’action, de drame et de romance. Le ton est un équilibre délicat, surtout cette fois-ci. Il y a des références à la BD Walking Dead et à la Maison-Blanche. Le genre du film de zombies a évolué, il faut être dans son époque. »
Emma Stone déclare : « BIENVENUE À ZOMBIELAND était un film tellement spécial que nous avions tous envie de revivre l’aventure. » Woody Harrelson, qui, selon Ruben Fleischer, était le plus perspicace au sujet du scénario de la suite, est d’accord : « Ils avaient frappé un grand coup avec le premier film. Rhett et Paul sont des scénaristes incroyables. Et ils ont fini par écrire ce petit bijou. »
Comme pour BIENVENUE À ZOMBIELAND, le scénario n’était qu’un point de départ. Ruben Fleischer est connu pour travailler en totale collaboration, ce qui lui a permis de créer la recette idéale d’une excellente histoire servie par des acteurs vraiment hilarants capables de s’affranchir des limites. Ajoutez à cela l’alchimie entre les membres de la distribution et le sens de l’humour ironique du réalisateur, et vous obtenez un travail d’équipe qui fait écho à la passion des quatre acteurs du noyau dur.
Pour Woody Harrelson, un retour à Zombieland signifiait aussi un retour au plaisir. « Les gens me demandent toujours : quel film a été le plus amusant à faire pour vous ? Et je pense que BIENVENUE À ZOMBIELAND se classe dans le top 3 des films les plus drôles que j’aie jamais tournés. Ruben, notre leader intrépide, est un réalisateur extraordinaire et très ouvert à tous ceux qui essaient de nouvelles choses. Et puis, quel casting ! Avec des partenaires pareils, c’est dur d’être de mauvaise humeur. Si vous arrivez sur le plateau de mauvais poil, vous allez forcément finir par rigoler parce que tout le monde est extraordinairement drôle et cool. C’est comme si vous alliez bosser sur un terrain de jeu ! »
Alors que le premier film était centré sur les quatre solitaires lancés dans un périple pour survivre dans une apocalypse zombie qui finissaient tant bien que mal par former une famille, le second se concentre sur la difficulté pour eux de maintenir leur cohésion. Comme dans le premier film, les scénaristes nous offrent un monde à cheval entre le terrifiant et l’hilarant.
Paul Wernick détaille : « Nous voulions vraiment nous ancrer dans l’idée que l’après-apocalypse est un monde encore merveilleux, bien qu’anarchique. Songez que vous pouvez conduire n’importe quelle voiture, vivre où vous voulez, ou même tuer sans arrière-pensée. Tout est permis. »
Bien sûr, le fait que les acteurs soient effectivement devenus une sorte de famille dans la vie n’était pas un handicap, bien au contraire. Ils sont en effet restés en contact au fil des ans, transposant en quelque sorte leur alchimie à l’écran dans la vie réelle.
Jesse Eisenberg commente : « C’est une dynamique tellement amusante ! Ces personnages sont des gens gentils, normaux et drôles, c’est pour ça que ça marche si bien. Vous pouvez les placer dans n’importe quel contexte, ce sera forcément divertissant parce que leurs interactions sont toujours intéressantes. »
Emma Stone a été la première à marquer le dixième anniversaire du premier film. Elle précise : « Nous sommes tous restés proches, donc ça n’est pas vraiment des retrouvailles dans le sens où nous n’avons pas eu spécialement à renouer entre nous, même avec Ruben. J’ai plutôt eu l’impression de retrouver des potes pour faire les 400 coups ensemble. C’est vraiment spécial et très motivant d’être à nouveau avec tout le monde. »
Ruben Fleischer confie : « Emma dit que cela donne un vrai but au film et que nous devrions faire un ZOMBIELAND tous les dix ans. Comme Woody nous enterrera tous, on pourrait en faire un toutes les décennies jusqu’à ce que l’un de nous – probablement pas Woody – disparaisse. Moi, je suis partant ! »
LES PERSONNAGES
RÈGLE n°9 : COMPTEZ SUR VOS AMIS – Il est impossible de regarder en même temps devant et derrière soi.
Lorsque nous retrouvons les quatre personnages principaux – Columbus, Tallahassee, Wichita et Little Rock – leur petite famille s’est installée pour leur nouvelle vie ensemble à la Maison-Blanche. Oui, la Maison-Blanche !
Mais, comme dans toutes les familles, il y a quelques problèmes et des tensions (c’est comme ça qu’on sait qu’on est une vraie famille, non ?) Columbus (Jesse Eisenberg) et Wichita (Emma Stone) se sont installés dans la chambre de Lincoln, et tandis que Columbus est prêt à franchir un grand pas dans leur relation, Wichita reste au fond une solitaire mal à l’aise dans une vie de couple. Tallahassee (Woody Harrelson), quant à lui, est devenu bien malgré lui un membre de cette drôle de famille et une figure paternelle pour Little Rock (Abigail Breslin), qui est désormais une jeune femme. En proie aux affres de l’adolescence, Little Rock rêve de rencontrer des gens de son âge et étouffe à la Maison-Blanche.
Ce qui énerve beaucoup Tallahassee. Wichita et Little Rock n’ont qu’une envie, partir, mais la route est jonchée de pièges – sans parler des carcasses de mortsvivants. Et quand Little Rock s’enfuit finalement avec le néo-hippie pacifiste Berkeley (Avan Jogia) en abandonnant Wichita, celle-ci se tourne vers les habitants de la Maison-Blanche pour partir à sa recherche.
Emma Stone commente : « Dix ans plus tard, ils sont toujours une petite famille. Mais ils ont du mal dans leurs rapports familiaux. Au fil des années, les zombies, eux aussi, ont évolué. Une nouvelle sorte de zombies est apparue, beaucoup plus difficile à gérer. Les survivants doivent donc apprendre cette nouvelle donne en matière de zombies, et certaines des règles qui fonctionnaient auparavant ne marchent plus aussi bien. »
L’une des caractéristiques du film original reste en effet les Règles, les directives de Colombus sur la manière de survivre à une apocalypse zombie qui apparaissent à l’écran à des moments clés. La plus importante ? La Double Dose : il faut bien veiller à tirer deux fois sur un zombie pour s’assurer qu’il est bel et bien mort, cette fois. Malheureusement pour nos héros, les zombies ont évolué et ils sont maintenant confrontés aux T-800, de vrais Terminators, implacables et extrêmement difficiles à tuer.
Pour Colombus, qui a survécu grâce à ses Règles, s’adapter à cette nouvelle donne concernant les zombies comporte quelques difficultés. Les zombies ne sont pas les seuls à avoir évolué : les quatre survivants aussi, et leur vie confortable va être bouleversée. Jesse Eisenberg déclare : « Mon personnage dans ce film est un peu plus confiant, mais c’est une confiance mal placée. Il vit avec le personnage de Woody depuis maintenant dix ans, mais celui-ci n’accepte toujours pas Columbus comme un compagnon digne de ce nom. »
L’acteur poursuit : « Colombus a survécu à cette apocalypse en suivant sa propre logique plutôt que grâce à la force physique brute ou à la chance. Que ferait une personne ordinaire si elle se retrouvait confrontée à ce monde ? S’il s’agit de quelqu’un d’intelligent, de réactif, cette personne essaierait de raisonner pour s’en sortir. Tous les TOC de Columbus, sa planification intense et son souci du détail lui ont permis de survivre en respectant cette liste de règles qu’il a créées. C’est un survivant improbable, mais au fur et à mesure qu’on en apprend davantage sur lui, on se rend compte qu’au final, il pourrait très bien s’en sortir. »
Emma Stone déclare : « Columbus est vraiment le ciment qui unit toute la famille, parce qu’il veut désespérément cette famille et que c’est finalement très important pour eux tous. Ce groupe réunit des personnalités disparates dans une dynamique amusante. En fin de compte, ce serait aussi amusant de voir ces quatre personnes dans d’autres activités que survivre à l’après-apocalypse. Leur dynamique serait intéressante même si elles se contentaient de traîner dans le monde tel qu’il est maintenant. »
Contre toute attente, Tallahassee s’est installé lui aussi dans cette nouvelle famille, en dépit de son caractère solitaire et errant. Il passe la plupart de son temps dans le garage avec les véhicules du cortège présidentiel, à briquer et customiser sa nouvelle voiture, The Beast, la limousine présidentielle surgonflée. Comme il est devenu la figure paternelle de Little Rock, il a fini par se faire à ce rôle, et il se hérisse quand la jeune fille veut déployer ses ailes.
Woody Harrelson explique : « Au début, Tallahassee repense à ce lien particulier qu’ils ont, à leur passion pour Elvis, et il se dit qu’elle est peut-être partie à Graceland. Mais rien ne dit qu’elle sera en sécurité à Graceland et nous voulons absolument la retrouver. » Tallahassee se rebelle à nouveau lorsqu’il réalise à quel point il se sent à l’aise maintenant dans cette vie qu’il n’a jamais eu l’intention de mener…
Jesse Eisenberg commente : « Woody est un génie. Je n’ai jamais vu quelqu’un improviser avec une telle aisance tout en restant dans le personnage, au point qu’il peut partir dans n’importe quelle direction tant le personnage qu’il crée est riche. Cela m’a beaucoup appris : je sais désormais que l’improvisation dans la comédie ne doit pas avoir pour but de faire rire le public parce qu’il se rend compte que vous faites un clin d’œil, mais d’arriver à ce qu’il en sache assez sur le personnage pour que la plaisanterie vienne de son authenticité et de ce qu’il vit. Et personne n’est aussi doué que Woody pour ça. »
Tout comme Tallahassee, Wichita avait l’intention de suivre son propre chemin – en compagnie de Little Rock. Alors quand Columbus lui fait sa demande en mariage, avec le diamant Hope naturellement, elle est tellement bouleversée qu’elle s’enfuit. Jesse Eisenberg commente : « Elle panique à l’idée de se marier, même s’il n’y a personne d’autre sur la planète ! »
Elle lui laisse une très courte note d’adieu qui fait mal… Emma Stone explique : « Wichita veut toujours être une louve solitaire, même si elle vit dans une famille et a une relation avec Columbus depuis dix ans. Mais elle va revenir à la Maison-Blanche quand Little Rock l’abandonne pour partir avec Berkeley... en lui laissant un mot. Chacun son tour, c’est de famille… »
Little Rock aspire désespérément à quitter l’enfer de sa famille étouffante… ce qui est typique d’une jeune femme de son âge. Abigail Breslin déclare : « C’est probablement Little Rock qui a le plus changé – comme moi dans la vraie vie. Nous sommes un peu plus âgées maintenant ; nous sommes adultes. Elle se rebelle et veut se trouver un petit copain, ce qui est plutôt rare à Zombieland. Elle joue donc un peu la comédie et essaie de franchir les limites avec Tallahassee, parce que même s’ils ont un lien incroyable, elle traverse une période où elle ne veut plus être une petite fille. Tallahassee ne le vit pas très bien... »
Quand Wichita revient à la Maison-Blanche après avoir été abandonnée par Little Rock, elle a un choc. La vie va vite à Zombieland, comme la mort… Ce n’est donc pas une grande surprise si Colombus a un rendez-vous galant peu après son départ. Il ne cherchait pas spécialement, mais quand, avec Tallahassee, ils rencontrent Madison (Zoey Deutch) et sa personnalité éblouissante, il se dit : « Pourquoi pas ? »
Zoey Deutch, qui joue la nouvelle venue, Madison, explique : « Elle vivait dans un congélateur dans un centre commercial, et ses armes de prédilection étaient ses ongles et sa masse. Elle a survécu pendant dix ans, alors elle a tout de même une certaine intelligence. Je suis particulièrement sur la défensive quant à Madison et ses capacités ! C’est un rayon de soleil dans un monde de ténèbres, elle est très positive. Elle est fascinée par les règles de Columbus et a les siennes propres, l’une d’elles étant d’avoir un bon cardio : cela crée entre eux un lien immédiat, même si sa vision de la forme est plus proche du Soul Cycle, du Core Power et de Hot 8 Yoga. »
Ruben Fleischer compare le nouveau coup de cœur de Colombus à Paris Hilton, tandis qu’Emma Stone remarque : « Elle porte des survêtements Juicy roses et met beaucoup de lotion pour les mains, alors elle est plutôt drôle. Zoey Deutch est spectaculaire et hilarante, à un niveau un peu problématique : on avait du mal à tourner les scènes avec elle sans craquer ! »
Avec Madison, le groupe prend la route pour Graceland afin de retrouver Little Rock, mais quand ils y arrivent, la maison d’Elvis a été détruite. Complètement démoralisé, Tallahassee se traîne jusqu’au Hound Dog Motel, une merveille kitsch bourrée de souvenirs d’Elvis supervisée par Nevada (Rosario Dawson). Nevada a beaucoup de points communs avec Tallahassee : c’est une grande fan du King, elle est têtue, indépendante et dangereuse.
Rosario Dawson déclare : « Nevada est très indépendante, avec une volonté d’acier. Elle est parfaitement adaptée à ce nouveau monde où l’on ne compte que sur soi. C’est le genre de personne avec qui on aimerait être coincé dans une sale situation, parce qu’on se lancerait alors dans une aventure plutôt que de se contenter d’essayer de survivre. Et elle trouve une âme sœur en Tallahassee, qui prend lui aussi le taureau par les cornes dans la vie. »
Après quelques plaisanteries bien dans l’esprit Zombieland, et après que Columbus a essayé les fameuses chaussures en daim bleu, au grand dam de Tallahassee, on entend un moteur dehors : un Monster Truck Big Fat Death a roulé sur The Beast ! Du véhicule surgissent Albuquerque (Luke Wilson) et Flagstaff (Thomas Middleditch), de vrais sosies de Tallahassee et Columbus. À noter que les noms de ces deux « doubles » sont une plaisanterie au sein de l’équipe : dans la première version de BIENVENUE À ZOMBIELAND, il s’agissait des noms originaux des personnages de Woody Harrelson et Jesse Eisenberg lorsque le film devait être tourné en Arizona.
Le scénariste Paul Wernick déclare : « Quand on voit Jesse et Thomas, on a un peu l’impression de voir double, surtout avec la façon dont ils ont coiffé Thomas ! Et Luke a la voix traînante du Texas et peut imiter Woody de façon frappante. Ils se mettent vraiment en valeur mutuellement, comme s’ils se regardaient dans un miroir. » Rhett Reese ajoute : « Nous avons trouvé amusant de donner ces noms aux versions améliorées de Tallahassee et Columbus. »
Ruben Fleischer avoue lui aussi que les doubles sont l’un de ses concepts préférés dans le film : « On prend le plus intelligent et le plus malin de Columbus, et le plus dur, le plus badass de Tallahassee. Et puis on les met face à face et on regarde voler les étincelles ! »
La confrontation est même carrément explosive. Tallahassee et Albuquerque se détestent immédiatement l’un l’autre, alors que Colombus et Flagstaff font preuve de curiosité en se découvrant étrangement jumeaux. Les deux intrus se mettent immédiatement à enfreindre toutes les Règles, littéralement.
Jesse Eisenberg commente : « Flagstaff a établi une liste supérieure de Commandements, beaucoup plus réfléchis que mes Règles. Ma première Règle, c’est le cardio, alors que c’est son 29e Commandement, et ce n’est pas du simple cardio, c’est du fitness cardiovasculaire. Même les graphismes de ses Commandements sont mieux que ceux de mes Règles. C’est incroyablement créatif ! »
Luke Wilson raconte : « Thomas Middleditch n’avait jamais fait de séquence d’action, moi je n’en avais fait véritablement qu’une seule, alors c’était carrément notre baptême du feu. »
Albuquerque finit par être mordu et se transformer en zombie – ce qui conduit à une scène de combat épique dans le Hound Dog Motel. Luke Wilson confie : « J’aurais adoré voir ce film avec mes potes quand j’étais en quatrième un vendredi soir ! »
Thomas Middleditch était prêt à relever le défi : « Songez un peu : Chunghoon Chung, le directeur de la photographie de ce film, était celui qui avait fait OLD BOY de Chan-wook Park ! Pensez à l’une des plus grandes séquences de combat jamais vues au cinéma… Eh bien, c’est du passé ! Parce que la plus grande séquence de combat de toute l’histoire du cinéma, elle est dans RETOUR À ZOMBIELAND ! Toute cette séquence est une orgie d’action ! »
Mais pendant tout ce temps, Little Rock n’est pas au Hound Dog : elle est partie avec Berkeley, son nouveau copain, rejoindre une communauté hippie appelée Babylone. Alors le groupe s’y rend à son tour pour aller la chercher.
Avan Jogia, qui joue Berkeley, dit de son personnage : « Berkeley est un troubadour perpétuellement sur les routes, un faux hippie qui essaie de draguer des filles pour les ramener à Babylone. Il a de la marijuana et dit ‘namaste’. C’est un pacifiste, donc tout l’opposé de Tallahassee et probablement l’opposé de tout ce qui peut vous permettre de rester en vie dans ce monde. C’est d’ailleurs assez surprenant qu’il ait survécu. »
Avec les quatre personnages du début qui ont évolué et les nouveaux personnages, RETOUR À ZOMBIELAND conserve l’alchimie du film original tout en développant une nouvelle intrigue.
Ruben Fleischer déclare : « On dit qu’on fait un film trois fois : une fois au moment du scénario, une fois au moment du tournage et une fois au moment du montage. Heureusement, nous avions une excellente matière en quantité dans laquelle piocher. En fin de compte, un film peut être aussi drôle et plein d’action que vous l’espérez, mais si vous ne vous souciez pas des personnages, alors ça ne fonctionnera pas. »
L’ÉVOLUTION DES ZOMBIES
RÈGLE n°2 : LA DOUBLE DOSE – En cas de doute, ne lésinez pas sur les balles.
En tant que
concepteur des zombies d’origine, Tony Gardner, le responsable des
effets spéciaux de maquillage, a été sur ce nouveau film le garant
du maintien du look original mais aussi de la création des nouvelles
versions. Bien que les zombies eux-mêmes aient évolué, leur look,
figé dans le film original (enfin, peutêtre pas figé, ces zombies
étant des tas de bave, de bile et de sécrétions) – est toujours
aussi dégoûtant, en phase avec ce qui a plu et a révulsé le
public, et l’a complètement terrifié…
Tony Gardner
explique : « Pouvoir revenir dix ans après et faire en sorte que
notre design d’origine tienne toujours le choc, c’est génial !
Pour créer de nouveaux maquillages, nous avons commencé par les
incontournables zombies classiques. Visages rougeâtres, peau
mouillée et liquéfiée, yeux mal assortis, et beaucoup de sang
noir. Une fois ces bases en place, nous nous sommes mis à définir
les nouveaux zombies, qui comportent quatre variantes. »
1. Les Homer –
Ce type de zombie est l’illustration même du surpoids. Lents et
bêtes à manger du foin, les Homer meurent généralement d’une
manière horrible. Paul Wernick explique : « Les Homer sont
uniquement motivés par leur soif de sang et n’ont aucun respect
pour leur propre vie. Ils sont indécrottablement stupides. » Tony
Gardner a pris le nom de Homer au sens littéral en leur donnant un
teint jaune et en ajoutant un tout petit peu de cheveux sur le
dessus du crâne.
2. Les Hawking
– Ce sont des zombies penseurs. Baptisés ainsi d’après le
physicien Stephen Hawking, ces zombies sont devenus les plus
intelligents et les plus ingénieux de tous. Qu’il s’agisse
d’utiliser des globes oculaires humains pour un scanner rétinien
ou juste de se montrer plus malins que les humains, les Hawking vous
battront au Scrabble, concevront une application qui vous prendra
tout votre argent, et vous mangeront pour le dîner.
3. Les Ninjas –
Ces zombies furtifs surgissent de nulle part. Dotés de réflexes
supérieurs, les Ninjas sont agiles et rapides. Ce sont les
sprinters et les gymnastes olympiques du royaume zombie.
Pour porter la
suite à un niveau supérieur, les cinéastes devaient penser non
seulement à l’avenir des personnages, mais aussi à celui des
zombies eux-mêmes : comment les morts-vivants de ce monde
post-apocalyptique ont-ils changé ? Jesse Eisenberg commente : «
Nos personnages ont grandi, mais malheureusement les zombies eux
aussi ont évolué. Ce quatrième type de zombie représente le
stade ultime... »
4. Les T-800 –
Ce sont les zombies les plus effrayants et les plus évolués de
tous. Ils sont terrifiants, implacables et résistants à la
Double-Dose – on a du mal à les tuer et ils n’arrêtent pas de
se relever, ce qui les rend non seulement plus difficiles à
exterminer, mais aussi à prévoir. Tony Gardner commente : « Ruben
voulait un look facilement identifiable afin que l’on puisse les
distinguer des zombies ordinaires. Nous avons aggravé les ampoules
et les déséquilibres chimiques dans l’épiderme parce que ce
sont plutôt des créatures de la nuit. Ils ont donc des veines
blanches et leurs yeux sont devenus noirs, avec l’idée qu’ils
sont plus sauvages et plus bestiaux. En gros, on les considérait
comme des sortes de requins. Ils se concentrent sur ce qu’ils vont
mordre ; ils sont focalisés, calculateurs, avec des yeux de
squales. Mais ils sont toujours aussi répugnants que les zombies
ordinaires. »
Et bien qu’il
y ait des classifications de zombies, RETOUR À ZOMBIELAND a
toujours les mêmes scènes amusantes et palpitantes de zombies qui
attaquent en masse. La chef costumière Christine Wada déclare : «
Nous avions d’abord songé à donner à ces zombies des histoires
personnelles, mais on s’est rendu compte qu’il fallait aussi les
lire comme une horde. Quand on a eu fini de les habiller et de les
ensanglanter, c’est devenu une question de texture. Et de couleur.
Une règle inébranlable était de se rappeler que les zombies
doivent courir : on ne peut pas laisser les costumes se mettre en
travers de ce qui est fun ! »
LES DÉCORS
RÈGLE #11 : APPRÉCIEZ LES PETITES CHOSES – En plus de survivre à tous les zombies, vous devrez aussi conserver un bon état d’esprit en restant positif.
À Zombieland,
le public s’attend au meilleur en matière de conception de décors,
bien au-delà de la bile, de la bave, du sang et des sécrétions
diverses qui, bien sûr, coulent à flots.
Tony Gardner, le
responsable des effets spéciaux de maquillage, nous livre sa recette
favorite : « Pour préparer du vomi de zombie, on commence par
mélanger du pudding au tapioca avec des gaufrettes à la vanille
écrasées pour obtenir une texture parfaite. Ensuite, on ajoute du
miel ou du sirop pour briser la consistance et faire des grumeaux. La
clé pour perfectionner le vomi de zombie est de jouer le jeu à fond
: il doit en sortir de votre nez et de vos oreilles et un peu aussi
de vos yeux. Tout le monde sur le plateau est obsédé par la matière
gluante de la bouche. Si je devais choisir une règle, ce serait :
toujours prévoir du sang buccal en quantité. En fait, sur le
plateau, juste avant de lancer les caméras, toute l’équipe arrive
avec ses flacons souples et arrose les acteurs zombies avec ce sirop
noir épais. On n’a jamais trop de cette matière gluante ! »
Selon Martin
Whist, le chef décorateur, on n’a jamais trop non plus de
créativité post-apocalyptique. « Le premier film a créé un
précédent en étant ancré dans la culture pop et l’ironie. On a
la liberté d’être dans un monde de fiction, un environnement
post-apocalyptique rempli de zombies, avec de formidables personnages
qui apportent une fabuleuse énergie au film. »
Et quel est le
meilleur endroit pour combiner créativité et fonctionnalité ? La
Maison-Blanche, bien sûr.
Ruben Fleischer
explique : « Quand on retrouve les quatre personnages qui forment le
noyau dur de l’histoire, ils se sont installés à Washington.
Columbus a une devise : « c’est l’heure de se la péter ou de la
boucler », et pour se la péter ils choisissent la plus grande
maison qu’ils puissent trouver, la Maison-Blanche. C’est un un
endroit vraiment amusant pour les situer dans l’histoire et
présenter une opportunité unique qui ne peut exister que dans ce
monde. »
Pour commencer,
l’équipe créative a construit une réplique exacte de la
Maison-Blanche. Mais pour lui donner l’allure qui convient à
l’univers de Zombieland, ils se sont demandés comment les quatre
survivants l’auraient redécorée. Martin Whist précise : « Nous
nous sommes bien amusés à intégrer des détails relevant de
l’histoire de la culture pop et de leurs parcours personnels, des
objets illustrant la vie qu’ils y ont menée pendant toutes ces
années, en nous demandant ce qu’ils avaient pu faire pendant tout
ce temps et pourquoi. »
Ainsi, les murs
sont recouverts de tableaux de Van Gogh volés et de peintures de
Keith Haring. Des objets éclectiques et excentriques parsèment
diverses pièces. Il y a une affiche de Shepard Fairey Hope dans la
chambre à coucher Lincoln où Wichita a demandé à Tallahassee de
mettre des post-it sur les yeux du portrait de Lincoln pour qu’il
ne puisse pas « voir » leur intimité. La « grotte » de
Tallahassee dans le parc automobile est ornée de grands trophées
sportifs et de souvenirs de la NASCAR.
Martin Whist
déclare : « Nous avons voulu stimuler l’imagination des
téléspectateurs, leur faire dire ‘ouah, c’est ce que je
voudrais moi aussi ! Si je pouvais, j’irais au Smithsonian et je
prendrais le premier costume d’astronaute, quand Neil Armstrong a
marché sur la Lune !’. Eh oui, pourquoi pas ? »
Quand la petite
bande part pour Graceland à la recherche de Little Rock et se
retrouve au Hound Dog Motel, le kitsch fleurit dans toute sa
splendeur. Tallahassee – et Nevada, comme on va le découvrir –
est un superfan d’Elvis, donc les souvenirs du King devaient être
époustouflants.
Le chef
décorateur précise : « La conception des décors est souvent
influencée par la chorégraphie des scènes, par conséquent la
place des objets dans ces scènes n’est pas arbitraire. Pour le
Hound Dog, l’emplacement d’Elvis avec la guitare a été le point
de départ. C’était extrêmement libérateur d’avoir une telle
richesse de matériel autour d’Elvis et tout le kitsch qui
accompagne cette merveilleuse culture américaine du milieu du XXe
siècle. » Anisi, lorsque Colombus et Tallahassee se déplacent dans
le motel, ils repèrent les fameuses « Blue Suede Shoes », des
chaussures en daim bleu qui vont parfaitement à Columbus, au grand
dépit de Tallahassee.
Le chef
accessoiriste Dan Miloyevich explique à propos de la scène épique
du combat entre Nevada, trois des quatre principaux personnages et
les doubles : « Nous avons fait fabriquer une guitare d’Elvis en
caoutchouc pour qu’ils puissent se battre avec. C’était très
amusant ! »
La chef
costumière Christine Wada s’est amusée elle aussi avec la
garde-robe, allant même jusqu’à faire appel à la compagnie qui
fabriquait les costumes du King. Elle raconte : « Ils étaient prêts
à refaire le costume qu’Elvis portait pour le concert mythique
Aloha from Hawaii. Woody aime porter des tissus naturels, alors je
leur ai demandé s’ils pouvaient le faire non pas en polyester,
mais dans la laine qui a servi à fabriquer les costumes originaux.
C’est ce qu’ils ont fait et quand Woody a essayé les costumes,
c’était parfait : une transformation magique ! »
L’équipe des
décors a travaillé dur pour rendre les caractéristiques de
Tallahassee compatibles avec le véganisme de Woody. Le chef
accessoiriste Don Miloyevich précise : « Avec Woody, chaque petit
détail du personnage doit respecter ses choix personnels dans la
vie. Toute la difficulté consistait à trouver des moyens d’y
parvenir. Si les gens boivent du whisky à l’image, vous colorez de
l’eau avec de la couleur caramel. Lors de discussions avec le chef
de Woody et au cours de nos recherches, nous avons trouvé un élixir
à base de champignon chaga qui a une couleur foncée et peut passer
pour un substitut de café. Nous en avons donc préparé, et j’ai
dû filtrer ce breuvage dix fois à travers un filtre à café pour
qu’il soit assez clair pour colorer l’eau de la bonne teinte –
Woody était très content. Il y a aussi la scène où il prend des
aspirines. Nous avons utilisé un mélange de navet et de daikon (un
radis blanc asiatique), j’en ai fait de fines tranches dans
lesquelles j’ai découpé de petits comprimés. Il en était très
content parce qu’on entendait le bruit de craquement quand il les
mâchait. »
Malheureusement,
Tallahassee doit se résoudre à abandonner l’héritage du King,
alors que le groupe se rend à Babylone, une communauté idyllique,
pour retrouver Little Rock et son don juan, Berkeley. Martin Whist
déclare : « Même si nous avons eu beaucoup de plaisir à créer la
Maison-Blanche, la conception de Babylone à partir de zéro a offert
un superbe tremplin de possibilités créatives. »
Pour créer
Babylone, les cinéastes ont réalisé deux des plus grandes
constructions du film. Le rooftop de Babylone a été construit sur
le backlot des studios de Pinewood tandis que la forteresse autour de
Babylone a été édifiée dans un hôtel abandonné à Atlanta.
Le chef
décorateur explique : « Nous voulions nous assurer que cela
collerait avec ce que vous pourriez imaginer lors d’une apocalypse
zombie. Il fallait montrer qu’ils vivent une vie agréable sur le
toit avec tout ce dont ils pourraient avoir besoin. » Entouré de
protections, le campement pacifiste interdit toute arme à feu et a
installé une fonderie à la porte d’entrée où ils transforment
les armes en colliers décoratifs. En passant devant les gardes, vous
arrivez dans un pays des merveilles, un paradis à l’esprit libre.
Ruben Fleischer
note que l’équipe technique s’est inspirée du festival Burning
Man. Pour les costumes, Christine Wada était sur la même voie ;
elle s’est tournée vers l’univers des festivals, truffé de
stéréotypes de mode. Elle explique : « Je voulais rendre Babylone
ridiculement ‘hipster 2009’, quelque part entre un concert de
Phish et le festival de Coachella, mixé avec l’esprit ‘hippie
granola’ et Silver Lake. Cultiver l’ironie, donc ! »
Le chef
décorateur reprend : « C’est un environnement utopique,
pseudo-néohippie-hipster. Ils ont tout ce dont ils ont besoin au
jour le jour, ils ne font que jouer au footbag et fumer de l’herbe.
Et pourquoi pas, après tout ? Babylone est entourée d’une
enceinte de plusieurs centaines de mètres de containers. À
l’extérieur, les récipients ont été vieillis pour donner une
impression d’usure, tandis que l’intérieur a été peint avec de
belles peintures murales. Martin Whist précise : « Laisser tous les
membres de l’équipe de création exprimer leurs talents de
peintres pour faire ce qu’ils font le mieux était une vraie joie.
»
Ruben Fleischer
note : « Les hippies de Babylone ont choisi la non-violence et leur
stratégie est l’évitement, de sorte que c’est un petit havre de
paix dans un monde de zombies post-apocalyptique. Jusqu’à la
naissance des T-800, Babylone était impénétrable. Mais il y a
désormais une menace accrue car ils sont capables d’escalader les
murs et de grimper à la tour. En fin de compte, l’efficacité de
leur stratégie pacifiste est assez douteuse sur la durée… »
Comme le public
de BIENVENUE À ZOMBIELAND s’y attend avec un mélange de joie et
d’horreur, la scène finale épique de la horde zombie transforme
un endroit heureux en champ de bataille. Cette scène – tout comme
les touches hilarantes et emblématiques tout au long du film – a
exigé l’intervention non seulement du brillant département
artistique, mais aussi celle des magiciens de la technique. Paul
Linden, superviseur des effets visuels, a joué un rôle clé dans le
style visuel de Zombieland.
Pour la
remarquable photo caractéristique de l’univers Zombieland, le
réalisateur s’est tourné vers un expert, Chung-hoon Chung. Ruben
Fleischer explique : « Je suis un grand fan du travail de Chung-hoon
Chung, je regarde tout ce qu’il a fait depuis le film coréen OLD
BOY. Je voulais collaborer avec quelqu’un qui travaille sur
l’action, sur la violence, avec des visuels vraiment audacieux.
C’est un visionnaire exceptionnel et talentueux qui donne un style
réellement particulier à tout ce qu’il fait. Il a énormément
apporté à RETOUR À ZOMBIELAND, à la fois en appréciant
l’original et en voulant lui rendre hommage, mais aussi en voulant
créer quelque chose de frais et de nouveau. »
RETOUR À
ZOMBIELAND a été tourné en Géorgie, notamment à Macon, Stone
Mountain, Fayetteville et Atlanta, et aux studios de Pinewood.
Copyright des
textes des notes de production @ Coming Soon Communication
Source des textes des notes de production @ Sony Pictures Releasing France