Comédie/Drôle, bien équilibré et toujours aussi politiquement incorrect, une réussite
Réalisé par Seth MacFarlane
Avec Mark Wahlberg, Seth MacFarlane, Amanda Seyfried, Giovanni Ribisi, Morgan Freeman, Sam J. Jones, Patrick Warburton, Michael Dorn, Bill Smitrovich...
En français, JoeyStarr prête à nouveau sa voix à l'ours en peluche Ted
Long-métrage Américain
Durée: 01h55mn
Année de production: 2015
Distributeur: Universal Pictures International France
Date de sortie sur les écrans U.S.: 26 juin 2015
Date de sortie sur nos écrans: 5 août 2015
Résumé: Les deux meilleurs amis du monde vont cette fois-ci s’aventurer en territoire totalement inconnu : le moment est venu de légaliser l’existence de Ted.
Nos deux compères vivent toujours à Boston, mais alors que John est désormais célibataire, Ted a emménagé avec Tamy Lynn, la bombe de ses rêves.
Alors qu’ils traversent leurs premiers orages maritaux, ils décident de faire un enfant pour consolider leur couple. Leurs espoirs sont brisés lorsque la cour du Massachussetts refuse de reconnaître le statut de personne à Ted, et lui octroie celui de « propriété », ce qui le rend inapte à l’adoption.
Il est licencié de son travail au magasin et informé sans autre forme de procès que son mariage est annulé.
Furieux et dégoûté, Ted va canaliser sa frustration sur la restauration de ses droits, et demander à son meilleur ami de l’aider à poursuivre en justice la Cour du Massachussetts.
Ils engagent alors en tant qu’avocat une jeune activiste de la légalisation de la marijuana : Samantha L. Jackson.
Mais Ted est débouté. Le trio s’embarque alors dans un road trip vers New York afin de tenter de convaincre le célèbre avocat des droits civils Patrick Meighan de porter leur dossier en appel.
Leur but est de prouver qu’un ours en peluche accro à la bière et à la fumette a les mêmes droits que n’importe quel Américain accro à la bière et à la fumette.
Bande annonce (VOSTFR)
Bande annonce (VF avec la voix de JoeyStarr)
Extrait 1 - "On pourrait trop être avocats" (VOSTFR)
Extrait 2 - Le prénom (VF)
Making-of du doublage de JoeyStarr
Ce que j'en ai pensé: J'ai été invitée à venir découvrir ted 2 lors d'une projection très originale organisée par Universal France. Afin de nous mettre dans l'ambiance, nous avons tout d'abord dégusté bières et pizzas.
Puis, nous avons passés le challenge des 44 prénoms. Vous vous souvenez dans le premier opus de la liste des prénoms que John énumère à toute vitesse? Et bien nous devions faire aussi bien que lui (et je peux vous dire que ce n'est pas facile!).
Ensuite, nous nous sommes dirigés vers la salle de projection et là une belle surprise nous attendais. Tout plein de ted patientaient.
En fonction de notre classement au challenge, nous avons choisi le ted que nous préférions. Puis, nous nous sommes dirigés vers la salle de projection pour voir le film.
Alors que vaut ted 2 finalement? J'ai beaucoup aimé ted en 2012. Aussi, j'avais peur que ce second film ne pouvant plus se baser sur l'effet de surprise de découvrir cet ourson parlant ne puisse pas à nouveau plaire autant. J'avais tort de douter car ted 2 est une réussite. Plus structuré avec un meilleur équilibre entre émotions et rires, c'est le ted de la 'maturité'. Les effets spéciaux permettant à ted de prendre vie sont encore plus réussis. On y croit vraiment, ce qui rend le thème principal du film (l'obtention du statut de personne versus celui de propriété) encore plus touchant puisque ted existe bel et bien à l'écran pour le spectateur.
Le scénario n'est toujours pas très compliqué mais il est mieux travaillé. L'histoire est remplie de références cinématographiques et geeks. Il s'agit, dans la plupart des cas, de références à la culture pop donc elles sont assez faciles à saisir. Cependant certaines sont assez pointues. J'en ai raté quelques unes. L'humour n'est pas permanent, ce que j'ai trouvé agréable pour mieux en profiter quand il apparaît, mais il revient toujours en force et il fait mouche à chaque fois. Attention cependant, il s'agit d'un humour très limite, souvent vulgaire et parfois noir. Il faut donc avoir apprécié le premier pour rire des certaines blagues dans celui-ci. Mais quand on accepte le principe du film, qu'est-ce qu'on rigole! Je rappelle au passage que ted n'est pas pour les enfants!
Mark Wahlberg, toujours aussi cool dans le rôle de John, forme une équipe de choc avec ted. Ensemble, ils sont excellents. Leurs interactions sont vraiment bien faites et la dynamique de leurs dialogues fonctionne parfaitement bien.
Amanda Seyfried, dans le rôle de Samantha Jackson, est une nouvelle venue fort sympathique qui vient renforcer positivement le duo ted/John.
Jessica Barth voit son rôle de Tami-Lynn prendre une place nettement plus importante. Elle joue la blonde sans cervelle mais réussit à rendre son personnage attachant.
Giovanni Ribisi est, quant à lui, toujours aussi inquiétant en Donny.
Impossible de ne pas encore plus craquer pour ce ted 2 qui assume pleinement son originalité tout en restant fidèle à sa personnalité d'origine et en l'améliorant pour nous offrir une bonne rigolade en compagnie de potes du tonnerre! Si vous avez aimez le 1, je vous conseille définitivement le 2.
Notes de production
(A ne lire qu’après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
Purs potes pour la vie : les débuts de TED 2
En 2012, un adorable ours en peluche à la langue bien pendue prenait le monde d’assaut. Un héros tout sauf conventionnel, avec son apparence classique de nounours tout doux, doté d’une arrogance incomparable, et un penchant affirmé pour la fumette et les filles, qui a propulsé la petite comédie à propos de l’attachement d’un fumeur d’herbe à son ours en peluche, au rang de la comédie la plus irrévérencieuse de tous les temps. Cet été Seth MacFarlane reprend l’écriture, la réalisation, et la voix de TED, le blockbuster qui lancé la carrière de l’ours en peluche le plus malotru de la terre, pour le second opus : TED 2. Il retrouve ici Mark Wahlberg (TRANSFORMERS 4 L’ÂGE DE L’EXTINCTION de M. Bay, 2014 ; VERY BAD COPS de S. Brothers et T. Nights, 2010) dans le rôle de John Benett. Lors de l’été 2012, le public tombait sous le charme de Ted.
Avec près de 550 millions de dollars de recette dans le monde entier, les gens accouraient pour se régaler des aventures de l’ourson rock & roll et de John, son meilleur ami. Ted possède un atout de taille : en sa qualité d’ours en peluche il peut se permettre de dire des choses qu’une personne normale ne se permettrait pas… à moins de vraiment vouloir se recevoir un poing dans la figure. Après un tel succès, les producteurs ont commencé à envisager de donner une suite aux aventures de l’ourson… ce qui n’était pas forcément dans les plans de Seth MacFarlane le créateur et réalisateur du premier opus, qui ne voulait en aucun cas refaire le même film. Ceci dit, la tendresse particulière qu’il avait pour le personnage qu’il avait créé, doublé et filmé, ainsi que les ressources scénaristiques infinies qu’il pouvait susciter, lui donnèrent vite l’inspiration et l’envie d’explorer un tout autre terrain, tout en développant la relation de Ted et John. Le cœur de l’équipe s’est alors de nouveau réuni afin de plancher sur la question existentielle qui sous-tend le film : Qu’est ce qui nous définit en tant qu’individus ?
Au départ le co-scénariste Alec Sulkin, pour plaisanter, pensait intituler le film « Ted 2, le même, grosso modo», mais il s’est surpris lui-même à constamment s’étonner de la richesse du scénario qu’il déroulait avec Wellesley Wild, son compagnon d’écriture sur le premier TED. Tout devait être axé sur ce qui avait fait le succès du premier opus, c’est-à-dire les moments où Ted et John glandouillent ensemble, et où le spectateur peut apprécier la relation qui les lie. Si John envisage son meilleur ami comme un individu à part entière, qu’en est-il du reste de la société ? Si les humains s’adaptent facilement aux changements, il n’en reste pas moins qu’ils peuvent se montrer foncièrement sectaires et ont besoin de catégoriser les choses et les gens afin de les assimiler. La ségrégation est malheureusement une partie inhérente de nos sociétés.
Comme le dit le personnage d’Amanda, ce n’est qu’après une bataille juridique pour les droits civiques que les gens prennent conscience de son bien-fondé, jamais avant, ni pendant. Ils se sont inspirés de la tristement célèbre Affaire Sandford peu avant la guerre de Sécession à l’issue de laquelle la Cour stipulait qu’un Noir, même libre, ne pouvait en aucun cas être citoyen des États-Unis. Ted et John sont les Bob Hope et Bing Crosby du 21e siècle. On retrouve chez eux la même alchimie et la même vision satirique du monde. Jusqu’où peut-on s’attacher à un ours en peluche et dans quelle mesure un objet inanimé peut-il être reconnu comme un individu ? Ces questionnements en apparence absurdes remettent en question les bases même de nos cultures. Le ton éminemment formel des tribunaux appliqué à un cas totalement loufoque promettait un potentiel comique extraordinaire.
Avec près de 550 millions de dollars de recette dans le monde entier, les gens accouraient pour se régaler des aventures de l’ourson rock & roll et de John, son meilleur ami. Ted possède un atout de taille : en sa qualité d’ours en peluche il peut se permettre de dire des choses qu’une personne normale ne se permettrait pas… à moins de vraiment vouloir se recevoir un poing dans la figure. Après un tel succès, les producteurs ont commencé à envisager de donner une suite aux aventures de l’ourson… ce qui n’était pas forcément dans les plans de Seth MacFarlane le créateur et réalisateur du premier opus, qui ne voulait en aucun cas refaire le même film. Ceci dit, la tendresse particulière qu’il avait pour le personnage qu’il avait créé, doublé et filmé, ainsi que les ressources scénaristiques infinies qu’il pouvait susciter, lui donnèrent vite l’inspiration et l’envie d’explorer un tout autre terrain, tout en développant la relation de Ted et John. Le cœur de l’équipe s’est alors de nouveau réuni afin de plancher sur la question existentielle qui sous-tend le film : Qu’est ce qui nous définit en tant qu’individus ?
Au départ le co-scénariste Alec Sulkin, pour plaisanter, pensait intituler le film « Ted 2, le même, grosso modo», mais il s’est surpris lui-même à constamment s’étonner de la richesse du scénario qu’il déroulait avec Wellesley Wild, son compagnon d’écriture sur le premier TED. Tout devait être axé sur ce qui avait fait le succès du premier opus, c’est-à-dire les moments où Ted et John glandouillent ensemble, et où le spectateur peut apprécier la relation qui les lie. Si John envisage son meilleur ami comme un individu à part entière, qu’en est-il du reste de la société ? Si les humains s’adaptent facilement aux changements, il n’en reste pas moins qu’ils peuvent se montrer foncièrement sectaires et ont besoin de catégoriser les choses et les gens afin de les assimiler. La ségrégation est malheureusement une partie inhérente de nos sociétés.
Comme le dit le personnage d’Amanda, ce n’est qu’après une bataille juridique pour les droits civiques que les gens prennent conscience de son bien-fondé, jamais avant, ni pendant. Ils se sont inspirés de la tristement célèbre Affaire Sandford peu avant la guerre de Sécession à l’issue de laquelle la Cour stipulait qu’un Noir, même libre, ne pouvait en aucun cas être citoyen des États-Unis. Ted et John sont les Bob Hope et Bing Crosby du 21e siècle. On retrouve chez eux la même alchimie et la même vision satirique du monde. Jusqu’où peut-on s’attacher à un ours en peluche et dans quelle mesure un objet inanimé peut-il être reconnu comme un individu ? Ces questionnements en apparence absurdes remettent en question les bases même de nos cultures. Le ton éminemment formel des tribunaux appliqué à un cas totalement loufoque promettait un potentiel comique extraordinaire.
Depuis le temps qu’ils travaillent ensemble sur différents concepts, les deux co-scénaristes et le créateur de TED ont une routine de travail rodée. Alec Sulkin nous explique : « Nous travaillons ensemble afin de définir les grandes lignes, puis avec Wellesley nous nous répartissons les scènes. En gros il fait les scènes paires et moi les impaires. Puis on harmonise le tout et on revient vers Seth. »
Le film s’ouvre sur la désagrégation du couple de John et, contre toute attente, l’officialisation de celui de Ted. Mais les espoirs de nos deux héros sont bousculés par la vie, et ils luttent tout autant l’un que l’autre pour réussir à comprendre comment faire pour s’assumer et comprendre qui ils sont vraiment. Assumer sa condition d’homme peut s’avérer aussi compliqué que de faire-valoir les droits civiques d’un ours en peluche … et le road trip qui les mènera à New York prend des allures de quête initiatique déjantée.
L’inspiration principale de TED 2 est le film de John Hugues UN TICKET POUR DEUX (1988) avec Steve Martin et John Candy dont la scène mémorable où Griffith (Candy) finit par avoir un accident de voiture est pratiquement, plan pour plan, la même interprétée cette fois ci par l’ourson. C’est un hommage ainsi qu’un parallèle intéressant car John Candy était comme un gros nounours dans ce film. Il est aussi drôle, qu’irrévérencieux et adorable.
Et c’est bien là le problème : une des premières erreurs c’est de faire confiance à Ted et de le laisser conduire. Quand tout le monde finit par somnoler dans la voiture, l’ours en peluche à fond dans sa musique perd le contrôle du véhicule qui finit par atterrir dans une grange. Ils se retrouvent alors au milieu de nulle part, coincés dans un repère de trafiquants de drogue, face à un champ géant de marijuana… une parenthèse qui évidemment va leur attirer une myriade d’ennuis… Et ce n’est qu’une des multiples péripéties à se tordre de rire qui vont émailler leur route vers New York.
Le film s’ouvre sur la désagrégation du couple de John et, contre toute attente, l’officialisation de celui de Ted. Mais les espoirs de nos deux héros sont bousculés par la vie, et ils luttent tout autant l’un que l’autre pour réussir à comprendre comment faire pour s’assumer et comprendre qui ils sont vraiment. Assumer sa condition d’homme peut s’avérer aussi compliqué que de faire-valoir les droits civiques d’un ours en peluche … et le road trip qui les mènera à New York prend des allures de quête initiatique déjantée.
L’inspiration principale de TED 2 est le film de John Hugues UN TICKET POUR DEUX (1988) avec Steve Martin et John Candy dont la scène mémorable où Griffith (Candy) finit par avoir un accident de voiture est pratiquement, plan pour plan, la même interprétée cette fois ci par l’ourson. C’est un hommage ainsi qu’un parallèle intéressant car John Candy était comme un gros nounours dans ce film. Il est aussi drôle, qu’irrévérencieux et adorable.
Et c’est bien là le problème : une des premières erreurs c’est de faire confiance à Ted et de le laisser conduire. Quand tout le monde finit par somnoler dans la voiture, l’ours en peluche à fond dans sa musique perd le contrôle du véhicule qui finit par atterrir dans une grange. Ils se retrouvent alors au milieu de nulle part, coincés dans un repère de trafiquants de drogue, face à un champ géant de marijuana… une parenthèse qui évidemment va leur attirer une myriade d’ennuis… Et ce n’est qu’une des multiples péripéties à se tordre de rire qui vont émailler leur route vers New York.
La fine fleur de Boston : la distribution du film
Mark Wahlberg - JOHN
Pour l’acteur qui n’avait jamais retravaillé sur des suites, cet opus sera l’exception qui confirme la règle. La perspective de retrouver son duo avec Seth MacFarlane était pour lui un gage de qualité. Il savait que le réalisateur saurait développer avec talent et pour le plus grand plaisir des spectateurs le caractère ultra-subversif de leur relation. Ces potes à la vie à la mort sont uniques. Dans le premier TED son personnage essayait de concilier sa relation assez exceptionnelle avec son ours en peluche et la maturité requise afin de fonder un foyer et une relation stable avec sa compagne. Quelques années plus tard il est divorcé et ne veut à aucun prix quitter son célibat de peur de se retrouver avec le coeur encore une fois en miettes. Alors que John est totalement blasé et cynique, Ted lui, se démène comme un beau diable pour que son couple marche. Et cela demande un engagement et une prise de position claire qu’il défendra d’autant plus qu’on lui en refuse le droit. Le comédien avoue être totalement fan de la manière dont les scénaristes ont réussi à conjuguer un sujet existentiel fort et sensible à la fois autour duquel s’articulent les éléments constitutifs d’une comédie complètement déjantée. Seth MacFarlane quant à lui adore l’implication de son comédien principal et la confiance aveugle dont il sait faire preuve. Aussi à l’aise dans le registre dramatique que comique, Mark Wahlberg possède une maîtrise de son corps telle qu’il est fantastique dans l’humour de situation où la gestuelle est primordiale. Le réalisateur déclare d’ailleurs à propos de son acteur : « Il sait TOUT faire, il a une palette de jeu incroyable. Il passe du comique à l’émotion en un clin d’œil et avec une sincérité déroutante, surtout quand on sait qu’il joue tout seul, puisque Ted n’est pas physiquement présent lors des prises de vues. Il se sert de son imagination et suit ma voix, et le résultat est toujours fascinant ! »
Amanda Seyfried - SAMANTHA
La comédienne avait déjà travaillé avec Seth MacFarlane sur ALBERT À L’OUEST, intégrant par la même occasion la famille artistique du réalisateur. Elle nous explique : « C’est comme cela que Seth fonctionne. Quand il collabore avec des gens dont il apprécie le travail, il les intègre toujours à ses autres projets, et dans sa vie personnelle. C’est comme ça qu’il m’a proposé le rôle de Samantha. Cette jeune femme tout récemment diplômée de droit cherche à faire ses preuves dans la boîte de son oncle où elle vient d’être engagée. Elle bosse comme une acharnée pour mériter son poste, même si elle ne crache pas sur un petit joint de temps en temps… régulièrement…tous les jours en fait … Quand Ted et John viennent la consulter au bureau, elle est surexcitée, et ils ont des sérieux doutes sur la capacité de cette fille, totalement éparpillée et apparemment complètement stone, à pouvoir gagner leur procès. » En fait quand nos deux amis rencontrent Samantha, ils ne sont vraiment pas sûrs de s’adresser à la bonne personne du simple fait de son jeune âge et de son apparente inexpérience. Mais dès qu’elle sort son shilom, tout à coup elle devient comme envoyée du ciel. Une complicité évidente se met alors en place entre les trois personnages. L’équipe savait que Mila Kunis ne serait pas disponible pour le deuxième opus, et ils ont voulu s’en servir pour donner du relief à la vie amoureuse de John. Au début du film il vient d’essuyer une cruelle déception avec son mariage, et quand Samantha débarque, le public s’aperçoit tout de suite à quel point elle est beaucoup plus sur la même longueur d’ondes avec lui que son ex femme… et espère d’emblée qu’il va se passer quelque chose entre eux.
Jessica Barth - TAMY-LYNN
L’actrice qui incarnait la petite amie de Ted, joue aujourd’hui sa femme. Après deux ans d’extase, la lune de miel est terminée et ils entrent dans les réalités matérielles de la vie maritale avec son lot d’engueulades et de mises au point, en plus des problèmes financiers. Mais quand il s’agit de défendre les droits de Ted au regard de la loi, la jeune femme se transforme en avocate féroce. Elle développe : « La base de leur couple c’est leur authenticité et leur honnêteté. Bien sûr ils ont leurs problèmes, mais ils sont foncièrement amoureux l’un de l’autre. Et même si Tamy-Lynn n’a pas l’air très futée, elle a en revanche un coeur en or et une générosité exceptionnelle.»
Giovanni Risibi - DONNY
Le comédien reprend lui aussi du service dans le rôle du psychopathe obsédé par Ted et qui n’arrive pas à se rentrer dans la tête qu’ils ne deviendront jamais les meilleurs amis du monde. Il ressort ici des tréfonds de Boston, toujours aussi obsédé, et aujourd’hui en cheville avec la compagnie qui a fabriqué Ted, afin de le capturer et le manufacturer pour faire fortune. L’équipe adore ce personnage tellement tordu que tout ce qu’il entreprend prend un caractère foncièrement jubilatoire. Et ils sont également fans de la prestation de l’acteur qui dans le travail ne recule devant rien et sur le tournage paraît tout aussi obsédé que son personnage qui ne vit que par Ted. Le comédien ajoute : « C’est d’autant plus absurde que si Ted n’est pas reconnu en tant que personne à part entière, il n’y a pas de kidnapping, mais juste le vol d’un ours en peluche à 59 dollars… »
Patrick Warburton (des séries TV Les Griffin de Seth MacFarlane et Leçons Sur Le Mariage de Tom Hertz) revient dans le rôle de Guy, le collègue et ami de John.
Bill Smitrovich (IRON MAN, FBI Portés Disparus) interprète le manager de Ted au magasin.
Sam J. Jones enfile le costume de FLASH GORDON le héros d’enfance de Ted et John.
Patrick Stewart (X-MEN et la série TV Star Trek : The Next Generation) prête de nouveau sa voix au narrateur de cette nouvelle aventure.
Les nouveaux venus :
Morgan Freeman - PATRICK MEIGHAN
Le comédien oscarisé interprète l’avocat de la partie civile. Quand Ted est débouté lors de son premier procès, notre fine équipe n’a d’autre choix que de se tourner vers la superstar des avocats aux États-Unis. Et c’est d’ailleurs un peu comme cela que l’équipe du film a envisagé le fait de faire appel à Morgan Freeman. Et ce à dessein : la magie de l’envergure et du talent d’un acteur comme Morgan Freeman implique immédiatement qu’il est le sauveur ultime… Dans le film dès qu’on l’aperçoit c’est un peu comme apercevoir le magicien au bout de la route d’Oz…
John Slattery - SHEP WILD
Le célèbre publicitaire de la série TV Mad Men incarne l’avocat de la cour qui se bat afin que le statut de propriété de Ted n’évolue pas. Il est aussi charismatique que dangereux, et n’a JAMAIS perdu de cas. Il est retors, vicieux, suave et très élégant. Amanda Seyfried développe : « John a interprété son rôle à la manière d’un serpent, et d’une saloperie de charmeur. Il y a pris tellement de plaisir qu’on était tous morts de rire !!! »
Wellesley Wild nous explique que tous ces personnages ont un trait en commun : ils sont tous nommés d’après des personnes qu’ils connaissent…et en l’occurrence ce personnage se nomme Shep Wild Wellesley… le nom de son père. Il ajoute « Ils n’ont aucun trait de caractère en commun, c’est juste que je trouvais ça amusant de graver le nom de mon père au panthéon du cinéma, c’est un bel hommage. » De nombreuses stars de la comédie américaine font de petites apparitions savoureuses dont notamment :
Michael Dorn (Castle, Star Trek : The Next Generation) joue le nouveau petit ami de Guy.
John Carroll Lynch (SHUTTER ISLAND, GRAN TORINO) est Tom Lessup, le président de la compagnie de fabrication de jouets de mèche avec Donny pour s’approprier l’ourson.
Tom Brady (la star de football américain, quaterback des Patriots de Nouvelle Angleterre) joue le potentiel donneur de sperme de Ted.
Dennis Haysbert (le président de 24 Heures Chrono) a le rôle du docteur qui supervise la fécondation in vitro…
Bien d’autres célébrités dont on vous réserve la surprise se joignent également à l’équipe…
Des vaisseaux spatiaux aux champs de marijuana : les décors et plateaux qui font tourner la tête
L’univers très spécial au sein duquel évolue un ours en peluche qui peut parler avait été défini comme un personnage à part entière lors du premier TED. C’est une sorte de microcosme avec une personnalité propre que les gens de Boston reconnaîtront immédiatement. Cela permet au public de passer outre la fantasmagorie d’un ourson parlant et de revenir à la réalité grâce à la familiarité des quartiers typiques de Boston. Pour aller plus loin, afin que les habitants de Boston puissent reconnaître en Ted un de leurs concitoyens, il fallait que son accent soit typique.
L’accent de Boston est un écueil récurrent sur lequel beaucoup d’acteurs se sont cassé le nez, et il est de notoriété publique qu’un accent bostonien mal imité est rédhibitoire et scandaleux pour ses ressortissants que cela n’amuse plus du tout. Mais avec Ted il n’y a eu aucun souci, et il a tout de suite été adopté par les Bostoniens : emballé, pesé, labellisé authentique !! Les points stratégiques de la ville ont été utilisés dans ce but. Le public se retrouvera alors au Boston Common, le plus ancien jardin public de la ville avec ses Swann- boats, sa promenade et son port, ou dans la propriété Marriott au coeur du parc de Mc Kinley Square qui sert de tribunal pour le premier procès de Ted. Au-delà du Tobin Bridge et de l’autre côté de la célèbre Mystic River, le quartier industriel de Chelsea (ancien quartier ouvrier devenu très bo-bo) était l’endroit idéal où Tamy-Lynn et Ted pourraient emménager après s’être mariés dans l’Église méthodiste du sud de la ville, fief de la plus vieille association pour les droits des Afro Américains du pays. Le Eagle Bar dont John et Ted sont les piliers a récemment été élu meilleur bar de la ville et c’est le Milton-Hoosic Club, qui sert de salle de réception au mariage où Ted et Tom entament leur désormais célèbre tube « Thunder Buddies ».
Le Converse Memorial Building de Walden et sa bibliothèque ouverte depuis 1835 et construite par la société Converse (la célèbre marque de chaussures) en hommage au fils aîné de son architecte Henry H Richardson, assassiné lors d’un cambriolage alors qu’il effectuait son premier job d’assistant en 1863, servent de QG à nos héros. C’est là qu‘ils échafaudent leurs plans, à la section droit de la bibliothèque, en fumant beaucoup de pétards et où ils se lancent dans une séquence de chant et de danse en hommage à BREAKFAST CLUB (John Hugues, 1985).
Le Mill Pond Diner célèbre depuis les 50’s est également un des endroits stratégiques de leur road trip vers New York. Mais l’un des endroits favoris de l’équipe restera la demeure de Tom Brady le célèbre joueur de football américain, qui comme Mark Wahlberg est une star native du coin et chouchou de ses concitoyens. Pour ces derniers le quartier où est située sa maison est devenu comme un parc d’attractions où ils pouvaient voir tourner ensemble leurs deux héros favoris. La séquence n’a duré que trois heures car le champion était en entraînement intensif à Foxborough et a eu l’obligeance de bien vouloir interrompre son programme afin de rejoindre l’équipe avant de repartir dans la foulée. Certaines des plus grosses scènes du film ont été tournées à Hamilton et Ipswich, dans les Fermes Appleton. Ces dernières sont des exploitations de 500 hectares, qui depuis 1638 et neuf générations sont tenues par les membres de la famille fondatrice.
Pour les besoins de la scène de l’accident de voiture, le créateur des décors Stephen Linewear avait cependant besoin d’une grange à détruire qui soit entourée par des hectares de champs verdoyants, où nos héros finiraient par être pourchassés par des dealers de drogues. Pour trouver la grange parfaite, l’équipe a visité plus de 300 fermes avant de se décider à construire la sienne. Le décorateur nous explique : « En fait il fallait une colline afin de pouvoir filmer de haut l’accident… et ce n’est pas chose aussi courante qu’on peut le penser dans le Massachussetts. L’endroit idéal une fois trouvé, on a construit la grange, c’était beaucoup plus « simple » comme ça. Il ne nous restait plus ensuite qu’à la vieillir et la patiner pour lui donner un aspect antique. »
Le champ de marijuana en revanche a demandé encore un peu plus d’imagination et de travail. « Comment voulez vous conduire dans un champ de marijuana qui n’existe pas, et surtout comment pouvez vous y progresser sans peine ? » L’équipe a donc eu recours à des milliers de bambous dotés de faux bourgeons et de fausses feuilles de marijuana en soie et en mousse. Mark Wahlberg nous raconte : « Qu’est ce que vous faites avec des faux plans de marijuana ? Vous faites croire à un pote que ce sont des vrais : ils semblaient tellement réels que j’ai voulu essayer… J’en ai mis dans mon sac et les ai donnés à un ami qui n’y a vu que du feu ! Il pensait même en sentir l’odeur !!!! »
Pour la poursuite en voiture, ils ont construit deux plateformes rotatives géantes couvertes de plants de marijuana qui tombaient continuellement sur les acteurs pour donner l’impression qu’ils progressaient dans un champ gigantesque. La voiture était fixée dessus et les caméras de Michael Barett accrochées au plafond et sur les côtés du véhicule. D’autres plants de marijuana ont en plus été rajoutés numériquement afin de donner l’impression d’un déluge d’herbe. Un plateau à Woburn a quant à lui servi pour les plans d’intérieur, que ce soit le bureau de Samantha, l’appartement de John ou celui de Ted et Tamy-Lynn ou encore pour de nombreuses scènes de tribunal.
La production a ensuite déménagé à New York pour filmer tous les plans qui se situaient à la NYK Public Library, au Bryant Park, ou en ville. Ils y ont également filmé les extérieurs du Comic Con de New York dans le Javits Center, dont les intérieurs ont été tournés sur les plateaux de la Fox à Los Angeles. Un hall de 2600 m2 a donc été entièrement recréé en studio. La véritable gageure était alors de réussir à réunir les centaines d’exposants et tout leur matériel en trois jours. Ce n’est qu’une fois que tout ce petit monde s’est installé que l’équipe s’est rendu compte de l’ampleur visuelle de la scène : des stands à n’en plus finir avec des Transformers et des Godzillas géants et même le bateau pirate de deux étages de BLACK SAILS. Mais le clou du film c’est la réplique de 5 mètres de l’Enterprise le vaisseau de Star Trek. MacFarlane nous confie : “La réplique a été construite d’après le modèle réduit de 75 cm que j’avais à la maison. Quand ils me l’ont ramenée, elle était 100 fois plus grosse !!! Elle nous a paru énorme, sûrement de la même taille que la grosse maquette qu’ils utilisaient pour les plans larges de la série !! Dans l’équipe nous sommes tous des « nerds », alors avoir une maquette géante du vaisseau spatial Enterprise à dispo, c’était juste l’hallu !!!! »
L’accent de Boston est un écueil récurrent sur lequel beaucoup d’acteurs se sont cassé le nez, et il est de notoriété publique qu’un accent bostonien mal imité est rédhibitoire et scandaleux pour ses ressortissants que cela n’amuse plus du tout. Mais avec Ted il n’y a eu aucun souci, et il a tout de suite été adopté par les Bostoniens : emballé, pesé, labellisé authentique !! Les points stratégiques de la ville ont été utilisés dans ce but. Le public se retrouvera alors au Boston Common, le plus ancien jardin public de la ville avec ses Swann- boats, sa promenade et son port, ou dans la propriété Marriott au coeur du parc de Mc Kinley Square qui sert de tribunal pour le premier procès de Ted. Au-delà du Tobin Bridge et de l’autre côté de la célèbre Mystic River, le quartier industriel de Chelsea (ancien quartier ouvrier devenu très bo-bo) était l’endroit idéal où Tamy-Lynn et Ted pourraient emménager après s’être mariés dans l’Église méthodiste du sud de la ville, fief de la plus vieille association pour les droits des Afro Américains du pays. Le Eagle Bar dont John et Ted sont les piliers a récemment été élu meilleur bar de la ville et c’est le Milton-Hoosic Club, qui sert de salle de réception au mariage où Ted et Tom entament leur désormais célèbre tube « Thunder Buddies ».
Le Converse Memorial Building de Walden et sa bibliothèque ouverte depuis 1835 et construite par la société Converse (la célèbre marque de chaussures) en hommage au fils aîné de son architecte Henry H Richardson, assassiné lors d’un cambriolage alors qu’il effectuait son premier job d’assistant en 1863, servent de QG à nos héros. C’est là qu‘ils échafaudent leurs plans, à la section droit de la bibliothèque, en fumant beaucoup de pétards et où ils se lancent dans une séquence de chant et de danse en hommage à BREAKFAST CLUB (John Hugues, 1985).
Le Mill Pond Diner célèbre depuis les 50’s est également un des endroits stratégiques de leur road trip vers New York. Mais l’un des endroits favoris de l’équipe restera la demeure de Tom Brady le célèbre joueur de football américain, qui comme Mark Wahlberg est une star native du coin et chouchou de ses concitoyens. Pour ces derniers le quartier où est située sa maison est devenu comme un parc d’attractions où ils pouvaient voir tourner ensemble leurs deux héros favoris. La séquence n’a duré que trois heures car le champion était en entraînement intensif à Foxborough et a eu l’obligeance de bien vouloir interrompre son programme afin de rejoindre l’équipe avant de repartir dans la foulée. Certaines des plus grosses scènes du film ont été tournées à Hamilton et Ipswich, dans les Fermes Appleton. Ces dernières sont des exploitations de 500 hectares, qui depuis 1638 et neuf générations sont tenues par les membres de la famille fondatrice.
Pour les besoins de la scène de l’accident de voiture, le créateur des décors Stephen Linewear avait cependant besoin d’une grange à détruire qui soit entourée par des hectares de champs verdoyants, où nos héros finiraient par être pourchassés par des dealers de drogues. Pour trouver la grange parfaite, l’équipe a visité plus de 300 fermes avant de se décider à construire la sienne. Le décorateur nous explique : « En fait il fallait une colline afin de pouvoir filmer de haut l’accident… et ce n’est pas chose aussi courante qu’on peut le penser dans le Massachussetts. L’endroit idéal une fois trouvé, on a construit la grange, c’était beaucoup plus « simple » comme ça. Il ne nous restait plus ensuite qu’à la vieillir et la patiner pour lui donner un aspect antique. »
Le champ de marijuana en revanche a demandé encore un peu plus d’imagination et de travail. « Comment voulez vous conduire dans un champ de marijuana qui n’existe pas, et surtout comment pouvez vous y progresser sans peine ? » L’équipe a donc eu recours à des milliers de bambous dotés de faux bourgeons et de fausses feuilles de marijuana en soie et en mousse. Mark Wahlberg nous raconte : « Qu’est ce que vous faites avec des faux plans de marijuana ? Vous faites croire à un pote que ce sont des vrais : ils semblaient tellement réels que j’ai voulu essayer… J’en ai mis dans mon sac et les ai donnés à un ami qui n’y a vu que du feu ! Il pensait même en sentir l’odeur !!!! »
Pour la poursuite en voiture, ils ont construit deux plateformes rotatives géantes couvertes de plants de marijuana qui tombaient continuellement sur les acteurs pour donner l’impression qu’ils progressaient dans un champ gigantesque. La voiture était fixée dessus et les caméras de Michael Barett accrochées au plafond et sur les côtés du véhicule. D’autres plants de marijuana ont en plus été rajoutés numériquement afin de donner l’impression d’un déluge d’herbe. Un plateau à Woburn a quant à lui servi pour les plans d’intérieur, que ce soit le bureau de Samantha, l’appartement de John ou celui de Ted et Tamy-Lynn ou encore pour de nombreuses scènes de tribunal.
La production a ensuite déménagé à New York pour filmer tous les plans qui se situaient à la NYK Public Library, au Bryant Park, ou en ville. Ils y ont également filmé les extérieurs du Comic Con de New York dans le Javits Center, dont les intérieurs ont été tournés sur les plateaux de la Fox à Los Angeles. Un hall de 2600 m2 a donc été entièrement recréé en studio. La véritable gageure était alors de réussir à réunir les centaines d’exposants et tout leur matériel en trois jours. Ce n’est qu’une fois que tout ce petit monde s’est installé que l’équipe s’est rendu compte de l’ampleur visuelle de la scène : des stands à n’en plus finir avec des Transformers et des Godzillas géants et même le bateau pirate de deux étages de BLACK SAILS. Mais le clou du film c’est la réplique de 5 mètres de l’Enterprise le vaisseau de Star Trek. MacFarlane nous confie : “La réplique a été construite d’après le modèle réduit de 75 cm que j’avais à la maison. Quand ils me l’ont ramenée, elle était 100 fois plus grosse !!! Elle nous a paru énorme, sûrement de la même taille que la grosse maquette qu’ils utilisaient pour les plans larges de la série !! Dans l’équipe nous sommes tous des « nerds », alors avoir une maquette géante du vaisseau spatial Enterprise à dispo, c’était juste l’hallu !!!! »
Stuffy pass et motion capture : les effets spéciaux du film
Forts de leur expérience sur le premier Ted, les producteurs ont ramené la même équipe pour les effets spéciaux. Sous la direction de Blair Clark qui s’est fait les dents en qualité de maquettiste sur INDIANA JONES ET LA DERNIÈRE CROISADE (Steven Spielberg, 1989), ou aux studios Tipett en tant que responsable de l’animation sur ARMAGEDDON (Michael Bay, 1998) ou encore en tant que responsable des effets spéciaux sur HELLBOY (Guillermo del Toro, 2004). Son expérience en effets spéciaux est impressionnante et va du CHIHUAHUA DE BEVERLY HILLS (Raja Gosnell, 2008) à TED en passant par les SCHTROUMPFS (Raja Gosnell, 2011).
Il nous explique : « Quand on crée un personnage en image de synthèse, les premières scènes sont les plus longues et les plus complexes car on apprend à maîtriser le personnage et son jeu en même temps qu’on crée la synthèse. Comme on l’avait déjà fait sur le premier film notre équipe possédait déjà toutes ces phases. Il ne s’agissait donc plus de premières prises, mais plutôt des 600e ! » Il ajoute : « En sa qualité d’ours en peluche il n’est pas très difficile à manipuler mais on doit être sûrs de ses réactions, ou du moindre de ses regards. En fait il faut trouver le rythme de son jeu. Sur une comédie tout n’est que précision du rythme et il ne faut surtout pas alourdir le tempo avec des effets spéciaux trop lourds ! Ted mesure 70 cm, et on ne peut pas se permettre qu’un acteur le traverse accidentellement lors d’une prise. Il faut donc prévoir le moindre de ses mouvements.
On a donc recours à ce que l’on appelle le «STUFFY PASS » ( la prise molletonnée) : on prend un ours en peluche de la taille de Ted et le directeur de l’animation lui fait mimer les mouvements de Ted pendant que Seth MacFarlane dit les dialogues derrière la caméra. Cela permet aux acteurs de se river visuellement sur l’ours en peluche, alors que la voix vient d’autre part. De plus il est d’une aide précieuse pour l’équipe des effets spéciaux afin de déterminer comment éclairer l’ourson, la manière dont la lumière peut agir sur son pelage, ou le rythme que le directeur des effets spéciaux a choisi. » Une fois qu’ils ont répété avec la doublure, ils refont la scène sans l’ours en peluche, seulement avec les acteurs et toute l’équipe se sert de la répétition précédente pour se caler. Cela donne une plus grande aisance aussi bien aux cameramen qui savent exactement ce qu’ils doivent cadrer, qu’aux acteurs qui savent où poser leur regard. La scène est ensuite confiée aux spécialistes des effets spéciaux, comme une coquille vide à laquelle il ne leur reste plus qu’à insuffler de la vie avec le Ted en effet de synthèse.
Seth MacFarlane pour donner vie à Ted s’est basé sur deux techniques . En premier lieu il assure les dialogues, en donnant la réplique sur le plateau aux autres acteurs, afin que le rythme reste fluide et la tonalité juste. En second lieu il réitère son interprétation en portant une combinaison de motion capture qui enregistre ses mimiques et ses mouvements. Cela apporte plus de subtilité et une véritable personnalité à Ted. En plus de la « STUFFY PASS » les effets spéciaux utilisent le « EYE TOOL » : un simple bâton surmonté de deux globes oculaires.
Cet outil permet aux acteurs de préciser la direction de leur regard quand ils s’adressent à Ted. Jessica Barth nous raconte : « J’avais une grosse scène de dispute avec Ted dans notre appartement. C’est assez complexe de jouer seule une dispute avec pour seul guide juste une voix en direction de laquelle on ne peut pas regarder ! Mais en tant que comédienne c’est un excellent exercice. Je me suis retrouvée à hurler et jeter des poêles à frire en direction de quelqu’un qui n’était même pas là ! » Amanda Seyfried renchérit : « Au début c’est assez étrange, on a du mal à s’habituer, mais une fois qu’on a le truc, c’est un peu comme avoir un ami imaginaire ! »
Seth MacFarlane convient aisément de la difficulté de l’exercice : « En fait la véritable difficulté vient du fait que quand vous jouez avec quelqu’un, 50% de votre jeu est alimenté par la personne en face de vous. Là ils n’avaient que ma voix, mais ne pouvaient pas me regarder ! C’est un coup à prendre qui n’est pas évident. » Le producteur Jason Clark ajoute « C’est Mark Wahlberg qui a pratiquement toutes les scènes avec Ted, et ce qui m’a toujours frappé chez lui, depuis le premier opus, c’est la qualité de son interaction avec le vide! Il est tellement précis que parfois c’est l’équipe des effets spéciaux qui s’adapte sur son jeu pour positionner Ted !!! »
Il nous explique : « Quand on crée un personnage en image de synthèse, les premières scènes sont les plus longues et les plus complexes car on apprend à maîtriser le personnage et son jeu en même temps qu’on crée la synthèse. Comme on l’avait déjà fait sur le premier film notre équipe possédait déjà toutes ces phases. Il ne s’agissait donc plus de premières prises, mais plutôt des 600e ! » Il ajoute : « En sa qualité d’ours en peluche il n’est pas très difficile à manipuler mais on doit être sûrs de ses réactions, ou du moindre de ses regards. En fait il faut trouver le rythme de son jeu. Sur une comédie tout n’est que précision du rythme et il ne faut surtout pas alourdir le tempo avec des effets spéciaux trop lourds ! Ted mesure 70 cm, et on ne peut pas se permettre qu’un acteur le traverse accidentellement lors d’une prise. Il faut donc prévoir le moindre de ses mouvements.
On a donc recours à ce que l’on appelle le «STUFFY PASS » ( la prise molletonnée) : on prend un ours en peluche de la taille de Ted et le directeur de l’animation lui fait mimer les mouvements de Ted pendant que Seth MacFarlane dit les dialogues derrière la caméra. Cela permet aux acteurs de se river visuellement sur l’ours en peluche, alors que la voix vient d’autre part. De plus il est d’une aide précieuse pour l’équipe des effets spéciaux afin de déterminer comment éclairer l’ourson, la manière dont la lumière peut agir sur son pelage, ou le rythme que le directeur des effets spéciaux a choisi. » Une fois qu’ils ont répété avec la doublure, ils refont la scène sans l’ours en peluche, seulement avec les acteurs et toute l’équipe se sert de la répétition précédente pour se caler. Cela donne une plus grande aisance aussi bien aux cameramen qui savent exactement ce qu’ils doivent cadrer, qu’aux acteurs qui savent où poser leur regard. La scène est ensuite confiée aux spécialistes des effets spéciaux, comme une coquille vide à laquelle il ne leur reste plus qu’à insuffler de la vie avec le Ted en effet de synthèse.
Seth MacFarlane pour donner vie à Ted s’est basé sur deux techniques . En premier lieu il assure les dialogues, en donnant la réplique sur le plateau aux autres acteurs, afin que le rythme reste fluide et la tonalité juste. En second lieu il réitère son interprétation en portant une combinaison de motion capture qui enregistre ses mimiques et ses mouvements. Cela apporte plus de subtilité et une véritable personnalité à Ted. En plus de la « STUFFY PASS » les effets spéciaux utilisent le « EYE TOOL » : un simple bâton surmonté de deux globes oculaires.
Cet outil permet aux acteurs de préciser la direction de leur regard quand ils s’adressent à Ted. Jessica Barth nous raconte : « J’avais une grosse scène de dispute avec Ted dans notre appartement. C’est assez complexe de jouer seule une dispute avec pour seul guide juste une voix en direction de laquelle on ne peut pas regarder ! Mais en tant que comédienne c’est un excellent exercice. Je me suis retrouvée à hurler et jeter des poêles à frire en direction de quelqu’un qui n’était même pas là ! » Amanda Seyfried renchérit : « Au début c’est assez étrange, on a du mal à s’habituer, mais une fois qu’on a le truc, c’est un peu comme avoir un ami imaginaire ! »
Seth MacFarlane convient aisément de la difficulté de l’exercice : « En fait la véritable difficulté vient du fait que quand vous jouez avec quelqu’un, 50% de votre jeu est alimenté par la personne en face de vous. Là ils n’avaient que ma voix, mais ne pouvaient pas me regarder ! C’est un coup à prendre qui n’est pas évident. » Le producteur Jason Clark ajoute « C’est Mark Wahlberg qui a pratiquement toutes les scènes avec Ted, et ce qui m’a toujours frappé chez lui, depuis le premier opus, c’est la qualité de son interaction avec le vide! Il est tellement précis que parfois c’est l’équipe des effets spéciaux qui s’adapte sur son jeu pour positionner Ted !!! »
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