Drame/Un beau film avec des interprétations sensibles
Réalisé par Mehdi M. Barsaoui
Avec Sami Bouajila, Najla Ben Abdallah, Youssef Khemiri, Noomene Hamda, Qassine Rawane, Slah Msaddek, Med Ali Ben Jemaa, Jihed Cherni...
Long-métrage Tunisien/Qatarien/Libanais/Français
Titre original : Bik Eneich: Un Fils
Durée : 01h36mn
Année de production : 2019
Distributeur : Jour2fête
Date de sortie sur nos écrans : 22 juin 2020
Résumé : Farès et Meriem forment avec Aziz, leur fils de 9 ans, une famille tunisienne moderne issue d’un milieu privilégié. Lors d’une virée dans le sud de la Tunisie, leur voiture est prise pour cible par un groupe terroriste et le jeune garçon est grièvement blessé..
Bande-annonce (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : le réalisateur Mehdi M. Barsaoui commence par mettre en place un contexte très universel. En effet, un couple doit faire face à un événement, que personne, jamais, nulle part, ne devrait avoir à vivre, qui va mettre la vie de leur enfant en jeu. De là, tout bascule. Mais en tant que scénariste, Mehdi M. Barsaoui ajoute des strates culturelles, morales et politiques à son histoire tout en restant centré sur son sujet principal qui est la relation et la réaction de ce couple face à une situation injuste ainsi qu'insupportable de douleur et d'inquiétudes. Plus que la position de la mère, il questionne ce que cela signifie d'être un père.
Il est direct avec sa caméra et ne s'embarrasse pas de fioritures inutiles, jusque dans ses décors. Il accompagne sa narration de gros plans sur des gestes ou les visages pour donner le ton. Les plans larges sur les paysages tunisiens montrent combien l'homme est petit dans cette nature aride et magnifique. Il sait très bien manier les ambiances, qu'elles soient joyeuses ou tragiques, il nous fait ressentir l'état d'esprit de ces personnages à chaque instant. Avec peu de plans, il nous fait comprendre rapidement ce qu'il se trame sur certains éléments qui influent sur le devenir de cette famille. Le compositeur Amine Bouhafa a créé une musique douce à l'oreille qui accompagne agréablement le déroulement des événements à l'écran.
Les acteurs composent avec une grande justesse les émotions qui assaillent leurs protagonistes. Sami Bouajila est très touchant dans le rôle de Fares, un homme qui voit son univers basculer plusieurs fois en peu de temps et qui trouve dans l'action un moyen de survivre à l'épreuve. Il y a une force dans la colère qu'il exprime et une délicatesse dans les regards qu'il porte sur ceux qu'il aime ou qu'il veut protéger.
Najla Ben Abdallah interprète Meriem, une mère qui souffre et une femme qui se prépare au choc de l'implosion. L'actrice sait parfaitement exprimer sur un même plan le déchirement et la volonté de ne pas être relayée au statut de coupable.
UN FILS raconte une tranche de vie qui fleurte avec la mort. De ce fait, tout est remis en question, tout est plus sensible, la raison devient moins audible quand la peine prend le contrôle. C'est un beau film qui sort d'un contexte classique par des embranchements qui le ramènent vers l'essentiel.
Il est direct avec sa caméra et ne s'embarrasse pas de fioritures inutiles, jusque dans ses décors. Il accompagne sa narration de gros plans sur des gestes ou les visages pour donner le ton. Les plans larges sur les paysages tunisiens montrent combien l'homme est petit dans cette nature aride et magnifique. Il sait très bien manier les ambiances, qu'elles soient joyeuses ou tragiques, il nous fait ressentir l'état d'esprit de ces personnages à chaque instant. Avec peu de plans, il nous fait comprendre rapidement ce qu'il se trame sur certains éléments qui influent sur le devenir de cette famille. Le compositeur Amine Bouhafa a créé une musique douce à l'oreille qui accompagne agréablement le déroulement des événements à l'écran.
Les acteurs composent avec une grande justesse les émotions qui assaillent leurs protagonistes. Sami Bouajila est très touchant dans le rôle de Fares, un homme qui voit son univers basculer plusieurs fois en peu de temps et qui trouve dans l'action un moyen de survivre à l'épreuve. Il y a une force dans la colère qu'il exprime et une délicatesse dans les regards qu'il porte sur ceux qu'il aime ou qu'il veut protéger.
Najla Ben Abdallah interprète Meriem, une mère qui souffre et une femme qui se prépare au choc de l'implosion. L'actrice sait parfaitement exprimer sur un même plan le déchirement et la volonté de ne pas être relayée au statut de coupable.
Copyright photos @ Jour2fête
UN FILS raconte une tranche de vie qui fleurte avec la mort. De ce fait, tout est remis en question, tout est plus sensible, la raison devient moins audible quand la peine prend le contrôle. C'est un beau film qui sort d'un contexte classique par des embranchements qui le ramènent vers l'essentiel.
NOTES DE PRODUCTION
(À ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
ENTRETIEN AVEC MEHDI M. BARSAOUI
Le film démarre sur une scène
magnifique qui montre la complicité entre Fares et son fils Aziz.
Elle ne dévoile rien de la suite, mais expose bien leur relation
fusionnelle.
Il était primordial de démarrer le
film comme ça. Cette ouverture devait montrer que le lien unissant
le père et le fils était extrêmement fort. Je filme les mains du
père et de son fils sur le volant comme un fil rouge qu’on va
suivre tout au long du film. L’idée de l’enfant qui tient le
volant était aussi symbolique. Il tient les rênes et c’est lui
qui va nous plonger dans le passé de la famille.
UN FILS est un drame sur la filiation
qui se passe en 2011. Pour quelles raisons ?
En Tunisie, l’année 2011 a été une
année charnière sur les plans politique et social. L’action se
déroule en août et en septembre, sept mois après la révolution.
Il me paraissait important que l’action se déroule à cette
période précise car cela me permettait d’ajouter un contexte
social et historique à l’histoire. Au départ, je n’avais pas la
prétention de vouloir parler de la révolution : je n’en avais ni
les connaissances nécessaires ni les moyens. Je ne suis ni historien
ni politologue. Ce qui m’intéressait, c’étaient les
répercussions que la vie politique pouvait avoir sur une famille
d’allure classique. Et c’est la raison pour laquelle cette
histoire se déroule quelques mois après la chute de Ben Ali, et
quelques semaines avant celle de Khadafi, exécuté en octobre. De
grands changements ont eu lieu dans cette partie du monde et je
voulais que mes personnages évoluent à cette période précise. Et
à la fois, je ne voulais pas trop pousser cet aspect-là.
Comment ça ?
Le contexte politique ne prend jamais
le pas sur la sphère personnelle et intime du film. Les événements
influencent le développement de l’histoire, mais l’intrigue se
concentre toujours sur le drame qui saisit la famille. Au début de
l’histoire, avant l’embuscade, on sent que la famille est
protégée. Ils passent d’un cocon à un autre. Le cocon de leur
vie sociale, avec leurs amis, puis le cocon de leur voiture, une
Range Rover qui coûte une fortune en Tunisie, et puis leur hôtel,
cette chambre… C’est pour ça qu’au début du tournage, qui
fait office de déclencheur en provoquant un électrochoc, j’ai
choisi de montrer la vitre de la voiture qui se brise en mille
morceaux. Pour moi, cela symbolise la relation que Fares et Merlem
entretiennent avec la réalité, avec leur pays et le monde qui les
entourent. Leur sphère personnelle est envahie et la barrière qui
les protégeait est attaquée.
Comment avez-vous écrit ce scénario,
quel en a été le point de départ ?
Qu’on le veuille ou non, on va
toujours, dans une certaine mesure, faire appel à des événements
qu’on a vécus. Je suis convaincu que dans chaque histoire qu’on
raconte, il y a toujours une part d’intime. J’étais très jeune
quand mes parents ont divorcé. Après le divorce, j’ai vécu avec
ma mère et mes deux demi-frères d’un précédent mariage. Je me
suis toujours interrogé sur ce qu’aurait été ma vie si j’avais
eu un père, mais aussi sur la différence entre un frère et un
demi-frère, sur la question de la filiation et des liens du sang…
Et quand j’ai grandi, j’ai commencé à réfléchir à ces liens
du sang qui lient les membres d’une famille. Comment définit-on un
parent ? En quoi consiste la parentalité ? Est-ce que la
reproduction génétique fait de nous un parent ? Ces questions ont
pu être à l’origine de ce scénario.
Le film est à la fois un mélodrame,
un drame conjugal et un film politique. Comment êtes-vous parvenu à
articuler ces différentes formes ?
Il m’a fallu près de quatre ans pour
développer ce scénario, avec plusieurs périodes d’écriture.
Comme il s’agissait d’un premier film, j’ai participé à
plusieurs ateliers d’écriture pour parfaire ma technique. A chaque
fois, j’ai travaillé sur les différentes couches. Je me suis
d’abord concentré sur l’intrigue principale, puis j’ai
travaillé les éléments secondaires avant de donner de la chair en
y ajoutant le contexte politique. Et pour finir, j’entrais dans la
partie plus intime du couple. Tout en gardant à l’esprit que le
film ne traite pas simplement de la paternité, mais aussi de la
maternité et de l’adultère. A un moment, je me suis senti quelque
peu désorienté et j’ai décidé de faire appel à Magali Negroni
comme consultante. Elle a été un soutien important pour moi car
elle m’a permis de me recentrer sur les fondamentaux en évitant
que le drame ne se transforme en mélo et que le pathos ne prenne
toute la place.
Le scénario est construit autour de
plusieurs ellipses, comme la scène où Meriem se confie à Fares, ou
quand Fares va à la rencontre du père biologique d’Aziz.
Ces ellipses ont tout de suite fait
partie du scénario. Quand Meriem se confie à son mari, on sait déjà
ce qu’elle va lui dire. La répétition du discours n’était donc
pas nécessaire, c’était superflu. J’aime ces ellipses
narratives car je trouve qu’elles permettent au spectateur de
rester concentré.
Mais vous courez le risque que le
spectateur pense que Meriem n’a pas l’occasion de « se défendre
».
C’est vrai. Mais c’est un risque
que j’ai décidé de prendre. Ça m’a permis de donner plus de
poids à cette relation que le couple entretient. Au sens où leur
histoire continue d’évoluer. Ce n’est qu’à travers des petits
détails qu’on perçoit ce qui a pu se produire quelques années
auparavant. Ce qui nous a permis de développer l’histoire
crescendo.
Et puis surtout, je ne souhaitais pas
tout révéler dès le départ. L’idée n’était pas de retenir
l’émotion, mais en dissimulant certains éléments, j’avais la
possibilité de dévoiler le passé du couple. Comme dans la scène
où Fares dit à Meriem que c’est comme ça qu’elle s’est
vengée de son infidélité. Est-il important à ce moment-là de
connaître les raisons de l’infidélité de cette femme ? Je ne le
crois pas. En revanche, ce qui est essentiel, c’est de voir comment
l’ego du père va prendre le dessus sur l’ego du mari. Quand j’ai
écrit le scénario, l’équilibre le plus dur à trouver était
celui entre l’ego de cet homme blessé, trahi, et l’ego du père.
Au moment de l’écriture, à chaque fois que je devais prendre une
décision concernant ce personnage masculin, je me demandais toujours
lequel des deux s’exprimait : l’homme ou le père ? Et c’est
comme ça que j’ai pu résoudre certains problèmes de scénario.
Vous avez fait le choix d’une fin
ouverte, ce qui est cohérent avec la structure elliptique du film et
offre ce libre arbitre aux personnages et aux spectateurs…
C’est ce que nous voulions. Qu’on
se refasse le film, avec les brancardiers qui passent, les figurants
aperçus dans diverses scènes, les policiers et le personnel
hospitalier, la femme en burqa… Et l’idée était précisément
de permettre aux deux protagonistes de décider de leur avenir. Ils
se sont libérés du passé et de tout ce que ça sous-entendait en
termes de blessures et de non-dits. C’est à eux d’écrire leur
avenir à présent. Se remettront-ils ensemble ou pas ? J’ai la
réponse dans ma tête, mais je laisse les spectateurs décider pour
eux-mêmes.
Vous filmez le plus souvent en adoptant
le point de vue de la mère et beaucoup moins celui du père.
Les dictateurs qu’on a eus en Tunisie
ont en quelque sorte assumé la fonction du père. D’un point de
vue psychanalytique, en se débarrassant de Ben Ali, on a tué le
père. Dans les pays arabes, la relation au père est
particulièrement inhabituelle, pour ne pas dire étrange. Le film
traite bien sûr de la paternité, mais aussi de l’aspect maternel
de la filiation, de l’amour et de l’infidélité féminine, un
sujet peu traité dans le cinéma arabe.
Meriem est un personnage magnifique sur
lequel vous ne portez pas de jugement moral.
Je ne voulais pas que cette femme
adultère soit jugée négativement. C’était un des objectifs
principaux à l’écriture du scénario, car je ne voulais ni la
condamner ni la juger. C’est pour cette raison que j’ai écrit la
scène où elle propose de se livrer à la justice. Un sacrifice qui,
à mes yeux, en fait l’égale de son mari. Et ce n’est pas sans
conséquences car, en Tunisie, l’adultère est passible de cinq ans
de prison ferme. Fares aurait facilement pu se rendre à la police et
porter plainte contre sa femme qui aurait été envoyée en prison
avec son amant. Surtout que dans cette histoire, il y a une preuve
tangible : l’enfant. C’est une scène déterminante pour Meriem
qui en ressort transformée, y compris aux yeux de Fares. La scène
redéfinit la fin car le personnage de Meriem va vivre une vraie
transformation intérieure.
Il y a cette réplique merveilleuse
qu’elle lance à Fares « C’est ça l’homme moderne que tu
prétends être ? »
Avec cette réplique, Meriem ose défier
son mari. Le couple se considère comme un couple moderne. Ils
boivent, ils ont des amis qui racontent des histoires salaces – y
compris les femmes. Les femmes fument, elles travaillent. J’ai
voulu poser la question de la modernité. Qu’est-ce que cela
signifie d’être moderne ? Jusqu’où peut-on aller dans le monde
arabe ? Meriem et Fares forment un couple qui jouit d’une situation
sociale et financière enviable. On comprend qu’il a vécu à
l’étranger et qu’il a choisi de retourner en Tunisie. C’est un
homme ouvert sur le monde, sur l’Occident. Mais face à ce drame,
la modernité, particulièrement celle de l’homme, a ses limites.
Un homme moderne peut-il accepter que sa femme ait été infidèle ?
Qu’elle ait eu un enfant avec quelqu’un d’autre, ouvertement et
publiquement. Pour moi, la réponse est clairement oui. C’est pour
ça que je suggère par ce dernier regard entre eux à la fin du film
qu’il a fallu qu’ils en arrivent là pour vraiment décider de
prendre un nouveau départ. C’est aussi un film sur ces deuxièmes
chances et sur le pardon.
La mise en scène est toujours
factuelle, et se focalise sur ce qui se passe, sans embellissement.
S’il y a un mot qui, j’espère,
résume le film, c’est la sobriété. Au sens où j’ai toujours
cherché, que ce soit au niveau du montage, de la musique, de la
lumière, du cadre ou du jeu, à refléter la réalité. Avec quelque
chose de viscéral, d’organique. En évitant d’avoir recours à
des artifices. C’est pour ça qu’il n’y a pas de plans réalisés
avec des grues ou autre, pas de mouvements de balayage de caméra :
en bref, rien d’artificiel. Je voulais une caméra à l’épaule
qui soit au plus près des personnages, qui court avec eux et fasse
ressentir leur douleur. Rester focalisé et centré sur ces
personnages, c’est un choix que j’ai fait dès le départ. Même
pour les paysages, je n’ai pas chercher à les embellir. Le désert
comme la douleur devaient être montrés comme tels. La force des
personnages se suffisait à elle-même ; si nous avions trop chargé
la mise en scène, il y aurait eu trop de pathos, ce que je voulais
éviter à tout prix ;
Vous filmez souvent en gros plans, ce
qui, couplé au format Scope, amplifie la détresse des personnages.
J’ai souhaité tourner en Scope dès
le départ et ce choix a été définitivement validé quand nous
sommes allés en repérage avec mon directeur de la photographie,
Antoine Héberlé. J’avais le sentiment que le Scope me permettrait
d’isoler plus encore les personnages. Ce fut d’abord un choix
théorique mais qui s’avéra être le bon quand j’ai compris
qu’il me permettait de montrer la solitude des personnages grâce
au cadre, sans avoir recours à des artifices de mise en scène plus
élaborés.
Parlez-nous de votre désir de
travailler avec Sami Bouajila…
C’est l’acteur qui m’est venu à
l’esprit dès le début. Sami a un tel charisme, il est l’archétype
de l’homme qui rassure. Le personnage qu’il interprète a du
succès, il s’exprime bien, il ne contrôle pas sa femme, il n’est
pas jaloux de sa réussite. Au contraire, il en est fier. C’est
quelqu’un de bien à tous égards. Mais dès que le drame se
profile, ses faiblesses se révèlent. Et Sami est un acteur
malléable, c’est un vrai caméléon. Impossible de le ranger dans
une case. Est-ce un gentil ? Un méchant ? J’aime les acteurs de sa
trempe. Il s’est vraiment investi dans le rôle. Du moment où on a
commencé les lectures, et pendant toute la préparation ensemble,
j’ai appris à le connaître. Il accepte sa fragilité et il ne
tente pas de la dissimuler. Il est authentique et honnête. Il était
parfait pour le rôle de Fares.
Et Najla Ben Abdallah qui joue le rôle
de Meriem ?
Elle avait un peu moins d’expérience.
Elle avait fait un peu de télévision, d’où sa notoriété en
Tunisie. Je l’ai choisie au bout de plusieurs mois de casting, ça
a duré presque sept mois en tout. Je dois dire que je déteste les
auditions classiques au cours desquelles on demande à un acteur de
jouer une scène du film devant la caméra. Je ne voulais pas
travailler avec un directeur de casting, j’ai tout fait moi-même.
Bien sûr, j’ai rencontré un nombre incalculable de candidates. Je
leur racontais rapidement l’histoire, je leur parlais un peu du
personnage. Mais plutôt que de leur faire jouer une scène du film -
car je suis toujours déçu par ce processus par lequel on trouve
rarement la bonne énergie et le bon rythme - je leur demandais de
jouer une scène que j’avais complètement inventée dans laquelle
je jouais le mari et elles la femme. Sans aucune préparation. Juste
sur le moment. Et c’était filmé. Le bout d’essai de Najla a
duré dix-sept minutes, et sur cette durée, j’ai pu voir toutes
les facettes du personnage. Je l’ai vue pleurer, crier, rester
muette, bouleversée… En bref, j’ai vu Meriem.
MEHDI M. BARSAOUI
BIO
Né en 1984, Mehdi M. Barsaoui a grandi
en Tunisie. Il est diplômé de l’Institut Supérieur des Arts
Multimédia de Tunis et de la DAMS à Bologne pour la réalisation de
films. Il a réalisé trois courts métrages. Le plus récent des
trois, ON EST BIEN COMME ÇA, a remporté le Muhr d’or du Meilleur
film à Dubaï en 2016. Sa carrière internationale débute avec UN
FILS, son premier long métrage, sélectionné au 76e Festival
international de Venise dans la section Orizzonti lors duquel Sami
Bouajila remporte le prix du meilleur acteur.
FILMOGRAPHIE
2019 UN FILS Long métrage
2016 ON EST BIEN COMME ÇA Court
métrage
2013 BOBBY Court métrage
2010 À MA PLACE Court métrage
SAMI BOUAJILA
BIO
Né en 1966, Sami Bouajila est né en
1966 et a grandi près de Grenoble. On le voit pour la première fois
à l’écran dans LA FAUTE À VOLTAIRE, premier long métrage
d’Abdellatif Kechiche, avant d’être révélé au grand public
dans INDIGÈNES de Rachid Bouchareb, film pour lequel il remporte le
Prix d’interprétation masculine du Festival de Cannes en 2006,
prix remis à l’ensemble des acteurs masculins du film : Jamel
Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem et Bernard Blancan. En 2008, il
remporte le César du Meilleur acteur dans un second rôle pour LES
TÉMOINS d’André Téchiné. On le retrouve ensuite dans OMAR M’A
TUER (2011), l’histoire du procès d’Omar Raddad.
NAJLA BEN ABDALLAH
BIO
Nadja Ben Allah est né à Tunis en
1980. Elle a démarré sa carrière en 2010 dans des feuilletons
télévisés tunisiens qui s’inscrivent dans la durée. En 2015,
elle joue dans le film tunisien THALA MON AMOUR de Mehdi Hmili. En
2019, elle joue aux côtés de Sami Bouajila dans le film de Mehdi M.
Barsaoui, UN FILS, présenté en avant-première mondiale au 76e
Festival de Venise.
Source et copyright des textes des notes de production @ Jour2fête
Autre post du blog lié au film UN FILS
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