Animation/Comédie/Une suite dynamique, drôle et vraiment mignonne
Réalisé par Chris Renaud & Jonathan Del Val
Avec les voix, en version originale, de Patton Oswalt, Eric Stonestreet, Kevin Hart, Lake Bell, Tiffany Haddish, Harrison Ford, Nick Kroll, Pete Holmes, Jenny Slate...
Avec les voix, en version française, de Philippe Lacheau, Julien Arruti, Willy Rovelli, Élodie Fontan...
Long-métrage Américain
Titre original : The Secret Life of Pets 2
Durée: 01h26mn
Année de production: 2019
Distributeur: Universal Pictures International France
Date de sortie sur les écrans américains : 7 juin 2019
Date de sortie sur nos écrans : 31 juillet 2019
Résumé : la suite du film d'animation "Comme des bêtes", qui permet de découvrir à nouveau la vie secrète que mènent nos animaux domestiques.
Bande annonce (VOSTFR)
Bande annonce (VF)
Bande-annonce "Max chez le vétérinaire" (VOSTFR)
Bande-annonce "Boule de poils" (VOSTFR)
Bande-annonce "Pompon" (VOSTFR)
Bande-annonce "Chatitude" (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : avec COMME DES BÊTES 2, on a le plaisir de retrouver les personnages du premier opus dans toute leur splendeur de sacrés numéros bien décidés à vivre des aventures bien au-delà de la vie tranquille que leurs humains leur proposent.
Les réalisateurs Chris Renaud et Jonathan Del Val veillent à nous proposer une narration dynamique qui se divise en trois intrigues, composées elles-mêmes de petites sous-intrigues qui se résolvent rapidement, qui se rejoignent sur la ligne d'arrivée. Ils insufflent de l'humour qui fonctionne à chaque fois et qui se mêle naturellement au déroulement des événements. Ils ont une vision réaliste des comportements animaliers qu'ils associent à des comportements humains pour former les personnalités de ces protagonistes drôles ou sérieux ou délirants.
Les voix des acteurs en version originale accompagnent de façon efficace les traits de caractère marqués de Max, Chloé, Gidget,Rico, Pompom et tous les autres.
Les thématiques de la sortie de la zone de confort pour construire une meilleure version de soi-même ou encore de la maltraitance des animaux, en passant par la solidarité sont ici habilement traitées. L'animation est très soignée et convaincante à tous les niveaux, y compris jusqu'aux détails des reflets et au traitement des perspectives new-yorkaises. Les atmosphères sont variées et nous changent instantanément d'ambiance en fonction des moments plus légers ou plus inquiétants.
COMME DES BÊTES 2 est une suite fidèle à l'esprit qui lui avait réussi dans le premier film. Ce long-métrage exploite les idées de façon encore plus travaillées minutieusement. On s'amuse beaucoup, on ne s'ennuie pas du tout et on est même ému par une jolie conclusion pleine d'optimisme. Il ne faut pas partir lorsque le générique de fin débute pour ne pas louper une scène musicale rigolote et les plus patients pourront même rester jusqu'au bout pour un micro clin d'œil. Ce film d'animation s'adresse autant aux adultes qu'aux enfants pour un très bon moment de cinéma, pas si bête.
Copyright photos © 2019 UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL
NOTES DE PRODUCTION
(À ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
COMME
DES BÊTES 2, le 10ème film d’animation des studios Illumination, est la
suite tant attendue du blockbuster qui a comptabilisé les meilleures entrées,
toutes catégories de films confondues, jamais réalisées pour le week-end de sa
sortie.
Réalisé
dans l’esprit d’Illumination, c’est-à-dire avec beaucoup d’humour et une touche
d’irrévérence, ce nouvel opus nous dévoile encore une fois la vie secrète de
nos animaux de compagnie et la force des liens qui les unissent à leur famille
d’adoption. Le film répond à une question que se posent tous les propriétaires
de bêtes à poils : que peuvent bien faire nos petits compagnons quand nous ne
sommes pas là ?
Le
Fox-Terrier MAX (Patton Oswalt/Philippe Lacheau) doit faire face à un grand
bouleversement : sa propriétaire KATIE (Ellie Kemper) s’est mariée et a eu un
adorable bébé, LIAM. Max est tellement obsédé par la garde du petit, qu’il en
développe des troubles obsessionnels du comportement. Lors d’une excursion en
famille dans une ferme, Max et le gros DUKE (Eric Stonestreet/Julien Arruti)
vont faire la connaissance de vaches souffrant d’intolérances aux canidés, de
renards hostiles et d’une dinde monstrueuse, ce qui ne va pas arranger les tocs
de Max. Heureusement il va être conseillé par le vieux chien de la ferme, RICO
(Harrison Ford, qui fait ici ses débuts dans l’animation). Ce chien de ferme
aguerri le pousse à dépasser ses névroses, afin de trouver l’Alpha qui
sommeille en lui et laisser le petit Liam respirer.
Pendant
ce temps, alors que son maître est absent, GIDGET (Jenny Slate), la petite
Loulou de Poméranie, essaie de sauver le jouet préféré de Max d’un appartement infesté
de chats avec l’aide de l’imposante CHLOE (Lake Bell/Elodie Fontan), devenue
complètement accro à l’herbe à chat.
POMPON
(Kevin Hart/ Willy Rovelli) l’adorable petit lapin complètement cintré, pense
qu’il a des superpouvoirs depuis que sa propriétaire Molly lui a acheté un
pyjama de super-héros. Mais quand DAISY (Tiffany Haddish), une Shih Tzu
téméraire, vient l’embarquer pour une mission périlleuse, il lui faudra
rassembler tout son courage pour devenir le héro qu’il n’était pour l’instant
que dans ses fantasmes.
Max,
Pompon, Gidget et le reste de nos petits amis trouveront-ils le courage
d’affronter leurs plus grandes peurs ?
NOTES DE PRODUCTION
COMME
DES BÊTES 2 est produit par le duo à qui on
doit LE GRINCH, MOI MOCHE ET MÉCHANT ou encore LES MINIONS : le créateur et dirigeant d’Illumination
Entertainment, Chris Meledandri et sa collaboratrice de toujours Janet Healy.
Le film est écrit par Brian Lynch qui avait déjà assuré l’écriture du premier
opus et il est réalisé par Chris Renaud, qui avait auparavant réalisé MOI MOCHE ET MÉCHANT 1, et 2, LE LORAX et COMME DES BÊTES.
LE CŒUR DE COMME DES BÊTES 2 AMOUR INCONDITIONNEL ET
PARENTS SURPROTECTEURS
Après
l'énorme succès du premier opus COMME
DES BÊTES, Chris Meledandri et sa
partenaire de toujours Janet Healy, se sont concertés avec Brian Lynch et Chris
Renaud, respectivement scénariste et réalisateur du film, pour décider quelles
pourraient être les pistes de travail afin de donner une suite à ce qui était
sur le point de devenir une franchise.
CHRIS RENAUD le réalisateur explique : « il est évident que le premier film a touché une corde
sensible auprès du public, et ce par le simple fait qu’on ait mis en scène des
animaux domestiques. Le postulat de base est simple, il suffit de rester au
plus près du caractère des animaux tout en inventant ce qu’ils peuvent bien
manigancer quand nous sommes absents. Les gens ne peuvent pas résister à un film
qui tente de percer ce mystère ».
Il
ne restait plus à l’équipe qu’à déployer des trésors d’imagination.
CHRIS MELEDANDRI le Président d’Illumination
développe : « il fallait écrire une histoire
qui permette de retrouver les personnages que le public avait adoptés dans le
premier film, tout en ouvrant de nouveaux horizons et surtout des
développements qui permettent d’introduire de nouvelles personnalités. L’idée
de base est tellement forte que nous avons voulu la développer au lieu de la
répéter afin que les spectateurs y trouvent leur compte, qu’ils aient vu le film
ou pas ».
COMME DES BÊTES 2 nous
offre encore une fois des héros typiques de chez Illumination : inoubliables,
adorables et attachants, sortis tout droit de l’imagination de l’équipe de Chris
Meledandri, concentrée sur l’aspect émotionnel de la relation entre maîtres et
animaux et l’amour inconditionnel qu’ils éprouvent pour les uns et les autres.
Comme
Chris Meledandri le souligne : « c’est une relation à double sens,
nous prenons soin d’eux, et ils s’occupent très bien de nous aussi. Parfois
même un peu trop bien. Un des thèmes principaux du film est la surprotection
parentale et les répercussions de ces parents qui ne peuvent pas couper le
cordon avec leurs enfants, à la fois sur les enfants et les parents ».
Chris
Renaud, tandis qu’il débriefait avec Brian Lynch et Chris Meledandri, a voulu
explorer la relation qui se développe entre un enfant et un animal. Il s’est
rappelé de son enfance et de son compagnon d’alors, un Setter Irlandais nommé
Shammy, qui s’était totalement adapté à la compagnie des enfants pour pouvoir
rester avec lui ou avec ses petits camarades.
Ce
deuxième chapitre se voulait encore plus drôle que le premier, dans la mesure
où trois des personnages du film précédent, Max, Gidget et Pompon vont se
retrouver catapultés hors de leur zone de confort, permettant ainsi aux
cinéastes et aux comédiens d’explorer sans retenue les névroses de Max, les
missions cachées de Gidget et la folie des grandeurs de Pompon qui se prend pour
un super-héros.
Derrière
l’humour se cache une réelle émotion qui fera vibrer la corde sensible des
spectateurs. Max qui est le personnage central du film doit trouver le courage
de laisser grandir Liam, le nourrisson qu’il a vu naître et qu’il aime plus que
tout.
Depuis
le premier film, il a appris à partager sa maîtresse Katie (Ellie Kemper) avec
un autre chien Duke (Eric Stonestreet/Julien Arruti). Entre-temps ils sont
devenus comme frères, Katie s’est mariée et a eu un enfant, Liam. Max passe par
toutes les couleurs de l’arc-en-ciel à cause de Liam, de l’étonnement à la
terreur pour enfin réaliser que le bambin l’adore. Et le chien va le lui rendre
à l’infini. Cet amour inconditionnel le transforme en protecteur farouche. Il
devient pour l’enfant à la fois un parent et un maître avec toute l’angoisse
que peut comporter le fait d’être responsable d’un enfant. Il passe du
désintérêt total à l’impossibilité absolue de laisser le bambin hors de son
champ de vision. C’est la démonstration de la vie des parents surprotecteurs
(qui protègent à l'extrême leur progéniture et vivent dans l’angoisse d’un
cataclysme s’il arrive quoique ce soit à leurs enfants, ne serait-ce qu’un bobo
ou une chute). Max va devoir comprendre que malgré tout son amour, il faudra
laisser Liam s’éloigner pour qu’il devienne indépendant et apprenne à vivre et être
autonome. « C’est le genre d’expérience que
chaque parent, ou chaque enfant a connu un jour dans sa vie quand vous finissez
par comprendre que votre rôle n’est pas de protéger votre enfant mais de le
préparer à pouvoir se débrouiller tout seul ».
Chris
Meledandri, Chris Renaud et Brian Lynch sont tous les trois pères et ils ont
voulu parler de la difficulté de laisser s’en aller ceux qu’on chérit le plus.
Chris
Renaud nous raconte : « quand vous envoyez vos enfants à l’école,
vous comprenez tout de suite que vous n’avez plus le contrôle. Vous devez
accepter qu’aussi dangereux que soit le monde, il faut les laisser vivre leur
vie. Il ne s’agit pas de les protéger mais de leur apprendre à se débrouiller. »
C’est
ce genre de relations qui fait que les films d’Illumination sont si sensibles
et authentiques. Chris Meledandri avoue que chaque film est pratiquement une
thérapie, car ils abordent tous un peu de ses problèmes personnels, ce qui est
également le cas pour Brian Lynch et Chris Renaud. Chacun y apporte sa vision et
sa touche personnelle. Le réalisateur nous confie « Je me suis tellement reconnu en Max, dans la mesure où
j’ai eu beaucoup de mal à trouver l’équilibre entre le père attentif et celui
qui laisse ses enfants faire ce qu’ils veulent. Ce qui nous en empêche, c’est
la peur. L’expérience que Max va faire consiste en fait à dominer sa peur, ce
qui lui permettra de s’affirmer et de se détendre. Et c’est tellement touchant
quand ça arrive ».
Une
fois le cœur de l’histoire établi, il fallait pouvoir articuler trois développements,
pour Max, Gidget et Pompon, et surtout trouver comment ils allaient pouvoir se
retrouver ensemble. En fait la source d’inspiration est venue du premier film
où régulièrement les trois cinéastes se sont rendus compte qu’ils
introduisaient un nouveau personnage toutes les deux ou trois scènes, ce qui
n’est pas une structure conventionnelle. Généralement tous les personnages sont
présentés dans les cinq ou six premières scènes. Mais cette structure
permettait de garder le spectateur en alerte, une dynamique qu’ils ont voulu
conserver. C’est ainsi qu’ils ont développé trois histoires distinctes qui finiraient
par se rejoindre. Selon Chris Meledandri c’est une structure qui ressemble à
celle de Game Of Thrones, avec des allers retours entre des problématiques
parallèles.
Aussi
originale que cette structure ait pu être, elle n’en était pas moins difficile
à mettre en place. Le plus compliqué était de relier les trois histoires. Si
nos trois héros suivent chacun leur propre problématique, il fallait trouver
les éléments qui leur permettraient finalement de se rejoindre. Chris
Meledandri nous confie : « Parfois il faut abandonner la logique
et laisser parler l’émotion. Et c’est ainsi que nous avons trouvé. En fait nous
avons tous donné de nous-même pendant des années sur ce film, et en équipe.
C’était un effort commun pour arriver à donner le maximum, et ces efforts ont
fini par aboutir à un point de convergence qui nous a permis de comprendre ce
que nous étions en train de chercher. C’est une chose, un moment qu’il faut
savoir reconnaître et apprécier. Et c’est ce moment que je retiendrai ».
La volonté d’excellence,
d’authenticité et de sensibilité des personnages est peut-être ce qui a fait
que tous les membres originaux de COMME DES BÊTES n’ont pas hésité à rempiler pour le deuxième opus. Kevin
Hart nous explique : « les personnages évoluent en même temps
que leur famille. Et ce qu’ils font derrière leur dos se devait d’évoluer
aussi. On ne se contente plus de voir ce qu’ils font, mais jusqu’où ils sont
prêts à aller pour protéger leur foyer, leur famille, leur maître, leurs amis.
J’aime l’idée que le monde que nous avons créé évolue. Les fans vont être ravis
et ce bien au-delà de leurs attentes, ils vont réaliser que c’est un monde à
part entière avec des personnages à qui on peut s’attacher dans la mesure où
ils vous permettent d’évoluer en même temps qu’eux ».
Il
faut beaucoup de monde pour arriver à ce résultat. Le nombre d’artistes
mobilisés et ce dans différents départements pour faire un film d’animation est
pour le moins impressionnant. En tout et pour tout plus de 200 personnes ont
participé à l’élaboration du film entre Paris et Santa Monica. Pour JANET HEALY qui dirige la branche parisienne d’Illumination les
années passées sur ce qui est aujourd’hui la franchise COMME DES BÊTES sont précieuses en raison non seulement des défis que
son équipe a pu relever mais aussi à cause de la joie que ces films ont su apporter
au public. Elle nous confie : « dans le monde entier les gens
adorent leurs animaux de compagnie et se demandent ce qui peut bien se passer
dans leurs petites têtes. En allant voir COMME DES BÊTES,
ils en ont un aperçu très drôle. Cette franchise s’est avérée beaucoup plus
captivante que nous le pensions. C’est vraiment la possibilité de s’identifier
aux personnages qui plaît au public et lui donne envie de revenir. Nos héros
sont tous très familiers dans la mesure où chacun reconnaît un de ses petits
compagnons. Comme les humains, ces petites bêtes ont des amitiés, des amours,
des emmerdes et des missions à accomplir. Les animaux de notre franchise sont
étrangement familiers car ils sont intégrés à part entière à la famille que
nous formons et à nos films ».
Au
niveau technique, le film repousse sans cesse la barre des frontières
techniques qu’Illumination place toujours plus haut. Certaines scènes d’action,
notamment celle dans le cirque, font partie des plus réussies de l’histoire du
studio. Chris Meledandri a beau avoir vu la scène 200 fois, il reste admiratif
à chaque fois. Il développe : « les qualités cinématographiques de
cette scène sont hallucinantes, la tension, la lumière, l’animation, la qualité
de la texture de l’eau sur le sol et les images qui s’y reflètent… C’est le
genre de scène où le savoir-faire de l’équipe française et la mise en scène de
Chris entrent en symbiose et où je me sens fier de produire ce genre de films ».
Chris
Renaud qui n’est pas peu fi er lui non plus, continue : « à ce jour c’est sur ce genre de collaboration que s’est
construit ma carrière. Le travail avec Chris Meledandri est un plaisir sans
cesse renouvelé et c’est exactement la même chose avec l’équipe. Je m’estime
extrêmement chanceux d’avoir pu collaborer avec ces artistes extraordinaires
pour créer des personnages et des histoires qui plaisent tellement aux gens. Cet
opus est plus développé, l’intrigue est plus étoffée que dans le premier
chapitre qui était l’occasion de présenter un large éventail de personnages
autour d’une histoire simple. Ici on plonge directement au cœur de l’intrigue ».
Le
réalisateur est impatient que le public découvre le film. « J’espère que les spectateurs seront heureux d’avoir pu
passer un autre moment avec ces personnages. Nous avons éprouvé tellement de
plaisir à travailler que nous espérons que le public pourra le sentir ».
Pour Chris Meledandri le film
est un hommage à la relation qui existe avec les animaux qui partagent notre
vie. « Nous cherchons tous l’amour
inconditionnel ce qui est compliqué à obtenir d’un être humain, et pourtant il
est tellement facile à nos animaux domestiques de nous l’offrir. C’est un lien
fort et profondément réconfortant ».
LES PERSONNAGES
Comme
pour le film précédent, COMME DES BÊTES 2 réunit les plus grands talents de la scène comique
actuelle. Si les acteurs ont quartier libre pour laisser libre cours à leur
imagination, c’est à Chris Renaud et Brian Lynch qu’incombe la tâche de
canaliser cette énergie brute afin qu’elle puisse servir le film.
Chris
Meledandri nous explique : « l’animation est l’endroit idéal
pour l’improvisation, la plupart du temps nous faisons plusieurs lectures du
scénario puis nous travaillons scène par scène avec un seul acteur à la fois,
et une fois que nous avons une vision un peu plus claire de ce que va donner la
scène telle qu’elle a été écrite, nous laissons libre cours à la fantaisie et l’imagination
de l’acteur qui peut changer ce qui lui plaît pour amener son propre univers ».
Chris
Renaud nous décrit une séance d’improvisation : « en plus du texte que les comédiens rajoutent, Brian me
jette des idées en plein enregistrement et ce sont généralement les meilleures.
Mon travail consiste à canaliser tous ces apports pour en faire quelque chose
de cohérent, en appréciant sur le moment ce qui est viable ou pas. Il y a
parfois des choses hilarantes en cabine d’enregistrement qui ne sont pas dans
le film. Soit parce que c’était trop long, ou parce que nous n’avons pas les
expressions qui correspondent au niveau des visages ou même de l’expression
corporelle pour que la blague reste crédible une fois animée. Ceci dit
certaines des improvisations sont devenues nos répliques préférées du film ».
Selon Chris Meledandri les
résultats parlent d’eux-mêmes : « Chris Renaud a fait un travail
fantastique. En 10 ans sa technique de réalisation a évolué et il est devenu un
directeur d’acteur hors pair. J’adore quand il me fait écouter ses
enregistrements. Je suis le premier à les entendre et il découvre une première
réaction à son travail ».
MAX PATTON OSWALT VO
PHILIPPE
LACHEAU VF
Si dans l’opus précédent Max se
retrouvait forcé à cohabiter avec Duke un gros batard mal dégrossi (Eric
Stonestreet/Julien Arruti) et partager avec lui l’amour de Katie sa maîtresse, cette
fois le temps a passé et on le retrouve en famille avec Chuck (Pete Holmes) son
mari et Liam leur bébé. Max est fou de Liam et veut le protéger de tous les
dangers, ce qui le met à bout de nerfs. Il en a même développé un toc, et se
gratte systématiquement.
Patton Oswalt a su apporter à ce
personnage toute la dévotion et l’anxiété qui sont caractéristiques des chiens.
En plus de la chaleur et de l’humour, il a su exprimer ce qu’il y avait de plus
important chez Max : sa vulnérabilité. C’est un chien très nerveux et sa
nervosité tourne à l’angoisse totale quand il imagine ce qui pourrait arriver à
Liam. Mais il a su évoluer par le passé et comprendre qu’il y a d’autres
personnes que Katie dans le monde. C’est quelque chose qui l’a aidé à grandir.
Mais il a développé un instinct de surprotection vis-à-vis du bébé qui est
devenu son meilleur ami et un condensé de ce que l’humanité a de mieux selon
lui. Après une visite chez le vétérinaire, Max a un traitement contre l’anxiété
et un cône pour arrêter de se gratter. Bien évidemment le cône lui-même finit
par devenir source d’anxiété.
Chris Meledandri résume : « possède une voix très chaleureuse qui force
immédiatement la sympathie et il n’a pas peur de montrer ses faiblesses, ce qui
est parfait pour incarner Max dont la vulnérabilité est source de comédie. Il
connaît ses faiblesses et il essaie de les combattre, mais il ne les ignore
jamais ».
Patton
Oswalt nous confie : « Max prend tout trop au sérieux et c’est très
amusant à jouer ». Toute la famille va aller passer des vacances à la ferme.
C’est là que Max (flanqué de son cône) et Duke vont découvrir la vie à la
campagne. Pour n’importe quel chien comme Duke, la ferme est un endroit
extraordinaire plein de nouvelles odeurs et d’animaux, mais pour Max c’est le
lieu de tous les dangers, dont une dinde très agressive. Si la ferme avait été
pensée initialement, selon la vision de Max, comme un endroit terrifiant,
l’équipe a trouvé plus intéressant d’en faire, par contraste, un lieu bucolique
au sein duquel Max ne voit qu’obstacles et dangers. Il voit la dinde comme un
T-Rex rugissant alors que pour nous ce n’est qu’un volatile caractériel qui le
poursuit de manière ridicule dans la cour. « Même
si pour être honnête et à la décharge de Max, il ne fait jamais bon d’être
poursuivi par une dinde enragée » nous rappelle le réalisateur.
La
journée de Max pourrait être résumée ainsi : petit-déjeuner, tracas, tracas,
tracas, tracas, tracas, dîner, dodo. Mais tout va changer. Pendant leur
première nuit à la ferme, Max et Duke, attaqués par un renard, sont sauvés par
Rico (Harrison Ford), le chien de la ferme qui fait office de vieux sage. Il va
prendre en charge Max et réveiller l’Alpha qui sommeille en lui en lui
apprenant à surmonter ses peurs.
Patton
Oswalt a lui-même développé un instinct de protection vis-à-vis de son
personnage et s’il avait dû adopter un des animaux du film, il aurait choisi
Max pour le réconforter et lui montrer que la vie peut être douce.
La scène la plus touchante du film
est celle du premier jour de crèche de Liam. C’est le point dramatique du film
et un moment que tout un chacun a connu : quand il est temps de laisser partir
ceux qu’on aime pour qu’ils vivent leur vie. C’est à ce moment que l’on peut
voir à quel point Max a progressé, et où les différents thèmes du film se
rejoignent. Chris Meledandri conclut : « c’est
vraiment un moment touchant, et Chris Renaud, Brian Lynch et moi-même nous y
sommes reconnus. Chris et Brian sont plus jeunes que moi, alors ce souvenir est
encore frais, il est vibrant ».
SNOWBALL
KEVIN HART VO
POMPON WILLY ROVELLI VF
À
la fin de COMME DES BÊTES, Pompon quittait sa vie de paria, meneur des animaux
de compagnie abandonnés, pour être adopté par Molly. Celui qui était un
adversaire redoutable et redouté, ce lapin sauvage qui régnait sans partage sur
les sous-sols de New York a vu son cœur fondre instantanément pour l’amour
d’une petite fille. En fait son seul but était d’être aimé et nous le
retrouvons ici en lapin gâté et adoré, tout doux.
Le
vrai problème c’est qu’il ne réalise pas qu’il s’est adouci. Ravi d’être
domestiqué, il passe ses journées dans les tenues que sa maîtresse lui choisit.
Son costume préféré est son pyjama super-héros dans lequel il se prend pour Captain
Pompon même s’il ne fait rien d’héroïque ces derniers temps.
Pompon
va devoir comprendre qu’il n’a pas les aptitudes physiques pour être le
super-héros pour lequel il se prend. Mais il est d’une telle mauvaise foi qu’il
arrive toujours à faire passer ses erreurs pour des ‘‘expériences de vie’’.
L’image
qu’il a de lui-même va être remise en question quand Daisy, une intrépide Shih
Tzu (Tiffany Haddish) ayant eu vent de la réputation de Captain Pompon vient le
chercher chez lui pour l’embarquer dans une mission périlleuse : sauver un
tigre blanc maltraité par son propriétaire dans un cirque, l’odieux Sergei
(Nick Kroll). Face à la perspective du danger, Pompon réalise que Daisy est une
brave et courageuse petite chienne et qu’il va falloir qu’il réajuste le tir
pour pouvoir être à sa hauteur.
Sans
son groupe pour le galvaniser, comme c’était le cas dans le premier film,
Pompon va s’apercevoir que parfois les autres sont capables d’avoir raison ou
même de prendre de bonnes initiatives, et il va se retrouver dans la position
de suiveur. Il apprend l’humilité et cela le fait grandir. C’est aussi à hurler
de rire.
Dans
le premier épisode il était l’élément tonitruant du film et l’équipe a tenu à
ce qu’il ne perde rien de sa superbe afin de permettre à son interprète Kevin Hart
de s’en donner à cœur joie. C’est un personnage hors du commun, d’une
exubérance folle qui est ici encore décuplée quand il enfile son uniforme de
Captain Pompon. Il a un côté totalement immature et donc enfantin qui le rend
très populaire auprès du public.
La
voix de Kevin Hart était si stimulante pour les animateurs qu’ils déchaînaient une
énergie créatrice à la démesure de ce qu’avait proposé le comédien pendant les
enregistrements. Le contraste entre son physique de petit lapin blanc et le
rythme endiablé de la voix du comédien faisait mouche à chaque fois.
Ce
dernier déclare d’ailleurs ne pas avoir hésité une seule seconde à rempiler
tant le travail avec Illumination est créatif :
« On découvre des choses tout le temps, et grâce aux créateurs du film, au
réalisateur et aux scénaristes j’ai pu me lâcher autant que je le souhaitais.
Dans cette cabine d’enregistrement personne ne m’a jamais demandé d’en faire
moins, ni de me retenir ou encore de me conformer à quoi que ce soit, ou même suggéré
d’être plus créatif. Ce genre d’entourage vous permet d’évoluer, de grandir. En
plus j’adore mon personnage, surtout quand il n’hésite pas à faire marche
arrière ou à retourner sa veste pour se sortir d’un mauvais pas. Et ce avec
tellement d’arrogance ! Personne ne soupçonnerait que c’est en fait un lâche et
un trouillard. Et autant je l’adore, autant je ne vous conseillerais pas de
faire appel à Captain Pompon pour vous sortir d’un mauvais pas. En tout cas moi
je ne le ferais pas, je préférerais me tourner vers quelqu’un capable d’assurer
et ce quelles que soient les circonstances. Ceci dit son énergie a quelque
chose de contagieux, sa confiance en lui vous pousse à le suivre, qu’elle soit
fondée ou pas ».
Les autres comédiens ont un peu
plus confiance que lui dans les capacités de Pompon et Bobby Moynihan qui
double Mel nous confie : « en théorie je pourrais totalement
engager Captain Pompon pour me sauver. Mais cela dépend de mon compte en
banque, et je ne suis pas très en fond en ce moment… ».
ROOSTER
(RICO vf) HARRISON FORD
Ce
vieux chien à qui on ne la fait pas va aider Max à surmonter ses peurs et
trouver sa force intérieure. Rico a de l’expérience et mène son petit monde à
la baguette, un rôle sur mesure pour Harrison Ford. Rico est exactement le
contraire de Max : endurci et sage, il ne tolère pas les enfantillages. Ce
séjour à la ferme va permettre à Max de grandir et de surmonter les peurs qui
le retiennent, qu’il le veuille ou non, grâce aux conseils de Rico qui va
apprendre à ce chien de la ville comment se tenir droit dans ses bottes et se
conduire comme un homme, un vrai.
Tout
dans l’apparence du vieux chien et dans la voix de l’acteur inspire la force du
personnage. On pourrait croire qu’il est taciturne alors qu’en fait il est dans
l’économie. Il ne se la raconte pas. À part les moments où il est en colère,
l’équipe a eu recours à des petites bouches ou des yeux plats pour souligner ce
trait de caractère.
Dès
que le personnage a commencé à prendre forme, dégageant une assurance
contagieuse, intelligence et force tranquille, le nom du célèbre comédien a
commencé à courir sur les lèvres. Mais ce dernier n’avait jamais fait de
doublage, pour la bonne raison que… personne ne le lui avait jamais demandé
jusque-là.
Pour
le plus grand bonheur de la production Harrison Ford, qui est propriétaire de 3
chiens, avait adoré le premier film. Néanmoins il voulait être sûr qu’il
n’aurait pas à imiter un chien et s’est vite rendu compte que Rico était en
fait une sorte de caricature de lui-même. Le genre de rôle que l’acteur nous
révèle généralement éviter d’incarner, mais en revanche qui est tout à fait
approprié quand il s’agit de doublage d’animation.
Pour
Chris Renaud c’était comme un rêve devenu réalité : « il a dépassé toutes mes espérances et lui a donné du
corps et du poids. À l’écran on ne peut s’empêcher d’être hypnotisé par sa voix
».
Harrison
Ford avoue s’en être donné à cœur joie et ce à sa grande surprise : « c’était vraiment un plaisir. Tout le monde a fait en
sorte que ce le soit. Je ne crois pas qu’une session d’enregistrement ait duré
plus de 45 minutes. Tout le monde chez Illumination est très précis et ils travaillent
dur pour avoir ce qu’ils veulent… mais pas vous ! Ils rendent ça tellement
simple et amusant… un vrai plaisir ! »
Le fait de prêter sa voix à un
chien n’a cependant pas changé la manière dont l’acteur voit les siens. « Mes chiens sont très différents de Rico, du moins de ce que j’en sais. Ils
n’ont pas le même genre de vie secrète. J’adore leur compagnie. En ce moment
nous en avons 3, mais il est arrivé que nous en ayons jusqu’à 4 en même temps.
Leur personnalité, leur capacité à générer des liens affectifs les rend très
attachants et ils rendent la vie plus agréable. Quant au film, il est
fantastique et je suis vraiment impressionné par le travail que fait
Illumination, leur sens du détail, du cadre, c’est fascinant ! Je rempile sans
souci en cas de COMME
DES BÊTES 3, avec plaisir, pourquoi pas, je me
suis tellement amusé ! »
DUKE ERIC
STONESTREET VO
JULIEN ARRUTI VF
Depuis
le dernier film, Duke et Max sont devenus frères, et ils ont ensemble géré
l’arrivée du petit ami, puis mari et enfin celle du nouveau-né Liam, que les
deux chiens considèrent carrément comme leur fils. Ils cherchent son admiration
et sa confiance et surtout ils veulent être un exemple pour lui. C’est une
relation pleine d’amour dans laquelle tous les parents se retrouveront. Et si
beaucoup d’entre nous se font du souci quant aux dangers de la vie, ils verront
qu’il en faut un minimum pour s’aguerrir.
Si
les deux chiens s’occupent de Liam, Duke s’en sort mieux que Max, car il a
trouvé sa place. Dans le premier film il ne savait plus trop où il en était ou
s’il avait un foyer. Maintenant c’est du passé, il a une maison, une famille,
un frère et surtout un fils. Il sait exactement où il en est. Pendant les
vacances à la ferme, tandis que Max voit le danger partout Duke, lui, profi te
du bon air de la campagne. Tant d’odeurs à renifler, le changement de rythme,
le fait de pouvoir prendre son temps… Duke est au paradis, surtout quand ils
rencontrent Rico qui va leur donner des conseils précieux. Rico représente pour
lui le chien le plus cool qu’il ait jamais rencontré. Comment en serait-il
autrement : il dort dans une camionnette de 1930 et il porte un foulard comme
les cow-boys !
Eric
Stonestreet commente : « il faut énormément de confiance
en soi pour porter un bandana. Et ce nom… Rooster (coq en anglais)… c’est quelque chose qui en dit long.
Personnellement, venant de la campagne, je suis terrorisé par les coqs, ils me
terrifiaient petit. Je m’identifie plus facilement à Duke, il représente tout
ce que j’aime chez les chiens, il est honnête et confiant. C’est quand même
extraordinaire, les chiens naissent avec la volonté de vous faire confiance et
de vous aimer, c’est inné chez eux. Et il faut vraiment que quelque chose
d’horrible arrive pour qu’ils perdent cette confiance. Pour moi Duke a une
grande part d’innocence, et c’est ce que j’aime en lui. Sans compter le fait
qu’il est assez surprenant dans la mesure où il est à la fois complètement
abruti tout en ayant parfois des fulgurances très justes. »
Le comédien, qui reprend pour la
deuxième fois son rôle, avoue ne pas se lasser de l’exercice. « Bien avant Modern Family, j’avais pris des cours de
doublage, j’ai toujours été attiré par l’exercice. Le fait de gagner ma vie
avec aujourd’hui est un rêve devenu réalité. C’est très libérateur, expressif,
créatif et drôle. Il n’y a pas mieux comme travail. Et puis… le studio
d’enregistrement était à 5 mn à pieds de chez moi, ce qui à Los Angeles est un
vrai luxe. Du coup vous arrivez bien détendu, vous vous chauffez la voix et hop
c’est fait ! »
DAISY
TIFFANY HADDISH
Pompon
a peut-être trouvé son âme sœur. Comme il passe son temps habillé en super-héros
et raconte sans arrêt ses exploits imaginaires, le bruit a commencé à se
répandre en ville qu’il existait un lapin aux superpouvoirs. Quand Daisy, cette
brave petite femelle Shih Tzu rencontre Hu, un tigre blanc retenu prisonnier
par un directeur de cirque cruel, elle pense immédiatement à Captain Pompon
pour le secourir.
C’est
une petite chienne qui a du chien, une dure à cuire, capable également d’être
douce et attentionnée. Elle est sûre de son plan… sauf que Pompon n’est pas
vraiment le héros qu’elle attendait. Qu’à cela ne tienne elle fera elle-même le
travail. Et plutôt que de le blâmer, elle l’aide à s’endurcir et à trouver le
héros qui sommeille en lui.
Tiffany Haddish a immédiatement
craqué pour la petite chienne quand l’équipe d’Illumination lui a montré le
personnage. Elle nous raconte : « Elle était trop mignonne et toute
l’équipe me l’a vendue comme pleine d’audace, débrouillarde et courageuse. J’ai
tout de suite pensé "mais c’est moi !" ». Et Chris Renaud confirme :
« Tiffany a su donner à Daisy à la fois sa verve et sa douceur pour en faire un
des personnages les plus craquants du film ».
GIDGET
JENNY SLATE
Notre
héroïque petite Loulou de Pomeranie, a été chargée par Max de veiller sur son
jouet préféré Busy Bee (Bizz Abeille), pendant qu’il est avec Duke et sa
famille à la campagne. Évidemment elle prend d’autant plus sa mission à cœur qu’elle
est toujours aussi platoniquement amoureuse de Max. Elle vit dans ses rêves
mais dès qu’il s’agit d’affronter la réalité elle est encore plus forte que
dans ses fantasmes. Et si Max s’appuie de plus en plus sur elle, il ne saisit
toujours pas la nature de son attachement, ce qui est assez triste, parce
qu’elle en vaut vraiment le coup.
Elle
se donne beaucoup de mal pour surveiller Busy Bee (Bizz Abeille), et quand il
tombe malencontreusement dans l’appartement d’une vieille dame rempli de chats,
elle décide de demander conseil à Chloé pour se déguiser en chatte et récupérer
le précieux jouet. Même si elle n’est pas très crédible en raison d’un manque
de flegme évident, elle fait de son mieux et pourrait presque passer pour ce
genre de chats dont les maîtres disent qu’ils se comportent comme des chiens.
Ce qui ne l’empêchera pas de remplir sa mission et au final sauver bien plus
que le jouet de Max.
Pour Jenny Slate qui a tout de
suite accepté de reprendre son rôle tant le travail avec Illumination lui avait
plu, même déguisé en chatte, cette petite chienne reste fidèle à ce qu’elle est
tout en mettant en avant son intelligence et sa générosité. La comédienne nous
explique : « je suis comme Gidget, je vois la
vie toujours du bon côté, et selon moi l’optimisme acharné est la meilleure
façon de voir la vie. C’est pour cela que prêter ma voix à ce personnage est pour
moi un plaisir sans cesse renouvelé. C’est vraiment agréable de jouer un
personnage héroïque et de montrer au monde la vaillance de cette petite bête !
Gidget croit en elle et en ce qu’elle veut, elle tire le meilleur d’elle-même en
se concentrant sur elle-même ».
CHLOÉ LAKE BELL VO
ÉLODIE
FONTAN VF
Cette
grosse mémère chatte est peut-être le personnage le plus flegmatique de toute
la bande. On peut même aller jusqu’à dire que… c’est une grosse égoïste. Dans
ce nouvel épisode, elle vient de découvrir les joies de l’herbe à chat et passe
la moitié de son temps complètement dans les vapeurs de cet euphorisant. Elle
ne s’en rend pas compte, mais elle y est totalement accro et elle ne peut plus
s’en passer. Même si elle prétend ne pas s’en soucier, quand elle en prend elle
se lâche complètement ce qui est plutôt pas mal pour quelqu’un d’aussi coincée qu’elle.
Sa paresse est sans égale et elle est à la fois forte et voluptueuse, avec une
capacité à donner de l’amour à la mesure de la douceur de sa fourrure. Son
unique but est de manger et elle le poursuit en mode haute économie d’énergie.
C’est à peu près tout ce qui constitue son quotidien sans oublier de trouver les
façons les plus originales de vomir ses boulettes de poils sur les humains. À
part quand elle est sous herbe à chat, c’est le personnage le plus placide et
laconique de la bande.
Quand
Gidget vient lui demander son aide, elle ne donne pas cher de ce plan qu’elle
juge voué à l’échec : comment une chienne peut-elle penser une seule seconde
réussir à imiter la classe et le raffi nement félin ? Mais elle fi nit par se
piquer au jeu et aussi blasée qu’elle puisse paraître elle apprécie ses
camarades poilus qui depuis le premier épisode sont devenus de véritables amis
et pour qui elle a un grand respect et beaucoup d’amour.
Lake Bell reprend avec grand plaisir
son rôle et spécifie : « Chloé n’est pas égoïste : elle
est féministe. Et si je n’ai pas de chat chez moi, je la comprends de mieux en mieux
et nous sommes devenues très très proches. Nous sommes toutes les deux
indépendantes et nous faisons ce qui nous plaît sans poser de questions. Et
puis mes enfants adorent ce personnage. À chaque fois que je pars pour les
enregistrements, ma fille me demande si je vais mettre le costume de Chloé.
C’est assez compliqué de lui faire comprendre qu’en fait ma voix est à
l’intérieur du dessin, c’est quelque chose qu’elle ne veut pas entendre et elle
préfère penser que je mets un costume pour devenir Chloé. En fait je ne la
contredis pas parce que c’est une idée qui me plaît. J’adore doubler Chloé,
surtout les moments où elle fait des efforts, ce qui consiste en gros à émettre
différentes sortes de grognements. J’adore ça parce qu’en fait cela force à
trouver différentes manières de positionner sa bouche, une gymnastique assez
comique ».
POPS
(PAPY vf) DANA CARVEY
De
nature grognon et toujours de mauvais poil, ce vieux basset est ici au comble
de l’irritation en raison de l’arrivée de chiots qui transforment ce qui était
son territoire en garderie qu’il va vite convertir en "école de la désobéissance".
Son plan machiavélique est d’apprendre à ses élèves improvisés les pires
bêtises afin qu’ils rentrent dévaster les intérieurs de leurs maîtres. Mais il
va vite se laisser attendrir par ces adorables petits museaux. Ce qui avait
commencé en acte de révolte se transforme vite en sacerdoce et il finit par
prendre son rôle très à cœur. Comme il adore diriger il se prend vite au sérieux
aussi et ne supporte pas le manque de reconnaissance.
Dana Carvey nous confie : « ce que je préfère chez Papy c’est son côté direct. Il
dit toujours ce qu’il pense, et on sait toujours exactement où on en est avec
lui. Il est brut de décoffrage. L’idée de faire une école de la désobéissance
est excellente… pour un film d’animation… je n’ose même pas imaginer ce que
cela donnerait dans la vraie vie avec des êtres humains ! »
SERGEI NICK KROLL VO
TAREK
BOUDALI VF
Cet
horrible directeur de cirque est le prototype du méchant par excellence. Tapi
dans l’ombre, anguleux et flanqué d’un sinistre accent russe, il ne se déplace
jamais sans les deux loups vicieux qui lui servent de gardes du corps. C’est un
personnage dont la seule motivation est l’appât du gain, et le pire exemple de
maltraitance animale. Il nie le fait même que les animaux puissent avoir une
âme, ce qui lui permet de les maltraiter sans scrupule. Et pourtant il
entretient avec Petit Sergei son singe une relation privilégiée et touchante.
Nick Kroll avait déjà travaillé
avec Illumination sur TOUS
EN SCÈNE où il avait prêté sa voix à
l’inénarrable Gunther. Ils avaient alors pensé à un autre personnage avec un
accent russe qui finalement n’a pas été gardé dans la version définitive du film.
C’est pourquoi quand Sergei a vu le jour, l’équipe a immédiatement pensé à Nick
Kroll. Le comédien nous raconte : « je me suis tellement régalé à faire
cet accent, et le film s’y prête tellement ! Depuis TOUS EN SCÈNE j’adore
travailler avec Illumination, ils sont intelligents, généreux et font des films
aussi amusants que touchants, et c’est pour ça que les enfants aussi bien que les
adultes s’y reconnaissent tellement ».
MEL BOBBY MOYNIHAN
Ce
Carlin à l’enthousiasme inentamable revient toujours plus gourmand que jamais.
Il a beaucoup mûri depuis le premier film… ou pas. En fait il n’a absolument
pas évolué et reste cette espèce de boule de poils dans la lune uniquement
obnubilée par les saucisses. On ne peut rien y faire, Mel restera toujours Mel.
Flanqué
de Buddy le teckel, il vient à la rescousse de Gidget quand elle décide de se
déguiser en chat pour récupérer le jouet de Max chez la vieille dame aux chats.
Si ses intentions sont louables en fait il n’aide pas beaucoup… il essaie… ou
au moins il fait diversion… mais toujours avec cette jovialité incroyable, ce
qui n’est pas à la portée de tout le monde.
Le
comédien ne cache pas son affection pour le personnage auquel il prête sa voix,
et pense que le concept de superhéros ne devrait pas se limiter à Pompon. Il
explique :
« Mel ferait un parfait super-héros, et surtout le
prequel qui montrerait comment il a acquis cette jovialité inébranlable serait
à mon avis un blockbuster. C’est un Clark Kent en puissance il fait semblant
d’être foufou mais en fait c’est un preux chevalier et un érudit. En plus il
aurait pu me sauver quand le bâtiment où nous enregistrions a explosé ! Si vous
écoutez attentivement vous pouvez entendre la déflagration dans le film ».
LES CHIOTS : TINY (Titou),
PRINCESS (Princesse),
MIMI, GEORGE et
PICKLES (Pépin)
S’il
y a un concours de l’animal le plus adorable dans COMME DES BÊTES 2, il serait remporté haut la main par les chiots de
"l’école de la désobéissance" de Papy. Ces cinq-là sont la
quintessence de la mignonnerie et de l’irrésistible. L’idée que les animaux ne
naissent pas irrésistibles mais le deviennent pour obtenir ce qu’ils veulent
avait été développée pour le premier film. Mais c’est dans le deuxième opus que
l’on voit ce vieux roublard de Papy apprendre ses meilleurs tours à des élèves
très prometteurs.
Le
plus fanfaron d’entre tous est peut-être Pépin et la scène où il explique fièrement
avoir réussi à se soulager dans une des chaussures de son maître est un des
moments les plus drôles du film.
LIAM HENRY LYNCH
Même si Liam ne parle pas
pendant la plus grande partie du film, il est celui qui va favoriser
l’évolution de Max et Duke et il est la corde sensible du film. C’est la voix
du fils de Brian Lynch que l’on peut entendre à l’écran. En effet la production
lui avait demandé d’enregistrer son fils afin de pouvoir s’en servir à l’écran.
C’était un nourrisson à l’époque et son babillage était parfait pour le petit
Liam, portrait craché de Katie et objet de l’amour et de l’attention de tous.
Le public ne pourra pas lui résister.
LA
BANDE ORIGINALE MÊLER TROIS HISTOIRES
La
production a encore une fois fait appel au compositeur Oscarisé Alexandre
Desplat qui avait déjà composé la musique du premier film. Chris Renaud
apprécie tout particulièrement la mélodie très distincte de l’éventail très
large des titres du célèbre compositeur. Sur le premier opus il avait travaillé
dans des tonalités très jazzy avec un orchestre et un groupe pour retrouver les
sonorités de Scott Bradley le compositeur des années 40 qui illustrait les
classiques Hanna-Barbera. Le résultat avait été tellement enthousiasmant que,
pour ce deuxième opus, la production lui a laissé entière carte blanche. Le
défi était de réussir à créer trois univers musicaux distincts et trouver comment
ils pouvaient résonner les uns avec les autres, s’entremêler voire se
rejoindre. Entre le western, le film d’horreur et celui de superhéros les thèmes
étaient très différents.
Alexandre
Desplat nous explique : « en plus des quêtes de tous les
binômes, il a fallu créer une musique pour chacun des personnages, afin
d’alterner les passages qui correspondaient à une aventure et ceux qui
correspondaient à un personnage. Il suffit parfois de quelques notes pour que
le spectateur puisse reconnaître à quel personnage le thème musical appartient ». Il a travaillé longtemps afin que sa bande
originale ne soit pas qu’une illustration de ce qui se passait à l’écran mais
aussi une œuvre musicale à part entière.
Le
thème de Liam en particulier est très reconnaissable et touchant, alors que
celui de Pompon fait penser aux films de superhéros des années 50. LOVELY DAY Dans le premier opus, Chris
Renaud avait décidé de se servir de la chanson de Bill Withers, Lovely Day, un classique de 1977, pour illustrer
un moment clef du film où les relations entre maître et animaux de compagnies
étaient mises en exergue. Le côté soul de ce titre donnait de la chaleur et une
âme au propos du film. Chris Renaud avait d’ailleurs envoyé la chanson à ERIC FAVELA, le story boarder, pour qu’il s’en inspire. C’est
quelque chose qui se fait souvent dans la mesure où il y a un lien fort entre
les images et la musique.
Pour le deuxième volet, il a
voulu en utiliser une version plus moderne, plus fraîche pour le générique de
fin. La version de LUNCHMONEY
LEWIS lui plaît beaucoup même si elle
ne ressemble pas vraiment à l’originale, mais en a conservé le côté
radicalement joyeux et optimiste. Le compositeur avoue avoir été un peu inquiet
de reprendre un titre qui lui semblait si parfait. Il nous raconte : « c’est un classique. Je me suis vraiment demandé si
je pouvais y toucher sans le dénaturer. Puis je me suis dit que j’avais les
moyens de lui rendre hommage à ma manière. Et finalement ça l’a fait. Je me
suis concentré sur le fait de conserver ce que racontent la chanson et son énergie
en me servant de ses chœurs qui sont ma partie préférée. Je savais que je
n’égalerais jamais ce grand musicien mais j’espère en avoir été digne. Je ne
savais pas trop ce que Chris voulait en faire, et quand j’ai su que c’était
pour COMME
DES BÊTES 2 ça m’a vraiment fait plaisir parce
que j’avais adoré COMME
DES BÊTES. J’espère que ma chanson donnera
le sourire aux spectateurs du film ».
Source et copyright des textes des notes de production
© 2019 UNIVERSAL PICTURES INTERNATIONAL
#CommeDesBetes2
Autre post du blog lié au film d'animation COMME DES BÊTES 2
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