Aventure/Fantastique/Action/Un chouette film d'aventures, divertissant, mais dont le scénario ne donne pas un nouveau souffle à la saga
Réalisé par Joachim Rønning et Espen Sandberg
Avec Johnny Depp, Javier Bardem, Brenton Thwaites, Kaya Scodelario, Orlando Bloom, Geoffrey Rush, Kevin McNally, Golshifteh Farahani, Stephen Graham...
Long-métrage Américain
Titre original : Pirates of the Caribbean: Dead Men Tell No Tales
Durée: 02h09mn
Année de production: 2017
Distributeur: The Walt Disney Company France
Date de sortie sur les écrans américains : 26 mai 2017
Date de sortie sur nos écrans : 24 mai 2017
Résumé : Les temps sont durs pour le Capitaine Jack, et le destin semble même vouloir s’acharner lorsqu’un redoutable équipage fantôme mené par son vieil ennemi, le terrifiant Capitaine Salazar, s’échappe du Triangle du Diable pour anéantir tous les flibustiers écumant les flots… Sparrow compris ! Le seul espoir de survie du Capitaine Jack est de retrouver le légendaire Trident de Poséidon, qui donne à celui qui le détient tout pouvoir sur les mers et les océans. Mais pour cela, il doit forger une alliance précaire avec Carina Smyth, une astronome aussi belle que brillante, et Henry, un jeune marin de la Royal Navy au caractère bien trempé. À la barre du Dying Gull, un minable petit rafiot, Sparrow va tout entreprendre pour contrer ses revers de fortune, mais aussi sauver sa vie face au plus implacable ennemi qu’il ait jamais eu à affronter…
Bande annonce (VOSTFR)
Reportage : Les nouveaux personnages (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : ce nouveau long-métrage de la saga PIRATES DES CARAÏBES est une réussite visuellement. Les effets spéciaux mettent en valeur les superbes images des navires et rendent crédible l'équipage fantôme du Capitaine Salazar. C'est un vrai film d'aventures, il se passe sans cesse quelque chose. On voyage au gré de beaux paysages et de lieux dépaysants. Les réalisateurs Joachim Rønning et Espen Sandberg ont soigné l'ensemble afin d'en faire un grand spectacle très divertissant qui s'adresse à toute la famille. Ils ont mis en scène plein de trouvailles et d'idées originales pour nous entraîner dans leur univers.
Cependant, le scénario ne renouvelle pas vraiment la saga. On voit venir les twists à des kilomètres. Les nouveaux personnages que sont Henry Turner, interprété par Brenton Thwaites, et Carina Smyth, interprétée par Kaya Scodelario, sont certes charmants, mais aussi un peu fades. Ils sont un peu noyés au milieu des mille et une péripéties développées dans le scénario.
Le génialissime Jack Sparrow, interprété par Johnny Depp, est ici surexploité et du coup, il perd en mythologie. On le voudrait plus rare et mieux mis en valeur afin de lui octroyer plus de mystère et de grandeur. On a cependant beaucoup de plaisir à retrouver ce personnage loufoque et définitivement original. Il est vraiment drôle lors de l'attaque de la banque et de la scène avec la guillotine.
Javier Bardem interprète un Capitaine Salazar inquiétant et revanchard qui est un bon contrepoids à la légèreté de Jack Sparrow.
Geoffrey Rush retrouve son rôle du Capitaine Barbossa, un pirate expérimenté qui préfère affronter la menace plutôt que de la fuir.
PIRATES DES CARAÏBES : LA VENGEANCE DE SALAZAR divertit et impressionne les pupilles. Il aurait mérité un scénario mettant mieux en valeur ses personnages. Il est malgré tout indéniable qu'on passe un bon moment devant ce nouvel opus et qu'il serait bien dommage de s'en priver. Il faut rester jusqu'à la fin du générique final pour voir la petite scène qui nous donne une piste sur la possible intrigue du prochain PIRATES DES CARAÏBES.
Le génialissime Jack Sparrow, interprété par Johnny Depp, est ici surexploité et du coup, il perd en mythologie. On le voudrait plus rare et mieux mis en valeur afin de lui octroyer plus de mystère et de grandeur. On a cependant beaucoup de plaisir à retrouver ce personnage loufoque et définitivement original. Il est vraiment drôle lors de l'attaque de la banque et de la scène avec la guillotine.
NOTES DE PRODUCTION
(Á ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
Walt Disney Pictures et Jerry
Bruckheimer Films présentent PIRATES DES CARAÏBES : LA
VENGEANCE DE SALAZAR, le cinquième épisode de la légendaire saga
PIRATES DES CARAÏBES. Johnny Depp retrouve le rôle du capitaine
Jack Sparrow, l’antihéros extravagant et fanfaron qui lui a valu
une nomination à l’Oscar. Il est accompagné dans cette nouvelle
aventure par les acteurs oscarisés Javier Bardem et Geoffrey Rush,
ainsi que par une galerie de personnages hauts en couleur réunissant
visages familiers des fans de la série et nouveaux venus. Produit
par Jerry Bruckheimer et réalisé par Joachim Rønning et Espen
Sandberg, ce nouvel opus est une aventure maritime endiablée nous
replonge toujours avec humour dans l’univers fascinant des pirates
qui font le succès planétaire de cette saga depuis maintenant 13
ans.
Sortie en 2003, PIRATES DES CARAÏBES : LA MALÉDICTION DU
BLACK PEARL a inauguré la saga la plus populaire jamais produite par
Jerry Bruckheimer. Depuis, PIRATES DES CARAÏBES s’est s’imposé
comme un véritable phénomène culturel mondial avec la sortie de
PIRATES DES CARAÏBES : LE SECRET DU COFFRE MAUDIT (2006),
PIRATES DES CARAÏBES : JUSQU’AU BOUT DU MONDE (2007) et
PIRATES DES CARAÏBES : LA FONTAINE DE JOUVENCE (2011).
Ces
quatre films ont rapporté collectivement plus de 3,7 milliards de
dollars au box-office international, mais ils ont surtout inspiré et
enchanté les spectateurs de tous âges dans le monde entier. Pour le
capitaine Jack Sparrow, la chance a tourné. Le vent de la mauvaise
fortune souffle désormais dans ses voiles : le terrifiant
capitaine Salazar et ses marins fantômes se sont échappés du
Triangle des Bermudes pour exterminer tous les pirates qui écument
les mers, et en particulier Jack Sparrow... Jack n’a qu’un seul
espoir de survie : il doit retrouver le légendaire Trident de
Poséidon. Pour y parvenir, il va nouer une alliance fragile avec
Carina Smyth, une belle et brillante astronome, et Henry, un jeune
marin têtu de la Marine royale britannique. À la barre du Dying
Gull, un bien pitoyable navire, Jack va tout faire pour triompher de
la malchance qui s’acharne sur lui, mais surtout pour échapper à
l’ennemi le plus redoutable et le plus retors qu’il ait jamais
affronté…
Outre Johnny Depp, que l’on a récemment pu voir dans
LES ANIMAUX FANTASTIQUES et le film Disney ALICE DE L’AUTRE CÔTÉ
DU MIROIR, PIRATES DES CARAÏBES : LA VENGEANCE DE SALAZAR est
interprété par l’acteur oscarisé Javier Bardem (NO COUNTRY FOR
OLD MEN – NON, CE PAYS N’EST PAS POUR LE VIEIL HOMME, SKYFALL),
Brenton Thwaites (THE GIVER – LE PASSEUR, MALÉFIQUE), Kaya
Scodelario (la franchise LE LABYRINTHE, THE KING’S DAUGHTER), Kevin
R. McNally (la saga PIRATES DES CARAÏBES, MACBETH UNHINGED),
Golshifteh Farahani (PATERSON, MENSONGES D’ÉTAT), David Wenham
(LION, 300 : LA NAISSANCE D’UN EMPIRE), Stephen Graham (la
saga PIRATES DES CARAÏBES, GANGS OF NEW YORK) et l’acteur oscarisé
Geoffrey Rush (LE DISCOURS D’UN ROI, la saga PIRATES DES CARAÏBES).
Le scénario de cette nouvelle aventure est signé Jeff Nathanson
(ARRÊTE-MOI SI TU PEUX, INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRÂNE DE
CRISTAL). Les producteurs exécutifs sont Mike Stenson, Chad Oman,
Joe Caracciolo, Jr., Terry Rossio et Brigham Taylor. L’équipe
technique du film se compose du directeur de la photographie Paul
Cameron (COLLATÉRAL, DÉJÀ VU), du chef décorateur Nigel Phelps
(PEARL HARBOR, WORLD WAR Z), de la chef costumière Penny Rose (les
quatre précédents PIRATES DES CARAÏBES), du chef coiffeur et
maquilleur oscarisé Peter King (les sagas LE SEIGNEUR DES ANNEAUX et
LE HOBBIT), des monteurs Roger Barton (PEARL HARBOR, BAD BOYS II) et
Leigh Folsom Boyd (FAST & FURIOUS 6, FAST & FURIOUS 7), du
superviseur des effets visuels Gary Brozenich (nommé aux Oscars pour
LONE RANGER, NAISSANCE D’UN HÉROS ; PIRATES DES CARAÏBES :
LA FONTAINE DE JOUVENCE), du coordinateur des cascades Thomas
Robinson Harper (LES GARDIENS DE LA GALAXIE des studios Marvel, LE
LIVRE DE LA JUNGLE) et du compositeur primé aux Emmy Awards Geoff
Zanelli, qui a travaillé en étroite collaboration avec Hans Zimmer
sur les quatre précédents PIRATES DES CARAÏBES.
DEUX CAPITAINES À LA BARRE
Lorsque Jerry Bruckheimer et Disney ont
décidé de s’atteler au cinquième volet de PIRATES DES CARAÏBES,
ils tenaient à ce que celui-ci raconte une histoire capable de faire
évoluer la saga tout en conservant l’action, la comédie et les
éléments fantastiques et surnaturels qui ont fait le succès du
film original. Cette quête les a menés au scénariste chevronné
Jeff Nathanson, et pendant que ce dernier s’appliquait à donner
vie à cette aventure inédite et à la vision des cinéastes, les
producteurs se sont sérieusement mis à la recherche du réalisateur
idéal… pour finalement en trouver deux : le duo norvégien
formé par Joachim Rønning et Espen Sandberg.
Les deux réalisateurs
se sont fait connaître du public international grâce à KON-TIKI,
leur long métrage nommé à l’Oscar du meilleur film étranger,
qui raconte l’histoire vraie du légendaire explorateur Thor
Heyerdahl et son épique traversée du Pacifique, puis avec « Marco
Polo », la minisérie plébiscitée de Netflix. Pour Joachim
Rønning et Espen Sandberg, prendre part à PIRATES DES CARAÏBES est
un rêve devenu réalité. Espen Sandberg explique : «
C’est le genre de films avec lesquels nous avons grandi et que nous
adorons. Nous avons toujours beaucoup aimé le mélange d’aventure,
d’action et d’humour des grosses productions américaines. »
Joachim Rønning confie : « La saga PIRATES DES CARAÏBES
me rappelle ces films qui m’ont donné envie de devenir cinéaste
quand j’étais enfant. Maintenant que je suis père de famille, je
suis fier de faire un film que mes enfants pourront regarder. PIRATES
DES CARAÏBES : LA VENGEANCE DE SALAZAR est un vrai film
familial. » « Nous savions que réaliser un film original
serait difficile, précise-t-il, mais c’était important pour
nous. » Espen Sandberg ajoute : « Le premier film
a été notre principale inspiration. PIRATES DES CARAÏBES est une
formidable saga et nous étions conscients de la responsabilité qui
reposait sur nos épaules. Les fans de la série sont légion dans le
monde entier – nous-même en faisions partie en Norvège ! »
TOUT LE MONDE SUR LE PONT !
Jerry Bruckheimer, Joachim Rønning et
Espen Sandberg se sont ensuite attelés au casting pour réunir à la
fois des visages familiers et des nouveaux venus. Tout comme Johnny
Depp reprend le rôle de l’excentrique Jack Sparrow, le célèbre
acteur australien Geoffrey Rush interprète à nouveau le capitaine
Barbossa : désormais à la barre du Queen Anne’s Revenge, le
vaisseau du défunt Barbe-Noire, il est littéralement assis sur une
montagne d’or. Kevin J. McNally incarne pour la cinquième fois le
second de Jack, Joshamee Gibbs, extraordinaire conteur et grand
consommateur de rhum. Stephen Graham reprend le rôle de Scrum,
pirate de peu de jugeote ; Martin Klebba est le petit et
farouche Marty ; et Giles New et Angus Barnett campent Murtogg
et Mullroy, des soldats britanniques devenus pirates à la fin de
PIRATES DES CARAÏBES : JUSQU’AU BOUT DU MONDE. Jack le Singe,
l’incontrôlable compagnon de Barbossa, est lui aussi de retour –
au grand dam du capitaine Jack ; il est interprété par les
talentueux sapajous capucins Pablo et Chiquita.
Les nouvelles recrues
qui s’embarquent dans la saga PIRATES DES CARAÏBES comptent à
leur tête l’acteur oscarisé Javier Bardem, réputé pour son
audace et le style expérimental de son jeu : il a créé un
ennemi multidimensionnel digne de Jack Sparrow, le redoutable
capitaine Salazar, surnommé « El Matar Del Mar » (le
Boucher des Mers). À la tête de son équipage de revenants, Salazar
écume les eaux des Caraïbes pour exterminer tous les pirates. Par
fidélité à la Couronne espagnole, mais surtout parce qu’il
cherche à se venger d’un certain flibustier… Deux jeunes acteurs
parmi les plus doués de leur génération sont eux aussi de
l’aventure. L’Australien Brenton Thwaites, qui a impressionné
les cinéastes par son talent dans des films tels que THE GIVER et
SON OF A GUN, s’est vu confier le rôle d’Henry, le jeune matelot
de la Marine britannique déterminé à sauver un père qu’il a à
peine connu d’un destin tragique. L’enthousiasme de l’acteur à
l’idée de prendre part à PIRATES DES CARAÏBES : LA
VENGEANCE DE SALAZAR était immense : il était encore enfant à
la sortie du premier film et est devenu un fan inconditionnel.
L’actrice britannique Kaya Scodelario, qui s’est fait connaître
dans la série télévisée « Skins » avant de se tourner
vers le cinéma, a quant à elle été choisie pour incarner Carina,
une brillante jeune mathématicienne et astronome. Sa beauté n’a
d’égal que son intelligence... et sa volonté d’acier. Parmi les
nouveaux venus figurent aussi l’actrice d’origine iranienne
saluée à l’international Golshifteh Farahani dans le rôle de
Shansa, une mystérieuse et puissante sorcière des mers, et l’acteur
australien chevronné David Wenham dans celui de Scarfield.
LEVEZ L’ANCRE, HISSEZ LES VOILES !
L’équipe de PIRATES DES CARAÏBES :
LA VENGEANCE DE SALAZAR a choisi d’explorer de nouveaux horizons.
Après des repérages aux quatre coins du monde, la production a
décidé de jeter l’ancre sur la très touristique Gold Coast de
l’État du Queensland, sur la côte est de l’Australie, où le
tournage a débuté le 16 février 2015. Pour les besoins du
tournage, l’équipe a sillonné la côte australienne et a
notamment posé ses caméras à Moreton Bay, dans la réserve de
Lennox Headland, à Hastings Point, au Mont Tamborine et dans les
célèbres îles Whitsunday, avant d’accoster à Vancouver, en
ColombieBritannique, pour les 13 derniers jours du tournage.
PIRATES
DES CARAÏBES : LA VENGEANCE DE SALAZAR a une fois encore
rassemblé des gens de tous horizons aux parcours divers et variés
qui ont collectivement repoussé leurs limites, contre vents et
marées, afin de rendre possible l’impossible…
Le chef décorateur
Nigel Phelps, à qui l’on doit les gigantesques décors richement
détaillés et les navires de PEARL HARBOR de Michael Bay (une autre
production Jerry Bruckheimer Films), a été confronté à un défi
similaire sur PIRATES DES CARAÏBES : LA VENGEANCE DE SALAZAR.
Il a en effet dû imaginer et construire de nombreux environnements
allant d’un village caribéen au tombeau d’un dieu situé au fond
de l’océan, en passant par 13 navires mesurant jusqu’à 48
mètres de long – dont le Black Pearl entièrement reconstruit et
le Queen Anne’s Revenge, ainsi que le « château flottant »
du capitaine Salazar, l’imposant galion Silent Mary dans ses
versions réelle et fantomatique, sans oublier divers bâtiments
britanniques et vaisseaux pirates, et le délabré mais charmant
Dying Gull que le capitaine Jack s’approprie faute de mieux.
Nigel
Phelps déclare : « Notre principal objectif était de
respecter ce qui avait été fait dans les précédents films, dont
l’esthétique était incroyable, tout en y apportant notre touche
personnelle pour rendre ce film unique. »
Les scènes à bord
des navires ont été tournées dans une vaste « arène
» rassemblant tous les vaisseaux du film quasiment grandeur nature
montés sur des cardans et des plateaux rotatifs informatisés
complexes développés par le superviseur des effets spéciaux
oscarisé à de multiples reprises John Frazier. Avec deux
configurations possibles par navire – une version de 33 mètres,
l’autre de 40 mètres – et en conservant le même châssis et la
même structure de base, le chef décorateur Nigel Phelps et son
équipe ont ainsi pu créer plus de 10 bateaux différents. Pour la
cinquième fois dans l’histoire de la saga PIRATES DES CARAÏBES,
la création des milliers de costumes du film a été confiée à
l’extraordinaire chef costumière Penny Rose, laquelle n’a laissé
aucun détail au hasard dans les tenues de ceux qui apparaissent à
l’écran, qu’il s’agisse de simples figurants ou des acteurs
principaux.
Pour constituer son département, Penny Rose a fait appel
à 30 costumiers australiens, principalement issus du théâtre et de
l’opéra, épaulés par une véritable armée de costumiers,
artistes textile, spécialistes du vieillissement et de la patine,
tailleurs, teinturiers, couturiers et coursiers/assistants. La chef
costumière et son équipe ont investi un studio de plus de 1 500
mètres carrés au sein des Village Roadshow Studios, qui a également
servi d’entrepôt pour les quelque 2 000 costumes, chapeaux,
chaussures et accessoires, méticuleusement classés selon le nom, le
style, le sexe et l’âge des personnages.
UNE VIE DE PIRATE
Avec PIRATES DES CARAÏBES : LA
VENGEANCE DE SALAZAR, qui sera au cinéma en France le 24 mai 2017,
les spectateurs vont à nouveau être transportés dans l’univers
pittoresque, drôle et vivant des plus excentriques pirates qui aient
jamais sillonné les mers.
Le réalisateur Joachim Rønning déclare :
« Notre objectif était de faire le meilleur PIRATES DES
CARAÏBES qui soit. Nous voulions créer des scènes d’action
spectaculaires et réaliser un film épique rempli d’humour et
d’émotions, porté par des personnages inoubliables. Nous avons
travaillé sans relâche durant plusieurs années pour nous imprégner
de l’esprit du premier film tout en conférant à PIRATES DES
CARAÏBES : LA VENGEANCE DE SALAZAR fraîcheur et originalité.
C’est au public qu’il revient désormais de dire si nous y sommes
parvenus. »
Jerry Bruckheimer commente : « Lorsque
nous avons tourné le premier film, nous n’imaginions pas que nous
étions en train de créer un tel phénomène. C’est un immense
privilège que nous devons non seulement aux grands artistes et
artisans qui ont pris part à la saga des deux côtés de la caméra,
mais également aux spectateurs du monde entier, chez qui ces films
ont trouvé un formidable écho. » « Notre principale
aspiration a toujours été de divertir le public, poursuit-il, de
l’immerger dans un monde à part l’espace de quelques heures,
mais nous ignorions alors que nous retrouverions cet univers
régulièrement pendant près de quinze ans ! »
Le
producteur ajoute en souriant : « Je suppose que quelque
part, nous avons tous un pirate en nous ! »
LES PERSONNAGES
LE CAPITAINE JACK SPARROW
Johnny Depp
Avec ses dreadlocks, ses
doigts couverts de bagues et sa moralité aussi douteuse que son
hygiène personnelle, Jack Sparrow est soit le meilleur, soit le pire
des pirates – tout dépend à qui vous posez la question. Son
bateau bienaimé, le Black Pearl, est toujours coincé dans sa
bouteille, et la chance ne lui a pas souri depuis bien longtemps.
Malheureusement pour lui, le pire est encore à venir, et il va lui
falloir user de toute sa ruse s’il veut survivre à son pire
ennemi, le fantomatique capitaine Salazar, qui s’est résolument
lancé à sa poursuite…
LE CAPITAINE SALAZAR
Javier Bardem
À la barre de son
navire, le redoutable Silent Mary, le terrifiant capitaine Salazar
est surnommé le Boucher des Mers. Non sans raison… À la tête de
son équipage de zombies, il pourchasse avec une férocité
démoniaque tous les pirates des Caraïbes pour les exterminer. Par
fidélité à la Couronne espagnole, mais surtout pour se venger d’un
certain flibustier… À chaque attaque, aucun équipage n’est
épargné. Ou plutôt si : un unique survivant, pour que
celui-ci puisse raconter l’horreur dont il a été le témoin !
HENRY
Brenton Thwaites
Jeune marin de la
Marine royale séduisant et plein d’entrain, Henry sillonne les
mers à la recherche du trident de Poséidon, qui aurait le pouvoir
de libérer son père de l’éternelle malédiction qui le frappe.
CARINA SMYTH
Kaya Scodelario
Carina est une jeune et
brillante mathématicienne et astronome. Sa beauté n’a d’égale
que son intelligence… et sa volonté d’acier. Son arme ? Ni
sabre ni poignard, mais le journal de Galilée, que lui a légué le
père qu’elle n’a jamais connu. Ce guide des étoiles et des
constellations pourrait la conduire vers le plus grand des trésors,
celui qui recèle toute la puissance des mers et des océans !
GIBBS
Kevin R. McNally
M. Gibbs est le second
du capitaine Jack Sparrow. Un allié toujours loyal… ou pas. On
peut compter sur lui pour se jeter courageusement dans la bataille –
surtout quand il est question de son propre intérêt – ou pour
localiser les barriques de rhum plus vite que n’importe qui !
SHANSA
Golshifteh Farahani
Cette mystérieuse
et puissante sorcière des mers est douée de talents aussi
troublants qu’étranges. Pirates et marins font souvent appel à
elle pour vaincre leurs ennemis !
SCARFIELD
David Wenham
Ce militaire a une âme de
tyran. Il ne tolère aucune entrave dans l’exécution de ses
ordres, en particulier quand il s’agit de se débarrasser de ses
ennemis.
SCRUM
Stephen Graham
Si l’on mesurait la
valeur d’un homme à son intelligence, Scrum serait proche du zéro.
Il est loin d’être le plus malin de la bande, ce qu’il compense
par un don naturel pour la musique… et la tromperie.
LE CAPITAINE HECTOR BARBOSSA
Geoffrey Rush
Au contraire du capitaine
Jack Sparrow, Barbossa est un boucanier prospère. Jouissant des
richesses d’un empire de plus en plus vaste, il est l’heureux
possesseur du navire Queen Anne’s Revenge et du puissant sabre
dérobé à Barbe Noire. Exceptionnel négociateur, aussi à l’aise
dans les tractations en tous genres qu’avec les lames qu’il manie
en expert, Barbossa a cependant conclu une alliance qui risque de lui
coûter très cher dans sa quête du trident de Poséidon…
LE SAVIEZ-VOUS
• Benton Thwaites, le jeune acteur
australien originaire du Queensland qui incarne Henry dans PIRATES
DES CARAÏBES : LA VENGEANCE DE SALAZAR, est fan de la saga
depuis son plus jeune âge. C’est la raison pour laquelle il a été
ravi d’apprendre qu’il avait non seulement décroché l’un des
premiers rôles du film, mais que celui-ci serait presque entièrement
tourné… dans le Queensland !
• Le tournage des quatre précédents
PIRATES DES CARAÏBES a confronté les équipes à des conditions
météorologiques extrêmes aux quatre coins du monde. Dans la droite
ligne de cette « tradition », la Gold Coast australienne,
principal lieu de tournage du cinquième opus de la série, a connu
des records de précipitations à cause du passage du cyclone Marcia.
Du jamais vu depuis 61 ans !
• Étonnamment, Joachim Rønning et
Espen Sandberg ne sont pas les premiers Norvégiens à réaliser un
film de pirates pour les studios Walt Disney. En 1991, le studio a en
effet produit LES NAUFRAGÉS DE L’ÎLE AUX PIRATES réalisé par
Nils Gaup.
• Le décor extraordinairement
détaillé de la ville de St. Martin, imaginé par Nigel Phelps et
réalisé par le superviseur artistique Ian Gracie et le coordinateur
de la construction Bernie Childs, a été érigé sur un
terrain verdoyant de deux hectares situé près de Maudsland, dans
le Queensland. Il s’agit d’une représentation imaginaire et
pittoresque d’un village colonial britannique dans les Caraïbes.
Si la plupart des structures n’étaient en réalité que des
façades, au moins deux d’entre elles – la Taverne de Grimes et
la Chambre des Cartes de Swift – ont été construites en trois
dimensions et magnifiquement décorées par le département de
l’ensemblière Beverley Dunn. Certains bâtiments ont en outre été
ingénieusement conçus afin de pouvoir être déplacés vers
différentes sections du village pour accroître la taille de la
ville.
• Chaque boutique du décor de St.
Martin avait une partie de sa marchandise exposée à l’extérieur,
qu’il s’agisse de (vrais) calamars et pieuvres séchés
(dégageant une odeur de plus en plus pestilentielle à mesure que le
temps passait…), de filets, de vannerie, de poteries ou de denrées
alimentaires.
• Pour la séquence du braquage de
banque, un établissement bancaire du XVIIIe siècle a été
entièrement construit autour d’un Manitou, un tracteur industriel.
Le conducteur de l’engin pouvait voir à travers une vitre en
plexiglas sans tain mais personne ne pouvait le voir, de sorte que
l’illusion des quatre murs était parfaite.
• La chef costumière Penny Rose et
son équipe ont transformé un plateau de tournage de plus de 1800
mètres carrés au sein des studios Village Roadshow, situés sur la
Gold Coast australienne, dans le Queensland, en un vaste entrepôt
rempli de quelque 2000 costumes, chapeaux, chaussures et
accessoires, tous méticuleusement classés selon le nom, le type, le
sexe et l’âge des personnages.
• Pour vieillir les costumes,
Penny Rose et son équipe ont eu recours à diverses techniques
innovantes comme les faire tourner dans une bétonnière avec des
galets, les user à l’aide de râpes à fromage, voire même les
brûler au chalumeau !
• L’« arène des bateaux »
d’Helensvale dans le Queensland a accueilli 11 navires construits
sur des structures informatisées imitant les mouvements de tangage
et de roulis des embarcations. À l’extérieur du plateau, les
curieux pouvaient apercevoir un mât ou deux dépasser au-dessus de
100 conteneurs empilés les uns sur les autres comme des briques.
L’un des journaux locaux a émis l’hypothèse que cet
amoncellement de conteneurs avait pour objectif de protéger le
tournage top secret des regards indiscrets. En réalité, ils
constituaient le support d’une remarquable technologie nommée
Aircover Inflatables – d’immenses écrans bleus gonflables qui
ont été remplacés par la suite par le ciel et la mer grâce au
travail du superviseur des effets visuels Gary Brozenich et de son
équipe. Les quatre inventeurs de cette technologie ont été
récompensés par un Oscar technique spécial lors de la cérémonie
des Oscars 2016.
• Pas moins de 27 « knuckle
booms » (des grues à flèche articulée utilisées pour le
levage, le chargement et la manutention) ont été employés par la
production dans l’arène des bateaux. Un vaste réseau d’éclairage
de plus de 45 mètres de long a également été installé au-dessus
des navires afin de créer l’atmosphère parfaite pour les scènes
de jour, et surtout celles de nuit. Les scènes tournées sur place
ont été filmées à l’aide de trois Technocranes dotées de cinq
caméras. En tout, l’arène comptait entre 30 et 40 pièces
d’équipement lourd.
• Qualifié de « vaisseau
défraîchi » par son architecte, le chef décorateur Nigel
Phelps, le navire du capitaine Salazar est un véritable château
espagnol flottant. Agrémenté de tourelles et d’un donjon situé à
la poupe, il est armé de canons orientables et orné de statues de
chevaliers médiévaux en armure. Des têtes de morts à cornes
dorées ornent les volets des sabords, tels de sinistres gardiens qui
intimident encore davantage l’ennemi ou d’éventuels pirates…
et révèlent la noirceur de l’âme de son capitaine. Sur le pont
se trouvent de larges tonneaux de bois qui au lieu de contenir de
l’eau ou du vin pour l’équipage, font office de cellules.
• Bien que le navire du capitaine
Salazar tienne davantage de l’imaginaire que de la stricte
reproduction historique, l’aigle bicéphale représenté sur
l’immense voile principale a été inspiré à Nigel Phelps par
d’authentiques symboles historiques, tandis que les canons situés
sur le pont sont marqués du sceau royal espagnol et décorés de
deux dauphins chacun, un motif typique des canons français et
espagnols du XVIIIe siècle.
• Pour entrer dans la peau du
terrifiant capitaine Salazar, l’acteur Javier Bardem devait passer
entre deux et trois heures par jour au maquillage – moins que la
sublime Golshifteh Farahani, dont la transformation en Shansa, la
sorcière des mers, nécessitait jusqu’à cinq heures de travail !
• Le département du chef coiffeur
Peter Swords King a créé plus de 1000 perruques pour le film.
Certains jours, son équipe a dû préparer jusqu’à 700 figurants
et 30 acteurs principaux. Le département était composé d’une
équipe principale de 22 personnes complétée par 70 employés qui
travaillaient dans une vaste tente dédiée aux figurants, aux
cascadeurs et aux cavaliers. Le lieu était surnommé avec humour
« l’usine ».
• Dans la séquence de guillotine,
les deux têtes qui sont coupées reproduisent les traits des
réalisateurs Joachim Rønning et Espen Sandberg !
• La tumultueuse séquence du «
mariage forcé » filmée à Hastings Point s’est transformée
en véritable affaire de famille pour Stephen Graham (Scrum), dont la
femme, Hannah Walters, elle-même une talentueuse actrice, a été
sollicitée par les cinéastes pour incarner Beatrice Kelly,
l’extravagante future épouse du capitaine Jack Sparrow. Les
adorables enfants de Stephen Graham et Hannah Walters, Alfie et
Grace, incarnent quant à eux les rejetons de Beatrice. C’est aux
départements coiffure et maquillage qu’il a incombé de rendre le
clan Graham/Walters, habituellement tout ce qu’il y a de plus
charmant, aussi repoussant que possible !
• L’univers de PIRATES DES CARAÏBES
n’était pas tout à fait étranger à l’acteur oscarisé Javier
Bardem, qui endosse le rôle du capitaine Salazar. Son épouse,
Penélope Cruz, a en effet joué dans le précédent film de la saga,
PIRATES DES CARAÏBES : LA FONTAINE DE JOUVENCE, et il lui avait
souvent rendu visite sur le tournage.
• L’acteur espagnol Juan Carlos
Vellido est le seul de la saga à avoir interprété deux personnages
différents dans deux épisodes de PIRATES DES CARAÏBES. Après
avoir campé un capitaine de navire espagnol dans PIRATES DES
CARAÏBES : LA FONTAINE DE JOUVENCE, il incarne aujourd’hui
Lesaro, le fidèle lieutenant du capitaine Salazar.
• 88 versions du précieux journal
intime de Carina Smyth ont vu le jour avant que l’équipe ne
choisisse celle que l’on voit dans le film. Il s’agit d’un
carnet relié à couverture de cuir dont les pages ont été
vieillies grâce à une étonnante technique : l’immersion
dans le café ! D’autre part, l’emblématique bouteille de
rhum du capitaine Jack Sparrow est une authentique bouteille anglaise
du XVIIIe siècle.
• La fabrication du costume de
Shansa, la sorcière des mers incarnée par Golshifteh Farahani, a
nécessité 15 heures de travail quotidien pendant une semaine à une
équipe de 42 personnes… pour un seul exemplaire.
• Pour filmer dans l’épaisse
jungle du mont Tamborine, les membres de l’équipe de PIRATES DES
CARAÏBES : LA VENGEANCE DE SALAZAR ont dû porter des casques
afin de se protéger de haricots noirs étonnamment lourds qui
tombaient des arbres. L’équipe australienne du film a cependant
fait croire à ses collègues américains et internationaux qu’il
s’agissait en réalité de protections contre les « drop
bears », ces mythiques marsupiaux monstrueux semblables à de
gros koalas carnivores qui se laissent prétendument tomber sur la
tête de leurs innocentes victimes depuis la cime des arbres.
• Le tournage dans les îles
Whitsunday a nécessité une opération logistique d’envergure
: 60 camions ont quitté le camp de base sur la Gold Coast et
parcouru 1 400 kilomètres avant de faire 40 minutes de barge
pour atteindre l’île Hamilton, l’un des lieux de tournage du
film. Une heure et demie de barge les séparait cependant encore des
autres îles où le film a été tourné.
• Lorsque l’équipe de PIRATES DES
CARAÏBES : LA VENGEANCE DE SALAZAR s’est rendue à
Whitehaven Beach, dans les îles Whitsunday, des conditions
climatiques et une amplitude de marée inhabituelle ont obligé
acteurs et techniciens à rejoindre le rivage depuis une barge de
débarquement comme s’il s’agissait d’une invasion militaire.
Selon leur taille, les membres de l’équipe, en vêtements de
ville, avaient de l’eau jusqu’à la taille, la poitrine ou le
cou… Personne ne s’attendait à devoir se rendre au travail à la
nage ce jour-là !
• Une fois les 93 jours du tournage
principal en Australie achevés, une tempête s’est abattue sur les
îles Whitsunday, ultime décor du film, provoquant l’annulation de
tous les vols au départ du minuscule aérodrome de l’île
Hamilton. Plus de 200 acteurs et membres de l’équipe ont ainsi dû
prendre un ferry sur les eaux agitées du Whitsunday Passage pour
rejoindre le continent avant d’être conduits à Mackay, située à
plus de deux heures de route, où ils ont enfin pu prendre un avion
pour rentrer chez eux.
Site officiel : www.disney.fr
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#PiratesDesCaraïbes
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