A partir du 19 janvier et jusqu’au 16 février 2017
tous les jeudis à 21h00
Au Théâtre de Menilmontant
15 rue du Retrait 75020 Paris
(Métro Gambetta)
présente
PASOLINI MUSICA
spectacle musical
pour une chanteuse lyrique, une comédienne-chanteuse,
un comédien-chanteur, un comédien et une multi-instrumentiste.
Textes de Pier Paolo Pasolini
traduits par René de Ceccatty, Vigji Scandella, Jean-Pierre Milelli, Jean Rougeul et André Roche.
Musiques de Piero Piccioni, Giovanni Fusco, Mános Hadjidákis, Domenico Modugno, Pietro Umiliani, Mino De Martino, Jean-Sébastien Bach et Vincenzo Bellini.
Musiques originales de Dmitri Negrimovski.
Conception et mise en scène : André Roche.
Création sonore : Emmanuel Six.
Création vidéo : Éric Minette.
Costumes : Agnès Vitour.
Création lumière : en cours.
Avec Miguel-Ange Sarmiento, Stéphanie Boré, Eva Kovic, André Roche, Solène Ménard et Livia Naas (en alternance).
et Théâtre de l’Enfumeraie à Allonnes (72). Institutionnels sollicités : DRAC Pays de la Loire, Conseil Régional Pays de la Loire, CD 72, Ville d’Alençon (61). Résidences de création 2015-2016 : Théâtre de Chaoué à Allonnes (72), Centre Hospitalier Alençon-Mamers (61-72), Cité Scolaire de Mamers.
Création 4 novembre 2016 au Théâtre de Chaoué à Allonnes (72).
Reprises en 2017 à Alençon (61), au Théâtre de Ménilmontant à Paris et au Festival d’Avignon Off 2017.
Pier Paolo Pasolini en 1953 |
PRÉLUDE
Pier Paolo Pasolini est mort assassiné en 1975 sur une plage d'Ostie. Poète, romancier, scénariste, pamphlétaire, auteur dramatique, réalisateur et acteur, il est l'artiste italien le plus célèbre du 20e siècle. Pasolini n'a jamais refusé que le monde change, mais il a combattu avec une "vitalité désespérée" son avilissement par la marchandisation. "Mon travail consiste à montrer les choses et les êtres dans leur sacralité", disait-il.
PASOLINI MUSICA fait entendre la lucidité et l’actualité de la parole pasolinienne à partir de poèmes mis en musique de son vivant, de chansons nouvellement composées, de textes politiques et de recréations d'interviews.
PRÉSENTATION
La scène figure le studio/atelier de création de Pier Paolo Pasolini. On peut y voir sa table de travail avec sa machine à écrire, une rangée de vieux sièges de cinéma, des servantes (lampes sur pied pour des répétitions de théâtre), un piano droit et d’autres instruments sous des housses.
On y assiste au processus de création artistique selon Pasolini : genèse d’un poème, fragment d’une répétition, élaboration progressive d’un texte qui deviendra chanson.
À l’avant-scène, un poste de télévision se déclenche parfois inopinément pour faire entendre les questions de journalistes provocateurs, auxquels Pasolini répond de plus ou moins bonne grâce.
La scène figure aussi, à certains moments, un espace mental dans lequel les souvenirs et les songes de l’artiste prennent forme. Des images naissent alors, projetées sur les murs, sur les instruments ou même sur le corps des acteurs : des images fixes - photos anciennes de paysages italiens, portraits de ses jeunes amants, images de rassemblements politiques – et des images animées figurant des lucioles, symboles pour Pasolini d’un temps et d’un espoir révolus. La lumière souligne l’aspect non réaliste de la représentation, elle vient rythmer et ponctuer le texte ou la musique autant que révéler des espaces de jeu.
Un comédien-chanteur incarne Pier Paolo Pasolini. Une comédienne-chanteuse figure tour à tour le souvenir de la cantatrice Maria Callas, une actrice dans un film, un “double“ féminin de Pasolini, une paysanne de son enfance. Une deuxième comédienne-chanteuse figure d’autres personnages populaires imaginés par l’artiste.
Il arrive que certains de ces personnages chantent, accompagnés au piano droit accoustique, au clavier numérique, au violon ou à l’accordéon.
PASOLINI MUSICA esquisse une chronologie de la vie de Pasolini, depuis la scène d’ouverture en forme de souvenir d’enfance jusqu’à l’évocation de son assassinat sur la plage d’Ostie, en passant par son installation provisoire dans un bidonville romain, ses rencontres avec des journalistes, etc. Mais il n’y a ni narration ni exposé didactique : ce théâtre musical fait alterner des poèmes autobiographiques théâtralisés, des chansons en situation, la recréation de fragments d’interviews télévisuels, et des textes politiques. Il est exclusivement composé de textes de l’artiste engagé dans la défense de la sacralité du monde et la critique de son temps.
NOTE D’INTENTION
Il y a quarante ans, le Jour des Morts de 1975, Pasolini était assassiné. Ce n’est pas cet anniversaire qui me pousse à revisiter son oeuvre, mais mon admiration pour sa “lucidité critique qui détruit les mots et les conventions, et qui va au fond des choses, à l’intérieur de leur vérité secrète et inaliénable“.
La conception et la pratique que j’ai de mon métier d’artiste renforcent cette affinité avec Pasolini : il fut un passionné de pédagogie et de transmission (il exerça un temps le métier d’instituteur), fasciné par la multiplicité des formes d’expression artistique, désireux de comprendre le monde et de s’impliquer en toute indépendance dans la vie de la Cité, avec les risques que cela comporte…
“Mon travail consiste à montrer les choses et les êtres dans leur sacralité“, disait-il. C’est aussi ce que nous tentons humblement de faire dans ce spectacle : montrer l’ici et maintenant des êtres, la grâce qui s’empare d’eux pendant le chant, dans les corps, dans les mots. Comme Pasolini, nous essayons de transmettre la beauté d’un poème, lui-même reflet de la beauté du monde, et comme lui nous interrogeons ce qui s’y oppose. Nous portons haut sa parole - chantée, parlée ou psalmodiée, dénonciatrice ou admirative, de colère ou de tendresse - car elle est lumineuse et précieuse dans l'obscurité qui aujourd'hui menace de se refermer sur nous.
André Roche, metteur en scène
Et le soir sera plus noir que la fin du monde
et la nuit on entendra les grillons ou le tonnerre
et peut-être qu’un jeune homme,
l’un des rares rentrés au bercail,
sortira une mandoline.
Dans l’air ça sentira les haillons trempés,
tout sera loin, des trains et des bus
passeront de temps à autre comme dans un rêve.
Extrait de La Récession (La recessione), poème de Pasolini
traduit par André Roche et mis en musique par Dmitri Negrimovski.
CE QUE J'EN AI PENSÉ
PASOLINI MUSICA est un très beau spectacle qui mélange habilement poésies, chants, musiques et textes, afin de nous guider à travers une vie faite de combats idéologiques. Rassurez-vous, même si vous ne connaissez ni Paolo Pasolini, ni le contexte historique de l’époque à laquelle le spectacle se déroule, cela n’a aucune importance, puisque vous découvrirez tout cela avec bonheur en allant le voir. Pour ceux qui connaissent cet artiste engagé, le spectacle offre des clins d’œil qui les raviront.
Il surprend par la richesse et l’originalité avec la laquelle il traite son sujet. Il s’adresse autant à l’intellect qu’aux émotions. On a le même plaisir à fermer les yeux pour écouter les vers des poèmes ou se laisser surprendre par un morceau d’opéra qu’à les ouvrir pour profiter d’une enthousiasmante scène de style cabaret.
La mise en scène est fine et habile. Elle est pleine de bonnes idées inventives qui confèrent à ce spectacle une ambiance particulière et spéciale. Elle nous fait traverser une époque au travers de personnages hauts en couleur, découvrir une vie, percevoir des peines et sentir la révolte.
Les acteurs sont habités par leur rôle. Ils ne se contentent pas de jouer, ils chantent ou jouent d’un instrument, puis impressionnent par leur diction sur des textes français et italiens qui s’accompagnent d’un débit très rapide. Ils se complètent et savent tout faire !
Crédit photos @ Denis Tribhou
Pier Paolo Pasolini est un écrivain, poète, journaliste, scénariste et réalisateur italien, né le 5 mars 1922 à Bologne et assassiné dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975 sur la plage d'Ostie, près de Rome. Son oeuvre artistique et intellectuelle, éclectique et politiquement engagée, a marqué la critique autant que le public. Connu notamment pour son engagement à gauche, mais se situant toujours en dehors des institutions et des partis, il observe en profondeur les transformations de la société italienne de l'après-guerre. Encensée par une partie de la critique, son oeuvre suscite souvent de fortes polémiques (comme pour son dernier film, Salò ou les 120 Jours de Sodome, sorti en salles l'année de sa mort) et provoque des débats par la radicalité des idées qu'il y exprime. Dans ses films comme dans ses poèmes et ses pamphlets, il se montre extrêmement critique envers la bourgeoisie et la société consumériste italienne alors émergente, et prend aussi ses distances avec l'esprit contestataire de 1968. Avec plus de quatorze prix et neuf nominations, le cinéma de Pier Paolo Pasolini s'est très tôt imposé, avec notamment L'Évangile selon saint Matthieu.
MUSIQUES
. 11 chansons sur des textes de Pasolini, dont 4 originales (création mondiale) conçues dans la lignée des créations de Kosma/Prévert, Ferré/Aragon, mais aussi des ballades de Tom Waits. Création française de 6 chansons en version française.
. 2 chansons traditionnelles en dialecte, collectées par Giovanna Marini, musicienne et ethnomusicologue amie de Pasolini.
. 1 air d’opéra (Casta diva, extrait de l’opéra de Bellini Norma), et 1 air de musique sacrée (Erbarme dich, extrait de la Passion selon Matthieu de Johann Sebastian Bach).
TEXTES
Extraits des Lettres luthériennes (Lettere luterane), des Entretiens avec Jean Duflot, du poème autobiographique posthume Qui je suis (Il poeta delle ceneri), des recueils Poésie en forme de rose (Poesia in forma di rosa), La Nouvelle jeunesse (La Nuova Gioventù), d’articles de presse et de lettres de Pasolini, et fragments d’interviews.
L’arsenal d’apparitions, compagnie professionnelle fondée en 2004, produit des spectacles de théâtre chanté - création contemporaine et œuvres de répertoire revisitées.
Les formes artistiques développées ont en commun d’inciter chacun à s’interroger sur son rapport au monde. La transmission et l’appropriation des oeuvres, des répertoires et des pratiques, sont également au coeur du projet de la compagnie. Répétitions publiques, conférences, débats et ateliers prolongent la représentation et sont autant de moments de dialogue entre spectateurs et artistes.
La direction artistique de l’arsenal d’apparitions est assurée par André Roche (ancien assistant de Georges Lavaudant, alors directeur du Théâtre National de l’Odéon à Paris) et Eva Kovic, comédienne-chanteuse. Les créations de la compagnie ont été soutenues entre autres par la Région Centre et la Région Pays de la Loire. L’Arsenal d’apparitions tourne en France (Festival d’Avignon off 2014 au Grenier à sel, avec le soutien de la Région Pays de la Loire) et à l’étranger (tournées en Russie avec l’Alliance Française).
André Roche, metteur en scène
Formé auprès de Ludwik Flaszen (co-fondateur du Théâtre-Laboratoire de Jerzy Grotowski) et Michael Teasdale (Open theater, New York), André Roche joue entre autres sous la direction de Robert Cordier, Sarah Cusick, Michel Rostain et Catherine Atlani, et se tourne très tôt vers la mise en scène. Sa première création lyrique, le Combat de Tancrède et de Clorinde d’après Claudio Monteverdi, l’amène à jeter les bases de réflexions qui l’animent jusqu’à ce jour autour de la dimension sacrée du théâtre, du “théâtre dans le théâtre“ et de leurs traductions scénographiques.
De 1999 à 2003 il assiste Georges Lavaudant, alors directeur du Théâtre National de l’Odéon à Paris. Il met en scène la création française de Long Adieu et autres pièces en un acte de Tennessee Williams au Petit Odéon.
Pour l’Arsenal d’apparitions et de nombreux ensembles, orchestres et compagnies, André Roche explore la pluralité des formes associant texte et musique - création contemporaine (Rêve d’étoiles, d’après Le Petit Prince de St Exupéry, avec l’Orchestre National des Pays de la Loire ; Pour aujourd’hui, demain et après, textes de Bradbury et Billetdoux, musique de Martin Moulin, avec l’ensemble Offrandes), opéras et opérettes revisités (Mignon d’Ambroise Thomas avec Opéra Dévoilé, La Mascotte d’Edmond Audran pour le Choeur Déptal de la Sarthe, Tromb-al-Cazar d’Offenbach au Festival d’Avignon Off 2014), récitals théâtralisés (Anna Marly, une chanteuse en résistance), etc.
André Roche est traducteur littéraire pour différents éditeurs - Le Seuil, Christian Bourgois, Ramsay. Il traduit aussi certains textes qu’il porte à la scène : les livrets de West Side Story de Sondheim et Bernstein, La Flûte enchantée de Mozart ; plusieurs pièces de
Tennessee Williams ; To the Chicago Abyss, pièce en un acte de Ray Bradbury. Il a été professeur des Conservatoires de Paris (CMA9) et d’Alençon.
Dmitri Negrimovski, compositeur
Compositeur, pianiste et professeur de piano, originaire de Russie, Dmitri poursuit ses études au conservatoire supérieur de Rostov sur le Don où il reçoit les diplômes de compositeur (médaille d'or) et d'enseignement du piano, puis il devient le compositeur et directeur musical attitré du Théâtre des Jeunes Spectateurs de Rostov.
Il compose la musique d'une quinzaine de spectacles dramatiques aux côtés du metteur en scène Vladimir Tshiguitchev. Le “rock-drame" Les Chiens, écrit en 1989, a été joué plus de 500 fois y compris en France, au Mexique, en Allemagne, au Japon... Le spectacle jeune public L'île au trésor, créé en 1988, est toujours au répertoire en Russie. L'opéra-rock Pougatchev a été présenté à Lyon et Munich.
Outre ses œuvres pour orchestre, pour chœur, pour quatuor à cordes ou pour piano, il a à son actif plus d'une centaine de mélodies sur des poèmes de Shakespeare, D.H. Lawrence, Severyanin, Baudelaire, Verlaine, Michel-Ange, Irtieniev. Son livre de pièces pour jeunes pianistes, Histoires d’arbres, a été récemment publié par les Éditions Alfred Music en France, en Allemagne et au Royaume-Uni.
LES INTERPRÈTES
Miguel-Ange Sarmiento, comédien et chanteur
Miguel-Ange Sarmiento étudie le répertoire théâtral classique et contemporain auprès d’Anne Denieul au Conservatoire Nadia et Lili Boulanger (CMA9) et suit plusieurs formations en chant, danse et musique au Studio des Variétés.
Pour la Cie Influenscènes dirigée par Jean-Luc Paliès, il joue dans Le mot progrès dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux de Matéi Visniec (Théâtre du Lierre, Ciné 13 à Paris, Festival d'Avignon Off, Festival International de Théâtre en Roumanie) et interprète le rôle d’Hitler dans Vienne 1913 d’Alain-Didier Weill (Festival d'Avignon off, Théâtre du Lierre, Espace Rachi). Il joue également dans Carmen, la nouvelle de Louise Doutreligne (Cartoucherie de Vincennes, Festival d'automne de Madrid) et Signé Pombo, également de Louise Doutreligne (Théâtre du Lierre à Paris et Festival International de Madrid).
Il participe à des lectures de textes contemporains dans Version Pupitre au Théâtre du Rond-Point et au Théâtre de Fontenay-sous-bois. Pour la Cie La Vie est courte, il joue dans Les Puritains de David Noir (TGP de Saint-Denis, Théâtre Cergy 95 et Lavoir Moderne Parisien) et dans Les Justes-Story, toujours de David Noir (Trianon, Espace Cardin et Festival d'Avignon off). Enfin, avec la Cie Roger Louret, il joue en 1997 aux cotés de Jean Marais et Bernadette Lafont dans l'Arlésienne, aux Folies Bergère, et dans Les Années Zazous et Les Années Twist.
Coté chant, il crée son propre répertoire de chansons originales. Curieux de tout, il participe à de nombreuses productions, allant du théâtre au cinéma en passant par le cabaret et la comédie musicale.
Stéphanie Boré, mezzo-soprano
Entre l’opéra, le théâtre et la chanson, Stéphanie Boré a finalement choisi… de ne pas choisir !
Côté lyrique, cette élève de Lionel Sarrazin se produit en soliste dans des ouvrages de Bizet, Donizetti, Massenet, Lehar, Offenbach, etc. Elle chante sous la direction de divers chefs d’orchestre tels Laurent Campellone, Laurent Touche ou Gisèle Gérard-Tolini, au sein plusieurs théâtres, notamment à l’Opéra de Saint-Étienne. Elle est également très attachée à un répertoire de création, travaillant ainsi régulièrement avec les compositeurs Thomas Delclaud, Laurent Studer, Pierre-Gérard Verny ou encore Benoît Viquesnel, ce dernier étant spécialisé dans le spectacle jeune public.
Côté théâtre, elle a participé à plusieurs productions de la compagnie Influenscènes dirigée par Jean-Luc Paliès et a notamment joué plusieurs années le rôle des Didascalies dans Vienne 1913 d’Alain-Didier Weill, à Paris, Avignon, puis en tournée aux quatre coins de la France et à l’étranger, après avoir collaboré à l’illustration musicale de l’oeuvre. Côté chanson, elle interprète ses propres compositions en s’accompagnant au piano, dans l’atmosphère plus confidentielle du Sunset et du Baiser salé à Paris.
Eva Kovic, comédienne et chanteuse
Française d’origine italienne, Eva Kovic a été élève de Jean-Louis Bihoreau au CMA6 de Paris. Elle s’est formée à la commedia del arte avec Attilio Maggiuli, au clown avec Éliane Régis, et a étudié le chant avec Klara Csordas à l’ARIAM Île-de-France puis Muriel Souty au Conservatoire d'Alençon.
Eva joue et chante dans des pièces de répertoire (Woyzeck, de Büchner ; Parle-moi comme la pluie, de Tennessee Williams avec la Cie Aberratio au Théâtre Dejazet à Paris) et dans des spectacles de rue (Tabarinades et autres polissonneries, Cie l’Arsenal d’Apparitions ; Que la fête continue, Cie du Théâtre Buissonnier ; Maître Jacques, Cie des Gens Pluriels). Elle s’est également produite dans un récital de chansons fantaisistes du 20e siècle, Les Recettes de l’amour, en duo avec l’accordéoniste Renato Tocco, au cabaret La Vieille Grille, à Paris.
En 2002 elle a été Myra dans la création française du Long adieu, de Tennessee Williams, au Petit Odéon à Paris, mise en scène par André Roche. Plus récemment on a pu l’entendre chanter Francis Blanche et Mistinguett, et dire du Boby Lapointe, dans Le jamjam le bonbon de Bayonne, d’après Offenbach, avec l’Arsenal d’apparitions, au Festival d’Avignon off 2014 (Grenier à sel). Eva est également l’interprète de créations théâtrales et musicales pour le jeune public et la petite enfance, avec différentes compagnies.
Solène Ménard, pianiste, multi-instrumentiste
Solène Ménard débute la musique au Conservatoire à Rayonnement Départemental du Mans, en piano avec Roumiana Athanassova et en violon dans la classe de Christine Courtade. Son cursus l’amène à travailler le violon avec Anne-Lise Journaux, Rémi Landy, Olivier Mingam et Ariane Granjon, le piano avec Roumiana Athanassova et Carlos Cesbro. Elle valide ses diplômes d’accompagnatrice et de soliste avec Bruno Puren et Anna Goanec au CRD du Mans.
Titulaire du D.E. de piano, Solène accompagne aujourd’hui des classes d’instruments et de chant au Conservatoire des Coëvrons (53) mais aussi des concerts de choeurs. Elle collabore régulièrement aux productions de L’Arsenal d’apparitions et s’associe à d’autres ensembles pour des concerts et des spectacles musicaux.
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