Animation/Aventure/Comédie
Réalisé par Jennifer Yuh & Alessandro Carloni
Avec les voix en version originale de Jack Black, Dustin Hoffman, Kate Hudson,Bryan Cranston, Angelina Jolie Pitt, J.K. Simmons, Jackie Chan, Seth Rogen, Lucy Liu...
Avec les voix en version française de Manu Payet, Pierre Arditi, Alison Wheeler, Emmanuel Jacomy, Jérémie Covillault, Michel Tureau, Pierre Bonzans...
Long-métrage Américain/Chinois
Durée: 01h35mn
Année de production: 2016
Distributeur: Twentieth Century Fox France
A partir de 3 ans
Date de sortie sur les écrans américains : 29 janvier 2016
Date de sortie sur les écrans chinois : 29 janvier 2016
Date de sortie sur nos écrans : 30 mars 2016
Résumé : Po avait toujours cru son père panda disparu, mais le voilà qui réapparaît ! Enfin réunis, père et fils vont voyager jusqu’au village secret des pandas. Ils y feront la connaissance de certains de leurs semblables, tous plus déjantés les uns que les autres. Mais lorsque le maléfique Kaï décide de s’attaquer aux plus grands maîtres du kung-fu à travers toute la Chine, Po va devoir réussir l’impossible : transformer une horde de pandas maladroits et rigolards en experts des arts martiaux, les redoutables Kung Fu Pandas !
Bande annonce (VOSTFR)
Bande annonce (VF)
Ce que j'en ai pensé : KUNG FU PANDA 3 est adorable. L'esprit des deux premiers films est totalement respecté. Quelques clins d’œil sont faits aux opus précédents. Il est drôle, énergique, enlevé, c'est une réussite. L'histoire fait habilement cohabiter humour et émotion.
Tout virevolte et tournoie, dans une joyeuse mise en scène saupoudrée de petites perles philosophiques. La morale autour de la confiance en soi, de l'amour de la famille et des amis ainsi que de la bonne humeur comme ligne de conduite est super sympathique. Le travail sur l'animation est extra et riche : les mouvements, les couleurs, les textures, la variété des décors et des ambiances..., tout est extrêmement bien fait. Et la 3D vient joliment enrichir la profondeur de champs des spectaculaires scènes de combat, entre autres.
Les acteurs, en version originale, font toujours un excellent travail pour parfaire la personnalité de leurs personnages. On a le plaisir de retrouver tous les héros des deux premiers KUNG FU PANDA qui n'ont rien perdu de leur humour, de leur sagesse ou de leur caractère. Po casse toujours la baraque, c'est la star incontestée. Il y a beaucoup de nouveaux personnages qui sont autant de bonnes surprises mais je ne vous en dit pas plus.
J'ai beaucoup aimé le méchant du film, Kaï. Il est inquiétant et un peu effrayant mais pas trop, pour les enfants il est parfait.
KUNG FU PANDA 3 est vraiment mignon. C'est un film d'animation familial que je vous conseile absolument. Son enthousiasme est communicatif, on en ressort le sourire aux lèvres. C'est un vrai bon moment !
Tout virevolte et tournoie, dans une joyeuse mise en scène saupoudrée de petites perles philosophiques. La morale autour de la confiance en soi, de l'amour de la famille et des amis ainsi que de la bonne humeur comme ligne de conduite est super sympathique. Le travail sur l'animation est extra et riche : les mouvements, les couleurs, les textures, la variété des décors et des ambiances..., tout est extrêmement bien fait. Et la 3D vient joliment enrichir la profondeur de champs des spectaculaires scènes de combat, entre autres.
Les acteurs, en version originale, font toujours un excellent travail pour parfaire la personnalité de leurs personnages. On a le plaisir de retrouver tous les héros des deux premiers KUNG FU PANDA qui n'ont rien perdu de leur humour, de leur sagesse ou de leur caractère. Po casse toujours la baraque, c'est la star incontestée. Il y a beaucoup de nouveaux personnages qui sont autant de bonnes surprises mais je ne vous en dit pas plus.
J'ai beaucoup aimé le méchant du film, Kaï. Il est inquiétant et un peu effrayant mais pas trop, pour les enfants il est parfait.
KUNG FU PANDA 3 est vraiment mignon. C'est un film d'animation familial que je vous conseile absolument. Son enthousiasme est communicatif, on en ressort le sourire aux lèvres. C'est un vrai bon moment !
NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
Troisième volet de l’une des franchises d’animation qui
connaît le plus de succès au monde, KUNG FU PANDA 3 marque le retour de Po,
l’adorable panda qui n’aspire qu’à une chose : devenir un expert en
kung-fu, un art martial qui demande agilité, aptitudes mentales exceptionnelles
et réflexes plus vifs que l’éclair. Une quête si ambitieuse pour un panda
qu’elle semble impossible. Impossible ? Non, ce mot ne fait décidément pas
partie du vocabulaire de Po, qui essaie perpétuellement de s’améliorer et de
devenir un héros à ses propres yeux.
L’aventure de Po a débuté dans KUNG FU PANDA, où on l’a vu
accomplir son destin et devenir le Guerrier Dragon. Le film comprenait
d’incroyables séquences de combat, une bonne dose d’humour et beaucoup
d’émotion. Les spectateurs du monde entier sont tombés sous le charme de ce panda
pas comme les autres. Le film a rapporté plus de 633 millions de dollars à
l’international, a été cité à l’Oscar du meilleur film d’animation et a
remporté 10 Annie Awards.
Dans KUNG FU PANDA 2, Po devait lever le voile sur ses
mystérieuses origines afin de libérer la force qui lui était nécessaire pour
réussir. Le film a battu le record d’entrées du premier opus ; il a été
nommé à l’Oscar du meilleur film d’animation et a remporté deux Annie Awards,
dont celui de la meilleure réalisatrice pour Jennifer Yuh Nelson.
À présent, dans KUNG FU PANDA 3, Po poursuit son chemin
pour devenir le héros de ses rêves. Il réalise qu’il a encore beaucoup à
apprendre lorsqu’il abandonne sa place d’élève en arts martiaux pour devenir
professeur. Dans le même temps, il doit trouver le moyen de rassembler sa famille
biologique et sa famille du kung-fu… tout en devenant maître du passé et du
futur.
KUNG FU PANDA 3 tire pleinement avantage des avancées
technologiques réalisées par DreamWorks Animation, et marque un tournant dans
l’histoire du cinéma. Il s’agit en effet de la première production à créer deux
films différents – l’un en anglais, l’autre en mandarin – avec la même
histoire et les mêmes personnages. Mais il marque avant tout le retour de
l’action, de l’humour et des émotions qui ont fait le succès du premier opus de
la saga, et nous rappelle pourquoi les spectateurs du monde entier sont tombés
sous le charme de Po.
L’ÉLÈVE
DEVIENT PROFESSEUR
Po n’a pas de plus grands admirateurs que l’équipe qui lui a
donné vie. La réalisatrice Jennifer Yuh Nelson, qui accompagne le personnage
depuis le tout début de ses aventures, déclare : « Ce que j’apprécie
le plus chez Po, c’est son enthousiasme débordant. C’est un plaisir de passer
du temps avec lui parce que tout le passionne. »
Elle poursuit : « Po est avant tout une sorte de
geek au service du bien, et en ce sens, je peux m’identifier à lui car je
n’étais pas exactement la fille la plus populaire du lycée ! Je pense que
son humilité et son enthousiasme un peu décalé parlent à beaucoup de
monde. »
La cinéaste ajoute : « Le fait qu’il découvre ce
qui le rend spécial et l’utilise pour devenir le meilleur possible dans ce
domaine est également quelque chose qui trouve écho en chacun d’entre nous.
Nous cherchons tous à savoir ce qui nous rend unique et à l’exploiter pour
devenir quelqu’un de meilleur. Je pense que c’est un message important pour les
enfants mais également pour les adultes – et c’est aussi important pour nous,
l’équipe du film, car nous n’entrons dans aucun moule ! »
Jennifer Yuh Nelson s’identifie clairement à Po et son
parcours, qui par certains côtés, reflète le sien. À l’image du panda qui passe
d’élève à professeur, la cinéaste a pris les rênes de KUNG FU PANDA 2 après
avoir été responsable du storyboard sur le premier film, et dessinatrice du storyboard
sur divers projets pour DreamWorks Animation.
L’enthousiasme de Po est terriblement contagieux. Le
réalisateur Alessandro Carloni, autre vétéran de la trilogie, commente :
« Dans ce film, Po doit aider d’autres personnes à atteindre le même
niveau d’illumination que lui et à accepter leurs qualités uniques afin de
prendre leur destin en main. »
Le cinéaste confie s’être parfois inspiré de Po :
« L’enthousiasme peut être une force très positive. Par exemple, si l’un
des membres de l’équipe me soumettait quelque chose qui me plaisait, je ne me
contentais pas d’approuver et de passer à la suite, je laissais pleinement s’exprimer
mon enthousiasme. Bref, j’ai accepté cette facette de ma personnalité qui me
fait penser à Po. »
Quels que soient les obstacles, Po n’abandonne jamais,
comme l’explique le scénariste Glenn Berger : « Po a une attitude
exemplaire. Il est très positif et opiniâtre ; peu importe le nombre de
fois où il échoue, il se relève toujours et reprend le combat. »
Mais ce trait de caractère, tant admiré par le public,
présente son lot de difficultés lorsqu’il faut imaginer les nouvelles aventures
de Kung Fu Panda, lequel a déjà surmonté de nombreux obstacles et affronté
d’innombrables menaces. Le scénariste poursuit : « Il est difficile
d’aller toujours plus loin sans perdre en crédibilité, d’autant plus que dans
ce film, Po perd confiance en lui. Nous avons donc choisi de raconter une
histoire dans laquelle les obstacles sont davantage émotionnels et intérieurs. »
Le premier des nouveaux défis qui attend Po est d’opérer
une reconversion professionnelle. Le Guerrier Dragon mène la belle vie… jusqu’à
ce que Maître Shifu lui expose la prochaine étape de son évolution :
devenir professeur. Un rôle qu’il ne se sent pas prêt du tout à endosser...
Dans le cadre de sa formation, Po doit entraîner les Cinq
Cyclones, « la crème de la crème » des guerriers kung-fu de Chine… et
cela ne se passe pas très bien.
Tandis que Po tente d’enseigner les subtilités du kung-fu à
ses idoles – Tigresse, Singe, Vipère, Grue et Mante – le chaos s’empare du
dojo, un lieu sacré où règnent habituellement discipline et honneur. L’actrice
Lucy Liu, voix originale de Vipère, raconte : « Les Cinq Cyclones ont
accepté Po comme l’un des leurs, mais ils ont de sérieux doutes quant à sa
capacité à enseigner. Et ils ont de bonnes raisons ! »
Alessandro Carloni commente : « Son
premier cours est un désastre ! Po réussit à causer davantage de dégâts au
dojo et aux Cinq Cyclones en cinq minutes en tant que professeur que pendant
toutes ses années en tant qu’élève. »
L’incapacité de Po à enseigner
rappelle le personnage que l’on a découvert et qui nous a charmés dans KUNG FU
PANDA. Le réalisateur reprend : « Po passe d’un extrême à l’autre en
termes de confiance en lui. Lorsqu’il sème la pagaille dans le dojo, cela lui
rappelle combien il n’était pas préparé à devenir un guerrier kung-fu dans le
premier film. »
Jennifer Yuh Nelson
ajoute : « Cette très courte expérience dans l’enseignement fait
ressurgir en lui le manque d’assurance qu’on a découvert dans le premier film.
Po est loin d’être en harmonie avec l’idée de devenir professeur ! »
Jack Black, qui prête une fois de plus sa voix au personnage,
déclare : « Soyons honnêtes : Po ne possède pas les qualités
d’enseignant de Maître Shifu. Il est paniqué parce qu’il a l’impression de ne
pas être à la hauteur de ses nouvelles responsabilités, lesquelles lui pèsent
encore plus que les innombrables raviolis qu’il ingurgite ! »
L’acteur, comme à son habitude, apporte beaucoup de cœur au
film. Jennifer Yuh Nelson déclare : « Jack est toujours drôle et
touchant, il exprime avec brio l’enthousiasme, la sympathie et l’empressement
de Po – des qualités qu’on retrouve chez bon nombre des personnages qu’il a
interprétés par ailleurs. Jack et Po nous rappellent que lorsqu’on suit son
cœur, tout est possible. »
Alessandro Carloni ajoute : « Jack possède une
gentillesse naturelle. Il est doux, bienveillant, toujours drôle et
charmant. »
L’acteur a pris plaisir à retrouver le personnage de Po et
n’a eu aucun mal à faire ressurgir le Guerrier Dragon qui sommeillait en lui.
Il explique : « Il me suffit de me rappeler celui que j’étais plus
jeune, au début de ma carrière. Je me représente Po comme un jeune passionné de
kung-fu. Mes passions à moi, c’étaient le rock’n’roll et l’art dramatique, mais
Po et moi partageons cet enthousiasme débridé. J’ai moi aussi été un jeune
Guerrier Dragon ! »
C’est Maître Shifu qui a perçu et canalisé la passion de Po
pour le kung-fu et qui le pousse aujourd’hui encore vers l’étape
suivante : devenir professeur. La productrice Melissa
Cobb commente : « Shifu sait que Po doit relever le défi de
l’enseignement mais il sait aussi que cela ne sera pas facile. »
De petite taille et parfois impatient, Maître Shifu est un
personnage drôle et complexe.
Contrairement à Maître Shifu, les Cinq Cyclones émettent de
sérieux doutes quant à la capacité de Po à enseigner le kung-fu. Les
protecteurs de la Vallée de la Paix prennent leur art très au sérieux et ont
toujours eu le meilleur instructeur qui soit – Shifu – pour veiller sur eux.
Mais maintenant ils doivent suivre les instructions de… Po.
Les victimes des méthodes d’enseignement singulières
de Po sont Maître Singe dont la nature espiègle et enjouée
dissimule une exceptionnelle maîtrise des arts martiaux ; Maître Grue, le
pragmatique du groupe ; Maître Mante, le plus petit et le plus caractériel
des Cinq Cyclones ; Maître Vipère, la « mère poule » de
l’équipe ; Maître Tigresse, la plus puissante et la plus audacieuse du
groupe.
Tigresse est à nouveau doublée
par l’actrice oscarisée Angelina Jolie-Pitt, dont l’intelligence et le talent
confèrent au personnage sa force, son franc-parler et sa compassion. Angelina
Jolie-Pitt continue à découvrir de nouvelles facettes chez Tigresse, un personnage
qui l’a toujours inspirée : « Le rôle de Tigresse est d’une pureté et
d’une beauté incroyable, c’est une figure féminine forte. J’aimerais pouvoir
faire ne serait-ce que la moitié de ce dont elle est capable ! »
KUNG FU PANDA 3 nous encourage à être le
meilleur que l’on puisse être, un thème qui a trouvé écho chez l’actrice. Elle
commente : « Le film nous rappelle qu’il n’est pas nécessaire de se
comparer aux autres et qu’il faut se concentrer sur soi-même et sa propre
évolution. Je pense que c’est quelque chose qui nous parle à tous, car nous
essayons sans cesse de nous améliorer et de trouver l’équilibre. »
Tigresse, Vipère et le nouveau
personnage de Mei Mei soulignent la volonté de la trilogie de mettre en valeur
des personnages féminins forts. Une volonté que l’on retrouve également
derrière la caméra : la réalisatrice du film, Jennifer Yuh Nelson, à qui
l’on doit également l’immense succès de KUNG FU PANDA 2, est en effet l’une des
cinéastes les plus brillantes de sa génération.
DEUX PÈRES
POUR UN FILS
Effectuer la transition d’élève à professeur n’est pas le
seul bouleversement qui survient dans la vie de Po. Li Chan, le père biologique
dont il a été séparé il y a bien longtemps, débarque dans la Vallée de la Paix,
où l’on assiste à leurs émouvantes et hilarantes retrouvailles.
D’une certaine manière, tout ce
que l’on a vu dans les deux premiers films annonçait cet évènement. Jennifer Yuh Nelson
commente : « Depuis le premier film, on nous a souvent demandé
comment un panda pouvait avoir une oie pour père. Les gens voulait savoir si on
allait un jour rencontrer le père biologique de Po. »
Cette question – et sa réponse – font partie de ce que le
coscénariste Jonathan Aibel, qui a écrit les trois films avec son
partenaire d’écriture Glenn Berger, appelle la « super-histoire » de
Po. Il explique : « Po n’arrête pas de s’interroger sur son identité
et sur ses capacités, ce qui arrive à tous à un moment ou à un autre. »
Mais à quoi Li peut-il bien
ressembler ? Imaginez Po sans la discipline nécessaire au kung-fu et vous en
aurez une idée assez précise ! Li est un panda bruyant et exubérant
toujours prêt à s’amuser… ce qui signifie généralement manger ou faire la
sieste, ou faire la sieste et manger !
Leurs retrouvailles, dans le restaurant de raviolis de M.
Ping, le père adoptif de Po, sont à l’image de Po : riches en émotions et
pleines d’humour. Li bat le record de consommation de raviolis détenu par Po –
ce qui en soit est déjà un indice probant de leur lien de parenté. Il lui
confie alors qu’il est à la recherche de son fils. Po, désopilant de naïveté,
lui répond qu’il n’a vu personne répondant à cette description. Pendant ce
temps, les clients du restaurant qui assistent à cet échange et ont compris
l’évidence n’en reviennent pas.
La réalisatrice déclare : « Il s’agit d’un de mes
moments préférés du film car on découvre à quel point ils se ressemblent alors
qu’ils n’en ont pas encore conscience eux-mêmes. »
Évidemment, Po et Li finissent quand même par faire le
rapprochement. Bryan Cranston déclare : « Le père et le
fils fraîchement réunis découvrent qu’ils partagent les mêmes intérêts, les
mêmes traits de personnalité et le même amour de la nourriture – je me permets
d’insister sur ce dernier point : ils ADORENT manger ! »
Jack Black commente : « Po est ravi de rencontrer
enfin son papa panda ! »
Le casting de Bryan Cranston pour ce personnage a
ravi l’équipe du film. Jennifer Yuh Nelson explique : « Bryan possède
un talent incroyable et il est capable d’exprimer une large palette d’émotions,
ce qui rend Li vulnérable et sympathique, mais c’est également un grand acteur
comique, comme on a pu le voir dans « Malcolm ». Il était essentiel
que le public tombe immédiatement sous le charme de Li, et grâce à Bryan, c’est
le cas. »
Mais sous ses airs de bon vivant, Li est plus grave qu’il
n’y paraît. Glenn Berger déclare : « On réalise rapidement que son
humour cache en réalité des émotions enfouies au plus profond de lui. Ce que
Bryan est capable d’exprimer dans ces scènes par le seul biais de sa voix est
extraordinaire, il réussit à mettre le personnage à nu. »
L’acteur revient sur un moment clé du film où Li se révèle
plus vulnérable et émouvant : « Li montre à Po une photo de sa mère,
qui est morte peu de temps après sa naissance et qui l’aimait profondément.
C’est elle qui a protégé Po et l’a caché lorsque leur village a été
attaqué. »
Melissa Cobb ajoute :
« Il s’agit d’une scène cruciale car elle permet à Po de découvrir une
autre facette de son père, une facette plus sensible. »
La scène préférée d’Alessandro Carloni est quant à elle
plus humoristique et revêt un caractère plus personnel. Il raconte :
« Li essaye une armure et n’arrête pas de se heurter à Po. Il y a
plusieurs années, je me suis retrouvé dans une situation similaire avec mon
père. J’adorais les motos et mon père m’a présenté un ami à lui qui en
possédait une. Nous avons enfilé nos casques et mon père a commencé à me donner
de petits coups de tête pour plaisanter. Nous avons tous connu ce moment dans
la vie où on n’est plus un enfant et où on interagit avec nos parents d’égal à
égal. Je pense que c’est une scène à part dans le film. »
Tandis que Po et Li se rapprochent, M. Ping connaît une
crise de confiance. Ping aime profondément Po et il a peur de le perdre. Il a accepté
de renoncer à son meilleur – et unique – employé pour le bien du kung-fu, et
il ne pourrait pas être plus fier de son fils. Mais comme tout parent qui se
sent abandonné, il a peur qu’on l’oublie. Bryan Cranston déclare :
« M. Ping n’est pas ravi de voir arriver Li. À l’image de Po, qui doit redéfinir son identité, ses deux
pères doivent accepter qu’ils ont tous les deux leur place dans la vie de leur
fils. »
LA MENACE D’UN
AUTRE MONDE
L’autre figure paternelle et mentor de Po est Maître Oogway, la
vieille tortue qui a inventé le kung-fu pour permettre aux plus faibles de se
défendre. Il a quitté le royaume des vivants pour celui des Esprits, où il
reste une présence apaisante mais redoutable, et a confié son héritage à Shifu,
Po et les Cinq Cyclones. Mais la bataille qu’il a menée il y a bien longtemps
contre un guerrier qui l’avait trahi a aujourd’hui des répercussions
désastreuses sur la Vallée de la Paix et au-delà.
Maître Oogway et le guerrier Kai étaient jadis frères
d’armes, mais la découverte du chi – cette énergie vitale pouvant être utilisée
pour le bien comme pour le mal – les a divisés. Kai s’est laissé séduire par le
pouvoir du chi, qu’il était bien décidé à amasser jalousement, alors qu’Oogway
voulait le partager avec le reste du monde. Lorsque Kai a découvert le moyen de
s’approprier le chi d’autrui, Oogway l’a banni pour l’éternité dans le Royaume
des Esprits.
C’est en tout cas ce qui était
prévu… Oui mais voilà : au Royaume des Esprits, Kai s’est approprié le chi
de milliers de maîtres de kung-fu, qu’il collectionne dans des amulettes de
jade accrochées à sa ceinture. Fort de tous ces pouvoirs, il triomphe d’Oogway,
s’échappe du Royaume des Esprits et revient sur Terre. Armé d’épées de jade luminescentes,
Kai sème la terreur à travers toute la Chine, écrasant et volant le chi
d’encore plus de guerriers kung-fu. Plus puissant à chaque bataille, Kai peut
désormais réactiver ses amulettes et créer une armée de zombies de jade, ou
« jombies ». Ensemble, ils sillonnent le pays à la recherche des
élèves d’Oogway : les Cinq Cyclones. Un par un Vipère, Grue, Singe, Mante
et même Shifu sont transformés en sbires verdâtres au service de Kai.
Pour retranscrire le caractère
antipathique et l’humour du personnage, l’équipe du film a fait appel à J.K.
Simmons, oscarisé en 2015 pour son impressionnante interprétation dans
WHIPLASH. L’attribution du rôle à l’acteur a beaucoup aidé l’équipe sur le plan
créatif. Le scénariste Glenn Berger commente : « Kai a toujours été
le méchant de l’histoire, mais nous étions dans une impasse créative jusqu’à ce
que le rôle soit attribué à J.K. Simmons. Soudain, nous avons eu une vision
claire de ce méchant gigantesque, imposant, surnaturel et imbattable, mais
également peu sûr de lui – un trait de personnalité que J.K. a apporté au personnage. »
J.K. Simmons, comme Bryan
Cranston, était un acteur comique avant d’être porté aux nues pour son travail
dans WHIPLASH. Jonathan Aibel déclare : « Pour Kai, nous voulions
mêler humour et méchanceté car nous souhaitions créer un personnage effrayant,
mais également drôle par moments. J.K. a réussi à instiller de la comédie dans
son jeu sans jamais perdre en crédibilité. »
L’acteur est d’ailleurs à
l’origine des scènes les plus cocasses du film. Alessandro Carloni
raconte : « Lorsque Kai réintègre le royaume des mortels, par
exemple, il croise un canard et une oie qui n’ont aucune idée de qui il est, et
cela ne lui plaît pas du tout. J.K. et nos animateurs ont brillamment réussi à
exprimer l’agressivité, le manque d’assurance, la jalousie et l’anxiété de
Kai. »
J.K. Simmons ajoute :
« Kai s’attend à ce que tout le monde ait peur de lui et tremble en sa
présence. Mais la plupart des gens n’ont strictement aucune idée de qui il est,
et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça l’énerve ! »
Jennifer Yuh Nelson
déclare : « Kai est cruel et violent, il est la preuve qu’on ne
devient pas un grand maître de kung-fu en claquant des doigts. En subtilisant
le chi d’autres guerriers plutôt que de le gagner à la régulière, il triche et
ne se comporte pas comme il le devrait. C’est ce qu’Oogway essaie de lui faire
comprendre. »
La réalisatrice poursuit :
« À travers ce nouveau personnage de méchant, nous voulions complexifier
les choses et explorer les aspects plus surnaturels du chi, dont le contrôle
nécessite une maîtrise exceptionnelle du kung-fu. »
Les effets qui représentent le
vol du chi sont nés de ce que le superviseur des effets visuels Mark
Edwards appelle le
« thème du cercle ». Il explique : « Dans les précédents
films, le chi était représenté par des cercles mais nous sommes allés encore
plus loin dans KUNG FU PANDA 3. En subtilisant le chi d’autrui, Kai extrait
l’essence même de celui à qui il appartient, ce que nous avons représenté par
des vagues d’énergie circulaires qui s’échappent de la victime vers Kai. »
Kai rejoint la famille des méchants de KUNG FU PANDA, parmi
lesquels figurent également Tai Lung, une brute à la force surhumaine ;
et Lord Shen, un paon ridicule doté de techniques de combat, d’une vélocité et
d’armes incroyables, dont un immense canon.
Kai, Tai Lung et Lord Shen ont cependant un
point commun selon Jennifer Yuh Nelson : « Tous les méchants de la
franchise possèdent une certaine animosité personnelle, et c’est encore plus
vrai pour Kai. À ses yeux, Oogway lui a planté un couteau dans le dos. Celui en
qui il avait le plus confiance et aux côtés duquel il s’est battu a choisi de
devenir son ennemi plutôt que son allié. On comprend donc d’où vient sa
colère. »
LE VILLAGE DES
PANDAS
La seule manière de vaincre Kai est de trouver un maître du
chi, et les seuls professeurs de chi sont les pandas… C’est du moins ce que Li
raconte à Po. Jonathan Aibel déclare : « Après ses retrouvailles
avec son père biologique, Po commence à s’interroger sur son identité de panda,
car on ne lui a jamais appris à se comporter comme tel. »
C’est ainsi que Po, Li et M. Ping prennent la direction du
Village des Pandas. Situé sur des sommets enneigés, le lieu est étonnamment
luxuriant et accueillant. Construit sur des sources chaudes, le Village des
Pandas est nimbé de brume, mythique, lyrique et idyllique. Bref, c’est le
paradis des pandas. Ils sont partout : il y a des bébés, des vieillards,
des danseuses… et maintenant un Kung Fu Panda !
Lorsque Po rencontre les villageois, il découvre ce que
c’est qu’être un panda et laisse s’exprimer ses qualités personnelles. Il a
enfin levé le voile sur ses origines et trouvé une famille.
Jack Black déclare :
« C’est très émouvant pour Po de rencontrer enfin ses congénères. Il ne
s’est jamais senti dans son élément mais pour la première fois de sa vie, il
est entouré des siens et assailli par les émotions. La situation lui ouvre
d’infinies possibilités et au début cela le trouble. »
La découverte du Village des
Pandas est en effet une expérience incroyable pour Po et un moment unique dans
la saga KUNG FU PANDA. Jennifer Yuh Nelson explique : « Ce film
ne raconte pas l’aventure solitaire de Po car ce dernier entreprend de transformer
une communauté tout entière, laquelle le transforme en retour. C’est une
évolution mutuelle. »
La cinéaste poursuit :
« Po est entouré par des pandas qui donnent le meilleur d’eux-mêmes et
l’aident à faire de même. Le message que nous avons essayé de transmettre,
c’est que quoi qu’il arrive nous ne sommes pas seuls, nous avons des amis et de
la famille qui tiennent à nous et nous donnent de la force. »
Alessandro Carloni
ajoute : « Au Village des Pandas, Po réalise qu’on ne peut pas aller
contre sa nature mais qu’il faut essayer d’être le meilleur « soi »
possible. Le film prend alors tout son sens. »
Cette nouvelle force lui permet
d’accepter pleinement ce à quoi il essayait d’échapper et de devenir le
professeur que Maître Shifu a toujours vu en lui. Et ce, juste à temps. On
découvre en effet que pour convaincre Po de revenir avec lui au Village et ne
pas perdre son fils une fois de plus, Li a menti : le chi censé être
capable de neutraliser Kai n’existe pas. Mais comme l’union fait la force – et
il aura besoin de toute la force possible pour vaincre Kai –, Po décide
d’enseigner le kung-fu aux pandas du Village.
Parmi ses élèves les plus prometteurs figure
Mei Mei, une exubérante danseuse spécialiste du ruban. Véritable pile
électrique, Mei Mei est également une source d’inspiration.
Elle fait partie des êtres les
plus sûrs d’eux que Po ait jamais connus. Alessandro Carloni raconte :
« Il n’avait encore jamais rencontré de femelle de son espèce et se
retrouve soudain dans des situations très gênantes avec cette imposante panda
pleine d’assurance ! »
Kate Hudson, qui prête sa voix
au personnage, a tout de suite été séduite par le personnage et son univers:
« Mei Mei est tout le temps en train de se donner en spectacle! Au début,
je ne savais pas vraiment jusqu’où je pouvais aller avec le personnage, et puis
j’ai compris que Mei Mei n’avait aucune limite. Ce serait tellement bien si
nous possédions tous son assurance ! »
Le
réalisateur déclare : « Kate confère du charme et de l’assurance à
Mei Mei, ce qui rend le personnage drôle et attachant. »
Melissa
Cobb ajoute : « Kate est intrépide et s’en est donné à cœur joie dans
le studio d’enregistrement. Elle a essayé plein de choses loufoques et la
plupart ont été retenues pour la version finale du film. »
Mei Mei
est particulièrement douée pour les arts martiaux, c’est d’ailleurs là que
s’exprime le mieux sa personnalité hors du commun. Kate Hudson
commente : « J’aime le fait que Mei Mei soit une dure à cuire.
Elle se transforme en véritable guerrière – elle est l’incarnation même du girl
power ! Elle est coriace mais également très féminine. »
Parmi
les élèves de Po figure aussi Bao, un adorable et minuscule panda. Lorsque
le danger menace le Village des Pandas, Bao est prêt à se tenir aux côtés de Po
pour défendre les siens.
ENTRE CIEL ET
TERRE
Outre l’environnement familier de la
Vallée de la Paix, KUNG FU PANDA 3 nous transporte dans de nouveaux lieux et
paysages – certains terrestres, d’autres mystiques – comme le Village des
Pandas. Pour créer ces univers avec un degré de détail sans précédent, l’équipe
a utilisé une technologie de pointe – nouveau logiciel d’animation,
techniques de rendu et de stéréo améliorées, modifications du développement de
la fourrure et nouveau logiciel d’éclairage – ainsi que des techniques
éprouvées telles que le repérage de lieux réels.
Au total, KUNG FU PANDA 3 a nécessité plus de 60 millions
d’heures de rendu – qui consiste à générer par informatique une image à partir
de modèles 2D ou 3D – contre 20 millions pour le premier film de la saga et 50
millions pour le deuxième.
Melissa Cobb
commente : « Chacune de ces avancées a été mise au service de
l’histoire et des personnages. Elles nous permettent d’explorer davantage
d’opportunités pour mettre en valeur le jeu des acteurs. Nous avons enfin pu
avoir un retour instantané sur les actions et les émotions des personnages. »
Pour créer le Village des
Pandas, l’équipe a fusionné « l’ancien » et le « nouveau ».
En amont de la réalisation du film, ils ont visité la Chine pour trouver
l’inspiration. La productrice poursuit : « Ce voyage nous a permis de
définir l’esthétique de KUNG FU PANDA 3 et en particulier du Village des
Pandas. »
L’équipe s’est notamment rendue sur le Mont Qingcheng,
berceau du taoïsme et habitat naturel des pandas. Melissa
Cobb déclare : « Lorsque Po et Li arrivent dans le Village des
Pandas, la brume qui enveloppe le lieu se dissipe et on découvre un lieu
magique. C’est ce qui s’est produit lorsque nous avons gravi cette
montagne. »
Jennifer Yuh Nelson ajoute : « Nous avons randonné à
travers une forêt luxuriante et découvert des refuges en bois noueux recouverts
de mousse absolument enchanteurs. C’est ce qui a inspiré l’essentiel de
l’architecture du Village des Pandas. »
Pour KUNG FU PANDA 3, le chef décorateur Raymond
Zibach – responsable de l’univers visuel des trois films, de la création des personnages
en passant par les décors, la couleur, l’éclairage et toute la direction
artistique – a fait le choix d’un retour à ce qu’il appelle des
« environnements légendaires » : « Qu’il s’agisse de
l’image de l’épique village alpestre des Pandas ou de l’onirique Royaume des
Esprits, les décors du film possèdent tous un caractère légendaire.»
Le
Royaume des Esprits est une réalité alternative où le temps n’a pas de prise et
où se joue la bataille entre le bien et le mal. C’est là que Po, avec l’aide
des habitants du Village des Pandas transformés en pros du kung-fu, affronte
Kai dans l’ultime bataille royale.
La confrontation entre les deux
personnages rappelle une scène du tout premier film, comme l’explique
Alessandro Carloni : « Dans la scène d’ouverture de KUNG FU PANDA, Po
s’imaginait en héros, et nous avons reproduit certains de ces plans pour cette
séquence de combat. »
L’objectif était cependant de créer un univers à part dans
la saga. Jennifer Yuh Nelson déclare : « Pour le Royaume
des Esprits, nous nous sommes demandé comment représenter ces maîtres du
kung-fu et du chi. Dans certains films d’arts martiaux, on les voit méditer sur
un nuage, nous avons donc cherché à créer notre propre version de ces
personnages en lévitation. »
Toujours dans l’objectif de
créer un univers au caractère légendaire et épique, Raymond Zibach a conçu ce
qu’il appelle un « yin et yang fracturé ». Il explique :
« Il s’agit de représentations positives et négatives qui peuvent être
chaotiques et paisibles à la fois. Dans le cadre de cet environnement scindé
entre le yin et le yang, nous avons intégré des bâtiments flottants. »
L’atmosphère éthérée du Royaume
des Esprits est encore renforcée par la « vision rouleau », un
mélange d’animation en 2D et 3D inspiré par une peinture ancienne chinoise sur rouleau
qui ressemble à une peinture animée. La réalisatrice commente : « Le
fait d’utiliser le caractère graphique et stylisé de la 2D et de le traduire en
images de synthèse dans un environnement en 3D était inédit. »
À propos du rouleau original
qui a inspiré cette nouvelle technique cinématographique, intitulé « Le
Jour de Qingming au bord de la rivière », le chef décorateur
déclare : « Cette toile monumentale, surnommée la Joconde de la
Chine, est l’œuvre la plus célèbre du pays. Elle mesure plus de cinq mètres de
long. En se déplaçant le long du rouleau, on découvre une procession de gens se
rendant à des festivités. Nous nous en sommes inspirés pour raconter l’histoire
du film en faisant dérouler les images de droite à gauche, comme si on lisait le
parchemin. Les scènes semblent peintes, il y a de l’animation réalisée à la
main puis retravaillée à l’ordinateur. On dirait une peinture mouvante qui nous
raconte la mythologie d’Oogway et Kai. »
UNE HISTOIRE
DE FAMILLE
Lorsque nous avons découvert Po
dans le premier film, c’était un outsider qui avait du mal à trouver sa place.
Il adorait son père, M. Ping, mais n’avait aucune envie de reprendre son
restaurant de raviolis. Il s’imaginait en maître du kung-fu mais semblait manquer,
entre autres choses, de la constitution et du physique nécessaires pour devenir
maître d’arts martiaux.
Ce personnage qui ne trouvait
pas sa place a immédiatement séduit les spectateurs, quels que soient leur âge
et leur origine. Melissa Cobb explique : « Nous avons tous, quasi quotidiennement,
le sentiment d’être un outsider, de ne pas être à notre place parce que nous
avons l’impression de ne pas être à la hauteur. Peu importe l’âge qu’on a et le
talent qu’on possède, tout le monde connaît ce sentiment. »
Po a cependant rapidement
découvert qu’il possédait la seule chose essentielle pour devenir le premier
Kung Fu Panda au monde : un cœur plus gros encore que son ventre
protubérant ! En apprenant à maîtriser cet art martial, il a également
trouvé sa place au sein d’une grande famille. Outre le dévoué M. Ping, Maître
Shifu l’a pris sous son aile et Po est devenu un membre à part entière des Cinq
Cyclones. Dans KUNG FU PANDA 3, en rencontrant son père biologique, Li, ainsi
qu’une communauté de pandas, Po agrandit son clan.
Ces différentes familles
confèrent à Po une force à la fois physique et émotionnelle, et soulignent
combien il est important d’appartenir à un clan, peu importe qu’il soit
conventionnel ou pas. Melissa Cobb reprend : « Le public apprécie le
fait que la saga donne une définition très large de la famille tout en
rappelant qu’elle peut être une véritable source de force. »
Lucy Liu note : « On
est libre de choisir les membres de sa famille, ça n’est pas uniquement une
question de lien génétique. »
Si la famille joue un rôle
central dans le parcours de Po, c’est une valeur qui tient également une place
particulière en coulisses. La saga KUNG FU PANDA a été créée par une grande
famille dont la plupart des membres collaborent depuis le premier volet de la
trilogie, il y a 12 ans. Leur passion pour les films d’arts martiaux n’a d’égal
que l’amour de Po pour le kung-fu, et les a conduits à rendre hommage au genre
tout en le réinventant avec humour et émotion.
Jennifer Yuh Nelson, qui confie
avoir grandi en regardant des films de kung-fu, déclare : « KUNG FU
PANDA 3, c’était un peu comme une réunion de famille parce que nous travaillons
ensemble et développons ces personnage depuis longtemps maintenant. Nous aimons
profondément Po et ses amis et nous nous assurons de les traiter avec respect
et humour. »
Avant de réaliser le deuxième
opus de la trilogie, la cinéaste a supervisé les scènes d’action et réalisé les
séquences rêvées de KUNG FU PANDA. Melissa Cobb commente : « S’il y a
bien quelqu’un qui connaît cet univers et ces personnages, c’est
Jennifer. »
Alessandro Carloni fait
lui aussi partie de l’équipe depuis le premier film, ce qui a facilité le
processus créatif et le partage des tâches avec Jennifer Yuh Nelson. L’acteur
J.K. Simmons compare le duo formé par Alessandro Carloni et Jennifer Yuh
Nelson à celui des frères Coen. Il explique : « À l’image de Joel et
Ethan, Jennifer et Alessandro sont toujours sur la même longueur d’onde, mais ils
ont en même temps des choses différentes à offrir, et cela donne aux acteurs la
liberté d’aller aussi loin qu’ils le veulent avec les personnages car ils
savent qu’ils feront le bon choix. »
KUNG FU PANDA a été écrit par
Jonathan Aibel et Glenn Berger, à qui l’on doit également les scénarios des
deux premiers films. Glenn Berger déclare : « La facilité avec
laquelle Alessandro et Jennifer collaborent nous pousse, Jonathan et moi, à
toujours opter pour la meilleure idée, qu’elle vienne de nous ou pas car
l’intérêt du film prime sur tout le reste. »
Jonathan Aibel ajoute :
« Nous connaissons les points forts des uns et des autres et surtout, nous
avons toute confiance les uns en les autres. Les échanges d’idées sont
donc très faciles et naturels. »
Le chef décorateur Raymond
Zibach déclare : « Il n’y a aucun problème de communication au sein
de l’équipe, ce qui nous permet de mettre très rapidement en œuvre les idées
qui émergent. »
La monteuse Clare Knight
commente : « Nous avons développé un langage silencieux, en
particulier avec Jennifer. Elle n’a pas besoin de dire quoi que ce soit pour
que je comprenne si elle aime quelque chose ou pas. Ça a été une aventure
extraordinaire. »
Parmi les autres membres
historiques de la « famille » KUNG FU PANDA figurent le responsable
de l’animation des personnages, Dan Wagner, qui a défini le style de
l’animation de chaque personnage ; le responsable du storyboard Phil
Craven, qui a travaillé en étroite collaboration avec les scénaristes et
réalisateurs pour concevoir l’histoire ; le superviseur de l’animation Rodolphe
Guenoden, qui pratique les arts martiaux depuis longtemps et a été consultant
sur les trois films ; et le compositeur oscarisé Hans Zimmer, qui outre la
trilogie KUNG FU PANDA a pris part à des films tels que LE ROI LION, la
trilogie DARK KNIGHT, GLADIATOR et la série PIRATES DES CARAÏBES.
Le compositeur résume ainsi ce
qui l’a séduit dans la franchise : « La juxtaposition des deux termes
qui font le titre des films : le kung-fu et les pandas ! J’aime les
films de kung-fu depuis que je suis enfant, ce film était donc pile dans mes
cordes. »
Si les arts martiaux et le
caractère comique du film restent un attrait majeur pour Hans Zimmer, il confie
également que son enracinement dans la culture chinoise, en particulier sur le
plan musical, a pris une place de plus en plus importante. Sur KUNG FU PANDA 3,
le compositeur a d’ailleurs collaboré avec pas moins de quatre musiciens
chinois réputés dans le monde entier : le pianiste Lang Lang, le
violoncelliste Jian Wang, la joueuse de pipa – un instrument traditionnel
chinois à cordes de la famille du luth – Wu Man, et le joueur de erhu, ou vielle
chinoise, Guo Gan.
Pour Hans Zimmer, travailler
avec ces artistes renommés s’inscrit parfaitement dans l’esprit du film. Il
explique : « Cela nous a donné l’occasion d’expérimenter. Nous avons
notamment humidifié les cordes d’un pauvre piano Steinway auquel nous en
avons fait voir de toutes les couleurs ! C’était comme se lancer dans une
grande aventure avec ces formidables musiciens. »
Pour le compositeur, comme pour
la plupart des membres de l’équipe, le défi majeur a été de développer et
surpasser ce qui avait été fait dans les deux précédents films. Il
explique : « Nous cherchons toujours à faire vivre une expérience particulière
aux spectateurs. »
Pour cela, une attention toute
particulière a été portée aux séquences dans le Village des Pandas. Hans Zimmer
précise : « Il fallait que le Village des Pandas apparaisse comme un
paradis sur terre. La découverte du village à l’arrivée de Po, Li et Ping était
particulièrement importante. L’endroit est un sanctuaire paradisiaque situé au
beau milieu de nulle part, et il est d’une beauté et d’un exotisme à couper le
souffle. »
Hans Zimmer confie :
« Pour écrire la musique, il me suffisait de me souvenir que le personnage
principal était interprété par Jack Black, car le succès de ces films repose
essentiellement sur son talent d’acteur et son humour. Pour moi, la musique est
donc dictée par l’interprétation de Jack. Je me demande toujours ce qu’il va
bien pouvoir inventer ! »
Venant compléter le paysage
sonore du film, le design sonore est signé par Erik Aadahl et Ethan Van Der
Ryn, superviseurs du montage son, nommés à l’Oscar pour ARGO, et s’appuie sur
leur travail dans les deux premiers films. Ethan Van Der Ryn déclare :
« Pour les séquences d’arts martiaux, le défi était de trouver l’équilibre
entre le caractère viscéral des combats et une certaine fantaisie, avec de la légèreté. »
Erik Aadahl ajoute : « Nous tenions à ce que l’univers sonore du
film soit à la fois enjoué et léché pour que le public en prenne plein les
oreilles. »
Les scènes de combat du film
ont donné de multiples occasions aux deux hommes de s’en donner à cœur joie.
Erik Aadahl reprend : « Ce qui m’a frappé dans le premier film,
c’est le caractère musical et rythmique des combats. Sur ce modèle, nous
voulions créer un univers sonore entraînant et mélodieux pour souligner cette
légèreté. Nous avons développé l’iconographie classique des films de kung-fu –
comme les « woosh », ces souffles d’air caractéristiques du genre –
et pour KUNG FU PANDA 3, nous avons créé plus de mille bruitages pour les
séquences de combat. »
Les deux ingénieurs du son ont
eu recours à des méthodes assez inhabituelles pour créer les sons qui
accompagnent les sauts et les envolées de Po. Erik Aadahl
explique : « Nous avons installé une série de micros tout au
long du plateau du studio de 20th Century Fox, puis nous avons lâché
une longue corde élastique préalablement tendue afin d’obtenir un son élastique
incroyable qui dure 5 secondes. Ce bruitage sied selon moi parfaitement à
Po. »
Pour les scènes qui se déroulent au Royaume
des Esprits, Erik Aadahl et Ethan Van Der Ryn ont créé des sons uniques afin de
représenter le mauvais chi de Kai et le bon chi de Po. Erik Aadahl
déclare : « Pour le mauvais chi, nous avons opté pour un son altéré,
presque grinçant, alors que nous voulions que le chi de Po soit cristallin. Il
fallait qu’il soit puissant mais également entraînant et étincelant, c’est
pourquoi nous avons utilisé différents instruments de musique chinois pour
créer une palette sonore. »
Mais ces scènes reposent
parfois davantage sur ce que l’on n’entend pas, comme l’explique Ethan Van Der
Ryn : « Nous avons étouffé beaucoup de sons au Royaume des Esprits
car ces scènes illustrent souvent le calme intérieur, ce qui nous a poussés à
nous concentrer sur les rares sons qui représentent l’état émotionnel des
personnages. C’est donc davantage une question d’espace négatif. »
Pour la palette sonore du
Village des Pandas, les designers sonores se sont inspirés… des pandas. Erik
Aadahl commente : « Le son des pandas qui font des roulades et
« rebondissent » les uns contre les autres fait partie de mes
préférés, c’est d’ailleurs quelque chose que nous avons commencé à explorer dès
le premier film. Nous avons longuement expérimenté pour définir ce son de
rebond et mettre au point l’instrument qui permet de le créer, que nous avons
baptisé le « gut-bucket » et qui se compose d’une grande bassine en
métal retournée et perforée en son centre, accompagnée d’un grand bâton et
d’une corde qu’il nous suffisait de pincer. »
Il ajoute : « L’une
de mes séquences préférées dans le film est celle dans laquelle tous les pandas
dévalent une colline en faisant des roulades pour aller manger, ils sont
tellement nombreux qu’on dirait un glissement de terrain ! J’aime cette
symphonie de roulades. »
Parmi les nouveaux venus au
sein de la famille KUNG FU PANDA figurent les artistes, techniciens et
consultants d’Oriental DreamWorks, la société basée à Shanghai qui a travaillé
en étroite collaboration avec l’équipe de Glendale, en Californie. Ensemble,
les deux sociétés ont innové en réalisant deux versions de KUNG FU PANDA 3,
afin que les personnages soient animés de manière à ce que leurs paroles soient
synchronisées d’un côté avec l’anglais et de l’autre avec le mandarin. Deux
films différents ont ainsi été créés avec la même histoire et les mêmes personnages.
La version en mandarin a été élaborée pour laisser plus de place à la nuance et
à l’improvisation des acteurs asiatiques qui prêtent leurs voix aux personnages,
à un niveau que ne permettent pas les sous-titres ou le doublage.
Créer la version en mandarin a
nécessité des ressources et du temps supplémentaire, mais cela en valait la
peine. De plus, les 200 employés d’Oriental DreamWorks qui ont pris part au
film ont permis à l’équipe d’atteindre un degré d’authenticité inégalé. Jennifer Yuh
Nelson déclare : « Pour les deux précédents films, nous nous étions
appuyés sur nos recherches et nos extrapolations, mais aujourd’hui nous pouvons compter sur une
véritable équipe créative chinoise. »
KUNG FU PANDA 3 est le fruit
d’une collaboration entre des équipes situées sur deux continents et du travail
d’une armée de talentueux acteurs, cinéastes, artistes et techniciens mais le
film reste axé, comme il l’a toujours été depuis la création de la franchise,
sur Po, alias Kung Fu Panda. Un personnage qui résonne toujours avec la même
force chez l’acteur qui lui a donné vie.
Jack Black
déclare : « Po tient une place très importante dans mon cœur,
lui et moi ne formons qu’un. Quand on me demande de faire la voix de Po, j’ai
du mal à comprendre parce que sa voix, c’est ma voix ! Je ne me cache
pas derrière un masque. À travers Po, je dévoile une part de mon âme. »
LES PERSONNAGES
PO
Autrefois simple apprenti dans le bar à nouilles de son
père adoptif, Po est désormais le légendaire Guerrier Dragon. Malgré
l’admiration dont il fait l’objet pour avoir sauvé le monde plusieurs fois, Po
reste un humble panda.
En VO :
Jack BLACK
En VF : Manu
PAYET
Après son premier
spectacle en 2007, au Splendid, au Bataclan et à l’Olympia, Manu Payet démarre
sa carrière au cinéma dans des comédies telles que COCO, L’AMOUR C’EST MIEUX À
DEUX, LES INFIDÈLES ou encore RADIOSTARS et TOUT CE QUI BRILLE.
Il se lance en
2014, pour la première fois, dans la réalisation aux côtés de Rodolphe Lauga
avec SITUATION AMOUREUSE : C’EST COMPLIQUÉ. Le film obtiendra le Grand
Prix au Festival de l’Alpe d’Huez la même année.
En 2015, Manu
Payet change de registre dans le second long métrage d’Emma Luchini UN DÉBUT
PROMETTEUR.
Il sera, le 13
avril prochain à l’affiche du film de Cyril Gelblat TOUT POUR ÊTRE HEUREUX et
prochainement de DAMOCLÈS de Manuel Schapira pour Arte.
Avec KUNG FU PANDA 3, il retrouve pour la troisième fois le personnage
de Po.
SHIFU
Maître
du kung-fu, Shifu excelle dans la formation de ses disciples : il fait
d’eux les meilleurs combattants en arts martiaux de toute la Chine. C’est un
professeur strict et exigeant qui repousse sans cesse les limites de ses élèves
afin qu’ils atteignent la perfection.
En
VO : Dustin HOFFMAN
En
VF : Pierre ARDITI
Après avoir suivi les cours de Tania Balachova, Pierre
Arditi fait ses débuts au théâtre, où il se produit dans L'opéra du monde de Jacques Audiberti, Diderot à corps perdu ou encore Tailleur
pour dames, dans une mise en scène de Bernard Murat. Au début des années
70, il tourne sous la direction de Serge Moati et Roberto Rossellini qui lui
confie le rôle-titre de Blaise Pascal.
S'il décroche son premier rôle important en 1977 dans
L’AMOUR VIOLÉ de Yannick Bellon, c'est surtout sa rencontre avec Alain Resnais,
pour MON ONCLE D’AMÉRIQUE, en 1980, qui marque le début de sa carrière. Il fait
de nouveau équipe avec le cinéaste dans LA VIE EST UN ROMAN (1982), L’AMOUR À
MORT (1984) et MÉLO (1986), qui lui vaut le César du meilleur second rôle.
Toujours plus sollicité, Pierre Arditi enchaîne les films
et les pièces de théâtre, tout en élargissant son répertoire : haut
fonctionnaire chez Jean-Pierre Mocky, avec AGENT TROUBLE, il est un inspecteur
épris de vengeance dans RADIO CORBEAU d'Yves Boisset, un chirurgien jaloux dans
la comédie VANILLE-FRAISE de Gérard Oury. Ce qui ne l'empêche pas de rester
fidèle à son réalisateur fétiche, Alain Resnais, qui le dirige dans le diptyque
SMOKING/NO SMOKING (1992), pour lequel il a le césar du meilleur acteur, et ON
CONNAÎT LA CHANSON (1997). Il tourne également pour Claude Lelouch avec HOMMES,
FEMMES : MODE D’EMPLOI (1996) et HASARD ET COÏNCIDENCES (1998). En 2008, il
ajoute une corde à son arc en prêtant sa voix à un film d'animation, avec KUNG
FU PANDA où il incarne le sage Shifu.
Comédien prolifique, il ne néglige pas non plus le petit
écran : papa-modèle dans Un et un font
six, il enchaîne avec L'affaire
Dreyfus d'Yves Boisset, Faisons un
rêve de Jean-Michel Ribes, Le Comte
de Monte-Cristo de Josée Dayan sans oublier un épisode d'Au siècle de Maupassant signé Claude Chabrol. Au cinéma, on le
retrouve dans les deux adaptations de Gaston Leroux signées Bruno Podalydès,
PAS SUR LA BOUCHE et COEURS d'Alain Resnais, LE GRAND ALIBI de Pascal Bonitzer
et LE CODE A CHANGÉ de Danièle Thompson. En 2011, il est à l'affiche du film
d'Alain Resnais, VOUS N’AVEZ ENCORE RIEN VU.
Après ADIEU BERTHE – L’ENTERREMENT DE MÉMÉ de Bruno Podalydès en 2012, il
joue dans LA FLEUR DE L’ÂGE de Nick Quinn aux côtés de Jean-Pierre Marielle en
2013.
On le retrouve régulièrement à la télévision dans la série Le sang de la vigne (France 3).
Il mène en parallèle une prolifique carrière sur les
planches dans des pièces comme L’éloignement
de Loleh Bellon, Sentiments provisoires
de Gérald Aubert, La Vérité de
Florian Zeller, Moi, je crois pas de
Jean-Claude Grumberg, Comme s’il en
pleuvait de Sébastien Thiéry, et bien d’autres..
Il est actuellement au Théâtre Édouard VII dans Le Mensonge de Florian Zeller, aux côtés
d’Évelyne Bouix.
MEI
MEI
Au
cœur du village des pandas où chacun vit dans la décontraction et la bonne
humeur, Mei Mei fait figure d’exception. Parmi tous ceux qui ne se mettent
jamais la pression, elle veut des résultats. Une fois qu’elle a décidé quelque
chose, elle s’y tient coûte que coûte.
En
VO : Kate HUDSON
En
VF : Alison WHEELER
Après une formation au studio Pygmalion, Alison Wheeler
anime l’émission Kawaï sur la chaîne
Filles TV.
Elle décroche en 2010 son premier rôle au cinéma dans MON
PÈRE EST FEMME DE MÉNAGE, adaptation par Saphia Azzedine de son propre roman.
Rôle pour lequel elle est pré-nommée au César du Meilleur Espoir Féminin.
Suivront notamment CLOCLO de Florent Emilio Siri et À TOUTE
ÉPREUVE d’Antoine Blosser.
En 2015, elle est à l’affiche du film de Jean-Paul Rouve,
LES SOUVENIRS.
Elle a terminé le tournage du prochain film de Patrick
Mille, GOING TO BRAZIL.
Alison Wheeler fait également partie du collectif Studio
Bagel et présentait la météo du Grand Journal de Canal+.
Depuis la rentrée, elle tient la rubrique « Le Journal
très intime d’Alison Wheeler» dans L’Émission d’Antoine, sur Canal+, animée par
Antoine de Caunes.
OOGWAY
Guerrier et leader
spirituel de la Vallée de la Paix, Oogway a voué toute son existence à la
protection des faibles et des démunis. Il n’est plus de ce monde mais il a
légué toutes ses connaissances et son expérience du kung-fu à Shifu, Po et aux
Cinq Cyclones.
TIGRESSE
Maître
Tigresse est la plus forte et la plus intrépide des Cinq Cyclones, maîtres du
kung-fu. Mais derrière cette poigne de fer, ce regard d’acier, bref, derrière
toute cette apparente froideur métallique, bat un cœur capable d’une grande
compassion.
VIPÈRE
Maître
Vipère est la « mère poule » du groupe. Mais ne vous y trompez
pas : malgré sa douceur, c’est une guerrière vive comme l’éclair, capable
de vaincre l’adversaire le plus effrayant.
SINGE
Maître
Singe est malicieux, joueur et débordant d’enthousiasme. Son attitude
décontractée et son goût pour les bonnes blagues ne l’empêchent pas d’être un
expert en arts martiaux. Farceur imprévisible, il peut être aussi rigolo que
féroce au combat.
GRUE
De
tout le groupe, Maître Grue est celui qui a les pieds sur terre. Il n’aime pas
la violence et fera tout pour éviter l’affrontement… mais si le combat devient
inévitable, il fera tout pour le gagner.
MANTE
Maître
Mante est le plus petit des Cinq Cyclones mais il ne l'admettra jamais. Ce
petit gars souffre du complexe de Napoléon : costaud, rapide et minuscule, il a
un sale caractère et il est prêt à en découdre à la moindre insulte.
M. PING
M.
Ping a peut-être perdu son meilleur employé au profit de la grandeur du
kung-fu, mais il est extrêmement fier de son panda de fils adoptif, Po. Comme
tout parent resté seul à la maison, M. Ping a peur d'être oublié...
LI
Si Po
n’avait jamais connu la discipline du kung-fu… cela aurait donné Li. Fêtard
invétéré, le père de Po est toujours partant pour une bonne rigolade, un
bon repas, une bonne sieste, une autre bonne sieste, et puis un bon repas,
etc., etc.
BAO
Cette
adorable petite boule de poils est un jeune panda qui n’aime que s’amuser. Mais
quand le danger menace son village, il va faire face pour le défendre aux côtés
de Po.
KAI
Il y a
bien longtemps, Kai fut un guerrier sans peur, assoiffé de pouvoir, qui fit des
ravages jusqu’à ce qu’il soit banni au Royaume des Esprits pour l’éternité.
Mais le voilà de retour sur Terre, et son désir de revanche est plus grand que
jamais. Il s’apprête à provoquer la plus formidable des batailles, contre Po et
les siens…
Autre post du blog lié à KUNG FU PANDA 3
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.