Comédie/Un film attachant car il explore toute une palette de sentiments
Réalisé par Christian Ditter
Avec Dakota Johnson, Rebel Wilson, Leslie Mann, Alison Brie, Damon Wayans Jr., Anders Holm, Nicholas Braun, Jake Lacy...
Long-métrage Américain
Titre original : How To Be Single
Durée: 01h50mn
Année de production: 2015
Distributeur: Warner Bros. France
Date de sortie sur les écrans américains : 12 février 2016
Date de sortie sur nos écrans : 2 mars 2016
Résumé : Il y a toutes sortes de manières de vivre en célibataire. Il y a ceux qui s'y prennent bien, ceux qui s'y prennent mal… Et puis, il y a Alice. Robin. Lucy. Meg. Tom. David... À New York, on ne compte plus les âmes en peine à la recherche du partenaire idéal, que ce soit pour une histoire d'amour, un plan drague… ou un mélange des deux ! Entre les flirts par SMS et les aventures d'une nuit, ces réfractaires au mariage ont tous un point commun : le besoin de redécouvrir le sens du mot célibataire dans un monde où l'amour est en constante mutation. Un vent de libertinage souffle de nouveau sur la ville qui ne dort jamais !
Bande annonce (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : CÉLIBATAIRE, MODE D'EMPLOI est une bonne surprise ! Je m'attendais à un truc potache voire vulgaire sans grand intérêt. Cependant, je trouvais le casting sympa et j'étais quand même curieuse de découvrir si le film me donnerait tort. Et en effet, j'étais dans le faux et c'est pour le mieux.
Au départ, CÉLIBATAIRE, MODE D'EMPLOI commence comme une comédie potache sur comment faire la fête quand on est célibataire.
Elle a une énergie marrante mais elle ne se distingue pas spécialement d'autres films du même genre. Et puis, à un moment, la tournure du scénario change et commence à explorer les sentiments des personnages et leurs réflexions par rapport à leurs choix dans la vie. Sans être profond - le film reste léger - cette approche le rend beaucoup plus attachant pour le coup. D'abord, comme dans la vie, les choses ne passent comme on croit qu'elles vont se passer et ils n'obtiennent toujours ce qu'ils veulent. Les traits de caractères sont forcés mais je pense qu'un peu tout le monde peut se retrouver dans les situations décrites.
L'humour m'a plus fait sourire que rire par contre j'ai bien accroché aux moments d'émotions qui sont à la fois crédibles et bien mis en scène.
J'ai trouvé la réalisation dynamique et claire. Et surtout, le réalisateur Christian Ditter met New York en avant de très belle façon. J'adore certains plans de la ville et la manière dont l'énergie de la Big Apple se ressent à l'écran.
Les acteurs sont supers, ils apportent chacun leur personnalité aux protagonistes. Je les ai tous beaucoup appréciés. J'ai eu deux coups de cœur. Le premier pour Leslie Mann qui interprète Meg. Elle est à la fois drôle et vraiment touchante. Cette actrice est rayonnante et elle peut tout jouer. Le second pour Jake Lacey qui interprète Ken et qui a beaucoup de charme. Son duo avec Leslie Mann est, pour moi, le plus réussi.
Au départ, CÉLIBATAIRE, MODE D'EMPLOI commence comme une comédie potache sur comment faire la fête quand on est célibataire.
Elle a une énergie marrante mais elle ne se distingue pas spécialement d'autres films du même genre. Et puis, à un moment, la tournure du scénario change et commence à explorer les sentiments des personnages et leurs réflexions par rapport à leurs choix dans la vie. Sans être profond - le film reste léger - cette approche le rend beaucoup plus attachant pour le coup. D'abord, comme dans la vie, les choses ne passent comme on croit qu'elles vont se passer et ils n'obtiennent toujours ce qu'ils veulent. Les traits de caractères sont forcés mais je pense qu'un peu tout le monde peut se retrouver dans les situations décrites.
L'humour m'a plus fait sourire que rire par contre j'ai bien accroché aux moments d'émotions qui sont à la fois crédibles et bien mis en scène.
J'ai trouvé la réalisation dynamique et claire. Et surtout, le réalisateur Christian Ditter met New York en avant de très belle façon. J'adore certains plans de la ville et la manière dont l'énergie de la Big Apple se ressent à l'écran.
Les acteurs sont supers, ils apportent chacun leur personnalité aux protagonistes. Je les ai tous beaucoup appréciés. J'ai eu deux coups de cœur. Le premier pour Leslie Mann qui interprète Meg. Elle est à la fois drôle et vraiment touchante. Cette actrice est rayonnante et elle peut tout jouer. Le second pour Jake Lacey qui interprète Ken et qui a beaucoup de charme. Son duo avec Leslie Mann est, pour moi, le plus réussi.
Dakota Johnson interprète Alice |
Rebel Wilson interprète Robin |
Leslie Mann interprète Meg |
Alison Brie interprète Lucy |
Anders Holm interprète Tom |
Nicholas Braun interprète Josh |
Damon Wayans Jr. interprète David |
Jake Lacy interprète Ken |
Jason Mantzoukas interprète George |
CÉLIBATAIRE, MODE D'EMPLOI est un film plus mignon et attachant qu'il ne paraît au premier abord. Je vous le conseille pour passer un moment de détente avec un casting vraiment sympathique et pour profiter de beaux points de vue sur New York .
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NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
Si vous ne vous éclatez pas en tant que célibataire, c'est que vous vous y prenez mal.
Vous êtes célibataire à New York ? Ou à Londres, Los Angeles, Munich, Miami ou n'importe quelle autre métropole ? À l'heure actuelle, les bars pour célibataires, les soirées entre filles, les rencontres sur Internet et les aventures d'un soir – gérées depuis son Smartphone – pullulent ! On peut laisser ses sentiments au placard… Les célibataires d'aujourd'hui ne recherchent plus forcément le grand amour et ne noient plus leur chagrin, tout seuls, dans leur petit appartement… Comédie déjantée, CÉLIBATAIRE, MODE D'EMPLOI s'attache à une bande de garçons et de filles qui profitent à fond du célibat – sans la moindre censure !
"Je voulais faire une comédie originale, ancrée dans la société actuelle, où l'on parle de faire la fête, de s'éclater et de multiplier les rencontres", signale le réalisateur Christian Ditter. "Comme si le film était un instantané de la vie des célibataires d'aujourd'hui. La plupart des comédies sentimentales mettent en scène des personnages qui recherchent le grand amour – mais pas mon film ! CÉLIBATAIRE, MODE D'EMPLOI parle de gens qui veulent profiter de la vie au maximum tout en cherchant leur place dans la société et en se faisant des amis".
Interprété par des actrices comiques comme Dakota Johnson, Rebel Wilson, Alison Brie et Leslie Mann, et de nouveaux talents comme Damon Wayans Jr., Anders Holm, Nicholas Braun, Jake Lacy, Jason Mantzoukas et Colin Jost, le film s'attache à une bande de célibataires qui ne vivent pas leur situation de la même manière…
Le producteur John Rickard précise : "Ce que le film raconte est universel. Quand on est jeune, et qu'on vient de terminer ses études, on découvre un monde totalement nouveau. Et quelques années plus tard, on se retrouve à une autre croisée des chemins : qu'est-ce qui compte le plus ? À quoi a-t-on envie de consacrer sa vie ? A-t-on des projets de vie à deux ? On se dit souvent qu'il faut trouver l'âme sœur, mais on doit surtout se trouver soi-même et c'est assez flippant".
Par chance, ce qui s'avère effrayant dans la vie peut donner lieu à des situations hilarantes au cinéma ! La scénariste et productrice Dana Fox confirme : "Les comédies romantiques se focalisent toujours sur les grandes rencontres, alors que CÉLIBATAIRE s'attache à ces moments entre deux relations amoureuses – ces moments où on peut se retrouver à fixer son Smartphone pendant des heures, à avoir des conversations en moins de 140 caractères et à faire des rencontres virtuelles. Autant de situations extraordinaires pour une comédie !"
"Quel que soit le film, on a envie que le public se sente embarqué dans l'aventure des personnages", poursuit-elle. "Ici, le spectateur peut facilement s'attacher à Alice, campée par Dakota Johnson, et se marrer grâce aux autres formidables comédiens". On a aussi parfois envie de rire aux dépens des personnages… Dakota Johnson incarne Alice qui tente maladroitement de faire des rencontres après s'être retrouvée célibataire. Rebel Wilson interprète Robin, reine de la nuit et experte en plans drague, SMS et cocktails gratuits. Alison Brie campe Lucy qui s'est fixée pour mission de rencontrer quelqu'un sur Internet et Leslie Mann joue le rôle de Meg, tellement obnubilée par sa carrière qu'elle a totalement négligé sa vie privée. "J'ai adoré le scénario", souligne le réalisateur.
"Je l'ai trouvé extrêmement drôle et totalement dans l'air du temps. D'ailleurs, il a encore évolué au cours du tournage grâce à Dana et au formidable talent d'improvisation de nos comédiennes. Au final, je retrouve beaucoup de mon propre vécu, et de celui de mes amis, dans les personnages et les situations du film. À mon avis, tous ceux qui un jour ou l'autre ont été célibataires – c'est-à-dire tout le monde ! – vont bien se marrer en voyant le film et en y retrouvant des situations qu'ils ont vécues".
Vive la fête !
Tout juste diplômée, Alice se demande si elle n'est pas en train de passer à côté de sa jeunesse. En tout cas, elle se dit qu'elle a intérêt à faire une "pause" avec son petit ami Josh pour s'assurer qu'il est l'homme de sa vie.
CÉLIBATAIRE, MODE D'EMPLOI s'intéresse au parcours d'Alice au moment où elle trouve un nouveau boulot, s'installe dans une nouvelle ville – New York – et découvre une vie sans attache. Dakota Johnson indique : "J'ai beaucoup aimé le côté vraisemblable de l'histoire car on a tous fait face à une situation où on a dû trouver nos marques". Dana Fox, qui a déjà collaboré avec la comédienne, était ravie de voir Dakota Johnson revenir à la comédie après plusieurs rôles plus sombres.
"Dakota a un talent inné, surtout en matière de comédie, qu'il s'agisse d'un humour qui passe par les situations ou par les dialogues", affirme-t-elle. "C'était un vrai bonheur de retravailler avec elle car rien ne semble 'écrit'". Lorsqu'on fait connaissance d'Alice, "c'est une jeune fille toute douce et curieuse qui entame ses études supérieures", confie Dakota Johnson. "Elle rencontre tout de suite un garçon et s'installe dans une relation confortable et stable". On la retrouve quatre ans plus tard.
"Comme la plupart d'entre nous, Alice a toujours dépendu de quelqu'un – de ses parents, de sa sœur ou de son petit copain", reprend la comédienne. "Tout à coup, elle fait une prise de conscience et elle a une révélation… qui se traduit en réalité par une rupture. Tous ses repères explosent et elle doit désormais trouver la manière de gérer la situation". Après avoir convaincu son petit ami, un garçon très sérieux, qu'elle a besoin de se retrouver seule, Alice s'installe à Manhattan où elle décroche un boulot d'assistante juridique. "Dès le départ, elle tombe entre les griffes de Robin qui est plutôt du genre délurée", déclare Dakota Johnson en riant.
"Alice a toujours été très protégée et elle s'est fixée pas mal de limites. Robin, elle, n'a aucune limite et se fout de savoir ce qu'on pense d'elle tant qu'elle s'éclate". Alice devait faire preuve d'une bonne dose d'innocence et de candeur pour que le spectateur puisse s'identifier au personnage ou, tout au moins, se souvenir d'une époque où il partageait ses questionnements. Ditter déclare : "Dakota est à la fois magnifique et totalement abordable. Elle est douée et son jeu est d'un grand naturel, si bien que le public n'a aucun mal à s'identifier à elle. Elle ancre l'histoire dans la réalité alors que les autres personnages sont beaucoup plus fantasques". À commencer, bien entendu, par Robin qui s'est fixée pour mission d'initier l'ingénue aux ficelles du "métier"… et plus, si affinités ! "Robin adore son statut de célibataire et voudrait que tous ceux qu'elle croise soient dans les mêmes dispositions", souligne Dakota Johnson.
"Alice, seule pour la première fois depuis longtemps, se dit que tant qu'à faire, autant être initiée par une experte". Pour Robin, tous les coups sont permis ! "Robin est l'éternelle célibataire qui se connaît très bien et qui sait ce qu'elle veut", note Rebel Wilson. "Elle est super indépendante et elle a vraiment la belle vie dans la ville la plus trépidante au monde. Elle passe son temps à faire la fête, à boire, à multiplier les aventures sans lendemain et ne veut surtout pas s'engager dans une relation durable". D'ailleurs, quand on fait la connaissance de Robin, elle est au sommet de sa forme.
"On la découvre dans l'une des discothèques les plus branchées de New York, où elle danse jusqu'au bout de la nuit", ajoute-t-elle. La production a fait appel à Aakomon Jones, qui a réglé les pas de danse de la comédienne dans THE HIT GIRLS, pour chorégraphier son entrée en scène. "AJ a préparé une petite danse pour moi et on l'a répétée une cinquantaine de fois ce jour-là, uniquement pour le plan d'ouverture. C'était du délire !" Après avoir rencontré Alice, Robin tient à l'initier aux secrets de la vie de célibataire – ou plutôt, à ses secrets. "Robin lui apprend vraiment à vivre en célibataire, à se faire offrir un verre dans un bar, à draguer un collègue de travail, et à savoir quand répondre par SMS au type avec qui elle a couché la veille… Bref, tous ses secrets", analyse Rebel Wilson.
Sur le plateau, Rebel Wilson a créé une ambiance des plus délirantes ! "Je suis un grand fan de Rebel", déclare Ditter. "Tout ce qu'elle fait est hilarant et elle a beaucoup d'idées et elle propose de formidables improvisations. Bien sûr, on tournait toujours quelques scènes qui figuraient dans le scénario mais très vite, je demandais à Rebel de me surprendre et plusieurs de ses impros sont dans le film, car elle est très inventive et qu'elle est un génie de la comédie. J'ai même eu peur qu'on soit obligé de stabiliser ses prises en postproduction tellement le cadreur était mort de rire !"
"Rebel est magnifique et elle se distingue totalement de tous les gens que je connais", s'enthousiasme Dakota Johnson. "Elle est d'une grande sincérité et elle est capable d'improviser sur les sujets les plus ridicules. C'était un vrai bonheur de travailler avec elle". Rebel Wilson ne tarit pas non plus d'éloges sur sa partenaire : "J'ai adoré tourner avec Dakota", confie-t-elle. "Nous ne fonctionnons pas du tout de la même façon et nous avons des physiques aux antipodes l'un de l'autre, un peu comme un tandem comique traditionnel".
Le réalisateur a adoré l'alchimie entre les deux actrices : "Du coup, on en a rajouté en matière de gags burlesques – Christian n'avait pas de limite !", se souvient Rebel Wilson. "Il est friand de ça et il nous a fait confiance – et on s'est lâchées ! Il nous a constamment soutenues et on a fait quelques belles conneries, Dakota et moi !" Richard précise : "Rebel est une icône de la pop-culture et elle incarne l'actrice de comédie par excellence. Dès qu'elle est sur le plateau, on ne peut s'empêcher de la regarder : on ne veut surtout pas rater ce qu'elle s'apprête à faire ou dire, et cela se retrouve à l'écran. Et le duo Rebel/Dakota ? De la bombe !"
Si Robin bouscule totalement les repères habituels d'Alice, sa sœur, Meg, est son pilier. Leslie Mann – "une reine de la comédie et un bonheur à regarder jouer", selon Ditter – campe le rôle. "J'incarne une gynécologue obstétricienne qui, forcément, est entourée de bébés toute la journée", dit-elle. "Mais elle n'en a pas, et ne tient pas à en avoir, même si elle est consciente qu'elle sera bientôt rattrapée par son horloge biologique". Un peu plus âgée que qu'Alice et Robin – et surtout beaucoup plus sage en apparence –, Meg est une carriériste invétérée qui, contrairement à sa sœur, a négligé sa vie privée. Et pourtant, Meg a un côté maternel. "Meg encourage sa petite sœur à trouver sa voie", indique Dakota Johnson.
"Du coup, quand Alice et Meg sont ensemble, on découvre une tout autre facette de la sœur cadette – un peu immature et puérile – mais elle est pardonnée car elle réussit à faire ressortir la douceur et la gentillesse chez Meg. Et elles s'amusent bien toutes les deux, parce qu'elles sont sœurs, et qu'il s'agit d'une relation parmi les plus précieuses au monde". Bien qu'elle mette au monde de nombreux bébés, et qu'elle aime materner sa sœur, Meg revendique son profond malaise en présence d'enfants. Mais une scène-clé, au début du film, indique que ses déclarations sont peut-être un rien exagérées… Pour la séquence, la comédienne a dû passer trois heures sur un plateau exigu avec un bébé de six mois : "On était dans une toute petite pièce avec Leslie, le bébé, et moi, sans oublier deux caméras et le preneur de son", se remémore Ditter.
"Une fois qu'on était sur place, il n'y avait plus moyen de sortir. Le bébé ne réagissait pas du tout comme on voulait et je me suis dit : 'C'est mon premier – et mon dernier – jour avec Leslie !' Mais c'est une vraie pro, et le bébé a mimé tout ce qu'elle faisait. Elle a instauré un climat formidable, et elle a vraiment dirigé ce bébé, et au final, on a obtenu l'une des scènes les plus incroyables du film. Leslie est une comédienne exceptionnelle". "Tout en étant très drôle, Leslie suscite une certaine émotion qu'on sent en filigrane", affirme Dana Fox. "C'est pour ça que c'est un vrai plaisir de voir ces deux tendances de son caractère s'entrechoquer. Elle joue avec un tel naturel qu'on se dit : 'J'ai déjà pété les plombs comme ça, ça m'est arrivé'. Il n'y a pas un seul acteur qui joue aussi bien cette propension à partir au quart de tour".
Non seulement Meg évite soigneusement les enfants en dehors de son cabinet, mais elle semble avoir totalement renoncé à l'idée de partager sa vie avec un homme étant donné qu'elle est déjà mariée … à son travail. "C'est alors qu'elle rencontre un garçon… beaucoup plus jeune qu'elle", note Leslie Mann. Inquiète tout en étant séduite, Meg décide de tenter l'aventure, même si ce n'est que le temps d'une nuit. Contrairement à Meg, Lucy est une jeune femme dynamique et résolue à l'idée de faire le maximum de rencontres et ce, de la manière la plus efficace et pratique qui soit : sur Internet. C'est ainsi, pense-t-elle, qu'elle pourra connaître le grand amour. Elle a bien réfléchi et, devenue adepte des nouvelles technologies, elle est convaincue qu'elle va pouvoir enfin rencontrer l'homme de ses rêves. Mais lorsque la Wi-Fi de son appartement montre des signes de faiblesses, elle s'installe au bar du coin où elle monopolise un tabouret et réquisitionne un signal de connexion pour surfer sur les nombreux sites de rencontres de la Toile… Alison Brie campe cette jeune femme pragmatique.
"Toute la vie sociale de Lucy repose sur les sites de rencontres en ligne", indique-t-elle. "Autant dire qu'une mauvaise connexion Internet est une vraie catastrophe pour elle. Sa première priorité est de se marier dès que possible. C'est une fille intelligente dont le cerveau fonctionne à 200 km/h, et elle a mis au point un algorithme lui permettant de faire le tri entre les mecs sur plusieurs sites. Mais elle commence à sentir la pression du calendrier qu'elle s'est imposé et elle se sent à la traîne". Si Alison Brie estime que son personnage n'est pas aux abois et n'agit pas uniquement par crainte de se retrouver seule, elle reconnaît que Lucy "est obnubilée par un genre très spécifique de garçon qu'elle recherche, ce qui limite son champ des possibles. Elle ne se rend pas compte que c'est bien là que réside le problème : elle est trop organisée et trop rigide dans sa manière de raisonner, si bien qu'elle n'arrive pas à voir la personne qui est juste devant elle". "Alison campe Lucy avec une énergie redoutable et une forme de rigidité très drôle à voir", commente Dana Fox.
"C'est une vraie bombe : il suffit d'une petite étincelle et elle explose ! Elle est super rapide et elle parvient à prononcer de très, très longs dialogues tout en donnant le sentiment que ce sont ses mots à elle. Grâce à Alison, on a l'impression que Lucy existe bel et bien". D'une certaine façon, comme l'admet Dana Fox, Lucy existe. "Elle s'inspire un peu de moi dans la mesure où elle est obsédée par les statistiques et que j'ai toujours aimé la recherche et la documentation", dit-elle. Pour ces quatre femmes en quête de plaisir – notion dont elles donnent des définitions contrastées – une chose est sûre (selon Robin, en tout cas) :
Ce sont les mecs qui paient les verres !
Pour offrir un verre à ces dames – et bien plus encore –, la production a fait appel à plusieurs comédiens de cinéma et de télévision. Barman célibataire et dragueur, Tom a une formule éprouvée pour virer une nana de son établissement avant le petit matin. "Il a érigé cette phrase en règle absolue : 'Tu les aimes et tu les largues'", explique Anders Holm qui incarne ce séducteur patenté, faisant clairement en sorte que sa garçonnière soit aussi peu confortable et accueillante que possible. "Il a l'habitude d'obtenir ce qu'il veut et de coucher avec toutes les filles qu'il désire".
"Je trouve qu'Anders est l'un des meilleurs acteurs comiques de la génération montante", signale Ditter. "C'est un rôle d'homme à femmes mais je voulais quelqu'un d'intéressant et de drôle capable de communiquer son humour à Tom – et il y est très bien parvenu". Holm indique qu'il a longuement discuté avec le réalisateur pour savoir quelle limite ne pas franchir dans son côté "bad boy". "On s'est demandé si c'était un sale type sympa ou un type faussement sympa mais peu fréquentable au fond, et on a choisi d'en faire un type bien mais carrément insupportable", précise le comédien.
"Il est foncièrement gentil mais il s'est enfermé dans sa routine de filles faciles et de refus de s'engager – et il ne sait plus comment faire pour s'engager sérieusement avec quelqu'un s'il rencontre un jour la bonne personne. C'est comme cela que les filles comme Lucy le perçoivent. Il s'est forgé un style de vie qui est devenu sa marque de fabrique, et il s'y est perdu. Mais cela n'a pas l'air de trop le préoccuper". En tout cas, jusqu'à ce que Lucy prenne ses quartiers dans son bar : "Elle a une idée très précise du genre d'homme qu'elle veut et Tom n'y correspond pas du tout", poursuit le comédien. "Il en est stupéfait, ce qui lui donne envie de sortir avec elle".
Pour autant, sa motivation ne l'empêche pas de draguer d'autres femmes à l'instar d'Alice. "Elle vient de se séparer de quelqu'un avec qui elle est restée longtemps et elle recherche une aventure d'une nuit : Tom est la personne qu'il lui faut". Lorsqu'Alice découvre l'univers des hommes célibataires de Manhattan, elle y plonge tête la première avec Tom, aux antipodes de son ex, Josh. "Ils étaient tous les deux en première année à la fac et aussi maladroits l'un que l'autre – et ils sont tombés amoureux", raconte Nicholas Braun qui interprète le garçon.
"Josh était un type stable et brave qui la traitait bien. Je ne pense pas qu'il y ait la moindre place à l'imprévu avec lui et c'est en partie pour cela qu'elle le quitte". "Pas mal de filles peuvent s'identifier à Alice", reprend-il. "Elle est encore à un moment de sa vie où elle n'a pas envie de se sentir 'installée' et où elle a besoin de multiplier les rencontres. Et si Josh est le parfait exemple du type qui se dit qu'il a rencontré la femme de sa vie, il ne va pas pour autant l'attendre tranquillement pendant qu'elle va coucher avec plusieurs garçons. Lui aussi va s'amuser".
Alors qu'Alice est en quête d'un nouveau partenaire, elle fait la connaissance d'un père célibataire, David, qui est attiré par elle mais qui hésite à s'engager dans une nouvelle relation. Damon Wayans Jr campe ce veuf qui, malgré sa méfiance, est prêt à faire une rencontre. "Il tente de retrouver le plaisir qu'il avait autrefois à rencontrer quelqu'un mais il n'est peut-être pas encore prêt à sauter le pas", souligne Wayans. "Lorsqu'il voit Alice, elle l'intrigue mais ce n'est qu'après qu'ils se soient recroisés par hasard que le courant passe entre eux". L'acteur a apprécié sa partenaire. "Dakota est très drôle, très libre, et d'une grande spontanéité", dit-il. "Elle adore improviser, ce qui me convient parfaitement".
"Damon Wayans est un type extrêmement drôle dont j'adore les sketchs", affirme le réalisateur. "Dans ce film, il tient un rôle plus sombre que les autres et il s'en est remarquablement tiré, sans jamais que cela devienne trop pesant. Il a su trouver le juste équilibre". Alice n'est pas la seule à rencontrer la personne qui pourrait lui convenir au mauvais moment. Sa sœur carriériste Meg est la première surprise de susciter l'intérêt de Ken (Jake Lacy), beaucoup plus jeune qu'elle. Tendre et sincère, Ken s'éprend réellement de Meg. "Elle cherche un plan sexe vite fait bien fait", remarque Lacy, "et ça plaît bien à Ken, mais il veut aller jusqu'au bout de cette relation et voir si elle peut les emmener plus loin. Par ailleurs, elle est convaincue qu'il est trop jeune pour elle, et j'aime bien le fait qu'il tente de battre en brèche les défenses qu'elle ne cesse d'ériger". La production était consciente qu'il lui faudrait un acteur doué d'un profond sens de la comédie pour donner la réplique à Leslie Mann.
"Jake nous a tous bluffés", relève Ditter. "Dès sa première rencontre avec Leslie, au bout de deux minutes, il était évident que l'alchimie fonctionnait à merveille entre eux. Quoi qu'elle dise, il trouvait la bonne répartie, et inversement". "C'était un bonheur de travailler avec Leslie", rapporte Lacy. "Elle est futée, drôle, douée, vive et ravissante. À chaque fois qu'on entamait une nouvelle scène, elle avait des tas d'idées et avait vraiment réfléchi au moindre moment de leur relation. Ce qui m'a facilité la tâche pour nouer une vraie complicité dans le jeu et lui proposer quelque chose de nouveau à chaque prise". George, campé par Jason Mantzoukas, suscite aussi un sentiment imprévu chez l'une des jeunes femmes… La manière inhabituelle dont l'acteur a décroché le rôle l'a lui-même surpris et a pris de court la production.
Le réalisateur s'explique : "On avait organisé une réunion entre scénaristes pour évoquer le scénario, trouver de nouvelles vannes et enrichir le script. On a proposé à Jason de se joindre à nous parce qu'il est scénariste et il se trouve que tous ses gags étaient extrêmement drôles. Il ne se contentait pas de les balancer – il les jouait devant nous. Après la réunion, on s'est tous regardés et on a convenu qu'il fallait l'engager". La production a pris contact avec Mantzoukas pour lui offrir le rôle et lui demander de refaire ce qu'il avait fait en réunion – mais cette fois devant la caméra. Le comédien n'a pas tardé à donner son accord. Mantzoukas note : "Il y avait un formidable scénario avec beaucoup de gags, si bien qu'on a tourné des prises correspondant à ce qui était écrit. Mais une fois sur le plateau, on a imaginé d'autres gags et tourné des prises totalement improvisées. On a également tourné des prises de gags inédits écrits par Dana Fox qui nous ont permis d'explorer différentes pistes. C'était une formidable expérience de création pour nous tous".
"On a eu de la chance que tous nos comédiens soient au taquet et aient envie d'engager une vraie partie de ping-pong avec leurs partenaires", déclare le réalisateur. "C'est ce qui nous a permis d'expérimenter pas mal de choses. Je crois qu'en encourageant ces jeunes acteurs à faire un vrai travail d'équipe, on a suscité une véritable émulation et on a obtenu l'atmosphère contemporaine et originale qu'on recherchait".
Rompre, ça craint. Mais tu sais ce qui est pire ?
Gâcher une soirée à New York.
CÉLIBATAIRE, MODE D'EMPLOI a été entièrement tourné à New York et dans ses environs. Quand on sait que la métropole compte huit millions d'habitants et offre des possibilités infinies, le plan de tournage était ambitieux puisqu'il s'agissait de tourner dans 45 lieux différents en … 47 jours ! "On a été partout", indique le producteur John Rickard. "Dans le Meatpacking District, sur une terrasse d'un immeuble de Midtown, à Wall Street, sur la 5ème Avenue… Et on a filmé toutes nos images sans tricher.
Christian était conscient que c'était une chance de tourner à New York et il s'en est donné les moyens". "Je voulais qu'on sente l'atmosphère de la ville, des rues, des ponts, des parcs et des terrasses du vrai New York, et qu'on ne filme pas tout en studio", retrace Ditter. "Et c'est ce qu'on a fait". "Je pense que tous ceux qui viennent à New York ont quelque chose à accomplir, ou recherchent quelque chose ou se trouvent là pour l'aventure que la ville peut leur offrir", poursuit-il.
"J'ai le sentiment qu'à chaque fois que quelqu'un franchit le pas et tourne la page sur son passé afin de se lancer et de tenter sa chance, c'est à New York qu'il faut aller. C'est pour ça qu'Alice y va et on la suit dans ses pérégrinations". Si la ville est photogénique, elle pose de nombreux problèmes à une équipe de tournage. "C'est la première fois que je tournais à New York et je pense que j'étais un peu naïf au départ", reconnaît Ditter. "Quel que soit l'endroit, j'avais l'impression qu'il sortait tout droit d'un film, et quel que soit l'axe de ma caméra, l'image me faisait penser à une photo de cinéma. Du coup, je me suis dit : 'ça va être facile'. Bien entendu, ça n'a pas été le cas. La logistique est très complexe et il faut mettre en branle une énorme machine de guerre. Par chance, on avait des techniciens parmi les meilleurs au monde et ils s'en sont sortis avec brio".
Diana Fox précise : "La ville nous a vraiment déroulé le tapis rouge et même la météo a été clémente : tout était magnifique. Le plus difficile, c'est qu'à partir du moment où on racontait l'histoire de célibataires qui sortent toute la nuit, on tournait presque tout le temps de nuit !" Ditter a fait appel à son fidèle collaborateur Christian Rein pour signer la lumière. "On travaille ensemble depuis nos études de cinéma et c'est l'un des meilleurs chefs-opérateurs en Allemagne", indique le réalisateur.
"Il a participé à de nombreux longs métrages, spots publicitaires et vidéo clips primés. Avec l'arrivée d'outils comme Instagram et Periscope, la photographie a changé et les professionnels doivent faire preuve d'inventivité dans leur travail. Christian a toujours été pionnier en matière d'évolutions technologiques et a su mêler les dernières innovations à la qualité technique qu'on est en droit d'attendre d'une production hollywoodienne. Je trouve qu'il a réuni les aspects les plus positifs de chacun de ces domaines. Et comme on a déjà travaillé sur plusieurs projets ensemble, on se comprend à demi-mot. Comme les joueurs de base-ball, on n'a qu'à se faire signe et on comprend ce que ça veut dire". Pour concevoir le style du film, le chef-décorateur Steve Saklad s'est inspiré de sa propre expérience de jeune homme célibataire à New York.
"La perspective de se retrouver dans cette ville incroyable et d'y dénicher son petit coin à soi parle à tout le monde", dit-il. "Le film compte plusieurs protagonistes qui, chacun, ont pas mal de scènes. Du coup, il leur fallait un endroit bien à eux. On a commencé par se demander s'ils habitaient à Manhattan ou à Brooklyn". Lorsqu'Alice débarque à New York, elle dort chez sa sœur Meg qui vit dans un appartement caractéristique de l'Upper West Side : celui-ci a été reconstitué aux Kaufman Astoria Studios dans le Queens.
"On a opté pour un charmant deux pièces qui conserve le charme de sa construction des années 1900, comme on peut en voir dans les vieux films de Woody Allen", affirme Saklad. La façade de l'immeuble de Meg a été tournée à l'angle de Broadway et de la 77ème rue, au cœur du quartier animé de l'Upper West Side. C'est là que Ditter et Rein ont tourné une scène où Alice et Robin repartent à la conquête de New York – après une très longue nuit à faire la fête. "Ils ont réalisé ce plan magnifique à 360° qui correspondait exactement à l'ambiance requise à ce moment-là de l'histoire", ajoute le chef-décorateur.
La librairie indépendante Book Culture, située sur Columbus Avenue, a servi de cadre à la scène où Lucy, bouleversée par une rupture, se met à raconter une histoire à un groupe de jeunes enfants. Après avoir dormi sur le canapé de Meg pendant quelque temps, Alice s'installe à Brooklyn, comme beaucoup de gens de sa génération. Saklad et son équipe ont déniché un espace modeste dans un immeuble situé sous le Williamsburg Bridge, idéal pour le premier appartement d'Alice. "On en a fait un petit coin charmant avec des moulures anciennes, des papiers peints et des peintures d'époque, où avaient vécu d'innombrables locataires", indique le chef-décorateur.
"On voulait donner le sentiment qu'il s'agit d'un cocon dans ce tout petit territoire où Alice a décidé de refaire sa vie". L'appartement accueillant et chaleureux de Josh, l'ex d'Alice, se situe dans un "brownstone" du quartier de Fort Greene à Brooklyn. Près de l'arsenal maritime de Grand Street, également à Brooklyn, l'équipe Décors a conçu la garçonnière de Tom le barman dans un loft industriel. Retour à Manhattan. Un emplacement sur Gansevoort Street dans le Meatpacking District ainsi que les rues pavées adjacentes ont été utilisées pour le bar de Tom et l'appartement de Lucy à l'étage supérieur. La production a également tourné des scènes dans le restaurant The Park et le Marquee Club, situés sur la 10ème Avenue à Chelsea, avant de s'établir plus au sud de l'île, au 44 Wall Street, pour les séquences du cabinet d'avocat où travaillent Alice et Robin. Au nord de Manhattan, le Metropolitan Hospital, au croisement de la 1ère Avenue et de la 97ème rue, est l'hôpital où exerce Meg, tandis qu'on trouve dans l'East Side les quartiers de shopping : chez Giggle sur Lexington Avenue, ou encore – pour Alice et Robin – chez Bloomingdale's sur la 3ème Avenue, Drybar sur East 76ème rue, et les boutiques de cosmétique MAC à l'angle de la 5ème Avenue et de la 22ème rue. Un film new-yorkais serait-il digne de ce nom sans une scène dans la gare historique de Grand Central ?
Dans CÉLIBATAIRE, une des séquences les plus importantes avec Lucy y a été tournée. Tout aussi emblématique, l'Empire State Building a servi de cadre à la fête d'anniversaire qu'Alice s'organise pour elle-même. "La terrasse sur le toit s'est avérée être l'un des emplacements les plus complexes", indique Saklad. "Il nous fallait un lieu qu'on puisse privatiser pendant une semaine et qui suscite le genre d'émerveillement qu'on ne peut ressentir qu'à New York". La production a déniché l'emplacement idéal sur la 36ème rue, entre les 5ème et 6ème Avenues, qui offrait la vue panoramique souhaitée, et que Saklad et son équipe ont aménagé.
"On l'a transformé en terrasse de nos rêves", dit-il. La production a également ajouté un panneau géant en néon indiquant "Empire City" afin d'illuminer la fête avec des variations chromatiques. Chaque personnage est défini par sa propre palette de couleurs. Saklad raconte : "On s'est rendu compte que Leslie, sous les traits de Meg, est vraiment mise en valeur par les tons froids et gris-bleus de l'hôpital. Dakota est rayonnante dans un décor rouge et bleu turquoise, si bien qu'on lui a attribué ces couleurs. En plus, ces tonalités tranchent très bien avec celles de sa sœur, si bien que cela illustre à merveille le fait qu'elles n'en sont pas au même point dans leur vie".
On retrouve des tons de rouge dans la garde-robe d'Alice. La chef-costumière Leah Katznelson évoque l'évolution de ses tenues à mesure qu'avance l'intrigue : "Au départ, elle s'habille un peu comme un garçon manqué, et je trouve que dès lors qu'elle s'affirme davantage comme femme, elle assume davantage sa féminité : elle porte alors des tissus et des imprimés plus aguicheurs. Alice est du genre à aller au marché aux puces ou dans une boutique de vêtements d'occasion et à y dénicher des articles qu'un autre acheteur ne saurait pas coordonner de la même façon".
La chef-costumière a également travaillé en étroite collaboration avec Rebel Wilson pour mettre au point des tenues extravagantes pour Robin, personnage d'une totale confiance en soi. "On s'est vraiment plu à jouer avec les couleurs et à faire d'elle une New-yorkaise originale qui connaît très bien le monde de la nuit – les meilleures discothèques, les meilleurs bars branchés et les lieux les plus tendance du moment", dit-elle. "Pendant la journée, elle passe son temps à réfléchir à ce qu'elle va faire après le boulot. Et même au boulot, elle est déjà en tenue de soirée. Pour elle, le bureau n'est qu'un endroit où entreposer ses affaires". Pour autant, la chef-costumière a dû veiller à ne trop verser dans l'excès.
"Robin est certes une fille qui s'habille pour se faire remarquer, mais on ne voulait pas que ses tenues soient trop éloquentes", indique-t-elle. "On lui a quand même fabriqué deux ou trois robes lumineuses qui étaient très amusantes". Bien qu'elle passe tout son temps au bar, Lucy est un tout autre genre de fille. "Le personnage d'Alison Brie est aux antipodes de Robin", poursuit Leah Katznelson. "C'est une femme plus sensée, un peu plus BCBG, et du coup, on lui a fourni des chemisiers habillés, des blazers et des tenues sur mesure". Pour ce qui concerne Meg, gynécologue, et David, promoteur immobilier, leurs tenues vestimentaires sont en grande partie à l'image de leur travail. "On voit beaucoup Meg en blouse", poursuit la chef-costumière.
"C'était un vrai plaisir d'habiller Damon non seulement parce qu'il est magnifique dans ses tenues, mais parce que celles-ci sont très haut de gamme. Son personnage gagne beaucoup d'argent et son style est profondément lié à son succès professionnel". Le style des deux autres hommes de la vie d'Alice – son ex-petit ami Josh et son nouvel amant Tom – est très différent. "On tenait à ce que Tom (Anders Holm) se distingue de David", note Leah Katznelson. "Il vit dans le sud de la ville et il est toujours détendu. Josh est plus conforme au genre de mec à qui on associe Alice. Il a un côté très propre sur lui et on dirait que sa vie est tracée d'avance et, du coup, ses tenues s'en font l'écho".
Entre les lieux de tournage, les décors, les costumes, la palette chromatique et la musique de Fil Eisler, le réalisateur espère que le film transpose avec justesse l'atmosphère pétillante de la vie des célibataires à New York ou ailleurs. "Je pense qu'il touchera les adultes de toutes les générations, qu'ils aient la vingtaine, la quarantaine ou plus", déclare-t-il. "Il y a toujours des comédies romantiques qui sortent à cette époque de l'année mais si on s'intéresse aux spectateurs qui vont les voir, on se rend compte que la moitié d'entre eux ont quelqu'un dans leur vie et que l'autre moitié sont célibataires et qu'ils sont là pour s'éclater avec un copain. Ce film s'adresse à tous ceux qui ont été jeunes un jour, qui ont connu plusieurs relations, qu'ils aient quelqu'un dans leur vie ou qu'ils se souviennent de cette époque de leur vie en en riant. Je crois vraiment que dans CÉLIBATAIRE, MODE D'EMPLOI, il y en a pour tous les goûts !"
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