Policier/Drame/Une dimension réaliste, trop de longueurs
Réalisé par Gerard Johnson
Avec Peter Ferdinando, Stephen Graham, Neil Maskell, Elisa Lasowski, Myanna Buring, Richard Dormer, Gordon Brown, Tony Pitts...
Long-métrage Britannique
Durée: 01h52mn
Année de production: 2014
Distributeur: The Jokers / Bac Films
Interdit aux moins de 16 ans
Date de sortie sur les écrans britanniques : 6 mars 2015
Date de sortie sur nos écrans: 6 mai 2015
Résumé : Michael Logan est un mélange complexe d’alcoolique occasionnel et d’officier de police corrompu. Mais l’univers sinistre dans lequel il évolue est en pleine mutation. L’arrivée en masse de gangsters sans pitié venus d’Albanie menace de bouleverser le paysage criminel londonien. Jusqu’ici son instinct lui avait toujours donné une longueur d’avance, mais son comportement de plus en plus autodestructeur et la brutalité des nouveaux chefs de gangs vont le plonger dans une spirale de peurs et de doutes.
La scène d'introduction
Bande annonce (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : J'ai découvert HYENA lors du dernier Festival du Film Policier de Beaune. Il y a obtenu le prix du Jury. J'aime beaucoup le cinéma anglais et je défends aisément les films indépendants. Comme il répond à ces deux critères, j'étais assez confiante en allant voir HYENA, mais les longueurs ont malheureusement limité mon appréciation du film.
Le réalisateur, Gerard Johnson, donne une dimension réelle, tendant vers le glauque, à son long-métrage. C'est un style qu'il assume. Il maintient une cohérence dans les ambiances, le rythme et la mise en scène.
Dans l'histoire, tout le monde en prend pour son grade. Les personnages, principalement masculins, ne sont pas des types biens autant du côté de la police que des criminels. On peut apprécier justement que l'intrigue porte un regard réaliste sur la société et sur les horreurs qui s'y produisent.
Les acteurs jouent bien. J'ai particulièrement apprécié Peter Ferdinando, qui interprète le personnage principal, Michael Logan. Il passe par différentes étapes émotionnelles pendant l'histoire tout en gardant le caractère de son protagoniste intact en permanence.
J'ai bien aimé la personnalité de Tony Pitts, qui interprète Keith. Je trouve qu'il se distingue du reste du groupe.
Malgré toutes ces qualités, il y a trop de lenteurs avant la mise en place du cœur de l'intrigue et même après. Les longueurs m'ont laissé de marbre. Entre deux moments pendant lesquels il se passe un événement, les temps de mise en place se font trop sentir. Certes, on a envie de savoir comment tout cela va se terminer, mais du coup je ne sais pas si l'attente vaut la conclusion.
Si vous aimez les films réalistes qui prennent tranquillement le temps de poser les jalons de l'histoire, alors HYENA peut vous convaincre. Si, comme moi, vous aimez que dans les films policiers, les faits s'enchaînent, il y a des chances pour que vous n'appréciez pas trop le rythme de ce long-métrage. A vous de voir.
Le réalisateur, Gerard Johnson, donne une dimension réelle, tendant vers le glauque, à son long-métrage. C'est un style qu'il assume. Il maintient une cohérence dans les ambiances, le rythme et la mise en scène.
Dans l'histoire, tout le monde en prend pour son grade. Les personnages, principalement masculins, ne sont pas des types biens autant du côté de la police que des criminels. On peut apprécier justement que l'intrigue porte un regard réaliste sur la société et sur les horreurs qui s'y produisent.
Les acteurs jouent bien. J'ai particulièrement apprécié Peter Ferdinando, qui interprète le personnage principal, Michael Logan. Il passe par différentes étapes émotionnelles pendant l'histoire tout en gardant le caractère de son protagoniste intact en permanence.
J'ai bien aimé la personnalité de Tony Pitts, qui interprète Keith. Je trouve qu'il se distingue du reste du groupe.
Malgré toutes ces qualités, il y a trop de lenteurs avant la mise en place du cœur de l'intrigue et même après. Les longueurs m'ont laissé de marbre. Entre deux moments pendant lesquels il se passe un événement, les temps de mise en place se font trop sentir. Certes, on a envie de savoir comment tout cela va se terminer, mais du coup je ne sais pas si l'attente vaut la conclusion.
Si vous aimez les films réalistes qui prennent tranquillement le temps de poser les jalons de l'histoire, alors HYENA peut vous convaincre. Si, comme moi, vous aimez que dans les films policiers, les faits s'enchaînent, il y a des chances pour que vous n'appréciez pas trop le rythme de ce long-métrage. A vous de voir.
NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers!)
À PROPOS DU FILM
LES PREMIERS PAS
Les producteurs Stephen Woolley et Joanna Laurie ont lié connaissance avec Gerard Johnson en Bretagne.
« Nous nous sommes rencontrés au Festival du Film Britannique de Dinard, » explique Stephen Woolley, le co-directeur de Number 9 Films, une société de production de films indépendants maintes fois récompensée. « Gerard et son cousin, Peter Ferdinando, se sont assis à côté de nous dans une crêperie, et nous nous sommes mis à bavarder. Il nous a dit que son premier film, Tony, était montré le soir même dans le cadre du Festival, et il nous a invités à la projection. Nous sommes allés le voir sans nous attendre à grand chose. »
Plébiscité par la critique, le premier film de Gerard Johnson a été tourné dans le quartier de Dalston au nord-est de Londres, « à l’arrache et avec un budget dérisoire, » de l’aveu même de son réalisateur. Peter Ferdinando interprète Tony, un homme étrange et réservé, qui vit seul dans un H.L.M. et qui sillonne les rues, les bras chargés de sacs en plastique, en essayant de faire connaissance avec des inconnus. Ce film a immédiatement établi la réputation de Johnson comme l’une des voix les plus singulières du jeune cinéma britannique.
« Tony a de grandes qualités cinématographiques, en dépit de son budget modeste, » explique la productrice Joanna Laurie. « C’est un équilibre délicat et improbable entre l’étude de la psychologie d’un tueur en série, un humour vraiment noir et des scènes de violence très crues. Tout cela aurait pu déraper, mais Gerard a su maintenir le cap. »
Gerard Johnson a fait de son manque de ressources un atout, en plongeant le spectateur dans le monde de Tony, au cœur de son intimité. « Au début, on dirait le portrait d’un homme solitaire et vulnérable vivant dans l’East End de Londres, » explique Woolley. « Le film est surprenant et choquant de par son côté documentaire. On ressent de l’empathie pour un tueur en série, parce qu’on se rend compte que ce genre de gars, on en croise tous les jours à Londres. C’est le don qu’a Gerard : il vous pousse à porter un regard neuf sur une chose que vous connaissez par cœur. Il est capable de regarder sous la surface d’une grande ville comme Londres. »
Filmé dans les recoins les plus sombres du quartier de Notting Hill, dans l’ouest de Londres, Hyena révèle avec un réalisme sans concession les dessous du trafic d’êtres humains, la violence des gangs et la corruption policière dans la capitale britannique.
Quand Gerard Johnson a abordé avec Joanna Laurie, Stephen Woolley et Elizabeth Karlsen l’idée de Hyena, un film policier explosif, ils ont sauté sur l’occasion de le produire. En 2010, en association avec Film4, Number 9 Films a confié au réalisateur la tâche d’écrire un traitement, puis un scénario à retravailler avec les acteurs.
Laurie, Woolley et l’équipe de Number 9 Films ont réuni autour de Peter Ferdinando une distribution d’envergure internationale, emmenée par Stephen Graham (This is England, Boardwalk Empire, Gangs of New York), Neil Maskell (Kill List, Pusher, Utopia) et MyAnna Buring (The Descent, Twilight Chapitre 4 : Révélations partie 1, Twilight Chapitre 5 : Révélations Partie 2, Downton Abbey), ainsi qu’une équipe technique dévouée et dynamique.
Le tournage a débuté en juillet 2013 pour une durée de cinq semaines, dans une quarantaine de lieux de l’ouest londonien, ce qui confère au film son ancrage authentique dans la capitale britannique.
DÉVELOPPEMENT
Hyena est né en 2006 lorsque Gerard Johnson et son cousin Peter Ferdinando, l’acteur principal du film, ont sympathisé avec un policier en civil lors d’une fête dans l’est de Londres.
« C’était un personnage fascinant, un fêtard à la personnalité hors du commun, » se souvient le réalisateur. « La plupart des policiers sont plutôt collet monté. Ce type-là était couvert de tatouages, il avait une coupe de cheveux improbable, on aurait dit une rock star. L’idée de Hyena a germé ce jour-là. »
Le paradoxe d’un type à l’allure déjantée, qui semble prêt à exploser à tout instant mais qui fait en réalité partie des forces de l’ordre s’est avéré être une sacrée idée de film. « Si j’en crois Gerard, personne ne savait que cet homme était de la police. Il ne ressemblait pas du tout à un policier, bien au contraire, » raconte Stephen Woolley. « C’était un type peu conventionnel, mais il n’avait pas le choix s’il voulait obtenir les informations dont il avait besoin. Pour atteindre son but, il devait fermer les yeux sur beaucoup de choses, mais sans perdre de vue qu’il enfreignait la loi. »
Responsable du développement au sein de Number 9 Films, Kate Lawrence a participé à l’élaboration du scénario depuis 2010. « J’ai dû beaucoup retravailler le script avant d’être satisfait, » explique le réalisateur. Ce dernier voulait écrire un film qui lèverait le voile sur certains aspects cachés et corrompus des forces de police londoniennes, mais il n’ignorait pas que la corruption policière est un thème souvent traité au cinéma. Il était déterminé à créer quelque chose de novateur : « Souvent les films donnent l’impression qu’il n’y a qu’une seule brebis galeuse, un seul flic corrompu, mais en faisant des recherches sur le sujet, j’ai découvert que c’était loin d’être toujours le cas. La corruption est un phénomène culturel, et la police a parfois été assez incontrôlable. »
« Je voulais faire un film dans la veine de Bad Lieutenant d’Abel Ferrara, mais avec beaucoup de flics pourris au lieu d’un seul, » explique le réalisateur. « J’aime l’idée que tout le monde soit atteint ou contaminé par la corruption à un niveau ou à un autre, comme une épidémie. » Joanna Laurie ajoute : « Il y a de quoi devenir cynique, car durant les trois années de développement du film, les histoires de corruption policière étaient monnaie courante dans les médias. »
RECHERCHES
Avant de se lancer dans l’écriture du scénario, Gerard Johnson s’est plongé dans le monde qu’il voulait dépeindre. Ses recherches détaillées et exhaustives lui ont donné une idée assez précise du genre d’histoire qu’il voulait raconter. Il a passé du temps avec des policiers en civil et à la brigade des stups, participant même à des descentes, des saisies de drogues et des arrestations de criminels.
Pour cette immersion dans l’univers policier, le réalisateur était accompagné de Peter Ferdinando, son cousin dans la vie et l’acteur principal de Hyena et de Tony, son premier film. Ferdinando incarne Michael Logan, un inspecteur de police d’une unité spéciale qui, aux dires mêmes de son interprète, est « pourri jusqu’à l’os, plein de vices, et qui prend plaisir à abuser de son pouvoir. » Passer du temps avec de vrais policiers, découvrir la vie des flics infiltrés et les choix auxquels ils sont confrontés a été d’une importance capitale pour que Peter puisse se glisser dans la peau du personnage principal de Hyena.
« Les flics n’aiment pas parler de corruption, mais ils savent ce qui se trame, » explique l’acteur. « Il y a de la corruption dans tous les milieux, et on sait bien que la police dans ce pays est elle-même concernée depuis bien longtemps, il n’y a qu’à lire la presse. Cela dit, aujourd’hui les consignes sont plus strictes, alors nous nous sommes aussi penchés sur la corruption dans les années 1980 et 1990, une période où elle était plus flagrante. »
« Mon personnage, Michael, en était partie prenante, et il continue d’user et d’abuser du système pour satisfaire sa propre cupidité. Il se croit intouchable, mais lorsqu’il se frotte aux nouveaux barons de la mafia et aux réseaux du trafic de drogues et d’êtres humains, il sent le filet se resserrer autour de lui, des deux côtés de la loi. Il est tellement mouillé qu’il n’y aucune échappatoire possible. »
Mais la partie la plus cruciale du développement du scénario a été la rencontre de Gerard Johnson avec l’association caritative Eaves Trust, qui recueille des femmes victimes de trafic, de prostitution et de violences sexuelles. « J’ai rencontré une femme victime de trafic, et cela m’a profondément affecté, » explique le réalisateur. « Je lui ai parlé, elle m’a raconté son histoire, et c’était l’entretien le plus déchirant que j’ai jamais fait. »
« Elle avait envie de parler, mais elle était tellement fragile. Cette jeune femme vivait et travaillait en Albanie, et elle est tombée amoureuse d’un homme qui s’est révélé être un trafiquant. Sa famille ignore ce qui lui est arrivé, elle ne peut pas rentrer chez elle et leur raconter, sinon ils la renieraient. »
« On entend souvent parler de ce genre de choses, mais quand on se retrouve face à face avec une victime, on prend vraiment la mesure du phénomène. Cette rencontre m’a bouleversé. J’ai alors décidé de ne pas écrire une histoire sensationnelle ou tirée par les cheveux, mais plutôt un récit rigoureux et ancré dans la réalité. »
L’actrice Elisa Lasowski, célèbre pour ses rôles dans Somers Town de Shane Meadows et Les Promesses de l’ombre de David Cronenberg, a été choisie pour incarner Ariana, jeune Albanienne victime du trafic d’êtres humains, et véritable pivot moral du film. « J’ai été très choquée de découvrir ce qui se passe dans ce monde, » confie l’actrice. « Je crois que beaucoup de gens ignorent tout du trafic d’êtres humains. Après avoir rencontré Gerard, je me suis renseignée sur l’esclavage moderne et la traite d’êtres humains, j’ai alors découvert l’histoire de ces filles droguées, violées et exploitées. On retrouve ce phénomène partout, dans toutes les grandes villes. »
Après avoir fait des recherches sur le sujet, Elisa a eu l’impression de découvrir les lieux de tournage dans l’ouest de Londres avec un œil neuf. « Quand on sait reconnaître les signes, on découvre qu’il y a de nombreuses maisons closes dans le coin. On y croise plein de filles sous-alimentées, pâles, couvertes de bleus et qui se baladent avec des hommes bien plus âgés. C’est facile de fermer les yeux, mais moi je trouve ça révoltant. »
« L’univers de Hyena est terrifiant à certains égards, » explique la productrice Joanna Laurie. « Mais il n’est pas très éloigné de ce qui se passe chaque jour sous notre nez. Les gens qui sortiront du cinéma après avoir vu le film pourront poser un regard différent sur ce qui les entoure. »
LES LIEUX DE TOURNAGE
Pour son premier film, Tony, Gerard Johnson avait tourné à Dalston, non loin de là où il avait grandi. Mais pour Hyena, il a choisi les quartiers plus aisés de Bayswater et Queensway. « J’adore l’ouest de Londres, » explique-t-il. « Je m’y suis installé il y a environ cinq ans, et je suis surpris que ce secteur ne soit pas plus souvent exploité par le cinéma britannique. Quand on voit des films comme Performance de Nicolas Roeg ou Répulsion de Roman Polanski, on se rend compte qu’il y règne une atmosphère très européenne. »
« Bayswater Road a la réputation d’être un quartier chic, mais il est plus hétéroclite qu’il n’y paraît, » explique le réalisateur. « Par exemple, on y trouve la plus grande concentration de transsexuels hors du Brésil, et il y a plein de petits recoins bizarres ou merveilleux. J’adore ce métissage. »
Stephen Graham ajoute : « Londres est une ville très cinégénique. Mais Gerard a aussi voulu exposer son côté sombre, sans fioritures, mais authentique. Je pense qu’il parvient à montrer toutes ces facettes avec brio ; il utilise la ville comme un personnage à part entière. »
LE TOURNAGE
Né à Liverpool, l’acteur Stephen Graham a travaillé avec des réalisateurs de l’envergure de Martin Scorsese et Michael Mann. Il n’avait jamais entendu parler de Gerard Johnson, mais en lisant le scénario de Hyena, il a tout de suite su qu’il voulait faire le film : « C’était un scénario de haute volée, qui dépassait les limites du genre en dressant un portrait authentique des policiers, » explique-t-il. Il a immédiatement regardé Tony : « J’ai trouvé que c’était une œuvre fantastique et explosive, en particulier pour un premier film. Il était très sombre et très bien filmé, malgré son budget modeste. »
La seule expérience de Gerard Johnson en matière de long-métrage était Tony, dont le tournage avait duré en tout et pour tout deux semaines. Hyena, en revanche, mobilisait une myriade d’acteurs, dans de multiples lieux de tournage à l’ouest de Londres. « C’était un tournage très ambitieux, et Stephen Woolley et moi étions déterminés à donner vie à la vision de Gerard, qui a su galvaniser notre équipe technique et nos acteurs admirables, » explique Joanna Laurie.
Pour Stephen Graham, le réalisateur s’est-il montré à la hauteur de la tâche ? « Gerard est très calme et sûr de lui sur le plateau, » s’enthousiasme l’acteur. « C’est très important pour les acteurs comme moi. Il sait ce qu’il veut, il a une vision très claire du type de film qu’il veut faire, mais il est aussi très ouvert aux idées des autres, il a l’esprit d’équipe. »
« Peter et Gerard sont cousins, ils ont grandi ensemble. Cette relation et le fait qu’ils travaillent si bien ensemble ont vraiment fait des merveilles, » explique MyAnna Buring, qui joue la compagne de Michael Logan dans Hyena. « Ils se font confiance les yeux fermés, d’une façon assez communicative. J’ai vite eu l’impression de faire partie de la famille. »
Stephen Woolley travaille dans l’industrie du cinéma depuis 1976, et il a côtoyé bon nombre de grands réalisateurs. Mais pour lui, Gerard Johnson a aussi bien géré les aléas du tournage que ses illustres prédécesseurs : « C’est son deuxième film, les enjeux étaient bien plus importants, mais il a fait du très bon boulot, » s’enthousiasme le producteur. « Il a su diriger l’interprétation des acteurs et la construction du film en restant très accessible. Il ne se cache pas derrière une conception mystique ou romantique de la réalisation, contrairement à beaucoup de ses confrères. Il ne se la raconte pas. Il ne prétend pas qu’il y a une sorte de recette secrète pour mettre en scène un film. Au contraire, il a une approche très directe, claire et pratique. Nous avions un planning de tournage très difficile, mais Gerard s’en est sorti haut la main, parce qu’il avait une confiance absolue en son scénario, ses acteurs et son équipe, ce qui fait toute la différence. »
Hyena est le tournage en extérieur « le plus intense » que Stephen Woolley ait connu depuis celui de Mona Lisa de Neil Jordan. « Gerard montre un aspect de la ville que l’on voit tous les jours sans jamais vraiment y prêter attention. Et c’est ce qu’il y a de plus intéressant dans le film ; les spectateurs n’auront pas envie de quitter le cinéma, parce qu’ils découvriront ce qui se passe vraiment là-dehors. »
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