lundi 16 mars 2015

Back to the future


Science fiction/Action/Un divertissement sympathique

Réalisé par Robert Schwentke
Avec Shailene Woodley, Theo James, Octavia Spencer, Jai Courtney, Ray Stevenson, Zoë Kravitz, Miles Teller, Ansel Elgort, Maggie Q, Mekhi Phifer, Daniel Dae Kim, Naomi Watts, Kate Winslet...

Long-métrage Américain
Titre original : Insurgent 
Durée : 1h59m
Année de production : 2015
Distributeur : SND

Date de sortie sur les écrans américains : 20 mars 2015
Date de sortie sur nos écrans : 18 mars 2015 


Résumé : Dans un monde post-apocalyptique où la société a été réorganisée autour de 5 factions (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères et Fraternels), Tris a mis au jour un complot mené par la faction dominante, les Érudits, dirigés par Jeanine. Abandonnant une ville à feu et à sang, à la recherche d’alliés, Tris et Quatre sont désormais traqués par les autorités. Jeanine décrète la loi martiale pour anéantir les Divergents, tandis que la guerre entre les factions prend de l’ampleur. Pourquoi les Divergents sont-ils une menace pour la société ? La découverte d’un objet mystérieux, hérité du passé, pourrait bien bouleverser l’équilibre des forces…

Bande annonce (VF)


Ce que j'en ai pensé : Après DIVERGENTE, que j'avais trouvé moyen, je me demandais si ce deuxième opus saurait faire mieux. Ma réponse est oui, définitivement. Entendons-nous bien, il s'agit d'un long-métrage pour adolescents, mais dans ce genre, je l'ai trouvé vraiment divertissant. Il comporte quelques bonnes surprises en terme de scènes d'action et d'effets spéciaux qui s'intègrent très bien à la réalisation de Robert Schwentke. Le film est plus court que le premier, ce qui est un vrai bon point car il est mieux équilibré et surtout mieux rythmé. Je pardonne bien volontiers les quelques incohérences qui se remarquent car, malgré un scénario assez léger, le réalisateur réussit à entraîner le spectateur dans l'action et à garder une cohérence tout au long du développement. Un véritable effort est fait sur les décors pour bien distinguer les différents environnement des groupes (factions ou non). Alliés aux costumes, ils fonctionnent bien, les atmosphères et les attitudes sont bien définies.



ll y a beaucoup d'interprètes dans ce film. Je trouve que les quatre jeunes acteurs qui font le cœur de l'histoire sont :
- Shailene Woodley, qui interprète Beatrice 'Tris' Prior. Le film repose sur ses épaules et elle fait un excellent travail. A la fois forte et sensible, elle sort la tête haute de toutes les scènes, même les plus délicates.


- Theo James, qui interprète Four. Il est très à l'aise dans le rôle du gros bras romantique. Il réussit à capter l'attention bien que son temps à l'écran soit assez limité.



- Ansel Elgort, qui interprète Caleb. Avec sa bouille de gamin sympathique, il apporte de la sensibilité à son personnage et il parvient à le rendre attachant.


- Miles Teller, qui interprète Peter. Son truc c'est l'humour et il le fait bien. Il prend le contre-pied de l'attitude un peu lisse et prévisible des autres personnages et cela fait ressortir son charisme.



J'ai aussi trouvé que Kate Winslet, qui interprète Jeanine, est moins énervante que dans le premier opus. Du coup, la méchanceté de son personnage est plus efficace.


DIVERGENTE 2 : L'INSURRECTION remplit bien son contrat. Le réalisateur a su être fidèle aux codes du premier tout en améliorant la recette. Il en ressort un divertissement agréable à suivre, mené par un groupe de jeunes acteurs talentueux. A n'en pas douter, si vous avez aimé DIVERGENTE, vous aimerez celui-ci. Et si, comme cela était mon cas, vous avez des doutes, il devrait réussir à vous convaincre.






NOTES DE PRODUCTION 
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

LA FIN D’UN MONDE 

DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION débute trois jours après la fin du premier film, dans lequel Tris et Quatre ont empêché de justesse Jeanine de manipuler les Audacieux pour exterminer la population des Altruistes. Mais cette victoire a coûté très cher à Tris sur le plan personnel. Ses parents ont été tués pendant la bataille, tout comme Will, son ami qu’elle a été obligée d’abattre alors qu’il l’attaquait sous l’influence du sérum de Jeanine. Comme DIVERGENTE, DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION se déroule dans les ruines d’un Chicago futuriste et fortifié où les survivants sont divisés en cinq factions selon leurs aptitudes, leur tempérament et leurs préférences personnelles. Les membres de la faction des Altruistes font preuve d’une abnégation sans faille, les Fraternels sont pacifiques, les Sincères sont honnêtes, les Audacieux sont courageux et les Érudits sont intelligents. Ceux qui n’appartiennent à aucune faction sont simplement connus sous le nom de Sans-Faction. Dans le premier volet de la saga, Beatrice Prior, surnommée Tris, née chez les Altruistes, a découvert lors d’un test d’aptitude réalisé par le gouvernement qu’elle était Divergente et possédait les qualités de plusieurs factions. Comme les Divergents sont capables de penser par eux-mêmes et ne peuvent être contrôlés, ils sont considérés comme dangereux. Lorsqu’elle apprend qu’elle est en danger, Tris choisit de rejoindre le clan des Audacieux afin de cacher sa véritable nature. Mais au cours du rigoureux entraînement qui lui permettra d’intégrer la faction, elle est obligée de prendre part à des simulations hallucinatoires (appelées SIMs) qui révèlent ses capacités uniques. Elle trouve cependant un allié en Tobias Eaton, dit Quatre, un instructeur des Audacieux expert en combat qui se révèle également être Divergent. Très vite, elle tombe sous son charme. Dans DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION, les enjeux sont encore plus élevés et l’action encore plus rythmée tandis que les Divergents sont traqués par les milices brutales de Jeanine à travers Chicago et que Tris et Quatre prennent conscience qu’ils doivent trouver le moyen de l’arrêter. Le producteur Douglas Wick déclare : « Dès les premières pages de Divergente 2 : L’insurrection, on sent que Veronica Roth a passé la vitesse supérieure. L’histoire débute alors que Tris est pourchassée, et ensuite, l’action ne ralentit pas une seconde. Dans le premier film, nous avons construit l’univers de DIVERGENTE ; dans celui-ci, nous le réduisons à néant. » Au début de DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION, Jeanine découvre une boîte pentagonale dont chaque face porte le sceau d’une des factions. Elle est convaincue qu’elle contient un message concernant l’avenir et que seul un Divergent possédant les qualités des cinq factions pourra l’ouvrir. Jeanine traque alors tous les Divergents et les soumet à un test rigoureux afin de déterminer lequel d’entre eux sera la clé.

Pour cela, ils doivent subir cinq SIMs, toutes plus brutales et plus violentes que celles que l’on a pu voir dans DIVERGENTE. L’équipe a donc dû imaginer des scènes d’action encore plus époustouflantes, dont la plupart se déroulent dans le cadre des éprouvantes et terrifiantes SIMs auxquelles Jeanine confronte Tris dans l’espoir de découvrir les secrets du pouvoir des Divergents. Ces séquences saisissantes ne constituent cependant qu’un des éléments novateurs de DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION. Le producteur Pouya Shahbazian déclare : « Ce n’est qu’à la sortie de Divergente 2 : L’insurrection que la série est vraiment devenue un phénomène littéraire. Veronica a écrit un livre à sensations fait de retournements de situations et de rebondissements qui a captivé l’imagination des lecteurs, et le bouche-à-oreille a fait des merveilles. Dans ce film, les habitants de Chicago se soulèvent et de nouveaux secrets sont révélés. Alors que dans DIVERGENTE Jeanine voulait éliminer tous les Divergents, dans DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION, elle est prête à tout pour les capturer et les utiliser afin de percer le secret dont ils sont les seuls à détenir la clé… » Avec Divergente 2 : L’insurrection, Veronica Roth a eu l’opportunité d’étoffer l’univers de Tris, ce qu’elle n’avait pas pu faire dans le premier tome, en partie parce qu’il était écrit à la première personne. Elle explique : « C’est un peu comme quand on grandit : lorsqu’on est enfant le monde est très limité, mais petit à petit, on prend conscience de son immensité. Dans Divergente 2 : L’insurrection, le monde de Tris s’élargit et elle en fait l’expérience très littérale… Il y a d’abord une faction, puis deux, puis toute la ville de Chicago. » Tris et Quatre sont en fuite, et tandis qu’ils cherchent des réponses à travers la ville ravagée par la guerre, le public découvre les villages uniques et visuellement saisissants de chaque faction. Douglas Wick commente : « Dans le premier opus, on assistait aux entraînements musclés des recrues des Audacieux, mais les personnages ne quittaient pratiquement pas l’univers sombre et lugubre de la Fosse. Ce film débute au contraire dans les champs luxuriants et le dôme en nid d’abeille construit autour d’un arbre majestueux du village des Fraternels. Nos héros se rendent ensuite chez les Sans-Faction où ils découvrent un univers extraordinaire, presque enchanté, à la fois fonctionnel et esthétique. Ils atterrissent ensuite au QG des Sincères où l’on découvre qui sont ces gens au style singulier et à l’honnêteté implacable, avant d’arriver au laboratoire de Jeanine chez les Érudits. » Les décors les plus impressionnants du film sont cependant sans doute ceux qui naissent de l’esprit de Tris. Après plusieurs attaques visant les factions qui ont fourni un refuge à Tris, Quatre et aux autres rebelles des Audacieux, Tris réalise que la seule façon d’empêcher Jeanine de s’en prendre à d’autres personnes est de se rendre. Elle prend alors la direction du quartier général des Érudits. Sur place, Jeanine la soumet à une série de SIMs de plus en plus intenses. La productrice Lucy Fisher raconte : « Les simulations sont très différentes de celles du premier film en termes de style et de ton. Les forces internes auxquelles Tris est confrontée sont encore plus puissantes, plus originales et plus fascinantes que celles venues de l’extérieur. Dans ses SIMs, elle doit affronter tous ses démons et, par chance pour nous, le réalisateur Robert Schwentke et le maître des effets visuels James Madigan ont mis au point un moyen révolutionnaire de nous montrer ce qui se passe dans la tête du personnage, si bien que même si ses rêves sont une torture pour elle, ils sont captivants à regarder pour nous. » Pouya Shahbazian ajoute : « Les SIMs sont un concentré d’action et de créativité. Elles donnent une tout autre dimension à ce qu’a écrit Veronica, elles les rendent plus explosives et plus cinématographiques grâce à l’utilisation des dernières technologies disponibles. » Erik Feig, le coprésident du Motion Picture Group de Lionsgate, qui a également joué un rôle essentiel dans le développement et la production des franchises à succès HUNGER GAMES et TWILIGHT, déclare : « DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION est un film d’action et d’aventure explosif et haletant qui allie une intrigue captivante, des acteurs extraordinaires et des émotions fortes avec des cascades époustouflantes et des effets visuels impressionnants qui laisseront les spectateurs bouche bée. » Pour permettre au public de profiter au mieux des exceptionnels effets visuels et sonores de DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION, le film sera également exploité en IMAX 3D. Erik Feig commente : « Le film a été remasterisé numériquement avec la technologie unique d’IMAX. La netteté incomparable des images associée au format géant des écrans IMAX, à une géométrie immersive sur mesure des salles et à un puissant son numérique donnera l’impression aux spectateurs de se trouver dans l’incroyable monde futuriste imaginé par l’équipe du film. » 

DU PHÉNOMÈNE LITTÉRAIRE À L’ÉCRAN 

Le premier roman de Veronica Roth, Divergente, s’est placé en tête de la liste des best-sellers du New York Times à sa parution en 2011. Divergente a été cité parmi les meilleurs livres de 2011 répertoriés par la NPR et la chaîne de librairies Barnes & Noble, et sacré meilleur livre de l’année par les membres du site Goodreads. Veronica Roth a écrit Divergente alors qu’elle était étudiante à l’université Northwestern. Elle a ensuite signé Divergente 2 : L’insurrection, également classé en tête de la liste des best-sellers du New York Times. En 2013 a été publié Divergente, tome 3, le dernier tome de la série, qui s’est vendu à 455 000 exemplaires le jour de sa sortie, un record pour l’éditeur HarperCollins. Le nombre de précommandes pour l’ultime tome de la trilogie a également dépassé tout ce qu’HarperCollins avait connu jusqu’alors. Depuis le début de l’aventure, la production est pleinement consciente de l’immense responsabilité qui lui incombe en adaptant les best-sellers d’une auteure aussi populaire que Veronica Roth. Douglas Wick commente : « La saga Divergente s’est vendue à plus de 30 millions d’exemplaires. À chaque fois qu’on voulait prendre un peu de liberté avec l’histoire, on se rappelait qu’elle appartenait à Veronica. Peu importe les bonnes idées que nous pensions avoir, nous avons toujours gardé à l’esprit que les gens avaient acheté les livres de Veronica et pas les nôtres ! » Pour Lucy Fisher, pouvoir discuter avec la romancière de la production et de l’intrigue a été un atout inestimable. Elle explique : « C’était une chance incroyable de pouvoir interroger directement l’auteure des romans. Elle a participé activement au film. »

La romancière a apprécié le soin avec lequel les producteurs ont adapté son œuvre. Elle déclare : « Doug et Lucy ont beaucoup de respect pour l’histoire et c’est très important. Ils savent ce qui fonctionne et sont capables d’identifier ce qui sera difficile à traduire en images. » Bien que l’équipe du film ait fait tout ce qui était en son pouvoir pour rester fidèle aux thèmes et aux personnages des livres, certains changements ont dû être apportés afin de transformer le roman de 544 pages en un film de deux heures. Veronica Roth déclare : « Dans un roman, on est plus libre en termes de structure et on peut passer plus de temps sur certains aspects de l’histoire. Mais au cinéma, il faut que ça aille vite, que ce soit concis et clair. Je suis toujours ouverte au changement tant que cela améliore l’histoire. Le plus important à mes yeux, c’était que la dynamique entre Tris et Quatre soit la même et que Tris reste le moteur principal de l’intrigue. » 

LES PERSONNAGES 

Les personnages principaux 

Les rôles principaux de DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION sont à nouveau incarnés par l’actrice nommée aux Golden Globes Shailene Woodley et par Theo James. Le producteur Douglas Wick déclare : « L’une des vraies réussites de DIVERGENTE, c’est Tris Prior, que Shailene Woodley a créée pour le film. Au début de DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION, Tris est rongée par le chagrin et par la culpabilité propre aux survivants. Son univers est en train de s’écrouler. L’une des premières choses qu’on la voit faire dans le film, c’est se couper les cheveux. C’est sa façon à elle d’exprimer physiquement la douleur qu’elle ressent et qui est trop lourde à porter. » Shailene Woodley raconte : « Tris est consumée par la culpabilité. Elle a perdu son père et sa mère, et malheureusement, elle a dû abattre un de ses amis pour survivre et sauver les Altruistes. On la retrouve donc sous le choc et perdue. Elle ne sait plus vraiment qui elle est. » Veronica Roth déclare : « Chaque tome de la saga vise à dévoiler un aspect différent de la personnalité de Tris. Un insurgé, c’est quelqu’un qui s’oppose à l’ordre établi, et qui peut le faire de façon pacifique. C’est précisément ce que fait Tris dans Divergente 2 : L’insurrection. Elle est traumatisée par ce qui s’est passé à la fin de Divergente, mais elle doit trouver le moyen de combattre le système sans avoir recours uniquement à la force et aux armes. » C’est le côté sombre du deuxième tome de la trilogie qui a séduit Shailene Woodley. L’actrice explique : « L’histoire se déroule davantage sur le plan psychologique pour Tris car elle doit faire face aux événements traumatisants qu’elle a vécus, et cela m’a beaucoup plu. Il s’agit presque d’un thriller psychologique. Je pensais qu’il me serait facile de retrouver cet univers parce que je connais bien les personnages et l’histoire, mais l’intrigue est différente dans ce film et la relation de Tris et Quatre évolue, comme c’est le cas lorsque dans un couple, un des deux partenaires traverse une épreuve traumatisante. » L’actrice ajoute : « C’est une chance incroyable de pouvoir travailler avec Theo, il a une telle classe. On a la même méthode de travail et la même manière d’aborder notre métier. Pendant un tournage, on devient une famille, et puis après, chacun prend une direction différente. Mais sur une franchise, on a la chance de se retrouver et de reprendre nos habitudes. » Theo James était également ravi de retrouver le personnage de Quatre. Il déclare : « C’était un plaisir de retravailler avec Shailene parce que c’est une grande actrice. C’est intéressant de découvrir ensemble de nouvelles choses sur nos personnages et de développer leur relation assez inhabituelle. Ce sont deux êtres déboussolés pris au cœur d’une guerre, ce qui rend leur histoire encore plus riche et captivante. » Quatre, dont on a découvert qu’il était Divergent dans le premier film, évolue considérablement dans DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION. L’acteur explique : « Il se montre plus ouvert, notamment au sujet de ses sentiments pour Tris. Sa mère, qu’il pensait morte depuis des années, refait son apparition dans l’histoire et tente de le forcer à la rejoindre à la tête de la résistance. Dans ce film, sa mission est de protéger Tris et les civils, mais ce faisant, il est également confronté à ses propres démons. » Malgré sa lourde défaite contre Tris et Quatre à la fin de DIVERGENTE, Jeanine, interprétée par Kate Winslet, est de retour dans le deuxième volet de la saga. La productrice Lucy Fisher commente : « Jeanine est une psychopathe, mais elle est aussi sans doute la personne la plus intelligente au monde. Elle a subi une défaite, mais elle n’en est que plus enragée et plus motivée. » De son personnage, Kate Winslet dit : « Jeanine est quelqu’un de profondément mauvais dont la conduite est dictée par ses pires instincts – même si elle n’en a pas conscience. C’est une femme puissante qui aime le pouvoir et ne reculera devant rien pour en obtenir davantage. » Pouya Shahbazian commente : « Jeanine est vraiment convaincue qu’en ayant recours à tous les moyens nécessaires, y compris la torture et la cruauté, elle protège le bon fonctionnement de la société. Elle est passionnée par la science et possède l’âme d’un leader, mais le fait qu’elle mette en œuvre sa propre version de la « sélection naturelle » la rend terrifiante. Le plus intéressant chez elle, c’est sa complexité. Kate est formidable dans le rôle, et tout le monde sait que la valeur des héros se mesure à celle du méchant. » Kate Winslet a pris beaucoup de plaisir à dévoiler davantage la faction des Érudits au public et à se glisser à nouveau dans la peau de Jeanine. Elle a également beaucoup aimé les élégants costumes de son personnage. Elle commente : « C’était très agréable de porter ces robes ajustées qui m’ont permis de souligner le caractère intimidant du personnage. Cela renforce le côté puissant, malveillant et mauvais de Jeanine. Ça a aussi été un plaisir de retrouver toute l’équipe. » Kate Winslet a particulièrement apprécié la manière dont, dans ce film, Tris s’oppose à Jeanine avec une détermination sans faille. Elle raconte : « La relation de Tris et Jeanine s’est transformée en un jeu de pouvoir. Jeanine ressent une étrange fascination et de l’admiration pour les aptitudes de Tris. Elle est en fait très intimidée par la jeune fille. »

Les leaders des factions 

Pour incarner les leaders des factions, l’équipe du film a fait appel à un impressionnant trio d’acteurs chevronnés : l’actrice oscarisée Octavia Spencer incarne Johanna, le leader des Fraternels ; l’actrice nommée aux Oscars Naomi Watts campe Evelyn, le leader des Sans-Faction ; et Daniel Dae Kim est Jack Kang, le leader des Sincères. Le producteur exécutif Barry Waldman déclare : « Octavia Spencer est une formidable actrice dotée d’une énergie incroyable. Elle confère une certaine intégrité à Johanna et donne une vraie dimension au personnage. En faisant appel à quelqu’un d’aussi talentueux, nous savions que son personnage ferait forte impression sur les spectateurs. » Veronica Roth a rencontré Octavia Spencer, qui en plus d’être actrice est l’auteure d’une série de livres pour enfants, alors qu’elles intervenaient toutes les deux dans le cadre de la Book Expo America. La romancière déclare : « J’étais ravie qu’Octavia ait envie de prendre part à ce film parce que c’est une excellente actrice et que je savais qu’elle ferait un travail formidable. Et pour ne rien gâcher, c’est quelqu’un de très sympathique. Pendant le tournage, elle prenait son déjeuner avec toute l’équipe. C’est quelqu’un de simple et de très drôle. » Johanna, qui est l’un des personnages préférés de l’auteure dans la série, porte une cicatrice sur le visage, témoin de sa lutte contre la violence. Veronica Roth raconte : « Ayant elle-même traversé une épreuve, elle se reconnaît dans ceux qui ont vécu un traumatisme. C’est la raison pour laquelle, lorsque Tris et Quatre lui demandent de l’aide, elle accepte de se mettre, elle et sa faction, en danger. Ce qui est intéressant avec ce personnage, c’est qu’elle n’est pas complètement d’accord avec sa faction sur ce qu’il faut faire. Cette opposition est une des choses qui la rendent si attachante. » Les jeunes acteurs du film étaient ravis à l’idée de donner la réplique à une si grande actrice. Shailene Woodley déclare : « Octavia est une immense comédienne, elle est d’une justesse incroyable. Lorsqu’elle apparaît à l’écran, elle est tout simplement vivante, ce qui est le plus beau cadeau que l’on puisse faire à ses partenaires. » Theo James ajoute : « Octavia Spencer est impressionnante et ingénieuse. Elle confère à Johanna cette gravité qu’elle possède naturellement. » Octavia Spencer a elle aussi été impressionnée par Shailene Woodley et Theo James. Elle déclare : « Shailene a les pieds sur terre et possède de grandes qualités : elle est sensible, ouverte et accessible. On est tous derrière Tris, on veut qu’elle gagne, d’autant plus qu’elle a perdu sa famille dans le premier film. Theo est quant à lui très différent de Quatre. Il est sociable, drôle, très spontané et vif, alors que son personnage est réservé et prudent, et cela lui est très utile lorsqu’il doit se battre. Mais lorsqu’on le voit avec Tris, on a un aperçu de ce qu’est Theo dans la vie. » L’équipe du film était impatiente de trouver l’actrice qui tiendrait le rôle pivot de la mère de Quatre. Le jeune homme a toujours cru que sa mère était morte, mais au début du film, il découvre que ce n’est pas le cas. Le producteur exécutif Todd Lieberman raconte : « Evelyn entretient une relation très complexe avec son fils. Ils ne s’étaient pas vus depuis très longtemps parce qu’elle est partie lorsqu’il était très jeune. Ne sachant rien de sa vie ni de ses intentions, Quatre hésite à lui faire confiance. A-t-elle vraiment envie de se rapprocher de lui, ou a-t-elle seulement besoin de lui pour supprimer Jeanine et prendre le contrôle de la ville ? » C’est l’actrice nommée à deux reprises aux Oscars Naomi Watts qui a été choisie pour incarner Evelyn. Lucy Fisher déclare : « Nous étions ravis que Naomi accepte de prendre part au film. Elle évite le cliché de la femme forte, elle est bien plus mystérieuse. Evelyn a un passé compliqué et est prête à tout pour se venger, peu importe le temps qu’il lui faudra pour y arriver. Il est impossible de savoir ce qu’elle pense. » Veronica Roth était impatiente de voir ce que l’actrice apporterait à ce personnage, dont les motivations sont non seulement floues pour Quatre… mais également pour le public. La romancière commente : « Naomi Watts est incroyablement talentueuse et j’étais curieuse de voir comment elle interpréterait Evelyn étant donné qu’on ne sait jamais vraiment de quel côté elle est. Naomi est menue et d’une grande modestie. C’est quelqu’un de réservé et de profond. » Barry Waldman déclare : « Naomi possède une vraie prestance. Lorsqu’elle apparaissait dans les costumes que lui a trouvés Louise, on aurait dit une rock star ! » Veronica Roth ajoute : « Elle est assez effrayante parce qu’elle dirige une faction composée d’êtres considérés comme faibles et marginaux dont on découvre rapidement qu’ils sont en fait puissants et capables de défier les Érudits. L’ennemi de mon ennemi est-il vraiment mon ami, ou bien un adversaire de plus ? » Pour le rôle de Jack Kang, le leader des Sincères, l’équipe du film s’est mise en quête d’un acteur crédible dans le rôle de cet homme attaché plus que tout à la vérité. Todd Lieberman déclare : « Nous avons auditionné plein d’acteurs différents mais lorsque nous avons rencontré Daniel Dae Kim, nous savions que nous avions trouvé Jack Kang. Il était parfait. Il possède cette voix incroyablement autoritaire, il donne l’impression d’être en contrôle et de dire la vérité. Ses rôles passés l’ont aidé à faire de Jack un personnage intimidant, ce qui confère davantage de suspense à sa première rencontre avec Tris et Quatre. » Les Sincères ne sont ni des guerriers, ni des meneurs d’hommes – ils ne jurent que par la vérité. Daniel Dae Kim commente : « Les Sincères servent de compas moral à la société. Ils ne prennent pas parti dans les querelles politiques. Ils sont purs dans le sens où seule la vérité compte à leurs yeux. » L’acteur, plus connu des téléspectateurs pour avoir incarné Jin-Soo Kwon dans « Lost – Les disparus » et Chin Ho Kelly dans « Hawaii 5-0 », a été séduit par le projet pour plusieurs raisons. Il explique : « J’ai été impressionné et touché que Veronica intègre un personnage d’origine asiatique à son histoire. Il y a peu de personnages asiatiques au cinéma. Elle a donc beaucoup de mérite. C’est assez rare qu’un auteur soit capable de décrire aussi bien un personnage appartenant à une autre origine ethnique ou à un autre sexe. » 

Les personnages récurrents 

Jai Courtney est de retour dans le rôle d’Eric, l’un des leaders des Audacieux et rival de longue date de Quatre. Dans DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION, Eric a choisi le camp de Jeanine, qu’il aide à identifier les Divergents. Jai Courtney déclare : « Ce film est encore plus prenant que le premier. Les décors sont différents et les personnages ont été étoffés en s’appuyant sur le profil des acteurs qui les incarnent. Connaissant tous très bien nos rôles, nous n’avons eu aucun mal à nous glisser à nouveau dans leur peau. Ça a été un vrai plaisir ! » Douglas Wick déclare : « La prestation de Jai illustre la magie du casting. Le personnage d’Eric est un véritable voyou, mais Jai possède une vie intérieure tellement riche, une telle intelligence et un tel humour qu’il rend Eric captivant. » La productrice Lucy Fisher ajoute : « Nous avons eu beaucoup de chance que Jai incarne Eric. D’abord parce qu’il est en train de devenir une véritable star, mais aussi parce qu’il est très drôle, très intelligent et qu’il confère beaucoup de gravité et d’humour à ses personnages. Il est également très athlétique, ce qui lui permet de réaliser ses propres cascades. » Les coordinateurs de cascades ont en effet été impressionnés par les capacités physiques de l’acteur. Darrin Prescott déclare : « Jai a distancé tous les dispositifs que nous utilisons pour filmer les acteurs en train de courir ! Nous avons essayé de le faire suivre par des cameramen, par des véhicules électriques et par un octocoptère, mais il a fallu qu’on lui dise de réduire sa vitesse pour permettre à la caméra de le suivre ! Il est extrêmement rapide. » Le frère de Tris, Caleb Prior, incarné par la star montante Ansel Elgort, joue un rôle plus central dans l’intrigue de DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION. On découvre que bien qu’apparemment docile, Caleb est capable de beaucoup plus que ce que croyait Tris. Une évolution qui satisfera sans aucun doute ses fans, de plus en plus nombreux. Le producteur Douglas Wick commente : « La popularité d’Ansel est montée en flèche après le premier film. Il n’avait que 19 ans et beaucoup de spectateurs se sont identifiés à lui. Dans DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION, nous explorons davantage sa relation avec Tris. Bien que Caleb fasse des choses assez ignobles, Ansel arrive à nous convaincre que c’est pour l’intérêt commun, même si cela met en danger la vie de sa propre sœur. » C’est avec beaucoup de plaisir qu’Ansel Elgort a retrouvé les actrices Shailene Woodley et Kate Winslet. Il déclare : « Shailene et moi avons non seulement collaboré sur le premier film de la saga, mais également sur NOS ÉTOILES CONTRAIRES. C’est la meilleure actrice de sa génération, je suis ravi de travailler avec elle. Quant à Kate Winslet, c’est une véritable légende. » Miles Teller reprend le rôle de l’infâme Peter, et a pris beaucoup de plaisir à creuser ce personnage complexe pour le deuxième volet de la série. Il raconte : « Peter est attiré par le pouvoir et s’allie pour cela à Jeanine. Mais il a du mal à accepter que cette dernière le rabaisse et l’évince. » Il précise : « L’arrogance de Peter vient du fait qu’il manque de confiance en lui. Mais c’est un personnage intéressant car il aime mettre des bâtons dans les roues de Tris, et c’est important pour l’histoire. » Zoë Kravitz est elle aussi de retour dans le rôle de Christina, la meilleure amie de Tris, à qui elle doit pardonner un terrible secret… Elle raconte : « Tous les personnages sont dans une situation difficile. S’ils n’étaient pas des parias avant, ils le sont clairement maintenant. Au début, Christina trouve du réconfort dans le fait que Tris soit vivante, mais elle se sent également trahie, non seulement parce qu’elle découvre ce qui est arrivé à Will lorsque Jeanine a pris le contrôle mental lors de la simulation, mais également parce que Tris le lui a caché. Dans DIVERGENTE, Christina était souvent une source d’humour, elle était drôle et sarcastique. Mais dans ce film, on découvre une facette plus sombre de sa personnalité. » Maggie Q est très heureuse de la trajectoire de son personnage, Tori, dans DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION. Elle explique : « Dans le premier film, Tori était devenue le mentor de Tris malgré elle alors que dans celui-ci, elle apparaît moins mystérieuse. Elle se trouve au QG des Sincères lorsque Tris et Quatre viennent y demander l’asile et retrouvent leurs anciens camarades. Chacun d’entre eux était en fuite et est bien décidé à aider Tris et Quatre dans leur rébellion. » Max, interprété par Mekhi Phifer, est un membre de longue date des Audacieux qui, comme Eric, a décidé de se rallier à Jeanine. L’acteur raconte : « Max et Eric prennent le village des Fraternels d’assaut à la recherche des Divergents et le public découvre ce dont ils sont capables. J’aime jouer les méchants, même si je me considère comme quelqu’un de bien dans la vie ! Dans le film, nous avons mis au point un scanner qui nous permet de savoir qui est Divergent. Max et Eric essayent d’intimider Johanna, le personnage d’Octavia, qui soit dit en passant est formidable, en lui disant qu’ils vont tester tous les membres de sa faction. Évidemment, en tant que leur leader, elle veut les protéger et une lutte intense débute. » Le leader des Altruistes, le père de Quatre, Marcus Eaton, incarné par Ray Stevenson, trouve refuge avec Tris et son fils chez les Fraternels au début du film. En véritable politicien, il s’attire très rapidement les faveurs de Johanna. Octavia Spencer déclare : « Ray est l’un de mes acteurs préférés, c’est pourquoi ce fut un bonheur de travailler avec lui. Avant certaines scènes, il me faisait même la sérénade ! » 

Les nouveaux visages 

Plusieurs nouveaux personnages font leur apparition dans le deuxième épisode de la franchise. La star montante Jonny Weston incarne un révolutionnaire rusé baptisé Edgar, le second d’Evelyn au sein des Sans-Faction. Le personnage d’Edgar a été ajouté à la série et bien qu’il n’apparaisse pas dans le roman, il joue un rôle majeur dans le film. L’acteur raconte : « Edgar a gravi les rangs des SansFaction pour devenir le bras droit d’Evelyn. Mais maintenant que Quatre a réapparu, il a peur de perdre sa place et est à l’origine d’une sédition au sein des SansFaction. » Keiynan Lonsdale, Rosa Salazar, Emjay Anthony et Suki Waterhouse font également leur apparition dans DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION dans les rôles des rebelles des Audacieux adorés par les fans de la trilogie. Leurs personnages font partie de l’armée qui s’est formée contre Jeanine. Lucy Fisher déclare : « Uriah, incarné par Keiynan Lonsdale, est un des personnages de Divergente que nous n’avions pas pu inclure dans le premier film tant ils étaient déjà nombreux. Beaucoup de fans des romans ont été déçus de ne pas le voir dans le film parce qu’ils l’apprécient beaucoup, et nous aussi. Nous avons mené un immense casting pour trouver Uriah. Nous étions assez nerveux lorsqu’on a annoncé publiquement le nom de Keiynan parce qu’Uriah, qui est Divergent, comme Tris, est l’un des personnages préférés des fans, mais le rôle était taillé sur mesure pour lui. » L’acteur commente : « Ce n’est qu’après avoir décroché le rôle que j’ai appris ce que disaient les fans à propos d’Uriah. C’est le premier film auquel je prends part qui a déjà des fans. J’ai lu la trilogie, je comprends donc l’engouement qu’elle suscite, mais c’était beaucoup de pression et je tenais à rendre justice au personnage. « Une semaine après avoir quitté l’Australie, poursuit-il, j’étais sur le toit d’un immeuble d’Atlanta avec une arme à feu entre les mains pour la première fois ! Dans cette scène, je me fais tirer dessus et les vitres explosent de tous les côtés, c’est complètement fou. J’ai pris énormément de plaisir à tourner ces séquences extraordinaires au-dessus du centre-ville et à donner vie à ce personnage. » 

Les revenants 

Bien que leurs personnages aient été tués dans le précédent film, les acteurs chevronnés Ashley Judd et Tony Goldwyn, ainsi que Ben Lloyd-Hughes, apparaissent brièvement dans DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION. Ashley Judd raconte : « Mon personnage, Natalie Prior, est morte dans les bras de sa fille dans DIVERGENTE. On pourrait penser que Natalie n’appartient donc plus à ce monde, mais dans l’univers imaginaire de Veronica Roth, les apparences sont trompeuses. Dans ce film, Tris peut revoir sa mère, mais pas à travers un simple flashback. L’apparition de mon personnage, ainsi que celui du père de Tris et de ses amis se produit dans le monde à part des SIMs. » Les acteurs de DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION ont été impressionnés par la volonté du réalisateur de s’attacher aux histoires individuelles des personnages tout en livrant un film d’action époustouflant. Shailene Woodley commente : « Robert Schwentke est très ouvert. Il s’est assuré de rendre hommage au premier film tout en imprimant sa propre marque à celui-ci. Ce n’est pas facile, mais il le fait avec beaucoup d’élégance. Bien qu’il s’agisse d’un film d’action, il est resté fidèle à l’identité de Tris et Quatre. Robert n’a pas un ego surdimensionné, ce qui est très rare. C’est un véritable artiste. » Theo James ajoute : « Même si nous avons adoré travailler sous la direction de Neil Burger, ça a été agréable d’adopter un autre point de vue, cela donne une saveur différente au film. Robert est très sensible, ce qui est une bonne chose car cela lui permet de raconter l’histoire des personnages au cœur même des scènes d’action. Dans un film d’aventures, avec tout ce que cela implique, il est important de ne pas perdre de vue la trajectoire des personnages. Et Robert a réussi à trouver cet équilibre, non seulement pour Shailene et moi, mais aussi pour les personnages de Miles et Ansel. » Kate Winslet déclare : « J’ai adoré être dirigée par Robert. Je suis une grande fan de RED, je trouve que c’est un film formidable, mais je ne savais rien de Robert. Lorsque je suis arrivée sur le tournage, ce charmant Allemand a immédiatement commencé à me donner de formidables indications de jeu. Son assurance était très rassurante. Il connaissait son sujet sur le bout des doigts. Il savait parfaitement quelle histoire il voulait raconter et comment il voulait le faire sur le plan visuel et émotionnel. » L’un des changements majeurs depuis DIVERGENTE, c’est que nombre des acteurs du film sont aujourd’hui de véritables stars de cinéma. Le producteur Douglas Wick commente : « Lorsqu’on distribue les rôles d’un film, on engage des gens parce que ce sont de grands acteurs, mais il est rare de rassembler toute une génération de stars dans un même film. C’est assez extraordinaire qu’après le premier film, six d’entre eux aient tenu les rôles principaux d’autres projets. Nous avons eu une chance incroyable avec DIVERGENTE. » 

UN MONDE EN GUERRE 

Les décors, les costumes et les époustouflantes séquences d’action de DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION ont été conçus afin d’immerger les spectateurs dans un monde ravagé par la guerre et les propulser dans des SIMs encore plus intenses… et plus dangereuses. Bien que l’action se déroule toujours dans un Chicago futuriste coupé du reste du monde, le film a en fait été tourné à Atlanta. Le producteur exécutif Todd Lieberman déclare : « L’une des principales difficultés a consisté à définir une esthétique différente pour chacune des cinq factions. Le film débute dans l’univers luxuriant des Fraternels, avec ses magnifiques espaces en plein air ; on passe ensuite aux quartiers couverts et disparates des Sans-Faction, faits de métal et de béton ; enfin, on découvre la faction en noir et blanc des Sincères, avec ses lignes épurées et ses surfaces réfléchissantes. » Le chef décorateur Alec Hammond commente : « DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION rassemble cinq films en un. Il a fallu s’adapter au style de chaque faction, car chacune d’entre elles est régie par des règles différentes. » L’équipe du film a ainsi créé trois décors complets grandeur nature : les quartiers des Fraternels, ceux des Sans-Faction et ceux des Érudits, ainsi que plusieurs dizaines de décors de plus petite taille. Le chef décorateur explique : « Chicago n’a pas été pleinement explorée dans le premier film. On y voyait surtout le village des Altruistes et la Fosse des Audacieux, ainsi qu’un aperçu des quartiers des Érudits. Au moment du tournage de DIVERGENTE, le troisième tome de la trilogie n’avait pas encore été écrit. Cela a été un grand avantage de pouvoir créer les décors de ce film-ci en sachant comment l’histoire allait se terminer. Nous avons ainsi pu donner sa propre identité à chaque faction, que ce soit sur le plan de l’architecture, des vêtements ou des accessoires. » La chef costumière de renommée mondiale Louise Mingenbach a supervisé la création d’innombrables costumes. Elle raconte : « Pour créer chacun de ces univers et donner vie à toutes les factions, il a fallu habiller jusqu’à 400 figurants, ce qui signifie que nous avions besoin de 700 costumes… multipliés par 5 ! Mais j’ai pris beaucoup de plaisir à travailler dans la palette de couleurs restreinte correspondant à chaque faction, c’était la première fois que je travaillais de cette façon. » Todd Lieberman ajoute : « Robert tenait à apporter sa touche personnelle aux costumes, il voulait que chaque faction ait sa propre identité, sans pour autant que les gens soient habillés de la même manière. Les Fraternels portent des couleurs naturelles, les Sincères du noir et blanc, les Audacieux du noir et du gris, les Érudits du bleu, tandis que les Sans-Faction portent ce qu’ils veulent. Louise a fait un travail fantastique ; elle a créé des costumes élégants et modernes à la fois tout en respectant les teintes associées aux factions. » 

La ferme des Fraternels 

Dès les premières images du film, on est plongé dans un univers aux couleurs naturelles dans des tons de terre comme le safran, le jaune, le kaki, l’ocre, la terre de Sienne, le brun ou le marron. Douglas Wick déclare : « L’essentiel de l’action de DIVERGENTE se déroulait dans des lieux sombres comme la Fosse des Audacieux, c’est pourquoi nous étions très heureux que Veronica ait fait commencer le deuxième tome dans le village lumineux et rural des Fraternels. De cette manière, le film s’ouvre sur un environnement ensoleillé et enchanteur qui tranche avec les cauchemars de Tris. Le contraste est saisissant. Contrairement au premier film, celuici explore ce qu’il y a de plus lumineux dans cette société. » Octavia Spencer, qui incarne Johanna, le leader des Fraternels qui recueille les héros du film au sein de la ferme pacifique de la faction, déclare : « Le village des Fraternel est absolument magnifique avec sa vaste prairie verte et ses superbes cultures. C’est l’un des plus beaux décors dans lesquels j’ai eu la chance de tourner. Au centre, se trouve un superbe dôme construit autour d’un arbre immense. Le village des Fraternels est très différent de ce que l’on peut voir dans les autres factions. Les couleurs y sont vives et naturelles, dans les tons de terre, de jaunes et de rouges, à l’image des joyeux habitants qui le peuplent. C’est d’une beauté à couper le souffle. » L’équipe du film a eu six semaines pour créer les 5 hectares de la ferme des Fraternels, malgré la pluie. Plus de 200 ouvriers de tous les corps de métiers ont travaillé sept jours sur sept sur les trois principales structures du décor. Ils ont construit le dôme emblématique de la faction avec son arbre central ainsi qu’un pont autoroutier en béton à l’abandon, et transformé les écuries déjà existantes. Pendant ce temps, des dizaines de jardiniers ont planté des légumes, des fleurs et des cultures, et recouvert des parkings et des trottoirs de tonnes de matière organique. Le directeur artistique Alan Hook commente : « L’idée était que l’on puisse filmer à 360 degrés et traverser le décor sans encombre à pied ou dans un véhicule. Pour tourner les scènes qui se déroulent dans ce décor, nous avons utilisé des drones et d’immenses grues. Le dôme est une gigantesque structure en bois et en verre de près de 20 mètres de haut et 30 mètres de diamètre. Faire en sorte que le décor soit prêt pour le début du tournage a probablement constitué le plus grand défi de ce film. Nous avons mis la dernière main au dôme le matin même du tournage. » Il poursuit : « Robert a été très clair dès le départ : il voulait que le premier décor du film produise son petit effet. Il fallait que le public grimpe la colline, passe sous le pont autoroutier délabré, traverse les champs et découvre le dôme. Nos héros viennent de parcourir les bois et la première chose qu’ils voient se devait d’être impressionnante. Je suis très fier du dôme et de l’équipe qui l’a construit. »

Les vêtements que portent Tris chez les Fraternels contrastent également avec l’épreuve qu’elle traverse. Louise Mingenbach commente : « J’ai proposé à Robert 50 ou 60 idées de tenues pour les femmes des Fraternels. Dans le premier film, on les voyait très peu. Cette fois-ci, nous avons décidé d’élargir la palette de couleurs, de laisser apparaître plus de peau et d’intégrer davantage de variété dans leurs costumes. C’est également de cette manière que nous avons défini le style de Naomi Watts chez les Sans-Faction, ainsi que le costume principal de Tris. » Alec Hammond déclare : « La clé du décor du village des Fraternels est le pont délabré que l’on aperçoit depuis le dôme et la grange. Il fallait qu’on comprenne le caractère artificiel de cette société superposée sur ce qui existait précédemment. Au cours de nos recherches, Robert est tombé sur la photo de deux fillettes en train de faire de la balançoire sous un pont routier. Nous avons utilisé cette image au début du film car elle illustre bien ce sentiment d’Eden bâti sur un monde en ruines. » Le bureau de Johanna dans la grange, sa cicatrice sur le visage et ses costumes fluides ont aidé Octavia Spencer à se glisser dans la peau de son personnage, une femme qui a choisi de faire de la paix la valeur centrale de sa vie. L’ensemblière Kathy Lucas et son équipe, ont passé plusieurs semaines à explorer la campagne de Géorgie à la recherche des objets anciens qui composent le mobilier unique du bureau du leader des Fraternels. Elle commente : « Il se trouve que ce style est très en vogue actuellement, nous avons ainsi pu trouver de vrais meubles de récupération ou qui en ont l’apparence. Et puis de talentueux décorateurs locaux ont également construit une bonne partie du mobilier. » La maquilleuse prosthétique Margie Kaklamanos a créé la cicatrice caractéristique de Johanna. Octavia Spencer raconte : « Nous avons réalisé plusieurs tests de maquillage avant le début du tournage. Une fois la cicatrice appliquée, je n’étais plus Octavia, mais Johanna. Il y a une histoire derrière cette cicatrice qu’elle arbore comme une médaille, et cela m’a aidée à m’approprier le personnage. » Outre les immenses décors et les incroyables costumes et maquillages du film, Alec Hammond et son équipe ont également imaginé de nouveaux véhicules et de nouvelles armes qui jouent un rôle majeur dans la fuite des héros du village des Fraternels et la course-poursuite qui s’ensuit. Les véhicules militaires de 25 tonnes qui permettent à Max et Eric de retrouver les rebelles chez les Fraternels venaient tout juste d’être retirés d’Afghanistan où ils servaient au transport de troupes. Le chef décorateur explique : « Robert Schwentke tenait à ce que les armes soient les plus réalistes possible et que les acteurs utilisent de vraies armes à feu afin de pouvoir filmer le recul, la flamme à la bouche du canon et l’éjection des douilles. Nous avons donc entièrement repensé l’armement à partir d’authentiques armes à feu et avons fait faire des habillages qui viennent se placer autour. » L’équipe de DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION a également créé un train de marchandises sur lequel se déroule un combat entre Tris, Quatre et Caleb et les Sans-Faction. Le coordinateur des cascades Darrin Prescott raconte : « Notre mission a consisté à imaginer une époustouflante séquence de combat. Nous nous adaptons toujours à l’environnement qui nous est imposé et les wagons de ce train nous ont vraiment offert une opportunité unique pour créer une scène incroyable. Nous avons pu faire intervenir plein de personnages différents, les suspendre par leurs vêtements et utiliser le train et ses portes coulissantes comme des armes. » Alan Hook déclare : « À l’intérieur du train, nous avons créé un environnement complexe sur différents niveaux, fait de coins et de recoins pour rendre les cascades plus intéressantes. » Tandis que la sécurité de Tris, Quatre et Caleb ne tient qu’à un fil à bord de ce train, qu’en sera-t-il dans le camp des Sans-Faction vers lequel ils se dirigent ? 

Le monde secret des Sans-Faction 

Veronica Roth déclare : « Les Altruistes croient en l’abnégation, les Sincères en l’honnêteté, les Audacieux sont courageux, les Érudits valorisent l’intelligence, et les Fraternels la bonté, la paix et l’amitié. Pour celui qui appartient à une faction, un Sans-Faction est quelqu’un qui ne s’intègre dans aucune communauté, un être privé de ses droits et solitaire – un échec, en somme. Mais pour les Sans-Faction, cela signifie la liberté. » Alec Hammond commente : « Si l’esthétique du village des Fraternels est bien définie, celle des Sans-Faction n’a pas d’unité. L’un des principaux défis a donc été de donner une identité à leur camp. On comprend qu’ils ont sans doute été un temps sans-abri mais que ce n’est plus le cas aujourd’hui, et on découvre qu’ils forment en fait une faction aussi organisée que les autres. » Le camp des Sans-Faction, qui s’étend sur quatre étages, a été créé dans un entrepôt et sur le parking adjacent. Le producteur exécutif Todd Lieberman déclare : « Le camp des Sans-Faction témoigne une fois de plus de l’immense talent d’Alec. Il est coloré, rétro avec une pointe de steampunk, et grouillant de vie. C’est un magnifique décor. » Alec Hammond ajoute : « C’est le seul endroit de Chicago où l’on voit des œuvres d’art, des graffitis, des fresques et de la couleur dans les quartiers et les vêtements des personnages. » L’intérieur est composé de pièces en béton, chacune agencée différemment et racontant une histoire unique. On y découvre également une maison en bois qui offre un contraste saisissant avec le béton : c’est là qu’habite Evelyn, le leader des Sans-Faction. Todd Lieberman commente : « Le camp a été méticuleusement cartographié, chaque personnage possède des accessoires et un univers particulier. » Naomi Watts, qui incarne Evelyn, déclare : « Le camp des Sans-Faction est incroyable, surtout quand on sait qu’il a été construit à partir de matériaux récupérés. J’ai emmené mes fils sur le tournage un jour et ils en parlent encore aujourd’hui ! J’ai adoré travailler dans cet environnement. J’aurais bien aimé rapporter certaines choses chez moi si j’avais pu. » Outre ces appartements individuels, l’équipe a imaginé un nouveau logo qui apparaît dans les graffitis et les tatouages des Sans-Faction. Mais c’est à travers leurs vêtements que s’exprime le plus leur individualité. Louise Mingenbach déclare : « Dans DIVERGENTE, on ne voyait que brièvement les Sans-Faction qui vivaient dehors, mais ils jouent un rôle central dans ce film. On découvre notamment que ce sont des personnages athlétiques et créatifs, ce que nous avons exprimé à travers des couleurs vives et des tenues excentriques. »

Elle poursuit : « La pièce phare du look d’Evelyn était à l’origine une simple veste vintage avec quelques détails blancs. Le producteur Douglas Wick a alors suggéré de projeter de la peinture sur la veste pour créer davantage de contraste. Nous avons finalement utilisé de l’eau de Javel, ce qui était risqué mais rend vraiment bien. C’est très agréable de travailler avec des producteurs qui s’intéressent et s’impliquent autant. Je ne sais pas si j’aurais eu le courage de mettre de la Javel sur une pièce aussi unique si je n’avais pas été un peu encouragée ! » Lorsqu’elle décide de sauver ses alliés en se rendant à Jeanine, Tris quitte les Sans-Faction pour se rendre à pied chez les Érudits. Pour filmer cette scène, dans laquelle tous les ponts qui enjambent la rivière Chicago sont levés, l’équipe s’est brièvement rendue à Chicago. Alan Hook raconte : « Tris traverse Chicago pour aller se rendre à Jeanine. C’était pour nous l’occasion rêvée de mettre la ville en avant. L’une des caractéristiques de Chicago, c’est cette rivière et ses ponts. Dans le film, le lac Michigan est asséché, tout comme la rivière, on voit donc Tris marcher dans le lit de la rivière. » Pour réaliser cette scène, la production a travaillé en collaboration avec les gardes-côtes afin d’arrêter le trafic maritime et le département des transports pour coordonner tous les ponts. La régisseuse d’extérieurs Janice Polley déclare : « La rivière Chicago traverse le centre-ville de Chicago. Elle croise Michigan Avenue dans l’un des quartiers les plus animés et les plus touristiques de la ville. Nous n’aurions donc jamais pu tourner cette scène sans l’aide des services municipaux. » 

Le QG des Sincères 

Dans le livre, il est très clairement indiqué que le QG des Sincères se situe au sein du célèbre Merchandise Mart de Chicago. Pour recréer le camp des Sincères à Atlanta, l’équipe du film a investi le toit-terrasse de l’AmericasMart pour la séquence de l’attaque, et a installé le bureau de Jack Kang dans un vaste espace vitré au dernier étage de l’immeuble. Janice Polley commente : « Le véritable Merchandise Mart de Chicago est à peu près de la taille d’un pâté de maisons new-yorkais et se situe à deux pas de la rivière. Il n’existe aucun bâtiment équivalent en taille à Atlanta. Utiliser l’AmericasMart n’était pas évident car dans la scène de l’attaque, des cascadeurs débarquent en tyrolienne sur la terrasse de ce bâtiment de 22 étages depuis le toit d’un immeuble voisin de 26 étages, en passant au-dessus de Peachtree Street. Pour plus de sécurité, il a donc fallu qu’on fasse fermer la plus grande artère du centreville d’Atlanta. » Le tournage de la séquence de l’attaque du QG des Sincères a été compliqué à plus d’un titre. Wade Allen, coordinateur des cascades adjoint, détaille : « Le camp des Sincères est attaqué depuis trois toits d’immeubles différents, depuis lesquels leurs assaillants ont tiré des filins au-dessus du vide. Il y avait des cascadeurs qui descendaient en rappel le long des bâtiments, et jusqu’à six personnes sur les tyroliennes en train de tirer des coups de feu d’un immeuble à l’autre, en traversant un vide de 90 mètres. Un bonheur pour des cascadeurs ! » Le Forum des Sincères a quant à lui été construit dans les nouveaux studios OFS à Norcross, en Géorgie. Todd Lieberman commente : « Ce décor aurait potentiellement pu être très onéreux mais nous avons trouvé une solution inventive. Dans cette scène, Quatre et Tris doivent mettre leur âme à nu devant toute la faction après avoir pris le sérum de vérité. Dans le roman, cet espace est décrit comme une salle de conférence de la taille d’un stade, mais comme nous ne trouvions rien de tel à Atlanta, Alec et Robert ont décidé de faire quelque chose de complètement différent. Ils ont eu l’idée de cette capsule de vérité composée de miroirs. L’idée était qu’une fois à l’intérieur on ne peut échapper ni au regard des autres, ni à soi-même. C’est la définition même de la vulnérabilité. Ce décor tout en réflexions est l’illustration parfaite de ce que ressentent les personnages. » Le bureau vitré de Jack Kang et la capsule de vérité représentent l’idéal des Sincères : être capable d’être honnête avec les autres mais également avec soi. 

Le laboratoire high-tech des Érudits 

Le troisième grand décor créé par la production est le quartier général des Érudits, qui comprend le laboratoire de Jeanine, une salle de contrôle, des cellules de détention et des couloirs. Il a entièrement été construit dans le studio 10 des studios Screen Gems d’Atlanta. La construction du laboratoire a constitué un défi de taille pour l’équipe car il ne présente aucune ligne droite. Le coordinateur de la construction Greg Callas explique : « Les murs et le plafond sont incurvés et les coins sont souvent des angles complexes. Mon équipe a percé 10 000 trous dans les murs pour y faire passer des tubes lumineux et chacun des angles de perçage devait être parfait. » Le producteur exécutif Barry Waldman déclare : « On pourrait presque décrire le laboratoire principal des Érudits comme un bocal, mais il s’agit en fait d’un immense décor de 930 mètres carrés avec des vitres pare-balles, éclairé par 16 projecteurs. Le public n’a qu’à bien se tenir parce qu’il va vivre des expériences comme il n’en a encore jamais vécu ! » Dans le laboratoire, l’équipe a également dû trouver le moyen d’exprimer les différents points de vue de Tris et celui de Jeanine qui l’observe. Alec Hammond explique : « Nous voulions trouver un moyen pour que ce qui se passe dans la SIM puisse être vu depuis le laboratoire. » Pour ce faire, l’équipe a utilisé un mélange d’effets spéciaux réalisés sur le tournage et d’effet visuels rajoutés en postproduction pour créer les tentacules noirs par lesquels les sujets Divergents sont suspendus dans les airs dans la salle vitrée. Alan Hook raconte : « Tris lévite grâce aux tentacules, ce qui nous permet de voir les mouvements qu’elle réalise dans la SIM. » Alec Hammond ajoute : « Nous avons rempli le laboratoire de près de 10 000 tubes de verre lumineux high-tech qui changent de couleur et d’intensité. Une série de projecteurs éclaire l’arrière des tubes pour illustrer les changements de point de vue. Nous avons réussi à faire onduler la surface pour montrer l’évolution de Tris dans la SIM. La pièce se modifie en fonction de ses émotions. Par exemple, si elle souffre, la pièce fait écho à sa détresse. » Les techniciens du laboratoire maîtrisent également le Divergent et les SIMs grâce à des postes de travail holographiques ajoutés en postproduction. Alan Hook déclare : « Nous avons essayé de donner l’impression que le laboratoire se trouve au cœur d’un ordinateur, car durant la plupart des scènes qui s’y déroulent, on est dans la tête de Tris. Nous avons associé les tentacules, les murs lumineux et les hologrammes pour rendre le concept plus évident. » L’accessoire central du laboratoire de Jeanine joue un rôle majeur dans l’histoire car tout le suspense du film repose sur lui. Alec Hammond commente : « La Boîte s’est révélée être l’un des éléments les plus complexes à créer. Le but de Jeanine est de l’ouvrir et elle est prête à tout pour savoir ce qui s’y trouve. » Barry Waldman déclare : « Nous avons envisagé différentes formes pour la Boîte. Sa conception devait répondre à de nombreuses questions : quand s’allume-telle ? Et de quelle couleur ? Bleu ou rouge ? Est-ce qu’elle clignote ? En quelle matière est-elle faite ? » L’objectif, selon Douglas Wick, était de « créer un objet qui ait à la fois l’air ancien et ultra-technologique ». Alec Hammond explique : « Nous avons finalement opté pour un pentagone dont chacune des cinq faces représente une faction. Le département accessoires a fait un travail remarquable avec la peinture dorée et patinée par le temps qui lui confère une légère irisation. Le chef accessoiriste Sean Mannion a collaboré avec des artisans de Los Angeles pour réaliser la version finale. Avec une imprimante 3D, ils ont fabriqué un moule qu’ils ont rempli de fibre de verre et de résine, puis ils ont fixé dessus les LEDs et les panneaux lumineux. » 

Les SIMs : À la frontière de la réalité 

Le réalisateur de la deuxième équipe et superviseur des effets visuels James Madigan déclare : « Dans DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION, les enjeux sont encore plus élevés que dans le premier film car Tris est en réel danger. Dans DIVERGENTE, il lui suffisait de prendre conscience que ce qu’elle vivait dans la simulation n’était pas réel. Mais dans ce film, si elle meurt dans une SIM, elle meurt aussi dans la réalité. » Pour ouvrir la Boîte, Tris doit réussir les simulations des Audacieux, des Sincères, des Altruistes, des Érudits et des Fraternels en faisant preuve de courage, d’honnêteté, d’altruisme, d’intelligence et de calme. Pour créer les SIMs, l’équipe du film a eu recours à un mélange d’images réelles tournées avec des cascadeurs et des effets spéciaux physiques, et de spectaculaires effets visuels numériques intégrés en postproduction. Le chef décorateur Alec Hammond se souvient : « Robert et moi avons très vite évoqué les SIMs car elles représentaient le plus grand défi du film, mais aussi une formidable opportunité. » Barry Waldman déclare : « Le premier film donnait au public un aperçu des simulations, mais avec les tactiques radicales des Érudits, elles ont atteint leur potentiel maximum. Ce qu’il y a de formidable lorsqu’on travaille avec un réalisateur dont l’univers visuel est aussi riche que celui de Robert Schwentke, c’est que la réalité prend un tout autre visage. Nous voulions que le public ne sache plus vraiment où se situe la frontière entre réalité et illusion. » Au début de la SIM des Fraternels, Tris se retrouve en chute libre au-dessus du centre-ville de Chicago. James Madigan commente : « Il nous est tous arrivé de faire ce rêve terrifiant où l’on tombe sans pouvoir s’arrêter. Lorsque nous avons commencé à tester différentes idées en prévisualisation, nous avons réalisé que les SIMs nous permettaient d’explorer les émotions intimes du personnage à l’intérieur d’un contexte imaginaire. Nous étions conscients que les simulations étaient l’occasion de souligner le stress émotionnel auquel est soumise Tris et de comprendre ce qu’elle a refoulé au fond d’elle. Il n’y a pas de règles dans les SIMs, elle ne peut compter que sur ses émotions et sa volonté de survivre. » 

APRÈS DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION…

Veronica Roth déclare : « Dans DIVERGENTE 2 : L’INSURRECTION, on sent la révolte gronder au sein des factions, même si Jeanine tente de garder le contrôle. À la fin de l’histoire, le chaos est complet et il est très difficile de savoir ce qui va se passer ensuite. Ce que je peux vous dire, c’est qu’on va enfin découvrir ce qui se trouve au-delà de la clôture. Dans le troisième tome de la trilogie, on va suivre Tris et Quatre dans un lieu qui ne ressemble à rien de ce qu’ils connaissent... et nous non plus ! »




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