LE 24 SEPTEMBRE 2014
EN PACK BLU-RAY+ , PACK DVD+
ET TÉLÉCHARGEMENT DÉFINITIF*!
Alors que MALÉFIQUE – qui exploite les mêmes personnages mais avec des ressorts narratifs différents - sortira en vidéo le 22 octobre prochain, c’est au tour de LA BELLE AU BOIS DORMANT, l’éternel classique de l’animation des Studios Disney, de sortir en packs+ Disney mais aussi d’arriver pour la première fois en téléchargement définitif sur les plateformes partenaires.
Les packs Blu-ray+ et DVD+ permettent à tous les collectionneurs de posséder à la fois le Blu-ray et le DVD du film au sein d’un même boîtier.
Seule la taille de ce boîtier change de façon à ce que les collectionneurs de Blu-ray ou de DVD puissent posséder le film dans un format harmonieux avec l’ensemble de leur vidéothèque.
À l’instar de BLANCHE-NEIGE ET LES SEPT NAINS, CENDRILLON, LA PETITE SIRÈNE, RAIPONCE ou LA REINE DES NEIGES, LA BELLE AU BOIS DORMANT est l’adaptation d’un conte de fées qui a bercé l’enfance de chacun. Tout dans ce film aspire à la poésie et à l’esprit chevaleresque. Les forces du bien se déchaînent contre les forces du mal à grands coups de sortilèges, de baguette magique ou encore de bravoure au combat. La transcription du conte de Perrault est d’autant plus belle qu’elle est rehaussée en musique par la formidable partition composée par Tchaïkovski pour son ballet. Quand autant de talents se réunissent autour d’un même projet, on s’attend à un spectacle absolu. Comble de bonheur : LA BELLE AU BOIS DORMANT ne déroge pas à cette règle !
Découvrez les bonus disponibles sur les éditions Blu-Ray de LA BELLE AU BOIS DORMANT
✤ Commentaires audio de John Lasseter, Andreas Deja et Leonard Maltin
✤ Clip video d’Emily Osment "Once upon a Dream"
✤ L’histoire de Tchaïkovski, ou comment écouter le film en stéréo par Walt Disney
✤ Moyen métrage : "Grand canyon"
✤ Karaoké des 6 chansons du film
✤ Commentaires audio "Image dans l’image" (PIP) Ciné Explore avec les commentaires de John Lasseter, Andreas Deja et Leonard Maltin
✤ Jeu : Rencontre avec le Dragon
Spécificités techniques
✤ Format : Cinemascope 2.55 – 16:9
✤ Langues : anglais 7.1 DTS HD Master Audio, français 7.1 DTS HD Haute Résolution
✤ Sous-titres en anglais et français
Revivez la scène culte de la malédiction de Maléfique !
J’en ai rêvé – La rencontre entre Aurore et Philippe
Un premier baiser d’amour – La charme est rompu
NOTES DE PRODUCTION
"Peu importe le temps que cela prendra,mais faites ce qu’il y a de mieux".
La consigne de Walt Disney était on ne peut plus claire. Elle fut appliquée à la lettre par l’équipe dirigée par les "neuf vétérans" (surnom affectueux donné aux précurseurs des Studios, en référence aux juges de la Cour Suprême sous la présidence de Roosevelt).
L’histoire cinématographique de LA BELLE AU BOIS DORMANT commence en 1950.
L’idée consiste à adapter le conte de Charles Perrault sur la musique de Tchaïkovski.
Mais pour cause de mise en place du parc Disneyland, de 3 séries pour la télévision (Mickey Mouse Club, Zorro et Disneyland) et un abondant programme de films en prises de vues réelles, le projet resta en suspens jusqu’en 1953. Il faudra 6 ans, et quelques 6 millions de dollars - le plus gros budget consacré à l’époque à un dessin animé - pour que les 300 artistes et techniciens donnent naissance au million d’esquisses et aux 432.000 dessins nécessaires à la réalisation des 108.000 images du film.
Une oeuvre composée de tableaux
Eric Larson se souvient de l’importance du challenge : "Nous devions réaliser une œuvre n’ayant rien à voir avec ce que nous avions fait auparavant, tant sur le plan du style que sur celui de la narration. Walt Disney voulait que le film soit "une illustration en mouvement", où chaque image serait en soi un chef-d’œuvre. Il insistait pour que chaque personnage puisse se confondre avec des êtres de chair et de sang. Il a été entendu. Les animateurs ont étudié, image par image, les mouvements de vrais acteurs.
Pour le patron des Studios, "On devait pouvoir comparer chaque dessin à une œuvre picturale, à un tableau". Autre spécificité de LA BELLE AU BOIS DORMANT, et non des moindres, l’utilisation du procédé Technirama- 70mm. Le grand écran de ce procédé a exigé de nombreux efforts supplémentaires de tous les artistes. Une grande première dans l’histoire du dessin animé, ce qui n’a pas manqué de poser des problèmes aux Studios Disney : les dessins devaient être réalisés sur un format 2 fois plus large, et il était impératif que le décor ne prenne pas le pas sur les personnages. C’est ainsi que le plus petit détail ressort par le soin apporté aux perspectives. Ce travail a été amplifié par l’utilisation d’une étonnante caméra mise au point par les Studios, la "multiplane", conférant à l’image dessinée une impression de relief accentuant la vivacité du récit. La technique existe depuis PINOCCHIO. Elle offre aux prises de vue, réalisées horizontalement et non plus verticalement, une profondeur de champ jamais vue. Pour preuve la scène opposant le prince Philippe au dragon, élaborée à partir de silhouettes évoluant en ombre sur un ciel de feu. Un morceau d’anthologie que l’on doit, entre autres, à Wolfgang Reitherman.
Les décors portent la griffe d’Eyvind Earle. Il les a conçus en s’inspirant aussi bien de maîtres comme Durer, Van Eyck, Bruegel, Botticelli... que dans l’art persan ou la gravure japonaise. Même souci du détail dans les plans rapprochés comme dans les plans larges, même recherche en matière de profondeur. Les paysages peints par Earle sont une stylisation de l’art primitif. "Les arbres sont étêtés et tous les éléments -buissons, rochers, cimes...- doivent s’harmoniser sur le plan horizontal", faisait-il observer à l’époque. La palette de nuances employée pour les intérieurs valorise les costumes des personnages. Les lignes de ces derniers sont en harmonie avec celles du décor dans lequel ils évoluent. Le style est affiné, raffiné, précis. Bourré d’effets spéciaux, LA BELLE AU BOIS DORMANT présente une constante surenchère d’images spectaculaires et frappantes: éclair, féerie, dragon cracheur de flammes, visions tournoyantes... Pour l’animateur Marc Davis, "Cette oeuvre est une des dernières représentantes de son espèce. Elle est le point d’orgue d’un genre de films que nous n’avons guère traité depuis". Mais bien sûr, depuis ce temps, les Studios se sont illustrés dans d’autres projets grandioses.
Du conte au film
C’est une passion commune pour les contes de fées qui a amené 3 hommes à se rencontrer en dehors des limites du temps : Charles Perrault, Petr Ilitch Tchaïkovski et Walt Disney. Le premier vécut au XVIIème siècle et était écrivain. Le second vécut au XIXème siècle et était compositeur. Leur point commun : l’histoire de LA BELLE AU BOIS DORMANT. L’un a couché le récit sur papier ; l’autre l’a transformé en musique (1889) avant que le troisième ne s’en empare et mette le tout en images.
Grand Commis de l’Etat, protégé de Colbert, auteur d’oeuvres parodiques ou galantes, Charles Perrault doit sa renommée aux fameuses "Histoires ou contes du temps passé" publiées en 1697, parmi lesquelles figurent "la Belle au bois dormant". L’oeuvre symbolise sans doute l’engourdissement hivernal de la nature, ce qui inspira le ballet de Marius Petipa, mis en musique par Tchaïkovski, puis "la Pavane de la Belle au bois dormant" de Maurice Ravel en 1908 et le conte musical d’Ottorino Respighi en 1920.
La courte narration de Perrault - l’histoire d’amour la plus romantique de la mythologie médiévale - devait faire l’objet d’un film d’1h15. Aussi a-t-il fallu à Disney et à ses scénaristes apporter une foule d’éléments nouveaux, et même changer sensiblement la trame du conte. A l’origine, la jeune princesse devait attendre 100 ans avant que le prince charmant ne déposât sur ses lèvres le baiser susceptible de la ramener à la vie. Walt Disney n’a pas été aussi patient. En abrégeant d’un siècle à quelques heures le sommeil de la belle princesse, il pouvait faire en sorte que la jeune fille et le prince se rencontrent auparavant et tombent amoureux, sans se douter qu’ils étaient promis l’un à l’autre depuis leur plus tendre enfance.
Chez Perrault, la méchante fée portait le nom d’Uglyane ; il n’y avait pas de dragon, pas d’animaux confidents, encore moins de cheval prénommé Samson. On y dénombrait 7 fées et le quiproquo dramatique n’existait pas. Afin de donner aux deux héros un caractère plus affirmé, les scénaristes des Studios imaginèrent de les épauler par 3 bonnes fées : Flora, Pimprenelle et Pâquerette.
La musique de Tchaikovski
Walt Disney vouait une admiration sans borne à Tchaïkovski. De ce fait, il ne put concevoir son dessin animé sans l’accompagnement musical créé par le grand compositeur. Mais comme il était impensable de conserver l’intégralité de la partition, il demanda à George Bruns de recourir à une adaptation. Seul impératif : ne pas dénaturer les intentions de l’auteur.
George Bruns partit alors en Allemagne pour enregistrer la version de l’orchestre philharmonique de Berlin. Après avoir maintes fois écouté et réécouté l’intégralité du ballet, étudié sa transcription note par note et travaillé en étroite collaboration avec les dessinateurs et les animateurs pour mieux saisir le climat de l’histoire et comprendre les états d’âme des personnages, il aboutit à une partition d’1h15.
L’oeuvre originale (ballet et musique) - présentée pour la première fois à St Petersbourg en 1890 - s’étalait sur 3h45. George Bruns en a donc conservé le tiers, auquel il a adjoint 5 chansons composées à partir des thèmes de la partition originale. Il a arrangé des transitions afin que les rythmes du ballet accompagnent en un accord parfait tous les mouvements d’animation du film. Au fil de l’histoire, les traits musicaux intensifient l’attrait émotionnel des scènes romantiques ou comiques, et accentuent la force de la séquence du combat entre le prince Philippe et un terrible dragon.
Le saviez-vous ?
✤ Le style artistique du film est basé sur les enluminures des Très Riches Heures du Duc de Berry
✤ Le personnage d’Aurore s’inspire de l’élégante Audrey Hepburn
✤ Aurore est, après Dumbo qui ne parle pas du tout, le personnage principal qui parle le moins dans un "Grand Classique" Disney
✤ Les biscuits que les trois fées mangent lors du thé au début du film sont en forme de tête de Mickey
✤ Un lanceur de flamme a été employé pour créer l’effet du souffle de feu du dragon pour la scène d’affrontement finale, extrait de films de formation fournis par l’armée des Etats-Unis
✤ Quand Aurore rencontre Philippe pour la première fois alors qu’ils sont enfants, ce dernier est blond alors qu’il est brun une fois devenu adulte
✤ Maléfique, équipée de sa canne magique et assistée de son corbeau, a servi de modèle pour Jafar, muni de sa baguette serpent et secondé par son perroquet, dans ALADDIN
LES ACTIVITÉS
Pour télécharger les activités LA BELLE AU BOIS DORMANT
Rendez-vous sur : http://mes-creations.disney.fr/personnages/aurore
Retrouvez l’actualité des Blu-ray et DVD Disney :
Sur le site officiel : http://videos-collection.disney.fr/
Sur Facebook : https://www.facebook.com/BluRayDVDDisney?fref=ts
*sur les plateformes partenaires
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