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lundi 24 septembre 2018

MISERY


Au théâtre Hébertot jusqu'au 6 janvier 2019

Une pièce de William Goldman d’après le roman de Stephen King
Adaptation française Viktor Lazlo
Mise en scène Daniel Benoin
Assistante à la mise en scène Alice-Anne Filippi Monroché
Avec Myriam Boyer et Francis Lombrail


A propos de la pièce

A partir du 19 septembre, le Théâtre Hébertot accueille "Misery", une pièce adaptée du roman de Stephen King, avec Myriam Boyer et Francis Lombrail. 

"Misery" est une pièce de William Goldman d'après le roman de Stephen King paru en 1987, et qui a été adaptée en français par Viktor Lazlo.

Misery met en scène Paul Sheldon, un écrivain à succès, qui décide de réorienter sa carrière et, en conséquence, fait mourir l'héroïne de sa série à succès "Misery". A la suite d'un accident, il est recueilli par Annie Wilkes, une fan qui se révèle psychopathe et l'oblige à écrire un livre dans lequel il "ressuscite" son héroïne. Peu à peu le huis-clos tourne à la menace mortelle pour l'écrivain qui cherche toutes les solutions pour échapper à sa tortionnaire.

Myriam Boyer est avec Francis Lombrail l'interprète de "Misery" d'après le roman de Stephen King mis en scène par Daniel Benoin. L'histoire d'un écrivain célèbre séquestré par une fan psychopathe.

Une pièce intense, servie par deux comédiens exceptionnels.

Teaser (VF)


Résumé : le personnage de Paul, tel un double de Stephen King, est un écrivain à gros tirage. Il est à un tournant de sa vie, souhaitant changer de registre, de style, de propos et mettre un terme à l’interminable saga à laquelle il doit son succès. Pour cela il vient de terminer un roman où il fait mourir son héroïne : Misery. Mais un accident de voiture le met à la merci d’Annie, une lectrice psychopathe qui l’admire plus que tout. Elle commence par le sauver, le recueillir, le soigner mais bientôt elle le séquestre avec une rare cruauté et l’oblige à réécrire son roman comme elle l’entend.

Coproduction DBP – Société Nouvelle Théâtre des Arts-Hébertot, Anthea, Théatre d’Antibes

Une pièce de William Goldman d’après le roman de Stephen King
Adaptation française Viktor Lazlo
Mise en scène Daniel Benoin
Assistante à la mise en scène Alice-Anne Filippi Monroché
Avec Myriam Boyer et Francis Lombrail
Scénographie Jean-Pierre Laporte
Costumes Nathalie Bérard-Benoin
Lumières Daniel Benoin
Vidéo Paolo Correia

Ce que j'en ai penséle théâtre Hébertot propose toujours une programmation originale et pleine de surprises. La pièce de théâtre MISERY en est la preuve. Les personnages de cette pièce psychologique rentrent dans une dynamique relationnelle de bourreau/victime qui est spéciale et qui jette un regard inattendu sur le processus créatif. Cette relation évolue au fur et à mesure que la prise de conscience émerge du côté du kidnappé et que la psychose ne cesse d'être nourrie du côté du kidnappeur. La souffrance fait partie intégrante de cette histoire. Elle est physique pour Paul, auteur à succès pris dans les griffes d'une fan dangereuse, et psychologique pour Annie qui ne trouve pas de bien-être dans le vécu de son fantasme, car elle sait inconsciemment qu'il est illusoire et voué à disparaître. 



Au-delà du contenu, c'est la très belle mise en scène de Daniel Benoin qui séduit vraiment le spectateur par ses astuces intelligentes et surprenantes qui viennent renforcer, par des effets visuels, les aspects cauchemardesques et la notion d'enfermement. Ils mettent aussi en exergue ce jeu du chat et de la souris que les deux protagonistes exécutent dans cet espace clos. 



Et pour mettre en valeur ce fond et cette forme, il fallait deux acteurs qui sachent transmettre aux spectateurs les errements internes des personnages autant que la complexité de leurs échanges basés sur de l'irrationnel. Myriam Boyer fait vibrer la fragilité et la folie d'Annie dans chaque réplique. Francis Lombrail rend Paul attachant dans ses tentatives tour à tour de combattre et d'abdiquer. Ils livrent tous deux des performances puissantes et justes. 



MISERY est une pièce à découvrir pour sa mise en scène, son histoire, si on ne la connaît pas déjà, et le jeu de ses acteurs. C'est du théâtre comme on l'aime, qui fait ressortir des côtés sombres de l'âme humaine et nous entraîne dans un univers plus complexe qu'il y paraît au premier abord.

Copyright photos © Nathalie Sternalsky

Informations pratiques

À partir du 19 septembre 2018
Du mardi au samedi à 21h - Matinée dimanche à 15h
Durée : 1h40
78 bis bld des Batignolles 
75017 Paris

 
#Misery

samedi 21 avril 2018

DÉPENDANCES

DÉPENDANCES
de Charif Ghattas
mise en scène de Charif Ghattas
avec Francis Lombrail et ‎Thibault de Montalembert

Du 19 au 29 avril 2018 au Studio Hébertot


A ne pas manquer au Studio Hébertot du 19 au 29 avril, pour dix représentations exceptionnelles : Dépendances, une pièce de Charif Ghattas qui réunit deux comédiens de choc :
– Francis Lombrail, qui vient de recevoir, avec l’équipe de 12 Hommes en Colère, le Globe de Cristal 2018 de la meilleure pièce de théâtre.
– Thibault de Montalembert, connu notamment pour son rôle dans la série Dix pour cent, Globe de Cristal 2018 de la meilleure série télévisée.

C’est un jour particulier. Comme prévu, Tobias, Henri et Carl ont rendez-vous à 14h. Il est 14h10 : Carl n’est toujours pas arrivé. C’est un jour particulier…

Pour régler une affaire de succession, Henri et Tobias ont rendez-vous dans l’appartement familial. Presque deux ans sans s’être vus – on comprend vite pourquoi - tant les deux frères semblent comme des pôles opposés. Pudique, en apparence affranchi de la structure familiale, Henri y va à reculons, tandis que Tobias, animal écorché vif, resté vissé à l’enfance, peine à contenir sa tempête intérieure. Il peste, fulmine, s’emporte contre Carl, le troisième frère qu’ils attendent et qui est en retard. Comme à chaque fois. Comme toujours. Ce retard anodin fait monter la tension. À moins que ce ne soit Carl lui-même le véritable problème. Peu à peu, la situation déraille. Ramenés de force à la lisière d’une névrose familiale, les deux hommes vacillent. Le bon sens s’altère, les rapports se brouillent, faisant resurgir les failles d’un terrible secret de famille, jusqu’à la révélation finale.
« La langue fonctionne ici comme un piège névrotique. La langue ranime peu à peu le corps de l’enfance oubliée et ramène à la vie un amour fraternel épuisé. Le verbe sec et vibrant qui rythme le texte met à jour la tendresse et la drôlerie du rapport des frères, avant de s’effacer dans les silences pour revenir dans l’arène, revigoré, prêt à redessiner un monde englouti. Ici, l’écriture et la dramaturgie organiques créent un théâtre physique, présent, contemporain. » Charif Ghattas
Note d’intention de l’auteur Charif Ghattas :

"Les personnages de ces pièces sont en perpétuelle tentative avortée de dire leur amour, et en perpétuel échec et repli dans des zones de contrôle de soi par le rire, le masochisme, la boulimie, l’aquoibonisme ; ces territoires où la langue se fait moins évidente, et la prise de parole moins sûre.

Comme dans une arène où ce qu’il y a de plus anodin ou de plus dramatique entre frères ou entre sœurs coexiste ; ils se jaugent, se rapprochent, s’entrechoquent et s’entremêlent dans une joute répétée, jusqu’à l’épuisement."

Ce que j'en ai pensé : DÉPENDANCES est une pièce de théâtre d'une rare intensité.

Le formidable duo d'acteurs, Francis Lombrail, qui interprète Tobias, et Thibault de Montalembert, qui interprète Henry, nous font rentrer avec force et efficacité dans l'intimité d'une relation compliquée entre frères. Immédiatement, ils nous attirent dans ce face-à-face tendu dont le nœud se démêle au fur et à mesure des paroles échangées. Il faut rester attentif et suivre les échanges de dialogues avec attention afin de ne pas rater les pistes qui le jalonnent. Le texte de Charif Ghattas est fort bien écrit. Les non-dits qu'il multiplie et les silences qui l'entrecoupent le font vibrer encore plus fort. La mise en scène utilise adroitement les placements pour mettre en valeur l'opposition des deux frères ainsi que leur rapprochement. Les spectateurs assistent à un duel verbal entre deux protagonistes présents physiquement qui se battent au sujet d'un personnage que seuls les mots rendent présent sur scène.

DÉPENDANCES prend les spectateurs par surprise dans sa façon de nous propulser dans l'univers de ces frères aux caractères opposés qui ont chacun leurs fêlures et leur façon d'exprimer la souffrance. Je vous conseille de vite aller découvrir ce drame touchant qui se joue jusqu'au 29 avril 2018 au sein du Studio Hébertot.

Informations pratiques

Durée : 1h10

DU 19 AU 29 AVRIL 2018
Du mardi au samedi à 19h
Le dimanche à 17h


Studio Hébertot

 
#Theatre #Dependances

jeudi 22 février 2018

LA FEMME ROMPUE

La Femme Rompue

D’après Monologue, extrait de La Femme Rompue de Simone de Beauvoir
Avec Josiane Balasko
Mise en scène Hélène Fillières

30 représentations exceptionnelles à partir du 15/02/2018


La parole donnée à une femme qui, anéantie et déchirée, se venge par le monologue. Elle laisse jaillir sa rage, la douleur des souvenirs et son lot de culpabilité qui remontent à la surface. 

Seule, un soir de réveillon, quand tous les autres jouissent aveuglément de leur confort affectif et social, et que l’habitude de se taire n’est plus possible, elle peut enfin crier et s’opposer à cette violente idée du bonheur que nous impose le monde.

Cette femme, c’est Josiane Balasko, « cette petite bonne femme franche intrépide intègre » comme dit Beauvoir. Une actrice rugueuse qui ne minaude pas pour séduire ni pour attirer la compassion. Une femme de caractère. Sans concession. « Une femme vraie, qui ne joue pas le jeu ». 

Bouleversante, elle cache sa sensibilité. Comme si baisser sa garde pouvait la fragiliser. Une partition sous forme d’autoportrait.

D’après MONOLOGUE extrait de LA FEMME ROMPUE de SIMONE DE BEAUVOIR

Avec Josiane Balasko

Mise en scène Hélène Fillières

Lumières Éric Soyer

Costumes Laurence Struz

Scénographie Jérémy Streliski

Création musicale Mako

Assistante à la mise en scène Sandra Choquet

Ce que j'en ai pensé : le rideau se lève et la femme est là, devant nous. Nous ne la connaissons pas et le minimalisme de l'élégante mise en scène d'Hélène Fillières ne nous fournit pas d'indices. 


Commence alors son flot de mots, qui peu à peu, nous donne le contour de sa personnalité et de son passé. Cette femme est en colère. Elle crache son venin contre tout et tout le monde. Sa famille est sa cible principale, montrant la complexité des relations et leur impact au détour d'un phrasé qui oscille entre passé et présent. Et toujours, derrière la vulgarité, la violence des propos, la description des souvenirs, les règlements de comptes, l'espoir ou la douleur, il y a la souffrance. Elle déploie son emprise telle une ombre écrasante qui finit par prendre vie par la parole afin d'éviter de justesse à la folie de gagner la bataille.

Josiane Balasko offre sa gouaille et sa personnalité entière au texte de Simone de Beauvoir. Ce dernier jette aux oreilles du monde les pensées intérieures, avec en sujet de fond le questionnement autour de l'existence, de cette femme qui se fout de la bienséance, sans concessions. Il va à merveille à l'actrice qui le lui rend bien. 



Un délicat jeu de lumière l'accompagne dans ce voyage de la pensée qui fascine et qui nous oblige à écouter - vraiment écouter - pour apprécier, comme il le mérite, ce drame qui se joue sous nos yeux.

Informations pratiques

Du mardi au samedi à 19h - Durée : 1h10 
78 bis bld des Batignolles
75017 Paris


 
#LaFemmeRompue

mardi 30 janvier 2018

LES INSÉPARABLES

LES INSÉPARABLES 

Depuis le 24 janvier 2018 
Au Théâtre Hébertot

La programmation du théâtre Hébertot étant toujours de qualité, je vous partage les informations sur cette pièce dont les représentations viennent de débuter. La thématique et les acteurs sont très sympas, ils donnent envie de la découvrir !


Une pièce de Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie

Adaptation et mise en scène Ladislas Chollat

Avec Didier Bourdon, Valérie Karsenti, Thierry Frémont, Pierre-Yves Bon, Elise Diamant

Assistant mise en scène Eric Supply

Scénographie Emmanuelle Roy

Lumières Alban Sauvé

Costumes Jean-Daniel Vuillermoz

Musiques Frédéric Norel

Vidéo Nathalie Cabrol

Didier Bourdon et Valérie Karsenti réunis par Ladislas Chollat dans une comédie où passé et présent se répondent dans un jeu de miroirs, à 50 ans d’écart.

Gabriel Orsini est un peintre renommé en pleine crise existentielle. Dans sa vie, tout fout le camp : faute d’inspiration, il ne peint plus depuis des lustres, malgré le soutien sans faille de Maxime, son fidèle galeriste. Il ne supporte plus sa compagne Célia, qu’il juge trop attentive. Il en veut aussi terriblement à Abel, son fils unique né d’un premier mariage désastreux, d’être devenu trader à New-York… suivant ainsi la voie de Samuel Orsini, le grand-père banquier de Gabriel. Né de père inconnu, et orphelin de mère, Gabriel a été élevé par Samuel, un grand-père austère et implacable, à qui il a toujours voué une haine sans limite.

Or, à la veille de ses 50 ans, qu’il s’apprête à ne surtout pas fêter, Gabriel reçoit un cadeau inattendu de la part d’une mystérieuse inconnue : un magnifique duplex entre Montparnasse et Saint-Germain des Prés.

Comme il passe la porte de cet atelier d’artiste hors du commun, Gabriel, accompagné de son galeriste Maxime et de son fils Abel, est aussitôt ébloui par la lumière. Mais ce qu’il ignore encore, c’est que cette lumière vient de son passé et qu’il s’apprête à remonter le temps…


Informations pratiques
Durée : 1h30
Du mercredi au samedi à 21h
Samedi à 16h30 et dimanche à 16h
Jusqu'au 20 mai 2018

Théâtre Hébertot
78 bis bld des Batignolles
75017 Paris

  
#LesInseparables