COMMENT J'AI DRESSÉ
UN ESCARGOT SUR TES SEINS
Tous les vendredis du 19 avril au 28 juin 2019
à 19h30
Au Théâtre Le Bout à Paris
Auteur : Matéi Visniec
Artiste : Miguel-Ange Sarmiento
Metteur en scène : Rémi Cotta
Résumé : qu'en est-il aujourd'hui de l'attachement amoureux dans notre monde du zapping des coeurs et des corps ?
Dans cette oeuvre de Matéi Visniec, la femme use de ses charmes pour séduire, enflammer, galvaniser son amoureux.
Mais aussi pour le fuir, lui revenir, le retenir, le quitter ou l'envahir.
Et lui, démuni face à sa Muse, il est prêt à subir son propre équarrissage pour la conquérir et lui prouver son amour.
Une valse des cœurs arythmique et organique qui se pare de poésie et d'imaginaire pour hisser en héros de cette fable poétique un escargot gourmand de peau féminine.
Miguel-Ange Sarmiento prête sa voix et son corps au dompteur d'escargot devenu un aventurier de l'amour sous la direction inventive de Rémi Cotta.
Ce que j'en ai pensé : Ce spectacle prend vie sur la petite scène du charmant théâtre Le Bout. On s'attend à un monologue, mais peut-on anticiper ce voyage des sens et du déchirement amoureux ? Non, pas vraiment. Il faut laisser l'artiste Miguel-Ange Sarmiento nous dire ce superbe texte de l'auteur Matéi Visniec.
Son personnage nous raconte son histoire et peu à peu nous entraîne dans sa folie métaphorique entre désir charnel, érotisme, souffrance ardente et déchirement. Cette poésie masculine est une fenêtre sur l'inconscient d'une relation fantasmée. Elle menace de s'engouffrer par moments dans le fantastique, mais demeure à la lisière grâce aux mots qui s'enchaînent pour donner un sens émotionnel à un ensemble dans lequel on finit par reconnaître nos propres blessures. L'acteur fait résonner l'état d'esprit de cet homme déchiqueté par le désir. Il joue sur l'équilibre de l'humour tranché par l'émotion.
Au départ, la mise en scène de Rémi Cotta ne laisse pas prédire ce bouleversement. Elle installe un cadre qui vient s'opposer à la délicatesse des mots, puis on comprend au fil des rébellions organiques qu'elle n'est pas hasardeuse. Elle soutient à la fois le sens du texte et le jeu de Miguel-Ange Sarmiento jusqu'au final avec une belle intelligence.
Son personnage nous raconte son histoire et peu à peu nous entraîne dans sa folie métaphorique entre désir charnel, érotisme, souffrance ardente et déchirement. Cette poésie masculine est une fenêtre sur l'inconscient d'une relation fantasmée. Elle menace de s'engouffrer par moments dans le fantastique, mais demeure à la lisière grâce aux mots qui s'enchaînent pour donner un sens émotionnel à un ensemble dans lequel on finit par reconnaître nos propres blessures. L'acteur fait résonner l'état d'esprit de cet homme déchiqueté par le désir. Il joue sur l'équilibre de l'humour tranché par l'émotion.
Au départ, la mise en scène de Rémi Cotta ne laisse pas prédire ce bouleversement. Elle installe un cadre qui vient s'opposer à la délicatesse des mots, puis on comprend au fil des rébellions organiques qu'elle n'est pas hasardeuse. Elle soutient à la fois le sens du texte et le jeu de Miguel-Ange Sarmiento jusqu'au final avec une belle intelligence.
COMMENT J'AI DRESSÉ UN ESCARGOT SUR TES SEINS est une proposition capiteuse à laquelle on succombe avec délectation en se laissant bercer par un texte magnifique imbriqué dans une interprétation sensible.
À savoir : Miguel-Ange Sarmiento se prépare à jouer ce spectacle, dans la langue de chaque pays, en Italie, en Espagne et peut-être aussi en Angleterre. Voilà un escargot voyageur à qui l'on souhaite bien du succès !
Informations pratiques
#Commentjaidresséunescargotsurtesseins
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.