Drame/Comédie/Un film drôle, touchant et divertissant, qui traite de sujets délicats avec sensibilité
Réalisé par Greg Berlanti
Avec Nick Robinson, Jennifer Garner, Josh Duhamel, Katherine Langford, Alexandra Shipp, Logan Miller, Keiynan Lonsdale, Jorge Lendeborg Jr., Talitha Bateman...
Long-métrage Américain
Durée : 01h49mn
Année de production : 2017
Distributeur : Twentieth Century Fox France
Date de sortie sur les écrans américains : 16 mars 2018
Date de sortie sur nos écrans : 27 juin 2018
Résumé : On mérite tous une première grande histoire d’amour. Pourtant pour Simon, c’est compliqué. Il a une vie normale, dans une famille qu'il adore et entouré d'amis extraordinaires, mais il garde pour lui un grand secret: personne ne sait qu’il est gay et il ne connait pas l’identité de son premier coup de cœur, avec qui il communique en ligne. Alors que son secret est menacé d’être révélé, la vie de Simon bascule dans une aventure aussi drôle que bouleversante... Ses amis prendront alors une place essentielle pour l’aider à changer sa vie et découvrir le premier amour.
Bande annonce (VOSTFR)
Extrait - Par Défaut (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : LOVE, SIMON est un film qui parle directement au cœur de sa cible : les adolescents. Avec des thématiques autour de l'amitié, de la sexualité, des interactions dans le milieu scolaire, il trouve une voie directe pour leur adresser des messages. Mais l'avantage de ce long-métrage est que sa façon lumineuse d'aborder la vie des ados et son humour léger presque constant donnera aussi l'occasion aux adultes de découvrir une comédie romantique moderne et très mignonne. Il s'adresse donc en fait au plus grand nombre.
Son réalisateur, Greg Berlanti, maîtrise ambiance et ton pour offrir une cohérence à sa narration. Sa mise en scène permet de mettre les sentiments, le ressenti intérieur des protagonistes et les situations en valeur. Il maintient un rythme constant et garde l'intérêt des spectateurs intact, bien que les ressorts scénaristiques de l'histoire soient au fond assez classiques. Malgré tout, le scénario aborde avec délicatesse les inquiétudes que les jeunes peuvent ressentir par rapport au fait de se dévoiler et de risquer d'être classé dans une catégorie sans moyen d'en sortir. Cette angoisse de l'enfermement, la peur de l'intolérance, ne voir qu'une partie de soi dans le regard des autres, sont autant de sujets abordés dans ce film et dans lesquels les spectateurs peuvent se retrouver.
Les jeunes acteurs forment une bande d'amis à la dynamique équilibrée et crédible.
Nick Robinson est impeccable dans le rôle de Simon Spier, parce qu'il est tout à fait convainquant avec sa bouille d'ado classique, sans problème a priori. Il nous transmet les doutes et l'anxiété vécue par son personnage.
Katherine Langford, pour sa part, est très juste dans son interprétation de Leah Burke, la meilleure amie de Simon.
L'énergie et la bonne humeur d'Alexandra Shipp sont communicatives. Son personnage d'Abby Suso est super sympathique.
Jorge Lendeborg Jr. interprète Nick Eisner et rend son personnage attachant.
Logan Miller réussit à en faire des tonnes sans que son protagoniste, Martin Addison, devienne énervant. Il réussit une belle prestation.
Coté adultes, Jennifer Garner interprète Emily Spier, la mère de Simon, et Josh Duhamel, interprète Jack Spier, le père de Simon. Les deux acteurs forment un duo complémentaire. Ils savent mettre en avant, en peu de scène, les questionnements autour de l'éducation et les erreurs qui font partie du quotidien des parents.
Tony Hale, qui interprète Mr. Worth, et Natasha Rothwell, qui interprète Mme Albright, font un excellent travail pour rendre le corps enseignant aussi efficace que dynamique. Ils sont très drôles tous les deux, chacun à leur façon.
LOVE, SIMON est une bonne surprise. C'est un film qui va bien au-delà du sujet de l'homosexualité chez les ados. Il traite avant tout des jeunes et de leurs tempêtes intérieures. Je vous le conseille, car il est sensible, amusant, touchant, divertissant et qu'il ouvre le dialogue sur beaucoup de sujets.
Son réalisateur, Greg Berlanti, maîtrise ambiance et ton pour offrir une cohérence à sa narration. Sa mise en scène permet de mettre les sentiments, le ressenti intérieur des protagonistes et les situations en valeur. Il maintient un rythme constant et garde l'intérêt des spectateurs intact, bien que les ressorts scénaristiques de l'histoire soient au fond assez classiques. Malgré tout, le scénario aborde avec délicatesse les inquiétudes que les jeunes peuvent ressentir par rapport au fait de se dévoiler et de risquer d'être classé dans une catégorie sans moyen d'en sortir. Cette angoisse de l'enfermement, la peur de l'intolérance, ne voir qu'une partie de soi dans le regard des autres, sont autant de sujets abordés dans ce film et dans lesquels les spectateurs peuvent se retrouver.
Les jeunes acteurs forment une bande d'amis à la dynamique équilibrée et crédible.
Nick Robinson est impeccable dans le rôle de Simon Spier, parce qu'il est tout à fait convainquant avec sa bouille d'ado classique, sans problème a priori. Il nous transmet les doutes et l'anxiété vécue par son personnage.
Katherine Langford, pour sa part, est très juste dans son interprétation de Leah Burke, la meilleure amie de Simon.
L'énergie et la bonne humeur d'Alexandra Shipp sont communicatives. Son personnage d'Abby Suso est super sympathique.
Jorge Lendeborg Jr. interprète Nick Eisner et rend son personnage attachant.
Logan Miller réussit à en faire des tonnes sans que son protagoniste, Martin Addison, devienne énervant. Il réussit une belle prestation.
Coté adultes, Jennifer Garner interprète Emily Spier, la mère de Simon, et Josh Duhamel, interprète Jack Spier, le père de Simon. Les deux acteurs forment un duo complémentaire. Ils savent mettre en avant, en peu de scène, les questionnements autour de l'éducation et les erreurs qui font partie du quotidien des parents.
Tony Hale, qui interprète Mr. Worth, et Natasha Rothwell, qui interprète Mme Albright, font un excellent travail pour rendre le corps enseignant aussi efficace que dynamique. Ils sont très drôles tous les deux, chacun à leur façon.
LOVE, SIMON est une bonne surprise. C'est un film qui va bien au-delà du sujet de l'homosexualité chez les ados. Il traite avant tout des jeunes et de leurs tempêtes intérieures. Je vous le conseille, car il est sensible, amusant, touchant, divertissant et qu'il ouvre le dialogue sur beaucoup de sujets.
NOTES DE PRODUCTION
(Á ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
MOI, SIMON, 16 ANS…
LOVE, SIMON est
l’adaptation du roman pour jeunes adultes de Becky Albertalli, Moi,
Simon, 16 ans, Homo sapiens. Paru en janvier 2012, le livre a
remporté le prix William C. Morris du meilleur premier roman pour
jeunes adultes de l’année et a été présélectionné pour le
National Book Award.
Becky Albertalli
confie que jamais elle n’aurait imaginé que son livre serait
publié un jour, ni qu’il deviendrait un best-seller primé, et
encore moins un film… Et pourtant ! Elle raconte :
« J’étais psychologue quand j’ai écrit ce livre, et mère
d’un enfant d’un an à l’époque. J’écrivais pendant sa
sieste. J’avais toujours eu envie d’écrire et je me suis lancée.
J’ignore d’où m’est venue l’idée de l’intrigue, mais les
personnages existaient déjà en moi depuis un certain temps. Je
visualisais ce jeune homme gay aux cheveux ébouriffés et son sweat
à capuche. C’était Simon. J’avais beaucoup travaillé au fil de
ma carrière auprès de jeunes LGBTQ et anticonformistes en termes de
genre, et ils étaient parmi les personnes les plus courageuses qu’il
m’ait été donné de rencontrer. En tant que psychologue, je fais
très attention à ne pas puiser dans les histoires personnelles de
mes patients pour mes romans, mais il est évident que tous ces
jeunes gens que j’ai eu la chance de rencontrer et de côtoyer
m’ont inspirée. »
Les producteurs
Wyck Godfrey et Marty Bowen de chez Temple Hill Entertainment ont une
longue expérience des adaptations littéraires : on leur doit
le succès phénoménal de la saga TWILIGHT et des films comme NOS
ÉTOILES CONTRAIRES ou CHEMINS CROISÉS. Ils ont tout de suite
reconnu le potentiel de Moi, Simon, 16 ans, Homo sapiens.
Wyck Godfrey explique : « Nous
produisons beaucoup de films se déroulant dans l’univers des
jeunes adultes, et chaque fois, nous nous efforçons de découvrir
des histoires inédites, différentes, en les abordant avec fraîcheur
et originalité. Personne n’avait encore jamais vu de comédie
romantique lycéenne ayant pour personnage principal un homosexuel.
On n’avait encore jamais fait de film parfaitement assumé sur un
adolescent qui traverse ce moment que tous les gays connaissent, où
ils doivent découvrir leur identité propre et la dire haut et fort.
En plus, il y avait une formidable histoire d’amour, mystérieuse à
souhait et qui évolue au cours de l’histoire, avec un inconnu sur
Internet. Le livre recelait également beaucoup d’humour. Et puis
le personnage de Simon est tellement attachant et sympathique, on
comprend si bien ce qu’il ressent… Tout cela nous a convaincus de
porter ce livre à l’écran. »
PREMIERS BATTEMENTS DE
CŒUR
Le personnage
central de cette histoire, Simon Spier, 16 ans, n’a dit à personne
qu’il était gay. Il entretient en secret une relation épistolaire
sur Internet avec un camarade de classe, homosexuel comme lui.
Lorsqu’un de ses emails tombe entre de mauvaises mains, le secret
de Simon risque d’être révélé malgré lui… Martin, un garçon
à la fois mal à l’aise avec ses camarades et trop sûr de lui,
fait chanter Simon pour que celui-ci l’aide à sortir avec la
belle Abby Suso. Si Simon refuse, Martin révèlera publiquement
qu’il est gay… Pire encore, l’identité de Blue, le pseudo du
garçon à qui écrit Simon, sera elle aussi rendue publique…
Alors que son groupe d’amis proches
est sur le point de se disloquer puisque chacun s’apprête à
suivre son propre chemin, la correspondance quotidienne de Simon avec
Blue prend de plus en plus d’importance pour le jeune homme, et la
menace que Martin fait peser sur lui est trop forte. Il va devoir
sortir par lui-même de sa zone de confort avant d’y être
contraint par quelqu’un d’autre, sans perdre ses amis, sans se
compromettre, et sans gâcher sa chance de vivre une belle histoire
avec un garçon dont il ne connaît même pas le nom…
Le producteur Pouya Shahbazian a été
le premier à se lancer sur le projet. Il se souvient :
« L’agent littéraire de Becky Albertalli m’a appelé quand
il a vendu le livre à Harper Collins. Je l’ai lu et l’ai adoré.
Je suis devenu partie prenante du projet tout de suite. »
Marty Bowen précise : « Nous
sommes toujours à la recherche d’histoires qui parlent au plus de
gens possible. Même une fois adulte, on est friand de choses qui
nous rappellent le lycée et paraissent authentiques, proches de ce
que l’on a vécu. L’histoire de quelqu’un qui doit prendre
conscience qu’il faut être soi-même et admettre sa sexualité est
universelle de nos jours. La manière dont elle est abordée dans le
film est la même que dans le livre : on vit tous la même
anticipation angoissée de notre premier baiser, on redoute tous la
première fois où l’on demande à quelqu’un de sortir avec nous…
quel que soit le sexe de ladite personne. Nous avons aussi traité le
coming out du personnage comme quelque chose de normal, de quotidien,
une décision du même ordre que les autres – et c’est exactement
ça pour de nombreuses personnes aujourd’hui. »
Les discussions entre Becky
Albertalli, Temple Hill et l’un des producteurs du film, Issac
Klauster, ont rassuré l’auteure sur le fait que son livre était
entre de bonnes mains pour passer sur le grand écran. Elle observe :
« Ils avaient parfaitement compris les personnages et
l’histoire que j’avais voulu raconter. Nous étions sur la même
longueur d’onde quant à l’esprit global. Nous avons tout de
suite évoqué l’humour, l’émotion, les sentiments des films de
John Hughes du milieu des années 80, et nous avons cherché ce même
équilibre dans le nôtre. Je voulais faire le film qui aurait été
mon préféré lorsque j’étais ado ! »
Le producteur Wyck Godfrey confie :
« Les films de John Hughes ont été notre point de repère.
Quand j’ai pitché le film au studio, j’ai dit que c’était un
peu comme SEIZE BOUGIES POUR SAM mais avec un garçon à la place du
personnage joué par Molly Ringwald. Et Jake Ryan qui resterait Jake
Ryan ! Il s’agissait de reprendre l’esprit que l’on avait
tous adoré dans ce film et de mettre en valeur ce qui allait être
différent dans le nôtre. Pour moi, c’est en quelque sorte une
rencontre entre John Hughes et John Green : ces personnages de
lycéens classiques auxquels on s’identifie si bien, qui évoluent
dans un univers amusant, plein de vie et d’énergie; le genre de
film que faisait si bien John Hughes mais qui s’adresse aux jeunes
d’aujourd’hui. »
Marty Bowen note : « Je
pense que si John Hughes avait continué à faire ses films de
lycéens, ça n’aurait été qu’une question de temps avant qu’il
abatte les barrières et fasse un film comme LOVE, SIMON. Nous aimons
à penser que d’une certaine façon, notre film s’inscrit dans
l’héritage de John Hughes – comme toutes les créations de
Temple Hill, d’ailleurs ! »
Ce sont les scénaristes Elizabeth
Berger (« This Is Us ») et Isaac Aptaker qui ont écrit
l’adaptation du roman de Becky Albertalli. Pouya Shahbazian
déclare : « Ils nous ont proposé une première version
du scénario qui était tout simplement géniale. Ils ont ensuite
continué dans la même direction et nous ont écrit un script
formidable de la première à la dernière ligne. Ils étaient
occupés par leurs projets télé et il a fallu les attendre, mais on
ne l’a pas regretté une seule seconde. »
Becky Albertalli raconte : « Ils
m’ont envoyé leur première version et m’ont demandé si j’avais
des remarques. J’ai lu, j’ai eu la gorge nouée, j’ai sangloté,
et j’ai écouté toutes les chansons qu’ils avaient indiquées.
Je ne voyais vraiment rien à ajouter, c’était tout simplement
parfait. »
L’auteure a été ravie également
quand le réalisateur Greg Berlanti a rejoint l’équipe pour
contribuer au développement du scénario. « Greg s’occupe de
beaucoup de séries de super-héros à la télévision. À mes yeux,
il est lui-même une sorte de super-héros ! Il est brillant.
J’adorais déjà son travail avant qu’il arrive sur le projet et
j’ai été folle de joie en apprenant que ce serait lui qui
dirigerait le film. »
Pouya Shahbazian ajoute : « Greg
Berlanti est l’homme le plus réfléchi et le plus bienveillant
qu’il m’ait été donné de rencontrer, et il apporte cette belle
humanité aux films qu’il met en scène. Cette histoire trouvait un
écho très personnel en lui, et quand nous avons développé le
scénario avec lui, il a souvent puisé dans sa propre expérience
pour ajouter de la nuance et de la profondeur à ce qui était déjà
une histoire complexe, drôle et superbement sentie. »
Marty Bowen ajoute : « Greg
a une incroyable puissance de création. L’humanité de ses
personnages est l’une des caractéristiques de son travail. Il les
comprend tous dans leurs moindres nuances, c’est dans sa nature
profonde. »
Le scénariste Isaac Aptaker ajoute :
« Faire équipe avec Greg Berlanti a été un rêve pour
Elizabeth Berger et moi-même. Il y a chez lui ce mélange rarissime
de confiance en soi et d’ouverture à la collaboration. Et puis
cette histoire lui parle tout particulièrement. Les producteurs nous
avaient demandé une liste idéale de réalisateurs possibles, et
j’ignore s’ils l’ont vraiment consultée ou s’ils nous l’ont
demandée juste pour qu’on se sente bien dans ce projet, mais le
nom de Greg était en tête. »
Greg Berlanti confie : « Faire
ce film a été pour moi une expérience à la fois riche de sens et
très agréable. Au lycée, je cachais que j’étais gay, personne
ne le savait, je savais donc parfaitement ce qu’éprouve Simon pour
l’avoir moi-même vécu. Cette histoire comptait beaucoup pour moi.
J’avais déjà fait pas mal de films dans l’univers des ados et
j’avais très envie de faire un film « de lycée » qui
aborde le thème de la sexualité. Quand on m’a proposé cette
histoire sur le fait de clamer qui l’on est à la face du monde,
qui avait en plus un point de vue gay, j’y ai vu un film qui
pourrait parler à tout le monde, gay ou pas, et cela
m’enthousiasmait beaucoup. »
Becky Albertalli a passé beaucoup de
temps sur le plateau, notamment parce que le film a été tourné
dans sa ville, Atlanta. Pouya Shahbazian déclare : « Becky
Albertalli est non seulement quelqu’un de formidable et un
merveilleux écrivain, mais elle a été un atout de poids pour notre
tournage à Atlanta. Que du positif ! »
Greg Berlanti remarque : « Tout
le monde aime les histoires bien racontées. Isaac, Elizabeth et
Becky nous ont fait ce cadeau. Ce film rappellera à chacun d’entre
nous, hétéro ou homo, fille ou garçon, qui nous étions au lycée
et ce que nous éprouvions avant de savoir réellement qui l’on
est. On se souviendra de ce que cela fait de tomber amoureux pour la
première fois, de ce que l’on est prêt à faire pour protéger
cela, de la place que prennent les amis dans notre vie à ce
moment-là, et de celle de notre famille, y compris quand nos parents
s’impliquent d’un peu trop près dans notre vie… »
SIMON ET SON UNIVERS
Nick Robinson, la jeune
star de JURASSIC WORLD et de EVERYTHING, EVERYTHING, était ravi
d’incarner Simon dans LOVE, SIMON. Il confie : « Jamais
encore on n’avait raconté une telle histoire de cette façon. Ce
film parlera à d’innombrables personnes et pourra les aider comme
jamais. Le cœur de cette histoire est un passage à l’âge adulte,
un parcours initiatique à la découverte de soi… dans un lycée.
J’avais le sentiment qu’il fallait raconter une histoire pareille
et que c’était le bon moment pour le faire, et j’avais très
envie de faire partie de ceux qui s’y consacreraient. »
Pouya Shahbazian était ravi de voir
le jeune acteur rejoindre le casting. « Nick déborde de
talent, un avenir radieux l’attend. Il a beaucoup de présence à
l’écran et joue tout en nuances. Et comme Simon, il est assez
introverti, il incarne donc le personnage à merveille. Simon est un
personnage intemporel et Nick Robinson est parfait dans
l’interprétation qu’il en donne. »
La façon dont
Nick Robinson voyait l’histoire, les thèmes et les personnages
rejoignait celle de l’auteure, des producteurs et du réalisateur :
« LOVE, SIMON est une histoire de passage à l’âge adulte et
d’acceptation de soi sur deux lycéens qui tombent amoureux. »
Greg Berlanti précise : « Si
l’on s’en tient uniquement à l’aspect conte initiatique, c’est
une histoire traditionnelle. Mais jamais aucun gros film de studio
n’avait eu un jeune héros gay au cœur d’une histoire de passage
à l’âge adulte. Il y a de la romance, de l’humour, tout ce qui
fait la complexité de la vie d’un jeune garçon, mais l’histoire
est en plus racontée du point de vue d’un garçon qui cache son
homosexualité et risque de voir son secret exposé au grand jour par
le clown de la classe s’il n’arrive pas à le brancher avec sa
meilleure amie. »
Becky Albertalli confie : « J’ai
du mal à trouver les mots pour dire à quel point Nick Robinson a
été parfait. Il joue à merveille le personnage et les tourments
qu’il traverse. Il y avait une réplique dans le scénario que
j’aurais aimé écrire dans mon livre : « C’est comme
si je te sentais retenir ta respiration », et c’est exactement
comme cela que Nick joue Simon. »
« Même dans
les moments joyeux avec ses amis, une part de lui reste en retrait,
poursuit l’auteure. On le voit affronter ses propres démons. Cette
lutte intérieure sous-tend tout le film. J’aime Simon, il a été
dans ma tête pendant longtemps, avec sa vulnérabilité, son
mal-être, et sa joie aussi. Nick a saisi et traduit tout cela à la
perfection. »
LOVE, SIMON est
construit autour de Simon. Nick Robinson explique : « Le
film est complètement centré sur mon personnage. Tout s’articule
autour de lui. C’est sa voix que l’on entend, son point de vue
qu’il donne. Sa vision du monde, sa perception teintée d’humour.
Je pense que c’est ce qui le rend unique en son genre. LOVE, SIMON
n’est pas ce que l’on pourrait appeler un « film gay »,
c’est un film sur un jeune homme qui vit quelque chose, qui
s’efforce de trouver sa place dans un monde qui n’est pas tendre.
Et tout cela est aggravé par le fait qu’il affronte sa propre
sexualité. C’est aussi là que la comédie puise sa force, parce
que Simon est capable de voir des situations troubles ou difficiles
avec humour. J’ai trouvé ça très attirant. »
Alors que Simon a
un flirt en ligne avec Blue, son amitié de toujours avec Leah, jouée
par Katherine Langford (« 13 Reasons Why ») est
mise en péril. La jeune actrice déclare : « Leah
elle-même doute, elle est finalement fragile. Elle voit tout le
monde grandir, mûrir autour d’elle, et elle veut continuer à être
proche de ses amis. Elle est particulièrement jalouse d’Abby, la
nouvelle du lycée, qui s’impose en menaçant de faire exploser des
amitiés de longue date. »
Abby est
interprétée par Alexandra Shipp (X-MEN : APOCALYPSE).
C’est la fille que tout le monde veut approcher au lycée. Nick
Robinson déclare : « Alex a fait un superbe travail en
interprétant Abby, elle est sublime dans la scène où Simon lui
révèle son secret. »
Alexandra Shipp déclare : « Abby
est la fille la plus attirante de tout le lycée, ce qui est génial
pour moi parce que je n’étais pas du tout ça quand j’étais
lycéenne ! Je me suis beaucoup amusée. Simon, Leah, Abby et Nick,
l’ami de Simon (Jorge Lendeborg, Jr.) forment un groupe soudé, et
Simon et Abby sont très proches, même si les rapports entre Abby et
Leah sont un peu tendus au départ, essentiellement parce que Leah
éprouve pour Simon un sentiment que lui ne partage pas. »
Les relations entre les quatre amis
évoluent tout au long du film, mais le moment catalyseur du
changement est celui où Simon découvre le post sur le site de
réseau social secret du lycée, Creek Secrets, qui parle d’un
élève ayant peur de révéler son homosexualité au grand jour.
Cela éveille un écho si puissant chez Simon qu’il décide de
découvrir de qui il s’agit.
Nick Robinson
déclare : « Cela ébranle littéralement la vie de Simon
parce qu’il s’agit d’un autre garçon comme lui, qui est en
train de vivre la même chose que lui, et qui plus est dans le même
lycée. Ce qui est d’abord de la curiosité chez lui se transforme
très vite en une aspiration vitale. »
Simon vit dans ce
qu’il définit lui-même comme une famille ordinaire, auprès de
ses parents, Emily et Jack, joués par Jennifer Garner et Josh
Duhamel.
Jennifer Garner déclare : « Ce
film parle de beaucoup de choses, et la famille en fait partie. La
famille du sang, celle dans laquelle on vient au monde, et la famille
du cœur, celle des amis. En particulier ce petit groupe si précieux
auquel on appartient à l’adolescence, et qui a tellement
d’importance. Vous avez l’impression de les connaître par cœur
et eux croient tout savoir de vous. Il est aussi question d’avoir
le courage de dire qui l’on est, et de ce que l’on a besoin de
faire savoir aux autres. »
Lorsque le secret
de Simon est révélé, sa famille est la première surprise. Il a
des parents aimants, qui l’acceptent tel qu’il est, mais cela
n’empêche pas le choc et le désarroi quand ils l’apprennent.
Josh Duhamel explique : « Jack
et Emily forment un couple heureux, une famille équilibrée avec
leur fils et leur fille, et Simon bouscule leur vision des choses :
la vérité ne correspond pas exactement à l’image qu’ils se
faisaient de leur vie. Emily est psychologue et cherche à tout
analyser. Jack est entrepreneur et a tendance à rire de tout. Cela
donne une dynamique très intéressante. Ils s’aiment beaucoup, ce
qui va leur permettre d’avancer ensemble sur ce nouveau chemin qui
se dessine. »
Becky Albertalli précise :
« Simon vit dans une famille ouverte et compréhensive. Ses
parents et sa sœur Nora, jouée par Talitha Bateman,
l’aiment, et ils savent qu’ils doivent se protéger et se
soutenir les uns les autres. »
Autour des personnages principaux, on
découvre aussi Jorge Lendeborg, Jr. dans le rôle de Nick,
l’ami de Simon ; Logan Miller dans celui de Martin, le
pitre de la classe, et Miles Heizer et Keiynan Lonsdale
dans les rôles de Cal Price et Bram Greenfield, deux camarades de
classe de Simon.
Greg Berlanti ajoute : « Je
suis extrêmement fier de nos acteurs et actrices. Les plus jeunes
figurent sans conteste parmi les meilleurs de la nouvelle génération,
et on les verra beaucoup dans les années à venir. Souvenez-vous :
c’est dans les grands classiques des films de lycée que l’on a
vu pour la première fois certains des acteurs et actrices qui sont
désormais des piliers du 7e art actuel. Et je suis
convaincu que nos acteurs ont tout ce qu’il faut pour cela ! »
DÉCOUVRIR QUI L’ON
EST
Jennifer Garner confie : « Ce
film parle d’amour et de famille, mais aussi de secrets. Il parle
de comprendre qui l’on est au plus profond de soi, de l’assumer,
de trouver le courage de s’affirmer et de dire ce que l’on a à
dire. Cette grande question est abordée avec humour et de façon
très rafraîchissante. Ce n’est pas du tout dramatique, et cela
fait du bien ! »
L’un des principaux thèmes de LOVE,
SIMON est d’apprendre à s’accepter tel que l’on est. Greg
Berlanti souligne : « Il n’est jamais trop tard pour
être la personne que l’on est vraiment. Beaucoup de jeunes n’osent
pas crier au grand jour qui ils sont, ils n’osent pas faire leur
coming out au lycée, et c’est le cas de Simon, qui est obligé de
le faire malgré lui, mais il apprend à s’accepter et à vivre
avec sa propre vérité. Il apprend à être lui-même. »
C’est exactement à cela que le film
encourage le public : soyez vous-même, ayez ce courage, et
soyez fidèle à ce que vous êtes vraiment.
Becky Albertalli
confie : « J’espère profondément que les gens qui
iront voir le film et ceux qui liront le livre se sentiront
suffisamment encouragés pour oser être eux-mêmes et le clamer haut
et fort. »
Nick Robinson
ajoute : « On a tous vécu cela à un moment ou un autre
de notre vie. S’efforcer de se comprendre soi-même et de
s’accepter tel que l’on est, c’est universel. Cela parle à
tout le monde. »
Alexandra Shipp
ajoute : « Nombreux sont les adolescents qui vont être
touchés par ce que traverse Simon parce que beaucoup ont du mal à
se trouver. Ils ne savent pas qui ils sont vraiment, ils se
cherchent. Ils ignorent quel genre d’adulte ils veulent devenir.
Cette question dépasse le seul cadre de la sexualité, elle touche à
notre nature profonde. L’important n’est pas de savoir avec qui
l’on couche, mais quelle place on occupe sur cette planète. »
LA MUSIQUE
Comme pour la plupart des films qui
ont inspiré LOVE, SIMON, la musique joue ici un rôle essentiel. Les
chansons de la bande originale ont représenté dès le début du
projet un poste important. Les cinéastes ont donc fait appel à un
artiste renommé, couronné par trois Grammy Awards :
l’auteur-compositeur-interprète et producteur musical Jack
Antonoff, pour assurer la production exécutive de la bande
originale.
Bien connu pour être le chanteur et
auteur-compositeur du groupe Bleachers et le guitariste du groupe de
rock indé Fun, celui-ci se souvient : « Lorsque j’ai
rencontré Greg Berlanti, il m’a montré des clips, et il avait
choisi certains de mes titres comme musique temporaire pour son film
– c’est sans doute cela qui l’a poussé à me demander de
travailler dessus. Nous avons parlé de ses sentiments pour le film,
il a évoqué cet « esprit John Hughes moderne », et cela
faisait sens pour moi. Puis j’ai vu son film, et je l’ai trouvé
magnifique. J’ai ressenti le plaisir de regarder une bonne histoire
et apprécié toutes les émotions qu’elle faisait naître en
moi. »
Même si certaines
chansons d’Antonoff ont déjà figuré dans des films,
l’auteur-compositeur n’avait jamais écrit spécialement pour le
cinéma. « C’était nouveau pour moi, et la seule raison pour
laquelle je n’éprouvais pas une trop grande appréhension, c’est
que je sentais bien le film. Il me parlait. La première fois que je
l’ai vu, la tout dernière scène était illustrée par la chanson
de Bleachers « Wild Heart ». Je me suis alors dit que je
pouvais la prendre pour point de départ. J’ai vu que ça
fonctionnait, même si je ne l’avais pas écrite exprès pour le
film. Elle cadrait tellement bien que j’ai su que je pouvais m’en
inspirer pour créer quelque chose de nouveau. »
La bande originale
définitive comprend 13 chansons, dont des classiques des Jackson 5
et de Whitney Houston, plusieurs chansons de Bleachers et des inédits
d’Antonofff, dont le single « Alfie’s Song (Not So
Typical Love Song) » interprété par Bleachers.
« Pour moi,
confie Jack Antonoff, cette chanson exprime tout l’esprit de LOVE,
SIMON, elle est à la fois entraînante et très émouvante. C’est
un titre que vous pouvez écouter dans votre voiture avec vos potes
ou lors d’une soirée, mais les paroles sont aussi capables de vous
bouleverser. Et c’est exactement l’effet que le film a produit
sur moi. »
LOVE STORY À ATLANTA
LOVE, SIMON a été
tourné dans la région d’Atlanta : Becky Albertalli,
originaire de Géorgie et d’Atlanta, a en effet situé son roman
dans sa ville. Et les cinéastes ont souhaité respecter son choix.
Le producteur
exécutif Timothy M. Bourne explique : « Le livre avait
été écrit par quelqu’un habitant effectivement la ville, et pour
une fois, un film que je tournais à Atlanta se déroulait réellement
à Atlanta ! Greg voulait rester au plus près de l’histoire
et de l’univers des personnages. Nous avons tourné dans un grand
lycée situé dans un environnement urbain. En fait, nous avons filmé
dans trois lycées différents. Et comme on est dans le sud des
États-Unis, il y a forcément une scène dans un Waffle House, car
ces restaurants font partie du paysage. »
Marty Bowen note :
« Temple Hill a tourné quatre films à Atlanta l’année
dernière, c’est une ville géniale pour y faire des films. Il y a
tout ce qu’il faut en termes d’infrastructures. Le bureau du
maire est très volontaire. On est bien accueilli partout. Il existe
des incitations financières dans d’autres villes, mais beaucoup de
gens n’aiment pas trop que des « intrus » débarquent
chez eux. Atlanta n’est pas du tout comme ça, et finalement, le
fait que l’histoire du film s’y déroule était presque
secondaire. Mais c’était au bout du compte une superbe rencontre
entre l’occasion et les exigences de la création. »
Les cinéastes ont
cherché à utiliser le plus possible de lieux et de commerces de la
ville. On peut donc voir dans le film le Dancing Goats Coffee, une
brûlerie de café typique de la ville qui commence à s’étendre.
Le producteur exécutif Timothy M. Bourne précise : « Nous
avons aussi essayé de montrer certains artistes locaux. On voit des
réalisations d’un artiste et graffeur d’Atlanta qui place des
affiches et des stickers « Pray for Atlanta » un peu
partout dans la ville. »
Pour la scène du
carnaval, les cinéastes ont recréé la fête au parc Lillian Webb
dans la ville de Norcross, en périphérie d’Atlanta. Timothy M.
Bourne précise : « C’est un très beau parc avec une
superbe place et une fontaine, et il y avait suffisamment d’espace
pour l’ampleur de la scène que nous avions imaginée. »
LES COSTUMES
Le réalisateur Greg Berlanti a choisi
Eric Daman pour concevoir les costumes de LOVE, SIMON. Celui-ci
déclare : « C’est un bonheur de travailler avec Greg.
J’ai collaboré avec des centaines de réalisateurs entre le cinéma
et la télévision, et je dois dire qu’il est l’un de mes
préférés. Il est extraordinairement généreux et franc. Il dirige
tout le monde avec le sourire. »
La création des
costumes joue un rôle majeur dans la narration. Le chef costumier
explique : « Les costumes peuvent occuper une place
prépondérante dans l’univers d’un film ou au contraire être
volontairement discrets. C’est cette deuxième option que nous
avons choisie pour Simon. Au début, il n’a pas réellement de
souci, il porte des couleurs claires. Quand il tombe amoureux, les
couleurs s’éclaircissent encore. Mais quand Martin commence à le
faire chanter, les tons sont plus sombres, presque mélancoliques. »
« Le personnage de Leah porte
des cols roulés du début à la fin du film. Quand les choses
atteignent leur paroxysme, elle s’habille de noir, elle a un look
sombre, elle est prête à en découdre. »
Dans le roman,
Simon a une prédilection pour les sweats à capuche. Eric Daman
voulait rester fidèle à cette caractéristique tout en donnant plus
d’ampleur au personnage. Elle précise : « Simon a une
cinquantaine de tenues différentes. Je ne pouvais pas m’en tenir à
un sweat zippé à capuche ! Greg était d’accord là-dessus
dès notre première discussion. Nous avons utilisé la capuche comme
une ponctuation, un leitmotiv. »
Abby étant une
nouvelle venue à Atlanta, il lui fallait un look qui tranche. « Elle
a un style particulier, plus urbain, plus new-yorkais, précise Eric
Daman. Elle est plus sportive, elle porte des marques et s’habille
davantage oversize. »
Pour Martin, la
chef costumière a laissé libre cours à sa créativité. Elle
précise : « Je n’avais pas de personnage préféré,
mais je me suis bien amusée avec Martin. J’ai fait une sorte
d’improvisation à partir des tenues du « Saturday Night
Live » de 1975, et on a fini par le vêtir de chemises style
1970 par-dessus des t-shirts punk, avec des gilets de laine… Le
monde de Martin manque complètement d’harmonie ! »
LE DERNIER MOT
Kathryn Langford
déclare : « En fin de compte, c’est un film produit par
un grand studio en faveur de la cause LGBTQ, et je trouve ça
formidable. »
Greg Berlanti
ajoute : « Je ne pense pas que cette histoire ait déjà
été racontée. Elle reflète ma propre expérience au lycée, mais
je crois qu’elle est aussi un miroir de celle de chacun d’entre
nous. Le point de vue central m’est proche, mais le message du film
est complètement universel et nous concerne tous. »
D’après le livre Moi, Simon, 16 ans, Homosapiens
Disponible aux Editions Hachette
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