Action/Comédie/Aventure/Ce deuxième opus est super fun !
Réalisé par David Leitch
Avec Ryan Reynolds, Josh Brolin, Morena Baccarin, Julian Dennison, Zazie Beetz, Leslie Uggams, Shioli Kutsuna, Brianna Hildebrand, Jack Kesy, Karan Soni, T.J. Miller, Andre Tricoteux, Eddie Marsan...
Long-métrage Américain
Durée : 02h00mn
Année de production : 2018
Distributeur : Twentieth Century Fox France
Interdit aux moins de 12 ans
Date de sortie sur les écrans américains : 18 mai 2018
Date de sortie sur nos écrans : 16 mai 2018
Résumé : L’insolent mercenaire de Marvel remet le masque !
Plus grand, plus-mieux, et occasionnellement les fesses à l’air, il devra affronter un Super-Soldat dressé pour tuer, repenser l’amitié, la famille, et ce que signifie l’héroïsme – tout en bottant cinquante nuances de culs, car comme chacun sait, pour faire le Bien, il faut parfois se salir les doigts.
Bande annonce | Redband (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : j'attendais avec impatience le retour de ce super-héros irrévérencieux et sans limites. Je n'ai pas été déçue.
Le réalisateur, David Leitch, lui offre une suite qui a su garder tout le punch et l'atmosphère barrée du premier opus de Tim Miller. En même temps, il nous propose un aspect plus sombre avec un scénario qui réussit habilement à mélanger blagues pourries, mais drôles, et moments d'émotions bien amenés sans être larmoyants. Même si on voit venir les grandes lignes de l'histoire, la mise en scène dynamique et inventive permet de passer un très bon moment de détente.
David Leitch ne lésine pas sur les scènes d'action efficaces et spectaculaires. Il n'oublie pas non plus les ralentis appuyés et fait briser le quatrième mur à Deadpool à plusieurs reprises. Les codes établis dans DEADPOOL sont ainsi respectés et toujours utilisés à bon escient. Le film a une thématique de fond qui tourne autour de la famille et un caméo discret de Stan Lee, c'est un Marvel a n'en pas douter. Les clins d'oeil et les références, notamment à l'univers des X-MEN, sont autant de moments plein d'humour et fort sympathique pour les fans de cet univers.
Le personnage de Deadpool est toujours interprété par un Ryan Reynolds pince sans rire qui n'hésite pas à se moquer de lui-même autant qu'il se rit des autres, ce qui permet de conserver le ton nonchalant, mais pas lourdingue, qui fait la spécificité de ce badass à la langue bien pendue.
Il est entouré de seconds rôles impeccables et fort sympathiques dont les personnalités sont bien dessinées.
Cette fois, c'est Cable, interprété efficacement par Josh Brolin, qui vient se mettre sur sa route pour accomplir une mission que notre tête brûlée préférée s'obstine à interrompre avec fracas.
Copyright Photos © Twentieth Century Fox France
DEADPOOL 2 est un divertissement super fun. On a plaisir à retrouver ce personnage et à en découvrir de nouveaux à cette occasion. Bien menée, drôle et spectaculaire, cette suite a tout pour plaire !
Note : ne loupez pas les petites scènes du générique de fin.
NOTES DE PRODUCTION
(Á ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
Après avoir battu
tous les records au box-office, Ryan Reynolds reprend le rôle de
Deadpool dans un film encore
plus déjanté, plus ambitieux et plus insolent que le premier. Le
réalisateur David Leitch, à qui l’on doit JOHN WICK et ATOMIC
BLONDE, nous a concocté un film encore plus bourré de cascades,
d’humour « deadpoolesque » et d’action. Il déclare :
« J’ai eu l’honneur et le privilège de participer à la
création d’univers incroyables, mais il y a quelque chose
d’incontestablement fascinant dans celui de DEADPOOL car il
réinvente le genre de la comédie d’action. Le film original était
vraiment unique et son univers était si vaste que je pouvais laisser
ma créativité s’exprimer tout en restant fidèle à l’esprit du
premier volet. »
Sorti en février
2016, DEADPOOL a connu le meilleur démarrage de tous les temps pour
un film interdit aux mineurs non accompagnés et s’est imposé
comme le film le plus rentable de l’histoire dans cette catégorie
avec plus de 750 millions de dollars de recettes mondiales. Il a en
outre été le premier film de super-héros en prises de vues réelles
à être nommé au Golden Globe du meilleur film musical ou de
comédie et a valu à Ryan Reynolds une nomination dans la catégorie
« meilleur acteur ».
Ryan Reynolds, non
content d’interpréter le rôle-titre, a également coécrit et
produit DEADPOOL 2. David Leitch commente : « Ryan possède
un extraordinaire talent comique et DEADPOOL lui offre un cadre idéal
pour l’exprimer. Il est brillamment parvenu à s’approprier le
personnage des comics : il y a un effet synergique entre
Deadpool et lui. Ryan est très similaire à son personnage dans sa
manière de parler, et même de voir le monde. À l’image de
Deadpool, il est drôle et irrévérencieux, mais il possède
également un grand cœur et fait preuve de beaucoup de compassion. »
Les scénaristes
et producteurs exécutifs Rhett Reese et Paul Wernick avaient
également écrit le premier film, sur lequel ils avaient commencé à
travailler en 2009. Paul Wernick confie : « C’est comme
si nous avions toujours vécu avec le personnage. »
C’est Ryan
Reynolds qui avait sollicité le duo pour écrire le scénario du
film original. Rhett Reese se souvient : « Il aura fallu
cinq ou six ans pour que le film se fasse, ça n’a pas été
évident, mais nous nourrissions pour ce projet une passion aussi
vive et intense que celle réservée habituellement aux films
indépendants ou aux petits films qui ne parviennent pas à trouver
de financement. Deadpool est un personnage à part dans l’univers
des super-héros, il est impertinent et n’a aucune estime de
lui-même. Il est loufoque, enfantin, violent et agaçant. Bref, il
est très différent des autres super-héros, ce n’est d’ailleurs
même pas réellement un super-héros. Je dirais plutôt que c’est
un antihéros en costume de super-héros. »
David Leitch
déclare : « Deadpool est une sorte de Bossu de Notre-Dame
des temps modernes, en ce sens qu’il est défiguré et
incroyablement empathique. Il a un passé fascinant et possède des
pouvoirs de guérison qui le rendent quasiment invincible. Il est
également effronté et se permet de dire crûment des choses que
vous et moi ne dirions jamais… mais que l’on prend néanmoins
plaisir à entendre ! Tout cela en fait un personnage hors du
commun. »
Paul Wernick
ajoute : « Ce qui nous a beaucoup plu chez Deadpool, c’est
sa propension à l’autodérision, au mépris de soi et à la honte.
Savoir que le personnage serait interprété par Ryan lorsque nous
écrivions le film a été un immense avantage car il est
Deadpool. C’est comme s’ils ne faisaient qu’un. C’est
vraiment un plaisir de nous asseoir à notre bureau et d’écrire
pour lui. »
Rhett Reese
reprend : « Ryan est l’incarnation de Deadpool, son sens
de l’humour est très similaire à celui du personnage :
grivois, subversif, décalé et immature. Ryan était l’acteur
idéal pour le rôle, et il le savait. Il est tombé sous le charme
du personnage avant même que nous ne commencions à travailler sur
le premier film. Il lui apporte notamment une réalité physique qui
lui permet de communiquer l’humour de Deadpool même lorsqu’il
est dissimulé sous un masque et un costume. Ryan est très
« chaplinesque », il est capable de transmettre le
sarcasme et la personnalité du personnage à travers ses mouvements
et sa gestuelle, si bien que même s’il porte un masque pendant la
moitié du film, il réussit à être drôle en utilisant sa voix et
son langage corporel. »
DEADPOOL 2 OU L’ART
DE LA SUBVERSION
Tout au long de la
production de DEADPOOL 2, Ryan Reynolds, Rhett Reese et Paul Wernick
n’ont jamais cessé d’écrire. Rhett Reese explique : « Le
processus ne s’est pas achevé avec la version finale du scénario.
Déjà au moment de la postproduction de DEADPOOL, nous avions
réécrit une part importante des dialogues du personnage. Puisqu’il
porte un masque, on peut lui faire dire un peu ce qu’on veut. »
Son partenaire
d’écriture déclare : « Personne ne nous attendait
quand le premier film est sorti, mais aujourd’hui les choses ont
bien changé. La pression était immense. Chaque bribe d’information
relayée par la presse a pris des proportions incroyables et toutes
ces fuites nous ont fait réaliser que les attentes autour de ce film
étaient considérables. Ryan, Rhett et moi avons cependant essayé
de faire exactement comme sur l’original. Tant que ça nous fait
rire, que ça nous fait monter les larmes aux yeux et que ce sont des
larmes de joie, alors c’est que nous sommes sur la bonne voie. »
Ryan Reynolds
avait écrit DEADPOOL 2 avec Rhett Reese et Paul Wernick. Rhett Reese
commente : « Ça a été un plaisir de travailler avec lui
parce qu’il est brillant et que son talent prend des formes
multiples. Avec lui, les blagues fusent ! »
Paul Wernick
déclare : « Tant que nous sommes là où on ne nous
attend pas et qu’on parvient à surprendre les spectateurs, le pari
est réussi. Dans DEADPOOL, plus les références sont obscures, plus
c’est drôle. C’est ce qui fait le charme des films. »
David Leitch
ajoute : « Le scénario de Ryan, Rhett et Paul a une
identité qui lui est propre. En tant que cinéaste, on a le devoir
de respecter cela, tout en rendant hommage à ce qui a fait le succès
du film original – lorsqu’on réalise une suite, on doit rester
fidèle à l’univers de la franchise. Dans le cas de DEADPOOL,
cette singularité tient au caractère satirique et irrévérencieux
de l’humour avec son côté gore et trash, et à des scènes
d’action époustouflantes. Il faut ensuite s’approprier cet
univers et lui imprimer sa patte, et c’est là la plus grande
difficulté car on ne veut pas se mettre les spectateurs à dos. Avec
mon passé, le public s’attend à voir des scènes d’action
encore plus ambitieuses que dans le premier film, et j’ai plaisir à
entretenir ces attentes tout en cultivant le mystère. Quand on
réalise un film, on est amené à faire des choix audacieux, à
prendre des risques,
à provoquer, et quel meilleur univers pour cela que celui de
DEADPOOL, qui permet de faire des choix osés et de s’en
excuser en brisant le quatrième mur ? Ce qui rend cet univers
si fascinant, c’est justement qu’il enfreint continuellement les
règles. »
Rhett Reese
déclare : « David a parfaitement compris l’univers de
la franchise. C’est l’un des meilleurs réalisateurs de films
d’action au monde et le moins que l’on puisse dire, c’est que
cela se ressent dans DEADPOOL 2 ».
Paul Wernick
ajoute : « L’action est un pilier de la franchise, et
David Leitch est un des meilleurs en la matière. Ses scènes
d’action dépoussièrent le genre ; à côté, les autres ont
l’air des dater des années 80 ! L’action de DEADPOOL 2 est
spectaculaire, les spectateurs vont en prendre plein les yeux ».
Le producteur
exécutif Aditya Sood déclare : « David a quelque chose
que personne d’autre ne possède. Il y a des séquences dans ce
film que lui seul pouvait imaginer et elles illustrent parfaitement
le caractère anarchique et excentrique de Deadpool. »
ROB LIEFELD - CRÉATEUR
DE DEADPOOL ET FAN DE LA FRANCHISE
Rob Liefeld, le
créateur du comic Deadpool, déclare : « En
tant qu’artiste, je voulais écrire pour garder le contrôle du
contenu de mes visuels, car c’est là que la bataille se gagne –
les images sont vraiment ce qu’il y a de plus cool dans cette B.D.
Il m’arrive encore de rester admiratif devant des représentations
de Deadpool, que ce soit moi qui l’ait dessiné ou pas, ou lorsque
je le croise dans la vraie vie. Son costume rouge et noir est
éblouissant. »
L’auteur confie
être fan de la franchise : « Ryan interprète un Deadpool
un peu plus obscène et subversif que le mien, et ça fonctionne. Il
est parfait dans le rôle. La production a pris beaucoup de liberté
avec le ton original des comics et je pense qu’elle a trouvé son
créneau. Je suis ravi que Fox ait fait le pari audacieux de porter
ce personnage impertinent sur grand écran. »
L’une des
raisons pour lesquelles Rob Liefeld apprécie tant la franchise
DEADPOOL, c’est qu’il a grandi dans les années 1980 avec des
films d’action déjà classés R (interdits aux moins de 18 ans non
accompagnés) devenus depuis des classiques, tels que TERMINATOR,
ALIEN et PREDATOR. Il commente : « C’était avant que le
cinéma ne devienne totalement aseptisé et que tous les films
s’inscrivent dans la classification PG-13, déconseillés aux moins
de 13 ans. Je suis content que DEADPOOL revendique sa place dans la
droite ligne de ces classiques. »
Il poursuit :
« Bien qu’il existe des bandes dessinées et des figurines du
personnage, la version que je préfère est celle de la franchise car
la production a réalisé ces films avec beaucoup de soin et d’amour,
sans trahir l’esprit des comics. Ils ont pris certaines libertés,
mais ils sont restés fidèles aux fondamentaux, sans quoi les fans
ne seraient pas au rendez-vous. X-Force est le deuxième comic
le plus vendu de tous les temps. J’étais persuadé que cela ne
durerait pas, mais 26 ans plus tard, force est de constater que ça
n’est pas près de changer. »
TOUJOURS PLUS CAUSTIQUE
Rhett Reese
déclare : « DEADPOOL ne se prend pas au sérieux, et il
prend encore moins au sérieux le genre du film de super-héros.
Cette fois-ci, Ryan Reynolds se moque de lui-même, des dialogues, de
Fox, bref, de tout ce qui est associé à la franchise. Être capable
de se moquer de soi-même rend les blagues que l’on fait sur les
autres plus acceptables. »
Le scénariste
poursuit : « Ryan est un génie de l’humour. L’une des
facettes de son talent repose sur sa disposition à aller allègrement
jusqu’à la limite de l’acceptable. Lorsque Paul a eu l’idée
de la séquence du distributeur de savon –désolé mais je n’en
dirai pas plus pour ne pas gâcher la surprise au cas où le lecteur
n’aurait pas encore vu le film ! – j’ai d’abord pensé
que c’était une très mauvaise idée, et puis évidemment tout de
suite après j’ai trouvé ça génial. C’était parfait. Notre
leitmotiv n’est pas : « Quand ils s’enfoncent, nous
nous élevons » comme l’a dit Michelle Obama. C’est :
« Quand ils s’enfoncent, nous nous enfonçons encore
plus ! ». Nous sommes littéralement prêts à tout pour
faire rire. »
Par souci
d’équité, si c’est Paul Wernick qui a imaginé le gag du
distributeur de savon, Rhett Reese a quant à lui contribué au
« traité du rouleau de papier-toilette » qui intervient
plus tard dans le film. Ce dernier raconte : « J’ai
moi-même écrit un manifeste qui traite du caractère inadéquat du
papier-toilette… Quand j’en ai parlé à Ryan, on s’est tous
regardés et on s’est dit qu’il fallait absolument que ça figure
dans le film. Nous avons alors commencé à évoquer le genre
d’acteur que nécessitait une telle scène. Et trouver le bon
comédien pour interpréter ce passage s’est révélé un défi,
c’est peu de le dire. »
L’INGRÉDIENT
SECRET : L’ÉMOTION
Paul Wernick
déclare : « DEADPOOL est une comédie, mais c’est aussi
un film poignant. L’ingrédient secret et inattendu de la
franchise, c’est l’émotion. C’est l’histoire d’un
personnage qui n’a pas eu une vie facile et qui a traversé de
terribles épreuves, d’abord avec son cancer puis avec ses
cicatrices sur le visage. De la même manière que les enfants
s’identifient à Spider-Man parce que c’est un adolescent un peu
coincé qui se transforme en incroyable super-héros en mettant un
masque, je pense que les spectateurs se sont attachés à Wade Wilson
parce qu’ils voient en lui un personnage qui malgré les obstacles,
a réussi à s’en sortir et à en rire, et qui finit toujours par
l’emporter sur ses ennemis. Tout le monde peut s’identifier à
lui. »
Aditya Sood
ajoute : « L’un des principaux défis – et
plaisirs – de la franchise consiste à trouver l’équilibre entre
la comédie, l’action et l’émotion. Et ce qui est fantastique
avec Ryan, c’est qu’il excelle dans ces trois catégories. Il est
non seulement très drôle, mais également très physique et très
touchant. C’est précisément ce qui fait de Deadpool un personnage
unique dans le paysage cinématographique. »
À propos du
maquillage prosthétique que porte l’acteur pour incarner Wade
Wilson, Paul Wernick déclare : « Ces prothèses sont très
désagréables à porter, le planning du tournage a d’ailleurs été
fait pour que Ryan n’ait pas à les garder trop longtemps tant
elles sont oppressantes. Après de longues heures de pose, il devait
jouer la comédie avec un masque de plastique inconfortable collé au
visage, et croyez-moi, exprimer ses émotions lorsqu’on porte des
prothèses n’a rien d’évident. Ryan y parvient néanmoins
brillamment, sa capacité à jouer sous ce masque démontre toute
l’étendue de son talent d’acteur. C’est lui qui porte le film,
il en est le cœur battant, et son intuition est presque toujours
juste. Lorsqu’il passe derrière la caméra pour regarder les rushs
et superviser le processus, il sait aussi d’instinct ce qui va
fonctionner ou pas. »
Le scénariste
poursuit : « Pour certains, les comics sont aussi sacrés
que la Bible, alors mieux vaut rester fidèle au personnage créé
sur le papier. Ce qui est intéressant cependant, c’est que les
comics sont généralement écrits par différents auteurs qui se
relaient, si bien qu’un personnage peut mourir puis réapparaître
plus tard dans la série. Nous pouvons donc nous permettre une
certaine flexibilité dans la manière dont nous abordons un
personnage. Notre objectif en tant que scénaristes n’est pas
d’imiter un auteur de comics en particulier, mais de saisir
l’essence d’un personnage et de son identité puis de le porter
sur grand écran de manière originale. »
Il ajoute :
« Notre Bible à nous, c’est le scénario. C’est notre
point de départ pour donner vie au film, mais à cela vient ensuite
s’ajouter l’improvisation à laquelle contribuent tous les
acteurs, car lorsqu’on a la chance d’avoir tous ces brillants
esprits comiques à sa disposition, on en profite ! »
Le producteur
exécutif Aditya Sood déclare : « Les meilleurs films
sont à mes yeux ceux dont les créateurs sont sur la même longueur
d’onde que leurs personnages, et à cet égard, Ryan, Rhett et Paul
ont trouvé en Deadpool une âme sœur. Ils ont à cœur l’intérêt
du personnage et parviennent à surprendre tout en respectant les
codes de l’univers de la franchise. Travailler avec eux est un réel
plaisir. »
Dans DEADPOOL 2,
notre antihéros n’a pas un unique ennemi principal, il est
confronté à plusieurs ennemis différents, tous plus méchants les
uns que les autres. Paul Wernick explique : « Deadpool est
un personnage qui enfreint toutes les règles, il va même jusqu’à
briser le quatrième mur. Nous nous sommes donc inspirés de lui.
DEADPOOL 2 ne met pas en scène un méchant traditionnel, nous avons
opté pour une structure narrative plus atypique. Nous voulons faire
croire aux spectateurs que Cable est le méchant de l’histoire et
que Deadpool et lui vont s’affronter, mais ce n’est pas le cas :
ces deux-là finissent même par s’allier. »
DERRIÈRE LES MASQUES
JOSH BROLIN - CABLE
L’acteur nommé
aux Oscars Josh Brolin est apparu dans de nombreux films au cours de
sa carrière, notamment NO COUNTRY FOR OLD MEN – NON, CE PAYS N’EST
PAS POUR LE VIEIL HOMME et SICARIO mais également dans le classique
LES GOONIES. Dans DEADPOOL 2, il se glisse dans la peau de l’un des
personnages les plus attendus de l’histoire du cinéma récent :
Cable, un guerrier capable de voyager dans le temps infecté par un
virus techno-organique qui le transforme peu à peu en être
cybernétique.
Le scénariste
Rhett Reese déclare : « La popularité de DEADPOOL repose
en partie sur le fait qu’il s’agit à la fois d’un film
loufoque et irrévérencieux, mais également poignant, dramatique et
riche en émotions. Wade Wilson mène une existence tourmentée et
vit en marge de la société, et nous tenions à ce que ce soit
toujours le cas dans DEADPOOL 2, c’est pourquoi nous avons imaginé
des intrigues sérieuses et sombres. Deadpool est toujours un
marginal, il n’a pas fait grand-chose de sa vie et il continue à
flinguer des gens pour s’en sortir – ce qui est toujours aussi
attachant ! Cable a lui aussi beaucoup perdu. Sa femme et sa
fille ont été tuées par un fou et il fait désormais tout ce qui
est en son pouvoir pour tenter de changer le cours de l’histoire et
les ramener à la vie. La nature éminemment émouvante et profonde
de son histoire vient contrebalancer l’humour potache du film. Nous
ne sommes pas dans une simple farce, DEADPOOL 2 est aussi truffé
d’émotion.
Et c’est précisément ce mélange des genres qui nous plaît. »
Paul Wernick
raconte : « Cable est un des piliers de la X-Force, tandis
que Deadpool en est la porte d’entrée et l’un des membres clés.
Cable tempère la folie de son partenaire et il est en quelque sorte
le deuxième cœur battant du film. Malgré leurs différences
majeures, ils se ressemblent beaucoup en ce sens que ce sont des
êtres brisés. Ils cherchent tous les deux à combler un manque. Et
c’est comme cela qu’ils se trouvent. »
Le scénariste
poursuit : « Josh est un homme extraordinaire et l’un
des plus grands acteurs de notre génération. C’est un immense
privilège de pouvoir travailler avec lui. » Aditya Sood
ajoute : « Josh est incroyable, il incarne avec brio ce
personnage dont la popularité auprès des fans n’est plus à
démontrer. Je pense que tout le monde est impatient de le découvrir
sur grand écran. Nous avons pris beaucoup de plaisir à nous plonger
dans toutes ces histoires passionnantes qui rassemblent Cable et
Deadpool pour essayer de saisir l’essence de leur relation et la
traduire à l’écran. Tous les deux ont des personnalités très
fortes, le premier pose un regard très manichéen sur le monde
tandis que le second le voit en technicolor et tout en nuances. Les
étincelles fusent donc entre eux. DEADPOOL 2 n’est en aucun cas un
« buddy movie » mais on décèle les balbutiements d’une
alliance qui pourrait devenir encore plus efficace dans le futur. »
C’est à Rob
Liefeld, le créateur de Deadpool, que l’on doit également
le personnage de Cable. Il déclare : « Josh Brolin était
parfait pour le rôle car c’est un des acteurs les plus talentueux
qui soit. Je me souviens de ma rencontre avec lui sur le
tournage : j’avais l’impression de me trouver face à
Cable ! Ça a été une expérience absolument indescriptible.
Il est impossible de rencontrer sa propre création et de ne pas
avoir des papillons dans le ventre ! »
Pour interpréter
Cable, véritable machine de guerre, Josh Brolin s’est entraîné
assidûment pendant plusieurs mois et a suivi un régime alimentaire
strict. Il confie avec fierté : « Je n’ai jamais été
dans une telle forme ! »
ZAZIE BEETZ- DOMINO
Outre Deadpool et
Cable, Rob Liefeld a également créé le personnage de Domino, qui à
l’instar de Deadpool, est apparu pour la première fois dans le
numéro 98 de New Mutants. L’auteur déclare : « En
10 pages, Deadpool avait vaincu tous ses ennemis, mais il n’aura
fallu qu’une page pour que Domino le batte ! Cette fille,
c’est quelqu’un ! Elle est capable de se mesurer à
n’importe qui, en particulier Deadpool et Cable. C’est une
formidable combattante dotée d’un pouvoir unique et inconnu qui
consiste à altérer les probabilités et agit un peu comme un
générateur de chance, ce qui la rend merveilleusement
imprévisible. »
Rob Liefeld n’a
que des éloges pour l’interprète du personnage. « J’ai
été ravi d’apprendre que la production avait choisi Zazie pour le
rôle parce que je la trouvais parfaite. C’était la seule capable
de tenir tête à Ryan et de ne pas se laisser embobiner. La
dynamique entre leurs personnages est fantastique. »
L’actrice
déclare : « Je suis très honorée d’être celle qui
donne vie au personnage et que l’équipe m’ait fait suffisamment
confiance pour être la première à incarner Domino dans un film en
prises de vues réelles. Je suis noire, ce qui n’est pas son cas
dans les comics, et cela m’a un peu inquiétée au début mais Rob
m’a beaucoup rassurée en me disant qu’il n’avait jamais
attribué une origine particulière au personnage. Et en lisant les
comics, on se rend compte qu’elle utilise différents pseudonymes
aux sonorités très internationales. »
Domino est
également un membre clé de la X-Force. Paul Wernick commente :
« Les membres qui composent la X-Force sont dysfonctionnels,
moralement inadaptés et asociaux. Domino ne supporte pas les
facéties de Deadpool qui lui font systématiquement lever les yeux
au ciel. Elle n’arrive pas à croire qu’elle fait partie de ce
groupe de ratés, pourtant, c’est là qu’elle se sent le mieux.
Je suis convaincu que comme nous, les spectateurs vont tomber sous
son charme. »
Il
poursuit : « Zazie est incroyablement drôle et
impertinente. Avec sa jeunesse et son attitude blasée, elle fait
souffler un vent de fraîcheur dans cet univers dominé par un
quarantenaire en collants. Dans notre esprit, elle représente d’une
certaine manière le public car elle est au premier rang pour
assister aux pitreries absurdes de Deadpool. »
L’actrice
déclare : « Domino a de la chance, mais son attitude
blasée et désabusée l’empêche d’apprécier sa situation à sa
juste valeur. Elle est sarcastique et sardonique, et n’hésite pas
à affronter Deadpool dont elle ne supporte pas les idioties. Elle
fait ce qu’elle veut et ne se contente pas d’être un second
couteau, elle n’a besoin de personne pour la défendre. En tant que
mercenaire, Domino mène sa mission à bien puis tire sa révérence.
Elle est consciente de sa capacité à générer de la chance, mais
elle a également un passé tragique et je trouve cette juxtaposition
très intéressante. Elle a de la chance, oui, mais dans quelle
mesure ? Où trouve-t-on la motivation d’aller de l’avant
lorsqu’on ne rencontre jamais aucun obstacle ? C’est ce qui
lui pose le plus de difficultés. »
JULIAN DENNISON -
RUSSELL / FIREFIST
Révélé dans
HUNT FOR THE WILDERPEOPLE, le plus gros succès de l’histoire du
cinéma néo-zélandais, Julian Dennison incarne Russell, alias
Firefist dans DEADPOOL 2. L’acteur, qui avait 14 ans lors du
tournage du film, raconte qu’il n’était pas assez âgé au
moment de la sortie de DEADPOOL pour le voir en salles et qu’il en
a vu une version aseptisée : « J’ai sauté toutes les
scènes les plus osées mais ça reste l’un des films les plus
drôles de tous les temps. »
L’adolescent n’a
cependant pas pu être protégé contre les scènes les plus
grossières de DEADPOOL 2. Il explique en souriant : « Ç’aurait
été compliqué puisque j’y joue ! J’ai hâte que ma famille
voie le film, je pense qu’elle ne va pas en revenir... Ils vont
bondir quand ils vont voir ce qu’on m’a fait faire ! »
À propos de son
personnage, Julian Dennison déclare : « Quand on
rencontre Russell, il vit dans un orphelinat dirigé par un homme
complètement fou. Il est en colère et triste, et n’a qu’une
envie : tout faire sauter. Lorsqu’il devient Firefist, il est
capable de projeter des boules de feu avec ses mains. Ses pouvoirs
sont une extension de lui-même, c’est sa manière à lui
d’exprimer sa rage. À la fin du film, on découvre un personnage
très puissant qui a appris à utiliser et à maîtriser ses
pouvoirs. »
La chorégraphie
réalisée par Firefist est inspirée du haka maori, une danse
guerrière traditionnelle (notamment interprétée avant chaque match
par les rugbymen des All Blacks, l’équipe nationale de
Nouvelle-Zélande). Il commente : « Les Maoris
accomplissaient un haka avant d’aller au combat pour demander
l’aide des Dieux. Firefist en tire une force incroyable lorsqu’il
l’utilise. »
Paul Wernick
déclare : « Deadpool s’identifie beaucoup à Firefist.
Leur relation est un peu celle d’un père et d’un fils, sauf
qu’évidemment Deadpool est la pire figure paternelle qui soit. Il
est grossier, odieux et agaçant et enfreint sans arrêt les
règles. »
Aditya Sood
confie : « Comme tous les membres de la production, j’ai
adoré HUNT FOR THE WILDERPEOPLE. J’ai trouvé que Julian y était
époustouflant, il est vraiment unique. C’est un acteur né. Il est
très sympathique et très drôle, c’est un véritable plaisir de
le regarder jouer. Il aurait pu être intimidé par Ryan et Josh,
mais il s’en est remarquablement bien sorti. »
MORENA BACCARIN -
VANESSA
Morena Baccarin
reprend le rôle de Vanessa, le grand amour de Wade Wilson. L’actrice
déclare : « Comme le premier DEADPOOL, ce film est
hilarant et bourré d’action mais également poignant et
magnifique. L’histoire explore les thèmes de la vie et de la mort,
de l’amour et de la famille. »
Elle poursuit :
« Donner la réplique à Ryan est toujours un plaisir parce
qu’il est très drôle et totalement dévoué à ce projet. Il est
très professionnel, ce qui permet d’abattre beaucoup de travail en
un minimum de temps tout en s’amusant. Nous improvisons beaucoup
sur le tournage… enfin surtout lui, mais il m’est arrivé de me
laisser prendre au jeu ! »
À propos du
succès de DEADPOOL, Morena Baccarin déclare : « Je pense
que le public a aimé le caractère irrévérencieux du film tout
entier et pas seulement de son personnage principal, car il a tout
désacralisé. Nous sommes tous une cible potentielle, personne n’est
à l’abri de se faire charrier. La franchise n’a pas peur de
gêner, au contraire, elle prend plaisir à déranger, mais c’est
ce qui fait son charme. »
L’actrice a
également aimé tourner sous la direction de David Leitch. Elle
explique : « David a été formidable. C’est quelqu’un
de très calme et de très stable. Je pensais qu’il fallait être
plus tordu que ça pour réaliser un film comme celui-ci… mais je
dois quand même avouer que j’en ai pas mal bavé avec les scènes
sous l’eau ! »
Morena Baccarin a
en effet dû tourner plusieurs scènes sous-marines pour ce film.
Elle raconte : « La plongée fait partie de mes plus
grandes peurs, si bien que quand l’équipe m’a envoyé un SMS
pour me demander si j’étais partante pour réaliser des cascades
dans un bassin, j’ai répondu que je préférais avoir cette
conversation par téléphone ! Ils m’ont expliqué en quoi
cela consistait et je leur ai dit que j’allais devoir suivre une
formation en plongée pour surmonter ma peur. Finalement, je me suis
jetée à l’eau, mais je me passerais volontiers de le refaire !
J’ai dû passer plusieurs tranches de 20 minutes assise sur une
chaise au fond de l’eau tout en essayant de jouer la comédie :
c’était terrifiant. »
BRIANNA
HILDEBRAND - NEGASONIC TEENAGE WARHEAD
Brianna
Hildebrand reprend le rôle de NTW. Aditya Sood déclare :
« Nous sommes ravis que Negasonic Teenage Warhead soit de
retour dans DEADPOOL 2 car c’était une des révélations du
premier film. »
L’actrice
raconte : « Negasonic a beaucoup grandi et mûri
depuis le dernier film, elle se connaît mieux. Dans DEADPOOL, elle
était très rebelle et bien qu’elle le soit toujours un peu, elle
est maintenant plus à l’aise avec elle-même. Elle est moins
révoltée. »
NTW a désormais
une petite amie, Yukio, interprétée par Shioli Kutsuna. Brianna
Hildebrand commente : « NTW est heureuse et je pense que
sa relation avec Yukio l’a aidée à s’affirmer. Passer du temps
avec quelqu’un d’aussi différent de soi peut être très
bénéfique. »
L’actrice a pris
plaisir à donner la réplique à sa partenaire. Elle déclare :
« J’ai beaucoup aimé travailler avec Shioli, qui est
quelqu’un d’adorable dans la vie, mais dans le rôle de Yukio,
elle est encore plus mignonne avec ses cheveux roses ! Pendant
le tournage du premier film, je n’aurais jamais imaginé me
retrouver au générique du deuxième avec une petite amie en prime,
mais ça me plaît bien. On s’est bien amusées. »
À travers la
nouvelle relation de son personnage, Brianna Hildebrand a aimé
l’idée de faire apparaître un couple lesbien dans l’univers des
super-héros. Elle explique : « C’est une première dans
le genre. Je trouve cela formidable et très encourageant. Enfant,
j’aurais adoré pouvoir suivre les aventures d’une super-héroïne
comme elle, à laquelle je puisse m’identifier. Je suis très fière
de participer à cette démocratisation. »
Pour préparer le
rôle, l’actrice, qui aime écrire, a comme pour le premier film
créé un journal intime pour NTW. Elle confie : « J’écrivais
dans son journal lorsque j’étais de très mauvaise humeur parce
que j’avais l’impression que ça lui correspondait bien. Il ne
s’agit pas d’un journal complet, mais j’ai tout de même écrit
dedans pendant plus d’un an et demi. »
Elle explique
aussi que ses recherches sur le personnage dans l’univers des
comics ont très rapidement atteint leurs limites. « Negasonic
Teenage Warhead n’est apparue que dans deux comics, je n’ai donc
pas vraiment pu puiser l’inspiration de ce côté-là. C’était
plus facile pour moi de tenir un journal car ça m’a donné plus de
matière pour construire le personnage. J’ai sans doute écrit
davantage sur NTW que ses créateurs ! »
SHIOLI KUTSUNA -
YUKIO
Shioli Kutsuna
rejoint l’univers de DEADPOOL dans le rôle de Yukio. De son
personnage, l’actrice dit : « Yukio est une jeune femme
souriante au style kawaii et aux cheveux roses. Mais sous cette
apparence très avenante se cache en réalité une redoutable tueuse
qui sait se battre. »
Yukio est la
nouvelle petite amie de NTW. Shioli Kutsuna poursuit : « NTW
et Yukio se complètent, la première est cynique et froide tandis
que la seconde essaie toujours de voir le bon côté des choses. »
KARAN SONI -
DOPINDER
Karan Soni
retrouve son personnage de Dopinder, le chauffeur de taxi de
Deadpool. L’acteur déclare : « J’aime beaucoup ce
personnage. J’ai passé ma jeunesse en Inde et Dopinder est un
amalgame de différentes personnes avec qui j’ai grandi.
Curieusement, on ne m’avait encore jamais demandé de prendre un
accent indien dans un film, mais ça m’a plu de puiser dans mes
souvenirs d’enfance. Ce que je trouve intéressant, c’est que
Deadpool ne se moque pas de Dopinder quand il le rencontre, au
contraire, il devient son ami et veut l’aider. L’univers de
Deadpool est très sombre et sanglant, mais j’ignore si mon
personnage s’en rend compte car il arbore constamment un large
sourire. Dopinder joue un rôle clé dans cet univers car le film est
assez sombre : sa présence, sa joie de vivre et son innocence
sont une véritable bouffée d’air frais. »
Il ajoute : « Dans
DEADPOOL 2, les motivations de Dopinder ont changé. Dans le premier
film, elles étaient d’ordre amoureux. Cette fois-ci il est motivé
par son admiration et sa volonté de ressembler à Deadpool. C’est
très drôle et ça me donne l’occasion de tourner des scènes
vraiment barrées. Ma préférée est celle de la marche de
super-héros au ralenti. Nous ne l’avons pas tournée au ralenti
mais quand j’ai découvert le résultat final, j’ai trouvé que
c’était le truc le plus incroyable au monde. J’avais
l’impression d’avoir réalisé un rêve ! Jamais je n’avais
été aussi cool de toute ma vie. »
LESLIE UGGAMS -
BLIND AL
L’actrice et
chanteuse primée aux Tony Awards et aux Emmy Awards Leslie Uggams,
qui reprend le rôle de l’improbable colocataire de Wade, Blind Al,
déclare : « Il m’a suffi de remettre la perruque du
personnage pour me replonger dans l’univers du film ! »
Elle poursuit :
« J’apprécie tellement Blind Al que ça a été un plaisir
de pouvoir l’incarner à nouveau. J’aime l’interpréter parce
qu’elle est à l’opposé de ce que je suis dans la vie :
elle se fiche de tout, dit tout ce qui lui passe par la tête, et
elle est très vulgaire dans sa façon de parler. Parce qu’elle est
aveugle, on s’imagine qu’elle va être réservée et discrète,
mais en réalité c’est tout le contraire et je trouve ça
hilarant. Elle sait comment marche le monde, ne supporte pas qu’on
la prenne pour une idiote et ne se fait pas prier pour dire ce
qu’elle pense. C’est sans doute pour cette raison qu’elle
s’entend si bien avec Wade. Al est un peu à la fois sa meilleure
amie et sa mère ; il sait que ce qu’il lui dit restera entre
eux. Mais elle sent aussi quand il n’est pas honnête avec elle et
n’hésite pas à le lui faire remarquer et à le remettre à sa
place. Elle est un peu comme le prêtre auprès duquel on se
confesse, elle écoute et essaie de donner des conseils. Leur
relation dépasse le simple cadre de la colocation, une profonde
amitié les unit. »
EDDIE MARSAN - LE
DIRECTEUR
Eddie Marsan
incarne le directeur de l’orphelinat Broadstone House. Il raconte :
« Le directeur est un « fondamentaliste génétique »
qui dirige un établissement où l’on essaie d’apprendre aux
enfants mutants à refouler leur désir d’explorer leurs pouvoirs.
Partout dans l’école, on peut voir des affiches de propagande. »
L’orphelinat est
rempli de jeunes mutants dotés de pouvoirs extraordinaires. Le
directeur est à l’origine d’un type de thérapie cognitive qui
les empêche d’explorer leurs capacités. Eddie Marsan
explique : « Il a mis au point une nouvelle forme de
torture : à chaque fois que les enfants envisagent d’utiliser
leurs pouvoirs, ils se souviennent de la douleur qu’il leur a
infligée et cela les en empêche. »
Le directeur
torture Russell de la même manière qu’il torture les autres
enfants mutants. L’acteur raconte : « Si Russell devient
dangereux, c’est en partie à cause de ce que lui a fait subir le
directeur. »
Eddie Marsan a
pris plaisir à travailler avec Julian Dennison et déclare :
« Julian est un remarquable acteur et un adolescent charmant
doté d’un fantastique sens de l’humour. »
T.J. MILLER - WEASEL
T.J. Miller est de
retour dans le rôle de Weasel, le confident de Deadpool. L’acteur
déclare : « En plus de tenir le Sister Mary Margaret’s
School for Wayward Girls, un bar fréquenté par toutes sortes de
mercenaires, Weasel fait du trafic d’armes. C’est d’ailleurs
une des choses qui le rendent si mystérieux. Comment a-t-il obtenu
tous ces contacts, étant donné que Deadpool est son seul ami ?
C’est un garçon assez déroutant. Cependant Weasel et Wade ne sont
pas des partenaires ; ils travaillent ensemble, mais Weasel
n’hésite pas à parier sur la mort de son « collègue ».
Ils ne sont amis que parce que leur égoïsme démesuré les
rapproche. »
T.J. Miller, qui
est également humoriste, ajoute : « DEADPOOL n’est pas
seulement une comédie, c’est un film de super-héros et un film
d’action. Souvent dans ce genre de film, c’est à moi seul qu’il
revient d’être drôle et de faire rire le public juste avant une
grosse séquence d’action ou de course-poursuite, mais ce que
j’aime dans cette franchise, c’est que son aspect comique repose
principalement sur Ryan, je ne fais qu’en rajouter une couche car
nous voulons que les spectateurs rient le plus possible – sauf
quand ils sont émus ou surpris ! »
L’acteur se
souvient : « Après le premier film, je n’avais qu’une
envie : qu’on mette une arme entre les mains de Weasel dans le
suivant, peu importe l’intrigue ! Je suis toujours celui qui
fait des blagues dans les films, jamais celui qui tire dans tous les
sens. L’équipe a exaucé mon souhait : Weasel a bien une
arme… mais il ne l’utilise pas. Tout ça parce que j’ai oublié
de demander à ce qu’il ait une arme ET qu’il tire avec ! Il
va sans dire que je suis impatient de prendre part à DEADPOOL 3 ! »
Il ajoute :
« Rhett et Paul forment un duo incroyable et ils aiment
travailler en équipe. Ils sont brillants et écrivent très
rapidement, et plus important encore, ils sont toujours partisans de
la meilleure idée qui s’offre à eux, peu importe d’où elle
vienne, que ce soit de Ryan, d’eux ou de moi. En tant
qu’improvisateur professionnel, j’arrivais donc tous les jours
avec 5, 10 ou 20 répliques alternatives que je leur soumettais, si
bien que tous les dialogues de Weasel sont le fruit d’une
collaboration. Ryan me proposait des blagues, je faisais de même, et
Rhett et Paul nous en soumettaient à leur tour. Je pense que le
succès du premier film repose en partie sur cette approche
totalement collaborative. »
COLOSSUS
Andre Tricoteux se
glisse pour la deuxième fois dans la peau de Colossus. Si la voix et
la performance capture faciale du personnage sont celles de Stefan
Kapičić, c’est bien le cascadeur qui l’a interprété sur le
tournage. Il déclare : « Colossus vient de Russie et est
un des membres originaux des X-Men. Il est cultivé et éduqué,
impassible et courtois, et il perd rarement son calme. Il veille sur
ses compagnons à la manière d’un grand frère. Sa capacité à
transformer sa peau en acier le rend invincible, d’autant qu’il
possède également une force et une vélocité surhumaines. Deadpool
et Colossus ont toujours entretenu une relation fraternelle, Colossus
est la boussole morale de Deadpool, qu’il essaie de maintenir dans
le droit chemin. Il l’aide également à s’entraîner pour
devenir un X-Man… mais évidemment, Deadpool trouve le moyen de
tout faire capoter ! »
JACK KESY - BLACK
TOM CASSIDY
Jack Kesy incarne
Black Tom, l’un des détenus de la prison pour mutants où tous les
prisonniers portent des colliers qui inhibent leurs pouvoirs. Son
personnage arbore des dreadlocks et un imposant tatouage en forme de
croix celtique sur le dos. Il confie : « J’adore son
look, il est assez incroyable. »
Lorsque Wade et
Russell débarquent dans la prison, Black Tom et son acolyte, Sluggo
(interprété par Robert Maillet), sont prêts à en découdre. Jack
Kesy raconte : « Tom menace le jeune Russell dont il
perçoit la vitalité, la jeunesse, la force, le pouvoir et le
potentiel… qu’il rêve de s’approprier. Tom est toujours en
train de comploter pour essayer de s’en sortir. »
SURPRISE ! À
LA RENCONTRE DE LA X-FORCE
Pour des raisons
de confidentialité, des noms de code ont été créés pour chaque
personnage clé du film ainsi que pour le titre. Tous ceux qui ont
pris part au projet devaient impérativement avoir la clé permettant
de le décoder sous la main pour lire le scénario. Une mesure de
sécurité qui n’a pas facilité la tâche des scénaristes, comme
l’explique Paul Wernick : « Il était impossible de lire
le script avec les noms de code, c’était trop déroutant. Ryan
était par exemple Chaplin ou Keaton, selon qu’il était Deadpool
ou Wade. Il était très difficile de s’y retrouver sans une
légende ou une carte. On avait parfois l’impression de travailler
pour la CIA ! Tout cela pour qu’il n’y ait aucune fuite et
ne pas gâcher la surprise des spectateurs... »
Mais grâce à ces
mesures drastiques, les fans seront plus que surpris de découvrir à
l’écran le groupe de super-héros recrutés par Deadpool pour
affronter un ultime ennemi. Tandis qu’ils sont sur le point de
mener leur première mission, ils se surnomment la X-Force.
Le producteur
exécutif Aditya Sood confie : « Nous avons essayé de
garder cette information secrète le plus longtemps possible, ce qui
n’a rien d’évident lorsqu’on tourne en plein centre-ville de
Vancouver sous le regard des passants ! Mais avec un peu de
chance, nous aurons réussi à surprendre les spectateurs. »
Terry Crews
incarne Bedlam. Il déclare : « Je joue dans des
comédies d’action depuis longtemps, mais DEADPOOL 2 est mon
premier film de super-héros. Beaucoup de gens pensent que j’aurais
dû intégrer le genre il y a bien longtemps, mais Deadpool a été
le seul à me le proposer ! Et quel bonheur ! »
Il décrit la
X-Force : « Wade décide de créer sa propre version des
X-Men et rassemble un groupe des plus hétéroclites et des plus
explosifs. »
L’acteur
précise : « Bedlam est un personnage absolument fabuleux.
Il est capable de manipuler les champs électriques pour faire
souffrir et désorienter ses ennemis. Ses pouvoirs sont d’ordre
psychologique et émanent directement de son cerveau. »
Lewis Tan
interprète quant à lui Shatterstar, qu’il décrit
comme « un gladiateur biogénétique venu d’une autre
planète qui combat pour de l’argent. » Il note : «
Shatterstar a une coupe de cheveux incroyable et les os creux. Il
utilise des épées avec lesquelles il peut générer des ondes de
choc. Il a été conçu pour être le plus grand guerrier qui soit,
c’est un tueur né. »
Le père de Lewis
Tan, cascadeur et coordinateur de combats, est un ami de David
Leitch. L’acteur commente : « J’ai grandi sur les
tournages où je croisais souvent David, et il m’arrivait de
m’entraîner avec lui. »
Tenu au plus grand
secret concernant la présence de la X-Force dans le film, Lewis Tan
confie : « J’avais l’impression d’être un espion ou
un agent du FBI. Il était important que le secret ne soit pas
dévoilé, je n’avais même pas le droit d’en parler à ma
famille ou à mes amis ! »
Bill Skarsgård,
qu’on a récemment pu voir dans le rôle de Pennywise, le
terrifiant clown du blockbuster ÇA, incarne quant à lui Zeitgeist.
Il déclare : « Zeitgeist a le pouvoir de vomir de l’acide
et d’incinérer ses ennemis. »
Le personnage est
couvert de tatouages. L’acteur, qui avait travaillé avec David
Leitch sur ATOMIC BLONDE, commente : « David aimait le
look de skateur et de graffeur, et je dois dire que cela correspond
bien à l’esprit de ce personnage qui tue ses ennemis en leur
vomissant dessus ! Plusieurs de ses tatouages reprennent
d’ailleurs son leitmotiv : « Manger, chier et
mourir » ! »
Rob Delaney
est Peter. L’acteur raconte : « Peter est un type
ordinaire qui décide de répondre à la petite annonce publiée par
Deadpool dans le journal. Tous ceux qui y ont répondu sont de vrais
super-héros dotés de véritables pouvoirs, mutants ou autres… et
puis il y a Peter, qui ne possède absolument aucun pouvoir ! Ce
n’est pas pour autant un baratineur, il est sincère et je pense
que Deadpool admire son courage et sa volonté d’aider. Ses
intentions sont bonnes et il a à cœur de bien faire. C’est déjà
pas mal ! »
PLEIN LES YEUX !
L’univers de
DEADPOOL 2 a été imaginé par une brillante équipe créative dont
certains membres avaient déjà collaboré avec le réalisateur David
Leitch, comme le directeur de la photographie Jonathan Sela, qui a
pris part à JOHN WICK et ATOMIC BLONDE.
Le chef décorateur
David Scheunemann avait lui aussi déjà travaillé avec David Leitch
sur ATOMIC BLONDE, entre autres. Sur DEADPOOL 2, sa mission a
notamment consisté à créer une immense prison pour mutants et un
orphelinat dictatorial pour enfants mutants.
C’est dans la
sous-station de Port Mann à Surrey, près de Vancouver, qu’a été
installée la prison. David Scheunemann déclare : « Il
s’agit de l’endroit le plus sinistre de l’univers des mutants.
C’est un lieu assez spectaculaire du point de vue de l’espace et
de l’architecture, mais nous avons opté pour un concept très
simple qui repose avant tout sur des critères fonctionnels qui
permettent de maîtriser au mieux ces créatures. » Chaque
cellule a ainsi été conçue comme une capsule transparente
suspendue au mur qui peut être déplacée à volonté.
L’orphelinat de
Broadstone House a quant à lui été installé dans l’ancien
hôpital psychiatrique de Riverview, situé près de Vancouver. Le
chef décorateur commente : « Le choix de l’esthétique
rétro de ce lieu repose sur deux raisons. Puisqu’il s’agit d’une
adaptation de comic, nous n’étions pas tenus de représenter cette
institution avec un réalisme contemporain. David nous a accordé
beaucoup de liberté et je m’en suis servi pour trouver un lieu à
l’architecture et au style d’un autre temps afin de servir
l’histoire sur le plan visuel. Nous avons injecté au lieu existant
une touche de modernisme des années 1910 et 1920 avant de le
fusionner avec une création originale. Nous avons fait ce choix pour
une raison très simple : bien que Riverview soit un site
magnifique, ses bâtiments ne correspondaient pas exactement à ce
que nous recherchions pour le troisième acte, ils ne nous auraient
permis de réaliser qu’une partie de notre vision. »
Le département
artistique a donc transformé la géographie du site en créant un
nouveau bâtiment attenant à l’ancien. David Scheunemann précise :
« Nous avons imaginé un terrain de jeu pour les orphelins qui
se prête également parfaitement aux besoins de la séquence finale.
Je ne voulais pas que le nouveau bâtiment conserve le style de
l’ancien, j’avais en tête une structure plus glaçante et
épurée, c’est pourquoi nous avons mélangé les influences de
deux époques différentes. »
Il ajoute :
« Le décor de l’orphelinat est inspiré de l’univers
propagandiste des comics nord-américains des années 40 et 50 auquel
nous avons intégré les idées folles du directeur et des images aux
relents totalitaires. »
Le chef décorateur
déclare : « J’ai pu compter sur de formidables
collaborateurs, et la brillante équipe d’ensembliers menée par
Sandy Walker était très attentive aux détails et ont eu de
brillantes idées. »
Le film réserve
son lot de surprises aux spectateurs, et c’est le directeur
artistique Roger Fires, sous la supervision du superviseur artistique
Dan Hermansen, qui a été chargé de les créer et de les disséminer
tout au long de l’histoire. DEADPOOL 2 est truffé de clins d’œil
destinés aux fans de la franchise et du genre. Parmi ceux-ci
figurent des références aux GOONIES, à la Division Alpha (un
groupe de super-héros canadiens), à la culture canadienne et à
l’univers Marvel, entre autres. Les cinéastes ont fait leur
possible pour en intégrer dans chaque plan et chaque décor du film.
Avant de prendre
part à DEADPOOL 2, Dan Glass a supervisé les effets visuels d’un
grand nombre de films. Il a rencontré David Leitch alors que
celui-ci était cascadeur sur les deux derniers volets de la trilogie
MATRIX, MATRIX RELOADED et MATRIX REVOLUTIONS. Les deux hommes ont
ensuite travaillé ensemble sur plusieurs longs métrages, dont V
POUR VENDETTA et JUPITER : LE DESTIN DE L’UNIVERS.
Dan Glass
déclare : « En tant qu’ancien cascadeur, David a opté
pour une approche similaire à celle de franchises telles que JASON
BOURNE ou JAMES BOND, où la plupart des scènes d’action sont
réalisées sur le plateau. Mais la nature même de DEADPOOL ne
permet pas toujours de le faire en raison de la taille et des
caractéristiques physiques de certains personnages. J’aime créer
des effets visuels qui s’intègrent parfaitement aux prises de vues
réelles et à la photographie, et il était évident que David
tenait à aller le plus possible dans cette direction. »
Il poursuit :
« David Leitch, David Scheunemann et Jonathan Sela ont donné
vie à un univers incroyablement réaliste. La richesse des décors
et de l’éclairage constitue pour nous une base de travail
phénoménale, que l’on doive intégrer des effets dans une scène
ou créer des scènes de toutes pièces. C’est fantastique de
pouvoir s’appuyer sur un univers très photographique et ancré
dans la réalité. »
Andre Tricoteux
donne vie à Colossus grâce à une combinaison de capture de
mouvement et à un casque qui lui permet d’atteindre la taille du
personnage, qui dépasse largement les deux mètres. Ce casque a été
peint de couleur métallique afin de lui conférer les propriétés
visuelles du métal. Dan Glass commente : « C’est assez
inhabituel d’avoir accès à ce genre de références lorsqu’on
crée des personnages en images de synthèse, mais cette technique
s’est révélée très utile et nous a permis d’étudier la
manière dont la lumière se reflète sur le personnage et affecte
son environnement. »
Le superviseur des
effets visuels et son équipe ont été confrontés à un autre défi
de taille : concevoir et chorégraphier un combat entre deux
colosses en images de synthèse. Dan Glass explique : «
Juggernaut mesure plus de 2,90 mètres et Colossus dépasse les 2,30
mètres. Lorsque des personnages sont plus imposants, leurs
mouvements et leur posture changent ; par conséquent, les
techniques visuelles qui nous permettent de réaliser la capture de
mouvement, tout comme le travail de chorégraphie des cascadeurs,
deviennent plus difficiles. Mais essayer de créer une séquence
crédible est toujours un défi passionnant à relever. »
Il ajoute :
« Pour être tout à fait honnête, le plus difficile consiste
à se montrer à la hauteur des attentes des fans de DEADPOOL. Il
faut s’assurer de faire un film qui ait une identité propre tout
en tenant compte de ce que veulent les spectateurs, et cet équilibre
est difficile à maintenir. »
DEADPOOL 2 marque
les débuts de plusieurs nouveaux personnages sur grand écran. C’est
le cas de Firefist. Le superviseur des effets visuels déclare :
« Je ne voulais pas créer un personnage qui lance
littéralement des flammes avec ses mains car je trouvais cela un peu
tiré par les cheveux et assez difficile à croire. Nous avons donc
pensé qu’il serait plus crédible que ses mains propulsent de la
chaleur et créent un souffle violent. Ses mains génèrent une
chaleur intense qu’il est capable de projeter : c’est une
décharge de chaleur. Lorsque l’air – ou n’importe quel objet –
est surchauffé, il se dilate et génère de la pression qui peut
avoir un effet destructeur sur ce qui se trouve sur son passage.
Quand Firefist se décharge soudain de cette pression, il est capable
de tout anéantir autour de lui : le verre, le sol, le bois,
tous les matériaux volent en éclats. Et en même temps, puisque
l’air est surchauffé, les objets prennent feu à son contact. Nous
avons donc joué sur cette idée de souffle, de destruction et de
combustion. L’esprit de Firefist a été conservé mais le
personnage, malgré son caractère fantastique, est plus crédible et
assez différent de ce que l’on a pu voir jusqu’à présent. »
Dan Glass et son
équipe ont également été chargés de réaliser une séquence de
course-poursuite. Il raconte : « Nous avons imaginé une
course-poursuite originale et palpitante truffée de gags qui, au
lieu d’une voiture, met en scène un immense camion à remorques
qui parcourt les rues de la ville lancé à pleine vitesse tandis que
des personnages tentent de monter à bord et le détournent…
Trouver l’équilibre entre les effets spéciaux et les effets
visuels, les planifier et faire fermer des quartiers entiers du
centre-ville de Vancouver a été un processus complexe mais
passionnant. »
Le superviseur des
effets visuels ajoute : « La séquence du convoi est
assez extraordinaire, en ce sens que c’est une course-poursuite
dans laquelle un camion-citerne sillonne vraiment la ville à plein
régime ! Sa fonction sur le plan narratif et en termes d’action
la rend particulièrement intéressante. Intensément rythmée et
palpitante, elle maintient le degré de tension et l’humour du
film. »
Comme pour le
premier film, plusieurs séquences de DEADPOOL 2 ont été tournées
au cœur de Vancouver. La régisseuse générale Ann Goobie et la
production ont travaillé en étroite collaboration avec la ville
durant trois mois afin de préparer le tournage. Elle déclare :
« La municipalité de Vancouver nous a été d’une aide
précieuse et s’est montrée très coopérative. »
Pour le tournage
de la séquence du convoi, quatre des quartiers les plus fréquentés
de la ville ont dû être bouclés ; la production a fait appel
à 32 officiers du département de police de Vancouver et 90
assistants de production additionnels. Cette séquence figure parmi
les plus ambitieuses, si ce n’est la plus ambitieuse, jamais
tournées dans la ville. Ann Goobie confie : « Je n’avais
jamais vu un tel déploiement pour un film ! »
Le tournage de
DEADPOOL 2 s’est déroulé dans la province canadienne de la
Colombie-Britannique. Outre le centre-ville de Vancouver, l’hôpital
de Riverview et la sous-station de Port Mann, plusieurs intérieurs
ont été construits dans les Mammoth Studios de Burnaby. Les scènes
qui se déroulent dans le Manoir X ont quant à elles été filmée
sur le campus de l’université Royal Roads près de Victoria, sur
l’île de Vancouver.
SUPER FRINGUÉ !
Les chefs
costumiers Kurt Swanson et Bart Mueller ont récemment pris part à
GHOST IN THE SHELL et HUNGER GAMES : LA RÉVOLTE – PARTIE 1 et
HUNGER GAMES : LA RÉVOLTE – PARTIE 2.
Kurt déclare :
« J’aimais beaucoup le costume porté par Deadpool dans le
premier film et Ryan ne voulait pas qu’il change de manière trop
drastique. Nous avons donc apporté de très légères modifications
à sa combinaison, notamment au niveau du motif rouge, mais je doute
que les fans le remarqueront. Nous nous sommes contentés de le
rendre un peu plus brillant. Nous avons aussi ajouté des pièces de
métal brossé sur ses gants, sa ceinture et ses protège-tibias. »
Bart ajoute : « Les changements les plus significatifs du
costume sont d’ordre fonctionnel. »
À propos du
costume de Cable, Kurt déclare : « Notre travail a en
grande partie été dicté par le scénario. Dans le film, on le
découvre dans le futur, et cette figure de soldat de science-fiction
nous a beaucoup plu. Pour voyager dans le temps et revenir à
l’époque actuelle, il porte une combinaison spéciale, si bien
qu’une fois arrivé, il n’a rien à se mettre et se rend dans une
boutique de surplus militaire où il trouve non seulement des armes
mais également des vêtements. Sa tenue est très basique et se
compose d’un tee-shirt, d’un treillis et de bottes, ce qui
correspond parfaitement à l’image du personnage dans les comics.
Mais ce qui distingue surtout Cable, c’est son bras bionique,
réalisé grâce aux effets visuels. » Bart ajoute : « Le
rendu final est très impressionnant et fidèle aux comics. »
Les chefs
costumiers se souviennent de la réaction de Ryan Reynolds lorsqu’ils
lui ont dévoilé leur concept initial pour le personnage de Domino.
Kurt raconte : « Nous ne voulions pas nécessairement la
représenter avec la combinaison en vinyle noir moulante qu’elle
porte dans les comics, mais lorsque Ryan nous a rendu visite pour la
première fois et qu’il a vu nos dessins, il a trouvé son costume
un peu trop similaire à celui qu’elle porte dans la B.D. Il tenait
à présenter aux spectateurs un personnage plus rebelle et urbain. »
Bart ajoute : « Le costume de Domino est fonctionnel,
symbolique et légèrement rétro. Et je la trouve sensationnelle. »
Zazie Beetz
déclare : « J’adore le costume de Domino, mais Dieu
qu’il est inconfortable à porter ! C’était presque de la
torture, il me faisait mal aux genoux et aux pieds, et j’avais du
mal à respirer. C’était comme réaliser des cascades avec un
corset à armatures rigides. Comme il était entièrement
confectionné en cuir, il n’était pas du tout extensible, si bien
que je pouvais à peine respirer. J’étais très à l’étroit. »
Le duo a dû en
outre habiller de nombreux figurants pour les scènes carcérales.
Bart commente : « Nous avons toujours plaisir à créer
les costumes de scènes comme celles-ci où tout le monde porte la
même chose et se fond presque dans le décor. Il est également très
intéressant de noter la manière dont les personnages peuvent porter
le même costume différemment. »
Kurt déclare :
« DEADPOOL était faussement chaotique et décousu, et je pense
que c’est une des choses qui ont vraiment plu aux fans, c’est
pourquoi nous avons essayé de perpétuer cela dans DEADPOOL 2. »
Bart ajoute : « Cela se reflète notamment à travers
l’éclectisme de la X-Force avec ses membres disparates, sans unité
apparente. On est loin de l’image traditionnelle des super-héros. »
Kurt and Bart ont
travaillé en étroite collaboration avec le chef décorateur David
Scheunemann. Lorsqu’ils ont rejoint la production, la création des
personnages et de l’univers du film était déjà en cours. Bart
commente : « David est un formidable collaborateur. Il
travaillait avec l’un de nos concept artists préférés, Stian
Dahlslett, si bien que malgré le fait que nous n’ayons jamais
collaboré, nous partagions le même langage. Nous avons tout de
suite pu échanger des idées de manière très naturelle. »
Il conclut :
« Ce qui m’a plu chez David Leitch, c’est que bien qu’il
s’agisse d’une comédie d’action, il était très important à
ses yeux que le film ait une identité visuelle forte. Et grâce à
Jonathan Sela et David Scheunemann, DEADPOOL est très stylisé et ne
ressemble à aucune autre comédie d’action. »
Le chef maquilleur
Bill Corso avait déjà pris part au premier film et à l’époque,
transformer Ryan Reynolds en Wade Wilson pouvait prendre jusqu’à
quatre heures. Pour DEADPOOL 2, il a donc repensé et remanié le
maquillage de l’acteur afin qu’il puisse être appliqué en 1 h
45.
Puisque Cable est
attaqué par des organismes cybernétiques, certaines parties de son
corps sont mécanisées et robotisées, si bien que le personnage a
été créé via un mélange de maquillage traditionnel et d’images
de synthèse. Josh Brolin passait quotidiennement plusieurs heures au
maquillage. Bill Corso déclare : « Cable est un soldat
qui a livré des batailles et connu la guerre, nous voulions donc que
son apparence reflète son parcours de manière réaliste, comme le
fait déjà Josh à travers son interprétation. »
La création de
Cable a nécessité la collaboration des départements en charge des
costumes, des accessoires, des armes et des cascades. Le chef
maquilleur confie malicieusement : « Nous avons créé un
personnage qui ne fait pas bon ménage avec le maquillage ! Josh
portait un faux cou entièrement robotisé ainsi que des étuis à
munitions en bandoulière et à la ceinture, et il passait son temps
à se battre. Notre travail consistait donc à créer une œuvre
d’art le matin puis à la suivre à la trace et à la réparer tout
au long de la journée pour s’assurer qu’elle reste parfaite
jusqu’au soir. »
L’arme que
fabrique Cable dans le film a été inspirée d’un jouet dont le
chef accessoiriste Dan Sissons rêvait lorsqu’il était enfant. Il
déclare : « Il avait sept fonctions et nous avons pensé
qu’il serait intéressant que ce soit également le cas des armes
de Cable. »
Lorsque le
personnage remonte le temps pour atteindre notre époque, son arme
futuriste ne fonctionne pas. Il se fournit donc dans un surplus
militaire et fabrique son propre fusil à partir d’un Barrett M82
calibre 50, d’une mitrailleuse Thompson, d’un AK-47, d’un
pistolet-mitrailleur KRISS Vector, d’une mitraillette 9 mm, de
lance-grenades, de lunettes de visée, de viseurs et de puissantes
lampes torches, entre autres. L’élément le plus important de
l’arme est le bouton qui permet de régler sa puissance et qui va
normalement jusqu’à 10… mais que Cable a poussé jusqu’à 11 !
Une fois terminé,
le fusil pesait près de 13 kilos et était très difficile à
manier. Par la suite, une version plus légère en caoutchouc a été
fabriquée pour un poids de plus de 6 kilos. Finalement, une ultime
version de 3 kilos, beaucoup plus facile à manipuler, a vu le jour.
Chacune de ces armes apparaît dans le film en fonction des besoins
de la scène.
ACTION !
Le coordinateur
des cascades Jonathan « Jojo » Eusebio a rencontré David
Leitch il y a de cela plusieurs années, au sein d’une école
d’arts martiaux. Lorsque David Leitch a entamé sa carrière de
cascadeur, Jonathan Eusebio l’a suivi. Il confie : « David
est mon mentor dans le domaine des arts martiaux mais également dans
l’industrie du cinéma. Tout ce que nous faisons s’appuie sur
notre expérience dans les arts martiaux. Leur influence est
d’ailleurs palpable dans le travail de David. »
Le coordinateur
des cascades a pris beaucoup de plaisir à travailler avec Ryan
Reynolds. Il déclare : « L’action constitue la moitié,
voire les trois quarts des obstacles auxquels nous sommes confrontés
sur un film comme celui-ci, il est donc très agréable de pouvoir
travailler avec un acteur aventureux, volontaire et en bonne forme
physique. Le fait qu’il soit capable de réaliser les cascades que
nous imaginons rend l’action plus intéressante. »
Le style de combat
de Deadpool avait cependant été établi dans le premier film, comme
le note Jonathan Eusebio. « Le personnage possède des pouvoirs
de guérison accélérée, ce qui lui permet d’aborder toutes les
situations avec insouciance. Il est en outre très agile et rapide,
et affectionne les ruses en tout genre ainsi que les mouvements
acrobatiques. Il est à la fois élégant, violent et viscéral. Au
lieu de modifier son style de combat, nous avons donc essayé d’en
rehausser le niveau. Deadpool possède tout ce dont a besoin un bon
assassin : un arsenal efficace, des armes à feu et un don de
guérison, ce qui se révèle très utile et nous a donné une
liberté incroyable dans la création des séquences d’action. »
Le coordinateur
des cascades conclut : « DEADPOOL 2 est plus
impressionnant, plus déjanté et plus ambitieux encore que le
premier film, et les décors sont encore plus saisissants. Le défi
consiste à réussir à se dépasser continuellement afin de créer
des œuvres originales et pleines de vie. »
#Deadpool2
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