Et voilà, ma première expérience du festival UTOPIALES est déjà terminée. Fidèle à son thème de prédilection cette année, le temps y est passé à la vitesse lumière. Très impressionnée par la quantité de conférences, jeux de rôle, films, courts métrages, expositions et autres activités telles que le cosplay, je dois dire que ce festival est une superbe réussite. L'organisation est très sérieuse, mais sait être souple. Les festivaliers sont les bienvenus et les organisateurs sont à leur écoute. Le communiqué de presse ci-dessous annonce une hausse de la fréquentation ce qui est amplement mérité tant la qualité et la sympathique ambiance de ce festival mérite un beau succès !
COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Bilan et fréquentation 2017
Une édition flamboyante
Un nouveau record de fréquentation :
pour sa 18
e édition, le vaisseau spatial Utopiales a embarqué
plus de 90 000 passagers* !!!
Sous la houlette de l’astrophysicien Roland Lehoucq, son président, et de Jeanne A. Debats,
sa déléguée artistique, Les UTOPIALES, Festival International de Science-Fiction de Nantes,
ont une nouvelle fois prouvé la pertinence de cette interdisciplinarité qui fait se rencontrer
les planètes scientifiques et artistiques, toutes les dimensions de l’imaginaire…
Plus de 90 000 visiteurs ont ainsi profité des 160 tables rondes et conférences, 67 séances
de cinéma, 10 expositions, du pôle ludique et du pôle jeux vidéo sans oublier la journée
Manga Tan.
Une grande richesse d’univers généreusement partagés par plus de 220 invités : écrivains,
scénaristes et dessinateurs de BD, plasticiens, cinéastes, philosophes et chercheurs… parmi
lesquels, Guy Gavriel Kay, Baptiste Beaulieu, Jean-Claude Mézières, Hao Jingfang, Kao YiFeng,
Marc Lachièze-Rey, Becky Chambers, Francis Eustache ou Emma Newman… !
Qui n’a pas vibré à l’écoute de la conférence de Roland Lehoucq sur la possibilité du voyage
dans le temps ? De celle d’Etienne Klein ou de Lewis Trondheim ?
Qui n’a pas eu envie de retourner vers le futur en découvrant les expositions de Laurent
Durieux, de La Horde du Contrevent d’Alain Damasio mise en images par Eric Henninot ou
du Tribut de Benjamin Legrand et Jean-Marc Rochette ?
Qui ne s’est pas laissé emporter vers l’espace lors des projections Cinéma de Salyut 7 de
Dmitry Kiselev et Klim Shipenko ou de Cold Skin de Xavier Gens ?
Qui n’a pas réfléchi au futur possible de toutes les littératures lors des États Généraux de
l’Imaginaire ?
Enfin, qui n’a pas tremblé d’émotion lors de la remise du « Prix Extraordinaire » à l’un des
plus grands auteurs français de science-fiction : Pierre Bordage ?
Nous vous donnons rendez-vous du mercredi 31 octobre au lundi 5 novembre pour la 19
e
édition des Utopiales, avec le même enthousiasme et le même bonheur !
MES BELLES DECOUVERTES
Une partie des très belles expositions ont déjà fait l’objet d'un post (ici), mais il est trop tentant de vous partager encore plus de photos sur d'autres intéressantes découvertes.
Le Cabinet Mirifique du Professeur Berlupin
« Avez-vous déjà entendu parler du Professeur Nicéphore Onésime Berlupin? Cela me surprendrait... Pourtant, il fut un des plus grands scientifiques du XIXe siècle. Explorateur, archéologue, collectionneur, occultiste, alchimiste, marchand d’armes... Vous avez peut-être même entendu parler de lui sans le savoir. Il a vécu dans d’autres mondes, a sauvé de nombreuses vies et provoqué de nombreuses morts. Puis à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il disparut... Il se retira du monde pour œuvrer dans l’ombre. Et aujourd’hui, il a décidé de vous transmettre son histoire et ses connaissances grâce à l’exposition du Cabinet Mirifique. J’ai donc l’honneur, moi Corwin Ravencroft, archiviste, de porter à votre attention les travaux du Professeur Berlupin. »
Corwin Ravencroft
(source : dossier de presse du festival)
Cette œuvre originale de Guillaume Habert est vraiment une réussite en terme d'ambiance et de trouvailles. On s'y croirait ! L'impression que le Professeur Berlupin va venir par-dessus notre épaule nous raconter les incroyables histoires qui vont de paire avec les objets, parfois très étranges, exposés sous nos yeux est tangible.
La Horde du Contrevent
« Avez-vous déjà entendu parler du Professeur Nicéphore Onésime Berlupin? Cela me surprendrait... Pourtant, il fut un des plus grands scientifiques du XIXe siècle. Explorateur, archéologue, collectionneur, occultiste, alchimiste, marchand d’armes... Vous avez peut-être même entendu parler de lui sans le savoir. Il a vécu dans d’autres mondes, a sauvé de nombreuses vies et provoqué de nombreuses morts. Puis à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il disparut... Il se retira du monde pour œuvrer dans l’ombre. Et aujourd’hui, il a décidé de vous transmettre son histoire et ses connaissances grâce à l’exposition du Cabinet Mirifique. J’ai donc l’honneur, moi Corwin Ravencroft, archiviste, de porter à votre attention les travaux du Professeur Berlupin. »
Corwin Ravencroft
(source : dossier de presse du festival)
Cette œuvre originale de Guillaume Habert est vraiment une réussite en terme d'ambiance et de trouvailles. On s'y croirait ! L'impression que le Professeur Berlupin va venir par-dessus notre épaule nous raconter les incroyables histoires qui vont de paire avec les objets, parfois très étranges, exposés sous nos yeux est tangible.
Comment dessiner le vent ? Plus de dix ans après la parution du roman culte d’Alain Damasio (Prix Utopiales 2007), Éric Henninot répond à la question.
L’adaptation en bande dessinée de ce roman incontournable est plus qu’attendue et nous permet de retrouver avec plaisir Caracole et les Hordiers pour cheminer avec eux vers l’Extrême- Amont. Le coup de crayon numérique d’Éric Henninot, mis en couleur par Gaëtan Georges, est porté par un scénario écrit par un lecteur passionné, Éric Henninot lui-même.
Heureux de voir en images les écrits d’Alain Damasio, découvrez les planches de cet album magnifique, introduction d’une saga philosophique qui va s’étendre sur cinq ou six tomes. Savourez les personnages dans les différentes études exposées et laissez-vous porter par ce vent qui lui seul sait où il vous mène. (source : dossier de presse du festival)
Cette exposition des planches de La Horde du Contrevent donne furieusement envie de lire tous les tomes de la saga !
Eric Henninot - Etudes - Pages du cahier graphique |
Le festival UTOPIALES permet aussi d'écouter des intervenants bien renseignés sur tout un tas de sujet liés à la science-fiction, à la science, à l'imaginaire... Le temps m'a manqué pour assister à toutes celles qui m'attiraient, tel le chant des sirènes. Cependant, je vous partage mes notes sur celle de la rétrospective Howard Phillips Lovecraft, puisque cet auteur est complètement culte dans l'univers de la SF.
Conférence : Rétrospective Lovecraft
Les intervenants ont découvert Lovecraft pendant l'adolescence et c'est la fascination qu'ils ont ressenti en lisant ses œuvres qui ressortait dans leur discours. Peur, fantastique, hors norme, écriture particulière, tentative d'imitation, mais jamais égalé étaient les descriptifs employés pour parler de cet auteur.
Selon eux, les intérêts pour cette littérature évoluent avec l'âge du lecteur, elle l'accompagne donc tout au long de sa vie. La beauté des textes pousse à la relecture.
Plus qu'un genre, on peut parler de multivers et d'hybridité transmédia. L'ouverture de l'imaginaire des histoires pousse à vouloir en raconter plus d'où les nombreuses tentatives d'imitation ou d'expansion de son univers.
Les débuts de ses textes sont de véritables accroches. Il construit ses histoires en cercles concentriques. On commence par la fin, puis on continue sur une autre histoire, pour revenir au début de l'histoire d'origine pour s'éloigner encore et revenir à la conclusion. Cela peut créer une certaine frustration chez le lecteur. Il arrive que le sujet qui semble être le thème principal ne soit finalement qu'un prétexte pour nous faire découvrir un tout autre univers, avec parfois des descriptions encyclopédiques.
Les degrés de transmission sont aussi étonnants puisque les protagonistes rapportent des dires de discours de gens qui n'ont pas forcément compris ce qu'ils voyaient au départ. Il y a chez cet auteur un mélange de discours et de styles. On y trouve également une gradation des étapes de représentations : on peut commencer par une statuette, suivi d'une description orale plus ou moins plausible, jusqu'à la représentation précise de la créature, objet de fascination, comme avec Chtulhu par exemple. Il suggère toujours qu'il y a un autre monstre derrière le monstre qui répond au principe d’emboîtement.
Lovecraft, le rationaliste, n'aurait pas accepté d'être classé en auteur ésotérique, ce qui a pourtant été le cas dans les années 70, quand il a été découvert en France. L'ésotérisme était un outil littéraire pour Lovecraft qui maîtrisait les sciences.
On peut sentir une filiation littéraire de sa mythologie de l'imaginaire avec Poe ou Doyle entre autres.
D'autres thèmes encore sont prépondérants et très bien amenés comme l'étrangeté des villes, la modernité de ses descriptions pour son époque, la transformation de la banalité du quotidien, la profondeur spatiale ou temporelle.
L'indicible est important chez cet auteur, sa force est dans ce que l'on devine.
Toujours selon les intervenants, la peur chez Lovecraft c'est l'horreur cosmique, l'atmosphère particulière. Elle surprend, car il n'y a pas vraiment de règles. C'est aussi la façon dont les créatures sont amenées ou encore le degré avec lequel l'homme et l'humanité ne sont rien dans des univers qui ne la considère même pas. La peur de l'inconnu influence aussi le ressenti du lecteur.
Il y a une approche particulière dans la noirceur des textes au niveau existentiel (dépression, solitude, mélancolie) et métaphysique (erreur de la présence de l'homme sur Terre, absurdité de l'humanité) qui ne font pas vraiment peur, mais sont ironiques et presque amusants. La panique est souvent plus ressentie par les protagonistes que par les lecteurs.
Il y a du merveilleux et le terreau de la Fantasy dans ses textes. Ils ont aussi abordé le concept Lovecraftien de fascination et de sublimation. Ils ont fait référence à la puissance du rêve dans sa fiction et à toute la dimension onirique de ses textes.
Son influence au cinéma se retrouve dans Evil Dead, The Thing, Prince of Darkness ou l'Antre de la folie de Carpenter, 2001 l'odyssée de l'espace, Alien. Au niveau pictural, l'auteur H.R.Giger, avec ses tableaux du Necronomicon, a été cité.
La conférence s'est terminée par une session de questions/réponses avec le public.
Les intervenants ont découvert Lovecraft pendant l'adolescence et c'est la fascination qu'ils ont ressenti en lisant ses œuvres qui ressortait dans leur discours. Peur, fantastique, hors norme, écriture particulière, tentative d'imitation, mais jamais égalé étaient les descriptifs employés pour parler de cet auteur.
Selon eux, les intérêts pour cette littérature évoluent avec l'âge du lecteur, elle l'accompagne donc tout au long de sa vie. La beauté des textes pousse à la relecture.
Plus qu'un genre, on peut parler de multivers et d'hybridité transmédia. L'ouverture de l'imaginaire des histoires pousse à vouloir en raconter plus d'où les nombreuses tentatives d'imitation ou d'expansion de son univers.
Les débuts de ses textes sont de véritables accroches. Il construit ses histoires en cercles concentriques. On commence par la fin, puis on continue sur une autre histoire, pour revenir au début de l'histoire d'origine pour s'éloigner encore et revenir à la conclusion. Cela peut créer une certaine frustration chez le lecteur. Il arrive que le sujet qui semble être le thème principal ne soit finalement qu'un prétexte pour nous faire découvrir un tout autre univers, avec parfois des descriptions encyclopédiques.
Les degrés de transmission sont aussi étonnants puisque les protagonistes rapportent des dires de discours de gens qui n'ont pas forcément compris ce qu'ils voyaient au départ. Il y a chez cet auteur un mélange de discours et de styles. On y trouve également une gradation des étapes de représentations : on peut commencer par une statuette, suivi d'une description orale plus ou moins plausible, jusqu'à la représentation précise de la créature, objet de fascination, comme avec Chtulhu par exemple. Il suggère toujours qu'il y a un autre monstre derrière le monstre qui répond au principe d’emboîtement.
Lovecraft, le rationaliste, n'aurait pas accepté d'être classé en auteur ésotérique, ce qui a pourtant été le cas dans les années 70, quand il a été découvert en France. L'ésotérisme était un outil littéraire pour Lovecraft qui maîtrisait les sciences.
On peut sentir une filiation littéraire de sa mythologie de l'imaginaire avec Poe ou Doyle entre autres.
D'autres thèmes encore sont prépondérants et très bien amenés comme l'étrangeté des villes, la modernité de ses descriptions pour son époque, la transformation de la banalité du quotidien, la profondeur spatiale ou temporelle.
L'indicible est important chez cet auteur, sa force est dans ce que l'on devine.
Toujours selon les intervenants, la peur chez Lovecraft c'est l'horreur cosmique, l'atmosphère particulière. Elle surprend, car il n'y a pas vraiment de règles. C'est aussi la façon dont les créatures sont amenées ou encore le degré avec lequel l'homme et l'humanité ne sont rien dans des univers qui ne la considère même pas. La peur de l'inconnu influence aussi le ressenti du lecteur.
Il y a une approche particulière dans la noirceur des textes au niveau existentiel (dépression, solitude, mélancolie) et métaphysique (erreur de la présence de l'homme sur Terre, absurdité de l'humanité) qui ne font pas vraiment peur, mais sont ironiques et presque amusants. La panique est souvent plus ressentie par les protagonistes que par les lecteurs.
Il y a du merveilleux et le terreau de la Fantasy dans ses textes. Ils ont aussi abordé le concept Lovecraftien de fascination et de sublimation. Ils ont fait référence à la puissance du rêve dans sa fiction et à toute la dimension onirique de ses textes.
Son influence au cinéma se retrouve dans Evil Dead, The Thing, Prince of Darkness ou l'Antre de la folie de Carpenter, 2001 l'odyssée de l'espace, Alien. Au niveau pictural, l'auteur H.R.Giger, avec ses tableaux du Necronomicon, a été cité.
La conférence s'est terminée par une session de questions/réponses avec le public.
Lectures conseillées:
- Les montagnes hallucinées
- La maison de la sorcière
COSPLAY
Tous les ans, les Utopiales organisent en collaboration avec l'association Brigade SOS Francophone ainsi que l'association Forum Thalie un après-midi dédié à la culture asiatique, au cours duquel se tient un concours de Cosplay.
Cette année, le défilé pour le concours de Cosplay a eu lieu le dimanche 5 novembre à 17h00 sur la Scène Shayol. (source : dossier de presse du festival)
Il faut signaler la gentillesse et la disponibilité de l'équipe qui organise le concours de Cosplay. Ils sont vraiment supers, aux petits soins pour les cosplayeurs et adorables. L'ambiance du Cosplay aux Utopiales est hyper sympathique. Les participants sont solidaires et s'aident les uns les autres. La compétition n'est pas une priorité. Le but est de s'amuser et de passer un bon moment devant un public familial réceptif.
Il faut signaler la gentillesse et la disponibilité de l'équipe qui organise le concours de Cosplay. Ils sont vraiment supers, aux petits soins pour les cosplayeurs et adorables. L'ambiance du Cosplay aux Utopiales est hyper sympathique. Les participants sont solidaires et s'aident les uns les autres. La compétition n'est pas une priorité. Le but est de s'amuser et de passer un bon moment devant un public familial réceptif.
Pour finir, qui dit festival avec de nombreux univers fort bien représentés, dit remise de prix. Et qui de mieux que le fil Instagram du festival pour annoncer les prix décernés ?
Palmarès UTOPIALES 2017
Palmarès UTOPIALES 2017
Et ce n'est pas tout !
PRIX SOLO // CONCOURS DE COSPLAY
Premier Prix : Ezio de Assassin’s Creed
Deuxième Prix : Le Héros de Fallout 4
Troisième Prix : La reine Cymoril de Elric
PRIX COUP DE CŒUR // CONCOURS DE COSPLAY
Timbré de Terry Pratchett
CONCOURS DE NOUVELLES // CATÉGORIE PRIMAIRE
Premier prix : Areski Daoulas-Etourneau (école Ragon, Rezé)
Lauréats par ordre alphabétique : Nina Blondeau (école Ledru-Rollin, Nantes), Thimothée
Chalopin (école La Source, Rocheservière), François David (école Fellonneau, Nantes), Marius Helbert (école Condorcet, Rezé), Elsa Lambelet (école Ragon, Rezé), Philémon Lambert (école Ledru-Rollin, Nantes), Jeanne Oudit (école Ledru-Rollin, Nantes), Gaspard Patoux (école Fellonneau, Nantes), Tess Pinel (école Ragon, Rezé).
CONCOURS DE NOUVELLES // CATÉGORIE COLLÈGE
Premier prix : Louane Roland (collège Le Haut Gesvres, Treillières)
Lauréats par ordre alphabétique : Louri Aubert (collège La Colinière, Nantes), Yaël Bourdoiseau (collège Notre Dame de la Clarté, Baud), Raphaëlle Christmann (collège Pont-Rousseau, Rezé), Océane Giraudet (collège Le Haut Gesvres, Treillières), Ester Le Floc’h (collège Guist’hau, Nantes), Lila Ramage (collège Le Haut Gesvres, Treillières), Juliette Richard (collège Saint Gabriel Saint Michel, Saint-Laurent-sur-Sèvre), Killian Robart (collège Le Hauts Gesvres, Treillières), Emie Robin (collège Le Hauts Gesvres, Treillières).
CONCOURS DE NOUVELLES // CATÉGORIE LYCÉE
Premier prix : Nils Bouchet (lycée Rosa Parks, La Roche-sur-Yon)
Lauréats par ordre alphabétique : Alicia Bureau (lycée Nicolas Appert, Orvault), Daryl Caruso (lycée Nicolas Appert, Orvault), Yssa-Maël Minot (lycée Rosa Parks, La Roche-sur-Yon), Arthur Mongodin (lycée Jean de Lattre de Tassigny, La Roche-sur-Yon), Pierre Mongodin (lycée Jean de Lattre de Tassigny, La Roche-sur-Yon), Thomas Olivry (lycée Nicolas Appert, Orvault), Louise Pinard (lycée Nicolas Appert, Orvault), Shirley Trichet (lycée Rosa Parks, La Roche-sur-Yon), Alicia Vincent (lycée Nicolas Appert, Orvault).
Rendez-vous l'année prochaine pour une nouvelle édition qui titillera de nouveau notre imaginaire !
Autre post du blog lié au festival LES UTOPIALES
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