Comédie/La magie opère de nouveau, personnages attachants et blagues potaches marrantes
Réalisé par Scott Moore & Jon Lucas
Avec Mila Kunis, Kathryn Hahn, Kristen Bell, Susan Sarandon, Christine Baranski, Cheryl Hines, Peter Gallagher, Justin Hartley, Jay Hernandez, David Walton, Oona Laurence...
Long-métrage Américain/Chinois
Titre original : A Bad Moms Christmas
Durée : 01h44mn
Année de production : 2017
Distributeur : Metropolitan FilmExport
Date de sortie sur les écrans américains : 1er novembre 2017
Date de sortie sur nos écrans : 29 novembre 2017
Résumé : Comme toutes les mères de famille, Amy, Kiki et Carla angoissent à l’approche de Noël.
Entre les cadeaux, la cuisine, la décoration, l’organisation et la préparation, c’est toujours les mêmes qui s’y collent… Et pour compliquer les choses, leurs propres mères, exigeantes et critiques, s’invitent à la fête !
Au bout du rouleau, elles décident de prendre les choses en main et de s’éclater. Cette année l’esprit de noël va sérieusement trinquer…
Bande annonce (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : l'esprit de Noël souffle sur les Bad Moms dans cette nouvelle aventure. Enfin, cela ne dure pas bien longtemps, car les Mamans des trois copines débarquent et le réveillon va prendre du plomb dans l'aile (ce qui fera plaisir aux dindes en quête de vengeance après Thanksgiving).
Le démarrage est un peu longuet dans cet opus, mais une fois que l'intrigue (légère, mais en adéquation avec la saison) s'installe, alors on se marre des bêtises des trois héroïnes et de celles de leurs Mamans encore plus barrées qu'elles (si, si, c'est possible). 'C'est con, mais c'est bon' pourrait être la devise du film. Les réalisateurs, Scott Moore et Jon Lucas, mixent habilement le déroulement de l'histoire, l'humour plutôt potache et les moments d'émotion. L'ensemble se tient et si on est d'humeur à rigoler, la magie opère.
Retrouver Amy, interprétée par Mila Kunis, Kiki, interprétée par Kristen Bell et Carla, interprétée par Kathryn Hahn, donne l'impression de reprendre le cours de la vie de vieilles copines, comme si on les avait quittées hier. Il faut dire que les trois actrices sont supers chacune dans leur rôle. Je dois avouer que je me suis prise à attendre les interventions de Kathryn Hahn, car elles ne manquent jamais de piquant.
Les trois grands-mères, Isis, interprétée par Susan Sarandon, Ruth, interprétée par Christine Baranski et Sandy, interprétée par Cheryl Hines, qui rendent visite à leurs filles sont personnifiées par ces excellentes actrices qui font des merveilles dans leur spécialité maternelle : faire tourner leurs rejetons en bourrique.
Côté hommes, le casting n'est pas en reste avec Peter Gallagher, dans le rôle de Hank, Justin Hartley, dans celui de Ty Swindle et Jay Hernandez, dans celui de Jessie Harkness, dont les personnages sont charmants, amusants et patients.
BAD MOMS 2 réussit à renouveler son pari de rendre ses protagonistes attachants tout en nous divertissant pour nous faire passer un bon moment de détente décalée au cinéma.
Le démarrage est un peu longuet dans cet opus, mais une fois que l'intrigue (légère, mais en adéquation avec la saison) s'installe, alors on se marre des bêtises des trois héroïnes et de celles de leurs Mamans encore plus barrées qu'elles (si, si, c'est possible). 'C'est con, mais c'est bon' pourrait être la devise du film. Les réalisateurs, Scott Moore et Jon Lucas, mixent habilement le déroulement de l'histoire, l'humour plutôt potache et les moments d'émotion. L'ensemble se tient et si on est d'humeur à rigoler, la magie opère.
Retrouver Amy, interprétée par Mila Kunis, Kiki, interprétée par Kristen Bell et Carla, interprétée par Kathryn Hahn, donne l'impression de reprendre le cours de la vie de vieilles copines, comme si on les avait quittées hier. Il faut dire que les trois actrices sont supers chacune dans leur rôle. Je dois avouer que je me suis prise à attendre les interventions de Kathryn Hahn, car elles ne manquent jamais de piquant.
Les trois grands-mères, Isis, interprétée par Susan Sarandon, Ruth, interprétée par Christine Baranski et Sandy, interprétée par Cheryl Hines, qui rendent visite à leurs filles sont personnifiées par ces excellentes actrices qui font des merveilles dans leur spécialité maternelle : faire tourner leurs rejetons en bourrique.
BAD MOMS 2 réussit à renouveler son pari de rendre ses protagonistes attachants tout en nous divertissant pour nous faire passer un bon moment de détente décalée au cinéma.
NOTES DE PRODUCTION
(Á ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
Quelque chose s’est produit à la
sortie de BAD MOMS à l’été 2016. Un véritable soulèvement de
mères de familles. Un événement que l’on ne pouvait qu’à
peine toucher d’un doigt au vernis écaillé. Les producteurs
étaient convaincus d’avoir produit un film résolument hilarant,
mais ne s’attendaient pas à ce que le phénomène prenne de telles
proportions : le film a dépassé les 180 millions de dollars de
recettes à travers le monde. De véritables gangs de mamans de
toutes générations ont pris d’assaut les salles de cinéma pour
aller voir le film et profiter d’une sortie entre copines, loin de
leurs responsabilités, et bien décidées à faire la fête.
Certaines étaient armées de leur flacon de parfum, d’autres de
leur bouteille de vin, mais une chose était certaine : il fallait
venir en masse.
Les mamans ont besoin d’autres mamans pour tenir
jusqu’à la fin de la journée. Les responsabilités qui leur
incombent pour faire tourner une maison est épuisante, et les mères
de famille du monde entier ont besoin de s'accorder une pause de
temps en temps pour recharger leurs batteries. Une véritable
complicité s’est installée entre ces femmes de tous âges et de
tous milieux, et BAD MOMS apparaissait comme une promesse de
changement. Le film parlait aux mères du monde entier si bien qu’il
est devenu un véritable phénomène générationnel ; un groupe de
femmes s’est formé, donnant naissance au mouvement des BAD MOMS.
Les héroïnes de BAD MOMS, — Amy (Mila Kunis), Kiki (Kristen Bell)
et Carla (Kathryn Hahn) — incarnent un symbole de liberté :
liberté de se planter, liberté de faire de son mieux et de se
planter quand même. C’était un vrai soulagement que de voir des
mamans représentées à l’écran de façon réaliste dans BAD
MOMS, et ce nouvel opus marque le retour de ces mamans sur le devant
de la scène durant les fêtes de fin d’année.
ON GARDE SON CALME ET ON FAIT TINTER
SES CLOCHETTES
Après la sortie de BAD MOMS, les
scénaristes et réalisateurs Jon Lucas et Scott Moore ainsi que la
productrice Suzanne Todd, ont eu le sentiment que les spectateurs
n’avaient pas eu leur dose de ce trio délirant.
Scott Moore
raconte comment il s’est plongé dans le deuxième opus : ″Le
concept du premier film, c’était : ‘J’adore mon rôle de mère,
mais parfois c’est too much et ça me rend folle’. Quand on a
commencé à lancer des idées pour la suite, et qu’on a évoqué
le sujet de Noël, l’idée était assez similaire : personne ne
déteste vraiment Noël – on aime tous cette fête, mais parfois ça
devient une épreuve insurmontable″.
Jon Lucas souligne : ″Une
fois qu’on a envisagé le sujet de Noël, c’est devenu une
évidence. Chaque fois qu’on réunit une famille dont les membres
ne se voient pas très souvent, ou n’ont simplement pas envie de se
voir, et que l’argent et l’alcool coulent à flot… tous les
ingrédients sont réunis pour se payer une bonne tranche de rire″.
Jon Lucas et Scott Moore se sont souvent illustrés en matière de
films sur Noël, avec notamment JOYEUX BORDEL ! et TOUT… SAUF EN
FAMILLE. Jon Lucas explique leurs sentiments mitigés envers cette
fête : ″On aime beaucoup cette période de l’année, on l’adore
même, et en même temps on la déteste parce que c’est toujours
une vraie prise de tête. Ce film pose un regard neuf sur Noël et
sur tout ce que les mamans doivent subir pour offrir de belles fêtes
de fin d’année à leur famille″.
Suzanne Todd remarque : ″Cette
idée, à laquelle j’ai certainement fini par adhérer en tant que
maman, comme beaucoup d’autres j’imagine, c’est qu’en fait on
n’en fait jamais assez. On n’a pas préparé le déjeuner qu’il
fallait pour son gamin, ou en l’occurrence, on n’a pas choisi le
bon cadeau de Noël. C’est une posture qui ne fait de bien à
personne, ni à nous, ni à nos enfants″.
Elle poursuit : ″Comme
dans le premier opus, l’idée de BAD MOMS 2, c’est de détricoter
certaines normes personnelles, sociétales et culturelles qui nous
poussent à la fois à nous auto-flageller à l’idée de ne pas
être d'assez bonnes mères, mais aussi à laisser les autres nous
encourager à remettre en question la façon dont on s’occupe de
nos enfants. On a envie d'affirmer qu’on a le droit d’être
nous-mêmes sans nous préoccuper des cartes de vœux musicales, du
dîner, et de tout le reste. Au final, il s’agit de profiter des
fêtes et de relâcher un peu la pression″.
MAMIE S’EST FAIT RENVERSER PAR UN
RENNE
Du coup, qu’est ce qui, à Noël,
parle à tous les spectateurs tout en les faisant rire ? Qu’est-ce
qui nous tape sur les nerfs à cette période de l’année ? Une
seule réponse met tout le monde d’accord : sa propre mère. Scott
Moore confie : ″On savait qu’avec ce trio infernal composé de
Mila Kunis, Kristen Bell et Kathryn Hahn, le film serait à nouveau
hilarant et hyper dynamique, mais on voulait aussi que le sujet soit
intéressant, et c’est la raison pour laquelle on est passés à la
vitesse supérieure en faisant appel aux mamans des mamans″.
Suzanne Todd a été très sensible à la direction prise par le
scénario : ″Le film explore plein de nouvelles pistes en abordant
le sujet des fêtes de fin d’année ainsi que la façon dont les
relations mère/fille évoluent à l’âge adulte″.
Jon Lucas
ajoute : ″Noël est un exemple parfait d'un événement vraiment
sympa que la pression sociale nous fait détester. En soi, c’est
une période vraiment chouette où la famille se réunit et s’offre
des cadeaux, mais on a réussi à détruire toute la magie de Noël
en en faisant quelque chose de super stressant″.
Scott Moore
renchérit : ″Du coup, s'agissant des relations mère-fille, si on
se laisse prendre dans le cercle vicieux des ‘elle a fait ci' ou
‘elle m’a demandé de faire ça’, c’est sûr qu’on se
bouffe le nez ; alors qu’on peut aussi choisir au contraire d’en
profiter″.
AVEC TOI J’AI TIRÉ LE GRELOT
Un an plus tard, on retrouve notre
troupe de BAD MOMS : Amy, Kiki et Carla, plongées au cœur de la
saison des fêtes de fin d’année. Mila Kunis joue à nouveau le
rôle d’Amy, la jeune femme sympathique et enjouée qui fait de son
mieux pour garder le contrôle en cette période de l’année qui
apporte son lot de corvées habituelles : décorations, préparatifs
culinaires, élagage des arbres du jardin, achat et emballage des
cadeaux. Pour compliquer encore la situation, cette année, elle et
son nouveau petit-ami Jessie (Jay Hernandez) ont décidé de faire se
rencontrer leurs familles et Amy est prête à tout pour que le
réveillon soit une véritable réussite.
L’actrice note : ″Il a
fallu un tout petit peu de temps aux hommes pour qu’ils comprennent
qu’ils pouvaient aussi aller voir le film. Et c’est là qu’ils
ont pigé. Les mamans ont besoin de décompresser. Les mamans sont
des femmes à part entière : des femmes qui ont besoin d’avoir une
vie en dehors de leur rôle de mère, sans quoi elles risquent de
perdre les pédales″.
Kathryn Hahn retrouve le rôle de Carla, une
mère célibataire qui travaille et qui assortit son vernis à ongles
à son humeur. Elle est toujours partante pour faire la fête… il
suffit de lui passer un coup de fil. On ne sait jamais ce qu'elle va
dire.
L’actrice raconte : ″BAD MOMS a beaucoup parlé à tout un
public pour qui regarder un groupe de mamans lâcher prise à l’écran
constituait un véritable exutoire. Et dans ce nouvel opus, on aborde
la plus compliquée des histoires d’amour : la relation
mère-fille″.
Kristen Bell se glisse à nouveau dans la peau de
Kiki. N’importe quelle maman péterait les plombs avec quatre
enfants en bas âge, et Kiki ne fait pas exception à la règle. Elle
fait de son mieux pour trouver un équilibre entre l’éducation des
enfants et la santé de son couple.
L’actrice remarque : ″C’est
un sujet qui parle à tout le monde, d’une façon ou d’une autre.
On connaît tous une maman, ou bien on en est une soi-même, ou alors
on a une. C’est un thème universel et le stress des mamans est
hallucinant, en particulier à notre époque″.
LES TROIS MÈRES NOËL
Kathryn Hahn évoque le succès du trio
d’actrices auprès des spectateurs du monde entier : ″Je n’avais
jamais rencontré Mila ou Kristen avant le tournage de BAD MOMS. Tout
ce que je peux dire, c’est que jouer avec elles est extrêmement
facile et naturel. Chacune apporte sa pierre à l’édifice″.
Kristen Bell poursuit : ″Kathryn, Mila et moi sommes amies dans la
vie ; on est très à l’aise ensemble, et on est prêtes à tenter
les trucs les plus délirants″.
Mila Kunis confirme : ″On finit
toujours par parler de nos enfants. Pendant le tournage, on se
raconte nos anecdotes, on compare nos façons de faire, et c’est
toujours un beau moment de partage″.
Suzanne Todd arbore un large
sourire lorsqu’elle évoque les trois actrices : ″Je crois qu’on
a eu un vrai coup de chance, leur relation est fusionnelle. Elles
sont jeunes toutes les trois avec des enfants en bas âge, et elles
s’adorent. Il me semble qu’on voit bien dans le film que leur
amitié est sincère et qu’elles se serrent les coudes.
Mila Kunis
souligne : ″Ces films font preuve d’une extrême bienveillance
envers les femmes, aussi bien les mères qui travaillent que les
mères au foyer, et les mamans débordées qui ne savent plus par où
commencer. Ils permettent de se rendre compte qu’on n’est pas la
seule dans ce cas-là″.
Kathryn Hahn conclut : ″Noël est la
période idéale pour ce film, parce que de très nombreuses femmes
mettent tout en œuvre pour contribuer à sa magie″.
ÇA COMMENCE À BEAUCOUP RESSEMBLER À
DES COCKTAILS
Les producteurs ont largement discuté
avec les trois actrices du rôle de leurs mamans, parce qu’il
fallait que chacune d’elles leur ressemble. Kristen Bell a beaucoup
aimé cette étape du projet : ″En présentant nos mères aux
spectateurs, ils comprennent mieux nos propres personnalités. Et
puis, il me semble que nos parents sont les mieux à même de nous
taper sur le système parce que c’est eux qui l’ont conçu″.
Suzanne Todd raconte : ″La mère d’Amy est très directive, celle
de Kiki est ultra envahissante, et celle de Carla reflète assez bien
la personnalité de sa fille. On a discuté directement avec notre
trio d’actrices des comédiennes qui pourraient jouer le rôle de
leurs mères dans BAD MOMS 2″.
Les producteurs souhaitaient avoir
des mamans de différentes générations, et des relations mère-fille
aux différences d’âge variées. C’est ce qui leur a donné la
possibilité de choisir parmi les plus grandes actrices d’Hollywood.
Suzanne Todd est absolument ravie de leur choix et considère qu’ils
ont tiré le gros lot en matière de casting. ″Ce qui était super
pour nous, c’est que beaucoup d’actrices fantastiques étaient
intéressées par le projet depuis qu’elles avaient vu BAD MOMS et
adoré le message du film : moins stresser et davantage profiter de
sa vie de maman. Lorsqu’on a commencé à évoquer des noms, ça a
été très enthousiasmant parce qu’il y a énormément
d'excellentes actrices dans cette tranche d’âge et on avait donc
l’embarras du choix″.
LES TROIS REINES-MAGES
Christine Baranski campe la mère
d’Amy, Ruth, une femme maniaque et perfectionniste qui adore Noël
et pour qui les festivités prennent la dimension d’un véritable
sport de compétition. Comme pour tout ce qu’elle fait, elle aborde
les réjouissances de fin d’année avec un enthousiasme, une
motivation et une détermination démesurés. Ses tendances très
directives prennent souvent le pas sur son côté plus tendre, mais
au fond elle aime profondément sa fille qui est sa grande fierté.
Ruth et son mari Hank, incarné par Peter Gallagher, arrivent tout
droit de Palm Beach pour passer Noël à Chicago en compagnie de leur
fille et de leurs petits-enfants.
Suzanne Todd remarque : ″Si vous
avez trouvé Amy perfectionniste dans le premier opus, alors Ruth
c’est encore le niveau au-dessus. Vous allez comprendre d’où lui
vient ce comportement, comment on finit par endosser ce rôle, et en
quoi cette véritable torture est en fait un caractère acquis et non
pas inné″.
Christine Baranski estime qu'″il n’y a rien de plus
parlant qu’une famille sur le plan des relations humaines, et il
n’y a pas de terreau humoristique plus fertile que les relations
mère-fille″.
Concernant Mila Kunis, Christine Baranski raconte :
″Mila est l’actrice la plus décontractée que j’aie jamais
rencontré. Elle reste complètement imperturbable″.
Le sentiment
est réciproque, puisque Mila Kunis déclare à propos de Christine
Baranski : ″Je ne lui trouve aucune faiblesse. C’est une
véritable bête. Elle est impressionnante sur un trampoline, son jeu
d’actrice est incroyable, et elle est plus en forme physiquement
que nous trois réunies. Elle est toujours partante pour tout. Je
l’admire beaucoup″.
Cheryl Hines interprète Sandy, la mère
de Kiki. Suzanne Todd explique : ″Kiki et sa mère, c’est encore
une autre histoire. La mère de Kiki a perdu son mari, et depuis elle
est un peu perdue. Sandy a reporté tout son amour et son admiration
sur Kiki, mais elle n’a pas su établir de limites raisonnables.
C’est un vrai pot de colle, elle est hyper envahissante. Kiki et sa
mère se trouvent à un tournant de leur vie, et c’est ce conflit
entre elles qui va leur permettre d’évoluer″.
″Sandy peut se
montrer un peu étouffante″, reconnaît Cheryl Hines. ″Mais Kiki
et elle se ressemblent beaucoup : ce sont des femmes douces et
généreuses. C’est donc difficile pour Kiki de demander à sa mère
de changer de comportement″.
Cheryl Hines déclare à propos :
″Kristen fonctionne à l’instinct. Elle a le sens du timing
comique, et parvient à garder son sérieux en toute situation. Et
son jeu est toujours sincère″.
Kristen Bell a beaucoup apprécié
de jouer à nouveaux aux côtés de Cheryl Hines : ″Je connais
Cheryl depuis plus de dix ans et j’étais ultra enthousiaste à
l’idée d’être sa partenaire parce que c’est une femme
extrêmement drôle et extravertie. Sandy et Kiki n’ont pas une
très grande différence d’âge comparé aux autres, parce que
Sandy a eu Kiki à 18 ans. Sandy n’arrive pas à couper le cordon
et c’est donc Kiki qui doit poser des limites et expliquer qu’elle
a besoin de respirer″.
Susan Sarandon campe Isis, la mère de
Carla. Isis est un électron libre insouciant qui abuse de la
fumette, tout comme sa fille… en pire. Elle est prête à faire
tourner son joint aussi bien que sa paire de bottes à talons hauts
en fonction des circonstances. Les chiens ne font pas des
ch’abstinents. C’est Kathryn Hahn et quelques emails fructueux
qui ont convaincu Susan Sarandon d’accepter le rôle.
Les
producteurs, tout comme Kathryn Hahn, tenaient absolument à
travailler avec l’actrice mais n’étaient pas sûrs qu’elle
soit disponible. Susan Sarandon raconte : ″Kathryn Hahn m’a en
fait écrit une lettre dans laquelle elle me proposait le rôle, et
c’est quelqu’un que j’admire beaucoup. Je la trouve très
talentueuse, généreuse et extrêmement courageuse″.
Kathryn Hahn
lui a écrit un email qui disait : ″Mes ovaires ont à tout prix
besoin de vous dans ce film. Je le sens″, rapporte Jon Lucas. ″Et
Susan a répondu en disant : ‘Qui suis-je pour remettre en question
vos ovaires ?’, ce qui constitue à ce jour la réponse la plus
stylée de l’histoire″.
Suzanne Todd souligne : ″Dans le cas de
Carla, on découvre sa mère et on comprend dans quel milieu elle a
grandi et en quoi il explique ses décisions. Dans le premier opus,
Carla a beaucoup évolué à la fin du film : elle est devenue une
meilleure mère. Dans celui-ci, on se rend compte que cette évolution
influe sur ses relations avec sa mère″.
Avec Susan Sarandon dans le rôle de sa
mère qui se comporte un peu comme sa sœur, Kathryn Hahn a dû
souvent s’arrêter pour se pincer afin de vérifier qu’elle ne
rêvait pas : ″Je n’arrive pas à croire que je partage l’écran
avec la Louise de THELMA ET LOUISE, ou l'interprète de DUO À TROIS
ou de LA DERNIÈRE MARCHE. Susan est toujours partante pour tout et
elle est hilarante ; elle a pris le rôle à bras le corps, elle est
divine″.
″Mon personnage ne souffre clairement pas de la peur de
ne pas être parfaite. C’est un peu l’antéchrist de cette
histoire. Ça n’était pas facile, parce que je pense qu’il ne
faut pas qu’elle s’en rende compte, sinon elle deviendrait
absolument abominable. Du coup, comment faire pour qu’elle n’en
ait pas conscience sans pour autant passer pour une idiote ? Je pense
que c’est simplement lié au fait qu’on ne s’est pas
suffisamment occupé d’elle quand elle était enfant, et qu’elle
a eu Carla très jeune. Elles ont en quelque sorte grandi ensemble.
Elle ne juge pas les autres. Elle s’est habituée aux problèmes de
son quotidien, à son manque de stabilité. Elle a décidé d’être
heureuse comme ça″.
Jon Lucas révèle : ″Ça a été vraiment
sympa de faire venir de nouvelles actrices pour ce film. Je n’avais
jamais travaillé ni avec Cheryl, ni avec Christine, ni avec Susan,
mais leur habitude des comédies pour adultes a rendu l’expérience
très amusante et imprévisible″.
OH, QUAND J’ENTENDS CHANTER NOËL…
AU SECOURS !
Comme le résument si bien les statuts
Facebook, ‘C’est compliqué’… et Suzanne Todd est bien
d’accord : “La relation qu’on entretient avec sa mère évolue
constamment. Dans le film, il s’agit d’un moment où Amy et sa
mère doivent regarder leur relation en face et trouver un moyen de
sortir du conflit permanent. Il s’avère que toutes les actrices
qui interprètent les mamans, ainsi que celles qui jouent leurs
mères, ont elles-mêmes des filles dans la vraie vie : c’est
vraiment bien tombé !”
Comme Moore l’explique, “Votre enfant
va forcément élever ses propres enfants d’une façon différente
de la vôtre, si bien qu'il y a inévitablement des tensions. Et
quand vos enfants adoptent un point de vue radicalement différent
sur l'éducation, vous ne pouvez pas vous empêcher de vous sentir
jugé”.
Moore poursuit : “En tant que parent, que vous soyez père
ou mère, vous êtes toujours confronté à ce moment de la vie où
vos enfants deviennent des adultes, et vous devez passer d’une
relation parent/enfant à une relation d’égal à égal, et on a
trouvé cette dynamique vraiment très intéressante”.
Dès le
premier jour de tournage, le courant est très bien passé entre les
mères des mamans. Cheryl Hines explique, “Les trois mères des
héroïnes se rendent compte qu’elles doivent se ressaisir, que
leurs filles ne pourront pas supporter indéfiniment leurs conneries…
même si ce serait beaucoup plus drôle pour nous”.
Beaucoup se demandent si Lucas et Moore
se sont inspirés de vrais membres de leur famille pour imaginer les
personnages de BAD MOMS. Lucas explique, “Nous avons remarqué
certains comportements dans d’autres familles et nous les avons
empruntés pour le film, mais les mères des trois héroïnes sont
plutôt originales, chacune à leur façon, si bien que je ne pense
pas qu’elles ressemblent à des membres de notre famille… Elles
s'inspirent plutôt de choses que nous avons observées”.
Moore
détaille : “On a entendu dire que beaucoup de gens étaient très
surpris d’apprendre que BAD MOMS avait été écrit par deux hommes
; alors, certes, c’est nous qui l’avons écrit, mais le film
s’est surtout inspiré de ce que nous racontaient nos femmes. On a
plus agi comme des documentaristes que comme des créateurs”.
Lucas
ajoute en riant, “Et je crois que c’est certainement la seule
fois où on arrivera à faire un documentaire”.
DES JOUETS PAR MILLIERS
À l’affiche de BAD MOMS 2, on
retrouve Jay Hernandez, qui interprète Jessie, le petit ami d'Amy.
Jessie et Amy sont déjà ensemble depuis un moment et décident de
passer Noël avec leur petite famille recomposée. Mais Jessie est
loin d’imaginer jusqu’où iront les manigances de la mère d’Amy,
alors que Noël se transforme petit à petit en véritable cauchemar.
Lors du tournage, Hernandez a été frappé par le réalisme des
dialogues : “Je n’arrêtais pas de me demander comment Jon et
Scott avaient appris que ma mère m’avait dit exactement la même
chose”.
Il ajoute : “Les mères laissent leur empreinte génétique
sur leurs filles. Impossible d’y échapper, que cela vous plaise ou
non !”
Hernandez ne manque pas de saluer toutes les mères qui
élèvent leurs enfants : “Elles gèrent énormément de choses à
la fois, et parfois, il faut juste qu’elles puissent se lâcher et
décompresser, comme dans le premier film, et maintenant dans BAD
MOMS 2”.
PETITS PAPAS NOËL
Peter Gallagher incarne le père d’Amy
et du mari de Ruth. Gallagher et Christine Baranski sont de vieux
amis : ils ont partagé l'affiche de la comédie musicale à succès
de Broadway “The Real Thing” il y a 30 ans, et se sont retrouvés
bien plus tard dans la série THE GOOD WIFE.
“Ruth aime tout
contrôler”, explique Gallagher. “C’est elle qui porte la
culotte dans cette famille, et même si parfois elle laisse Hank la
porter, la plupart du temps, il est en short”. Il ajoute, “C’est
vraiment génial de jouer un père dans BAD MOMS 2, parce que j’ai
souvent l’impression d’être à l’arrière-plan et de regarder
l’action se dérouler. Jay Hernandez et moi sommes très heureux de
faire un pas de côté pour laisser la place aux actrices, qui sont
toutes incroyablement drôles. Ce film est vraiment fait pour toutes
les mères ou les filles qui pensent que personne ne parle jamais de
leur vécu : courez le voir, vous allez hurler de rire !”
COURS DE PÔLE DANCE
Justin Hartley (THIS IS US), qui joue
le rôle de Ty Swindell, pompier reconverti en Magic Mike, avoue
qu’onduler du bassin n’est pas pour lui quelque chose d’inné.
“La plupart des gens ont le vertige, ou bien ont peur de prendre la
parole en public… Eh bien moi, j’ai la phobie de la danse. Mais
ce personnage s’est avéré très drôle et très différent de mon
rôle dans THIS IS US, qui est une série plutôt sérieuse”.
Quand
on a demandé aux deux scénaristes si cette idée était tirée
d’une expérience réelle, Lucas a répondu : “Eh bien… Scott
et moi avons participé à pas mal de concours de Mister Père Noël…
On n’a jamais réussi à atteindre le milieu du classement, ou même
à être classés tout court : on est tout le temps bons derniers”.
Cheryl Hines en rougit : “Justin était vraiment génial. C’était
le seul à danser, et à enlever ses vêtements devant tout le
monde... Mais bon, il est très doué pour ça. On va pas s’en
plaindre”.
Même Suzanne Todd, qui a travaillé avec les acteurs
les plus beaux et les plus talentueux d’Hollywood, ne trouve plus
les mots : “Justin Hartley joue dans ce film ? Sérieux ? Justin
Hartley, à poil, dans ce film ? Euh, arrêtez tout, je crois que
Justin Hartley est à poil dans ce film”.
Hartley était très
flatté et enthousiaste à l’idée de faire partie du film.
“J’adore le principe de ce film, entièrement mené par des
femmes, qui parle des femmes et de ces mères qui sont tellement
débordées qu’elles n’ont plus le temps de s’occuper
d’elles-mêmes et qui gèrent tout pour leurs enfants et leurs
maris. Elles sont vraiment au cœur de tout, et elles méritent toute
notre admiration”.
MON BEAU SAPIN, ROI DU DANCE FLOOR
Lors du premier jour de tournage,
Hartley s’est retrouvé enduit de cire chaude, face à
l’esthéticienne Carla, incarnée par Kathryn Hahn. Hartley déclare
: “Il y a des jours comme ça où vous arrivez au travail, et vous
devez vous déshabiller… Je n’aurais probablement jamais plus
l’opportunité de faire quelque chose d’aussi fou. C’était
tellement drôle d’improviser sans fin avec Kathryn. À un moment
donné, les caméras ont même surchauffé parce qu’on a improvisé
trop longtemps !”
Kathryn Hahn explique : “Justin est arrivé sur
le plateau, où tout le monde se connaissait depuis le premier film…
Et il a réussi à très bien s'imposer. On s’est vraiment bien
marrés”. Kathryn a effectivement l’air de s’être bien marrée.
JOYEUX NOËL LES ENFANTS
Les acteurs Emjay Anthony et Oona
Laurence interprètent à nouveau les enfants d’Amy, Dylan et Jane
dans BAD MOMS 2. Bien que Emjay et Oona soient encore trop jeunes
pour voir cette comédie, ils se sont beaucoup amusés lors du
tournage, et y sont allés de leurs blagues avec les interprètes des
mamans (et leurs mères).
Emjay raconte : “Je regarde ce que font
les actrices. Elles n’arrêtent pas de rajouter des blagues à
chaque prise, et même parfois des blagues cochonnes. Tous les jours,
on ne fait que rigoler”.
Oona Laurence ajoute : “Je suis très
intimidée de me retrouver parmi toutes ces stars. C’est vraiment
très cool. Elles s’amusent beaucoup, on se croirait dans un rêve”.
Cade Cooksey est également de retour dans BAD MOMS 2 et reprend le
rôle de Jaxon, le fils de Carla. À l’en croire, sa maman au
cinéma est diamétralement opposée à sa vraie maman. “Carla est
tellement imprévisible. Elle est très marrante, mais clairement pas
très stable. C’était vraiment dur de ne pas rire pendant les
prises”.
Ariana Greenblatt (qui joue dans la série HARLEY,
diffusée sur Disney Channel) rejoint la distribution et incarne
Lori, la fille de Jessie. Elle aime beaucoup passer du temps avec
Oona et Emjay : “On dîne ensemble tout le temps. C’est comme
s’ils étaient mes vrais frère et sœur”.
MANGE, PRIE, VA VOIR UN PSY
Wanda Sykes est de retour dans
l’univers de BAD MOMS sous les traits de la psychologue impatiente
Dr. Karl. Cette fois-ci, c’est Kiki et sa mère Sandy qui
s’allongent sur le divan tandis que Dr. Karl, forte de ses méthodes
peu orthodoxes, essaie de comprendre et de résoudre leur relation
dysfonctionnelle, qui résonnera certainement chez bon nombre de
spectateurs.
Comme le raconte Wanda Sykes, “Votre mère est la
personne la plus proche de vous. Mais en même temps, on fait
toujours mal aux gens qui sont les plus proches de nous”. Dr. Karl
est une thérapeute unique en son genre : elle n’a pas peur de dire
les choses en face.
C’est ce qu’explique Wanda Sykes : “Dr.
Karl va vous dire ce qui ne va pas chez vous, puis elle vous laisse
vous démerder. Je ne sais pas comment ça se fait qu’elle ait
encore des patients… En tout cas, elle est persuadée que Kiki et
Sandy sont complètement tarées”.
Et Wanda Sykes sait parfaitement
ce qu’il faut offrir à une maman pour qu’elle survive à Noël :
“De l’alcool. Beaucoup d’alcool. Histoire d’épicer le lait
chaud”.
DOUCE NUIT, FOLLE NUIT
Auteurs et producteurs ont été très
surpris de voir à quel point les actrices de BAD MOMS 2 ont repoussé
les limites de cette comédie à l’humour trash. “Elles étaient
prêtes à tout”, raconte Moore.
Lucas renchérit, “D’habitude,
les personnages féminins de ce type de comédies restent là à
blablater, pendant que les hommes s’amusent : ce temps-là est
révolu, grâce aux actrices de ce film”.
Moore explique : “Dans
nos films, les mecs sont ceux qui prennent les bonnes décisions et
qui ont toujours le mot qu’il faut, et les nanas ont enfin la
possibilité de dire des trucs horribles et de se comporter comme des
animaux. Et je crois que nos acteurs ont trouvé ça plutôt drôle”.
Moore et Lucas avouent qu’écrire le rôle de Carla est une source
inépuisable de rires. Moore raconte, “Vous n’avez qu’à écrire
tout ce que personne n’oserait jamais dire et vous l’écrivez en
MAJUSCULES”.
Lucas ajoute, “Le mieux, c’est quand toutes nos
extraordinaires mamans, et leurs mères elles-mêmes, prennent le
texte, le transforment, et se l’approprient complètement. Il y a
des acteurs qui adorent suivre le texte au mot près, et d’autres
qui aiment improviser. C’est un peu comme éduquer des enfants, il
faut trouver ce qui convient le mieux à chacun d’entre eux”.
Moore poursuit : “Au final, je pense que les femmes peuvent être
aussi vulgaires que les hommes, c’est juste qu’elles le montrent
beaucoup moins. Mais dans BAD MOMS, c’est l’esprit tordu de
Suzanne Todd (et pas le nôtre !) qui a imaginé la scène où les
filles commentent le sweat shirt rose dans les toilettes”.
Lucas et Moore remercient surtout leurs
femmes, leurs plus fidèles lectrices et critiques, ainsi que leur
collaboratrice et productrice Suzanne Todd, qui leur a permis de
mieux sonder les attentes des fans de BAD MOMS durant le tournage.
Lucas raconte : “Au début, on avait pensé à quelques gags avec
un strip-teaseur pour une scène comique, puis Suzanne a déclaré
‘Non, en fait, il faut que ce soit un vrai canon’. Elle nous a
dit, ‘quand il enlève sa chemise, le public veut voir de vrais
abdos’”.
“Oui ! Laissez-nous admirer ! Le public ne devrait pas
rigoler à ce moment-là, on doit entendre ‘wahou’ !”
s’esclaffe Suzanne Todd. Lucas conclut : “Les gens qui ont aimé
le premier film s’attendent à nouveau à voir une comédie un peu
trash… Eh bien, ils ne vont pas être déçus !”
#BadMoms2
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