Romance/Drame/De jeunes acteurs convaincants, des idées de mises en scènes originales, mais peu d'émotions
Réalisé par Stella Meghie
Avec Amandla Stenberg, Nick Robinson, Ana de la Reguera, Anika Noni Rose, Taylor Hickson, Danube R. Hermosillo, Farryn VanHumbeck, Robert Lawrenson, Peter Benson...
Long-métrage Américain
Durée: 01h36mn
Année de production: 2017
Distributeur: Warner Bros. France
Date de sortie sur les écrans américains : 19 mai 2017
Date de sortie sur nos écrans : 21 juin 2017
Résumé : Que feriez-vous si vous ne pouviez plus sortir de chez vous ? Ni respirer l'air pur de la mer, ni sentir la chaleur du soleil sur votre visage… ni même embrasser le garçon qui vit à côté de chez vous ? Everything, Everything raconte l'histoire d'amour insolite entre Maddy, adolescente futée, curieuse et inventive, et son voisin Olly. Car même si la jeune fille de 18 ans souffre d'une maladie l'empêchant de quitter l'environnement confiné de sa maison, le garçon refuse que ces circonstances n'entravent leur idylle.
Maddy n'aspire qu'à sortir de chez elle et à découvrir le monde extérieur et à goûter à ses premiers émois amoureux. Alors qu'ils ne se voient qu'à travers la fenêtre et ne se parlent que par SMS, Maddy et Olly nouent une relation très forte qui les pousse à braver le danger pour être ensemble… même s'ils risquent de tout perdre.
Bande annonce (VOSTFR)
Bande annonce (VF)
Ce que j'en ai pensé : la réalisatrice Stella Meghie met en scène une romance adolescente avec EVERYTHING, EVERYTHING. Ce film s'inspire du roman éponyme de Nicola Yoon. Stella Meghie a de bonnes idées de mise en scène pour donner vie à l'imagination de Maddy, l'héroïne. Elle brise les barrières physiques qui empêchent les personnages de se retrouver dans la même pièce pour dynamiser les échanges et faire fonctionner l'imagination du spectateur. Les décors sont bien étudiés, notamment la belle maison dans laquelle Maddy habite.
Tant que les deux protagonistes principaux sont séparés, la façon de traiter la situation est originale et sympathique. À partir du moment où, ils sont 'libres' de se retrouver physiquement dans le monde, alors leur relation devient très prévisible. Le plus embêtant est qu'il n'y a pas ou peu d'émotions dans la deuxième partie du film. On comprend les enjeux, cependant la réalisatrice reste trop sur des chemins battus et rabattus. On est ni tristes, ni joyeux. Le film se regarde agréablement, mais sans nous transporter, nous enthousiasmer ou nous inquiéter. Le rythme est un peu inégal, le traitement des sujets est plus ou moins approfondi.
Les deux acteurs principaux forment un jeune couple mignon. On a envie de suivre leurs aventures alors qu'ils vivent ce premier amour dans des conditions particulières.
Amandla Stenberg interprète Maddy, une jeune fille qui a toujours vécu dans une bulle à cause de la maladie. Elle est vraiment mignonne et attachante.
Nick Robinson interprète Olly, un adolescent renfermé, doux et gentil, qui s'éclaire au contact de Maddy.
Malgré sa condition, Maddy est vivante et lumineuse. Nick, de son côté, est plus sombre, il cache sa peine et sa douleur. Ils se complètent et vont bien ensemble.
Les deux acteurs principaux forment un jeune couple mignon. On a envie de suivre leurs aventures alors qu'ils vivent ce premier amour dans des conditions particulières.
Amandla Stenberg interprète Maddy, une jeune fille qui a toujours vécu dans une bulle à cause de la maladie. Elle est vraiment mignonne et attachante.
EVERYTHING, EVERYTHING est un petit film dramatico-romantique qui aurait mérité plus d'intensité dans la mise en place des émotions. Son scénario a de bons moments, mais reste principalement prévisible. Ce long-métrage est agréable à regarder, notamment dans sa première partie et grâce à ses deux acteurs principaux, mais il aurait être plus enthousiasmant, dans son ensemble, pour les spectateurs.
Everything Everything
le roman qui a inspiré le film
publié aux éditions Bayard
Un jour, de nouveaux voisins arrivent, et Madeline ne peut s’empêcher de les espionner. Surtout le fils de la famille, Olly, qui a quelque chose de fascinant. Lui aussi est intrigué par son étrange et jolie voisine, toujours à sa fenêtre. Tous deux commencent une correspondance par mail, jusqu’à ce que la jeune fille ne supporte plus de ne pas voir Olly en vrai. La rencontre est un véritable coup de foudre.
Désormais, pour Madeline, l’idée de tout ce qu’elle rate est intolérable. Elle décide donc de braver l’interdiction absolue et, au péril de sa vie, de fuir avec Olly pour passer quelques jours à Honolulu... Un coup de coeur incontournable, un roman d’une puissance émotionnelle rare, un coup de théâtre final : à lire absolument !
Nicola Yoon a grandi en Jamaïque et à Brooklyn. Elle vit aujourd’hui à Los Angeles avec sa fille et son mari, qui a réalisé les illustrations intérieures de Everything Everything. Il s’agit de son premier roman.
Ce roman figure sur le New York Times best-sellers review depuis sa publication, aux USA. Son nouveau roman The Sun is also a star, sortira le 5 juillet en France, aux éditions Bayard.
Edition spéciale avec les photos du film
En librairie le 7 juin
350 pages
138 x 210 mm
16,90 €
NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
Warner Bros. Pictures and
Metro-Goldwyn-Mayer Pictures présentent la romance “Everything,
Everything,” réalisé par Stella Meghie d’après le bestseller
éponyme de Nicola Yoon. Et si tu ne connaissais rien du monde
extérieur? Ni la sensation de l’air frais sur ta peau, ni la
chaleur du soleil sur ton visage… ni le baiser de ton voisin?
Everything, Everything raconte l'histoire d'amour inattendue entre
Maddy, adolescente futée, ouverte et inventive, et son voisin Olly.
Même si la jeune fille de 18 ans souffre d'une maladie l'empêchant
de quitter l'environnement aseptisé de sa maison, le garçon refuse
que ces circonstances entravent leur idylle. Au casting, Amandla
Stenberg joue le rôle de Maddy et Nick Robinson celui de Olly. On
trouve également Ana de la Reguera dans le rôle de Carla,
l’infirmière, et Anika Noni Rose qui incarne Pauline, la mère de
Maddy. Leslie Morgenstein et Elysa Dutton de Alloy Entertainment on
produit le film, Victor Ho en était le producteur exécutif et le
scenario est de J. Mills Goodloe. L’équipe artistique comporte le
directeur de photo Igor Jadue-Lillo, la chef décoratrice Charisse
Cardenas, la monteuse Nancy Richardson, la créatrice de costumes
Avery Plewes et le compositeur Ludwig Göransson. Warner Bros.
Pictures et Metro-Goldwyn-Mayer Pictures présentent Everything,
Everything, produit par Alloy Entertainment. Le film sera
mondialement distribué par Warner Bros. Pictures, Warner Bros.
Entertainment Company et MGM. Maddy: Je m’appelle Maddy Whittier.
Et toi? Olly: Olly. T’es assignee à residence? Maddy: …
“Ca fait 17 ans que je ne suis pas
sortie de chez moi. Quand je parle avec lui, j’ai l’impression
d’être dehors.”
PREMIER AMOUR
Madeline Whittier meurt d’envie de
connaitre le monde extérieur et sa première histoire d’amour.
Avec Olly, son nouveau voisin, elle échange de longs regards à
travers les fenêtres et discute par sms - un lien profond se tisse
et les pousse à tout risquer pour être ensemble… quitte à tout
perdre. « J’avais envie de mettre tout le livre de Nicola Yoon
dans le film», raconte Stella Meghie, la réalisatrice. « Il y
avait tellement de choses que je voulais inclure, un tas de petits
moments, comme tous leurs textos. Nicola a écrit quelque chose de si
drôle et touchant, et honnête, et même fantastique, que je tenais
à ce que l’on retrouve toute cette émotion dans le film».
Amandla Stenberg incarne Maddy et réagit au livre et au scénario de
la même façon : «J’ai tout de suite accroché au côté
excentrique de l’histoire, sa fantaisie, l’émotion palpable.
Surtout en tant qu’adolescente. J’ai aussi adoré le fait que ce
magnifique et important film d’amour entre ados puisse sublimer
l’amour interracial».
Bien que les protagonistes du film
aient tous deux 18 ans, Yoon s’est inspirée de son expérience de
toute jeune maman pour son livre. «Je pensais à toutes ces petites
choses qui préoccupent les mamans ; que ma fille mange de la terre
ou qu’elle s’enrhume», avoue-t-elle. « Et puis j’ai imaginé
ce que pourrait être la vie d’une ado nécessitant le même niveau
de protection qu’un jeune enfant. Et ce, pendant toute sa vie.
Ensuite, j’ai adopté le point de vue de la mère et je me posais
des questions sur la crise de l’adolescence : comment ça se passe
si on ne peut vraiment, mais vraiment pas, vivre cette crise? » «
Et puis », continue Yoon, « que se passerait-il si un jour un
garçon canon emménageait dans la maison d’à coté et
bouleversait toute la vie de la fille ? Parce que les garçons canons
bouleversent toujours tout », rajoute-t–elle mutine. Nick Robinson
qui joue le rôle du jeune voisin Olly Bright, reprend à son tour :
«J’avais l’impression qu’Everything, Everything avait quelque
chose de nouveau, que Nicola apportait de la nouveauté à la
littérature pour adolescents. J’ai déjà travaillé ce genre mais
là, il y avait une nouvelle approche, de l’originalité».
La
productrice Leslie Morgenstein ajoute : «Pendant tout le livre et
maintenant le film, on vit les choses de la même façon que Maddy,
donc on découvre Olly à travers le point de vue de Maddy. On sent
immédiatement qu’Olly suscite sa curiosité et au fur et à mesure
qu’elle apprend à le connaître, nous le découvrons aussi. Il a
un coté sombre, probablement à cause des problèmes chez lui, mais
autrement il est drôle et a un grand cœur. Olly est l’étincelle
qui déclenche le feu en Maddy; il lui donne envie de sortir de sa
maison, de risquer sa vie pour tenter sa chance en amour». La
productrice Elysa Dutton est d’accord : « Je pense que cet
empressement face à l’amour parle aux gens et surtout aux
adolescents. Un premier amour est si formidable et Maddy a raté
tellement de ‘premières fois’ dans sa vie ! Cette fois, elle n’a
aucune intention de passer à côté. Elle sait que ca peut mettre sa
vie en danger mais elle n’a pas le choix, elle doit prendre ce
risque pour vivre pleinement».
«Stella Meghie a réussi à imprégner
le film d’un certain style parce qu’elle aime énormément le
livre de Nicola Yoon et parce qu’elle a une vraie maitrise de ce
qui rend un film à la fois grand publique et unique », explique la
jeune Amandla Stenberg. «Le film complète totalement le livre mais
tout en ayant sa propre identité». «Nous nous retrouvons tous dans
cette histoire qui parle de dépasser ses limites, de tenter sa
chance dans la vie, » renchérit Stella Meghie. « Moi, j’ai
complètement adhéré. Et une histoire d’amour est toujours belle,
à tout âge. Nous avons tous connu ça… ou nous le connaitrons».
OLLY
“Donc, les calculs différentiels
sont les maths du changement. Ils ne prédisent pas forcément
l’avenir mais donnent une indication».
MADDY
“Comme quoi?”
{Il va penser
qu’on n’a rien en commun.}
OLLY
“Comme le fait que les gens sont
imprévisibles.”
{J’ai encore plus le trac qu’elle pourtant
elle n’est jamais sortie de sa maison.}
MADDY
“Je ne te voyais pas comme un
matheux.”
{Il est canon ET intelligent.}
OLLY
“Je ne suis pas
matheux.”
{Elle pense que je suis stupide.}
Amandla: Maddy a une maladie qui met en
péril son système immunitaire et elle ne peut sortir de sa maison.
Sa vie est plutôt rangée et fade jusqu’à l’arrivée du garçon
qui emménage a coté. Et là c’est le coup de foudre. Pour la
première fois elle se demande si ca ne vaudrait pas la peine de
prendre des risques et vivre plus de choses.
Nick: Je pense qu’au début Maddy est
attirée parce qu’elle est intriguée. Elle connait peu de choses
du monde extérieur et Olly représente une échappatoire, une façon
de sortir du train-train de son quotidien. Il est d’abord une idée
et ensuite, lorsqu’ils commencent à communiquer, elle est attirée
par sa personne et du coup la relation devient plus profonde et
sérieuse. Amandla: Ils tombent amoureux à travers les murs en verre
de sa maison. En textant et en utilisant internet pour se parler…
Nick: Ils ont beaucoup de choses en
commun, à l’intérieur des murs comme à l’extérieur. Il a un
côté un peu pince sans rire qui parle à Maddy parce qu’elle gère
ses problèmes à travers l’humour. Les choses se font plutôt
naturellement, en dépit des circonstances peu naturelles...
Amandla: …jusqu’au moment où Maddy
doit choisir entre sa santé et ce garçon du monde extérieur. Elle
préfèrerait vivre plus intensément et tout risquer
Amandla Stenberg dresse le portrait
d’Olly: «Olly s’habille toujours en noir, il fait du skate et
son mot fétiche est ‘macabre’. Je pense qu’il tourneboule
Maddy parce qu’elle a une vie rangée, maitrisée, propre et
plan-plan. Il lui propose une vision plus large, même si au début
ils ne peuvent pas trop interagir. Un lien s’établit parce qu’Olly
est lui aussi enfermé dans sa propre vie. Ils sont tous les deux
isolés dans leur vie de famille, mais pas pour les mêmes raisons».
« Olly est résistant», poursuit Nick Robinson. « Il encaisse les
coups. A cause d’un père violent, il protège et s’occupe de sa
famille. Maddy a une incroyable imagination et Olly fait souvent
partie de ses rêveries. Et Maddy, cette fille enfermée dans une
prison vitrée, fascine Olly : va-t-il attirer son attention ?
Combien de temps restera-t-elle à la fenêtre ? Je pense que leur
relation se construit à partir de ce qu’ils projettent l’un sur
l’autre». Les deux acteurs ont aimé explorer ce premier amour
étrange et souvent maladroit, et y trouvant de la normalité malgré
son intrinsèque étrangeté. « Je n’avais jamais rencontré
Amandla, on ne m’en avait dit que du bien donc j’avais hâte de
travailler avec elle », indique Nick Robinson. «Elle est tout
simplement géniale et j’ai passé un super moment avec elle».
«
Nick est super sympa », affirme à son tour Amandla Stenberg. « On
a vécu plein d’aventures pendant le tournage. On s’est baladés
en voiture autour de Vancouver en écoutant de la musique, on s’est
promenés dans la foret ou au bord de la rivière. On s’est
rapprochés et on est devenu de bons amis». La réalisatrice Stella
Meghie confie que « Amandla et Nick ont été fantastiques. Nick est
attentionné et c’est une qualité que je recherchais. Il dégage
de la sagesse, de l’honnêteté et rend Olly crédible, même quand
celui-ci dit des choses mielleuses». « Et Amandla est tout
simplement un ange », déclare-t-elle. « Comme Maddy, elle est
intelligente et mure mais aussi romantique et elle a apporté toute
cette sensibilité au personnage. Mon but était que non seulement
les personnages soient crédibles, mais que leur attirance l’un
pour l’autre le soit aussi. Amandla et Nick se sont tout de suite
entendus et leur alchimie naturelle se voit dans le film».
Avant l’arrivée d’Olly, le monde
de Maddy se réduisait à trois personnes : sa mère Pauline, son
infirmière Carla, et Rosa la fille de celle-ci. Pauline est tout à
la fois la mère de Maddy, son médecin et sa meilleure amie. Une
telle amitié entre une ado et sa mère peut paraître inhabituelle
mais pas pour Maddy qui dépend de sa mère pour quasiment tout. Et
d’une certaine façon, Pauline compte tout autant sur Maddy : son
mari et son fils sont morts lorsque Maddy était bébé et depuis
elles sont tout l’une pour l’autre. Le film commence par le 18ème
anniversaire de Maddy, évènement important pour tout adolescent.
Pour Maddy, en guise de fête, il y aura la prise de tension, de
température et autres signes vitaux ; le traditionnel gâteau à la
vanille ; la partie de « Scrabble phonétique » ; et le film
qu’elles regardent pour la énième fois.
«J’ai écrit le
personnage de Pauline en m’inspirant de l’intimité que
j’aimerais avoir avec ma propre fille » évoque l’auteur Nicola
Yoon. « Elles sont vraiment proches. Mais même si l’amour, tout
type d’amour, rend heureux, l’amour rend également vulnérable.
Donc en écrivant le livre et en explorant les différents types
d’amour, j’essayais de poser la question : est ce que ça en vaut
la peine ? Toute cette vulnérabilité, le risque d’avoir le cœur
brisé, de tout perdre». Anika Noni Rose incarne Pauline, la mère
de Maddy. Elle remarque que l’on «ne voit pas souvent de personnes
de couleur dans ce genre d’histoire. Le livre est magique et
fantasque, ce que l’on retrouve rarement dans l’histoire d’une
femme de couleur et sa fille». Autre élément d’importance pour
Anika Noni Rose, la présence de Stenberg au cast : « Lorsque j’ai
appris qu’Amandla était sur le projet, j’ai été encore plus
intéressée », reconnait-elle.
« Nous avions déjà échangé en
ligne, sur nos lectures par exemple, et j’étais donc très au
courant de son actualité. Je pense qu’elle a une intelligence hors
norme, qu’elle est progressiste et a une conscience politique.
Pendant le tournage, j’ai vraiment appris à l’aimer. Elle est
drôle, de très bonne compagnie et j’ai été ravie d’avoir
cette opportunité de travailler avec elle». Anika Noni Rose a aussi
été fascinée par le personnage de Maddy et sa situation : « C’est
une ado qui a quasiment aucun contact avec le monde extérieur, chose
que la plupart d’entre nous trouverait étrange. Et puis elle
rencontre un jeune homme qui ne la trouve pas étrange du tout»
analyse-t-elle. «Au contraire, tout ce qui la rend étrange est
perçu par Olly comme étant attendrissant ou intéressant. Donc pour
la première fois, au lieu de se sentir comme un oiseau bizarre,
Maddy se sent plutôt comme un oiseau exotique… quelque chose de
magnifique».
Contrairement à sa fille, Pauline a connu l’amour…
et l’a perdu. D’après Anika Noni Rose, « Pauline est très
intelligente, très déterminée, très fonceuse et même ultra
mèrecadrante. Elle a besoin d’ordre parce que la mort de son mari
et de son fils a créé trop de désordre dans sa vie. Les craintes
qui perdurent depuis cette tragédie sont à la base de l’amour que
Pauline porte à Maddy. La crainte n’anéanti pas l’amour, elle
l’intensifie. Quand on s’accroche à quelque chose à ce point,
elle nous échappe inévitablement».
« Nous étions tellement
contents qu’Anika joue le rôle de Pauline,» déclare Elysa
Dutton, une des productrices d’Alloy Entertainment. « Elle a une
telle amplitude de jeu et on savait qu’elle arriverait à
transmettre l’amour de cette mère envers sa fille. Elle joue une
mère, un médecin qui prend son rôle de soignant très au sérieux».
En contrepoint de l’ardeur un peu rigide de Pauline, il y a le
personnage de Carla, l’infirmière de Maddy, joué par Ana de la
Reguera. Cela fait 15 ans qu’elle illumine la vie de Maddy comme un
rayon de soleil. « Je trouvais l’histoire tellement belle donc
j’étais immédiatement intéressée par le rôle», se souvient
Ana de la Reguera. « J’ai adoré faire partie de ce casting intime
et j’ai adoré mon personnage et sa relation avec Maddy. C’est
comme si Maddy était sa deuxième fille; elles comptent beaucoup
l’une pour l’autre. Et Amandla est parfaite pour le rôle. C’est
une artiste, elle est sensible, douce et intelligente. Elle a toutes
les qualités de Maddy et c’est une fille extra».
Au sujet du personnage de Carla, Ana de
la Reguera explique « qu’à force de passer autant de temps avec
un ‘patient’, on devient plus qu’une infirmière. On fait la
cuisine, on lit des histoires, on fait le ménage et les lessives. On
finit par faire partie de la famille et parfois on devient de bons
amis». Preuve de l’amour de Carla pour Maddy, «c’est Carla qui
amènera Olly dans l’univers de Maddy,» dévoile la comédienne.
De plus, Carla introduit une autre
personne extérieure: il s’agit de Rosa sa fille qui a le même âge
que Maddy et s’apprête à partir à l’université. Carla
travaille chez Maddy depuis quinze ans et les deux filles, amies de
longue date, sont comme des sœurs. «Carla est une seconde mère
pour Maddy donc c’est comme si Rosa et Maddy la partageaient. Elles
sont comme des soeurs et ont une amitié qui durera toute la vie.
Rosa représente aussi le seul lien entre Maddy et une vraie ado,»
explique Ana de la Reguera. Bien que Rosa n’apparaisse pas
réellement dans le livre, sa présence physique dans le film crée
un contraste intéressant entre une adolescente sur le point de
prendre son envol et Maddy qui mène, et mènera, une existence
confinée.
La comédienne Danube R. Hermosillo incarne cette amie et
seul autre adolescent. Jusqu’à l’arrivée d’Olly. « Ce qui
m’a attiré chez Rosa c’est sa fougue », confie Danube
Hermosillo. « Elle possède une soif d’autonomie et une curiosité
du monde. Elle veut quitter sa famille, aller à l’université et
changer d’environnement pour se découvrir. Pour Maddy, de tels
changements de vie sont de l’ordre du fantasme. Alors grâce à
Rosa, elle vit un peu par procuration ». La réalisatrice Stella
Meghie décrit les deux comédiennes Ana de la Reguera et Danube
Hermosillo: « Ana est tellement joyeuse et Danube est une bouffée
d’oxygène et voilà exactement ce que je voulais pour Carla et
Rosa. Les deux ont donné vie à leurs personnages tout comme Carla
et Rosa donnent vie et illuminent le monde de Maddy».
Je rêve que j’ai fugué avec le
garçon que j’aime. Je rêve que j’ai vu la mer et elle était
infinie, je ne trouvais pas la fin. Je rêve que je m’endors dans
une chambre agitée avec le garçon qui 13 m’aime et je rêve que
j’ai fugué avec le garçon que j’aime. Je rêve que j’ai vu la
mer et elle était infinie, je ne trouvais pas la fin. Je rêve que
je m’endors dans une chambre agitée et je rêve de la vie que je
mène déjà.
PRENDRE DES RISQUES
Il est curieux de constater que le
prénom Amandla signifie «puissance» et que la comédienne incarne
un personnage qui en a eu très peu. «Peu importe ce qu’ils
vivent, peu importe les détails, la plupart des ados partagent un
sentiment d’impuissance, ils savent ce que c’est que de se sentir
piégé. C’est juste démesuré chez Maddy», expose la comédienne.
«J’étais attirée par cette vérité dans l’histoire qui
s’applique à tout un chacun : on s’est tous demandé ‘Que
suis-je prêt à risquer pour vivre une vie plus intense ?’». «
Maddy a vécu dans un monde à elle, nourri de son imagination et de
sa créativité mais isolé du reste de la société », dit la
productrice Elysa Dutton.
« Aujourd’hui, nous nous sentons très
proches grâce à la technologie et aux réseaux sociaux. Mais même
avec tout ça, Maddy reste très éloignée de tout ce que nous
tenons pour acquis». Et ce sera grâce à Olly que Maddy trouvera un
peu de puissance pour faire ce premier pas et sortir de sa maison.
Mais c’est pour elle-même qu’elle décidera de faire le grand
saut dans le vide, d’aller plus loin et prendre un plus grand
risque. Elle sera déterminée et désireuse d’aller bien au delà
que le bout de son jardin… vers un endroit dont elle a toujours
rêvé.
Les jours sont identiques. Peut être
qu’aujourd’hui sera différent…
« Le voyage à Hawaii est à la fois
audacieux, innocent, sexy and fantasque », dévoile Stella Meghie.
«Je voulais absolument transposer à l’écran ce que l’on
ressent en lisant le livre. Apporter ce ton au film était très
important pour moi». Dans le livre, Maddy et Olly partent à Maui
mais c’est vers le Mexique que se porte l’équipe de repérages
décors. La côte près de Puerto Vallarta/Riviera Nayarit a servi de
décor pour l’ile paradisiaque des rêves de Maddy. « C’était
un de mes repérages préférés », se rappelle Charisse Cardenas,
chef décoratrice. « Il me fallait des eaux cristallines,
scintillantes, avec des poissons pour les plans dans l’eau. Et il
fallait aussi une falaise pour les sauts». Cardenas explique que la
plupart des repérages se sont fait par bateau. « On a trouvé un
joli petit endroit, la plage Majahuitas à Bahia de Banderas, où
nous avons tourné les baignades et le saut. C’était
époustouflant». Pour la chambre d’hôtel de Maddy et Olly,
Cardenas se souvient que « trouver la chambre idéale était aussi
très important. Stella et moi-même voulions une vue sur mer étant
donné l’importance que revêt la mer pour Maddy. On a trouvé un
endroit génial, San Pancho, on a rajouté quelques touches
hawaiiennes, un peu de peinture et à la fin ça fonctionnait super
bien ! » Les scènes ont été bouclées en quatre jours mais ce
furent quatre jours caniculaires malgré la saison (l’automne).
Heureusement, la cantine s’est bien occupée de l’équipe en
distribuant de l’eau et des oranges et l’océan Pacifique offrait
une pause rafraîchissante entre les prises.
LE MONDE PERCEPTIBLE
« La première image du film est Maddy
dans sa véranda, se balançant dans un fauteuil géant. C’est sa
pièce préférée » décrit la réalisatrice. « Elle est coincée
dans cette maison mais elle est quand même heureuse. Elle est
toujours optimiste, pas simplement résignée. Elle s’est créé un
monde à elle et ressent une sorte de contentement et voilà où nous
la rencontrons au début : dans un genre de statu quo». Pour
incarner la fraicheur de Maddy et son positivisme, Meghie et l’équipe
artistique ont opté pour une certaine légèreté dans leurs
créations. Meghie sourit et raconte : « J’étais fixée sur une
palette apaisante de couleurs pastel, ce qui finit par énerver tout
le monde. On a donc un film avec des verts pales, des bleus, des
mauves et des jaunes, tous plutôt feutrés à l’intérieur de la
maison et vifs une fois qu’elle se trouve à l’extérieur. » La
ville de Vancouver au Canada a servi pour évoquer la San Fernando
Valley de Los Angeles. Le décor de la maison des Whittier était
fondamental puisque l’histoire s’y déroule presque entièrement.
La chef décoratrice Charisse Cardenas explique comment ils ont
recrée la maison de Maddy: « Une maison sur la rue Groveland nous
plaisait puisqu’elle comportait tous les éléments intérieurs
dont nous avions besoin et s’accordait parfaitement avec les décors
que nous allions créer en studio. Nous avons changé la déco des
parties communes de la maison (salon, cuisine…) en mettant des
tableaux ou des coussins de notre palette de couleurs. Nous avons
remanié l’intérieur de la maison pour réduire un peu sa taille
et avons rajouté des plantes et des murs à l’extérieur pour
masquer la magnifique vue sur Vancouver». Pour les extérieurs,
l’équipe a choisi une maison sur Belmont Avenue et Cardenas
précise que celle-ci n’était évidemment pas équipée de salle
de décontamination : « Nous l’avons donc construite devant la
porte d’entrée et Stella et moi étions confiantes que cela
marcherait. Je pense que c’est réussi». Ils ont aussi triché un
peu pour harmoniser la maison de Maddy et celle d’Olly : le
directeur de la photo Igor Jadue-Lillo a placé une camera sur le
toit pour tourner les nombreuses scènes ‘de fenêtre à fenêtre’
entre Maddy et Olly. Les décors dans lesquels Maddy passe le plus
grand de son temps, sa chambre et la véranda, ont été construits
aux Bridge Studios. Cardenas et Meghie voulaient créer un
environnement chic et sophistiqué pour Maddy, tout en restant proche
des descriptions du livre afin que les fans retrouvent l’univers.
Cardenas se souvient avoir eu plaisir à construire la véranda : «
La mère de Maddy fait clairement un effort pour que l’extérieur
rentre le plus possible à l’intérieur de la maison. Stella m’a
montré une photo des années 70 d’un lieu magnifique avec des
plantes grimpantes autour des fenêtres dont nous nous sommes
inspirés. Nous avons construit un mur de pierres avec un petit
ruisseau et un mur de végétation avec des succulents et des fleurs.
Maddy est entourée de nature dans sa véranda, toute proche mais
inaccessible. » « La véranda est un parfait exemple du fait que
Pauline souhaite offrir à Maddy bien plus que juste une vie entre
quatre murs », rajoute Leslie Morgenstein, productrice d’Alloy
Entertainment.
« Elle a crée une maison unique dans laquelle elle
pense avoir apporté le monde extérieur pour que Maddy n’ait pas
l’impression d’y être confinée. » Il y a une atmosphère
similaire dans la chambre de Maddy : « Nous y avons mis beaucoup de
ses dessins et construit plusieurs de ses maquettes architecturales,
» poursuit Charisse Cardenas. « Dans le film, Maddy y rentre
carrément lorsqu’elle parle à Olly. Nous avons aussi accroché
une peinture murale de plantes du 18ème siècle pour donner une
impression d’extérieur». Ce à quoi Stella Meghie renchérit: «
Au départ, en imaginant le look du film, j’ai eu l’idée de
rajouter des éléments oniriques - comme de faire vivre ses
maquettes - mais par petites touches ici et là, presque
organiquement. » Autre exemple, traduire le ressenti de Maddy quand
dans le livre elle dit « Quand je parle avec lui, j’ai
l’impression d’être à l’extérieur». Meghie développe : «A
mon sens, une des plus belles scènes du film est quand Maddy est
allongée sur son lit, au téléphone avec Olly. Nous avons filmé
Maddy par en-haut mais pour le contrechamp, au lieu de filmer le
plafond, nous avons filmé le ciel et les étoiles. Parce que je
pense que c’est ainsi que Maddy ressent son environnement, elle
voit au delà des murs »
LIFE IS SHORTTM
(LA VIE EST COURTE)
DE
MADELINE
Pour faire rentrer le public dans
l’univers de Maddy, la réalisatrice se sert des conversations
entre Maddy et Olly, mais aussi de maquettes que Maddy dessine en
tant qu’architecte en devenir. « Nous avons adapté certains sms
pour que, à travers l’imagination de Maddy, les personnages se
retrouvent dans la même pièce. Mais tout se passe dans la tête de
Maddy». Les maquettes de Maddy sont inspirées des décors du
tournage. Le premier, Moderne Burger, est un fast-food des années 50
qui a nécessité très peu de modifications. « C’était un lieu
tellement cool que nous avons pu tourner quasiment tel quel, »
affirme Charisse Cardenas la chef décoratrice. « On a rajouté
quelques affiches de pin-ups mais c’est tout. Nous avons transmis
les dessins du lieu au maquettiste et il a construit la maquette de
Maddy». De même pour la bibliothèque dessinée par Maddy, fervente
lectrice. « Nous avons filmé la bibliothèque en l’état»,
développe Cardenas. « Nous avons fait de nombreux repérages et je
l’ai trouvé à Langley, une banlieue de Vancouver. La structure
était une merveille architecturale et nous étions très contents de
la trouver». Un dernier endroit à Vancouver a servi pour remplacer
un lieu hawaiien : El Kartel, bastion de la mode et de la culture, a
été converti en surf shop dans lequel Maddy achete son premier
maillot de bain.
« J’ai 100 t-shirts blancs…
L’univers de Maddy est tout en noir
et blanc – les règles sont immuables, il n’y pas de zone de gris
et jusque là, Maddy n’a jamais transgressé. Son monde sans
nuances et sans marge de manœuvre est reflété dans ses choix
vestimentaires : elle a choisit de s’habiller presque exclusivement
en blanc.
… c’est mon uniforme de base. »
La costumière Avery Plewes explique
l’importance que revêtent les costumes: « Ado, j’étais très
contrariée lorsque je voyais l’adaptation d’un roman que j’avais
adoré, mais dont les costumes n’était pas tout à fait pareils
que dans le livre. Je voulais donc rendre justice à Nicola Yoon et à
ses fans fidèles. J’ai lu le livre à peu près trois fois pour
être certaine de connaître les traits de caractère de chaque
personnage et aussi les références de Nicole». « C’était
plutôt clair pour les costumes de Maddy», continue Plewes, « parce
que le livre nous décrit clairement son attitude et son style. Je
suis partie de sa base telle que décrite dans le livre : un t-shirt
blanc, des jeans, des Keds », [NDLR : basquets blanches type
Bensimon].
« Exactement comme dans le livre. Je voulais que ce soit
intemporel mais aussi contemporain, donc pour moi il était plus
important de se faire une idée de son style et de créer un
garde-robe qui rentrait dans son univers dans un deuxième temps».
Selon Avery Plewes, « il n’est pas difficile de travailler le
blanc sauf que le blanc dans une cabine d’essayage est très
différent de celui rendu par une caméra. Nous avons essayé des
douzaines de t-shirts blancs et s’en est devenu comique. J’ai
constitué un stock de t-shirts blancs, de jeans et de pyjamas
blancs, et ensuite j’ai crée des ensembles en mélangeant les
hauts et les bas. Quelqu’un qui n’est pas de la profession n’y
verrait que des t-shirts blancs mais en fait ils sont tous
différents: un ourlet en diagonal, sans manches, à encolures
différentes, en jersey, en fil flammé… Au final nous avons essayé
tous les fils et toutes les coupes possible. Sauf le col en V, Stella
et moi étions contre le col en V. Pour le côté intemporel, le col
rond est ce qu’il y a de mieux».
Bien qu’elle ne porte que du
blanc, Maddy avoue que sa couleur préférée est le bleuvert. Plewes
confie qu’il « était très important d’utiliser cette couleur.
Elle symbolise la mer dont Maddy rêve mais qu’elle ne connaît
pas. Le moment venu dans l’histoire, il était impératif pour moi
de passer à cette couleur pour souligner l’importance de ce moment
dans la vie de Maddy». Maddy a un premier geste de révolte
lorsqu’elle commande un pull en ligne. La créatrice de costumes
explique comment elle a trouvé le pull en question : « J’avais
perdu mes lunettes de soleil et je suis rentrée dans un magasin où
il j’ai trouvé ce haut bleu-vert. Amandla l’a essayé et la
couleur était magnifique sur elle. Nous étions convaincu qu’il
correspondait à la scène».
La créatrice de costumes a travaillé
étroitement avec la réalisatrice Stella Meghie et la comédienne
Amandla Stenberg pour s’assurer que chaque choix corresponde non
seulement au style de Maddy, mais aussi à la scène dans l’histoire.
« Stella et moi avons tellement discuté en amont mais aussi pendant
tout le tournage, » se souvient Avery Plewes. « Je fais beaucoup de
recherches dans mon travail et nous avons épluché des centaines
d’images. Etonnement, il est plus difficile de créer un look que
de créer un ensemble élégant. Amandla est très perspicace et
créative et a plein d’idées. Lorsque je travaille avec un acteur,
je ne veux pas qu’il pense à ses vêtements donc il fallait
qu’Amandla se sente à l’aise et que l’esthétique de Maddy
soit maintenue. J’y tenais. Au final, le look de Maddy est une
collaboration à trois ». Quant au look d’Olly, les descriptions
du livre étaient toutes aussi explicites. « Néanmoins, » précise
la créatrice, « j’ai regardé beaucoup de skateboarders
professionnels ayant un style parce qu’il fallait qu’Olly ait le
look de l’emploi. J’ai fait du skate et mes amis aussi et je
voulais qu’Olly possède tous les petits détails véridiques d’un
skateboarder». Plewes l’a habillé chez Hanes, Gap, Topman, Levi’s
et American Apparel. Aux pieds, il porte des Vans et des PF Flyers.
Pour Maddy, c’était J. Crew, Brandy Melville, Topshop, Aritzia,
Frame avec des Keds et des Birkenstock aux pieds. Mais pour le voyage
à Hawaii, Maddy laisse ses 100 t-shirts blancs à la maison…
Pour exprimer la joie que ressent Maddy
à l’idée de ce premier voyage, la costumière a voulu égayer ses
vêtements. « Je lui ai mis une robe jaune de chez Topshop qui a été
teintée expressément pour le film. Elle portait aussi un pull
Halogen fait main et un t-shirt Brandy Melville». Et son premier
maillot de bain ? Plewes a trouvé le maillot une-pièce jaune vif
chez Asos – il a tapé dans l’oeil d’Olly tandis que Maddy le
trouve « un peu… petit. »
Olly aussi change un peu son look
habituel pour « la version vacances» selon Plewes. « Son idée de
coloré est plutôt un maillot de bain bleu de chez Bather et une
chemise hawaiienne noire de chez Allsaints. Je lui ai gardé ses Vans
parce qu’il me semble que c’est le genre d’ado qui quitte
rarement ses Vans». Bien qu’elle ait scrupuleusement collé au
livré, Avery Plewes avoue néanmoins qu’elle était stressée lors
de sa rencontre avec l’auteur Nicola Yoon. « Le premier jour de sa
venue sur le plateau, je l’ai invité à regarder les garde-robes
de chaque personnage. Elle était si enthousiaste et franchement
contente des ensembles que j’avais crées - c’était un des
moments les plus satisfaisants de ce projet».
La soif de liberté… franchir les
frontières établies… dépasser ses limites personnelles ou
imposées… tout risquer, tout, pour l’amour. Pour adresser les
thématiques de l’idéalisme et le besoin de s’évader, le
compositeur de musique Ludwig Göransson a conçu une musique enjouée
mais néanmoins douce et romantique. Ses créations originales
étaient parsemées de chansons d’artistes tels que Anderson .Paak,
Billie Eilish, Alabama Shakes, The Internet, Zedd et Alessia Cara,
Kehlani, Skylar Stecker… et aussi Amandla Stenberg, la comédienne.
« S’il y a une chose à retenir de ce film », dit-elle, « c’est
qu’il est important de sortir de sa zone de confort pour vivre des
expériences plus riches et plus significatives».
Dans le film, Maddy applique cette
philosophie et Stella Meghie espère que le public se reconnaitra
dans les personnages : « Nous avons tous, à un moment ou à un
autre, cherché cet alter égo dans notre vie amoureuse, familiale ou
amicale. Quelqu’un qui nous comprend et qui nous accepte,
entièrement. Dès la première fois qu’Olly voit Maddy à la
fenêtre, il ne se laisse pas contraindre par les restrictions de la
vie de Maddy et il va à sa découverte, il tombe amoureux. C’est
ce qui le rend si beau. »
Tout risquer…
…pour l’Amour
#EverythingEverything
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