Action/Aventure/Science fiction/Un divertissement sympathique pour se changer les idées
Réalisé par Dean Israelite
Avec Dacre Montgomery, RJ Cyler, Naomi Scott, Becky G, Elizabeth Banks, Bryan Cranston, David Denman...
Long-métrage Américain
Titre original : Saban's Power Rangers
Durée: 02h04mn
Année de production: 2017
Distributeur: Metropolitan FilmExport
Date de sortie sur les écrans américains : 24 mars 2017
Date de sortie sur nos écrans : 5 avril 2017
Résumé : Dans une petite ville, cinq adolescents découvrent qu’ils ont des pouvoirs extraordinaires. Ils vont devoir apprendre à surmonter leurs peurs et à faire équipe pour devenir les Power Rangers : le destin les a choisis pour sauver le monde de la destruction orchestrée par une force extraterrestre surpuissante…
Bande annonce (VOSTFR)
Extrait "Sous l'eau" (VOSTFR)
Extrait "Partons" (VOSTFR)
Extrait "Partons" (VOSTFR)
Extrait "Zack et son Zord" (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : Je connais la série de loin. Il y a bien longtemps, je suivais un peu les épisodes. Sans être fan, le principe m'est familier. Et je trouve que ce film est une bonne reprise dans l'esprit. L'intrigue tourne autour de cinq adolescents et c'est bien à cette cible que ce long-métrage s'adresse.
Dans l'ensemble, ce POWER RANGERS est un divertissement solide tant dans sa réalisation que dans le suivi de sa narration. Malgré quelques facilités, qu'on veut bien lui pardonner, l'histoire est cohérente et se suit facilement. Les rébellions des jeunes paraissent un peu étranges, mais l'adolescence aidant, ça passe... En tout cas, la réalisation est vraiment sympathique et bien faite. Le réalisateur, Dean Israelite, soigne l'ensemble et intègre la bonne dose d'éléments kitchs, afin de faire des clins d'œil à la série, pour un résultat visuel réussi et agréable.
Il y a un juste équilibre entre les jeunes qui personnifient les Power Rangers. Ils sont représentatifs des ados d'aujourd'hui sans être ultra modernes (ils n'ont pas sans arrêt un smartphone à la main par exemple). Ils sont attachants chacun dans leur style, avec des personnalités distinctes. Les acteurs font un bon travail pour former un groupe crédible sans que l'un (ou l'une) ramène tout à lui (ou à elle). Du coup, on adhère à l'idée de ce groupe de débutants, qui n'ont clairement pas lu le manuel du parfait super-héros ce qui est drôle et bien vu.
Elisabeth Banks est une méchante à la fois amusante dans ses excès kitchs et convaincante dans son potentiel nocif. Sa Rita Repulsa est une adversaire efficace pour les cinq Power Rangers.
Bryan Cranston, pour sa part, est un Zordon enthousiaste pour guider nos jeunes héros dans la compréhension de leur rôle. À savoir que l'acteur a été doubleur sur la série et que si le Power Ranger bleu porte le même nom de famille que lui, ce n'est pas un hasard.
POWER RANGERS est donc une bonne surprise. Certes, il s'adresse plutôt aux ados ou aux fans de ces personnages, mais on peut tout à fait se laisser tenter sans faire partie de ces deux catégories si on cherche un divertissement fun pour se changer les idées. Go, go Power Rangers !
Dans l'ensemble, ce POWER RANGERS est un divertissement solide tant dans sa réalisation que dans le suivi de sa narration. Malgré quelques facilités, qu'on veut bien lui pardonner, l'histoire est cohérente et se suit facilement. Les rébellions des jeunes paraissent un peu étranges, mais l'adolescence aidant, ça passe... En tout cas, la réalisation est vraiment sympathique et bien faite. Le réalisateur, Dean Israelite, soigne l'ensemble et intègre la bonne dose d'éléments kitchs, afin de faire des clins d'œil à la série, pour un résultat visuel réussi et agréable.
Il y a un juste équilibre entre les jeunes qui personnifient les Power Rangers. Ils sont représentatifs des ados d'aujourd'hui sans être ultra modernes (ils n'ont pas sans arrêt un smartphone à la main par exemple). Ils sont attachants chacun dans leur style, avec des personnalités distinctes. Les acteurs font un bon travail pour former un groupe crédible sans que l'un (ou l'une) ramène tout à lui (ou à elle). Du coup, on adhère à l'idée de ce groupe de débutants, qui n'ont clairement pas lu le manuel du parfait super-héros ce qui est drôle et bien vu.
Copyright photos : Kimberley French
L'APPLICATION DU FILM
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NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
La célèbre
franchise de super-héros « Power Rangers » constitue un véritable phénomène
culturel planétaire depuis plus de vingt ans et compte plusieurs millions d’admirateurs
dans le monde. Aujourd’hui, les cinq adolescents aux extraordinaires pouvoirs débarquent
sur le grand écran pour une aventure plus spectaculaire que jamais ! Dean
Israelite – à qui l’on doit déjà le très remarqué PROJET ALMANAC produit par
Michael Bay – réinvente littéralement le célèbre phénomène pour l’élever à un
niveau d’action et d’aventure jamais atteint.
Le réalisateur
confie : « Les Rangers Bleu, Jaune, Rouge, Rose et Noir ne sont pas des héros
comme les autres. Rien ne les prédestinait à recevoir de tels pouvoirs et
encore moins à faire équipe. À travers un combat épique, chacun d’eux va vivre
un parcours initiatique qui les fera grandir. En découvrant la menace secrète qui
risque de détruire le monde qu’ils aiment, ils vont aller au bout d’eux-mêmes. »
Les Power Rangers
sont mondialement connus et appréciés depuis plus de deux décennies. Popularisés
à travers des séries télévisées, des dessins animés et des comics, ils ont séduit
le public par leur particularité.
Dean Israelite
commente : « Ce ne sont pas des super-héros comme les autres, ce sont avant
tout des adolescents qui se retrouvent confrontés à l’inimaginable. »
20 ANS DE SUCCÈS PARTOUT DANS LE MONDE
En 1984, pendant
un voyage d’affaires au Japon, le producteur Haim Saban a découvert la
populaire série télévisée en prises de vues réelles intitulée « Super Sentai ».
Il raconte : « J’ai été captivé par ces cinq gamins en combinaison Lycra qui combattaient
des monstres en caoutchouc. » Haim Saban a alors contacté les propriétaires du
programme et obtenu les droits internationaux de la série en dehors de l’Asie.
Dès la diffusion des premiers épisodes, en 1993, « Power Rangers » s’est imposé
comme le programme télévisé pour enfants le plus populaire des États-Unis et
est devenu un véritable phénomène culturel qui a franchi toutes les frontières.
Le producteur commente : « C’était l’une des premières séries à non seulement
mettre en scène des super-héros de différentes appartenances ethniques, mais
aussi des super-héroïnes, et ça a beaucoup plu aux téléspectateurs. Depuis, le programme
a été diffusé dans plus de 150 pays. »
POWER RANGERS, la
nouvelle adaptation cinématographique de la série, met en scène cinq lycéens
ordinaires qui se découvrent des superpouvoirs et doivent unir leurs forces
pour sauver le monde.
Les Power Rangers
comptent des millions de fervents admirateurs dans le monde, c’est pourquoi les
cinéastes tenaient à faire un film qui plaise à la fois aux fans les plus fidèles
et à ceux qui ne connaissent pas encore l’univers de la franchise. Brian
Casentini, producteur chez Saban, déclare : « Dès ses débuts, la série a fait des
adeptes partout dans le monde. Depuis, le public est de plus en plus nombreux et
en 23 ans, il est devenu multigénérationnel. Nous aimons nos fans au moins autant
que ceux-ci aiment la franchise, c’est la raison pour laquelle lors du développement
du scénario du film, nous nous sommes assurés de rester les plus fidèles
possible aux personnages de la série tout en conférant un peu plus de profondeur
à chacun d’entre eux. »
Le réalisateur de
POWER RANGERS, Dean Israelite, a grandi en regardant la série en Afrique du
Sud. Il déclare : « Dans mon pays natal, comme dans le reste du monde, « Power
Rangers » était un véritable phénomène. Ce dont je me souviens le plus, c’est
de ce sentiment de puissance que procurait le programme. Lorsque j’ai entendu parler
de ce projet d’adaptation de la série, j’étais très excité. Je savais que si j’arrivais
à ressusciter l’esprit de l’original, ce serait une aventure incroyable. » La
volonté de l’équipe de production de rester fidèle à l’esprit de la série télévisée
a dicté chacune de ses décisions. Dean Israelite commente : « Si nous sommes là
aujourd’hui, c’est grâce aux fans qui ont soutenu la série pendant plus de 23
ans. Il était donc essentiel que le film reprenne ce qu’ils aiment – et ce que
nous aimons – dans la série pour lui donner vie de manière contemporaine, tout
en respectant la mythologie. »
RENOUVELER LES RANGERS
L’histoire nous
entraîne au commencement de l’aventure des Power Rangers, avec des moyens et
une mise en scène d’un niveau jamais atteint. Tout en restant fidèle à l’esprit
d’origine, à l’action spectaculaire et à l’humour, tout a été repensé pour être
à l’avant-garde de ce qui se fait aujourd’hui, tant en termes de costumes que d’action
ou d’effets spéciaux. Le gigantisme de la réalisation associé à la façon intimiste
de filmer les jeunes protagonistes contribue à créer un mélange inédit dans lequel
toutes les générations pourront trouver un écho.
Les Power Rangers
comptent des millions de fervents admirateurs dans le monde, c’est pourquoi les
cinéastes tenaient à faire un film qui plaise à la fois aux fans les plus fidèles
et à ceux qui ne connaissent pas encore l’univers de la franchise. Brian
Casentini, producteur du film et vice-président senior de Saban, déclare : « Dès
ses débuts, la série a fait des adeptes partout dans le monde. Depuis, le
public est de plus en plus nombreux et en 23 ans, il est devenu multigénérationnel.
Nous aimons nos fans au moins autant que ceux-ci aiment la franchise, c’est la
raison pour laquelle lors du développement du scénario, nous nous sommes assurés
de calquer au maximum le profil des personnages de la série tout en leur conférant
davantage de profondeur. »
Outre les scènes d’action
époustouflantes et l’esprit de camaraderie qui caractérisent les Power Rangers,
le film met en effet en lumière les difficultés personnelles que rencontrent
les adolescents – difficultés auxquelles nous sommes tous confrontés. Le
producteur Marty Bowen explique : « Tout le monde n’est pas capitaine de l’équipe
de foot du lycée ou membre du conseil des étudiants, et tout le monde n’a pas été
élu « élève le plus susceptible de réussir » ou « reine du lycée ». Ceux qui ne
rentrent pas dans ces catégories rencontrent des difficultés, ont des relations
tendues avec leurs parents et leurs amis, et se sentent parfois exclus. C’est pourquoi
bien que le film raconte l’histoire d’un groupe de lycéens dotés de superpouvoirs,
nous tenions aussi à mettre en lumière les réalités auxquelles sont confrontés
les adolescents d’aujourd’hui. Je pense que c’est ce qui donne au film sa dimension
humaine. »
Ainsi, POWER
RANGERS met en scène cinq lycéens ordinaires qui se découvrent des
superpouvoirs et doivent unir leurs forces pour sauver le monde. Ce sont des
adolescents complexes confrontés à un avenir incertain, qui doivent devenir adultes
dans un monde qui va de plus en plus vite. Ils utilisent les technologies actuelles,
les réseaux sociaux, et affrontent les problèmes d’aujourd’hui – cyberharcèlement,
mise à l’écart, pressions de leur entourage et de leurs semblables, difficultés
familiales. Chacun doit gérer ses propres problèmes et doit en plus apprendre à
maîtriser sa force surhumaine et à affronter un destin qui leur tombe dessus
sans crier gare !
Brian Casentini
poursuit : « Nous avions la chance de porter la mythologie fondamentale des
Power Rangers à un niveau supérieur, non seulement en leur donnant un nouveau
visage grâce à de jeunes acteurs, mais aussi en adoptant une nouvelle approche,
de nouveaux enjeux et des rebondissements inédits dans le récit. La plupart des
super-héros sont très éloignés de nous, les jeunes ont donc du mal à s’identifier
à eux. C’est pour cette raison que les nôtres sont à la base des lycéens ordinaires,
qui ont une vie et des problèmes ordinaires, vivent dans une petite ville comme
des millions d’autres… et se retrouvent dotés de superpouvoirs complètement déments
! Nos Power Rangers ne sont pas des super combattants, ce sont des jeunes qui
affrontent de vrais enjeux dans le monde réel. »
Le scénariste John
Gatins précise : « Nous voulions que nos Power Rangers reflètent davantage ce
que connaissent les adolescents d’aujourd’hui, nous avons donc apporté plus de
réalisme au concept original. Chacun de nos Rangers se débat avec ses propres
tourments intérieurs et s’efforce de les surmonter. » Chaque futur héros connaît
en effet des difficultés. Ancienne star du football, Jason, le Ranger Rouge, a
commis une erreur qui lui a coûté sa carrière. Kimberly, le Ranger Rose, était
autrefois une fille très populaire tombée en disgrâce. Billy, le Ranger Bleu,
est très intelligent mais n’a jamais su se faire d’ami. Trini, le Ranger Jaune,
est une rebelle solitaire qui n’a jamais pu s’intégrer, et Zack, le Ranger
Noir, est un dur qui connaît une situation plus dure encore.
C’est lorsque ces
cinq ados qui n’ont pas grand-chose en commun se retrouvent punis tous ensemble
au lycée que le destin frappe. Ils découvrent d’étranges pièces lumineuses qui
leur confèrent une force inexplicable. Ils vont devoir apprendre à contrôler
ces mystérieuses capacités, tout en affrontant les émotions que connaît tout
adolescent et la difficulté de se trouver… sans oublier de sauver le monde.
On retrouve là
encore une différence par rapport à la série originale : dans POWER RANGERS,
les personnages doivent gagner leur statut de Rangers, ce qui n’est pas chose
facile. Plutôt que de se voir immédiatement investis du pouvoir donné par ces
reliques, ils doivent d’abord trouver la clé leur permettant de se transformer
en Power Rangers à part entière. Ce n’est que lorsqu’ils auront vraiment noué
des liens étroits en tant que groupe qu’ils pourront atteindre la plénitude de leurs
pouvoirs et d’enfiler leur armure de Rangers. Il s’agit donc pour eux d’apprendre
avant tout à tomber le masque derrière lequel se cachent les adolescents…
Le producteur
Marty Bowen commente : « C’est d’abord l’histoire d’une amitié véritable. Ils
sont amis avant d’être des super-héros. L’idée est que l’on ne peut vaincre des
obstacles insurmontables qu’en s’unissant, et c’est ce qui rend le film spécial
quel que soit votre âge. Nous avons pu nous appuyer sur ce postulat pour pousser
les curseurs à fond en termes d’action. Le cocktail est détonant ! »
UNE VISION PUISSANTE
Pour porter à l’écran
l’histoire des origines des Power Rangers avec un style vibrant d’énergie, les
studios Lionsgate et les producteurs souhaitaient un cinéaste possédant
dynamisme et fraîcheur, capable de donner de l’élan à l’histoire tout en l’ancrant
dans le monde réel. Ils se sont tournés vers Dean Israelite, remarqué pour son
premier film, le thriller de science-fiction PROJET ALMANAC, dans lequel un adolescent
découvrait une machine à voyager dans le temps ultra puissante. Atout supplémentaire,
le réalisateur était un grand fan des Power Rangers, qu’il regardait à la télévision
étant enfant. Il raconte : « Dans mon pays natal, l’Afrique du Sud, comme dans
le reste du monde, « Power Rangers » était un véritable phénomène. Ce dont je
me souviens le plus, c’est de ce sentiment de puissance que procurait le
programme. Lorsque j’ai entendu parler de ce projet d’adaptation de la série, j’étais
très enthousiaste. Je savais que si j’arrivais à ressusciter l’esprit de l’original,
ce serait une aventure incroyable. » Dean Israelite a impressionné les
producteurs de Saban et Lionsgate par sa connaissance approfondie de l’univers
des Power Rangers. Haim Saban commente : « Dean avait la passion et la créativité
qu’il nous fallait. Et comme il éprouvait lui-même cette passion, il savait ce
qu’il fallait transmettre à travers le film. Il était évident qu’il pouvait
apporter une vision inédite et contemporaine, nécessaire pour emmener les Power
Rangers dans une nouvelle ère. »
Le producteur
Brian Casentini commente : « Le fait que Dean ait grandi bercé par la
mythologie des Power Rangers était crucial. Il a tout de suite précisé qu’il voulait
créer un nouveau genre de film de super-héros et qu’il voyait un thriller d’action
et de science-fiction d’aujourd’hui sans rien perdre de ce qui faisait l’attrait
de la série. »
Marty Bowen ajoute
: « Il s’agit du deuxième long métrage de Dean seulement, mais nous avons été époustouflés
par sa maîtrise. Il a toujours su ce qu’il voulait et s’est montré déterminé,
inébranlable et intrépide dans la poursuite de son objectif. C’était formidable
d’avoir un film dirigé par un réalisateur si jeune et si enthousiaste ! »
La volonté de l’équipe
de production de rester fidèle à l’esprit de la série télévisée a dicté chaque
décision. Le réalisateur a constamment cherché à équilibrer la pureté de l’âme
des héros qu’aiment les fans et les défis créatifs liés au fait d’actualiser la
franchise en l’intégrant dans la culture et la technologie de notre époque. Il
commente : « Si nous sommes là aujourd’hui, c’est grâce aux fans qui ont soutenu
la série pendant plus de 23 ans. Il était donc essentiel que le film reprenne ce
qu’ils aiment – et ce que nous aimons – pour lui donner vie de manière contemporaine
et plaire à tous les publics de 2017, tout en respectant la mythologie. « Notre
histoire reste fidèle aux racines du mythe et à l’univers Power Rangers, mais
nous la revisitons et élargissons sa portée. Et pour ceux qui n’ont jamais vu
la série, nous avons façonné des personnages riches, complexes, proches, dans
un monde réellement original et inventif. »
Dean Israelite était
particulièrement enthousiaste à l’idée de créer un mélange entre un film
dramatique pour la jeunesse et une aventure fantastique qui s’affranchit de la
réalité. Un ton délicat à trouver, mais il ne manquait pas d’idées… Il explique
: « Power Rangers est un concept qui allie aventure, action et parcours humain
d’une grande intensité à de multiples enjeux. Ces héros ont su séduire le
public du monde entier depuis maintenant plusieurs générations. Il était temps
de réaliser un grand film qui rende justice à leur dimension la plus spectaculaire
comme la plus intimiste. Avec un casting hyper affûté et une équipe technique
de premier plan, c’est ce que nous avons tous cherché à faire !
« Nous voulions
des Power Rangers plus réalistes, plus humains et plus nuancés, nous avons donc
renforcé l’émotion et l’humour. Il était également très important de créer un
monde unique en soi, qui ne pioche pas dans les films de super-héros déjà
existants mais possède son propre style visuel. L’héritage des Power Rangers leur
appartient en propre, il est complètement différent de ceux des autres super-héros
célèbres ; nous avons donc travaillé dur pour nous assurer de respecter cet héritage
et d’en tirer le meilleur parti possible. »
Côté technique, le
réalisateur a pris très tôt la décision d’utiliser la nouvelle génération de
caméra HD RED Dragon afin de renforcer l’immersion des spectateurs et l’intimité
émotionnelle au sein de l’action. Il précise : « Je voulais un style fluide et organique,
qui n’ait jamais l’air artificiel ni statique. Nous avons donc utilisé la RED Dragon
dans une configuration légère qui la rendait vive et maniable, et nous permettait
de multiples possibilités en termes de création. Les scènes de combat ont été
tournées avec la caméra Phantom à grande vitesse, à quelque chose comme 1000
images par seconde, parce que cela donne une vision époustouflante des arts martiaux
que pratiquent les Power Rangers. »
Pour l’aider à
porter à l’écran cette vision à grande échelle des Power Rangers de 2017, Dean
Israelite a collaboré avec les meilleurs techniciens de l’industrie cinématographique,
dont les virtuoses des effets de Weta Workshop, le studio néozélandais qui a
conçu les costumes ultra modernes et transparents, et les esprits créatifs de
chez Legacy Effects, connus pour leurs créatures extraordinaires. Il a aussi réuni
un casting éclectique, venu d’Amérique (RJ Cyler, Becky G), d’Australie (Dacre
Montgomery), de Chine (Ludi Lin) et du Royaume-Uni (Naomi Scott). Chacun des
jeunes acteurs entretient des liens particuliers avec les Power Rangers : la
première figurine d’action de Ludi Lin a été un Power Ranger, les héros préférés
de Dacre Montgomery enfant étaient Batman, Spider-Man et les Power Rangers, RJ
Cyler jouait à être un Power Ranger, Becky G y jouait avec son frère, et Naomi
Scott avait très envie de « plonger plus avant dans le monde de ces superhéros pas
comme les autres ».
Dean Israelite
conclut : « Si POWER RANGERS reste avant tout un film d’aventures captivant, la
fantastique odyssée que nous partageons avec ces personnages leur permet d’atteindre
la maturité de manière significative et profonde. Ce sont les personnages qui
constituent le fondement du film. Ils s’accomplissent en tant qu’êtres humains,
tout en prenant au passage beaucoup de plaisir à leurs aventures… tout comme
les spectateurs. C’est un parcours qui a du sens, un voyage de transformation
qui réserve émotion, humour et frissons. »
PLUS EXTRAORDINAIRES QUE JAMAIS
L’histoire nous
entraîne au commencement de l’aventure des Power Rangers, avec des moyens et
une mise en scène d’un niveau jamais atteint. Tout en restant fidèle à l’esprit
d’origine, tout a été repensé pour être à l’avant-garde de ce qui se fait
aujourd’hui, tant en termes de costumes que d’action ou d’effets spéciaux. Le gigantisme
de la réalisation associé à la façon intimiste de filmer les jeunes protagonistes
contribue à créer un mélange inédit dans lequel toutes les générations pourront
trouver un écho.
Dean Israelite
note : « Power Rangers est un concept qui allie aventure, action et parcours
humain d’une grande intensité à de multiples enjeux. Ces héros ont su séduire
le public du monde entier depuis maintenant plusieurs générations. Il était
temps de réaliser un grand film qui rende justice à leur dimension la plus spectaculaire
comme la plus intimiste. Avec un casting hyper affûté et une équipe technique
de premier plan, c’est ce que nous avons tous essayé de faire ! » Pour incarner
les emblématiques Power Rangers, les cinéastes ont rassemblé des talents éclectiques
et émergents qui partagent bon nombre des caractéristiques de leurs personnages
et de ceux qui les ont précédés dans ces rôles.
Le réalisateur
explique : « La distribution est l’incarnation de l’esprit et de la personnalité
des Power Rangers originaux. L’acteur australien Dacre Montgomery, qui interprète le
Ranger Rouge, est un garçon consciencieux et réfléchi dans la vie. Comme son
personnage, c’est un leader né. C’est assez incroyable. Avant même de rencontrer
ses partenaires, il s’est assuré que tout le monde se coordonne parce qu’ils
venaient tous des quatre coins du monde. »
L’actrice et
chanteuse britannique Naomi Scott incarne
Kimberly, le Ranger Rose. Dean Israelite déclare : « Naomi fait partie des
leaders du groupe. C’est une actrice réfléchie et douée d’un formidable talent.
Elle confère au personnage une profondeur et une humanité qui plairont au
public. Ce dont je suis le plus fier, c’est que POWER RANGERS n’est pas un film
dans lequel le personnage féminin principal sert de faire-valoir aux personnages
masculins. Kimberly a ses propres blessures, elle est complexe et suit une
trajectoire qui lui est propre dans le film. »
L’Américain RJ Cyler, qui joue Billy, le
Ranger Bleu, confère beaucoup de personnalité à ce personnage qu’il interprète
avec brio, comme l’explique le réalisateur : « RJ apporte sa touche personnelle
à chaque scène du film. Son sens de l’humour unique et son courage sont
vraiment contagieux. »
Becky G, qui incarne Trini, le
Ranger Jaune, est originaire de Californie du Sud. Dean Israelite déclare : «
Comme le personnage original, Trini a sa propre philosophie de vie. Elle a beau
être aussi réservée que dans la série, elle n’en est pas moins fougueuse. Elle
a une présence exceptionnelle dans tout ce qu’elle fait. »
Le cinéaste poursuit
: « Ludi Lin incarne quant à
lui Zack, le Ranger Noir. Ludi a mené une vie aventureuse et aime raconter où
il a vécu et toutes les bêtises qu’il a faites ! Il est l’incarnation de l’esprit
de liberté qui caractérise son personnage. Ludi n’hésite jamais devant un défi,
quelle que soit sa nature, et je pense que ce courage correspond parfaitement
au personnage original. »
Outre les scènes d’action
époustouflantes et l’esprit de camaraderie qui caractérisent les Power Rangers,
le film met en lumière les difficultés personnelles que rencontrent les
adolescents – difficultés auxquelles nous sommes tous confrontés. Le producteur
Marty Bowen explique : « Tout le monde n’est pas capitaine de l’équipe de foot
du lycée ou membre du conseil des étudiants, et tout le monde n’a pas été élu «
élève le plus susceptible de réussir » ou « reine du lycée ». Ceux qui ne
rentrent pas dans ces catégories rencontrent des difficultés, ont des relations
tendues avec leurs parents et leurs amis, et se sentent parfois exclus. C’est pourquoi
bien que le film raconte l’histoire d’un groupe de lycéens dotés de superpouvoirs,
nous tenions aussi à mettre en lumière les réalités auxquelles sont confrontés
les adolescents d’aujourd’hui. Je pense que c’est ce qui donne au film sa dimension
humaine. »
POWER RANGERS
reste cependant avant tout un film d’aventures captivant, comme l’explique Dean
Israelite : « La fantastique odyssée que nous partageons avec ces personnages
leur permet d’atteindre la maturité de manière significative et profonde. Mais
ils prennent aussi au passage beaucoup de plaisir à leurs aventures… tout comme
les spectateurs. »
DES MENTORS VENUS D’AILLEURS
Lorsque les cinq
adolescents d’Angel Grove tombent sur un très ancien vaisseau spatial enterré
dans une vieille mine, ils découvrent également ce qui se cache à l’intérieur :
Zordon, un alien très intelligent et autoritaire qui a perdu son corps et n’est
plus qu’une conscience piégée dans les parois du vaisseau. Il est secondé par
un petit robot, Alpha 5.
Les cinéastes ont
fait appel à des stars réputées pour interpréter ces deux rôles : Bryan
Cranston, nommé à l’Oscar et couronné par quatre Emmy Awards (« Breaking Bad »,
DALTON TRUMBO, ALL THE WAY) et l’ex-star de « SNL » et célèbre comédien comique
Bill Hader (CRAZY AMY, LE MONDE DE DORY).
Le duo a placé la
barre encore plus haut – et a ajouté une bonne dose d’humour. Dean Israelite
commente : « Ils incarnent à la perfection ces deux personnages extraordinaires
et ont été une source d’inspiration pour tout le monde ! »
Zordon
Le réalisateur a été
ravi que Bryan Cranston, qui avait fait la voix de plusieurs monstres pour la
toute première saison de la série « Power Rangers » en 1993, bien avant que sa
carrière ne décolle, accepte de revenir pour cette nouvelle version. Il n’a échappé
à personne, chez les acteurs comme parmi l’équipe technique, que le personnage
de Billy Cranston a été baptisé d’après l’acteur. Mieux encore, le mélange d’intensité
dramatique et de sens comique propre au comédien était un atout formidable pour
le personnage de Zordon, qui est à la fois un être intergalactique à la sagesse
millénaire et un esprit dématérialisé. Le réalisateur commente : « Bryan a une
autorité naturelle et un sérieux qui posent son personnage, mais il sait aussi
lui apporter une précieuse humanité. Nous ne voulions pas d’une sorte de
Magicien d’Oz, ni d’une voix immatérielle. Il fallait sentir son caractère, une
présence capable d’impacter profondément ces jeunes. » Bryan Cranston a apporté
une telle personnalité au personnage qu’il a même influencé les effets. Dean
Israelite se souvient : « Lorsque nous avons fait la capture faciale, Bryan
nous a réservé bien des surprises en lisant son texte, et je me souviens qu’à
la fin de la journée notre superviseur des effets visuels, Sean Faden, est venu
me dire « On va devoir faire les choses en grand en matière d’effets parce que
Zordon va être un personnage fabuleux ! »
L’acteur se
souvient très bien de ses premiers contacts avec la série « Power Rangers » au
début des années 90. « C’était très amusant à faire, et c’était la première
fois qu’en tant qu’acteur, je devais raconter une histoire et faire passer des émotions
uniquement par la voix. Ça a été une expérience très formatrice – et en plus j’étais
ravi d’avoir décroché un job ! »
Ce n’est pourtant
pas la nostalgie qui a ramené l’acteur sur le territoire des Power Rangers près
de trente ans plus tard. Il confie : « Quand on m’a appelé pour me proposer de
faire Zordon, cela m’a fait sourire, mais je n’aurais jamais accepté s’il n’y avait
eu que cela. Il fallait que l’histoire soit intéressante, prenante et
excitante. Ce n’est qu’après avoir discuté avec Dean et lu le scénario que j’ai
dit oui. »
« L’histoire rend
hommage à la série d’origine et contient des petites surprises pour les fans de
la première heure, mais ce qui m’a vraiment séduit, c’est qu’elle soit aussi
actuelle. Que les gens connaissent ou non la série, ils s’identifieront aux personnages.
Ces gamins sont si réels, ils existent tellement ! Ce sont des jeunes de 2017.
Bien sûr, à l’époque de la série, on n’avait pas les incroyables images de synthèse
de maintenant. Il y avait des écrans verts très basiques, mais ici, l’imagination
de Dean ne se heurtait à aucune limite. »
Bryan Cranston
poursuit : « J’ai beaucoup aimé la manière dont Dean Israelite aborde Zordon,
en le propulsant dans un monde, le nôtre, celui du XXIe siècle,
qui le déconcerte. Il a attendu des millions d’années pour trouver une nouvelle
génération de Power Rangers, et à présent qu’ils sont là… il a affaire à de
sales gamins boudeurs qui ne comprennent rien à rien. Du moins, c’est sa première
impression ! Zordon sait que tout repose sur eux mais il ne peut pas faire
grand-chose depuis la position qui est la sienne. Ils n’ont pas l’air prêts à
se conduire en héros, et ils ne se rendent pas compte de l’ampleur ni de l’imminence
du danger. En plus, ils sont incapables de s’unir, donc incapables de se
transformer. Zordon est très désappointé – sans même tenir compte du fait que l’univers
va probablement disparaître à cause d’eux.
« Mais finalement,
ces sales gosses vont le surprendre. La résilience et la force de l’esprit
humain ont de la ressource ! Ces gamins qui la jouaient perso vont se rendre
compte qu’il existe quelque chose qui les dépasse, quelque chose de plus grand
et de plus important qu’eux, ce qui est une formidable leçon. »
Dans la série
originale, Zordon était un hologramme, mais Dean Israelite voulait une idée
originale qui n’ait pas été surexploitée auparavant : « Nous avons tourné le
dos à l’hologramme et pris la direction opposée pour en faire un être analogique.
Il est devenu une partie du vaisseau lui-même. Il est piégé dans la matrice du
matériau dont est fait le vaisseau et se manifeste à travers des milliers de petits
plots qui ondulent et sortent du mur dans lequel il est retenu. »
Bryan Cranston
note : « Zordon était destiné à être un chef mais il est relégué à l’état de
fantôme hantant son vaisseau spatial maudit. Il doit instiller aux jeunes gens
la notion de responsabilité et le désir de sauver le monde, mais il ne peut se matérialiser
qu’en sortant des murs… »
La conception du
personnage est un tour de force de la part de l’équipe effets. Sean Faden, le
superviseur, explique : « Zordon est essentiellement une sculpture cinétique. C’est
une animation procédurale super cool qui a l’air de faire 6 mètres de haut sur
18 à 25 de large. Il vit à l’intérieur d’un mur incurvé couvert de pointes métalliques
qui entrent et sortent sur toute la surface. Nous avons ajouté un effet luminescent
rouge qui peut « couler » entre les tiges, ce qui renforce l’impact de l’interprétation
de Bryan. »
Pour créer l’effet
numérique, un moulage complet du corps et de la tête de Bryan Cranston a été réalisé.
« Il ne fallait pas être claustrophobe ! raconte celui-ci en plaisantant. Quand
on vous pose le masque pour faire le moulage du visage, vous disparaissez sous
le plâtre pendant 45 minutes et vous ne pouvez plus respirer que par les deux
petits trous aménagés pour vos narines. Vous êtes aveugle, quasiment sourd, et
vous avez l’impression d’être sous l’eau. Une expérience pour le moins étrange…
mais cela fait partie du jeu ! »
Le résultat est un
hybride mélangeant l’interprétation de l’acteur et la créativité de l’équipe
effets. « Vous vous concentrez sur votre jeu, mais au final, ce sont eux qui
apportent la magie et le mystère ! » s’enthousiasme l’acteur.
Alpha 5
Si Zordon est une
sorte de gourou prisonnier des parois, Alpha 5 est un cyborg rescapé du
naufrage interstellaire. Acolyte cybernétique de Zordon, Alpha 5 a légèrement
perdu l’esprit à force d’errer tout seul dans le vaisseau depuis des millions d’années
dans l’attente de l’arrivée des nouveaux Power Rangers.
Bill Hader a
apporté son humour et son accessibilité en tant qu’acteur à ce personnage. Dean
Israelite commente : « Bill ne peut s’empêcher d’être hilarant et il donne son
sens de l’humour très personnel à Alpha 5. Il est aussi d’une intelligence remarquable
et il a constamment nuancé et amélioré ses répliques. La conception physique du
personnage est amusante, mais c’est Bill qui lui a donné son âme. » Bill Hader
a tout de suite été séduit par l’approche novatrice du film. « C’est un peu
comme si les gamins de BREAKFAST CLUB s’étaient transformés en superhéros. »
Mais ce n’est que lorsqu’il a vu le premier animatique d’Alpha 5 qu’il a été définitivement
convaincu. « Il était vraiment cool ! se souvient-il avec enthousiasme. Quand
je suis allé au bureau de Dean et qu’il m’a montré les 5 premières minutes du film,
avec la poursuite, j’ai eu très envie de faire le film. Il avait une vision
tout sauf stéréotypée. Il voulait vraiment faire un film de super-héros pour
ados qui tranche sur ce qui se fait et vous emmène autre part. »
Jouer Alpha 5 a été
un challenge excitant pour le comédien, réputé pour ses expressions faciales d’une
grande créativité : ici, le personnage n’ayant pas de visage humain, il a dû
procéder autrement. Toujours prêt à expérimenter, Bill Hader a exploré toute
une variété de voix et de personnalités avant d’opter pour une approche qui
fait du personnage un lien clé pour instaurer la confiance entre les jeunes et
Zordon.
« Je joue Alpha 5
comme un petit robot qui s’emballe facilement mais se montre toujours positif,
détaille-t-il. Il est très excité de voir enfin des candidats se présenter après
des dizaines de millions d’années. Enfin, il peut faire son show ! J’ai essayé
plusieurs formules pour ce personnage, dont une où il était plus bougon, mais celle
que tout le monde aimait était la version optimiste et pleine d’énergie, qui s’efforce
d’être une sorte de mentor pour ces gamins. Alpha 5 est le chaînon manquant
entre Zordon et les ados, et c’est à lui que revient la tâche d’aider Zordon à
les comprendre. Il passe peut-être à côté de certaines choses, mais on peut compter
sur lui en cas de besoin. Il ne manque pas de ressources. »
Bill Hader
explique : « Sa première impression quand il découvre ces futurs Power Rangers,
c’est qu’ils sont bien petits, et bien jeunes, et pas très doués. Mais il est
positif avant tout, et d’un indécrottable optimisme en tant que mentor. Même s’ils
ratent tout… »
La performance de
Bryan Cranston a été pour lui une source d’inspiration et un tremplin. « Bryan
a ancré Zordon dans le réalisme, et cela m’a aidé pour trouver le ton juste en
réaction à son attitude. »
Bryan Cranston réplique
que, réciproquement, la prestation de Bill Hader a encore amélioré la sienne : «
J’ai eu la chance de travailler avec Bill précédemment dans « SNL » et c’était
déjà quelqu’un de très drôle – et de super sympa. À travers sa voix, il donne l’impression
que l’on peut avoir confiance et être ami avec Alpha 5, ce qui était essentiel
pour le personnage. Et puis il est à mourir de rire. »
Enregistrer les
dialogues d’Alpha 5 en regardant les images du film a été une découverte pour
Bill Hader, qui explique : « La difficulté dans un tel rôle est que vous n’avez
que votre voix pour vous exprimer. Vous ne pouvez pas compter sur vos expressions.
Mais le voir évoluer m’a instinctivement donné le ton parce que c’est un petit
gars très cool qui me plaisait beaucoup ! »
La nouvelle
incarnation physique d’Alpha 5 s’inspire du personnage original rouge et bleu,
actualisé en s’éloignant de l’aspect rigide des robots des années 50. Cette
version 2017 est plus fluide, plus organique, en harmonie avec un être à intelligence
artificielle.
Le chef décorateur
Andrew Menzies déclare : « Dean voulait que l’on retrouve le côté bizarre et
amusant de l’Alpha 5 originel. Mais il fallait aussi tirer le meilleur parti de
toutes les techniques dont on dispose aujourd’hui, bien plus malléables. J’ai improvisé
à partir d’une rainette pour les grands yeux expressifs. J’ai donné mes esquisses
et mes notes indicatives à un grand illustrateur de chez Legacy Effects, et il
a tout dessiné en un week-end. Parce qu’Alpha 5 est un maillage, il peut
changer complètement de forme. Son cerveau roule autour de sa tête et il arrive
même qu’il tombe quand il se penche trop, il doit alors courir après ! C’est un
personnage très amusant. »
LE RÉVEIL DE RITA REPULSA
Lorsque les futurs
Power Rangers réveillent Zordon, ils réactivent aussi son ennemie de toujours :
Rita Repulsa, créature maléfique venue du fond des âges qui rêve de conquérir
la Terre. Pour incarner ce personnage dans toute sa malfaisante magnificence,
les cinéastes ont fait appel à Elizabeth Banks, bien connue pour avoir incarné
Effie Trinket dans la saga HUNGER GAMES.
Dean Israelite déclare
: « C’est une chance pour nous qu’Elizabeth ait accepté le rôle. Elle y est
parfaite parce qu’elle est à la fois une excellente actrice dramatique et une
fantastique actrice de comédie. Et Rita est à la fois mortellement sérieuse et très
drôle. Naviguer entre ces deux extrêmes nécessitait un talent exceptionnel. » La
comédienne comme le réalisateur voulaient pousser le personnage le plus loin
possible. Ce dernier commente : « Nous avons longuement discuté pour savoir comment
donner vie à la folie de Rita en accord avec la série. Elizabeth a su trouver sa
propre manière de le faire, à la fois intrigante et originale. »
Elizabeth Banks
confie : « J’ai tout de suite été séduite par le projet. J’adore les grands
films divertissants, et j’adore les histoires d’amitié où les héros font front ensemble
contre les méchants. Dès la lecture du scénario, ce film-ci paraissait très nouveau,
très frais. Et le casting donne aussi ce sentiment avec des jeunes stars de profils
et d’origines très différents. Ils représentent bien la dynamique de la
jeunesse d’aujourd’hui. On retrouve à la fois la petite ville et les grands
enjeux de la série, et le parfum d’un film très contemporain sur la difficulté
de trouver sa place dans le monde d’aujourd’hui. »
De ses liens avec
la série, Elizabeth Banks dit : « Nous devions avoir toute la collection des
jouets à la maison ! On jouait tout le temps avec, on prenait un air pénétré
pour reproduire les mouvements d’arts martiaux, les coups de pied et tout le reste.
Mon frère a sauté de joie quand j’ai obtenu le rôle ! »
Pour incarner
Rita, Elizabeth Banks s’est appuyée sur la mythologie existante, mais elle
voulait créer un personnage féminin qui en impose et puisse entrer dans les annales
des plus grands méchants de cinéma, des êtres glacés et redoutables. Elle
explique : « C’est un personnage grandiose, spectaculaire, une femme qui ne
fait pas de quartier et veut gagner à tout prix. C’était l’image que je gardais
de la série et celle que je voulais projeter. Comparée aux grands rôles de méchants,
elle est tout aussi mauvaise et malintentionnée, mais elle a plus d’humour que
beaucoup. Elle ne pense qu’à elle et considère ces misérables humains comme des
insectes. C’est très libérateur de jouer quelqu’un comme elle. »
Pour le producteur
Marty Bowen, Elizabeth Banks a touché en plein dans le mille. « Il fallait que
Rita soit effrayante tout en étant drôle, et en plus elle est sexy ! Difficile
de trouver ces trois qualités chez une même actrice, et encore plus de lui demander
de rester quatre heures et demie au maquillage, mais Elizabeth était parfaite.
Quand elle est arrivée sur le plateau dans toute sa gloire, elle nous a laissés
bouche bée. En la voyant, j’ai su que le film saurait trouver le ton juste
entre cool et fun ! »
Dacre Montgomery
confie : « J’étais heureux de travailler avec Elizabeth Banks, même si Rita
Repulsa est la pire ennemie des Power Rangers ! Elle réussit à nous fiche la
trouille tout en étant drôle, un vrai tour de force. Elle a apporté une énergie
incroyable sur le plateau, en tant qu’actrice et en tant que personne. » Bryan
Cranston ajoute : « Elizabeth est démoniaque, et elle s’est éclatée en jouant
un personnage aussi grandiose ! »
La création du
personnage a nécessité en effet un maquillage complexe à base de prothèses dont
la conception et la réalisation a été supervisée par Toby Lindala (X-MEN 2, «
Once Upon a Time ») de chez Lindala Schminken fx Inc. Il a travaillé en étroite
collaboration avec la chef costumière Kelli Jones pour créer « ce look sinistre
et contorsionné qui donne l’impression qu’elle s’est en partie métamorphosée ».
Kelli Jones se
souvient : « Nous avons procédé par nombreuses étapes pour trouver le juste équilibre
entre sexy et effrayant. Le plus difficile a été de donner l’impression que son
costume émerge de sa peau. »
À partir d’une
combinaison en Lycra, Toby Lindala a sculpté, moulé et apposé des pièces en
silicone pour créer cette oeuvre d’art. Chaque jour, il fallait poser des prothèses
pour modifier le visage, une coiffe qui semble faite de griffes, des dents en or,
des mains en silicone et des griffes dorées venant recouvrir l’extrémité des
doigts. 99 % du look de Rita Repulsa a été réalisé en effets physiques, seules
les ultimes touches finales ont été faites en effets numériques.
Sean Faden, le
superviseur des effets visuels, détaille : « Nous avons seulement ajouté des
effets pour le sceptre de métamorphose, les éléments de costume dorés, et nous
avons assombri ses dents jusqu’à la transformation finale. Les images de synthèse
ont servi pour représenter son ultime transformation, les détails dorés qui
transparaissent dans la peau et les piquants qui se forment sur elle. »
S’asseoir chaque
jour dans le fauteuil des maquilleurs a été une épreuve d’endurance pour l’actrice,
en particulier pour son look « oursin ». Elle confie : « Cette version du
personnage nécessitait des prothèses sur tout le corps, j’étais couverte de la
tête aux pieds de plastique et de silicone. Il fallait rester immobile pendant
des heures, avec six personnes qui s’affairaient sur moi. C’était pénible, même
respirer n’était pas facile, mais j’oubliais tout quand je voyais Rita Repulsa dans
le miroir ! »
L’actrice a
travaillé avec un linguiste pour développer le langage alien de Rita. « Nous
avons inventé un langage qui possède sa propre logique, les mots veulent vraiment
dire quelque chose, ainsi c’est plus réaliste. »
Même si son rôle
exigeait qu’elle incarne le mal à l’état pur, Elizabeth Banks a été attirée par
le fait que l’histoire porte sur l’état d’esprit nécessaire pour combattre le
mal. « J’ai aimé, entre autres choses, l’idée que trouver sa place au sein d’un
groupe, faire partie de quelque chose est un moyen de découvrir son propre
pouvoir. Beaucoup de jeunes se sentent isolés, rejetés, mais ici, on voit
justement des jeunes qui ont le sentiment d’être des parias réaliser qu’ils
sont liés les uns aux autres. C’est un message formidable : personne n’est
seul. Qui que vous soyez, quoi que vous viviez ou ayez vécu, vous vous sentirez
proche d’un de ces Power Rangers. »
LES COULEURS DES HÉROS
Tout le monde
associe la série originale aux combinaisons Lycra vivement colorées, mais il
fallait bien évidemment repenser intégralement les costumes. La première étape
a consisté à prendre en compte le fait que dans le récit, les costumes sont d’origine
extraterrestre – aucune raison donc de limiter son imagination. Les tenues
devaient bien entendu remplir leur fonction d’armure protectrice, mais plutôt
que d’opter pour d’épaisses protections, l’équipe costumes est partie dans une
tout autre direction.
C’est ainsi que
sous la direction de la chef costumière Kelli Jones, l’équipe a mis au point
des costumes épurés, près du corps, des armures impénétrables avec des zones
transparentes, qui sont appliquées aux nouveaux Power Rangers par la grille de
transformation quand ils réussissent finalement le test. Heureusement, les cinéastes
avaient l’appui des experts mondialement réputés de Weta Workshop. Brian
Casentini explique : « Nous voulions souligner l’origine extraterrestre des pouvoirs
des Power Rangers, donc on voit les costumes s’illuminer dans l’action. Il fallait
aussi qu’ils soient extrêmement souples pour permettre les incroyables figures d’arts
martiaux qui font l’attrait des Power Rangers. Weta a fait un superbe travail
et tout le monde chez Saban et Lionsgate a été époustouflé en voyant les
costumes sur les acteurs. Les spectateurs le seront aussi à coup sûr ! »
Cependant, même
pour Weta, le challenge était difficile. Luke Hawker, superviseur du projet au
sein du studio, confie : « Pour être honnête, j’ai vraiment eu peur quand l’idée
d’un costume transparent a été émise. Je n’avais aucune idée de la manière de
nous y prendre. Ayant déjà travaillé avec des uréthanes transparents par le
passé, je savais à quel point il serait difficile d’obtenir chaque fois des
moulages parfaits… et nous avons travaillé avec plus de 2000 composants ! Réussir
n’a été possible que grâce aux formidables techniciens que nous avons chez Weta.
Nous aussi, nous avons regardé le danger en face, et nous l’avons vaincu ! »
La conception des
costumes a commencé par des dessins en 2D réalisés par Legacy Effects, qui ont été
modélisés en 3D. Luke Hawker précise : « Il n’existait aucun précédent pour ce
que nous voulions, même parmi les super-héros existants. Les nôtres sont différents
: au contraire d’un Spider-Man ou d’un Batman, qui sont des corps humains à l’intérieur
d’un costume en tissu, les Power Rangers devaient donner l’impression d’une
origine extraterrestre : les costumes viennent épouser les corps des Rangers
pour agir comme un cristal protecteur. L’une des principales difficultés a été
de trouver la bonne « peau » pour la base du costume, parce qu’il nous fallait
un matériau ayant beaucoup de texture, tout en étant suffisamment résistant
pour convenir à la ligne effilée et moulante. »
Le costume de
chaque Ranger est parti une combinaison en Lycra couvrant tout le corps sur laquelle
des pièces d’armure ont été collées, sanglées ou boulonnées. Luke Hawker
commente : « Chaque costume est adapté au personnage et en est représentatif.
Le Ranger Rouge est fluide et puissant, il apparaît comme le chef. Le Ranger
Bleu est plus massif, avec des plaques d’épaules qui accentuent sa silhouette
triangulaire. Il fait penser à un tank ou un avion-cargo. Le Ranger Noir est le
plus anguleux mais avec un centre de gravité plus bas, la silhouette générale affûtée
est très belle. Son armure est tranchante, acérée, anguleuse. Le Ranger Rose a
des lignes plus féminines, mais elle est aussi très impressionnante. Le Ranger Jaune
est plus félin, avec de la souplesse et une grande agilité. »
Weta a fabriqué
trois costumes pour chaque Ranger : un pour les scènes de jeu et deux pour les
cascades, qui pouvaient être équipés pour des mouvements spéciaux. Si les
costumes sont réels, ils ont été cependant retravaillés en imagerie de synthèse.
Sean Faden,
superviseur des effets visuels, explique : « Nous avons commencé par filmer les
costumes avec des photos de référence et des scans digitaux. À partir de ces éléments,
nous les avons reconstruits informatiquement pour avoir des costumes en images
de synthèse correspondant parfaitement aux vrais. La grille de transformation a
été ajoutée, elle forme un diamant sur la poitrine du costume physique équipé
de sources lumineuses pour que l’interaction acteurs/lumière soit exacte. Il y
avait aussi des lignes brillantes de couleur cousues sur les costumes que nous
pouvions isoler pour ajouter des effets d’énergie en postproduction : l’énergie
émane de la grille de transformation et irradie sur tout le costume. »
Les premières
tentatives infructueuses des jeunes pour se transformer en Power Rangers ont également
concerné l’équipe de Sean Faden. « Ils essaient de contrôleur leurs pouvoirs
mais ce n’est pas gagné, il a donc fallu créer un costume « instable » qui n’apparaît
que temporairement. »
Naomi Scott se
souvient : « Quand je me suis découverte dans la glace dans ce costume, je me
suis trouvée complètement transformée. J’avais du mal à croire que c’était moi
! Ces costumes sont vraiment géniaux et nous ont beaucoup aidés à entrer dans
la peau des personnages et à acquérir la force des Rangers. » RJ Cyler ajoute :
« Cela me donnait envie d’aller retourner une ou deux voitures ! Dommage que ce
ne soit qu’un film…. »
Becky G note : «
Il faut avouer que les costumes n’étaient pas très confortables avec toutes ces
couches de matières, mais quel look ! Les formidables équipes de Weta n’arrêtaient
pas de s’excuser tout le temps des essayages, mais le résultat en valait la
peine. Ça en jette ! C’est nous les Power Rangers ! »
SE PRÉPARER À LA BATAILLE
Les cinq acteurs
et actrices ont eu à relever un défi de taille : apprendre à se battre comme
des adolescents soudain dotés de la force surhumaine d’être galactiques. Le
producteur Mary Bowen déclare : « Il fallait retrouver les arts martiaux si présents
dans la série, mais avec notre propre style. Le public d’aujourd’hui devait en
prendre plein les yeux quand ils se battent ! »
La série originale
« Power Rangers » reprenait les séquences d’arts martiaux des épisodes
japonais, des mouvements appuyés et géniaux pour l’époque, mais Dean Israélite
voulait que les combats et les cascades de son film soient spectaculaires,
frappants, réalistes… et interprétés au maximum par les acteurs et actrices.
Il explique : « Je
voulais avoir le moins possible recours à des doublures. À l’image, tout devait
paraître réel. Il fallait qu’en voyant les scènes d’action, on se dise que si
nous aussi on avait une de ces pièces, on en serait capable ! »
C’est le
coordinateur des cascades Larry Lam qui a supervisé l’entraînement intensif qu’ont
suivi Dacre Montgomery, Naomi Scott, RJ Cyler, Becky G et Ludi Lin. Il précise
: « Chaque personnage a son propre style. Zack, le Ranger Noir, se base sur les
techniques qu’il possède déjà. Trini, le Ranger Jaune, est plus décousue dans
ses gestes, et aussi plus inventive. Kimberly, le Ranger Rose, est fluide et
gracieuse, et Jason, le Ranger Rouge, se base sur l’athlétisme. Billy, le
Ranger Bleu, apporte une note comique, et on sent la personnalité de RJ dans
ses moindres gestes. »
Becky G raconte : «
On s’est tous entraînés comme on ne l’aurait jamais cru possible. J’ai couru
dans des escaliers, fait des sauts comme une folle, c’était physiquement super
costaud. Mais j’ai adoré me préparer aux combats parce qu’apprendre des coups
de pied et de poing pour la caméra, c’est très différent de la réalité. Je
viens de la rue, et là-bas, si vous voulez cogner quelqu’un, vous le faites, peu
importe l’art et la manière ! Alors qu’ici, les combats sont presque une danse chorégraphiée.
C’est précis, ultra réglé, et c’est extraordinaire à voir. »
Dacre Montgomery
se souvient : « C’était une expérience géniale. Je n’étais pas du tout sportif à
l’école, rien à voir avec Jason Scott ! Je me suis entraîné au minimum 3 heures
par jour tous les jours pendant des mois : MMA et kickboxing le matin, course
et sprint, puis yoga, et en fin de journée, lever de poids… J’adore le sentiment
qu’on éprouve quand on croit avoir atteint sa limite et qu’on parvient encore à
se dépasser. »
Ludi Lin était le
plus expérimenté des acteurs sur le plan physique : il enseigne le muay thai et
a combattu en professionnel. Mais même lui a beaucoup appris : « J’aime
beaucoup le jiu jitsu, nous en avons donc incorporé dans le style de Zack. Jamais
je ne pourrai assez remercier les cascadeurs. Ils m’ont énormément appris, tous
les jours. Ils avaient sans cesse de nouvelles idées pour améliorer nos combats.
»
Parallèlement aux
arts martiaux, les acteurs ont aussi suivi un entraînement à la plongée pour la
scène où ils passent à travers le plafond du bassin de la mine pour émerger
dans le vaisseau spatial de Zordon. Ils ont appris des techniques spéciales de
respiration et ont accompli eux-mêmes toutes leurs cascades aquatiques dans un bassin
spécialement construit.
L’une des cascades
les plus risquées a demandé énormément de travail et des mesures de sécurité
drastiques : le saut des Rangers pour franchir un abîme béant. Larry Lam
explique : « Nous avons utilisé des grues, beaucoup de câblages et des systèmes
pneumatiques pour les faire voler dans les airs. Notre matériel était si puissant
qu’on pouvait soulever des voitures avec, mais nous l’avons utilisé pour propulser
les cascadeurs à 40 mètres ! Nous l’avons d’abord testé avec des sacs de sable,
et ce n’est qu’une fois sûrs de nous que nous avons fait les essais avec les cascadeurs.
»
Ludi Lin raconte :
« On a l’impression de voler. Ça donnait envie de rater les prises rien que
pour recommencer ! Ça faisait un peu peur, mais on en redemandait ! »
LES SBIRES DE RITA
Rita Repulsa fait
preuve d’une belle créativité dans le mal. Ainsi, elle génère une armée de
sbires et d’hommes de main destinés à se débarrasser de tous ceux qui se
mettraient en travers de ses rêves de conquête de la Terre. Pour créer l’armée de
Rita, et le monstre d’or massif nommé Goldar, les équipes du film se sont déchaînées…
Dans la série
originale, les sbires de Rita étaient faits d’argile. Sean Faden, superviseur
des effets visuels, développe : « Nous sommes partis de cette idée et avons
laissé libre cours à notre inventivité. Nous nous sommes dit que Rita était capable
de manipuler l’énergie qui l’entoure pour insuffler la vie à ses créatures,
mais ils restent quand même des automates sans esprit obligés de suivre ses
ordres. Qu’ils soient générés à partir d’asphalte, de boue, de béton ou d’or,
ils ont à la fois les propriétés de la matière dont ils sont faits et de
certains objets qui les entourent. Par exemple, ils peuvent attirer sur eux une
poubelle, un feu tricolore ou une boîte aux lettres. On voit donc des créatures
de plus de deux mètres de haut dont dépassent des objets bien reconnaissables…
« Ses monstres ont
aussi la particularité d’avoir plusieurs têtes qui sortent de leur dos,
poursuit le superviseur des effets visuels. Mon préféré est celui avec le signal
« ne pas traverser »… » Pour Goldar, le concept a été « voir toujours plus
grand ! ». Le chef décorateur Andrew Menzies a conçu « un design complètement
nouveau pour Goldar ».
Il précise : «
Comme le monstre est vraiment le pantin de Rita, Dean et moi avons décidé qu’il
n’avait pas de visage. En faisant des recherches, je suis tombé sur une
sculpture qui ressemblait à une fontaine à chocolat. Cela m’a donné l’idée que Goldar
serait continuellement en train de couler, comme de l’or en fusion. Dean et moi
étions séduits par le concept d’une créature dont les expressions se « fondent »
littéralement les unes dans les autres : c’est terrifiant. »
Sean Faden reprend
: « La création de Goldar en images de synthèse a été particulièrement complexe
puisqu’il fallait avoir une matière fluide en perpétuel mouvement tout en
conservant la forme générale du personnage et en donnant l’impression de poids.
En délimitant des zones plus solides sur lesquelles coulait le métal fondu,
nous avons pu conserver la silhouette globale tout en donnant l’échelle et la
masse. Son visage est un puits noir au milieu de l’or, ce qui renforce l’idée d’une
force de destruction sans âme qu’il semble impossible de stopper. »
PILOTER LES ZORDS
Les Zords étant
eux aussi un élément fort des Power Rangers, tout le monde attendait
impatiemment de voir à quoi allait ressembler leur nouvelle version. Les fans
adorent ces énormes machines aux allures d’animaux qui font office de véhicules
d’assaut, l’équipe du film a donc choisi de construire ses Zords de A à Z en conservant
l’esprit premier inspiré des animaux préhistoriques. Les Zords ont été customisés
pour correspondre à leur pilote : Zack est aux commandes d’un Mastodonte noir à
six pattes, Billy conduit un imposant Tricératops bleu, Jason un immense T-Rex
rouge, Kimberly un Ptérodactyle volant rose, et Trini un féroce Tigre à dents
de sabre jaune.
Dean Israelite
voulait trancher en termes de design, mais aussi en termes d’ « interprétation »
des machines. « Nous voulions qu’elles donnent l’impression d’être des créatures
biologiques et biomécaniques, et qu’elles aient une esthétique différente de
tout ce qu’on a pu voir parce qu’elles sont issues d’une technologie extraterrestre.
L’échelle aussi était importante. » Sean Faden, le superviseur des effets
visuels, précise : « Dean voyait les Zords comme une
chance de combler les rêves les plus fous des enfants. Il voulait que chaque
gamin qui sera devant l’écran ait l’impression de se balader à travers sa ville
aux commandes de ces énormes machines. »
Pour les acteurs,
la conduite de ces Zords a été un grand moment, et comme ces séquences ont été
réalisées à la fin du tournage, elles faisaient figure de récompense. Dacre
Montgomery confie : « On y a pensé durant tout le tournage ! Plus le moment
approchait, plus on était impatients, et finalement, on était exactement comme
nos personnages : on a enfin gagné nos Zords ! Les conduire était vraiment top
! »
Le chef décorateur
Andrew Menzies déclare : « Dean a travaillé comme un fou pour que ces Zords
soient déments. Il a d’abord regardé des vidéos de courses dans Los Angeles
avec des vieilles Mustang sur Youtube. Et puis on a pensé à la lévitation magnétique
pour les rendre encore plus excitants. Ils sont faits d’assemblages en plusieurs
couches, et leurs exosquelettes peuvent moduler leur forme. Pour les filmer en
gros plan, Dean a employé plusieurs types de caméras, de supports et des plans en
hélico. »
Andrew Menzies déclare
: « Je suis très fier du design des Zords. J’ai les yeux qui s’éclairent comme
un gamin quand je les vois, et je sais que les enfants les adoreront : ils
peuvent faire des trucs super cools ! »
Les cinq Zords
sont bien évidemment capables de s’agencer tous ensemble pour former un des éléments
légendaires de la série : le Megazord. Dean Israelite et Andrew Menzies ont
abordé la conception en déconstruisant les Zords, puis en réagençant leurs
constituants pour ne plus former qu’une seule unité – ce processus devant être
très organique, comme si l’on créait un être vivant et non une machine. Sean
Faden souligne : « Nous souhaitions garder notre distance avec les Transformers
en optant pour une sorte de créature vivante, organique, naturelle. Dans l’esprit
des costumes des Power Rangers, le Megazord a une couche intérieure sous un
exosquelette, et l’on peut identifier dans ses constituants des parties du
TRex, du Ptérodactyle, du Mastodonte, du Tricératops et du Tigre à dents de
sable, tous fusionnés en un « surrobot ». C’était très excitant de voir tous
les éléments se combiner en un seul ! Et les interstices sont eux aussi
constitués à partir des couches intérieures des Zords – nous avons imaginé que
ces matériaux pouvaient s’étendre pour combler les vides, et définir l’apparence
finale du Megazord. »
L’UNIVERS EN MOUVEMENT
Pour concevoir et
superviser tous les détails essentiels qui constituent l’univers global de POWER
RANGERS, Dean Israelite a réuni une équipe de pointures qui comprend notamment
le directeur de la photo Matthew Lloyd, le chef décorateur Andrew Menzies et la
chef costumière Kelli Jones, qui ont tous travaillé dans l’optique de
transformer les éléments signatures de la série pour les rendre actuels. L’imagination
débordante du chef décorateur a été un facteur clé. Dean Israelite explique : «
Andrew s’est assuré que toutes les pièces majeures, du vaisseau spatial de
Zordon aux costumes en passant par les Zords, semblent provenir du même monde.
La conception de chaque constituant repose sur la notion de « morphing » – après
tout, le titre original de la série est « Mighty Morphin Power Rangers », la
notion de transformation, de métamorphose est donc absolument essentielle. Il
fallait un design globalement plus fluide que l’aspect anguleux que l’on retrouve
souvent dans la S.F. au cinéma. C’est le principe qui a guidé toute l’esthétique
du film, et Andrew a repoussé les limites – il a par exemple utilisé pour le vaisseau
spatial une nouvelle peinture texturée qui n’avait encore jamais été employée. »
La partie la plus
simple en matière de création de décors a été la petite ville ouvrière d’Angel
Grove. Mais après avoir créé cette ville réaliste, Andrew Menzies a entrepris
de construire les grottes magiques qui deviennent le portail conduisant au vaisseau
de Zordon. Tout cela a été construit aux studios CMPP à Vancouver. Pour le
vaisseau spatial de Zordon, Andrew Menzies n’était pas à court d’idées. « Le
design répond aux nécessités de l’action qui s’y déroule, précise le chef décorateur.
Il fallait de l’espace pour que les Rangers aient la place de courir et de se cacher
d’Alpha, par exemple. Le design général est organique, accueillant. Il fallait que
les jeunes qui y pénètrent se sentent bien. On a aussi placé un siège façon roi
Arthur quand l’épée du Ranger Rouge est enfoncée jusqu’à la garde et qu’il ne
peut pas la prendre avant d’être prêt. »
Concevoir les légendaires
pièces a été particulièrement gratifiant pour Andrew Menzies et son équipe. « C’était
finalement l’un des points les plus difficiles du projet, admet-il, parce que
Dean ne voulait pas entendre parler de déjà-vu. C’est le premier élément du
monde des Power Rangers que l’on découvre et elles étaient essentielles pour
les fans, la première impression était donc particulièrement importante. D’où notre
désir de proposer quelque chose de complètement original. Il fallait cependant que
cette découverte reste une vraie surprise et soit plausible. Nous avons abouti à
un objet qui est en partie une gemme, en partie un panneau de contrôle
technique, et en partie de l’or – ce qui renvoie aux pièces de la série. On
sent immédiatement que ces objets ne sont pas terrestres, que c’est une
technologie complètement différente. »
Créer un monde crédible
qui vire au fantastique a aussi été la mission de la chef costumière Kelli
Jones, qui en plus de son travail sur la très belle et très redoutable Rita
Repulsa, a créé les tenues des cinq personnages principaux au quotidien – des
tenues rehaussées de touches de la couleur de leurs futurs costumes de Power
Rangers.
Kelli Jones
explique : « J’ai commencé par établir le style vestimentaire de chaque
personnage au lycée. Jason est le fils d’un pêcheur qui travaille sur les
docks, il porte un pantalon cargo et des t-shirts. Kimberly sait qu’elle est
jolie mais elle est en rébellion, elle s’habille de noir, de gris, de cuir.
Billy a un côté excentrique, il a des cardigans, des pulls avec des motifs d’animaux,
des survêtements rétro, des t-shirts graphiques. Zack, le gros dur, manque d’argent,
il porte des vêtements d’occasion ou de surplus, délavés et usés. Trini a le
petit côté punk d’une fille à part, bousculé par Becky G. »
Andrew Menzies est
très fier du côté avant-gardiste de l’esthétique du film. « Pour chaque élément
que nous avons remis au goût du jour, nous avons veillé à rendre hommage au
passé et à l’avenir des Power Rangers. Bien sûr, il est difficile de plaire à
tout le monde quand on s’attaque à quelque chose de si profondément ancré dans
le coeur des gens, mais nous avons vraiment essayé de trouver notre propre style,
sans empiéter sur le territoire d’autres univers visuels, en restant fidèles à notre
vision d’un univers Power Rangers en pleine évolution. »
Dean Israelite
partage le même sentiment. De l’interprétation des cinq jeunes stars aux qualités
comiques de Bryan Cranston, Bill Hader et Elizabeth Banks, en passant par l’esthétique
imaginative, les cascades et les effets visuels conçus pour éblouir et divertir
les spectateurs, le fil rouge a été de permettre au public de nouer un lien
intime avec les Power Rangers et leur esprit : être plus forts ensemble. Le réalisateur
conclut : « Nous sommes restés fidèles à la mythologie rattachée aux Power
Rangers, parfois de façon scrupuleuse, parfois en la revisitant avec une
approche qui a du sens quand vous connaissez toute l’histoire. Nous avons en réserve
quelques bonnes surprises pour les mordus de la première heure. Mais surtout,
nous avons voulu faire un film avec des personnages jeunes, attachants, qui nous
parlent à tous et nous entraînent dans une aventure extraordinaire, une épopée spectaculaire,
bouleversante et pleine d’espoir qui donnera la pêche à tous ceux qui sortiront
des salles ! »
LES PERSONNAGES
Jason, le Ranger Rouge (DACRE MONTGOMERY) était
une légende du football dans la petite ville d’Angel Grove jusqu’à ce qu’il
commette une erreur fatidique. Lorsqu’on le rencontre, Jason est en quête de rédemption
et ne sait pas très bien qui il est. Rapidement, il a l’opportunité de prendre
la tête d’une équipe de super-héros et tente de trouver en lui la force de
relever ce défi.
Kimberly, le Ranger Rose (NAOMI SCOTT) était
jadis la reine du lycée d’Angel Grove. Désormais exclue de la bande des élèves
les plus populaires, elle est en quête d’identité. Sa nouvelle attitude rebelle
cache en réalité un secret qui provoque chez elle un profond sentiment de vulnérabilité.
Billy, le Ranger Bleu (RJ CYLER) a
toujours eu des difficultés à communiquer et interagir avec les autres.
Brillant et profondément gentil, il est le plus innocent du groupe. Billy n’a
jamais vraiment eu d’amis, alors trouver des gens de son âge avec qui il se
sente à l’aise est très important pour lui. Très vite, il crée des liens avec
ses camarades comme il n’en avait encore jamais connu.
Trini, le Ranger Jaune (BECKY G) est
mystérieuse mais extrêmement brillante. Ses parents ayant constamment dû déménager
pour des raisons professionnelles, elle a toujours eu le statut de « petite
nouvelle » dans tous les établissements scolaires qu’elle a fréquentés.
Solitaire assumée, Trini est indépendante et rêveuse, mais très observatrice.
Tout ce qu’elle désire, c’est se trouver des amis… mais elle ne l’admettra
jamais, et surtout pas à elle-même.
Zack, le Ranger Noir (LUDI LIN) est
du genre fanfaron, mais sous ses airs de gros dur sur qui tout glisse se cache
en réalité un jeune homme complexe. Zack aime beaucoup parler de lui, sauf pour
dire la vérité car celle-ci lui donne un profond sentiment d’infériorité par
rapport à ses amis.
#PowerRangersLeFilm #GoGo
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