Policier/Thriller/Un thriller soigné et le plaisir intact de retrouver Robert Langdon
Réalisé par Ron Howard
Avec Tom Hanks, Felicity Jones, Ben Foster, Omar Sy, Irrfan Khan, Sidse Babett Knudsen, Ana Ularu, Ida Darvish, Xavier Laurent...
Long-métrage Américain
Durée: 02h02mn
Année de production: 2016
Distributeur: Sony Pictures Releasing France
Date de sortie sur les écrans américains : 28 octobre 2016
Date de sortie sur nos écrans : 9 novembre 2016
Résumé : Dans "Inferno", le célèbre expert en symbologie suit la piste d’indices liés au grand Dante lui-même. Robert Langdon se réveille dans un hôpital italien, frappé d’amnésie, et va devoir collaborer avec le docteur Sienna Brooks pour retrouver la mémoire. Tous deux vont sillonner l’Europe dans une course contre la montre pour déjouer un complot à l’échelle mondiale et empêcher le déchaînement de l’Enfer…
Bande annonce (VOSTFR)
Bande annonce (VOSTFR)
Extrait Lost And Found (VOSTFR)
Extrait Hidden Clues (VOSTFR)
Extrait Infected (VOSTFR)
Extrait Last Stop (VOSTFR)
Extrait Bell Tower (VOSTFR)
La soirée : Le 25 octobre 2016, j'ai eu la chance d'être conviée à une soirée très spéciale pour fêter la sortie du film INFERNO. Nous avions rendez-vous à la Chapelle Expiatoire, au cœur du square Louis XVI à Paris.
Il s'agit d'un monument mémoriel. La Chapelle expiatoire s’élève à l'emplacement où furent inhumés Louis XVI et Marie-Antoinette en 1793, après avoir été guillotinés sur la place de la Révolution (actuelle place de la Concorde). Sa construction est décidée en 1815 par Louis XVIII, frère de Louis XVI. Elle est achevée en 1826. (source http://www.chapelle-expiatoire-paris.fr/)
Ce lieu remplit de mystères et de symboles était absolument parfait pour mettre en scène l'escape game sur la thématique de ces nouvelles aventures de Robert Langdon.
Nous étions par groupe de 5 participants. Un petit livret nous a été remis. Dedans il y a avait une explication des règles et trois séries de questions auxquelles il fallait répondre en résolvant les énigmes disséminées dans la Chapelle Expiatoire.
Les équipes de Prizoners, la société organisatrice de l'escape game, étaient costumées et nous ont fait une introduction au jeu. Nous avions une heure pour découvrir l'énigme finale permettant d'éteindre le feu sacré afin que le virus pouvant anéantir la moitié de l'humanité ne soit pas libéré dans l'air. Aucune pression donc...
Les 60 minutes suivantes ont été actives. Le jeu se déroulait sur 2 étages ainsi que dans une des allées extérieures de la Chapelle Expiatoire. Nous avons croisés des professeurs, des prêtres, un clochard et un illuminé vraiment fou. Entre recherche de code cachés et coordonnées à trouver, notre équipe a réussi à atteindre l'étape finale et à éteindre le feu sacré. Nous étions les 7ème à le faire, il n'y avait plus d'urgence !
Le monde a été sauvé, l'expérience était fun, la mise en scène super et les énigmes étaient variées et originales. Ce fut un excellent début de soirée.
Ensuite, nous avons embarqué à bord d'un bus pour une courte ballade jusqu'au Gaumont Opéra.
Nous avons reçu un peu d'équipements afin de rester dans l'ambiance pendant le voyage.
Au cinéma, un cocktail dînatoire nous attendait afin de nous remettre de nos émotions. Sauver le monde, ça creuse !
Puis, nous nous sommes installés dans la salle de cinéma pour découvrir INFERNO.
Ce que j'en ai pensé : INFERNO est la troisième adaptation des aventures de Robert Langdon au cinéma par Ron Howard. Les deux premiers romans de Dan Brown, DA VINCI CODE et ANGES ET DEMONS, ont déjà été adaptés respectivement en 2006 et 2009 par ce réalisateur. INFERNO est le 4ème roman et il y a fort à parier que si le film marche bien au box-office, alors la 3ème aventure - Le Symbole Perdu - fera, elle aussi, l'objet d'un film.
Je me suis beaucoup attachée au fil des ans au personnage de Robert Langdon. Il faut dire que le rôle va comme un gant à Tom Hanks. Il est tout à fait crédible en professeur intelligent, cultivé, intellectuel, qui se retrouve pris dans des situations musclées pour lesquelles il n'est pas du tout préparé. Je le trouve super, car on voit à l'écran que son personnage pétille devant les énigmes, mais souffre dans toutes les parties physiques. D'ailleurs, il est drôle de le voir être si maltraité dans ce film, ce qui est volontaire. Il joue parfaitement bien sur cette opposition.
Ron Howard, le réalisateur, soigne sa réalisation, comme à son habitude. Les visions de Robert Langdon sont particulièrement réussies. Elles correspondent tout à fait à l'inconscient de ce spécialiste en symbologie et viennent amplifier les enjeux de l'intrigue. La mise en scène de la dernière partie est superbe et originale. Elle est vraiment haletante.
INFERNO est un thriller soigné qui met en difficulté son personnage principal pour notre plus grand plaisir. Les énigmes ne sont pas oubliées et l'enjeu est élevé dans cette intrigue. J'ai passé un très bon moment en compagnie de Robert Langdon pour ses nouvelles aventures, je vous conseille donc d'aller découvrir INFERNO au cinéma.
NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
Avec INFERNO, le cinéaste oscarisé Ron Howard porte à l’écran le
dernier tome de la saga littéraire au succès planétaire du romancier Dan Brown
(Da Vinci Code). Cette troisième
adaptation très attendue de la série de romans mettant en scène Robert Langdon
fait suite au succès international de DA VINCI CODE (2006) et ANGES & DÉMONS
(2009). C’est le dernier volet en date de la franchise à 1,2 milliard de
dollars. Le roman Inferno s’est hissé
en tête des ventes des livres pour adultes en 2013, prouvant à nouveau que les
lecteurs du monde entier ne se lassent pas des aventures de l’expert en
symboles occultes.
Le film réunit à nouveau le réalisateur Ron Howard, à qui l’on doit
dernièrement le documentaire sur les Beatles EIGHT DAYS A WEEK : THE
TOURING YEARS, et Tom Hanks dans l’un de ses rôles phares. À propos de la
popularité de la franchise ayant pour héros l’ingénieux Robert Langdon, l’acteur
déclare : « Dan Brown a compris que tout le monde aime les énigmes,
en particulier celles dont on peut déchiffrer les indices les uns après les
autres afin de les résoudre, et c’est précisément ce que cette franchise offre
au public. INFERNO est quasiment un film interactif, comme c’est le cas depuis
DA VINCI CODE. »
Empruntant son titre à Inferno
(Enfer), la première des trois parties composant le chef-d’œuvre de Dante
Alighieri, la Divine Comédie, le film
possède également les caractéristiques d’un thriller psychologique. Le Dr
Langdon est en effet confronté à son plus grand défi : il a perdu la
mémoire. Hanté par des visions étranges et accablé d’intenses maux de tête, il
est déterminé à comprendre ce qui lui est arrivé et pourquoi.
Tom Hanks explique : « Dans le film, pour mon personnage,
l’Enfer est à la fois un état d’esprit et une expérience physique car il
ressent de violentes douleurs crâniennes et est torturé par le fait de ne pas
en connaître les raisons. »
Dan Brown raconte : « Au début du film, Robert Langdon est
confronté à sa propre version de l’enfer, à son « inferno »
personnel. Il se réveille dans une chambre d’hôpital alors que des gens en
veulent à sa vie et il n’a aucune idée de ce qu’est l’objet qu’il transporte.
Pour découvrir qui veut sa mort et pourquoi, il va devoir suivre une série
d’indices. Très vite, il réalise que les enjeux dépassent de loin le cadre de
sa propre existence : c’est le futur de la planète tout entière dont il
est question. »
INFERNO est à ce jour le film le plus stylisé de la saga sur le plan
visuel. Une série de séquences rêvées au sens caché plonge en effet les
spectateurs dans l’esprit de Robert Langdon et confère au film une atmosphère
très différente de celle des précédents opus. Et c’est précisément ce qui
a séduit le réalisateur Ron Howard dans cette franchise. Parmi les 23 longs
métrages qu’il a réalisés au cours des 30 dernières années, ANGES & DÉMONS
et aujourd’hui INFERNO sont les seules suites qu’il a choisi de mettre en
scène. Il explique : « Il y a eu des personnages auxquels je me suis
attaché autant que je me suis attaché à Robert Langdon, mais j’ai toujours
ressenti le besoin de passer à autre chose, ce qui est plus intéressant que de
se répéter. Mais ce qui est formidable avec les films adaptés des romans de Dan
Brown, c’est qu’ils sont tous très différents et que chaque aventure explore
des thèmes distincts. INFERNO est celui qui à ce jour se distingue le plus des
autres sur le plan stylistique. Grâce à cette série, j’ai la chance de
retrouver un personnage que j’aime énormément tout en continuant à explorer de
nouveaux horizons. »
Dans le film, l’expert en symboles occultes doit déchiffrer des indices
en lien avec le poème épique de Dante. Ron Howard raconte :
« L’esprit halluciné de Langdon est tourmenté par un homme obsédé par
Dante. Il est alors obligé de rassembler une série d’indices semés à son
intention et de tenter de leur donner un sens. »
Le producteur Brian Grazer déclare : « Dante est à l’origine
de notre conception moderne de l’Enfer. Dans la Divine Comédie, il observe comment les pécheurs sur Terre sont
punis par une justice poétique. Et c’est là la base des énigmes que doit
résoudre Langdon dans le film. Le poète Dante Alighieri a décrit l’Enfer, le
peintre Botticelli l’a représenté, mais seul Robert Langdon, le professeur de
symbologie, peut empêcher que l’Enfer ne se répande sur Terre en évitant la
propagation d’un virus mortel. »
L’une des raisons du succès des romans de Dan Brown réside dans son
génie à transformer les mystères de l’Histoire en thrillers haletants qui
captivent l’imaginaire du public moderne. Pour Inferno, l’auteur a puisé l’inspiration dans l’Enfer de Dante, dans lequel le célèbre poète italien du XIVe
siècle a cherché à décrire le voyage de l’âme vers Dieu, la première étape
étant le rejet du péché. Dans son poème épique, Dante traverse lui-même les
neuf cercles de l’Enfer et croise des pécheurs impénitents punis par la justice
poétique : les devins ont la tête tournée à 180 degrés, incapables de
regarder vers l’avant, tandis que les politiciens corrompus aux « mains
sales » sont immergés dans une poix bouillante. Les pires châtiments sont
réservés aux plus grands traîtres de l’Histoire : Cassius et Brutus,
les assassins de Jules César, et Judas Iscariote sont ainsi éternellement
déchiquetés par les trois bouches de Lucifer.
Pour Dan Brown, le défi a consisté à transposer le concept de l’œuvre
d’un génie qui inspire les lecteurs et les artistes depuis 800 ans dans
l’univers de Robert Langdon. Pour ce faire, le romancier a tenté de se
représenter la version moderne de l’Enfer et a imaginé deux concepts
étroitement liés : d’un côté un monde surpeuplé dans lequel des milliards
de gens n’ont pas de quoi se nourrir, et de l’autre, une maladie capable
d’exterminer la moitié de la population mondiale. Face à cet Enfer sur Terre,
Dan Brown emprunte à Dante l’idée de justice poétique : pour punir
l’humanité d’avoir peuplé la planète au-delà de ses capacités, un homme répandra
une maladie mortelle qui tuera des milliards d’êtres humains.
L’écrivain commente : « J’ai pensé qu’il serait intéressant
de créer un méchant qui découvre que la population mondiale a triplé au cours
des 80 dernières années et décide de régler le problème de manière drastique. J’ai
lu la Divine Comédie quand
j’étais jeune, au lycée et à l’université, mais il a fallu que je la relise
plusieurs fois pour trouver le moyen de transformer ce poème épique du XIIIe
siècle en thriller captivant. »
Tom Hanks reprend bien entendu le rôle du professeur de symbologie
d’Harvard. Un rôle qui lui sied comme un gant, selon Ron Howard : « L’une
des raisons pour lesquelles les spectateurs aiment tant Tom dans ce rôle, c’est
que dans la vie il est exactement comme Robert Langdon. Ils sont tous les deux
incroyablement curieux et partagent un même sens de l’humour pince-sans-rire.
Ce sont en outre des hommes qui, lorsqu’ils sont confrontés à une énigme, font
preuve d’un acharnement hors du commun ; ils sont fascinés par le monde
qui les entoure et possèdent l’intelligence qui leur permet de le décrypter.
Sans parler du fait que Tom est l’un des meilleurs acteurs de sa
génération… »
Tom Hanks prend toujours autant de plaisir à retrouver le personnage de
Robert Langdon car il n’y a selon lui rien de tel que de résoudre une énigme.
Il déclare : « Dan Brown a créé un personnage qui aura toujours une
raison d’être car il y aura toujours un mystère à éclaircir quelque part. Ces
films sont divertissants et instructifs. »
Une fois encore, le caractère international de l’histoire imaginée par
Dan Brown a donné l’occasion aux cinéastes de rassembler autour de Tom Hanks
des acteurs venus des quatre coins du monde. L’actrice britannique Felicity
Jones incarne Sienna Brooks ; l’acteur français Omar Sy est Christoph
Bouchard ; la star indienne Irrfan Khan interprète Harry Sims, et
l’actrice danoise Sidse Babett Knudsen campe le Dr Elizabeth Sinskey. L’acteur
américain Ben Foster incarne quant à lui le bioingénieur Bertrand Zobrist.
Brian Grazer déclare : « Ce qu’il y a de formidable avec ces films,
c’est que leur contexte international nous permet vraiment de choisir la
personne idéale pour un rôle, quelle que soit sa nationalité. C’est important
et nécessaire, car l’un des moyens employés par Ron pour raconter les aventures
internationales de Robert Langdon est de l’entourer de personnages
multiculturels. »
Comme il l’avait fait dans Da
Vinci Code et Anges et
Démons, Dan Brown aborde dans Inferno
des sujets incroyablement actuels. Tom Hanks commente : « Les romans
de Dan Brown, comme les films, reposent toujours sur une grande question. Dans
INFERNO, c’est celle de la surpopulation qui est posée : sommes-nous
vraiment trop nombreux ? Y a-t-il un moyen de régler le problème de la
surpopulation, ou notre monde est-il voué à se transformer en une version
moderne de l’Enfer de Dante ? »
À l’image des deux précédents films, le troisième opus de la franchise
nous fait voyager aux quatre coins du monde. Tom Hanks déclare :
« C’est un des grands avantages à prendre part à ces films. Nous avons pu
nous rendre dans des lieux fascinants. Pour INFERNO, nous avons eu accès au
toit de la Basilique Saint-Marc à Venise, ce qui donne une tout autre dimension
au film. »
Ron Howard commente : « C’est toujours mieux de tourner un
film, quel qu’il soit, en décors réels. Les décors en studio et les images de
synthèse, c’est formidable, mais rien n’égale le fait de se trouver dans un
environnement réel et la manière dont cela influence le travail de toute
l’équipe, tant devant que derrière la caméra. »
Dans le plus pur style de Dan Brown, les spectateurs sont une fois
encore au plus près de Robert Langdon tandis qu’il décrypte chaque indice, ce
qui leur procure une expérience inoubliable à la hauteur de leurs attentes.
Brian Grazer déclare : « INFERNO a toutes les raisons de
susciter l’enthousiasme des spectateurs : c’est un drame doublé d’un
thriller riche d’action et doté d’une dimension humaine. Et puis outre son
suspense, il est emmené par une distribution internationale et nous entraîne
aux quatre coins de la planète de manière exotique, voire fantastique. Enfin,
il est porté par Robert Langdon, interprété avec brio par Tom Hanks. »
S’il s’inscrit dans la continuité de la franchise, le film fonctionne
également indépendamment des deux précédents opus. Le producteur précise :
« Vous aimerez INFERNO même si vous n’avez pas vu DA VINCI CODE et ANGES
& DÉMONS, parce qu’il s’agit d’un film à part entière, indépendant des
autres. Mais c’est aussi une bonne introduction à la franchise. »
Ben Foster confie : « J’aime énormément cette série de films
parce qu’on y apprend toujours quelque chose, qu’il y a de formidables
personnages, qu’on voyage dans le monde entier et qu’on est tenu en haleine.
C’est tout ce qu’on aime : du grand cinéma. »
UNE AFFICHE D’ENFER
Tourner aux quatre coins du monde permet également de rassembler une distribution
et une équipe technique venues de tous les horizons. Le producteur Brian Grazer
explique : « Ce qui est fantastique lorsqu’on adapte les
aventures de Robert Langdon, c’est qu’elles nous permettent de rassembler très
naturellement un casting international. »
Au cœur du film, on retrouve évidemment Tom Hanks dans le rôle de Robert Langdon. Celui-ci
explique : « INFERNO marque un tournant majeur pour mon personnage. Robert
est habituellement un puits de connaissances sur tout ce qui touche aux
symboles, à l’art, à l’histoire, à l’architecture, à la politique et à la
géopolitique, mais au début de ce film, il n’a aucune idée de l’endroit où il
se trouve, ni de la raison pour laquelle il est là. Il se rend à Venise,
Florence et Istanbul, des villes qu’il est censé connaître comme sa poche mais
qu’il semble ici découvrir pour la première fois. On est donc immédiatement
plongé dans l’intrigue : comment a-t-il perdu la mémoire ? Pourquoi
est-il là ? »
Pour interpréter le Dr Sienna Brooks face à Tom Hanks, les cinéastes
ont choisi l’actrice nommée aux Oscars Felicity
Jones. Celle-ci confie : « Mon personnage est plus complexe qu’il
n’y paraît. Sienna est une écologiste convaincue, c’est une jeune femme pleine
de détermination mais elle n’est pas exactement celle qu’on imagine. En
apparence, elle a l’air de quelqu’un qui tente de résoudre une énigme pour
empêcher la propagation d’un virus mortel. »
Et c’est précisément ce qui a séduit l’actrice dans le rôle. Elle
explique : « Il s’agit d’une histoire très contemporaine qui évoque
les thèmes de la paranoïa, de la crainte des gouvernements et du fait qu’on ne
sait plus vraiment à qui accorder sa confiance. »
Pour interpréter son personnage, Felicity Jones a puisé l’inspiration
dans le roman de Dan Brown. Elle se souvient : « Quand j’ai appris
que j’avais obtenu le rôle de Sienna, j’ai dévoré Inferno ! Je m’y suis ensuite référée tout au long du tournage
pour en apprendre le plus possible sur le passé de Sienna et nourrir mon
interprétation. Le livre a été une ressource très précieuse pendant le
tournage. »
L’acteur français Omar Sy,
qui incarne Christoph Bouchard, revient sur la distribution et l’équipe
internationale rassemblée pour INFERNO. « L’équipe est composée d’Anglais,
d’Américains, d’Italiens, de Hongrois, de Français, d’Indiens, de Danois et de
Suisses. Ces gens venus des quatre coins du monde ont travaillé main dans la
main vers le même objectif et ont mis toute leur énergie au service de ce film,
c’était assez incroyable. Je suis fier d’avoir pu prendre part à ce
projet. »
INFERNO a donné à l’acteur l’occasion d’incarner un personnage à
l’opposé de ceux pour lesquels il est si connu en France. Il explique :
« Je viens de l’univers de la comédie, c’est dans ma nature : je
souris tout le temps ! Mais avec ce film, Ron m’a permis d’interpréter un
dur à cuire, ce dont je lui suis très reconnaissant car j’ai toujours rêvé de
jouer ce genre de personnage. Pour être honnête, ça n’a pas été
difficile : j’ai simplement arrêté de sourire ! »
Ben Foster interprète quant à lui Bertrand Zobrist,
scientifique dévoyé et principal moteur de l’intrigue. L’acteur explique :
« Le personnage que je joue est un bioingénieur et un provocateur qui
s’intéresse à la question de la surpopulation. Il est déterminé à créer un
virus et à le propager pour protéger les intérêts de la planète. »
Il poursuit : « La première chose que Ron m’a dite, c’est
qu’il ne voulait pas influencer l’avis des spectateurs sur mon personnage. Bon
ou méchant ? À chacun de se faire son opinion. Il était important pour lui
de laisser toute liberté à l’interprétation du public. »
Ce qui rend Zobrist si fascinant, c’est qu’en dépit du caractère
insensé de ses méthodes, il y a une certaine logique presque convaincante dans
sa manière d’expliquer leur nécessité. Ben Foster déclare : « Les
dialogues étaient très délicats car il était important pour Ron et David Koepp,
le scénariste du film, que toutes les statistiques mentionnées par Zobrist
soient exactes. Il est question de faits avérés, organisés de manière à
présenter un argumentaire convaincant. Les animaux ont été élevés, les fermes,
les forêts et la terre cultivés pour permettre la survie d’un écosystème. Si on
considère l’homme comme un animal parmi les autres, ces questions prennent très
vite une tournure personnelle et effrayante. »
La superstar indienne Irrfan
Khan incarne Harry Sims, le président du Consortium. L’acteur
déclare : « Sims dirige le consortium qui protège initialement les
intérêts de Zobrist. Mais ce dernier est soupçonné d’essayer de développer un
virus capable d’éradiquer la moitié de la population mondiale par
l’Organisation mondiale de la Santé, qui aimerait beaucoup l’interroger. La
mission de mon personnage devient alors d’empêcher que le rêve du scientifique
ne se réalise. »
Bien que le film ait été tourné dans de nombreux décors réels
spectaculaires, pour Irrfan Khan le décor qui reflète le mieux son personnage
fait partie de ceux qui ont été construits en studio : le bureau de Sims
sur le yacht du Consortium. L’acteur commente : « J’aime beaucoup la
manière dont l’équipe a créé ce bureau ultra high-tech, précis et épuré. Tout a
été pensé avec une minutie propre à Sims, le Président. Il fait un métier très
dangereux et secret, et c’est ce qu’exprime ce décor. »
L’actrice danoise Sidse Babett
Knudsen interprète quant à elle le Dr Elizabeth Sinskey. En tant que
directrice de l’Organisation mondiale de la Santé, elle tente d’empêcher la
propagation du virus mortel. L’actrice raconte : « Mon personnage n’a
que très peu de temps pour mettre la main sur le virus avant qu’il ne se
répande et tue tout le monde. Elle partage également un passé commun avec
Robert Langdon. »
Plus connue des téléspectateurs internationaux pour le rôle principal de
la série danoise « Borgen, une femme au pouvoir », Sidse Babett
Knudsen confie avoir été séduite par le caractère énigmatique de son
personnage. L’actrice commente : « Ce qui m’a plu, c’est que pendant une
bonne partie du film, le Dr Sinskey reste très mystérieuse. On ne sait pas
exactement quelles sont ses intentions, mais comme celles de tous les
personnages du film, elles ne sont pas claires. J’ai pris beaucoup de plaisir à
jouer sur cette ambiguïté. »
INFERNO a également constitué une première pour l’actrice, qui n’avait
encore jamais réalisé de cascades. Elle commente : « Il a fallu que
je me jette littéralement à l’eau dans les scènes qui se déroulent dans la
citerne. J’ai dû plonger sous la surface, attacher un sac et le placer dans une
caisse de confinement. Ça a été assez difficile car je ne voyais pas très bien
sous l’eau mais c’était aussi grisant, j’ignorais que je pouvais retenir ma
respiration aussi longtemps ! »
Le film se garde de dire explicitement qui sont les bons et les méchants,
laissant ainsi libre cours à l’interprétation des spectateurs. Omar Sy
explique : « La différence entre ce film et les précédents, c’est
qu’il s’agit d’une course contre la montre, ce qui confère un rythme soutenu à
l’histoire. L’intrigue pose par ailleurs une question philosophique très
intéressante quant à notre existence sur cette planète. Je suis curieux de voir
quel parti prendra le public… »
UN JEU DE PISTE MONDIAL
INFERNO a majoritairement été filmé en décors réels dans des lieux
historiques d’une beauté à couper le souffle. Les trois quarts du film ont en
effet été tournés dans les rues de Venise, Florence, Budapest et Istanbul.
Venise
Le tournage a débuté sur la spectaculaire place Saint-Marc, tandis que des indices conduisent Robert Langdon
et Sienna au palais des Doges.
La place Saint-Marc, ou Piazza San Marco, constitue le cœur symbolique
de Venise et a été surnommée « plus élégant salon de l’Europe ». Elle
comprend l’imposante basilique Saint-Marc à une extrémité, le Campanile qui
s’élève au milieu et une élégante colonnade abritant de célèbres cafés sur
trois côtés. Le palais des Doges, situé au bord du Grand Canal, est un bâtiment
vénitien de style gothique. Comme son nom l’indique, c’était la résidence
officielle du Doge de Venise, l’autorité suprême de l’ancienne République de
Venise. Le Palais a été transformé en musée en 1923.
Florence
La séquence de course-poursuite à travers les rues de Florence conduit
les deux personnages principaux dans le célèbre jardin de Boboli attenant au palais Pitti, où ils découvrent une
porte secrète qui leur permet de s’échapper. Elle les mène au corridor de Vasari, un passage protégé
qui passe au-dessus du Ponte Vecchio et conduit à la galerie des Offices. N’ayant pas réussi à mettre la main sur le
professeur, Elizabeth Sinskey et Christoph Bouchard se retrouvent dans la cour
du palais.
L’immense palais Pitti date du XVe siècle. Il a notamment
appartenu au grand-duc Cosme de Médicis et fut la résidence officielle de la
célèbre famille florentine.
Derrière le palais s’étend le majestueux jardin de Boboli. Initialement
conçu pour les Médicis, il constitue l’un des premiers exemples des jardins à
l’italienne, style qui a plus tard inspiré de nombreuses cours européennes. Le
jardin s’étend sur un vaste terrain formant un musée à ciel ouvert avec ses
statues, ses grottes et ses grandes fontaines de l’Antiquité et de la
Renaissance.
Symbole de Florence, le Ponte Vecchio (« vieux pont »)
rassemble une multitude de boutiques avec leurs arrière-boutiques en surplomb
soutenues par des poutres de bois appelées sporti. Le pont abrite également le
corridor surélevé de Vasari reliant le palais Pitti aux Offices, l’un des plus
célèbres musées au monde. Construit à l’origine par les Étrusques durant
l’Antiquité, ce pont est le seul de la ville à avoir survécu à la Seconde
Guerre mondiale.
En suivant les indices qu’ils découvrent, Robert Langdon et Sienna se
retrouvent dans la salle des Cinq-cents du Palazzo
Vecchio.
Le Palazzo Vecchio est l’hôtel de ville de Florence et l’un des
bâtiments publics les plus remarquables d’Italie. Bien que l’essentiel du
palais ait été transformé en musée, il reste le symbole du gouvernement local.
Depuis 1872, il abrite en effet le bureau du maire de la ville et le siège du
conseil municipal. La production d’INFERNO y a passé quatre jours pour filmer
les scènes dans lesquelles Robert Langdon tente de remonter le fil des évènements
qui l’ont conduit jusque-là. L’équipe a investi plusieurs pièces du Palazzo
Vecchio, y compris la salle des Cinq-cents, la salle des cartes géographiques
et la cour d’entrée.
Robert Langdon et Sienna suivent ensuite la piste laissée par Zobrist
et prennent la direction du baptistère
de Florence, également connu sous le nom de baptistère Saint-Jean.
Le baptistère, situé sur la place du Dôme, est non seulement le plus
vieux bâtiment de la ville (sa construction a débuté en 1059), mais aussi l’un
des édifices religieux les plus importants de Florence. Connu pour ses
remarquables portes en bronze surnommées « les portes du Paradis »,
il a accueilli le baptême de Dante et de nombreuses autres figures notables de
la Renaissance. C’était en effet là qu’étaient baptisés tous les catholiques
florentins jusqu’à la fin du XIXe siècle.
Le baptistère Saint-Jean est un bâtiment octogonal revêtu à l’extérieur
de marbre blanc et vert. À l’intérieur, le dôme est recouvert d’une mosaïque
représentant la hiérarchie céleste, des scènes du livre de la Genèse, les vies
de Joseph le Patriarche, Jésus-Christ et Saint Jean Baptiste, et le Jugement
dernier.
Budapest
Plusieurs scènes ont été filmées à Budapest, y compris la plupart de
celles tournées en studio. La ville a également servi de doublure à de
nombreuses séquences du film.
La scène censée de dérouler au Palazzo Vecchio dans laquelle Robert
Langdon et Sienna apprennent la disparition du masque mortuaire de Dante, par
exemple, a en réalité été filmée au Musée
ethnographique de Budapest. C’est également là que les deux personnages
découvrent à leur plus grande surprise les images enregistrées par les caméras
de surveillance qui incriminent le professeur de symbologie.
Le Musée ethnographique de Budapest est l’un des plus vastes et des
plus importants musées d’Europe. Ses riches collections abritent plus de
200 000 objets ethnographiques ainsi que des photographies, des
manuscrits, des enregistrements de musique folklorique, des films et des vidéos
historiques d’intérêt culturel hongrois et international.
La séquence dans laquelle Robert Langdon et Sienna sont poursuivis dans
la chapelle souterraine de la basilique Saint-Marc de Venise a été tournée dans
le sous-sol du remarquable Musée de
Kiscell à Budapest.
Situé sur la colline de Buda, le Musée Kiscell est installé dans un
ancien monastère baroque et son église. Au cours de l’Histoire, le bâtiment a
aussi servi de baraquement militaire et d’hôpital avant d’être acheté en 1910
par le collectionneur d’art et fabricant de mobilier basé à Vienne Max Schmidt,
qui l’a transformé en luxueux manoir. À sa mort, l’homme a légué la propriété
au peuple de Buda à la condition qu’elle soit transformée en parc et musée
ouverts au public. Bien que sérieusement endommagé pendant la Seconde Guerre
mondiale, l’édifice tient toujours debout et abrite un musée et une galerie
d’art spectaculaires.
Les terrifiantes et grotesques visions de Robert Langdon ont quant à
elles été filmées dans une rue pittoresque qui longe l’Opéra d'État hongrois.
L’Opéra d’État hongrois a été réalisé par Miklós Ybl, une figure majeure
de l’architecture hongroise du XIXe siècle, et a ouvert au public en
1884.
De style néo-Renaissance, l’opéra comprend également des éléments
baroques et est orné de peintures et de sculptures réalisées par les plus
grands artistes hongrois. En termes de beauté et d’acoustique, il est considéré
comme l’une des meilleures salles de spectacle au monde.
Le Musée national hongrois sert
de doublure à l’université Harvard dans les scènes où le professeur Langdon
tente de retrouver la mémoire.
Le Musée national hongrois (Magyar Nemzeti Múzeum) est le plus vieux
musée public de Hongrie. Son bâtiment actuel, construit entre 1837 et 1847, est
un parfait exemple d’architecture néo-classique. Fondé il y a 200 ans, le musée
est dédié à l’histoire de la Hongrie et reste aujourd’hui encore un symbole de
l’identité nationale hongroise.
Istanbul
Une équipe restreinte s’est ensuite rendue le temps d’un week-end dans
la mystique Istanbul en Turquie pour filmer l’arrivée de Robert Langdon,
Elizabeth Sinskey et Harry Sims dans la splendide Sainte-Sophie.
Jadis église puis mosquée, Sainte-Sophie est désormais un musée.
Construite sous l’empereur byzantin Justinien au VIe siècle après
Jésus-Christ, il s’agit du seul édifice au monde à avoir été utilisé par trois
religions : le paganisme, le christianisme orthodoxe et l’Islam sunnite.
De vastes citernes, suffisamment grandes pour y mettre un bateau
d’après les historiens, se situent sous le bâtiment. Elles ont été reproduites
par le département artistique du film dans les studios de Budapest pour y
tourner le climax du film.
LA MAGIE DU CINÉMA
Bien que de nombreuses scènes se déroulant à Venise, Florence et
Istanbul aient réellement été tournées dans ces villes, quelques-unes ont été
filmées à Budapest. Il est très souvent arrivé qu’une seule et même scène du
film soit tournée dans différents lieux et dans différentes villes ; la
mission du chef décorateur Peter Wenham a alors consisté à rendre ces
transitions indécelables.
Pour cela, il a supervisé le « relooking » d’une ville en une
autre. Si certains aspects de son travail sont évidents, comme changer les
panneaux de signalisation et les plaques d’immatriculation des véhicules,
d’autres le sont beaucoup moins. Il précise : « L’éclairage public
est très important. À Florence, les lampadaires sont reliés aux murs par des
bras en fer forgé et sont surmontés d’une pointe métallique, et tous ceux qui
ont visité la ville ont pu voir les volets aux fenêtres des bâtiments. Il était
donc très important d’intégrer ces éléments au décor pour parfaire
l’illusion. »
Une autre illusion a consisté à transformer le Musée ethnographique de
Budapest en Palazzo Vecchio, où réside le masque mortuaire de Dante. Bien qu’il
ait été impossible de tourner dans le musée florentin, Peter Wenham assure que
l’espace qu’il a imaginé était en réalité plus adapté à l’histoire. Il
explique : « Au Palazzo Vecchio, le masque est posé sur un morceau de
soie rouge dans une vitrine en bois. »
Le chef décorateur a donc eu carte blanche pour concevoir un espace qui
se prête davantage aux besoins du film et a laissé libre cours à son
imagination au sein du musée budapestois. Il confie : « Les espaces –
la largeur des couloirs, les transitions entre les différentes salles –
correspondaient parfaitement à ce que nous recherchions. »
L’architecture néoclassique de la ville en revanche, un peu moins… Le
chef décorateur reprend : « Budapest est une ville à l’architecture
variée, mais s’il y a bien un style qui en est absent, c’est le style
italien. » Pour utiliser néanmoins l’endroit, l’équipe de Peter Wenham a
en quelque sorte « relooké » le musée. Il commente : « Nous
avons déployé d’importants efforts pour camoufler le marbre existant avec de la
mousse, du parement et du latex que nous avons peint puis retiré à la fin du
tournage. C’était un peu comme mettre un costume au musée ! »
Budapest a également servi de doublure à Venise : c’est en effet
là que le chef décorateur a recréé la crypte située sous la basilique
Saint-Marc. Il déclare : « Sur le plan logistique, l’action se
prêtait davantage à un tournage en studio ou dans un décor réel moins
prestigieux que la basilique vénitienne. Nous avons pu tourner sur le balcon,
mais le reste de l’église est un mélange entre des éléments de décors en studio
et des images réelles intégrées. Nous avons trouvé à Budapest un musée qui
correspondait à ce que nous recherchions : un lieu défraîchi et
poussiéreux où nous avons refait le sol d’après une photo de celui de la vraie
crypte. Nous avons ensuite mis en place les grilles et construit un autel pour
accueillir les objets religieux. »
D’autres lieux ont été construits en studio à Budapest. L’équipe de
Peter Wenham a ainsi créé la citerne souterraine située sous le musée
Sainte-Sophie. Pour les besoins de l’histoire, la profondeur de l’eau est un
peu plus importante dans le film qu’elle ne l’est en réalité. D’après les
estimations du chef décorateur, le décor mesure un cinquième du site réel, mais
la présence d’écrans bleus de chaque côté a permis à l’équipe en charge des
effets visuels de le prolonger pour le rendre encore plus impressionnant.
Peter Wenham a également joué un rôle actif dans la conception des
visions de Robert Langdon, des séquences oniriques au sens caché dans
lesquelles l’Enfer de Dante prend vie sous les yeux du professeur de
symbologie. Le chef décorateur déclare : « Nous avons créé un
environnement des plus étranges. Nous ne sommes ni en Europe ni en Amérique.
Nous voulions qu’il s’agisse d’une rue apparemment normale avec des gens
normaux… jusqu’à ce qu’on y regarde de plus près et qu’on découvre combien il y
règne une atmosphère bizarre. Toutes les voitures sont noires, les panneaux de
signalisation se mêlent à la tonalité des bâtiments et les ouvriers qui
travaillent au milieu de la route utilisent des piques semblables à celles de
la carte des Enfers de Botticelli. Chacune de ces étrangetés s’intègre dans un
paysage contemporain apparemment normal qui devient de plus en plus étrange à
mesure que l’esprit Robert Langdon cède à la confusion. »
LE
SAVIEZ-VOUS ?
- Le virus mortel de Zobrist, baptisé Inferno, a été fabriqué par le département en charge des accessoires et se compose de 40 % d’eau, 30 % d’huile végétale et 30 % de ketchup.
- Ron Howard a fait appel au philosophe et futuriste Jason Silva pour l’aider à réaliser la complexe vidéo YouTube postée par Zobrist pour appuyer l’idée selon laquelle la surpopulation mènera à l’extinction de l’humanité.
- Pour les besoins du film, le département en charge des accessoires a fabriqué un total de 15 masques mortuaires de Dante afin de s’assurer de ne jamais en manquer.
- Pendant le tournage à Florence, la production a fait un don au Palazzo Vecchio pour la restauration du lieu qui accueille le masque mortuaire de Dante.
- Pour protéger le sol d’époque de la salle des Cinq-cents dans la scène où Vayentha tombe du plafond, le département des effets spéciaux a fabriqué une fausse mare de sang en silicone rouge.
- Robert Langdon et Sienna sont habillés par Ferragamo.
- À Florence, Ron Howard a été honoré par le maire et s’est symboliquement vu remettre les clés de la ville. Dans le passé, lorsque la plupart des villes européennes étaient entourées de remparts, les dignitaires en visite se voyaient remettre la clé de la porte de la ville en signe de confiance et d’amitié. Aujourd’hui, ce geste a conservé sa signification symbolique.
- Pour la scène dans laquelle Robert Langdon et Sienna sont poursuivis dans le jardin de Boboli, l’équipe a dû utiliser deux drones : le premier pour suivre les acteurs, le second pour filmer l’action.
- Ana Ularu n’avait jamais conduit de moto avant d’incarner Vayentha mais pendant le tournage, elle s’est découvert une passion pour les deux-roues et est aujourd’hui impatiente de passer son permis moto !
- Pour le tournage des visions de l’enfer de Robert Langdon, le département des effets spéciaux a acheté 9 000 litres de faux sang à base de sucre.
Crédit Photos : Jonathan Prime
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