Action/Aventure/Comédie/Pool is not dead!
Réalisé par Tim Miller
Avec Ryan Reynolds, Morena Baccarin, Ed Skrein, Gina Carano, Brianna Hildebrand, T.J. Miller, Andre Tricoteux, Jed Rees...
Long-métrage Américain/Canadien
Durée: 01h46mn
Année de production: 2016
Distributeur: Twentieth Century Fox France
Interdit aux moins de 12 ans
Interdit aux moins de 12 ans
Date de sortie sur les écrans américains : 12 février 2016
Date de sortie sur les écrans canadiens : 12 février 2016
Date de sortie sur nos écrans : 10 février 2016
Résumé : Deadpool, est l'anti-héros le plus atypique de l'univers Marvel. A l'origine, il s'appelle Wade Wilson : un ancien militaire des Forces Spéciales devenu mercenaire. Après avoir subi une expérimentation hors norme qui va accélérer ses pouvoirs de guérison, il va devenir Deadpool. Armé de ses nouvelles capacités et d'un humour noir survolté, Deadpool va traquer l'homme qui a bien failli anéantir sa vie.
Bande annonce - Red band (VOSTFR)
VOUS AVEZ PRÉVU DE FAIRE VOTRE DEMANDE À LA SAINT VALENTIN ?
INSPIREZ-VOUS DE LA PROPOSITION DE WADE WILSON À VANESSA
GRÂCE À CET EXTRAIT
EXTRAIT - « La proposition » (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : J’ai eu un coup de cœur pour DEADPOOL. Pourtant, mis à part via le marketing assez délire du film, je ne connaissais pas (ou peu) le personnage. Ma seule approche cinématographique avait été via le film X-MEN ORIGINS: WOLVERINE, donc bof.
J’ai adoré le second degré, l’auto-dérision, les références et l’humour déjanté. Rien que le générique de début vaut son pesant de comics et donne le ton du film.
DEADPOOL rentre directement dans la catégorie des films funs et décomplexés qui réussissent leur pari : faire rentrer le spectateur dans le monde du personnage principal.
J’ai immédiatement adhéré au rythme décalé. Le réalisateur Tim Miller maîtrise les ralentis et les scènes spectaculaires. Il faut savoir que DEADPOOL n’a pas bénéficié d’un énorme budget comme les récents longs-métrages de super-héros. Tim Miller n’avait donc pas la possibilité de faire de l’action dans toutes les scènes et à toutes occasions. C’est là que je trouve le film très fort. Il y a un bon équilibre entre les dialogues, des scènes plus simples et des moments totalement déjantés et bourrés d’effets spéciaux.
Toute l’originalité du scénario réside dans la volonté de mettre en avant la grande gueule de Deadpool et donc de donner vie à toutes les facettes du personnage dans les dialogues sans le museler. Ok, du coup, il y a de la vulgarité et de la violence mais cela fait partie de la personnalité de cet anti(pas totalement)-héros(pas franchement non plus) pas comme les autres. Je ne peux pas parler comme un fan des comics puisque je ne les connais pas. Par contre, en tant que Deadpool-néophyte, j’ai trouvé le film super !
Ryan Reynolds, qui interprète le susdit anti-héros, a porté le projet et il est excellent. Après avoir vu le film, je me dis qu’aucun autre acteur aurait pu mieux incarner ce personnage.
DEADPOOL est une très bonne surprise. Il tient toutes ses promesses, je vous le conseille absolument.
DEADPOOL rentre directement dans la catégorie des films funs et décomplexés qui réussissent leur pari : faire rentrer le spectateur dans le monde du personnage principal.
J’ai immédiatement adhéré au rythme décalé. Le réalisateur Tim Miller maîtrise les ralentis et les scènes spectaculaires. Il faut savoir que DEADPOOL n’a pas bénéficié d’un énorme budget comme les récents longs-métrages de super-héros. Tim Miller n’avait donc pas la possibilité de faire de l’action dans toutes les scènes et à toutes occasions. C’est là que je trouve le film très fort. Il y a un bon équilibre entre les dialogues, des scènes plus simples et des moments totalement déjantés et bourrés d’effets spéciaux.
Toute l’originalité du scénario réside dans la volonté de mettre en avant la grande gueule de Deadpool et donc de donner vie à toutes les facettes du personnage dans les dialogues sans le museler. Ok, du coup, il y a de la vulgarité et de la violence mais cela fait partie de la personnalité de cet anti(pas totalement)-héros(pas franchement non plus) pas comme les autres. Je ne peux pas parler comme un fan des comics puisque je ne les connais pas. Par contre, en tant que Deadpool-néophyte, j’ai trouvé le film super !
Ryan Reynolds, qui interprète le susdit anti-héros, a porté le projet et il est excellent. Après avoir vu le film, je me dis qu’aucun autre acteur aurait pu mieux incarner ce personnage.
DEADPOOL est une très bonne surprise. Il tient toutes ses promesses, je vous le conseille absolument.
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J'ai eu beaucoup de chance de pouvoir assister à l'avant-première de DEADPOOL, le 26 janvier 2016, dans une petite salle du Grand Rex. Ryan Reynolds était sur Paris et il nous a fait l'immense surprise de passer nous voir pour répondre à nos questions à la fin de la projection. J'étais sous le charme de son humour, de ses réparties toujours sympathiques et bienveillantes, de son humilité et de sa volonté de porter malgré tout ce personnage au cinéma. C'était un super moment de partage et cela restera un très beau souvenir pour ma part ! Nous n'avions droit ni aux vidéos ni aux photos. Retrouvez ci-dessous la vidéo-résumé de cette rencontre et le live-tweet du compte @20thCFox_FR.
RDV à 20h pour un livetweet en direct du #GrandRex pour #Deadpool ! pic.twitter.com/eSgvJPy1l9
— 20th Century Fox FR (@20thCFox_FR) 26 Janvier 2016
#RyanReynolds répond aux questions de journaliste pour #Deadpool pic.twitter.com/za01DvAej5
— 20th Century Fox FR (@20thCFox_FR) 26 Janvier 2016
Ryan Reynolds a entendu parler de #Deadpool en 2005. Il en est tombé amoureux directement
— 20th Century Fox FR (@20thCFox_FR) 26 Janvier 2016
#RyanReynolds fan de #XMen espère une réunion de famille avec #Deadpool prochainement ;)
— 20th Century Fox FR (@20thCFox_FR) 26 Janvier 2016
#RyanReynolds n'oublie pas de charier #Wolverine ;) #Deadpool
— 20th Century Fox FR (@20thCFox_FR) 26 Janvier 2016
#RyanReynolds évoque le marketing du film, et il a adore ! #Deadpool
— 20th Century Fox FR (@20thCFox_FR) 26 Janvier 2016
#RyanReynolds a une demande d'adoption dans la salle #Deadpool
— 20th Century Fox FR (@20thCFox_FR) 26 Janvier 2016
Quelle est la différence entre #GreenLantern et #Deadpool ? #RyanReynolds : "On avait un script pour Deadpool !"
— 20th Century Fox FR (@20thCFox_FR) 26 Janvier 2016
Un cameo est il prévu dans le prochain #GreenLantern ? "J'adorerais" #Deadpool
— 20th Century Fox FR (@20thCFox_FR) 26 Janvier 2016
— 20th Century Fox FR (@20thCFox_FR) 26 Janvier 2016
— 20th Century Fox FR (@20thCFox_FR) 26 Janvier 2016
#RyanReynolds a réalisé de nombreuses cascades dans #Deadpool
— 20th Century Fox FR (@20thCFox_FR) 26 Janvier 2016
Ici #Deadpool ! Vous étiez parfait ce soir mes petits frenchies. On se retrouve le 10 février au cinéma. Love pic.twitter.com/4UxqNmD69K
— 20th Century Fox FR (@20thCFox_FR) 26 Janvier 2016
Comme vous le savez peut-être, le même soir au Grand Rex, il y a avait Le Festival de la Bande Annonce et Ryan Reynolds en a aussi profité pour faire un petit coucou au public.
NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
UN HÉROS QUI TRANCHE
Ryan Reynolds, star
et producteur de DEADPOOL, compte parmi ses plus grands fans une légende des
comics Marvel : Stan Lee. Celui-ci, qui fait une apparition mémorable dans le
film et en est aussi producteur exécutif, déclare : « Deadpool est unique en
son genre, et Ryan Reynolds l’incarne d’une telle manière qu’on le croirait né
pour ça. Exactement comme Robert Downey Jr. était né pour être Iron Man ! On
n’imagine personne d’autre que Ryan dans la peau de Deadpool. »
Ryan Reynolds a fait
complètement siennes les multiples (et tordues) facettes du personnage. Il
explique : « Dans l’univers des bandes dessinées, Deadpool occupe une place à
part : c’est un homme bien de notre époque, qui possède un sens de la formule
hors du commun. Il a le don de sortir la repartie qui fait mouche, la référence
de la pop culture qui frappe en plein dans le mille, et ce dans les pires
situations. Cela en fait un personnage passionnant et riche de possibilités
illimitées. »
Ryan Reynolds cherche
depuis longtemps à faire un film ayant pour héros ce personnage de comics
étonnant et emblématique. Il s’est profondément impliqué dans le développement du projet, puis durant
toute la production, lors des séances de brainstorming avec le réalisateur Tim
Miller et les scénaristes Rhett Reese et Paul Wernick (BIENVENUE À
ZOMBIELAND).
Tim Miller, qui
réalise avec DEADPOOL son premier long métrage, raconte : « La personnalité de Ryan, ce qu’il est, son
ADN en somme, se retrouve totalement dans le personnage. D’emblée, Deadpool et
Ryan avaient des points communs, et c’est sans doute ce qui explique la forte
attirance de Ryan pour ce personnage. »
Rhett Reese ajoute :
« Ryan a un formidable sens de l’humour et une grande vivacité d’esprit, et le
personnage s’est épanoui en lui. Ryan est devenu en quelque sorte notre conseil
de surveillance : dès qu’on s’écartait de l’univers et de l’esprit Deadpool,
dès que ce qu’on écrivait tombait un peu à côté, Ryan était là. Il était le
meilleur garant qui puisse être, parce qu’il adore les comics et qu’il a
totalement assimilé l’esprit de Deadpool et son sens de l’humour. »
Ryan Reynolds précise
: « Nous sommes restés aussi proches que possible du personnage. Nous avons
complètement intégré le concept des comics : Deadpool est conscient d’être un
antihéros de bande dessinée. Cela nous a permis de raconter son histoire d’une
façon pas du tout orthodoxe ! Nous avançons dans une zone inexplorée car aucun
autre personnage de comics n’a une telle approche. »
ÇA BALANCE À TOUT VA
Une des caractéristiques
de Deadpool est d’avoir la langue bien pendue. Rhett Reese commente : « La
plupart des films adaptés de comics donnent l’impression qu’on pourrait les
regarder en coupant le son sans rien perdre du déroulement de l’action. Mais
nous voulions rendre justice à Deadpool, faire entendre sa voix, ses
commentaires hilarants, et nous avons vraiment mis l’accent sur les dialogues.
Ce n’est pas l’un de ces films où le héros reste silencieux pendant un quart
d’heure. Dans DEADPOOL, aucun des autres personnages ne peut en placer une,
parce qu’il comble le moindre silence avec des blagues aiguisées comme des
lames et des jeux de mots, le tout avec un humour plus que noir ! »
Deadpool est en effet
un personnage unique dans l’univers Marvel. Le scénariste Fabian Nicieza et
l’artiste Rob Liefeld l’ont créé comme un être ayant une attitude complètement
à l’opposé du super-héros classique. Contrastant avec les héros à la morale
irréprochable et les méchants caricaturaux qui peuplent certains des autres
comics Marvel, Deadpool balance vannes et plaisanteries sardoniques à la
cadence de l’éclair, et surtout, il brise le « quatrième mur », ce mur
imaginaire situé sur le devant de la scène qui sépare les personnages du public
et au travers duquel les spectateurs voient les acteurs jouer : il est
pleinement conscient de se trouver dans un comics.
Tim Miller apprécie
les qualités uniques du film à leur juste valeur : « DEADPOOL est tout
simplement la plus grande histoire jamais contée – avec des flingues et des
sabres ! plaisante-t-il. Deadpool n’est pas un héros comme les autres : il sait
pertinemment qu’il est un personnage de comics, et même qu’il est dans un
film. Il brise le quatrième mur et
s’adresse directement au public. Parfois il n’est pas très sympa avec les
spectateurs, mais ils le méritent ! Pour moi, c’est un « dégénéré qui régénère
». »
Rob Liefeld rejoint
Stan Lee dans son admiration pour le travail accompli par les cinéastes pour
porter le personnage à l’écran. « DEADPOOL est un feu d’artifice d’action,
déclare-t-il. Ryan, Tim Miller, Paul et Rhett ont distillé le meilleur des
comics depuis dix ans et ont créé un film qui rassemble le tout avec brio.
C’est un film choc, un vrai coup de canon ! »
Le réalisateur Tim
Miller a choisi pour la version cinéma de DEADPOOL une narration fractionnée
qui fait des allers-retours dans le temps. Le film est imprévisible, tout en
étant parfaitement compréhensible pour ceux qui ne connaissent pas le
personnage.
C’est en partie son
sens de l’humour déjanté qui rend le personnage aussi accessible. Ryan Reynolds
souligne : « L’humour de ce type gagne forcément votre sympathie. Il porte un
regard incisif et optimiste sur l’existence, même si sa vie à lui est loin
d’être une réussite. Il a été horriblement défiguré par les expériences qui lui
ont donné ses pouvoirs. Il est incapable de trouver l’amour, et il est à moitié
fou… »
Le réalisateur a lui aussi des points communs avec Deadpool,
comme le souligne Ryan Reynolds : « On retrouve chez Tim l’attitude acerbe de
Wade Wilson. Il parle, bouge et parle même un peu comme lui. Je pense que cela
a aidé Tim à accéder au personnage. Il comprend parfaitement comment équilibrer
l’action la plus débridée, l’humour et le côté plus sombre du personnage – car
par certains côtés, Wade Wilson est aussi une figure tragique. »
AMIS, ENNEMIS, AMANTS ET MUTANTS
L’approche narrative
voulue par Tim Miller, qui consiste à ancrer le film dans la réalité, permet de
ressentir de l’empathie pour tous les protagonistes. C’est particulièrement
vrai pour l’histoire d’amour poignante entre Wade et Vanessa Carlysle, qui
tombent amoureux l’un de l’autre à cause de leurs défauts plutôt que malgré
eux. Vanessa a eu une enfance difficile et elle est rongée par les regrets.
Quand Wade fait sa connaissance, elle se prostitue, et tous deux vont
s’efforcer de devenir des êtres meilleurs.
Ryan Reynolds
explique : « Nous voulions que Vanessa occupe pleinement sa place. Elle n’a
rien d’une demoiselle en détresse, et quand elle a des ennuis, elle fait tout
pour s’en sortir, elle est même prête à casser la figure à qui il faut pour y
parvenir. Morena Baccarin s’est tout de suite emparée du personnage et elle
l’incarne à la perfection.
Morena Baccarin
confie : « Vanessa est très différente de tous les personnages que j’ai
interprétés jusqu’ici. C’est une combinaison formidable de force,
d’intelligence et de séduction. C’est le genre de fille qui s’entend super bien
avec les mecs, mais qui n’oublie jamais d’être une fille… Elle sait se battre,
et je trouve merveilleusement rafraîchissant de voir un personnage féminin dans
un film de super-héros qui est aussi forte que les personnages masculins, une
femme qui a des choses à dire et qui – si je puis dire – en a dans le pantalon
! »
L’ennemi de Deadpool
est Ajax. Interprété par Ed Skrein (LE TRANSPORTEUR : HÉRITAGE), Ajax est
l’homme qui a opéré la transformation de Deadpool. Tim Miller explique : « Il
dirige le laboratoire Arme X, et c’est un salopard sadique. Ajax a pris
beaucoup de plaisir à torturer Wade pendant le processus qui l’a métamorphosé
en Deadpool et a fait de son visage un amalgame de tissu cicatriciel. »
Ajax – dont on
connaît le vrai prénom, Francis – a suivi le même programme que Wade. Parmi les
capacités de ce puissant méchant, il a une vitesse de mouvement plus grande et
une agilité accrue, il est insensible à la douleur et est dépourvu d’émotions.
Ajax n’éprouve ni empathie ni sympathie pour les autres, et il n’a aucun
scrupule à tourmenter quelqu’un si cela peut servir ses intérêts.
Angel Dust est la «
femme de main » d’Ajax. Cette femme superbe possède des capacités physiques
incroyables. C’est elle qui fait le sale boulot qu’Ajax préfère éviter, et elle
en savoure chaque seconde.
Son interprète, Gina Carano, ancienne championne internationale
d’arts martiaux mixtes, déclare : « Le superpouvoir d’Angel Dust consiste à
pouvoir doser son adrénaline afin d’obtenir une super force. C’est comme un
cheval sauvage qui se déchaîne. C’est Ajax qui tient les rênes, et Angel est
toujours prête à prendre le départ à fond de train. »
La limite est parfois
ténue entre les ennemis de Deadpool et ses « alliés », la mutante Negasonic
Teenage Warhead et le géant Colossus. Véritable ogive nucléaire vivante, NTW
est aussi une adolescente rebelle typique. Elle se trouve bien trop cool pour
aller en cours ; c’est une fille froide, réservée et sarcastique.
Colossus, une
création en images de synthèse, est capable de changer sa peau en acier. Dans
DEADPOOL, après avoir été l’un des X-Men, il devient le mentor de NTW.
Le film construit une
dynamique amusante et très particulière entre Deadpool et Colossus, comme
l’explique Rob Liefeld : « Quand j’ai lu que Colossus jouait en quelque sorte
les chiens de garde pour Deadpool, ce qui en fait un faire-valoir « normal »
face aux bouffonneries de Deadpool, je n’en suis pas revenu ! C’est génial !
Cela donne à Colossus une place qu’il n’avait jamais eue. »
Parallèlement aux
scènes d’action époustouflantes qui impliquent tous ces personnages
surpuissants, on voit Deadpool échanger des blagues avec son pote, Weasel, le
barman interprété par l’acteur et comédien T.J. Miller (la série « Silicon
Valley »). Même s’il passe son temps à « chercher le bon numéro », Weasel est
un ami fidèle de Wade. Il est le propriétaire du Foyer pour jeunes filles
têtues de Sœur Margaret – un établissement clandestin où les mercenaires
viennent noyer leur conscience dans l’alcool. C’est aussi un trafiquant d’armes
malin qui aime autant l’argent que les flingues.
Deadpool vit en compagnie
d’une étrange colocataire, Al, une femme âgée et aveugle qu’il a trouvée par
petite annonce. L’actrice et chanteuse Leslie Uggams incarne ce personnage,
qu’elle dépeint comme « indépendante, impertinente, sardonique et dure à cuire.
Al ne se laisse pas faire ! »
Al et Deadpool sont
des colocataires assez mal assortis, mais ils ont fini par devenir amis. Leslie
Uggams commente : « Wade rapporte l’argent et Al s’occupe de la maison, c’est
en quelque sorte l’arrangement qu’ils ont trouvé. Parce qu’elle est aveugle et
ne peut pas voir qu’il est défiguré, elle représente pour lui une camaraderie
confortable, elle ne le juge pas. Mais elle ne se démène pas non plus pour se
plier à ses désirs ! »
ÇA RIGOLE BIEN… JUSQU’À CE QUE QUELQU’UN SE FASSE
EMBROCHER
Donner vie à l’écran
à un super-héros tout sauf conventionnel a souvent occasionné une ambiance
particulière sur le plateau. Stan Lee commente : « Quand vous voyez Tim Miller
et Ryan Reynolds travailler ensemble, c’est impressionnant : ils sont totalement
en phase, ils partagent la même vision. C’est une sorte de ballet à deux où
chacun fait sa part à la perfection. Lorsque j’ai joué ma scène, je n’ai même
pas eu l’impression de travailler. À la fin, j’ai demandé : « Quand est-ce
qu’on tourne ? » et Tim m’a répondu : « C’est déjà dans la boîte ! ». Aucune
souffrance, donc ! »
Cette légèreté
enjouée, mélangée à de l’action physique musclée, est la marque des séquences
acrobatiques. Rob Liefeld déclare : « Deadpool a toujours été plus souple et
plus agile que les autres personnages de l’univers Marvel. Il peut sans
problème bondir dans une voiture en train de rouler et envoyer dans le décor
une petite armée de méchants, sans cesser de balancer des vannes. »
Étant un ancien
mercenaire, Wade a été formé aux techniques et aux tactiques de combat. Les
pouvoirs de mutant qu’il a acquis lui permettent désormais de guérir et de
régénérer son corps très rapidement. Philip Silvera, le coordinateur des
cascades, déclare : « En matière de combat, tout est possible pour Deadpool. Et
il a aussi une approche tactique complètement décalée. Pour un observateur
extérieur, les stratégies de combat de Deadpool n’ont pas vraiment de logique
au début, mais on finit par constater que sa méthode très personnelle donne des
résultats… très efficaces ! »
C’est l’un des plus
grands boxeurs de tous les temps qui a inspiré l’approche du combat de
Deadpool. Rob Alonzo, réalisateur de la 2e équipe et superviseur des cascades,
déclare : « Nous avons incorporé certains des mouvements et des coups de
Mohamed Ali dans l’entraînement de Ryan. Ali était connu pour parler
constamment durant ses combats, et quand nous avons étudié ses premiers combats
avec Sonny Liston, Joe Frazier et George
Foreman, nous avons remarqué qu’il était à la fois insouciant et dangereux. La
présence physique que Ryan donne à Deadpool est à la fois enjouée et amusante,
mais en même temps, j’ai tenu les coussins de frappe face à lui et je peux vous
dire qu’il file de sacrées beignes ! »
Jonathan Rothbart,
superviseur des effets visuels, commente : « Les mouvements de Deadpool sont
très dynamiques. C’est un super-héros, donc un surhomme, et nous voulions qu’il
paraisse plus qu’humain tout en restant quand même sur des bases réalistes. On a
fait des choses extraordinaires sur le plateau, devant la caméra, auxquelles
nous avons ajouté par la suite des effets visuels pour rendre l’action encore
plus phénoménale. On a fait des trucs de dingues en matière d’action, et
j’adore ça ! »
Lors d’un combat
mémorable contre Ajax, Deadpool, le « mercenaire disert », manie ses katanas
(sabres). Ajax, lui, est armé d’une paire de haches. Philip Silvera explique :
« Nous avons créé un style hybride pour le maniement des katanas. Ce n’est pas
le combat au sabre traditionnel japonais, c’est davantage un mélange de
réflexion stratégique, de manipulation du sabre japonais et chinois, et de
coups empruntés au Kali, un art martial philippin. Le tout en s’assurant que
Deadpool vise les endroits vitaux et les points de contrôle de son adversaire.
»
Un autre combat voit
s’affronter Colossus et Angel Dust. C’est vraiment le choc des mutants, même si
l’un des deux adversaires a été créé en grande partie plusieurs mois plus tard
en images de synthèse. Tim Miller déclare : « Dans les comics X - Men ,
Colossus mesure plus de 2,10 mètres de haut et il a une force herculéenne. Le
seul moyen de lui donner cette apparence colossale et très imposante de façon
réaliste était d’opter pour les images de synthèse. »
Pour cette bataille,
Gina Carano a donc affronté ce qui allait devenir un personnages numérique.
Elle confie : « Je ne m’étais jamais battue contre une créature virtuelle
avant, et la plupart des acteurs que j’ai affrontés en combat avaient à peu
près ma taille ou un peu plus. Tous les mouvements que j’ai dû faire dans cette
scène étaient beaucoup plus larges, plus amples, plus appuyés pour que le
public accepte de croire qu’Angel possède suffisamment de force pour vaincre
Colossus. »
D’un point de vue
technique, Colossus représentait des défis sans précédent, mais aussi des
possibilités très enthousiasmantes. Jonathan Rothbart explique : « Sa peau
reflète tout ce qui l’entoure, nous avons donc utilisé un système de caméra 3D
pour filmer toute l’action qui se déroule autour de lui. Puis nous avons
intégré ces données sous la forme d’une composante réfléchissante à la surface
de son corps. C’est très amusant parce que dans beaucoup de scènes, Deadpool
court en rond autour de lui et fait des tas de trucs bizarres. Nous nous sommes
assurés non seulement de filmer la performance de Ryan, mais aussi d’en avoir
le reflet sur la peau de Colossus. »
CICATRICES ET SACRIFICES
Un célèbre poète a
écrit un jour que « les personnages les plus impressionnants sont marqués de
cicatrices ». Cette maxime s’applique parfaitement à Deadpool, dont le visage
mutilé est le résultat des horribles expérimentations qu’il a subies au
Laboratoire. Et son ami Weasel est tout à fait dans le vrai quand il lui
déclare : « Tu ressembles à une carte en relief du Nevada sodomisée à sec par
Freddy Krueger. »
Sur le plateau, Ryan
Reynold arborait le costume rouge du héros et les cicatrices de son visage avec
un mélange de respect, de fierté et d’admiration. Lorsque l’acteur, dans le
rôle de Deadpool, retire pour la première fois son masque et révèle son visage
ravagé, on ne peut s’empêcher d’éprouver de la compassion. C’est un moment qui
humanise le personnage, car aussi vil et violent qu’il puisse être, il révèle
aussi parfois une vulnérabilité sans fard.
T.J. Miller raconte : « Ryan et moi nous sommes bien amusés
avec cette scène où Weasel découvre pour la première fois Wade avec ses
cicatrices. C’est assez horrible à voir. J’avais du mal à parler à Ryan quand
il était maquillé. Je n’étais pas le seul : il venait me voir et me disait : «
T.J., je suis tout seul, là. J’ai besoin d’un pote sur ce plateau ». Et j’avais
envie de répondre : « Barre-toi, tu as la tête d’une carte routière de l’enfer
! »
Bill Corso, chef du
département maquillage, a travaillé avec le département Création des
personnages pour mettre au point ce look effrayant. Il raconte : « Nous avons
fait de nombreux tests de maquillage complet à partir de différentes
propositions, en essayant d’obtenir non pas un type défiguré, mais un
personnage cool et qui ne ressemble à rien d’autre qu’à lui-même. Je savais
qu’avec Ryan, Deadpool aurait un certain charme un peu brut. Nous sommes donc
partis des traits de son visage, que nous avons appuyés et légèrement déformés,
afin d’obtenir un visage qui ressemble à celui de Ryan, mais a l’air d’avoir
muté et évolué. »
Au final, Bill Corso
a créé une collection de prothèses de silicone translucides, qui laissent
apercevoir les muscles, le sang et les tissus sous la surface de la peau. Il
explique : « Ryan avait sur la tête dix applications de couches de silicone
fines comme du papier. Plus un corps complet pour la séquence de combat avec Ed
Skrein dans le rôle d’Ajax au Laboratoire, où Ryan apparaît « au naturel ».
C’est une lutte âpre, brutale, il n’y a ni vêtement ni couche de protection.
Tout cela est authentique. »
SCÈNES DE
VIOLENCE, LANGAGE GROSSIER, SCÈNES À CARACTÈRE SEXUEL ET NUDITÉ
Le film a été classé
R par la censure américaine : les mineurs de 17 ans et moins doivent être accompagnés
d’un adulte. Ce sont les scènes de combat, les scènes torrides entre Wade et
Vanessa, et les réparties de Deadpool qui dépassent largement les limites de la
bienséance, qui ont valu au film cette classification. Tim Miller déclare : «
Être classés R nous permet d’avoir un degré de réalisme que ne nous aurait pas
permis un PG-13. Je pense que c’est une avancée importance dans l’expansion de
ce genre cinématographique. Un tel film ne pouvait être fait qu’avec une
interdiction aux moins de 17 ans non accompagnés, et cela ouvre l’horizon du
film de super-héros. »
L’équipe du film au
complet est en effet convaincue que l’époque est idéale pour un film aussi
unique que DEADPOOL. Tim Miller commente : « Lorsque les films adaptés de
comics ont fait leur apparition au cinéma, il fallait que ce soient des
blockbusters qui attirent le plus large public possible. DEADPOOL a toujours
été conçu au contraire comme un film pointu, et l’époque est idéale pour ça. Le
genre des films de super-héros et des adaptations de bandes dessinées est bien
plus large et plus riche que ce que l’on a pu voir jusqu’à présent. Il est
temps de repousser les limites et de se lancer dans l’inédit ! »
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