Action/Science fiction/Aventure/Sympa
Réalisé par Wes Ball
Avec Dylan O'Brien, Aml Ameen, Will Poulter, Kaya Scodelario, Thomas Brodie-Sangster, Ki Hong Lee, Jacob Latimore, Blake Cooper...
Long-métrage Américain
Titre original : The Maze Runner
Durée : 1h54m
Année de production : 2014
Distributeur : Twentieth Century Fox France
Page Facebook : www.facebook.com/LeLabyrinthe
Hashtag : #LeLabyrinthe
Date de sortie sur les écrans américains : 19 septembre 2014
Date de sortie sur nos écrans : 15 octobre 2014
Résumé : Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper.
Bande annonce (VOSTFR)
Extrait (VOSTFR) - 'Le Bloc'
Featurettes personnages (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : Le film s'inspire de L'Épreuve, une série de romans de science-fiction jeunesse de James Dashner, dont le premier tome s'intitule LE LABYRINTHE (paru en 2012 chez Pocket Jeunesse).
Le mystère plane autour de ce labyrinthe. C'est l'envie de comprendre pourquoi et comment ces jeunes se retrouvent coincer au centre de ce dédale infernal qui me rendait impatiente de découvrir ce film. Il s'agit d'une histoire d'aventure et à ce titre il tient bien la route. Notre attention est régulièrement attirée par une découverte, une décision, une action, une explication...
Je lui reproche cependant certains aspects trop classiques dans l'approche du groupe enfermé dans le labyrinthe. Les fonctions des individus sont évidentes par rapport aux besoins de l'intrigue. D'autres films du même genre se sont montrés plus originaux à cet égard en leur temps.
Reste que la plupart des scènes d'actions sont bien menées, assez stressantes et même spectaculaires. Le labyrinthe est le personnage central. Il recèle des secrets étonnants et est 'vivant' d'une certaine manière. En tout cas, il est réussi car il impressionne.
Le film est, au trois quarts, très divertissant. Le rythme est bien géré. Le réalisateur, Wes Ball, nous fait croire à cette petite reconstitution de société, partie de rien, avec ses règles, ses tabous, ses obligations... On la découvre au travers des yeux du dernier arrivé, Thomas, il en sait à priori autant que nous. Thomas est interprété par Dylan O'Brien qui assure en héros désorienté et courageux.
Les autres jeunes interprètes sont tout à fait convaincants. Il est dommage que les rôles soit un peu clichés.
J'ai eu plaisir à retrouver des acteurs tels que Will Poulter, dans le rôle de Gally, et Thomas Brodie-Sangster, dans le rôle de Newt.
Le mystère plane autour de ce labyrinthe. C'est l'envie de comprendre pourquoi et comment ces jeunes se retrouvent coincer au centre de ce dédale infernal qui me rendait impatiente de découvrir ce film. Il s'agit d'une histoire d'aventure et à ce titre il tient bien la route. Notre attention est régulièrement attirée par une découverte, une décision, une action, une explication...
Je lui reproche cependant certains aspects trop classiques dans l'approche du groupe enfermé dans le labyrinthe. Les fonctions des individus sont évidentes par rapport aux besoins de l'intrigue. D'autres films du même genre se sont montrés plus originaux à cet égard en leur temps.
Reste que la plupart des scènes d'actions sont bien menées, assez stressantes et même spectaculaires. Le labyrinthe est le personnage central. Il recèle des secrets étonnants et est 'vivant' d'une certaine manière. En tout cas, il est réussi car il impressionne.
Le film est, au trois quarts, très divertissant. Le rythme est bien géré. Le réalisateur, Wes Ball, nous fait croire à cette petite reconstitution de société, partie de rien, avec ses règles, ses tabous, ses obligations... On la découvre au travers des yeux du dernier arrivé, Thomas, il en sait à priori autant que nous. Thomas est interprété par Dylan O'Brien qui assure en héros désorienté et courageux.
Les autres jeunes interprètes sont tout à fait convaincants. Il est dommage que les rôles soit un peu clichés.
J'ai eu plaisir à retrouver des acteurs tels que Will Poulter, dans le rôle de Gally, et Thomas Brodie-Sangster, dans le rôle de Newt.
Le dernier quart du film est le moins abouti à mon avis. Les dernières scènes ne sont pas à la hauteur du reste de l'intrigue. J'ai eu la sensation que le réalisateur essayait de finir le film en en faisant le plus possible dans un minimum de temps. Et puis, les faits sonnent faux. Du coup, l'émotion fait fausse route et on passe à côté de cette fin.
Un petit peu inégal donc ce LABYRINTHE... Cependant, s'il doit y avoir une suite, j'irais la voir car l'histoire attise la curiosité, les jeunes interprètes sont sympas et dans l'ensemble, il s'agit d'un film d'aventures, ciblant les adolescents, qui tient toutes ses promesses en terme d'action et de spectacle. Pour sûr, il va toucher sa cible en plein dans le mille.
Autre post du blog lié au film LE LABYRINTHE : http://epixod.blogspot.fr/2014/07/back-to-future_30.html
NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
LE LABYRINTHE est adapté du premier tome de la
série de best-sellers de James Dashner L’Épreuve. Publié en octobre 2009, le
roman s’est classé dans la liste des meilleures ventes du New York Times et a
captivé les lecteurs du monde entier grâce à une intrigue à mi-chemin entre Sa
Majesté des mouches de William Golding, la saga Hunger Games et la célèbre
série télévisée « Lost - Les disparus ».
Aussi flatté
soit-il par ces comparaisons, James Dashner rappelle que LE LABYRINTHE raconte
une histoire très différente : « Je ne pense pas que les personnages réagissent comme dans
Sa Majesté des mouches. Ils sont plus civilisés, plus disciplinés et plus déterminés
à s’en sortir. LE LABYRINTHE est un récit d’aventures plein d’espoir qui aborde
le potentiel de l’esprit humain. » Le livre a retenu l’attention des producteurs Ellen Goldsmith- Vein
et Lee Stollman, de la société de management et de production The Gotham Group.
Lee Stollman déclare
: « Nous recevons de nombreux romans pour jeunes
adultes, et ce que nous recherchons avant tout, c’est un univers à part, peuplé
de personnages forts auxquels on s’identifie, avec une intrigue inédite. C’est
précisément ce que nous avons trouvé dans Le Labyrinthe. » Pour adapter le plus fidèlement possible le
roman sur grand écran, le studio s’est tourné vers le producteur Wyck Godfrey, de
chez Temple Hill Entertainment, à qui l’on doit l’immense succès de la série
TWILIGHT. C’est grâce à ses fils, Wyatt et Hudson, que Wyck Godfrey a découvert
la trilogie de James Dashner.
Il déclare : « J’ai immédiatement dit oui lorsque la
20th Century Fox m’a proposé de prendre part au projet car je savais que cela
rendrait mes enfants heureux. » Pour porter le roman à l’écran, la production a fait appel à Wes
Ball, dont c’est le premier film, et à qui l’on doit « Ruin », un court métrage
d’animation en images de synthèse de 7 minutes qui a rencontré un immense
succès sur Internet. Le réalisateur déclare : « Je possédais une petite société d’effets
visuels et après quelques années au service des autres, j’ai eu envie de me
lancer sur un projet personnel. J’ai donc fermé boutique et réalisé « Ruin », que j’ai mis en ligne, et Twitter s’est chargé du reste.
»
Court métrage d’action
épuré et très visuel qui se déroule dans une ville futuriste envahie par la
végétation, « Ruin » était en fait la séquence d’ouverture d’un film que Wes
Ball espérait développer. Après l’avoir vu, l’équipe en charge du développement
chez Fox a su que le cinéaste possédait l’imagination et la créativité
nécessaires pour adapter LE LABYRINTHE. Lorsque le studio lui a suggéré de lire
le roman de James Dashner, Wes Ball a su qu’il tenait là son prochain projet.
Il déclare : « J’avais une idée très précise de l’esthétique
du Bloc, que je voyais comme une vaste zone désolée ceinte par d’imposants murs
de béton. C’était un univers dans lequel j’avais envie de m’immerger durant les
années à venir. » Le
réalisateur a également été séduit par le personnage de Thomas, le héros de l’histoire.
Il commente : « Contrairement aux autres, Thomas ne
redoute pas l’inconnu. Il incarne l’idée selon laquelle c’est en affrontant nos
peurs que l’on apprend à se connaître. La curiosité de Thomas est perçue par
certains Blocards comme une menace, mais c’est précisément ce qui va lui
permettre de s’en sortir. »
Il ajoute : « J’aime
beaucoup les films aux univers originaux, et celui-ci l’est à tout point de
vue. L’histoire commence au Bloc, le camp construit par les garçons, puis nous
découvrons au-delà de ses murs l’univers inquiétant et très différent du
Labyrinthe. »
Wes Ball et Wyck
Godfrey ont ainsi commencé à rassembler les innombrables éléments de l’histoire.
Le producteur se souvient : « Ce qui m’a le plus frappé lorsque j’ai rencontré Wes, c’est
que l’idée qu’il se faisait du Labyrinthe dépassait tout ce que j’avais pu imaginer.
»
LES BLOCARDS
Les Blocards - c’est le nom que se sont donné
les adolescents vivant dans le Bloc au centre du Labyrinthe - forment une
société structurée dans laquelle chacun accomplit des tâches bien précises, s’occupe
des autres et prend part à des luttes de pouvoir tout en essayant de résoudre l’énigme
du Labyrinthe. Wyck Godfrey déclare : « Le casting a été l’une des étapes les
plus passionnantes du projet. Les acteurs se sont véritablement pris au jeu et
nous avons fait tout notre possible pour trouver les meilleurs interprètes possibles.
»
Bien connu des
fans de la série de MTV « Teen Wolf », Dylan
O’Brien incarne l’ingénieux Thomas, convaincu qu’il
existe une issue au Labyrinthe. Wyck Godfrey commente : « Dylan O’Brien est un acteur auquel il
est facile de s’identifier, comme l’était Tom Hanks dans sa jeunesse. Il a un
physique séduisant sans en faire trop, et surtout, c’est un grand sportif, ce
qui lui a permis de réaliser toutes ses scènes d’action. » En dépit des circonstances aussi étranges
qu’effrayantes dans lesquelles Thomas arrive au Bloc, cette expérience fait
ressortir ce qu’il a de meilleur en lui. L’acteur explique : « Jusqu'au moment où il se réveille dans
le monte-charge - la Boîte - qui le conduit au Bloc, Thomas a sans doute mené
une existence protégée. Mais face à cette situation et dans ces circonstances,
il se découvre des instincts et un héroïsme qu’il ne soupçonnait pas. Il ne
laisse pas sa crainte de cet environnement inconnu prendre le pas sur sa curiosité.
Sa peur ne le domine pas. »
Thomas découvre qu’il
n’est pas le premier à emprunter ce montecharge. Tous les mois depuis trois
ans, l’ascenseur livre une nouvelle victime. Alby, le leader des Blocards, est
en quelque sorte la figure paternelle du groupe. Wes Ball déclare : « Alby est le chef. C’est le premier Blocard,
le premier à avoir emprunté le monte-charge, il a donc dû survivre sans l’aide
de personne pendant un mois, sans savoir où il se trouvait. Et puis un deuxième
garçon est arrivé. Alby a très vite compris que l’ordre et la discipline
étaient essentiels à la survie dans ce monde et il est très attentif à ce que
rien ne vienne perturber cet équilibre. » Ce personnage autoritaire est incarné par Aml Ameen, que l’on a récemment pu voir dans LE MAJORDOME réalisé par Lee Daniels.
Wyck Godfrey
commente : « Aml
est un acteur brillant, dont le talent me rappelle Denzel Washington jeune. » L’acteur a été séduit par les qualités de
leader et le côté paternaliste de son personnage. Il explique : « Alby a imaginé la mythologie et les
règles qui régissent la vie des garçons. Ils forment une famille et sont
solidaires les uns des autres. Alby est convaincu qu’ils n’ont pas été envoyés
là par hasard. C’est un personnage étonnant et complexe que j’ai pris beaucoup
de plaisir à interpréter. »
L’ennemi juré de Thomas au sein du Bloc s’appelle Gally. Intelligent et intimidant,
il veut maintenir le statu quo et se heurte à ce nouvel arrivant.
Wes Ball commente
: « Thomas et Gally sont diamétralement opposés.
Le premier n’a pas peur de se jeter dans l’inconnu, tandis que le second est mû
par l’instinct de conservation et prêt à tout pour maintenir un semblant de
sécurité et de normalité au sein du groupe. » Gally est interprété par Will
Poulter, que l’on a pu voir dans LE FILS DE RAMBOW,
le film culte de Garth Jennings, ainsi que dans LES MILLER, UNE FAMILLE EN
HERBE de Rawson Marshall Thurber, qui lui a permis de révéler ses talents
comiques. Wyck Godfrey déclare : « Will est parfait dans le rôle de Gally, car personne n’a
envie de le chercher, et c’est un adversaire intelligent. »
Gally a de bonnes
raisons de vouloir maintenir le statu quo, comme l’explique Will Poulter : « Plus qu’un simple garant de la loi,
Gally croit au respect des règles, car sans elles, les Blocards ne survivraient
pas. Il se heurte donc rapidement à Thomas lorsqu’il les bafoue. Pour lui, le
respect des règles, c’est la vie. » Le romancier James Dashner réfute lui aussi l’idée selon
laquelle Gally ferait partie des méchants. « Je voulais en faire un rival de poids
pour Thomas, dit-il, mais je tenais également à ce que les lecteurs puissent s’identifier
à lui et comprendre ce en quoi il croit et le sens de ses actions. »
Le second d’Alby,
Newt, est incarné par Thomas
Brodie-Sangster, découvert
dans LOVE ACTUALLY de Richard Curtis, et actuellement au générique de la série
« Le Trône de fer : Game of Thrones » sur HBO. De Newt, Wyck Godfrey dit : « C’est l’adjoint d’Alby mais il n’est pas
prêt à prendre le commandement. Thomas possède le même grain de malice que le
personnage de Newt dans le livre. » Wes Ball ajoute : « Newt est le numéro 2 du Bloc. En l’absence d’Alby, c’est
lui qui prend les rênes, mais il n’est pas tout à fait à la hauteur de la tâche
et Gally en profite pour imposer sa manière de faire. » Newt boite mais on ne sait pas vraiment
pourquoi car c’est un sujet qu’il n’aime pas aborder. À propos de son
personnage, l’acteur déclare : « Newt est le plus populaire du groupe, celui avec qui tout
le monde s’entend. Les Blocards lui confient leurs problèmes parce qu’ils l’apprécient
et lui font confiance. »
L’actrice
britannique Kaya Scodelario incarne Teresa, la seule fille du groupe,
dont on découvre qu’elle est mystérieusement liée à Thomas. L’actrice, qui s’est
fait connaître dans la série anglaise « Skins », a impressionné l’équipe du
film en trouvant très naturellement sa place parmi ses partenaires masculins.
Wyck Godfrey commente : « Kaya est une dure à cuire, ce qui est plutôt un
avantage pour affronter le Bloc et les Blocards. » Kaya Scodelario déclare : «
Teresa n’a rien à envier aux garçons. Elle est indépendante, dynamique et
coriace, mieux vaut ne pas l’embêter ! » Le réalisateur ajoute : « Elle est
aussi mystérieuse que le Bloc et le Labyrinthe. Lorsqu’elle apparaît dans la
Boîte, la situation commence à vraiment se gâter. »
Les Coureurs
forment l’élite des Blocards. Leur constitution athlétique leur permet d’explorer
quotidiennement le Labyrinthe afin de mettre au point une carte, dans l’espoir
d’en trouver la sortie. Le capitaine des Coureurs est Minho, interprété par Ki Hong Lee. Le jeune acteur s’est fait une idée très personnelle du rôle de
son personnage au sein des Blocards. Il explique : « Je me suis inspiré des Marines et de l’armée.
Pour moi, Minho est en quelque sorte le général des Blocards. Sa mission consiste
à motiver les troupes. »
Chuck est le plus
jeune des Blocards. C’est un garçon sympathique et loyal qui admire beaucoup
Thomas et travaille comme Torcheur - le rang le plus bas chez les Blocards. Wes
Ball déclare : « Chuck
est un gamin adorable, c’est le petit frère des autres personnages. Il fait de
son mieux même si personne n’attend rien de lui, et il connaît quelques moments
de gloire. » L’amitié
entre Chuck et Thomas est à l’origine des scènes les plus drôles et les plus
émouvantes du film. Blake
Cooper, qui incarne Chuck, explique : « Ils sont plus qu’amis : Thomas est un
frère et un modèle pour Chuck. Ils prennent soin l’un de l’autre. » C’est sur Twitter que le jeune acteur a
contacté l’écrivain James Dashner et le réalisateur Wes Ball pour leur demander
s’il pouvait auditionner pour le rôle. Lorsque l’équipe a découvert son
audition, la réponse a été unanime : le rôle de Chuck était fait pour lui.
Pour jouer l’imposante
et énigmatique Ava Paige, en charge du programme expérimental baptisé WCKD à
propos duquel les Blocards font une surprenante découverte, les cinéastes ont
fait appel à Patricia Clarkson. L’actrice, que l’on a pu voir dans des films
aussi divers que SHUTTER ISLAND, le thriller de Martin Scorsese, ou EASY GIRL,
la comédie de Will Gluck, a été sacrée meilleure actrice dans un second rôle
par la National Society of Film Critics pour LE CHEF DE GARE mis en scène par
Thomas McCarthy. Ava et WCKD sont des entités mystérieuses qui reflètent
certains des thèmes centraux de l’histoire comme le Bien et le Mal, et notre
réaction face au désespoir. James Dashner commente : « WCKD est un nom qui
laisse intentionnellement penser au pire, mais on découvre en fait que les
choses ne sont peut-être pas aussi sombres qu’il y paraît. »
AU CŒUR DU
LABYRINTHE
Entre les murs de 30 mètres de haut recouverts
de végétation du Labyrinthe et l’esthétique artisanale du camp des Blocards, les
décors ont permis de donner vie à l’univers du film. Le Bloc et le Labyrinthe
ont été érigés en décors naturels retravaillés ensuite par l’équipe des effets
visuels. Imaginés par Wes Ball et Marc Fisichella, le chef décorateur du film,
les immenses murs du Labyrinthe sont à la fois modernes et anciens. Les
étranges plantes grimpantes qui courent à la surface de l’imposante structure
et ses couloirs apparemment vides dissimulent une menace qui terrifie les
Blocards les plus aguerris. Les créatures tapies dans l’ombre, que les enfants
appellent les Griffeurs bien que personne ne les ait jamais vues, s’attaquent à
ceux qui s’attardent dans le Labyrinthe. Les garçons doivent donc sortir du
dédale avant que ses portes ne se referment, car personne n’y a jamais survécu
une nuit entière.
Marc Fisichella
évoque la construction du décor du Labyrinthe : « Le film met en scène de
vastes portions du Labyrinthe, mais pour des raisons logistiques, il nous était impossible de le
construire dans sa totalité. J’ai donc eu l’idée d’un décor modulable qui nous permettrait
de créer différents couloirs et différentes intersections afin de répondre aux
besoins de l’histoire. En jouant sur la végétation notamment, nous avons pu
transformer suffisamment le décor pour donner l’impression de se trouver dans
différentes parties du Labyrinthe. »
Il poursuit : « Nous avons construit des murs de 4,80
mètres de haut car nous étions limités par les dimensions du studio mais aussi
parce qu’il fallait laisser suffisamment d’espace pour pouvoir éclairer le
décor. L’équipe en charge des effets visuels les a ensuite prolongés jusqu’à 30
mètres en postproduction. »
La création des portes du Labyrinthe a constitué l’un des défis les plus
importants de l’équipe artistique.
Marc Fisichella explique
: « Les portes mesuraient chacune 6 mètres
de large sur 6 mètres de haut, et laissaient une ouverture de 6 mètres. Comme elles
étaient mécanisées, nous pouvions les ouvrir et les fermer sur commande afin
que les acteurs les traversent en courant, ce qui rend le film plus dynamique
que s’il avait été tourné sur fond bleu. » Pesant chacune plus de trois tonnes, les portes étaient
actionnées par l’équipe des effets visuels.
Le chef décorateur
reprend : « Le
moins que l’on puisse dire, c’est que cette installation a constitué un
véritable défi car nous l’avons construite au milieu de nulle part et dans des
conditions auxquelles nous n’étions pas habitués. » Marc Fisichella a également trouvé un moyen
innovant pour donner à la cabane de chaque Blocard un style authentique et
propre à chaque personnage. Il commente : « Je ne voulais surtout pas qu’elles
aient l’air d’avoir été conçues à la chaîne. Je tenais à ce que chacune d’elles
ait une touche personnelle unique, nous avons donc fait appel à différentes
équipes pour les construire. »
L’équipe du chef
décorateur a également fait bon usage des nombreux matériaux de construction à
sa disposition : « Nous
avons utilisé tout ce qui se trouvait dans le décor. Tout ce dont nous avions
besoin pour la construction du camp était à portée de main, ce qui nous a fait
gagner beaucoup de temps. Il suffisait de se rendre dans les bois pour trouver
des matériaux. » La
Salle des Cartes est le lieu où les Coureurs mettent en commun les
connaissances qu’ils ont amassées lors de leurs dangereuses expéditions
quotidiennes dans le Labyrinthe.
Marc Fisichella déclare
: « Il m’a semblé logique que la Salle des
Cartes se trouve un peu à l’écart du camp, nous l’avons donc construite au fond
des bois, dans un très joli endroit envahi par la végétation. Le brouillard lui
confère quelque chose d’assez mystérieux. Nous avons choisi de tourner les
scènes qui se déroulent à l’intérieur et à l’extérieur de la Salle des Cartes
en décors naturels en Louisiane afin de capter les rayons de soleil qui
filtrent à travers les fissures du bois, et de voir le feuillage luxuriant à
travers les murs. »
La créativité
artistique peut parfois améliorer l’histoire originale, comme l’explique le
chef décorateur : « La
pièce maîtresse de la Salle des Cartes est la table des cartes, qui est l’un de
mes éléments préférés dans le film. Les Coureurs pénètrent dans le Labyrinthe
où ils prennent des notes et dessinent des cartes qu’ils réunissent sur cette immense
table. Lorsqu’ils les assemblent d’une certaine manière, le plan du Labyrinthe
commence à se dessiner. Je me suis dit que ce serait une occasion formidable de
montrer aux spectateurs l’étendue du Labyrinthe en trois dimensions. Nous avons
donc imaginé que les Blocards en avaient réalisé une maquette avec des petits
morceaux de bois. Nous avons construit cette magnifique table de 2,40 mètres
sur laquelle se trouve une maquette complète du Labyrinthe réalisée avec des
petits bouts de bois de 6 centimètres, au centre de laquelle figure une version
miniature du Bloc. Tout en ayant l’air très rustique, c’est une magnifique oeuvre
d’art, et lorsqu’on s’éloigne un peu, on prend conscience de l’immensité du
Labyrinthe. »
Pour les
Griffeurs, les créatures qui gardent les couloirs sans fin du Labyrinthe, Wyck
Godfrey voulait ce qu’il peut y avoir de plus inoubliable et de plus
terrifiant. « Ce
qui nous a tous plu chez les Griffeurs, c’est qu’il s’agit de monstres
biomécaniques. Ce sont des êtres biologiques sur lesquels des scientifiques ont
greffé de dangereux équipements - comme des membres et des dards d’acier. Ils
sont vraiment très effrayants. » Les scènes qui se déroulent dans les bois du Bloc ont été
tournées dans une ferme de St. Francisville, en Louisiane, où a débuté le
tournage principal. Ce décor luxuriant et isolé, situé à environ une heure de
Bâton-Rouge, a posé de nombreuses difficultés à l’équipe et aux acteurs.
Lee Stollman
raconte : « Nous
avons dû affronter divers serpents venimeux, des insectes, des moustiques, des taons,
une chaleur intense, un taux d’humidité élevé, la boue, la pluie... On aurait
dit que tout était fait pour nous compliquer la tâche ! » Les serpents, en particulier,
représentaient une menace réelle. L’homme engagé par la production pour s’occuper
des reptiles dû déplacer des dizaines de mocassins d’eau potentiellement mortels,
trois crotales et des vipères cuivrées durant les trois semaines du tournage en
Louisiane. Aucun acteur ou technicien n’a été mordu, et tous les serpents,
après un séjour relaxant dans leur hôtel pour reptiles, ont été relâchés. Avant
le tournage, Wes Ball a envoyé ses jeunes acteurs suivre un stage de survie.
Une expérience qu’ils n’oublieront pas de sitôt, car ils ont été surpris par un
violent orage alors qu’ils passaient la nuit à la belle étoile.
Wyck Godfrey
commente : « Je
pense que cette expérience a permis aux acteurs de forger des liens semblables
à ceux qui unissent les personnages du livre. » Il ajoute : « Le tournage nous a également permis d’expérimenter
un mode de vie plus rudimentaire, sans technologie. Les personnages du film
doivent cultiver leur nourriture, construire leurs propres abris et prendre
soin les uns des autres. Il y a quelque chose d’assez attrayant dans le fait de
pouvoir se déconnecter complètement pour vivre en pleine nature. »
Pour Wyck Godfrey,
Wes Ball était véritablement le candidat idéal pour porter LE LABYRINTHE à l’écran
: « Ce qui m’a frappé chez Wes, après
avoir vu « Ruin », son court métrage, c’est la force de son imagination et sa
volonté de donner vie à cet univers. Il comprend parfaitement ce que traverse
Thomas. » James Dashner
ajoute : « Wes
et moi avons échangé dès le début du projet, et j’ai immédiatement su qu’il
avait compris ma vision. Son enthousiasme, sa ferveur et sa loyauté envers l’esprit
du livre m’ont beaucoup impressionné. J’avais entièrement confiance en lui. » L’écrivain conclut : « Je pense que l’attrait de l’histoire repose
sur le fait qu’il est impossible de savoir ce qui va se passer. Je voulais que
les lecteurs, et aujourd’hui les spectateurs, aient la même impression que
Thomas en découvrant le Bloc. »
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