Comédie/Romance/Une belle histoire d'amour qui prend à contre-pied
Réalisé par Gillian Robespierre
Avec Jenny Slate, Jake Lacy, Gaby Hoffmann, Gabe Liedman, David Cross, Richard Kind, Polly Draper, Cindy Cheung...
Long-métrage Américain
Durée : 1h23m
Année de production : 2014
Distributeur : Paradis Films
Date de sortie sur les écrans américains : 20 juin 2014
Date de sortie sur nos écrans : 3 septembre 2014
Résumé : La vie de la jeune Donna Stern n'a rien de particulier : un petit ami, un job dans une librairie, sa bande de potes, des parents divorcés... Mais, chaque soir, sur une scène de Brooklyn où elle interprète son numéro de stand-up, ce quotidien banal devient une source inépuisable de sketches. Avec un humour ravageur et souvent cru, Donna y déballe sa vie intime, ne prend rien au sérieux, se moque de tout et surtout d'elle-même. Mais, coup sur coup, Donna perd son travail, se fait larguer par son petit ami, déprime, a une aventure alcoolisée d'un soir et... tombe enceinte. Dès lors, Donna va devoir assumer ses choix et grandir un peu, mais peut-être aussi rencontrer l'amour au moment où elle s’y attend le moins.
Bande annonce (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : Avec OBVIOUS CHILD, Gillian Robespierre, la réalisatrice, nous offre une comédie romantique douce amère très réussie. Il s'agit d'un film indépendant. Il suit certains codes de la comédie romantique, suffisamment en tout cas pour ne pas perdre les spectateurs. En même temps, il s'autorise une vision non politiquement correcte du couple. Cela change et c'est drôlement bien.
La réalisation de Gillian Robespierre est claire et fluide. Elle maintient un rythme constant dans le déroulement de l'histoire, nous évitant tout ennui.
Les événements se déroulent à New York qui offre un écrin vibrant et charmant au couple, héros de cette tranche de vie. Ce dernier est composé de Donna Stern, interpretée par l'étonnante et véritablement attachante Jenny Slate, et de Max, interprété par Jake Lacy, qui est très touchant.
Superbe découverte, Jenny Slate est aussi juste dans le rôle de la grande gueule que dans les moments de fragilité.
De son côté, Jake Lacy est lui aussi impeccable. Son personnage est l'opposé de Donna et son parfait complément.
La réalisation de Gillian Robespierre est claire et fluide. Elle maintient un rythme constant dans le déroulement de l'histoire, nous évitant tout ennui.
Les événements se déroulent à New York qui offre un écrin vibrant et charmant au couple, héros de cette tranche de vie. Ce dernier est composé de Donna Stern, interpretée par l'étonnante et véritablement attachante Jenny Slate, et de Max, interprété par Jake Lacy, qui est très touchant.
Superbe découverte, Jenny Slate est aussi juste dans le rôle de la grande gueule que dans les moments de fragilité.
OBVIOUS CHILD est spécial dans son approche de la romance mais il aborde, courageusement et sans verser dans les clichés, des thématiques qui ne sont pas simples. Je vous le conseille. J'ai eu un coup de cœur pour ce joli film qui assume complètement le risque qu'il prend en osant prendre les spectateurs à contre-pied.
NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
GENÈSE DU FILM
Obvious Child aborde avec réalisme la situation d’une jeune femme et les droits de nombreuses autres femmes, encore bien souvent battus en brèche aujourd’hui. Même si une femme sur trois aura recours à l’avortement avant l’âge de quarante-cinq ans, au cinéma les grossesses imprévues se soldent systématiquement par une naissance ou une fausse alerte. Le parcours de Donna illustre un choix qui est toujours source de conflit, mais qui se fait souvent sans honte ni regret. Donna et Max ont sans doute envie d’avoir des enfants un jour, mais pour le moment, ils souhaitent juste prendre le temps de grandir, peut-être même ensemble. Même si l’histoire de Donna n’illustre en aucun cas une expérience ou une opinion partisane, sa sincérité – blagues potaches comprises – mérite qu’on s’y intéresse. Obvious Child était à l’origine un court-métrage réalisé en 2009 par Anna Bean, Karen Maine et Gillian Robespierre, et interprété par Jenny Slate. Projeté dans de nombreux festivals en 2010, le film a retenu l’attention des sites Jezebel, Bust et Slate, ainsi que celle de 40 000 internautes qui l’ont visionné et qui ont donné à la scénariste et réalisatrice Gillian Robespierre l’envie et la détermination d’en faire un long-métrage. Au cours de son développement, le film a reçu le soutien de l’Independent Filmmaker Project, de Rooftop Films, du Tribeca Film Institute et de la San Francisco Film Society. Obvious Child est le premier long-métrage de Gillian Robespierre.
À PROPOS DU FILM*
DU COURT AU LONG
Gillian Robespierre (réalisatrice) : En 2009, mes meilleures amies Anna Bean, Karen Maine et moi avons écrit le scénario d’un court-métrage intitulé Obvious Child. La trame était la même : une fille se fait larguer, elle a une aventure d’un soir, suivie d’un premier rendez-vous dans le cadre improbable d’un centre de planning familial. Le film a été tourné au cours de l’hiver 2009. Nous avons d’abord eu du mal à trouver l’actrice idéale pour le rôle de Donna. Il fallait qu’elle soit drôle et pleine d’esprit, mais aussi crédible dans les scènes dramatiques. Par le plus grand des hasards, nous sommes allées voir le spectacle comique gratuit Big Terrific. À l’époque, il se tenait dans l’arrièreboutique d’un magasin de vins et spiritueux, mais ce lieu est aujourd’hui devenu un restaurant très huppé. Jenny Slate se produisait ce soir-là. Elle était tellement hilarante sur scène que nous avons décidé de la rencontrer. Jenny et moi avons des goûts similaires, et pas seulement en matière de blagues scatologiques ! Elle raconte des histoires sous la forme de confessions intimes, et elle parvient à faire le grand écart entre des passages à hurler de rire et des moments pleins de douceur et d’innocence. Anna, Karen et moi nous sommes regardées et nous nous sommes dit : « Mais elle est carrément géniale cette fille! » Par chance, nous avions un ami commun. Nous avons envoyé un e-mail à Jenny pour lui parler du court-métrage et elle a dit « Oui.» On connaît la suite... Le court-métrage a fait la tournée des festivals et il a été bien accueilli. Quand nous l’avons mis sur Internet, c’était fascinant de constater que les gens le regardaient vraiment ! Mais ce qui était encore mieux, c’était toutes les conversations que suscitait le film. Cela m’a vraiment encouragé et m’a donné envie d’en faire un long-métrage, pour partager le film et ces échanges avec encore plus de monde. Trouver un partenaire pour y arriver n’est pas chose aisée. [Elisabeth Holm, la productrice] a cru en cette histoire et en moi, et elle a joué un rôle crucial non seulement pour trouver des financements, mais aussi pour développer le projet dans son ensemble. Faire un film est une expérience tellement fantastique, étrange et difficile, mais au final, ce qui compte c’est d’être bien entouré.
* Extraits d’entretiens pour Vice, Indiewire, Filmmaker Magazine, Boston.Com, Vanity Fair, Roger Ebert, Sumoskinny, Npr, Variety, Hollywood Chicago, Beliefnet.
Elizabeth
Holm (productrice) : Je suis
une inconditionnelle à la fois de Gillian, du courtmétrage Obvious Child qu’elle a réalisé avec ses amies Anna Bean et Karen
Maine, et de l’incomparable Jenny Slate. Je savais que le film était exactement
le genre d’histoire sincère, empathique, hilarante et profondément humaine dans
laquelle j’allais pouvoir me plonger avec délice pendant quelques années,
surtout aux côtés de ces femmes incroyables. J’étais persuadée que la comédie
romantique était le moyen le plus intelligent, le plus intéressant et le plus
divertissant pour raconter l’histoire de cette femme, et je n’avais encore
jamais rien vu de semblable auparavant (hormis le court-métrage d’origine, bien
sûr). Il semblait manquer à ce genre cinématographique, qui parle des femmes et
qui s’adresse à un public féminin par excellence, un récit d’une telle
sincérité, auquel je pense que beaucoup de spectateurs, quel que soit leur
sexe, seront soulagés de pouvoir s’identifier. En outre, en tant que
productrice, c’est exaltant de pouvoir à la fois célébrer et subvertir les
conventions de la comédie romantique, qui plus est en faisant rire les gens.
G.R. : [Elizabeth] et moi avons passé une année à développer
le scénario ensemble, le soir et le week-end, parce que nous travaillions
toutes les deux à plein temps. Nous nous retrouvions le samedi et nous
écrivions le dimanche. Nous avons fait tout le casting et avons recruté l’équipe
technique dans un bar de l’East Village, et je suis presque sûre que le barman
a fini par nous prendre pour des prostituées. Nous étions là-bas tous les soirs
entre 18h et 21h30, et un tas d’hommes passaient nous voir, puis ils
repartaient en laissant la place à un autre homme, ou bien une femme, des
hommes et des femmes... Nous devions avoir l’air d’être super douées.
STAND-UP
G.R.: Jenny [Slate] et moi avons réalisé à quel point nous
aimions travailler ensemble pendant le tournage du court-métrage. Nous avions
écrit un scénario, rien de plus. Pour les numéros de comédie sur scène, c’est
Jenny qu’il faut féliciter. Je ne suis que son humble admiratrice. Je serais
bien incapable de monter sur scène - rien que d’y penser ça me rend malade ! J’ai
fait beaucoup de recherches, mais quand il a fallu écrire un sketch, je n’ai
pondu qu’un monologue à deux balles. Rien à voir avec du stand-up. Jenny a
insufflé beaucoup de son talent dans le numéro de stand-up du film, c’est
certain. Je pense qu’elle est l’une des humoristes et des actrices les plus
brillantes de notre génération.
Jenny
Slate (comédienne) : Le film
est vraiment un travail collectif, fruit de nombreuses étapes. […] Gillian
[Robespierre] a écrit un numéro de stand-up pour Donna en s’inspirant de mon
propre style, mais sur des sujets différents. En général je ne parle pas de ma
vie amoureuse. Je parle de mon corps, mais je n’avais encore jamais abordé ses
sécrétions. Ça ne m’intéressait pas vraiment. Mais maintenant, c’est fait ! Gil
et Liz [la productrice] m’envoyaient des versions de travail du scénario. Ça me
plaisait beaucoup, et le texte s’améliorait sans cesse. La seule fois où je m’en
suis vraiment mêlée, c’est quand nous avons abordé la question du stand-up. Le
processus a été long et compliqué. Pas difficile, mais compliqué. Gillian avait
déjà écrit le numéro. Il était très drôle, mais aussi TRÈS long. Les trois
passages de stand-up en disaient beaucoup sur l’état d’esprit de mon
personnage. […] Visiblement, Gillian les avait écrits pour une bonne raison, il
fallait qu’ils soient dans le film, mais le tout faisait 45 minutes. Et puis la
San Francisco Film Society nous a octroyé une bourse. Nous avons passé une journée
là-bas pour faire une lecture du scénario. Ensuite, Gillian m’a demandé de
faire une impro pour les acteurs présents en m’inspirant de son texte. Je me
suis exécutée. Gillian m’a enregistrée et elle a ensuite réécrit tout le
passage sur la base de l’enregistrement. Le jour du tournage, je ne me suis
servie que d’une liste avec les grandes lignes du texte. Je n’avais rien appris
par coeur, je voulais que ça ait l’air naturel, comme lorsque je suis sur scène.
Donc il y avait juste quelques idées sur un papier, mais je n’avais rien
mémorisé. Il y avait plusieurs répliques que Gillian avait envie que je dise,
mais elle m’a laissée faire à ma façon. C’était un processus assez complexe.
G.R. : Nous avions un scénario, mais je ne tenais pas à ce
que l’on respecte mon texte à la virgule près. Quand on a la chance de
travailler avec des acteurs aussi doués, intelligents et drôles que Jenny
Slate, Gabe Liedman, Jake Lacy, Richard Kind et Polly Draper, autant les mettre
à contribution. Il faut rester ouvert à leur propre vision des personnages, et
leur laisser le champ libre. C’est la clé de tout quand on fait un film : instaurer
une véritable collaboration. Quel bonheur de voir tous ces acteurs s’emparer du
texte et le rendre drôle et authentique !
UNE “ROM-COM”…
SUR L’AVORTEMENT?
G.R. : Obvious Child est une comédie qui raconte l’histoire de Donna Stern,
une humoriste de Brooklyn qui se fait larguer, perd son travail et tombe
enceinte juste à temps pour la pire ou la meilleure (c’est selon) St Valentin
de sa vie. Voilà pour le résumé express. Donna est en fait une jeune femme
naturellement drôle et intelligente, proche de la trentaine, qui se défait peu
à peu des derniers attributs de son adolescence. Ses parents la tannent pour qu’elle
fasse des choix plus judicieux et qu’elle se comporte davantage en « adulte ».
Donna y est contrainte lorsqu’une aventure d’un soir la force à prendre une
décision difficile, qui déterminera – ou non - le reste de son existence. Même
si elle est sûre de son choix, Donna devra apprendre à croire en son talent, en
elle-même et en ce que les autres ont à lui offrir, en particulier un type
finalement pas mal du tout (Jake Lacy), qui pourrait bien améliorer ce qui s’annonce
comme la pire et la meilleure St Valentin de sa vie.
J.S. : Vous remarquerez qu’il n’y a pas beaucoup de blagues sur l’avortement dans le film. Nous avons surtout cherché à trouver des choses qui nous faisaient rire, mais qui n’étaient ni trop légères, ni trop désinvoltes ou « branchées ». Je n’aime pas beaucoup les humoristes qui font de l’esbroufe ; je pense qu’il vaut mieux conserver une certaine délicatesse. C’était notre parti-pris de départ. Parfois nous avons poussé le bouchon un peu loin, mais tant mieux. Il est bon de garder une certaine souplesse quant aux limites de ce qui est acceptable en matière de comédie. Cela nous prouve que ces limites ne sont pas fragiles et rigides au point que tout risquerait de s’effondrer si l’on adoptait un ton ou un angle différent.
J.S. : Vous remarquerez qu’il n’y a pas beaucoup de blagues sur l’avortement dans le film. Nous avons surtout cherché à trouver des choses qui nous faisaient rire, mais qui n’étaient ni trop légères, ni trop désinvoltes ou « branchées ». Je n’aime pas beaucoup les humoristes qui font de l’esbroufe ; je pense qu’il vaut mieux conserver une certaine délicatesse. C’était notre parti-pris de départ. Parfois nous avons poussé le bouchon un peu loin, mais tant mieux. Il est bon de garder une certaine souplesse quant aux limites de ce qui est acceptable en matière de comédie. Cela nous prouve que ces limites ne sont pas fragiles et rigides au point que tout risquerait de s’effondrer si l’on adoptait un ton ou un angle différent.
G.R. : De nombreux journalistes ont repris l’étiquette de la
« comédie sur l’avortement », mais je la trouve un peu réductrice. Le film est
une comédie romantique sur un personnage qui traverse diverses épreuves dans sa
vie. Nous adorons les comédies romantiques, et nous voulions vraiment rester
fidèles au genre. La question n’a jamais été « Vont-ils le faire ou non ? », «
Donna va-t-elle ou non se faire avorter ? » C’était plutôt : « Sera-t-elle
capable de le dire à cet homme qu’elle vient à peine de rencontrer ? » Et
aussi, il me semble : « Comment va-t-il réagir ? » Nous avons toujours voulu
que le film finisse bien. On les laisse tous les deux là où on les avait rencontrés
: alors qu’ils font connaissance.
À PROPOS DES
PERSONNAGES SECONDAIRES
MAX (JAKE LACY)
G.R. : Max fait aussi des erreurs, et ses chaussures bateau
le trahissent. Il pisse, il pète, il a des petits accidents. Ce n’est pas un
individu tout à fait mature, pas plus que Donna, mais ils sont d’un grand
soutien l’un pour l’autre. On le voit, pas simplement au sujet du choix de
Donna, ou du fait qu’il l’accompagne ou non au rendez-vous. C’est une
impression plus générale, on sent qu’il est présent pour elle. On lit sur son
visage qu’il est en admiration devant elle, et qu’il cherche à lui donner
quelque chose en retour.
J.S. : Pour moi, l’alchimie entre deux partenaires a beaucoup
à voir avec leur gentillesse et le fait qu’ils aiment s’amuser. Dès notre
première rencontre, Jake et moi avons très facilement blagué ensemble. À mes
yeux, quand ça se produit, c’est gagné. L’alchimie à l’écran, il n’y a rien de
plus mystérieux, parce que ça n’a rien à voir avec le fait de choisir de faire
un bout de chemin avec quelqu’un dans la vraie vie : on utilise les mots de
quelqu’un d’autre, on reste dans le cadre du scénario et de son personnage.
Cela demande aussi beaucoup de concentration, et comme on est sur un plateau de
cinéma avec plein de gens autour, il ne faut pas que ce soit trop dégoûtant de
nous voir nous embrasser. [Elle rit]
LES PARENTS DE DONNA (POLLY DRAPER & RICHARD KIND)
G.R. : Quand il a été question de trouver des acteurs pour
interpréter les parents, Jenny faisait déjà partie du film, et nous avons donc
cherché un parfait mélange de fantaisie, de fibre artistique et de tempérament.
Nous aurions pu avoir un père assez strict et une mère plutôt bohème, mais dans
le script, c’est le père qui est créatif et rigolo, alors que la mère est plus
coincée. Je les imagine bien dans les années 1980, faisant la bringue à New
York, très attirés l’un par l’autre, mais incapables de faire durer leur
histoire sur le long terme. Ils incarnent deux types de personnalités, l’une
plutôt analytique et sérieuse, et l’autre beaucoup plus intuitif et généreux,
et Donna est le parfait mélange des deux. Elle aime raconter des blagues
scatos, mais elle a aussi un QI très élevé, ce que sa mère ne se prive pas de
lui rappeler à longueur de journée. Et sur scène, dans son rapport au public,
elle partage des moments de grande réflexion sur sa vie personnelle auxquels
les gens peuvent s’identifier, mais elle le fait d’une façon un peu loufoque. Nous
voulions donc que ses parents reflètent ces deux aspects de sa personnalité. J’ai
toujours adoré Polly Draper dans Génération Pub. J’ai
grandi en regardant cette série, j’en suis carrément obsédée. Elle et Jenny ont
la même voix, un peu rauque. Je trouve aussi qu’elles se ressemblent. Quant à
Richard Kind, Jenny et lui ont le même genre de traits malléables qui se
prêtent si bien à la comédie. Je suis tellement ravie qu’ils aient accepté de
faire ce film. Ils ont lu le scénario, celui-ci leur a plu, et quand ils ont vu
que Jenny Slate en serait l’héroïne, ils ont dit « oui » tout de suite.
Autre post du blog lié à OBVIOUS CHILD : http://epixod.blogspot.fr/2014/08/back-to-future_11.html
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