Back to the future
Comédie/Sympa, amusante et bon esprit
Réalisé par Shawn Levy
Avec Vince Vaughn, Owen Wilson, Rose Byrne, Max Minghella, Aasif Mandvi, Josh Brener, Dylan O’Brien, Tiya Sircar, Tobit Raphael, Josh Gad...
Long-métrage Américain
Durée : 01h59mn
Année de production : 2013
Distributeur : Twentieth Century Fox France
Titre original : The Internship
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Date de sortie sur les écrans U.S. : 7 juin 2013
Date de sortie sur nos écrans : 26 juin 2013
Résumé : Billy et Nick, deux quarantenaires dont les carrières ont été pulvérisées par Internet, repartent à zéro en obtenant un stage chez Google, qui peut-être, débouchera sur un job. En compétition avec des petits génies de l’informatique tout droit sortis de l’école, ils vont devoir prouver qu’ils ne sont pas des dinosaures…
Bande annonce (VOSTFR)
Extrait - L'entretien (VOSTFR)
Ce que j'en ai pensé : Cette comédie a une trame très classique. Vous ne serez pas surpris par le déroulement de l'histoire ou encore par les types de rôle donnés aux différents protagonistes. Par contre, c'est un film qui a bon coeur, qui fait rire et sourire. En sortant, j'avais passé un bon moment. Le côté optimiste de l'aventure de ces deux quadras donne le moral. Le duo Vince Vaughn, qui interprète Billy McMahon, et Owen Wilson, qui interprète Nick Campbell, a un important capital sympathie.
Leurs personnages sont un peu bêtas (et pas seulement en terme de version) mais très humains. Et cet équilibre entre humour potache et bons sentiments agréables est dosé adroitement. Le cadre du film, l'entreprise Google, offre à la fois un environnement dynamique et amusant à découvrir mais aussi perfectible. Les jeunes qui arrivent pour un stage rentrent dans un moule. Et l'humour du film réside principalement sur le fait que les deux héros sont en totale opposition de phase par rapport aux règles établies par Google. Mais la diversité (en terme d'âge, culture, expérience...) n'est-elle pas la principale source de créativité et la meilleure alliée pour construire en fonction des forces et faiblesses de chacun? C'est ce que tous les stagiaires vont devoir découvrir. Le bon esprit et la bonne humeur de ce film sont communicatifs. Je vous conseille cette comédie dans l'air du temps pour vous détendre et vous changez les idées.
Leurs personnages sont un peu bêtas (et pas seulement en terme de version) mais très humains. Et cet équilibre entre humour potache et bons sentiments agréables est dosé adroitement. Le cadre du film, l'entreprise Google, offre à la fois un environnement dynamique et amusant à découvrir mais aussi perfectible. Les jeunes qui arrivent pour un stage rentrent dans un moule. Et l'humour du film réside principalement sur le fait que les deux héros sont en totale opposition de phase par rapport aux règles établies par Google. Mais la diversité (en terme d'âge, culture, expérience...) n'est-elle pas la principale source de créativité et la meilleure alliée pour construire en fonction des forces et faiblesses de chacun? C'est ce que tous les stagiaires vont devoir découvrir. Le bon esprit et la bonne humeur de ce film sont communicatifs. Je vous conseille cette comédie dans l'air du temps pour vous détendre et vous changez les idées.
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers!)
GOOGLEURS, NOOGLEURS ET GOOGLINESS
LES STAGIAIRES est l’histoire de deux commerciaux qui
excellent dans leur métier et osent faire un rêve que n’importe qui jugerait
impossible. Ils ont élevé la vente au rang d’art, et doivent à présent
appliquer cet art à l’univers de la haute technologie. Pour se faire une place
dans le monde d’aujourd’hui, Billy et Nick découvrent qu’il faut travailler
plus dur encore, se réinventer, et s’adapter plus vite que la lumière. Ignorant
les pessimistes, Billy et Nick suivent leur instinct, et ils font bouger les
choses chez Google en appliquant leur savoir-faire dans ce haut lieu de
l’univers numérique. Vince Vaughn,
scénariste, producteur et interprète du film, déclare : « C’est finalement une
chance pour Billy et Nick, qui réalisent que le fait d’avoir suivi les règles à
la lettre ne les a pas empêchés de se faire licencier. Ils saisissent donc
cette occasion pour poursuivre leur rêve et vivre une expérience passionnante,
afin de trouver un emploi qui ne soit pas uniquement alimentaire. » L’acteur
ajoute : « Le comique de ce film naît de situations qui nous parlent à tous. Il
y a quelque chose d’authentique dans les aventures que vivent Billy et Nick car
au début du film, ils sont confrontés à une épreuve difficile, que traversent
beaucoup de gens. » Shawn Levy, le réalisateur et producteur du film, commente
: « Le sujet du film fait effectivement écho à ce que vivent bon nombre de
personnes, il renvoie à un thème foncièrement contemporain. Aujourd’hui, toute
une génération se retrouve obligée de se remettre complètement en question et
se réinventer afin d’entamer un nouveau chapitre de leur vie professionnelle. »
Un moyen de se réinventer consiste à emprunter une voie professionnelle
radicalement différente. Les gens à la recherche d’un emploi comme les
employeurs se tournent de plus en plus vers les programmes d’accompagnement
professionnel et des stages pour les professionnels plus âgés. D’une certaine
façon, Billy et Nicky suivent un de ces stages. Ils rafraîchissent et renouvellent
leurs acquis et apprennent de nouvelles technologies, pour se propulser à
nouveau sur le marché du travail d’une façon pour le moins suprenante.
LES STAGIAIRES est une histoire pleine d’espoir, d’humour et
d’idéalisme. Vince Vaughn commente : « Le message du film est optimiste :
chaque génération peut apprendre de l’autre. C’est pour cette raison que le
film n’est pas uniquement drôle, il est également ancré dans l’actualité,
captivant et optimiste. » Billy McMahon, incarné par Vince Vaughn, est un homme
plein d’énergie qui a énormément de bagout. Il sait convaincre comme personne.
Lorsqu’il perd le seul emploi qu’il n’ait jamais connu, il épluche les offres
d’emploi sur Internet, et découvre par hasard la solution à tous ses problèmes
professionnels: Google. L’acteur raconte : « Billy s’imagine qu’il y a plein
d’opportunités chez Google. C’est une entreprise qui donne vraiment envie d’y
travailler : il y a des cocons high-tech pour faire la sieste, des tables de
ping-pong, des terrains de volley et tout un tas d’endroits où manger...
gratuitement! » Il poursuit : « Billy n’a rien à perdre et tout à gagner, il
décide donc de poursuivre son rêve, même si celui-ci semble hors de portée,
pour travailler dans cette boîte qui a l’air incroyable. Billy et Nick se
disent qu’il n’y a pas de raison pour qu’ils ne tentent pas leur chance au sein
de l’entreprise la plus cool au monde, qui est aussi celle qui offre le plus
d’opportunités. » Et le duo fait preuve de discernement, carenjanvier2013,et
pour la troisième fois depuis 2007, Google a été élu « Meilleur employeur »
parle magazine Fortune. La société a su conserver dans le temps une réputation
de boîte cool, où il fait bon travailler. Ses employés sont tout acquis à la
culture, aux objectifs et aux avantages de l’entreprise. Vince Vaughn déclare :
« Pour Billy et Nick, intégrer Google, c’est un peu comme pénétrer dans la
chocolaterie de Willy Wonka, ou être transporté au pays d’Oz. »
LES STAGIAIRES lève le voile sur l’univers étonnant et
innovant de Google, et permet de découvrir sa culture d’entreprise dynamique,
pionnière et high-tech. Shawn Levy se souvient : « Le projet est devenu
vraiment passionnant lorsque j’ai visité les locaux de Google. Bien qu’il
s’agisse d’une société de nouvelles technologies, elle cherche chaque jour à
rendre le monde meilleur. Il y a un aspect foncièrement altruiste dans la
culture de cette entreprise que je voulais mettre en avant. » Le réalisateur
poursuit: « C’est en outre un lieu de travail tout à fait unique. Il n’y a pas
de bureaux, on peut y faire la sieste dans des fauteuils futuristes, ou encore
se faire masser, et tenir des réunions avec des gens qui ne sont pas
physiquement présents. On est tellement loin de l’ambiance des entreprises
traditionnelles qu’on se croirait dans la Cité d’Émeraude. L’un des buts
majeurs du film était de lever le rideau sur les coulisses de cette entreprise
et de faire découvrir au public ce lieu de travail hors du commun. » Une fois
que l’on a goûté à cette ambiance de travail, on n’a plus qu’une envie :
intégrer la communauté des Googleurs, les salariés de Google.
Shawn Levy commente : « Lorsque nous avons tourné chez
Google, je pense que la plupart des membres de l’équipe étaient prêts à quitter
leur emploi dans l’industrie cinématographique pour y travailler, et pourtant,
faire des films, c’est plutôt génial! Mais chez Google, tout a pour but
d’encourager la créativité et la collaboration, et ce sont des valeurs qui
devraient être au cœur de nos vies. » Shawn Levy et Vince Vaughn ont capté
l’essence même de l’esprit d’entreprise unique de Google. L’acteur déclare : «
Je pensais que les stagiaires étaient là pour amener le café et faire des
commissions, que c’était une règle tacite, mais chez Google, les stagiaires
sont tout de suite mis à contribution. » Dès le départ, le film a bénéficié du
soutien de l’entreprise. Vince Vaughn se souvient: « J’ai visité Google pour la
première fois avec Owen Wilson, mon partenaire à l’écran. Google a tout de
suite été séduit parle concept. »
Shawn Levy raconte : «Nous avons envoyé des
photos des locaux de Google en Géorgie, où ont été reproduits les intérieurs
des bâtiments. La moindre inscription sur chaque tableau que l’on voit dans le
film est donc authentique. Ils étaient conscients qu’il s’agissait d’une
comédie audacieuse, drôle et de temps à autre irrévérencieuse. Google voulait
aussi que le film soit ambitieux et qu’il ait du cœur, et cela tombait bien
puisque c’est le seul genre de film que je sache faire ! Nous avons donc abordé
ce projet main dans la main, et cela a été un partenariat fantastique.» Au
cours des premières étapes de la préparation du film, Vince Vaughn a contacté
Owen Wilson, son ami et partenaire de SERIAL NOCEURS, pour lui proposer le rôle
de Nick, l’opposé de Billy. Nick est passé maître dans l’art de la persuasion
subtile, tandis que Billy a un débit très rapide et un discours bien huilé.
Ensemble, ils forment une équipe imbattable.
Vince Vaughn déclare : « Owen est
la première personne que j’ai contactée pour le rôle. J’aimais l’idée de
collaborer à nouveau avec lui. » Le sens de l’humour tout en nuance d’Owen
Wilson ainsi que son capital sympathie faisaient de lui le candidat idéal pour
interpréter Nick. Vince Vaughn poursuit: « Owen est très drôle, il me fait
rire, en outre, c’est un merveilleux acteur. Il est authentique et sincère, et
possède une véritable sensibilité. » Owen Wilson n’a pas pu résister à l’envie
de donner à nouveau la réplique à Vince Vaughn dans une comédie. En outre, il a
été séduit par l’histoire de ces deux vendeurs forcés de se réinventer au sein
d’un géant d’Internet. Il raconte : « Vince et moi étions à la recherche d’un
projet commun depuis quelque temps, et il a eu l’idée de ce film. »
Vince
Vaughn et Owen Wilson se sont inspirés de leurs expériences personnelles de «
largués de la technologie ». Ce dernier explique : « Ça n’a pas été un rôle
difficile à préparer : je n’y connais pas grand-chose en informatique et je
n’ai appris à utiliser Internet que récemment. Quant à Vince, c’est sans doute
l’une des dernières personnes au monde à s’être doté d’un téléphone portable,
il se pourrait donc bien qu’il soit encore plus largué que moi! Mais nous
essayons tous les deux de rattraper notre retard dans ce domaine. » Malgré le
rythme effréné auquel évolue cet univers, Billy et Nick doivent se démarquer
des autres Noogleurs, les nouvelles recrues de Google.
Owen Wilson déclare : «
Lorsque Billy parle d’aller travailler chez Google, Nick se demande comment ils
vont pouvoir rivaliser avec des petits génies de l’informatique de 20 ans. Ce à
quoi Billy répond : « Il n’y a pas que ça qui compte. Même chez Google, il faut
avoir des qualités de vendeurs et pouvoir créer des liens, et ça c’est notre
point fort, c’est ce qui va nous permettre d’intégrer cet univers. »
Vince
Vaughn commente : « C’est un véritable choc des cultures entre ces deux générations.
Ces deux vendeurs nés sont très doués pour les relations humaines mais sont totalement
largués lorsqu’il est question de technique et de programmation. Et puis face à
eux, il y a une bande de jeunes qui a grandi à l’ère numérique, mais qui d’un
point de vue social a encore tout à apprendre.» Billy, Nick et leurs
coéquipiers vont prendre conscience que leurs différences initiales sont en
fait des atouts nécessaires pour atteindre leurs objectifs. L’acteur poursuit:
« Finalement, nous nous complétons. Les jeunes maîtrisent parfaitement les
nouvelles technologies, c’est ce qui leur a permis de décrocher ces stages très
convoités, mais d’un autre côté, cela les empêche de créer des liens humains
avec ceux qui les entourent. Et c’est précisément ce domaine dans lequel Billy
et Nick excellent. » Au lieu de mettre leurs techniques de vendeurs aguerris au
service de leur réussite personnelle, Billy et Nick s’en servent pour souder l’équipe,
et plus important encore, pour gravir les échelons au sein de l’entreprise.
Owen Wilson commente : « Ce que nos personnages apportent à l’équipe en tant
qu’ex-commerciaux, c’est leur capacité à créer des liens avec les autres, et à
le faire de manière authentique. » En tant qu’outsider de la compétition,
l’équipe doit relever un défi de taille, mais rien dont on ne puisse venir à
bout avec un peu de cran et de « Googliness » (l’esprit Google).
Owen Wilson
explique : «La Googliness, c’est la volonté de prendre des risques, de tenter sa
chance, de sortir des sentiers battus, et d’être ouvert à toutes les
possibilités. C’est ce à quoi tout le monde aspire. » Shawn Levy, le
réalisateur, précise : « Le mot Googliness existe vraiment, il est utilisé par les
Googleurs pour définir la caractéristique essentielle du travail chez Google et
de ses salariés. Cela englobe les concepts d’éthique, d’esprit d’innovation, de
capacité de travail et d’audace. » Pour Billy, Nick et leurs collègues, le choc
des cultures initial fait finalement place à l’union et la coopération pour
atteindre un but commun : faire de leur rêve une réalité. De Noogleurs, ils
deviennent Googleurs, et découvrent par là même leur Googliness.
Pour porter
cette comédie à l’écran, Vince Vaughn a toujours su que Shawn Levy était le
réalisateur idéal. Il commente : « Shawn sait mieux que quiconque exprimer l’espoir,
il possède un optimisme qui était très important pour ce film. Il a beaucoup
apporté au projet. » Shawn Levy, quant à lui, n’a pas pu résister à l’envie de
prendre part au retour du duo Vaughn/Wilson au cinéma. Il explique : « Dans
SERIAL NOCEURS, j’ai été frappé par la manière dont ils interagissaient ainsi
que parleur alchimie en dépit de leurs différences. Vous avez d’un côté Owen, un
type laconique et plutôt tranquille, et de l’autre Vince et son flot incessant
de paroles, et pourtant, leur duo dégage quelque chose de très particulier. »
La magie a également opéré pour la distribution des autres rôles clés du film.
L’équipe a choisi des acteurs qui représentent le fossé entre les générations,
incarnent l’esprit Google et possèdent un talent comique qui complète les
qualités d’improvisation de Vince Vaughn et Owen Wilson. Vince Vaughn déclare :
« LES STAGIAIRES explore également l’union de ces deux générations ainsi que la
culture d’entreprise de Google. Nous voulions donc que les seconds rôles
renforcent le duo central du film. »
LES NOOGLEURS
« Noogleur », contraction de « new » et de « Google », est
le terme qui désigne les stagiaires de Google. Dylan O’Brien, star montante du
grand écran, incarne Stuart, un Noogleur blasé et caustique qui se prend pour le
nombril du monde. Le jeune acteur, qui a récemment décroché le rôle principal
du thriller THE MAZE RUNNER produit par 20th Century Fox, commente : « Stuart est
un cynique, il se moque complètement de ce qui se passe autour de lui et des
gens qui l’entourent. » Stuart n’est finalement pas si imperméable que cela à
l’influence positive de Billy et de Nick. Il finira lui aussi par se laisser
gagner par le changement ambiant.
Dylan O’Brien explique : « Au début, il ne
s’intéresse qu’à l’informatique. Mais Bill et Nick vont lui apprendre à
interagir avec le monde et à vivre parmi ses semblables. » Un autre Noogleur
méprise cordialement Billy et Nick : il ne s’intéresse à eux que pour les
humilier. Tout bon film se doit d’avoir un « méchant » intéressant, et dans LES
STAGIAIRES, c’est Graham, un personnage tout ce qu’il y a de plus opportuniste
et de plus détestable. Owen Wilson commente : « C’est le Monsieur Je-sais-tout
de la bande. Graham se croit supérieur à tout le monde, c’est pourquoi Billy,
Nick et leurs coéquipiers veulent à tout prix le battre. Mais ce n’est pas une
mince affaire car il a toujours un coup d’avance. » Graham sème la discorde
entre Billy et Nick. Max Minghella, qui interprète le personnage, déclare : «
Graham est le pire stagiaire qui existe, il tente de saboter leurs projets. Il
veut gagner, il ne vit que pour ça. » Pour incarner ce personnage détestable,
le réalisateur voulait un acteur sérieux. Il explique : « La barre est haute
lorsqu’il s’agit de choisir le rival du duo Vince Vaughn/Owen Wilson. « Cet
honneur est revenu à Bradley Cooper dans SERIAL NOCEURS, et pour notre film je
voulais quelqu’un qui soit aussi ignoble, aussi drôle et aussi inoubliable que
lui. »
Concurrente sérieuse de Graham - et de ses propres coéquipiers - Neha
Patel, interprétée par Tiya Sircar, est une jeune femme sympathique qui se
cache derrière des airs coquins trompeurs. L’actrice explique : « Neha a
tendance à dire des choses assez choquantes. Elle a une imagination débordante.
» Elle ajoute : « Elle donne l’impression d’être une nymphomane. Elle dit des
trucs assez crus, mais ce ne sont que des mots. Au fond, c’est une fille sympa
et studieuse. » Tout comme ses coéquipiers, Neha ne voit pas d’un bon œil que
ces deux commerciaux totalement incompétents en informatique rejoignent
l’équipe. Tiya Sircar commente : « Les plus jeunes de l’équipe ont la sensation
de devoir se traîner des boulets. »
Parmi les autres collègues de Nick et Billy
figure Yo-Yo Santos, incarné par Tobit Raphael, qui fait ici ses débuts au
cinéma. Yo-Yo est un perfectionniste rongé par l’angoisse et un fils docile.
L’acteur déclare : « Sa mère, qui est un tyran, veut qu’il réussisse et qu’il décroche
le job idéal. Ilse met donc beaucoup de pression. » Grâce à sa relation avec Billy
et Nick, Yo-Yo affronte ses démons et se transforme en un jeune homme plein
d’assurance. Tobit Raphael raconte : « Billy et Nick poussent Yo-Yo à croire en
lui. Ils font ressortir le meilleur en lui. »
LES GOOGLEURS
« Googleurs » est le surnom donné aux salariés de Google.
Rose Byrne incarne Dana Sims. Cadre chez Google, elle fait passer sa carrière
avant tout le reste. L’actrice déclare : « Dana a sacrifié beaucoup au profit
de son travail, notamment sa vie amoureuse et sa famille. Dans le monde du
travail, beaucoup de femmes tentent de mener de front leur carrière et leur vie
personnelle, c’est pourquoi incarner ce personnage m’intéressait énormément. »
À son arrivée chez Google, Nick est tout de suite attiré par Dana. Mais tout
charmeur qu’il est, il a du mal à la séduire. Rose Byrne raconte : « Nick est très
direct avec Dana, mais elle n’est pas du tout intéressée. Elle ne tient pas
vraiment à ce qu’il réussisse son stage. »
Lyle Spaulding est quant à lui un
Googleur d’un autre genre. Chef d’équipe surmené et branché, il est le référent
de la bande composée de Billy, Nick et des Noogleurs Neha, Stuart etYoYo. À
propos de son personnage, l’acteur Josh Brener déclare : « Lyle est un salarié
de Google qui a pour mission de faire de ce groupe de stagiaires hétéroclite,
une équipe de winners. Il bosse sur une douzaine de projets en même temps car
il est incapable de dire non à qui que ce soit. » Avec l’aide de Lyle, Billy et
Nick développent leurs connaissances et leurs compétences. Josh Brener raconte
: « Nick, Billy et Lyle forment un trio très soudé, c’est presque une symbiose.
Billy et Nick encouragent Lyle à rester fidèle à lui-même. Ils l’aident à s’affirmer,
à prendre davantage confiance en lui et à se sentir bien dans sa peau. Ils lui
apprennent qu’il n’est pas nécessaire de renier qui l’on est pour s’intégrer et
être apprécié. Lyle découvre qu’il peut s’affirmer et arrêter de se faire
marcher sur les pieds. »
Dans l’ombre de Billy et Nick, ainsi que de tous les
Noogleurs et Googleurs, apparaît la figure omnisciente de Headphones, incarné
par Josh Gad. L’acteur déclare : « Headphones est une sorte de mentor qui
préfère garder le silence et s’isoler avec ses écouteurs. Mais lorsqu’il prend
la parole, ses mots ont beaucoup de poids. On découvre que c’est lui qui tire
les ficelles, en quelque sorte. » Shawn Levy a imaginé le personnage de
Headphones après avoir rencontré certains des petits génies de l’informatique
de Google. Il déclare : « Lorsque ces types se déplacent dans les locaux de
Google, c’est comme si Moïse traversait la Mer Rouge... sauf qu’ils portent des
Birkenstocks, de grandes chaussettes noires et qu’ils ont des écouteurs vissés
aux oreilles. Ce sont les rois de la programmation, ils sont capables de tout
avec un simple clavier d’ordinateur. »
LES DÉCORS
Il aura fallu une bonne
dose de Googliness à Shawn Levy et Tom Meyer, le chef décorateur du film, pour
réinventer un univers où cohabitent innovation, amusement et sérieux. Le
réalisateur explique : « Nous nous sommes rendus chez Google à de nombreuses
reprises. C’est un endroit décalé, idyllique, étrange et très particulier. Mais
il était évident que nous ne pouvions pas tourner dans les locaux de la société
pendant un mois et demi, parce que des gens y travaillent pour de vrai. Il a
donc fallu que nous trouvions le moyen de reproduire Google à Atlanta, ce qui
me semblait impossible à première vue. » Il poursuit: «Et puis Tom Meyer a découvert
Georgia Tech avec son style architectural avant-gardiste et fantasque. La
structure du bâtiment était idéale, et son esthétique était assez proche de
celle de Google pour que notre mobilier et nos éléments de décor, notamment les
emblèmes de la société tels que le toboggan géant, la réplique de Space Ship
One, ainsi que de gros coussins et matelas assortis, complètent la
transformation. » Il ajoute: «Je trouve le résultat fantastique. Il est impossible
de différencier les prises de vues réalisées chez Google et celles faites à
Georgia Tech. »
L’infrastructure est une chose, mais elle ne suffit pas à elle
seule à représenter fidèlement le campus Google. Tom Meyer explique : «
Lorsqu’on va chez Google, ce qui marque, c’est le côté non-conformiste des
lieux et de la manière de penser. Lorsque j’étais en train de recréer la société,
les représentants m’ont dit: «OK, faites-le, mais conservez l’esprit Google ».
» Le chef décorateur poursuit : « Pour chacun des décors, nous avons donc
réalisé une illustration photo-réaliste ou une maquette, voire les deux, puis
nous les avons envoyées à Google, pour qu’ils nous donnent leur avis. J’ai
essayé de retranscrire ce que l’on ressent lorsqu’on travaille ou que l’on
visite les locaux de Google. C’est un lieu très joyeux. En outre, l’idée d’un esprit
sain dans un corps sain est un des piliers de l’entreprise. »
Il ajoute : « Il
était impératif que le Google recréé sur Georgia Tech soit aussi authentique
que possible et reflète l’aura de mystère qui entoure ce géant d’Internet. Nous
avons utilisé l’aspect brut du bâtiment, qui est une sorte de magnifique page
blanche, et lui avons conféré l’identité de Google au moyen de couleurs, de
mobilier et d’objets tels que la réplique de l’avion de 900 kilos suspendu dans
l’atrium de cinq étages, et l’immense toboggan à 270 degrés qui s’étire sur
deux étages et demi. C’est ce genre de choses qui donne à Google son atmosphère
malicieuse et unique. » Tom Meyer déclare : « Il ne s’agit pas d’Owen et Vince
en stage dans une boîte lambda, mais de Google, sorte de pays d’Oz des temps
modernes.
Le film débute dans un environnement professionnel classique, presque
rétro, que nous avons appelé Kansas (comme dans « Le Magicien d’Oz »), où tout
est noir et blanc. Et puis lorsqu’on arrive chez Google, on découvre des
couleurs primaires, des baies vitrées impeccables, des murs immaculés, ainsi
que des objets totalement farfelus qui confèrent au lieu une atmosphère
accueillante, ludique et merveilleuse. »
Mais LES STAGIAIRES ne parle pas uniquement
de la vie au sein de Google. Shawn Levy déclare : « Le film s’adresse à tous
ceux qui aiment à penser que nous avons tous droit à une deuxième chance, qu’il
est possible d’écrire un autre chapitre de sa vie. C’est un concept qui nous
parle à tous. Que l’on ait 16, 22 ou 40 ans, nous voulons tous croire qu’il est
possible de changer de vie, qu’il n’est pas trop tard. LES STAGIAIRES prouve
que tout est possible. » En d’autres mots, il faut oser se lancer. Billy et
Nick nous rappellent que le meilleur est à venir, et que les vieux singes
peuvent encore apprendre de nouvelles grimaces. Avec du courage et de la
Googliness, nous avons tous notre chance. Alors rêvez en grand, rêvez encore et
encore plus, car le monde raffole des deuxièmes chances!
Interview SHAWN LEVY
Réalisateur et producteur
D’où est née l’idée du film ?
C’est Vince (Vaughn, NDLR) qui a eu l’idée de ce stage pour Owen
(Wilson, NDLR) et lui chez Google. J’ai trouvé le postulat très amusant. Mais je
lui ai dit que ce qui rendrait le film encore plus cool, c’est que l’on nous donne
la possibilité de pénétrer au sein de l’une des plus grosses entreprises au
monde. Je n’aurais pas fait le film dans une société fictive...Je voulais
pénétrer les secrets de cette société dont on a tous entendu parler, que l’on connaît
tous, mais que l’immense majorité d’entre nous n’a jamais vue de l’intérieur.
Les stagiaires est un film sur les générations, mais aussi sur la crise du travail…
« Les Stagiaires » est très optimiste. Je voulais faire un film sur deux générations
qui au fond d’elles s’inquiètent du futur. Cela démarre dans la méfiance
mutuelle, le manque de respect… Avant de démontrer la valeur de chaque point de
vue quand ils se réunissent pour atteindre un objectif commun…Et chacun va
apprendre de l’autre, les plus jeunes découvrant la valeur de la relation
humaine et du dialogue. C’est avant tout cette histoire de génération qui m’intéressait…
Et puis-je ne suis pas le premier à le penser-la technologie peut vous isoler.
Elle peut éliminer le besoin d’une véritable relation humaine, car vous pouvez
obtenir tout ce que voulez devant votre écran. Or le film c’est avant tout,
l’importance des échanges humains.
Pourquoi avoir écarté
l’idée d’une entreprise fictive ?
Vince et moi désirions une entreprise représentative de la nouvelle
économie, des nouvelles technologies, car il nous a semblé que le meilleur moyen
de raconter notre histoire, dans laquelle deux types lambda se réinventent dans
un monde digital doit se dérouler justement dans une vraie entreprise, chez un vrai
géant de la technologie.
Comment Google a-t-il été impliqué ? Et comment l’idée
a-t-elle été accueillie ?
Vince les a rencontrés dès qu’il a eu cette idée. Ils ont trouvé
le concept sympa… J’y suis ensuite allé pour leur parler du film, l’absolue nécessité
de conserver une totale liberté artistique. Ils m’ont répondu que ça ne leur posait
aucun problème, si le film était drôle et avait un bon fond. Ce à quoi j’ai rétorqué
que je n’avais jamais conçu un film autrement, et que je voulais raconter une histoire
qui utilise leur entreprise et sa culture comme un décor pour mes personnages,
mais que ça n’allait surtout pas être un documentaire ou une publicité... Ils
m’ont assuré de leur volonté de garder le sens de l’humour sur leur entreprise,
mais aussi de celle de ne pas intervenir. Ils voulaient vraiment nous laisser,
Vince et moi, faire le film que nous voulions.
Il n’y a donc aucune participation financière de Google au film
?
C’est exact. Il n’y a aucun accord financier avec eux dans
ce film. Le studio ne leur a rien versé, et réciproquement.
Tout ce qu’on voit dans le film à propos de management chez
Google est-il entièrement vrai ?
Bien avant que je ne fasse ce film, Google avait déjà été classé
à plusieurs reprises comme le Meilleur employeur (par le magazine Fortune, NDLR).
Je n’ai rien inventé! Ce que nous avons créé pour le film, c’est cette
compétition entre stagiaires. Tous ces jeunes gens sont généralement très
qualifiés, ils viennent de tous les horizons et ils sont regroupés en équipes. Mais
ils ne sont pas amenés à s’affronter…
Vous ont-ils aidé pour le tournage, et ont-ils posé des
conditions ?
Ils nous ont aidés pour les écrans d’ordinateurs, les formules
inscrites sur les vitres, et de nombreux autres détails. Nous avons passé une
semaine au Googleplex, en Californie, pour tourner des extérieurs, mais aussi quelques
scènes au sein de leur complexe. Mais il y a toujours eu des règles très
claires, en particulier concernant les endroits où travaillent leurs ingénieurs
: ils ne veulent aucun visiteur, aucune ingérence.
Autre post du blog lié à 'Les Stagiaires' : http://minu.me/9dn1
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