Back to the past
Au cinéma depuis le 24 avril 2013
Iron Man 3 vous a plu? Oui? A moi aussi et apparemment on n'est pas les seuls:
Sorti mercredi 24 Avril 2013 sur 740 écrans en avant-première mondiale, IRON MAN 3, le nouveau film événement des studios Marvel a réalisé le meilleur démarrage 1er jour de l’année avec 318 216 entrées pour son premier jour d’exploitation France.
Pour comparaison Iron Man 2 avait réalisé 204 491 entrées, Iron Man (186 781), L’Incroyable Hulk (116 770), Captain America (82 657), Thor (149 381), Avengers (302 730) pour leur premier jour d’exploitation en salles.
Après le succès critique et au box office d’AVENGERS, le public s’est massivement rassemblé pour découvrir la suite des spectaculaires aventures du milliardaire, inventeur, et super héros préféré de toute la planète : Tony Stark, alias Iron Man.
Le film sortira aux Etats-Unis le 3 Mai 2013. (Source Agence Way To Blue)
Sorti mercredi 24 Avril 2013 sur 740 écrans en avant-première mondiale, IRON MAN 3, le nouveau film événement des studios Marvel a réalisé le meilleur démarrage 1er jour de l’année avec 318 216 entrées pour son premier jour d’exploitation France.
Pour comparaison Iron Man 2 avait réalisé 204 491 entrées, Iron Man (186 781), L’Incroyable Hulk (116 770), Captain America (82 657), Thor (149 381), Avengers (302 730) pour leur premier jour d’exploitation en salles.
Après le succès critique et au box office d’AVENGERS, le public s’est massivement rassemblé pour découvrir la suite des spectaculaires aventures du milliardaire, inventeur, et super héros préféré de toute la planète : Tony Stark, alias Iron Man.
Le film sortira aux Etats-Unis le 3 Mai 2013. (Source Agence Way To Blue)
Pour prolonger l'expérience, je vous propose d'autres vidéos et des informations sur le film, comme les notes de productions par exemple. Mais attention, il faut avoir vu le film pour profiter l'esprit tranquille des informations partagées ci-dessous et ne pas se gâcher la vie avec des spoilers.
D'abord, si vous n'avez pas encore lu mon avis sur le film, vous pouvez le retrouver en suivant ce lien: http://minu.me/8x9p.
Ensuite regardons deux extraits pour nous remémorer deux moments très différents du film:
“ Le sauvetage d’Airforce One ” - VOSTFR
Ensuite regardons deux extraits pour nous remémorer deux moments très différents du film:
“Après New York …” - VOSTFR
“ Le sauvetage d’Airforce One ” - VOSTFR
Notes de production sur cet extrait :
Kevin Feige , le producteur du film, explique : « L’idée de base, dans le scénario, c’est que treize personnes tombent d’un avion et que Jarvis dit à Tony qu’il ne peut en sauver que quatre. Comment, alors que ces gens tombent comme des pierres vers une mort certaine, Tony va-t-il bien pouvoir les sauver tous ? La solution est venue du jeu Hasbro, le Baril de singes, où il faut accrocher l’une à l’autre des figurines de singes en plastique et voir combien on parvient à en faire tenir en une seule chaîne. Tony doit alors attraper les personnes en chute libre et leur demander de se tenir mutuellement par la main. Grâce à un bel effort collectif, on voit cette chaîne humaine se rattacher à Iron Man, qui utilise ses propulseurs pour freiner leur chute. »
Si la séquence était palpitante sur le papier, trouver comment la réaliser sans risque et sans qu’aucun trucage ne soit visible à l’écran était une autre affaire. Le producteur exécutif Louis D’Esposito déclare : « Plusieurs solutions étaient envisageables, et avec quelque chose d’aussi complexe que des gens tombant d’un avion, notre première approche a été de le faire en studio, sur fond vert, où on pouvait accrocher les acteurs les uns aux autres et tout contrôler facilement. »
Le producteur exécutif poursuit : « Puis notre réalisateur de la deuxième équipe, Brian Smrz, a dit qu’il connaissait l’équipe de parachutisme Red Bull. Pourquoi ne pas balancer effectivement treize personnes dans le vide et les filmer ? Nous étions tous un peu sceptiques, mais ils ont fait un test filmé et ça s’est bien passé. Brian et son équipe ont alors commencé à préparer la séquence. »
Apprenons-en maintenant un peu plus sur Extremis :
A propos d’Extremis :
Stephen Broussard, producteur exécutif, explique : « Nous avons décidé de réunir deux intrigues différentes dans ce film. Ce sont deux histoires classiques puisées dans les comics Iron Man, l’une ancienne et l’autre plus moderne. La plus ancienne voit apparaître le Mandarin, l’un des plus célèbres méchants de la franchise. Le personnage date des années 60, et nous avons demandé à Shane Black et Drew Pearce de le réactualiser pour qu’il plaise au public d’aujourd’hui.
« Nous voulions combiner cela avec une autre histoire des comics, celle d’Extremis, qui a vu le jour peu avant le premier film IRON MAN en 2008. Il y est question de l’amélioration biologique des humains, et Tony y affronte des personnages aux capacités surhumaines. Nous avons trouvé intéressant de combiner ces deux intrigues pour IRON MAN 3. »
Robert Downey Jr. a tout de suite été convaincu par l’intrigue d’Extremis. Il déclare : « Juste avant le tournage d’IRON MAN, je me suis mis à lire les comics Iron Man, et l’histoire d’Extremis m’a frappé. Je l’ai trouvée intéressante et vraiment très cool. Shane Black a tout de suite accroché sur ce thème et nous avons commencé à réfléchir à la manière de l’intégrer à IRON MAN 3. Avec Extremis, ce sont aussi deux nouveaux personnages qui font leur apparition au cinéma, Maya et Killian. »
L'interview de Robert Downey Junior qui suit me vient de l'agence @waytobluefr. Elle commence par un récapitulatif sur la carrière de cet acteur génial :
Entretien
avec Robert Downey Jr.
Jon et moi avions l’habitude de l’appeler pour lui demander des conseils sur les deux premiers volets de la franchise, il nous répondait par le bais de métaphores ou bien faisait des commentaires directs sans jamais rien demander en échange – sauf une fois, où il nous a demandé du saumon bien cuit et des myrtilles à titre de paiement ! Nous avons beau être une équipe de « barjos », nous partageons néanmoins le même enthousiasme pour la franchise.
Rencontre avec Robert Downey Jr.,
Interprète de Tony Stark/Iron Man
ROBERT DOWNEY JR. (Tony Stark/Iron Man) a été nommé aux Oscars
à deux reprises. Il a reçu sa plus récente nomination, dans la catégorie
meilleur acteur dans un second rôle, pour TONNERRE SOUS LES TROPIQUES, la
comédie à succès de Ben Stiller. Son interprétation du personnage de Kirk Lazarus, un acteur australien blanc
qui incarne un personnage noir-américain, lui a également valu d’être cité au
Golden Globe, au BAFTA Award et au Screen Actors Guild Award. Robert Downey Jr.
avait reçu sa première nomination aux Oscars dans la catégorie meilleur acteur
pour le rôle-titre de CHAPLIN, le biopic acclamé de Richard Attenborough en
1992, pour lequel il a par ailleurs remporté un BAFTA Award et un London Film
Critics Award, et a été cité au Golden Globe.
Début 2010, il a reçu le Golden Globe du meilleur acteur pour sa
prestation dans le rôle-titre de SHERLOCK HOLMES sous la direction de Guy
Ritchie. En décembre 2011, il a retrouvé Guy Ritchie et Jude Law, son
partenaire, pour le deuxième volet des aventures du célèbre détective dans
SHERLOCK HOLMES – JEU D'OMBRES.
Robert Downey Jr. a joué aux côtés de Zach Galifianakis dans DATE
LIMITE de Todd Phillips, sorti fin 2010. Dans ce film, produit par Warner
Bros., il incarne un futur père qui s’embarque dans un road trip afin d’arriver
à temps pour la naissance de son premier enfant.
Toujours en 2010, Robert Downey Jr. et sa femme, la productrice Susan
Downey, ont créé la société de production Team Downey, qui a un contrat de
première lecture avec Warner Bros.
Durant l’été 2008, l’acteur a été salué par la critique et le public pour
sa prestation dans le rôle-titre du blockbuster IRON MAN réalisé par Jon
Favreau. Adapté du célèbre comics Marvel, le film a rapporté plus de 585
millions de dollars à l’international et a été l’un des plus gros succès de
l’année. L’acteur a repris son rôle dans le deuxième volet de la saga, sorti au
printemps 2010. Il a une nouvelle fois endossé l’armure d’Iron Man dans
AVENGERS de Joss Whedon (sorti au printemps 2012), le troisième film le plus
rentable de tous les temps.
Parmi les films les plus récents de l’acteur figurent également LE
SOLISTE de Joe Wright, face à Jamie Foxx, CHARLIE BARTLETT réalisé par Jon
Poll, ZODIAC de David Fincher, aux côtés de Jake Gyllenhaal et Mark Ruffalo, A
SCANNER DARKLY de Richard Linklater, avec Keanu Reeves, Winona Ryder et Woody
Harrelson, FUR – UN PORTRAIT IMAGINAIRE DE DIANE ARBUS de Steven Shainberg,
inspiré de la vie de la célèbre photographe interprétée par Nicole Kidman, et
KISS KISS BANG BANG réalisé par Shane Black. Il a été cité au SAG Award avec
l’ensemble des acteurs du drame historique réalisé par George Clooney, GOOD
NIGHT, AND GOOD LUCK, et a remporté le Prix spécial du jury de Sundance avec
l’ensemble des acteurs de IL ÉTAIT UNE FOIS DANS LE QUEENS de Dito Montiel,
présenté au Festival du film de Sundance 2006.
On l’a vu par ailleurs dans GOTHIKA de Mathieu Kassovitz, THE SINGING
DETECTIVE réalisé par Keith Gordon, WONDER BOYS de Curtis Hanson, U.S. MARSHALS
de Stuart Baird, POUR UNE NUIT… de Mike Figgis, WEEK-END EN FAMILLE de Jodie
Foster, RICHARD III de Richard Loncraine, TUEURS NÉS d’Oliver Stone, THE
GINGERBREAD MAN et SHORT CUTS – LES AMÉRICAINS réalisés par Robert Altman, pour
lequel il partage un Golden Globe de la meilleure interprétation collective,
DRÔLES DE FANTÔMES de Ron Underwood, SOAPDISH de Michael Hoffman, AIR AMERICA
de Roger Spottiswoode, LE CIEL S'EST TROMPÉ d’Emile Ardolino, COUPABLE
RESSEMBLANCE de Joseph Ruben, NEIGE SUR BEVERLY HILLS de Marek Kanievska, UNE
CRÉATURE DE RÊVE de John Hughes, FIRSTBORN de Michael Apted, et POUND, dans
lequel il a fait ses début sous la direction de son père, Robert Downey Sr.
En novembre 2004, Robert Downey Jr. a sorti son premier album,
« The Futurist », chez Sony
Classics. L’album, qui contient huit chansons originales, met ses
talents de chanteur en lumière.
En 2001, il a fait ses débuts à la télévision en prime-time dans la
série « Ally McBeal » sur Fox-TV, dans le rôle de l’avocat Larry
Paul. Il a été salué par le Golden Globe du meilleur second rôle dans une
série, minisérie ou téléfilm, ainsi que par le Screen Actors Guild Award du
meilleur acteur dans une série comique. Il a en outre été nommé à l’Emmy
Award du meilleur second rôle dans une série comique.
*****
Lorsque vous avez accepté d’incarner Iron
Man, imaginiez-vous que le personnage aurait autant de succès auprès des
spectateurs et qu’une relation aussi particulière vous lierait à eux ?
Grâce aux deux premiers volets d’IRON MAN, puis à AVENGERS et enfin,
aujourd’hui, à IRON MAN 3, il y a évidemment une certaine continuité.
À mon sens, ce qui fait en partie le succès de cette franchise, c’est
son authenticité. Grâce à Legacy Effects, qui s’occupe de toute la technologie
du film, c’est comme si l’univers d’Iron Man devenait de plus en plus tangible
au fil du temps. On a le sentiment d’être face à quelque chose qui fait partie
de l’inconscient collectif. D’une certaine manière, la technologie utilisée
dans le film est réaliste, crédible au plan de la réalisation concrète. Je
pense que c’est pour cette raison que les films ont du succès. Avec l’aide
d’une équipe talentueuse, nous avons essayé de concilier l’aspect merveilleux
de la plupart des films de super-héros, et le réalisme de franchises telles que
JAMES BOND ou MISSION IMPOSSIBLE.
IRON MAN 3, produit par les studios Marvel,
sort cinq ans après le premier film. Votre approche vis-à-vis du personnage
a-t-elle évolué au fil du temps ?
Oui, parce que je suis plus vieux de cinq ans ! Lors du premier film,
tout ce qui m’intéressait était de savoir si j’avais pris assez de créatine, si
mes bras étaient suffisamment musclés, si l’éclairage me mettait en valeur, et
si j’étais assez charmant et drôle. Mais dans celui-ci, c’est évidemment la
relation de Pepper et Tony qui est au cœur du film. Ce n’est pas de mon fait,
mais il semblerait que cette fois-ci je m’intéresse un peu moins à ma petite
personne et un peu plus aux autres ! J’essaie de réaliser toutes les choses
que j’ai toujours voulu faire. Par exemple, cela faisait longtemps que nous
voulions que Tony et Rhodes se retrouvent au Neptune’s Net car c’est à deux pas
de chez Tony et que c’est un bar de motards. Jon Favreau, Shane Black et Joss
Whedon ont tous contribué à créer cette longue liste de souhaits impossibles à
exaucer jusqu’ici soit parce que l’histoire ne s’y prêtait pas, soit parce
qu’on n’avait pas l’argent ou le temps nécessaires. Mais plusieurs de ces rêves
se réalisent enfin dans IRON MAN 3, sans pour autant que l’intrigue soit
tarabiscotée.
En tant qu’acteur, est-il
gratifiant de mettre certains aspects de l’histoire de côté pour y revenir
ensuite, et ainsi éviter de refaire sans arrêt le même film ?
Absolument, cela me permet également de sentir le temps qui passe. J’ai
beaucoup aimé travailler avec toute l’équipe de IRON MAN 3, c’est pourquoi je
ne suis pas triste à l’idée que le temps nous soit compté. Vous savez, la durée
de vie d’une carrière ou d’une franchise est limitée. Une fois encore, nous
avons tous fait de notre mieux et avons le sentiment d’avoir réalisé un très
bon film. Mais, c’est avant tout le public qui a fait le succès de la série, et
c’est ça qui est fantastique.
En quoi Shane Black était-il le réalisateur
idéal pour IRON MAN 3 ? Qu’a-t-il apporté au film ?
Jon et moi avions l’habitude de l’appeler pour lui demander des conseils sur les deux premiers volets de la franchise, il nous répondait par le bais de métaphores ou bien faisait des commentaires directs sans jamais rien demander en échange – sauf une fois, où il nous a demandé du saumon bien cuit et des myrtilles à titre de paiement ! Nous avons beau être une équipe de « barjos », nous partageons néanmoins le même enthousiasme pour la franchise.
Shane a largement contribué à façonner le genre du film d’action et à
lui donner une identité particulière, c’est pourquoi j’étais ravi et évidemment
très favorable à l’idée qu’il réalise ce film. Cette fois-ci, c’est Shane et
moi qui avons appelé Jon Favreau, parti vers d’autres horizons, d’autres succès
et d’autres expériences, pour nous assurer que le film s’inscrive bien dans la
continuité des deux premiers volets de la série. Ce qu’il y a de formidable
avec cette histoire, c’est qu’elle est dramatique, voire parfois assez profonde
et sombre, mais qu’elle s’inscrit néanmoins dans la droite lignée de ce que
Shane Black a fait auparavant. J’adore les films qui réussissent à me
surprendre grâce à des éléments de l’intrigue inattendus, des éléments mis en
place bien avant et qui refont surface. D’ailleurs, pour en revenir à Jon,
c’est précisément ce que lui et moi avons sans cesse essayé de faire, sans
toutefois y mettre trop de rigueur. La place que nous accordions au hasard
n’aurait pas sans doute pas convenu à un scénariste ou un réalisateur plus
méthodique.
Shane Black constitue un choix intéressant
car il a beaucoup de talent pour porter à l’écran un scénario dans lequel
évoluent une multitude de personnages, ce qui est loin d’être facile…
Non, en effet, ça n’est pas facile. Pour commencer, nous voulions voir
comment réagirait Tony face à un enfant plutôt malin et doué de ses dix doigts,
une sorte de petit génie de la technologie. Nous avons pensé à un mini-geek
d’une école d’élite, mais nous nous sommes dit que personne ne pourrait
s’identifier à lui, nous avons donc opté pour un petit garçon du Tennessee.
Nous tenions également beaucoup à ce que Rhodes soit plus présent,
qu’il porte une arme et qu’il soit véritablement l’alter ego de Tony en termes
de courage et d’esprit, et nous avons réussi. Quant à Tony et Pepper, nous
voulions montrer l’évolution de leur relation après quatre films, car comme
Kevin Feige, le producteur, me l’a fait remarquer, Tony Stark est le seul
super-héros à entretenir une relation réellement suivie avec une femme.
À ce propos, comment faites-vous pour que
la relation entre Tony et Pepper reste intéressante ?
Aujourd’hui, je réfléchis davantage à ce que le film peut apporter à
mes partenaires, et notamment à ce qui rend le rôle de Pepper intéressant pour
Gwyneth. Son personnage connaît une évolution particulièrement soignée pour une
héroïne féminine. C’est sans doute l’un des aspects du film qui me plaît le
plus. Sans trop en révéler, disons seulement que Pepper est assez incroyable
dans cet opus.
Que pouvez-vous nous dire des autres
personnages féminins de IRON MAN 3 ?
Rebecca Hall, qui interprète le Dr Maya Hansen, est quelqu’un que
j’apprécie énormément. La réapparition de cette femme du passé de Tony avec
laquelle il n’a passé qu’une nuit, entraîne certains changements et crée une
tension dramatique entre Pepper et lui. Mais c’est également intéressant, car
on a toujours perçu Tony comme un playboy et on a du mal à imaginer qu’il ait
voulu entretenir une histoire sérieuse avec quelqu’un. Leur relation est un
élément intéressant de l’histoire et du thème du film. Rebecca a été
formidable.
Avez-vous été impressionné par le talent de vos
partenaires ?
Ce qui est passionnant à mon sens, c’est l’émulation entre comédiens,
lorsqu’on se dit qu’on peut vraiment se lâcher, qu’on peut faire plus que
simplement réciter nos répliques. Je pense qu’un acteur qui a l’instinct du jeu
ne se satisfera d’ailleurs jamais vraiment de sa performance, même une fois le
tournage achevé. Guy Pearce, qui incarne Killian, a vraiment été fantastique, et
je pense qu’en le voyant, les gens vont se rappeler pourquoi il fait partie des
plus grands acteurs américains… même s’il nous a été prêté par l’Australie,
évidemment !
Cette émulation entre les acteurs semble
avoir eu un effet bénéfique sur tout le monde.
Qu’est-il arrivé à la notion de plaisir ? C’est la première question
que je me suis posée. Je mets constamment l’accent sur le fait de se faire
plaisir en travaillant. Qu’est-ce qui fait que j’oublie à quel point c’est
essentiel ? Pourquoi je cède à la pression de mon emploi du temps ?
Incarner Tony Stark est un véritable plaisir et charité bien ordonnée commence
par soi-même.
Qu’apporte Extremis à l’intrigue ?
Je me souviens être tombé sur Extremis en relisant certains des
derniers comics Iron Man, et je
soumets régulièrement l’idée depuis le tournage du premier IRON MAN en 2007. Je
trouvais ça fantastique, mais j’étais un peu le seul dans ce cas ! J’ai
une nouvelle fois proposé cette idée pour IRON MAN 2, mais la réponse a été la
même. Shane Black, en revanche, l’a vraiment aimée et a réfléchi à une manière
de l’intégrer à l’histoire. Dans IRON MAN 3, Extremis est à l’origine de la
présence de Maya et de Killian. L’idée principale du film, c’est que nous
voulions nous débarrasser de l’armure, mais il nous fallait une alternative.
Extremis peut également servir en dehors du domaine militaire. D’ailleurs, Maya
espère recevoir le Prix Nobel pour ses recherches, mais dans le monde réel, son
travail serait plutôt une véritable catastrophe.
Pourquoi teniez-vous à ce qu’Happy fasse
son retour ?
Jon Favreau est avant tout l’un des acteurs les plus incroyablement
doués et les plus fantastiques de sa génération. À mon sens, il n’est pas du
tout apprécié à sa juste valeur. Son personnage, Happy, est un élément central
de l’histoire, car, en dehors de Rhodes, c’est l’ami le plus proche de Tony.
Jon a été formidable sur le tournage car il était libéré de la pression
qui incombe au réalisateur, il était simplement là pour jouer la comédie et
prendre du plaisir. Je pense qu’il était très important qu’il soit là pour les
fans, pour nous tous qui l’aimons, pour Shane, et pour tous les acteurs du film
qui le connaissent directement ou savent qu’il est à l’origine de notre
présence à tous. Ses scènes sont les plus touchantes mais également les plus
divertissantes du film.
L’histoire d’IRON MAN 3 est
particulièrement émouvante...
C’est vrai. Avant tout, nous nous sommes demandé : comment
l’histoire d’Iron Man a-t-elle commencé ? Par un éclat d’obus qui s’est
logé près de son cœur. Et comment a-t-il survécu ? Grâce à l’électroaimant
que lui installe Yinsen. Qu’a-t-il fait ensuite ? Il l’a remplacé par un
réacteur Arc de sa création. Quelles conséquences cela a-t-il eu ? Toutes
ses créations sont alimentées par l’énergie nucléaire. Que s’est-il passé
ensuite ? Le réacteur a commencé à l’empoisonner. Enfin, son père lui a
envoyé à titre posthume une mystérieuse énigme lui permettant de perfectionner
son propre cœur.
Mais au début de IRON MAN 3, Tony a perfectionné son cœur sans prendre
le soin de guérir la blessure qui est à l’origine de toute l’histoire. Face à
tous ces éléments, on se demande ce qu’il est supposé faire. Selon moi, une
seule possibilité s’offre à lui, tout le reste a déjà été maintes fois évoqué,
et je pense que la direction que nous avons choisie est absolument jubilatoire.
En quoi l’armure de votre personnage
a-t-elle évolué entre le premier film et celui-ci ?
Bizarrement, l’armure Mark 1 était vraiment imposante et grossière,
mais elle était super. Les gens l’ont aimée et l’aiment toujours, qu’ils
l’aient connue à travers les comics ou l’aient découverte avec les films. Toute
l’équipe a ensuite œuvré pour la rendre plus facile d’utilisation avec la
collaboration de tous les départements. Les choses sont donc devenues de plus
en plus faciles pour moi, au point qu’aujourd’hui je peux porter une armure
assez imposante sur une longue période sans que cela soit pénible. J’ai
beaucoup moins de raisons de me plaindre, ce qui me laisse un peu perplexe,
mais cela me permet de me concentrer davantage sur l’histoire et sur le jeu de
mes partenaires.
En quoi le tournage d’IRON MAN 3 a-t-il été
différent des deux premiers ?
Nous avons beaucoup tourné de nuit. Parfois c’était magique, tout
semblait fonctionner parfaitement alors qu’il était quatre heures du matin, que
la scène comportait 25 éléments clés de l’intrigue et 6 personnages. Le
meilleur remède contre les complications, c’est de s’amuser. Avec ce film, nous
sommes revenus aux bases que nous avions établies lors du tournage du premier
film – aussi stressant a-t-il été, nous débordions d’espoir et d’enthousiasme
pour cette nouvelle franchise, et ici nous n’avions qu’une envie, c’était de
prendre du plaisir et de faire un bon film. Je pense que nous avons également
plus confiance en nous aujourd’hui, nous faisons cela depuis assez longtemps
maintenant pour ne plus avoir à nous poser de questions. Nous le faisons
néanmoins, parce que cela nous oblige à repousser nos limites. Mais cette
fois-ci, nous sommes allés si loin qu’il n’y a pas de retour possible.
Pourquoi avoir choisi le Mandarin comme
ennemi pour Iron Man, et avoir confié le rôle à Sir Ben Kingsley ?
Le casting est l’une des choses que Marvel fait le mieux, ils
choisissent leurs acteurs avec beaucoup de sérieux et de minutie, tout en
faisant preuve d’audace.
Ben Kingsley est un artiste accompli. Il a eu d’excellentes idées qui,
une fois intégrées, ont énormément apporté au film. Mais c’est également un
grand enfant capable d’improviser et de faire preuve d’une vraie liberté de
jeu. Je pense d’ailleurs que mon meilleur souvenir du tournage est d’avoir pu
l’observer dans ces séquences dont personne n’aurait pu avoir l’idée avant de
le voir les interpréter. Venant de moi, qui me targue d’être un acteur spontané,
ce n’est pas peu dire ! D’une certaine manière, le film n’aurait pas pu
voir le jour et ne serait pas le même sans lui.
À quoi le public doit-il s’attendre ?
Je peux honnêtement dire que les spectateurs doivent s’attendre à être
continuellement surpris, car le film est une suite de rebondissements. Mais je
pense que d’une certaine manière, il s’agit du film le plus abouti des trois
sur le plan émotionnel, mais aussi le plus divertissant du point de vue
technique et en matière d’action. C’est un film génial et passionnant !
Passons maintenant aux notes de production :
NOTES DE PRODUCTION
Et sachez que jusqu’au 5 mai 2013, Disney propose un concours intitulé « Tony Stark a besoin de vous ! ». Pour participer il faut aider Tony Stark à reconstruire son masque : http://minu.me/8xa2.
NOTES DE PRODUCTION
L
|
es studios Marvel
présentent IRON MAN 3, la suite des spectaculaires aventures sur grand écran du
milliardaire, inventeur et super-héros préféré de toute la planète : Tony Stark,
alias Iron Man.
Tony Stark, l’industriel flamboyant qui
est aussi Iron Man, est confronté cette fois à un ennemi qui va attaquer sur
tous les fronts. Lorsque son univers personnel est détruit, Stark se lance dans
une quête acharnée pour retrouver les coupables. Plus que jamais, son courage
va être mis à l’épreuve, à chaque instant. Dos au mur, il ne peut plus compter
que sur son ingéniosité et son instinct pour protéger ses proches. Alors qu’il
se jette dans la bataille, Stark va enfin découvrir la réponse à la question
qui le hante secrètement depuis si longtemps : est-ce l’homme qui fait le
costume ou bien le costume qui fait l’homme ?
Iron Man, l’ultra populaire super-héros de
Marvel, est apparu pour la première fois dans le n° 39 de Tales of Suspense en 1963, et il a eu son propre comic book à
partir de mai 1968 avec le 1er numéro de The Invincible Iron Man. IRON MAN 3 est interprété par Robert
Downey Jr. (les deux SHERLOCK HOLMES, TONNERRE SOUS LES TROPIQUES) dans le rôle
du super-héros emblématique ; Gwyneth Paltrow (SHAKESPEARE IN LOVE, PROOF)
dans celui de Pepper Potts ; Don Cheadle (FLIGHT, HÔTEL RWANDA) dans celui
de James « Rhodey » Rhodes ; Guy Pearce (DÉMINEURS, MEMENTO)
dans celui d’Aldrich Killian ; Rebecca Hall (LE PRESTIGE, THE TOWN) dans
celui de Maya Hansen, Stephanie Szostak (R.I.P.D., LE DIABLE S’HABILLE EN
PRADA) dans celui d’Ellen Brandt, James Badge Dale (LONE RANGER, FLIGHT) dans
celui d’Eric Savin, Jon Favreau (ARNAQUE À LA CARTE, PEOPLE LIKE US) dans celui
de Happy Hogan, et Ben Kingsley (LA LISTE DE SCHINDLER, GANDHI) dans celui du
Mandarin.
Le casting compte également Ty
Simpkins (INSIDIOUS) dans le rôle de Harley, William Sadler (LES ÉVADÉS, LA
LIGNE VERTE) dans celui du Président Ellis et Paul Bettany (PRIEST, MARGIN
CALL) dans le rôle de Jarvis.
Le film est réalisé par Shane Black sur un
scénario de Drew Pearce et Shane Black. Le film est produit par Kevin Feige,
président de Marvel Studios, et les producteurs exécutifs sont Jon Favreau, Louis D’Esposito, Charles
Newirth, Victoria Alonso, Stephen Broussard, Alan Fine, Stan Lee et Dan Mintz.
L’équipe technique réunit John Toll, ASC,
lauréat de deux Oscars (BRAVEHEART, LÉGENDES D’AUTOMNE), le chef décorateur
Bill Brzeski (VERY BAD TRIP, DATE LIMITE), les monteurs Jeffrey Ford, A.C.E. (les
films Marvel AVENGERS et CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER) et Peter S.
Elliot (LES 4 FANTASTIQUES ET LE SURFER D’ARGENT), et la chef costumière
Louise Frogley (QUANTUM OF SOLACE, CONTAGION).
Après le succès qu’ont rencontré IRON MAN
et IRON MAN 2 au box-office, le personnage d’Iron Man interprété par Robert
Downey Jr. est apparu à nouveau sur le grand écran dans un autre succès Marvel,
AVENGERS, qui détient le meilleur score de tous les temps au box-office pour un
week-end de trois jours aux États-Unis avec 207,4 millions de dollars de
recettes. Le film a rapporté plus de 1,5 milliard de dollars dans le monde,
devenant ainsi le plus gros succès de l’histoire de Disney à la fois sur le
territoire américain et à l’international, et le cinquième film Disney à
rapporter plus de 1 milliard de dollars dans le monde.
Kevin Feige, président de Marvel Studios
et producteur d’IRON MAN 3, explique les raisons pour lesquelles Marvel
enchaîne les succès au box-office avec les adaptations sur grand écran des
aventures de ses personnages de comics. « Le succès des comics et celui de
nos films s’explique de la même façon : nous apportons énormément de soin
au développement et à la complexité de nos personnages qui tous, ont des
défauts. Aucun n’est parfait. Les personnages Marvel plaisent depuis 70 ans
parce que les gens se retrouvent en eux ; parce que, malgré les hauts
faits spectaculaires dont ils sont capables, leurs faiblesses les rendent
proches de nous. Ils se battent d’une manière qui nous est, en un sens,
familière, et si les gens aiment voir des super-héros triompher de tout, ils
aiment aussi voir quelles difficultés ils traversent pour y parvenir. »
Le film sortira aux États-Unis le 3 mai
2013 et en France le 24 avril. IRON MAN 3 est le deuxième film Marvel à être
pleinement possédé, lancé et distribué par Disney, qui a acheté Marvel en 2009.
UNE NOUVELLE HISTOIRE
Lors du développement du scénario d’IRON
MAN 3, le producteur Kevin Feige souhaitait s’assurer que non seulement
l’histoire représenterait pour Tony Stark une évolution naturelle l’amenant à
se surpasser, mais qu’elle s’inscrirait aussi dans le prolongement des
précédents événements de l’univers cinématographique Marvel.
Kevin Feige déclare : « Ce qu’il y a de passionnant dans IRON MAN
3, c’est que le film constitue l’aboutissement des deux premiers IRON MAN, tout
en s’inscrivant également dans la continuité d’AVENGERS. C’est l’une
des premières fois où l’on a affaire à un film qui est la suite de deux films
différents, et cette position particulière le libère en quelque sorte, en lui
permettant d’être encore plus unique que tout ce qui a pu précéder. Cette
situation très spéciale est ce qui nous enthousiasmait le plus. »
Le producteur poursuit : « Tony est un personnage qui connaît
une formidable évolution. Lorsque nous avons fait sa connaissance dans IRON
MAN, c’était un fabricant d’armes prétentieux dont la vie a très vite basculé
après qu’il a été soufflé par l’un de ses propres missiles en Afghanistan. Il
s’est tout entier dévoué à la création de l’armure Iron Man et s’est retiré du
commerce des armes. Dans IRON MAN 2, sa nouvelle vision de la vie était mise à
rude épreuve tandis qu’il devait faire face à des problèmes de santé. Enfin,
dans AVENGERS, il affrontait un événement qui changeait le monde et découvrait
l’existence d’autres super-héros dotés de pouvoirs, tandis qu’un portail s’ouvrait
à travers l’espace, vers un autre univers... »
Lorsqu’ils ont façonné l’histoire d’IRON
MAN 3, les cinéastes ont décidé de revenir aux sources : ils ont souhaité explorer
ce que ferait Tony Stark si sa fortune et tout ce qui l’amuse lui était
brutalement retiré et qu’il était obligé de trouver le moyen de redevenir un
super-héros.
Le producteur exécutif Louis D’Esposito explique :
« Très en amont lors du développement, nous avons discuté de cette idée de
ramener Tony Stark à l’essentiel, parce que nous voulions le voir utiliser son
cerveau. Nous avions envie de voir ce dont il était capable lorsque tout se
liguait contre lui. Il fallait qu’on se demande comment il allait bien pouvoir
s’en sortir cette fois-ci. »
Stephen Broussard, également producteur
exécutif, explique : « Nous avons décidé de réunir deux intrigues
différentes dans ce film. Ce sont deux histoires classiques puisées dans les
comics Iron Man, l’une ancienne et
l’autre plus moderne. La plus ancienne voit apparaître le Mandarin, l’un des
plus célèbres méchants de la franchise. Le personnage date des années 60, et
nous avons demandé à Shane Black et Drew Pearce de le réactualiser pour qu’il
plaise au public d’aujourd’hui.
« Nous voulions combiner cela avec
une autre histoire des comics, celle d’Extremis, qui a vu le jour peu avant le
premier film IRON MAN en 2008. Il y est question de l’amélioration biologique
des humains, et Tony y affronte des personnages aux capacités surhumaines. Nous
avons trouvé intéressant de combiner ces deux intrigues pour IRON MAN 3. »
Robert Downey Jr. a tout de suite été
convaincu par l’intrigue d’Extremis. Il déclare : « Juste avant le
tournage d’IRON MAN, je me suis mis à lire les comics Iron Man, et l’histoire d’Extremis m’a frappé. Je l’ai trouvée
intéressante et vraiment très cool. Shane Black a tout de suite accroché
sur ce thème et nous avons commencé à réfléchir à la manière de l’intégrer à
IRON MAN 3. Avec Extremis, ce sont aussi deux nouveaux personnages qui font
leur apparition au cinéma, Maya et Killian. »
Shane Black, le réalisateur, confie :
« Ce qui m’a toujours
intéressé avec Extremis dans les comics, c’est qu’on a l’impression que lorsque
Tony Stark endosse son armure de métal, il se cache en quelque sorte à
l’intérieur. L’homme disparaît derrière le super-héros. Il ne le dirait pas comme ça, mais c’est un
peu ce qui se passe. Alors que les gens d’Extremis brûlent de l’intérieur. L’un
d’entre eux pourrait très bien dire à Tony : « Toi, tu conduis une
voiture, moi, je suis la
voiture ».
De l’histoire d’AVENGERS se dégageait par
ailleurs une angoisse propre à nourrir l’arc émotionnel du personnage de Tony.
Avant AVENGERS, Tony Stark se croyait l’unique super-héros de la planète, et
dans IRON MAN 3, il doit affronter le fait qu’il n’est pas le seul.
Le producteur exécutif Stephen Broussard déclare : « Tony Stark
est un esprit scientifique ; lui qui se croyait à la pointe de la science,
apprend soudain à la toute fin d’AVENGERS qu’il y a une quantité infinie de
choses qu’il ignore. D’une certaine façon, il a dû se sentir tout petit face à
tout ça. Quant à sa rencontre avec les autres super-héros, elle lui a fait
prendre conscience qu’il n’était pas l’homme le plus puissant du monde, et cela
ne lui plaît pas. L’homme le plus intelligent au monde, peut-être, mais pas forcément
le plus puissant. »
Robert Downey Jr. observe :
« Pour moi, les gens se retrouvent dans ce que traverse Tony Stark au
cours de la franchise IRON MAN. Ce qui est formidable avec IRON MAN 3, c’est
que l’on est à la fois dans le prolongement et dans le développement de
certains éléments qui étaient là au tout début de la franchise. L’incroyable
succès d’AVENGERS nous a offert la possibilité d’explorer le personnage de Tony
Stark d’une manière très naturelle, qui parle aux gens, en jouant sur la force
de la franchise. »
UN NOUVEAU RÉALISATEUR
Robert Downey Jr. et Marvel étaient
partants pour le troisième volet des aventures d’IRON MAN, mais l’une des
grandes questions était de savoir qui allait s’installer dans le fauteuil du
réalisateur à la suite de Jon Favreau, l’homme qui était aux commandes des deux
premiers blockbusters.
Kevin Feige déclare : « Tous nos
films se définissent par les cinéastes avec qui nous collaborons pour porter
ces fantastiques histoires à l’écran. Jon Favreau avait réussi un tour de force
avec les deux premiers films, aussi novateurs qu’étourdissants. Quand nous
avons compris qu’il nous fallait un autre réalisateur, la perspective
s’annonçait plus qu’intimidante. Nous avions besoin de quelqu’un qui ait
l’expérience, l’envie et la capacité de diriger un gros film d’action, tout en
l’ancrant dans la réalité. »
Les cinéastes se sont tournés vers Shane
Black – il se trouve que le réalisateur avait déjà dirigé Robert Downey Jr.
dans KISS KISS BANG BANG, et que ce film avait joué un rôle important dans le
fait que l’acteur avait été en lice pour le rôle de Tony Stark dans le premier
IRON MAN.
Le producteur exécutif Louis D’Esposito
note : « Shane Black a écrit certains des films d’action les plus
marquants des années 1980 et 1990, des films qui ont complètement redéfini le
genre. Il n’a pas hésité à profiter de ce succès pour tordre les conventions du
genre dans sa première réalisation, KISS KISS BANG BANG. »
Le producteur exécutif Stephen Broussard
ajoute : « KISS KISS BANG BANG est un film très amusant ; c’est
un film noir, un film d’action qui prend tous les clichés du genre et les bouscule,
les retourne sens dessus-dessous. C’est exactement ce qu’il nous fallait pour
un film de la saga IRON MAN. Lorsque nous avons commencé à discuter du projet
avec Shane, nous avons vite constaté qu’il était exactement sur la même
longueur d’onde que nous quant au retour aux sources que nous souhaitions.
Après AVENGERS, nous avions envie de replacer Tony Stark dans son univers à
lui, et Shane fourmillait d’idées géniales. Pas seulement sur l’évolution des
personnages, mais sur les péripéties, le rythme de l’action, l’humour et le
moyen de renverser les idées reçues. »
Aux yeux de Robert Downey Jr., engager
Shane Black pour écrire et réaliser le film était une façon de boucler la
boucle, comme si le destin avait voulu remercier le réalisateur pour l’aide
qu’il avait apportée à IRON MAN depuis les coulisses. Robert Downey Jr.
raconte : « Pendant la préproduction d’IRON MAN, Jon Favreau et moi
appelions souvent Shane pour lui demander son avis sur certaines scènes. Ses conseils
ont été précieux et il n’a jamais rien demandé en échange – sauf une fois, un
peu de nourriture ! Shane a joué un rôle essentiel dans la construction du
genre buddy comedy/film d’action, et j’ai été très heureux quand Marvel l’a choisi
pour la réalisation d’IRON MAN 3. »
Pour Shane Black, fan d’Iron Man depuis
toujours, faire à nouveau un film avec Robert Downey Jr. était une occasion à
ne surtout pas laisser passer. Il explique : « Pouvoir réaliser et
écrire IRON MAN 3 était une merveilleuse chance, et si vous avez Robert sur un
projet, vous savez qu’il rendra forcément le matériau de base encore meilleur.
C’est ce qu’il y a de formidable avec lui. »
Le producteur exécutif Louis D’Esposito
ajoute : « Nous voulions qu’IRON MAN 3 ait de la fraîcheur, de la
nouveauté, et Shane Black a vraiment une façon d’écrire absolument unique. Il
maîtrise l’action à la perfection, mais c’est aussi un expert en comédie noire
bien déjantée, avec beaucoup d’émotion. Il a cela de spécial qu’il est capable
de réunir tous ces ingrédients à la fois dans une même scène. Ses scénarios
sont bien connus pour leur excentricité un peu tordue, mais ils comportent
toujours énormément de cœur et d’émotion. »
Après s’être assuré la collaboration de Shane Black comme scénariste et
réalisateur, les cinéastes ont aussi fait appel à Drew Pearce pour travailler
sur l’écriture du scénario à quatre mains avec Black. Après une certaine hésitation
des deux côtés, cette décision a été acceptée et c’est au final un remarquable duo
d’écriture qui a vu le jour.
Kevin Feige raconte : « Nous avions développé un projet de
film à partir d’un scénario de Drew qui ne s’est finalement pas fait. À la fin
de la postproduction de THOR, je me trouvais à Londres et j’ai demandé à voir
Drew, qui venait d’apprendre que nous n’allions pas faire le film qu’il avait
écrit et qui était naturellement déçu – ce qui ne l’a pas empêché de se montrer
charmant. C’est alors que je lui ai demandé ce qu’il penserait de travailler
sur IRON MAN 3. Nous en avons un peu discuté et quelques jours plus tard, de sa
propre initiative, il nous a exposé les grandes lignes du film dans un traitement
de près de 25 pages, une sorte de recueil d’idées qui résumait sa vision pour
le personnage. Si nous n’avons pas repris la totalité des idées présentes dans
ce document, il était si riche et démontrait une telle passion que nous avons
décidé que Drew devait prendre part au projet et collaborer avec Shane Black. »
Le producteur poursuit : « Pour être honnête, il y avait une
certaine hésitation chez Drew parce qu’on lui demandait soudain d’écrire avec
Shane Black, qui est l’un des plus grands scénaristes de Hollywood. De son
côté, Shane se disait naturellement qu’étant l’un des plus grands, pourquoi
diable lui demandait-on de coécrire un scénario avec quelqu’un d’autre ?
Mais au bout d’une semaine, Drew et Shane étaient devenus de bons amis et, plus
important encore, d’excellents partenaires d’écriture. »
LES ACTEURS ET LEURS PERSONNAGES
Au sein de l’univers cinématographique
Marvel, tous les événements qui se déroulent dans chaque film ont une incidence
directe et des conséquences sur les films suivants. Pour Tony Stark, les
événements qu’il a vécus et affrontés dans AVENGERS appartiennent peut-être au
passé, mais il lutte toujours pour retrouver un équilibre dans sa vie
personnelle.
TONY STARK/IRON
MAN (Robert Downey Jr.)
Milliardaire
génial, excentrique et philanthrope, Tony Stark est aussi le super-héros en
armure high-tech connu sous le nom d’Iron Man. Après avoir sauvé New York de la
destruction – un acte héroïque qui a bien failli lui coûter la vie – Tony a
besoin de décompresser et de retrouver son équilibre. Pourtant, il n’en aura
pas le temps. Alors que son univers personnel est réduit en cendres et ses
proches menacés, Tony va devoir trouver le moyen de les protéger – et renouer
enfin avec l’homme qu’il est vraiment.
Le producteur exécutif Stephen Broussard
déclare : « Même si le monde entier connaît et aime Tony Stark,
lui-même a du mal à savoir où finit Iron Man et où commence sa vie personnelle.
Il est de plus en plus dépendant de ses armures d’Iron Man. Elles font tellement
partie de lui qu’elles affectent la totalité des aspects de sa vie, y compris
les êtres auxquels il tient le plus, Pepper Potts, Rhodey et Happy
Hogan. »
Le producteur Kevin Feige interroge :
« Comment faire pour qu’un milliardaire, un industriel à la réussite
éclatante qui est aussi un playboy, apparaisse comme un personnage dont les
gens se sentent proches, quelqu’un dont le sort nous tient à cœur ? D’abord en
confiant le rôle à Robert Downey Jr. :
il fait de Tony Stark à la fois un homme sympathique et un formidable héros. Ensuite,
en lui arrachant tout ce à quoi il tient, en le dépouillant de tout, afin que
l’on ait envie de le soutenir dans cette terrible épreuve. »
Robert Downey Jr. explique :
« Dès le début, avec Jon Favreau, nous avons pris en compte aussi bien le
point de vue des fans et leur connaissance de cet univers que le point de vue
du spectateur qui entre dans la salle en ne sachant rien du tout. Nous nous sommes
demandé à quoi ils s’attendaient, et surtout, comment faire en sorte de plaire
aux deux ! Quand vous êtes acteur, vous êtes quelqu’un de public, il y a là-dedans
beaucoup d’ego et d’orgueil, mais il arrive toujours un moment où dans votre
vie, un événement vous ramène à votre vraie dimension, quelque chose vous remet
les pieds sur terre. Ce qui est amusant chez Tony Stark, c’est qu’il ne prend
même pas sa propre évolution au sérieux, parce qu’il devient complètement autre
chose, quelque chose de très loin de ce qu’il était. Je pense qu’il avait bien
besoin de ce retour à l’essentiel, et je crois que les gens ont toujours aimé
cette partie « apprentissage de la vie » que l’on trouve chez ce
personnage. »
Au sujet de l’évolution du personnage de Tony Stark/Iron Man dans les
films précédents, Robert Downey Jr. note : « Tony a vécu un parcours
difficile émotionnellement parlant avant d’arriver à IRON MAN 3. Quand nous
faisons sa connaissance dans le premier IRON MAN, un éclat d’obus s’est logé
près de son cœur. Il a survécu grâce à l’électroaimant que lui a installé
Yinsen, puis l’a remplacé par un réacteur Arc de sa création, une source
d’énergie qu’il utilisera pour alimenter toutes ses inventions. Ensuite, le
réacteur a commencé à l’empoisonner dans IRON MAN 2. Enfin, son père lui a
envoyé à titre posthume une mystérieuse énigme lui permettant de perfectionner
son propre cœur.
« Mais au début d’IRON MAN 3, Tony a perfectionné son cœur sans
prendre le soin de guérir ses autres blessures. Face à tous ces éléments, on se
demande ce qu’il est supposé faire. Je pense que la direction que nous avons
choisie est absolument jubilatoire. »
Kevin Feige se souvient : « Nous avions choisi Robert pour le
premier IRON MAN parce que c’est un acteur incroyable. Depuis, il s’est imposé
comme la plus grande star de cinéma au monde, et il confirme ce statut avec
chaque film, il en a fait la preuve éclatante dans les IRON MAN et dans
AVENGERS. Il ne se repose pas sur ses lauriers. Il n’agit jamais en diva, et
nous rappelle à chaque fois les raisons pour lesquelles c’est le plus grand
acteur au monde. Quand nous avons commencé à discuter de ce que nous voulions
faire avec Tony dans IRON MAN 3, Robert a montré, comme toujours, la même passion
et la même envie dévorante ; il était volontaire pour consacrer tout le
temps et les efforts nécessaires afin d’être à la hauteur et de faire de ce
film le meilleur de la franchise. »
S’il y a bien une personne sur laquelle
Tony peut compter, c’est Pepper Potts, la présidente de Stark Enterprises et sa
compagne. L’actrice oscarisée Gwyneth
Paltrow reprend à nouveau le rôle.
PEPPER POTTS (Gwyneth
Paltrow)
Autrefois
assistante de Tony Stark, Pepper Potts est aujourd’hui directrice de Stark
Industries – elle est aussi tombée amoureuse de Tony. Brillante, loyale et
honnête, elle le comprend mieux que personne, ce qui lui occasionne souvent
beaucoup de soucis, et peut même se révéler carrément dangereux…
Dans IRON MAN 3, Pepper est
désormais à l’aise dans son poste de présidente-directrice générale de Stark
Enterprises. C’est une femme puissante dans le monde des affaires, et elle est
très proche de Tony Stark.
Gwyneth Paltrow explique :
« Tony et Pepper ont une relation solide à présent. Ils vivent ensemble –
elle s’est installée dans sa résidence de Malibu – et ils s’entendent très
bien. Ce n’est plus la relation timide et tâtonnante qu’ils avaient dans les deux
premiers films. Je trouve formidable de voir évoluer leurs liens au fil des
différents films. Robert et moi avons toujours entretenu des rapports
professionnels très agréables, et c’est plus agréable encore de passer à une
nouvelle phase. Il y a toujours beaucoup de plaisanteries et de badinage entre
Tony et Pepper, mais la complicité est bien plus grande. »
Kevin Feige ajoute : « Certaines
scènes entre Tony et Pepper sont très émouvantes ; on ressent l’amour qu’ils
éprouvent l’un pour l’autre, mais d’une façon légère, plaisante. Il était
important pour nous que la relation entre Tony et Pepper perdure et se
développe dans les quatre films, dont AVENGERS, et elle atteint en quelque
sorte son apogée dans IRON MAN 3 d’une manière que le public n’oubliera pas de
sitôt. »
Robert Downey Jr. déclare :
« Tony Stark est le seul super-héros qui ait réussi à entretenir une
relation durable avec une femme. On est sur une relation plus réaliste, et
c’est ce qui est intéressant pour une actrice comme Gwyneth. Nous ne reculons
pas devant les questions de fond, et l’évolution que suit son personnage est
absolument passionnante. C’est l’une des choses que j’ai préférées dans ce
film. »
Si Pepper est devenue pour Tony la vraie
femme de sa vie, le colonel James Rhodes est toujours son meilleur ami et son
plus fidèle allié. À la fin d’IRON MAN 2, il quittait la maison de Tony en
s’envolant dans l’armure Mark 2.
Kevin Feige explique : « Au début d’IRON MAN 3, on apprend
que Tony a accepté de laisser son armure à Rhodey, qui la met au service du
gouvernement américain. Les Avengers sont considérés comme un groupe
indépendant, et le S.H.I.E.L.D. est lui aussi une entité distincte de l’armée
américaine et du gouvernement. Le Président a demandé à l’armée de faire
repeindre l’armure War Machine et de la rebaptiser Iron Patriot. En tant que
militaire, Rhodey accepte avec fierté d’incarner ce nouveau héros américain.
Mais Tony est toujours son meilleur ami, c’est pourquoi il le tient secrètement
au courant de ce qu’il fait depuis qu’il s’est approprié Mark 2 dans le film
précédent. »
COLONEL
JAMES RHODES (RHODEY) (Don Cheadle)
Rhodey est l’officier de
liaison entre Stark Industries et l’U.S. Air Force. C’est l’un des rares amis
en qui Tony Stark a confiance, et l’un des seuls à être assez patient pour
supporter les excentricités du milliardaire de génie. Rhodey a une nouvelle
armure War Machine aux couleurs du drapeau, rouge, argent et bleu. Une fois
équipé, Rhodey devient Iron Patriot.
Le producteur exécutif Stephen Broussard
déclare : « Dans tous les films IRON MAN, Rhodey a toujours été la
conscience de Tony. Il le met en garde, il l’aide autant qu’il le peut et
assure ses arrières au maximum. IRON MAN 3 révèle mieux encore leur amitié, et
on découvre pourquoi ils sont les meilleurs amis du monde depuis si longtemps.
Cette nouvelle dynamique entre ces deux personnages donne un côté buddy movie
plus prononcé à ce qui est aussi un film d’action mouvementé. »
Don
Cheadle, l’acteur nommé aux Oscars qui incarne James Rhodes, déclare :
« Je suis heureux d’explorer plus en profondeur les relations
qu’entretiennent Rhodes et Tony. C’est formidable de jouer dans un film qui
comporte beaucoup d’action, mais pouvoir approfondir les relations entre eux
apporte aussi un nouvel éclairage sur la nature de chacun. On voit vraiment
dans ce film comment ils affrontent intimement les obstacles qui se dressent
sur leur chemin. »
Robert Downey Jr. explique :
« Nous voulions apporter plus de dynamisme au personnage de Rhodey, qu’il
ait son propre costume et ses armes, et qu’il puisse se montrer à la hauteur de
la bravoure et de l’intelligence de Tony. Shane et Drew ont fait un superbe
travail pour intégrer cela au scénario, et je trouve formidable que Don fasse
sortir le personnage de sa coquille et s’amuse avec. »
Louis
D’Esposito commente : « À un certain moment du film, ni Tony ni
Rhodey n’ont plus accès à leurs armures, et ils sont obligés de faire équipe à
l’ancienne, comme dans les grands classiques des buddy movies d’action. C’est
un bonheur de voir revenir Don Cheadle, il apporte à son personnage une
autorité qui rend crédible la moindre de ses paroles. Et il est tout à fait à
la hauteur face à Tony. »
Puisque l’histoire d’Extremis est un des
ingrédients d’IRON MAN 3, certains nouveaux personnages font leur apparition
dans l’univers cinématographique d’IRON MAN. Le premier est Aldrich Killian,
fondateur de l’organisation AIM. Il est interprété par Guy Pearce.
Kevin Feige confie : « Nous
sommes de grands admirateurs de Guy Pearce depuis des années et nous aurions
aimé l’avoir pour quasiment tous les films que nous avons faits ! Aldrich
Killian est un personnage tiré des comics. Nous lui avons donné beaucoup plus
d’importance qu’il n’en a dans les bandes dessinées. Nous voulions un
personnage qui reflète un certain aspect de la personnalité de Tony Stark.
Killian veut faire bouger les choses, il veut secouer le monde, et être un
capitaine d’industrie exactement comme l’est Stark. »
Le producteur poursuit :
« Lorsque l’on rencontre Killian pour la première fois, il est très
différent de celui qu’il était autrefois. Il s’est transformé en un homme
raffiné, attirant, un homme d’affaires élégant, et cela grâce à une invention
appelée Extremis. Celle-ci pourrait changer le monde, et c’est bien ce que
Killian a l’intention de faire. »
ALDRICH KILLIAN (Guy Pearce)
Grâce à AIM,
l’organisation privée qu’il a créée, Aldrich Killian a réuni une équipe de
recherche qui développe le virus Extremis, capable de décupler la force et la
résistance de sujets humains.
Guy Pearce déclare : « Killian est un personnage intéressant
car il est né avec plusieurs handicaps physiques. Mais il n’a jamais été
capable de les accepter, et a passé la plus grande partie de sa vie à essayer
de les surmonter par tous les moyens possibles. Son acharnement et sa
détermination absolue à se battre pour vivre une vie meilleure en agacent
certains car il est souvent odieux. Mais c’est simplement parce qu’il refuse
d’accepter son sort, et intelligent comme il l’est, il fera tout ce qui est en
son pouvoir pour changer et devenir quelqu’un de différent. »
Au début d’IRON MAN 3, on découvre Killian comme un homme ambitieux et
agaçant qui saisit toutes les occasions d’approcher des gens comme Tony Stark
et est souvent rejeté. Mais s’il se montre sévère et exigeant avec ceux qui ne
lui ont pas laissé sa chance autrefois, il a toujours un faible pour Pepper
Potts.
Guy Pearce explique : « Lorsque Killian a fondé son
entreprise, AIM, il y a de nombreuses années, Pepper a travaillé pour lui. Dès
le début, il s’est évidemment épris d’elle car c’est une fille géniale,
intelligente et séduisante, mais elle ne s’est jamais intéressée à lui et a
toujours gardé ses distances. Plusieurs années plus tard, lorsqu’il reprend
contact avec elle pour qu’elle investisse dans sa société, elle est très
surprise de découvrir un homme charmant et séduisant. Elle se sent attirée par
lui, elle ne comprend pas ce qui lui arrive. Tony s’en rend compte, et cela
provoque des tensions entre eux. »
Au sujet des liens passés de Pepper et Killian, Gwyneth Paltrow
déclare : « Killian a toujours eu des sentiments pour Pepper, et Tony
est très préoccupé, il a beaucoup de problèmes personnels à gérer depuis
AVENGERS, ce qui explique que Pepper puisse se sentir un peu attirée par le
charme de Killian. Cette situation va jouer un rôle prépondérant dans
l’intrigue, parce que les sentiments à sens unique de Killian pour Pepper le
poussent à faire des choses vraiment effrayantes. »
Shane Black déclare : « Les scènes entre Guy Pearce, Gwyneth
Paltrow et Robert Downey Jr. sont vraiment de grandes scènes de jeu, c’est un
plaisir à regarder. Guy Pearce est formidable, il se donne énormément. Je suis
sûr que Killian va surprendre, parce que Guy a beaucoup apporté au
personnage. »
Maya Hansen, interprétée par Rebecca Hall, est un des personnages
qui se trouvent piégés dans la toile tissée par Aldrich Killian. C’est une
brillante scientifique dont les découvertes représentent un formidable atout
pour Killian et son organisation, AIM.
Rebecca Hall explique : « Maya
Hansen est une scientifique remarquablement douée. C’est une sorte de génie de
la science ; elle a développé une technologie de pointe qui est l’un des moteurs
principaux de l’histoire. »
L’actrice poursuit : « Maya a été recrutée par Killian parce
qu’elle est l’une des plus brillantes biochimistes de la planète. Elle
travaille à mettre au point ce qu’elle pense être la découverte la plus
importante de l’humanité, puisqu’il s’agit d’un remède capable d’éradiquer toutes
les maladies. Mais elle doit trouver le financement qui lui permettra de mener
à bien ce projet. Elle le propose donc au plus offrant, qui se trouve être
Killian, et il finance ainsi ses recherches. »
Kevin Feige remarque : « Il
était essentiel d’engager une actrice très talentueuse pour jouer ce personnage
plutôt complexe. Nous avions vu Rebecca dans un film de Woody Allen et aussi
dans THE TOWN, et elle était fantastique dans les deux. C’est à mon sens l’une
des meilleures actrices d’aujourd’hui, et il est toujours très difficile de
déterminer le casting de nos films parce que nous devons trouver d’excellents
acteurs qui sont prêts à s’intégrer dans un ensemble qui compte pas mal de
monde. Rebecca a fait un travail remarquable en jouant les différents aspects
du personnage. »
Autrefois, Maya et Tony ont passé une nuit
ensemble, et quand elle réapparaît dans sa vie, cela n’a pas sur Pepper l’effet
auquel on aurait pu s’attendre. Au contraire, la relation de ces deux femmes va
prendre un tour inattendu – aux dépens de Tony.
Rebecca Hall développe : « Ce que j’aime à propos du scénario, c’est
que tout le monde se dit qu’il va y avoir une sorte de triangle amoureux,
avec du crêpage de chignon entre Pepper et Maya, alors qu’en fait ce n’est pas
du tout ça. Les auteurs ont au contraire fait ce que la franchise IRON MAN a
toujours fait, à savoir remettre en cause les attentes et les stéréotypes. Ils
ont donc choisi de mettre en scène deux femmes brillantes, pour qui la
personnalité excentrique de Tony Stark n’a aucun secret. C’est d’ailleurs ce
qui crée une certaine camaraderie entre elles, et elles en jouent énormément.
Ce n’est pas du tout ce à quoi on s’attend, ce qui est franchement
rafraîchissant et beaucoup plus réaliste, à mon sens. »
Tony Stark a toujours eu une confiance totale
dans son chauffeur, garde du corps et ami de longue date, Happy Hogan, joué par
Jon Favreau. Au sujet de l’évolution
des rapports entre son personnage et Tony Stark, celui-ci explique :
« À la fin d’IRON MAN 2,
Happy travaillait au service de Pepper. Il n’était plus le bras droit de Tony,
et cela a affecté leur relation, car ils étaient autrefois très proches. Avant
que Tony ne devienne Iron Man, ce n’était qu’un jeune homme riche et
intelligent qui laissait à Happy le soin d’organiser sa vie, de le protéger et
de lui éviter les ennuis. Mais aujourd’hui, pourquoi Iron Man aurait-il besoin
d’un garde du corps ? Il est capable de fabriquer des robots qui répondent
à ses moindres besoins et il possède une armure pour se protéger ; le
travail dont Happy était si fier n’a donc plus lieu d’être. »
HAPPY HOGAN (Jon Favreau)
Ancien garde du corps et chauffeur de Tony
Stark, Happy est aujourd’hui chef de la sécurité chez Stark Industries, et
chargé de la protection de Pepper Potts. Plus qu’un employé, Happy est un ami,
et il veille toujours sur Tony, même si le milliardaire excentrique ne pense
plus avoir besoin de lui. D’une loyauté inébranlable, Happy est prêt à tout
pour protéger Pepper et Tony.
Jon Favreau confie : « J’ai beaucoup de plaisir à reprendre
ce rôle. C’est un bonheur de retravailler avec Robert, Gwyneth et Don, comme
avec les gens de chez Marvel et les équipes techniques des deux premiers films.
J’ai le sentiment de revenir dans un endroit que je connais bien ; nous
avons tous le même humour, et une belle histoire tous ensemble. »
Pour Robert Downey Jr., voir Jon Favreau reprendre le rôle de Happy
Hogan était essentiel pour ancrer le film dans l’univers riche et très populaire
de la franchise IRON MAN. Il déclare : « Il était vital qu’il soit là
pour les fans, et pour nous tous qui l’aimons et savons combien il est
important pour la franchise. Et puis, c’est aussi en partie grâce à lui que
nous sommes tous là… En plus, quand Jon apparaît dans une scène, il vole la
vedette. Il nous en a remontré à tous du point de vue du jeu d’acteur, il a été
formidable car il était libéré de la pression qui incombe au réalisateur, il
était simplement là pour jouer la comédie et prendre du plaisir. Ses scènes
sont les plus touchantes mais également les plus divertissantes du film. »
Avoir Jon Favreau dans l’équipe de production représentait aussi un
atout important pour le réalisateur, Shane Black. Le producteur Kevin Feige
déclare : « La présence de Jon Favreau, non seulement dans le rôle d’Happy
Hogan, plus présent que jamais, mais également dans celui de producteur
exécutif derrière la caméra, est un atout inestimable pour le film. Jon a
beaucoup aidé Shane, il a répondu à toutes ses questions, que ce soit sur le
scénario, le développement de l’intrigue, sur des points techniques, le
développement d’un personnage, ou simplement sur la manière de tirer le
meilleur des acteurs présents. »
Dans tous les films Marvel, il y a
toujours une attente fiévreuse pour savoir qui sera le ou les méchants. IRON
MAN 3 perpétue la tradition. La source offerte par les comics en matière de
méchants est tellement riche… Après des années de conjectures, les cinéastes
ont été heureux d’annoncer que, pour le plus grand plaisir des fans, le
Mandarin faisait enfin son entrée comme méchant au cinéma.
Le producteur exécutif Louis D’Esposito
remarque : « Le
Mandarin est incontestablement le pire ennemi de Tony Stark, non pas à cause de
la qualité des histoires dans lesquelles il est apparu, mais simplement en
raison de leur quantité depuis la naissance du personnage, au début des années
1960. Si vous demandez autour de vous qui est l’ennemi juré d’Iron Man, il y a
des chances pour qu’on vous réponde « le Mandarin », parce qu’il
existe depuis longtemps et qu’il figure dans de très nombreuses
histoires. »
LE MANDARIN (Ben Kingsley)
Le Mandarin est le
sinistre chef de l’organisation terroriste connue sous le nom des Dix Anneaux,
qui semble à l’origine de tous les actes de terrorisme extrême commis partout
dans le monde. Bien que vivant reclus, le Mandarin exerce un grand pouvoir et
ses opérations aussi audacieuses que redoutables suscitent la peur au sein du
gouvernement et de la population.
Le producteur Kevin Feige ajoute :
« Au fil des ans et des histoires, le personnage a été modernisé, mais
jamais d’une manière qui aurait permis de l’intégrer à un film. C’est Shane
Black qui a eu l’idée d’en faire un personnage dans l’esprit du Colonel Kurtz
d’APOCALYPSE NOW, un homme
dont on ignore le passé. On ne sait pas d’où vient le Mandarin, on dirait un
militaire qui aurait mal tourné. A-t-il fait partie de l’armée du
Pakistan ? De l’armée de Sa Majesté la reine d’Angleterre ? De
l’armée des États-Unis ? Rien ne permet d’en être sûr, mais il va
détourner des iconographies et des symboles issus d’autres cultures afin de
dénaturer les valeurs de l’Amérique. »
Louis D’Esposito précise :
« Nous avons aimé l’idée d’utiliser le nom « Mandarin » pour en
faire un personnage redouté. C’est un terroriste moderne, un homme effrayant qui
s’est approprié les causes du
terrorisme mondial afin de les utiliser à ses propres fins. C’est une
idée très actuelle, très pertinente, aussi excellente que terrifiante !
Quand nous avons cherché l’acteur pour ce rôle, nous avons voulu quelqu’un qui
n’ait pas d’appartenance ethnique marquée, et qui soit aussi un acteur
spectaculaire. »
Les cinéastes ont vu leur vœu exaucé
lorsque l’acteur oscarisé Ben Kingsley a accepté le rôle. Pour Kingsley,
l’univers Marvel était quelque chose de complètement nouveau, qu’il était ravi
d’explorer dans la peau du Mandarin.
Ben Kingsley raconte :
« Lorsque Shane Black m’a
contacté, je n’avais vu ni IRON MAN ni IRON MAN 2. Il m’a donc très gentiment
fait parvenir des dessins, des illustrations et des comics Marvel, ainsi que
les deux films. J’ai regardé les films, qui m’ont beaucoup plu ; j’ai
beaucoup aimé le fait que les personnages ne soient pas stéréotypés, et qu’ils
soient vraiment complexes. J’aime tout particulièrement ceux de Robert et
Gwyneth, dont je vois la relation un peu comme la colonne vertébrale du film.
Et puis il y a Don Cheadle, qui est lui aussi un acteur fantastique. Ces films
tranchent sur ce qui se fait d’habitude dans le genre, il y a quelque chose de
très original dans cette franchise. Lorsque j’ai lu le scénario d’IRON MAN 3,
j’ai découvert un film et une approche réellement intelligents. »
À propos de l’objectif du
Mandarin et de ce qui le pousse à agir, Ben Kingsley déclare : « Il
veut renverser la civilisation telle que nous la connaissons en détournant les
codes iconographiques et historiques sur lesquels se fonde tout État civilisé.
Il les critique et les exploite d’une façon perverse et sans le moindre
remords, pour justifier son désir de détruire nos sociétés qu’il tient pour
absurdes. C’est le désir de rétablir l’équilibre qui le motive, non la
méchanceté ; c’est cette droiture qui est la raison de son action. Il
veut renverser l’ordre établi de la société occidentale, abattre tous les
repères et les emblèmes de la civilisation auxquels nous tenons. »
Louis D’Esposito remarque :
« L’élément caractéristique du Mandarin dans les comics est son
acharnement à détruire Tony Stark. À la télévision, Tony menace le Mandarin. Et
celui-ci fait exploser sa maison... Obadiah Stane n’avait pas fait ça, Whiplash
non plus, et Loki non plus. Le Mandarin s’attaque à Tony personnellement dès le
premier acte, les enjeux sont tout de suite plus élevés que jamais, et le ton
général du film est donné. »
Dans IRON MAN 3, le Mandarin n’est pas le seul à causer des ennuis à
Tony Stark. Deux nouveaux personnages Extremis font leur apparition dans la
franchise, Ellen Brandt, interprétée par Stephanie
Szostak, et Eric Savin, incarné par James
Badge Dale.
BRANDT
(Stephanie Szostak)
Soldat Extremis au visage marqué de cicatrices, Brandt est une tueuse. Cette
femme améliorée physiquement est animée par une colère profonde et a des
tendances sadiques. Elle utilise avec joie sa force exceptionnelle pour blesser
et mutiler ses ennemis.
Pour Stephanie Szostak, la première rencontre avec Shane Black a été cruciale
dans la définition de son personnage. Elle se souvient : « Il a
commencé à me parler du rôle et du personnage, et nous avons eu une longue
discussion au sujet des méchantes et des racailles. Nous avions les mêmes
idées ; je ne voulais pas faire de Brandt le genre de fille sexy en cuir
qu’on voit trop souvent. »
Le producteur exécutif Stephen Broussard note : « Nous
voulions faire des agents Extremis, qui sont à la base des méchants musclés
assez basiques, des personnages fouillés. Il fallait les doter de
caractéristiques qui les rendent intéressants. Nous leur avons donc donné un
passé, et d’un seul coup, ce ne sont plus des gros durs qui débarquent uniquement
pour cogner. »
Stephen Broussard poursuit : « Stephanie était complètement
dans cet esprit et elle a apporté une vraie originalité au personnage. Elle
forme un duo très intéressant avec Savin, et ils fonctionnent à la perfection quand
ils traquent Tony dans la petite ville de Rose Hill. »
James Badge Dale commente : « Il existe une dynamique
particulière entre eux. Il règne une certaine compétition entre Savin et
Brandt, mais ils font aussi attention l’un à l’autre. Une fois que vous avez
subi le traitement Extremis, vous n’êtes plus comme les autres humains, vous êtes
à part, et cela crée un lien entre eux. Et puis c’est plus amusant de semer le
chaos et la destruction à deux ! »
ERIC SAVIN (James Badge Dale)
Savin est le principal homme de main de Killian, c’est le gros bras du
groupe Extremis. Il intimide par sa taille comme par sa force, et il tue de
sang-froid. Il est prêt à accomplir tout ce que lui demandera Killian, même les
actes les plus abominables…
James
Badge Dale précise : « Eric Savin est le projet personnel de Killian,
et d’une certaine façon, il est son plus jeune prodige. Quand vous êtes un Extremis,
vous ne craignez plus rien, vous vous moquez des conséquences de vos actes.
Vous pouvez faire ce que vous voulez, adopter les comportements les plus
autodestructeurs, puisque de toute façon, les choses continueront pour vous.
J’ai trouvé que c’était l’aspect le plus fascinant du personnage, pouvoir jouer
avec cette idée que vos actes n’ont plus aucune répercussion. »
Kevin Feige confie : « Nous voulions que Savin apparaisse
comme un personnage intéressant qui fasse avancer l’histoire, et nous savions
qu’en confiant le rôle à James Badge Dale, c’est ce que nous obtiendrions. Ce
garçon est une boule d’énergie toute en nerfs, c’est assez perturbant et c’est
ce que nous cherchions. Quand il est sur l’écran, cette énergie attire. Il a
beaucoup apporté à son personnage, il a trouvé des choses qui n’étaient pas
dans le scénario et l’a amélioré. C’est un excellent acteur, l’un des
meilleurs, et il a trouvé tout de suite sa place face à ses partenaires. Il
peut être très drôle, ou bien tout à fait effrayant, à sa guise. »
Dans cette histoire, les cinéastes souhaitaient voir le personnage de
Tony Stark revenir à l’essentiel, et la question qui se posait était :
comment un homme qui a tout, qui peut tout avoir, peut-il revenir aux
bases ? Ils ont trouvé la réponse avec le personnage de Harley, un
petit garçon de 8 ans qui découvre Tony Stark chez lui, dans la petite ville de
Rose Hill, dans le Tennessee.
Kevin Feige raconte : « Dès la première version du scénario,
Shane Black et Drew Pearce avaient intégré un personnage prénommé Harley qui
passait du temps avec Tony dans la deuxième partie du film. Mais nous n’avions
pas fait beaucoup de films avec des enfants et nous étions nerveux à cette
idée. Nous ne voulions pas faire appel à un enfant qui aurait eu
« Hollywood » tatoué sur le front, tellement rompu au métier d’acteur
qu’il n’ait plus aucun naturel dans son attitude et ses émotions. Nous voulions
un garçon authentique, sans quoi ça n’aurait pas fonctionné. »
Le producteur poursuit : « Robert Downey Jr. a donné beaucoup
de son temps pour assister aux auditions des enfants. Nous avons vu des garçons
qui essayaient d’être aussi cools que Robert et cela ne fonctionnait pas ;
d’autres étaient en admiration devant lui et ça ne marchait pas non plus. Enfin,
nous avons découvert Ty Simpkins, un
garçon qui se comportait effectivement comme un enfant avec Robert et qui était
capable d’improviser avec lui avec naturel. »
Ty Simpkins raconte la rencontre de son personnage et de Tony
Stark : « J’entends du bruit dans l’atelier de mon père, je tombe sur
Tony qui ôte du verre de ses doigts, et je lui dis de partir, sans quoi je le
flingue avec mon pistolet à patate. Au bout de quelques minutes, je m’aperçois
que c’est Tony Stark, et on va devenir amis. Harley va aussi aider Tony à se
fondre dans cette toute petite ville. »
Le producteur exécutif Stephen Broussard raconte : « Ty a été
exceptionnel lors de son bout d’essai, au point de nous tirer une larme – non
pas qu’il y ait tant de scènes larmoyantes que ça dans le film, mais il a été
très émouvant en racontant l’histoire de son propre père à Tony Stark. Bien
qu’il n’ait pas eu le CV des autres jeunes acteurs, Ty s’est imposé comme une
évidence. Il est authentique, et nous voulions précisément que Tony Stark
rencontre quelqu’un de vrai au fin fond des États-Unis. »
Lorsque les cinéastes ont appris à Robert Downey Jr. qu’ils allaient
proposer le rôle à Ty Simpkins, l’acteur a été ravi. Il a demandé à l’annoncer
lui-même à Ty. Stephen Broussard raconte : « Nous nous sommes procuré
le numéro de téléphone de Ty et c’est Robert qui lui a dit : « Tu as
décroché le rôle ! ». C’était fantastique. Dès lors, ils ont créé un
lien assez particulier qui s’est développé pendant les répétitions et jusque
sur le tournage. »
Le casting d’IRON MAN 3 est complété par William Sadler dans le rôle du
Président Ellis, Dale Dickey dans
celui de Mme Davis et Miguel Ferrer
dans celui du Vice-président Rodriguez.
SUR LE TOURNAGE DE ‘IRON MAN 3’
Alors que Shane Black et Drew Pearce s’occupaient
des dernières modifications à apporter au scénario, l’équipe du film entamait
les ultimes préparatifs pour le tournage, qui a débuté le 23 mai 2012 aux
EUE/Screen Gems Studios à Wilmington, en Caroline du Nord. La production a
utilisé les 10 plateaux des studios, qui ont accueilli les trois premiers mois du
tournage.
Le départ a été donné avec les scènes se
déroulant dans le garage/atelier ultra high-tech de la propriété Stark. Robert
Downey Jr. a tourné les scènes où son personnage a du mal à faire le point et
se demande où s’arrête Iron Man et où commence Tony.
Robert Downey Jr. explique :
« Depuis les événements d’AVENGERS, Tony s’est peu à peu coupé du monde.
Il passe de plus en plus de temps dans son atelier, à fabriquer et à
perfectionner ses armures, et cela pèse sur tous les autres secteurs de sa vie,
y compris sa relation avec Pepper Potts. »
Kevin Feige note : « Quand vous
partagez la vie de Tony Stark, il y a toujours des problèmes. Tony passe tout
son temps à mettre au point et à modifier de nouvelles armures – il en est à la
Mark 42. C’est une véritable obsession, et il est clair que sa relation de
couple avec Pepper en souffre. Quand Tony se retrouve sans rien après
l’attaque, il doit décider s’il va continuer à se consacrer à cette obsession
ou s’il va essayer de s’en libérer. »
Le producteur exécutif Louis D’Esposito
développe : « Tony a pas mal de problèmes. Il est sujet à des crises
de panique, qui sont assez amusantes pour nous parce qu’il est littéralement accablé
par ce qui semble être des peurs irrationnelles. Il souffre aussi d’un trouble
de stress post-traumatique, à la suite de son combat extraterrestre dans
AVENGERS. C’est traité avec humour, mais il y a quand même un fond très
sérieux, qui montre l’état d’esprit d’un super-héros qui a vécu des événements
phénoménaux au fil des trois films et affronte à présent la réalité de tout
cela. »
Si Tony Stark et Pepper Potts se débattent
pour surmonter les difficultés croissantes qui minent leurs rapports,
l’alchimie à l’écran entre Robert Downey Jr. et Gwyneth Paltrow est plus forte
que jamais.
Gwyneth Paltrow déclare :
« Je pense que c’est parce qu’il est vulnérable que Tony Stark est un
héros aussi populaire. Grâce à Robert, on perçoit clairement ses failles.
Robert est capable de jouer sur plusieurs registres à la fois, et c’est
formidable à la fois en tant que spectateur et que partenaire de jeu. Dans une
scène, il utilise une armure télécommandée censée être lui. On pourrait croire
qu’il n’a pas envie de faire face à sa petite amie, mais à mon sens c’est
plutôt qu’il a peur de leur intimité. Il y a un fossé entre Pepper et lui qu’il
n’a pas forcément envie de franchir. Je pense qu’il a beaucoup de mal à
s’engager pleinement envers Pepper car il ne sait pas encore comment gérer ses
propres émotions. »
Robert Downey Jr. ajoute : « La relation de Tony et Pepper
est au centre de l’histoire, et Gwyneth et moi avons toujours travaillé
facilement et avec plaisir ensemble. Sur IRON MAN 3, j’ai réfléchi davantage à
ce que le film pouvait apporter à mes partenaires, et notamment à ce qui rend
le rôle de Pepper intéressant pour Gwyneth. Son personnage connaît une
évolution particulièrement soignée pour une héroïne féminine dans ce genre
cinématographique. C’est sans doute l’un des aspects du film qui me plaît le
plus. Sans trop en révéler, disons seulement que Pepper est assez incroyable
dans cet opus. »
Tony étant obsédé par la création de
nouvelles armures Iron Man, il a fallu que les cinéastes et tous les artistes
et techniciens chez Legacy Effects développent pour IRON MAN 3 de nouvelles
armures, dont la Mark 42.
Stephen Broussard, producteur exécutif,
observe : « J’ai
toujours pensé qu’un des attraits de cette franchise était le côté bricoleur de
Tony. Il crée et modifie au fur et à mesure, en améliorant ses propres
technologies. Dans AVENGERS, on voit que la technologie de l’armure a fait un
nouveau bond en avant quand, alors qu’il tombe vers une mort certaine, il
manipule une commande à son poignet et qu’un énorme dispositif le rejoint et
vient l’envelopper – c’est la Mark 7. Tony a poussé l’idée encore plus loin au
début d’IRON MAN 3 et il a mis au point ce que nous avons appelé l’armure
préhensile, dont chaque élément vient se fixer sur lui indépendamment des
autres. »
Louis D’Esposito, producteur exécutif, ajoute : « Ça n’est
pas encore parfaitement au point, mais c’est un progrès significatif parce que,
où qu’il soit, il peut théoriquement faire appel à son armure et celle-ci vient
à lui. Nous en avons donné un avant-goût aux fans présents lors du Comic-Con
l’année dernière en leur révélant une affiche réalisée par Ryan Meinerding, qui
montre Tony équipé seulement d’un gant et d’une botte – c’est tout ce dont il
dispose pour lutter contre un bataillon entier d’ennemis. Ce sont souvent les
imperfections de l’armure qui offrent les situations les plus drôles, lorsqu’elle
a des ratés ou qu’elle ne fonctionne pas parfaitement. »
Le producteur Kevin Feige commente : « On dévoile assez tôt
dans le film que cette armure n’est pas Mark 8, comme on pourrait le croire
après avoir découvert Mark 7 à la fin d’AVENGERS, mais Mark 42. À cause de son
obsession, Tony a créé plus de 30 armures entre la fin d’AVENGERS et le début
d’IRON MAN 3. On réalise alors combien Tony a dû passer de temps dans son
atelier. Chacune des pièces qui composent sa collection matérialise ses innovations
en matière d’armure et est entreposée dans son armurerie. Après en avoir
entendu parler pendant quatre épisodes, nous avons enfin accès à sa salle des
armures. »
Dans l’histoire, après les événements d’AVENGERS, le gouvernement des
États-Unis a besoin d’une arme sur laquelle il puisse compter en permanence
pour se protéger. C’est pour cette raison qu’il fait appel à James
« Rhodey » Rhodes pour devenir cette nouvelle arme, équipé de
l’armure War Machine, améliorée, reconfigurée, peinte aux couleurs du drapeau
américain, et rebaptisée justement Iron Patriot.
Kevin Feige raconte : « Il y a quelques années, les
dessinateurs des comics Iron Man ont
créé une armure baptisée Iron Patriot, version améliorée d’Iron Man aux
couleurs du drapeau américain, rouge, bleu et blanc, avec une étoile. Dans le
comic book, c’est un personnage différent qui porte et utilise cette armure.
Mais nous l’aimions beaucoup, et trouvions qu’elle véhiculait une image très
forte. Nous avons pensé que ce pourrait être une bonne idée si l’Amérique se
dotait de sa propre version de l’armure et qu’elle la confiait à Rhodes. »
Louis D’Esposito précise : « Pour le gouvernement américain,
c’est une question d’image de marque. Ils veulent montrer au peuple qu’ils
n’ont pas besoin des Avengers en permanence pour maintenir la paix dans le
monde. Le concept, comme le nom, amusent beaucoup Tony, comme on peut
l’imaginer. Il ne rate jamais une occasion de rappeler à Rhodey qu’il lui a
volé cette armure. Rhodey réplique toujours en lui disant que c’est son armure
à lui maintenant, et c’est une autre source d’humour entre les deux
personnages. Quand tout le monde a découvert pour la première fois le costume
Iron Patriot sur le plateau, tous étaient bouche bée. Tout le monde le trouvait
génial. »
Don Cheadle, lui, s’est fait des réflexions beaucoup plus pragmatiques
quand il a vu le costume pour la première fois. Il raconte : « Je me
suis dit que ce truc avait l’air très lourd, et je n’avais pas tort. C’est
le genre de situation où on est d’abord émerveillé, on se dit : « Je
vais être une machine de guerre, je vais incarner Iron Patriot, je vais pouvoir
porter cette super armure ! », et puis on commence à vous la mettre
et lorsque 45 minutes plus tard ça n’est toujours pas fini, on se demande
vraiment si c’était une bonne idée ! »
Si l’armure de Rhodey est en parfait état et à la pointe de la
technologie, Tony Stark a pas mal de problèmes avec la sienne. Lorsque la
propriété Stark est attaquée et détruite, Tony parvient de justesse à
s’échapper, mais son armure est très endommagée et il finit par s’écraser dans
une petite ville en pleine campagne, dans le Tennessee. C’est là qu’avec l’aide
d’un jeune garçon nommé Harley, il fait le point pour comprendre ce qui s’est
passé et imagine un plan pour reconstruire sa vie sans l’aide d’une armure Iron
Man.
Le producteur Kevin Feige explique : « À la fin du premier
acte, tout ce qu’il possède, c’est un prototype d’armure à peine en état de
marche, qui, peu après qu’il s’est échappé de la résidence en ruines, ne
fonctionne plus du tout. Tony se retrouve donc au beau milieu des États-Unis, en
plein Tennessee, totalement en dehors de son élément. Lui qui vit à Malibu,
part en vacances à Monaco et va se balader à Manhattan sur un coup de tête, se
retrouve dans une petite ville rurale n’ayant qu’une seule rue principale, où
il doit essayer de passer inaperçu, tout en menant l’enquête afin de localiser
un méchant baptisé le Mandarin, et en s’efforçant de savoir où il en est, qui
il est, et ce qu’il doit faire… »
Pour la production, la petite
ville où échoue Stark après la destruction de sa maison ne pouvait en aucun cas
être créée en studio, c’est pourquoi l’équipe du film est allée tourner ces
scènes à Rose Hill, en Caroline du Nord.
Cette petite ville située au nord de Wilmington est fière d’abriter la plus
grande poêle à frire du monde : l’objet, exposé sur Main Street, mesure
4,5 mètres de diamètre, pèse deux tonnes et permet de faire cuire 365 poulets
en même temps.
Pour le chef décorateur Bill Brzeski, transformer le centre de la
petite ville en un backlot hollywoodien représentait un défi de taille, qui
s’est avéré payant. Il explique : « Rose Hill est un peu la petite
ville parfaite, et elle avait la taille idéale pour notre film. Seules quelques
boutiques étaient ouvertes, tout le reste était fermé, les façades couvertes de
planches, attendant que de nouveaux commerces viennent ouvrir, que quelqu’un
fasse un peu revivre tout cela. Nous avons ramené la ville à la vie. »
Le chef décorateur précise : « Nous voulions évoquer ces
petites villes de westerns, quand le héros débarque en ville et va dans le seul
saloon, et qu’il se retrouve dans le pétrin. C’était formidable de dénicher une
vraie ville et de bâtir le film dessus. Cela a permis d’avoir de la vie, tout
un tas de détails, et des choses étranges auxquelles nous n’aurions jamais
pensé sur un décor en studio, comme un salon de beauté juste à côté d’un centre
de lavage auto. On n’aurait sans doute jamais pensé placer deux commerces aussi
différents côte à côte, mais dans un environnement réel, tout peut arriver.
C’est la beauté de la réalité : nous essayons toujours de trouver des choses
qui paraissent vraies pour que le public n’ait pas l’impression de voir sur
l’écran une petite ville idéale, jolie, parfaite, complètement fabriquée sur un
backlot. Le public est très sophistiqué de nos jours, et vous avez intérêt à
lui montrer quelque chose d’authentique – une vraie voiture, un vrai bateau,
une vraie ville, un véritable avion, etc. – sinon il y a toutes les chances
qu’il le décèle. Mieux vaut prendre quelque chose qui existe pour de vrai et le
transformer en ce dont vous avez besoin. »
Une autre difficulté pour Bill Brzeski et toute l’équipe de tournage des
séquences de Rose Hill a été le fait que l’histoire se déroule à l’époque de
Noël, alors que les prises de vues avaient lieu en plein été.
Stephen Broussard, le producteur exécutif, raconte en souriant :
« Rien ne vaut un tournage en extérieur pour des scènes hivernales avec de
la neige quand il fait plus de 30°C ! Par chance, la plupart des séquences
de Rose Hill étaient des scènes de nuit, nous avions donc un peu moins chaud.
Un grand coup de chapeau aux figurants locaux, parce qu’il faisait très chaud
et humide et qu’ils étaient en vêtements d’hiver, et qu’ils ne se sont jamais
plaints ! Et Bill et son équipe ont fait un boulot d’enfer en transformant
la ville et en lui donnant une atmosphère de fête. »
Le réalisateur Shane Black explique : « J’adore les décors de
Noël. Visuellement, ils créent leur propre trame temporelle, comme une bulle
dans le temps durant laquelle se déroule l’action, et l’on a le sentiment d’une
unité, d’une communauté entre les gens. Cela se perçoit en toile de fond. C’est
un parfum, une saveur, l’impression que tout le monde vit ensemble, et c’est
toujours formidable pour un film d’action qu’il faut ancrer dans la réalité. »
Robert Downey Jr. se souvient : « Je me suis d’abord fait la
réflexion que puisque c’était Shane Black le metteur en scène, on aurait
forcément un thème sur Noël. Mais ensuite, j’ai réalisé que c’était
effectivement la période de l’année idéale pour IRON MAN 3, parce que le
personnage traverse en quelque sorte son hiver personnel. Dans l’arc du
personnage, ce film représente un peu l’hiver de toute la franchise. C’est un
raccourci émotionnel efficace. »
Tandis que l’équipe principale transpirait durant les chaudes nuits
d’été à Rose Hill, la deuxième équipe tournait l’une des plus grosses scènes
d’action. Kevin Feige explique : « L’idée de base, dans le scénario,
c’est que treize personnes tombent d’un avion et que Jarvis dit à Tony qu’il ne
peut en sauver que quatre. Comment, alors que ces gens tombent comme des
pierres vers une mort certaine, Tony va-t-il bien pouvoir les sauver
tous ?
« La solution est venue du jeu Hasbro, le Baril de singes, où il
faut accrocher l’une à l’autre des figurines de singes en plastique et voir
combien on parvient à en faire tenir en une seule chaîne. Tony doit alors
attraper les personnes en chute libre et leur demander de se tenir mutuellement
par la main. Grâce à un bel effort collectif, on voit cette chaîne humaine se
rattacher à Iron Man, qui utilise ses propulseurs pour freiner leur chute. »
Si la séquence était palpitante sur le papier, trouver comment la
réaliser sans risque et sans qu’aucun trucage ne soit visible à l’écran était
une autre affaire. Louis D’Esposito déclare : « Plusieurs solutions étaient
envisageables, et avec quelque chose d’aussi complexe que des gens tombant d’un
avion, notre première approche a été de le faire en studio, sur fond vert, où
on pouvait accrocher les acteurs les uns aux autres et tout contrôler
facilement. »
Le producteur exécutif
poursuit : « Puis notre réalisateur de la deuxième équipe, Brian
Smrz, a dit qu’il connaissait l’équipe de parachutisme Red Bull. Pourquoi ne
pas balancer effectivement treize personnes dans le vide et les filmer ?
Nous étions tous un peu sceptiques, mais ils ont fait un test filmé et ça s’est
bien passé. Brian et son équipe ont alors commencé à préparer la
séquence. »
Tandis que Brian Smrz se mettait à l’étude de la logistique du tournage
de la séquence, le coordinateur des cascades Jeff Habberstad et son équipe
entamaient le travail avec les cascadeurs pour régler toutes les phases de
l’action.
Jeff Habberstad, coordinateur des cascades pour la deuxième équipe,
explique : « Je crois que peu de gens auraient cru possible de
réaliser cette scène en vrai, mais Brian et moi en étions convaincus. Nous
avons donc réuni quelques excellents parachutistes, nous nous sommes rendus à
l’aéroport et pendant deux jours, nous avons sauté d’un avion pour accomplir
certaines des parties les plus difficiles de la séquence. Ensuite, nous avons
monté les images pour montrer au réalisateur qu’on était capables de le faire.
Et quand tout le monde a vu ce montage, ils ont bondi au plafond ! C’était
parti... »
L’étape suivante a consisté à réaliser des costumes spéciaux pouvant dissimuler
des parachutes. Les cinéastes ont fait appel à Jake Lombard, spécialiste de ce
genre de choses depuis MOONRAKER et la scène où James Bond saute de l’avion
sans parachute. Lombard et son équipe ont passé deux mois à fabriquer les
parachutes cachés et à les tester. Pour Iron Man, une combinaison de
parachutiste spéciale a été conçue, avec les mêmes couleurs et motifs que
l’armure, afin que les éventuels reflets sur la première personne qu’Iron Man
rattrape correspondent bien.
Une difficulté supplémentaire dans la réalisation de cette séquence a
été que les parachutistes ont sauté au-dessus de l’océan – à peu de distance de
la terre ferme, mais au-dessus de l’eau. La production a donc dû prévoir des
bateaux de sauvetage et des plongeurs au cas où un parachutiste n’aurait pas
réussi à atterrir sur la plage. Heureusement, tout s’est déroulé comme prévu et
tous ont touché terre sur la plage.
Le jour du tournage, l’équipe des cascadeurs et les hommes et les
femmes de la Red Bull Skydiving Team ont réussi chaque saut et l’équipe de
prises de vues aériennes a filmé chaque moment où les personnages risquent la
mort. Les cadreurs ont réalisé des images incroyables, avec des angles de
caméra que l’on ne voit jamais dans ce genre de séquences. Jeff Habberstad
détaille : « Nous avons totalisé 62 vols et plus de 500 sauts avec
parachutes cachés, ce qui est bien au-dessus de n’importe quelle séquence
jamais réalisée précédemment. »
Une fois que Jeff Habberstad et ses cascadeurs eurent accompli les sauts
et tout ce qui touchait au parachutisme, il leur restait la dernière partie de
la séquence. Les habitants du centre de Wilmington se sont demandé ce qui se
passait lorsqu’ils ont vu 14 cascadeurs attachés les uns aux autres descendre à
toute vitesse une immense tyrolienne à 49 mètres au-dessus du fleuve Cape Fear.
Le coordinateur des cascades Jeff Habberstad explique :
« Pour la partie finale de la séquence, nous avons construit une
tyrolienne constituée de 15 harnais câblés – 13 pour les acteurs tombant d’Air
Force One, un pour Iron Man et un pour un caméraman. Ce dispositif est né
surtout du cerveau de Jim Churchman, qui a pris en charge une grande partie des
cascades câblées sur le film. 20 machinistes construction cascades ont
travaillé sur cette séquence. Il y en avait un pour chaque personne harnachée,
plus quelqu’un qui conduisait le pickup relié à tous les cascadeurs pour
contrôler leur vitesse. »
Jim Churchman déclare : « J’envisage toujours les grandes
séquences de cascades comme celle-ci sous leur aspect le plus simple. En raison
du grand nombre de gens en l’air, je ne voulais pas compliquer le système à
l’excès car trop de choses auraient pu mal tourner. Je l’ai conçu pour tirer
parti de la gravité, nous avions donc un support pour les câbles fixé sur une
grue à 49 m de hauteur, tandis que l’autre extrémité, le point d’arrivée, se
trouvait à 27 m de haut. Une fois que ça a marché, tout n’a été qu’une question
d’organisation et de faire en sorte que les câbles soient alignés correctement
pour que rien ne s’emmêle. Tout s’est déroulé sans accroc et ça a été très
amusant. Je crois que tout le monde était content du résultat. »
Les cinéastes étaient effectivement ravis du résultat, et du fait que
Bill Smrz et son équipe aient pu filmer une si grande partie de la séquence en
vrai. Le producteur Kevin Feige note : « Dans nos films, certaines
choses sont possibles à réaliser en prises de vues réelles et d’autres sont
réalisées en images de synthèse. Bien que nous adorions les effets visuels,
sans lesquels aucun de nos projets ne pourrait aboutir, lorsque nous pouvons
nous en passer pour réaliser une séquence « en vrai », nous le
faisons. Cette scène est en tout cas de très loin la cascade la plus importante
réalisée « en vrai » pour un de nos films. »
Pour simuler le vol au-dessus de Miami, les cinéastes ont confié à
Digital Domain la création des images des décors à incruster en fond d’image
pour cette cascade. Ils ont utilisé la cartographie numérique. La productrice
exécutive Victoria Alonso explique : « La quasi-totalité des
environnements que vous voyez dans la séquence du « Baril de singes »
ont été créés en images de synthèse. Nous avons défini un style visuel, puis
Digital Domain a créé ces magnifiques matte paintings avec les élévations de terrain
exactes : la chute part d’un peu plus de 9000 mètres de haut pour finir au
niveau de la mer. »
Stephen Broussard commente : « Tous ceux qui ont travaillé à
la création de cette séquence ont fait un travail fabuleux, et cela se voit à
l’écran. C’est effrayant à regarder et ce qui est vraiment bien, c’est que ce
sont les acteurs présents dans Air Force One qui ont fait les cascades
aériennes. Quand vous voyez les gens tomber, vous reconnaissez les visages que
vous avez vus tranquillement installés dans l’avion quelques instants
auparavant. C’est très éprouvant parce que très réaliste, ça fait froid dans le
dos. »
Un autre grand moment pour les cinéastes a été celui où Ben Kingsley a
pénétré pour la première fois sur le plateau après avoir été métamorphosé en
Mandarin par la talentueuse équipe des maquilleurs et des coiffeurs.
Le producteur exécutif Louis D’Esposito se souvient : « Ben
paraissait terriblement menaçant en Mandarin, et tout le monde, devant et
derrière la caméra, a eu le même frisson en le découvrant. Il a un look formidable
et je pense vraiment que le public va aimer la façon dont il interprète ce
personnage, les nuances et la complexité qu’il lui apporte. Sa performance va
en surprendre plus d’un ! »
Une des composantes du Mandarin est restée secrète jusqu’à ce qu’il
arrive sur le plateau : sa voix. Les cinéastes en avaient eu un avant-goût
avant que l’acteur n’arrive sur le tournage, et au départ, ils n’étaient pas
absolument certains de savoir si cela fonctionnerait.
Stephen Broussard raconte : « Il fallait que Ben fasse une
voix off pour des images que nous voulions montrer au Comic-Con, et la première
chose qu’il a faite en arrivant le matin, avant même de passer au maquillage et
à la coiffure, a été de venir à la caravane de Shane pour lui dire qu’il avait
travaillé sur la voix et qu’il voulait faire un essai. Il a fait la première
prise, et personne ne savait quoi en penser, parce que c’était vraiment très
différent de ce que nous avions tous imaginé, mais ensuite, on a calé la voix
sur les images, et là, c’était absolument brillant. C’est une voix fascinante
sans que l’on sache pourquoi, on est incapable de mettre le doigt dessus, on
ignore d’où ça vient – exactement comme pour le personnage – mais ça fonctionne
du feu de Dieu. »
Pour Ben Kingsley, trouver la voix du personnage a relevé du même
processus que sa façon d’approcher n’importe quel rôle : en laissant les
choses mûrir naturellement. Il raconte : « C’est venu tout
seul. Un jour, alors que je travaillais, j’étais très en colère et je pestais
dans ma chambre d’hôtel. La réception a appelé à cause du bruit, et j’ai
répondu avec quelques jurons bien sentis… qui sont restés ! »
Au sujet du style particulier du
Mandarin, l’acteur explique : « Le look et le costume du personnage
ont évolué logiquement à partir du scénario et de ce que les fans aiment depuis
toutes ces années. Tout ce que l’on voit dans le film résulte de la
collaboration entre Marvel, Shane Black, Drew Pearce et Louise Frogley, la chef
costumière, et j’espère que notre version comblera les attentes et qu’elle
saura surprendre. »
La majorité des scènes dans lesquelles apparaît le Mandarin ont été
tournées à Miami. Le chef décorateur Bill Brzeski y a créé le domaine du
Mandarin, dont les extérieurs ont été tournés dans les jardins de 4 hectares du
Vizcaya Museum and Gardens, un monument historique bâti en 1916 par
l’industriel de l’agriculture James Deering, et les intérieurs dans une
propriété privée en bord de mer à South Beach.
Bill Brzeski commente : « Nous avons trouvé une maison avec
une salle de bal adjacente construite dans les années 1930 ou 1940, et nous avons
réuni les images tournées là-bas avec celles de la villa Vizcaya, qui est une
célèbre propriété de l’époque Gilded Age. Construite par la famille Deering,
c’est une imposante villa de style fin XIXe-début XXe.
L’architecture de pierre est absolument magnifique, et les jardins d’une
luxuriance paradisiaque. Nous avons pu intégrer numériquement Vizcaya juste à
l’entrée de la maison, et cela nous a laissé la place de construire un décor de
souterrains en-dessous, des cachots, et tous ces éléments bizarres et originaux
que l’on découvre dans la propriété au troisième acte du film. Tout s’accordait
à la perfection. »
Pour l’intérieur de la maison du Mandarin, la découverte d’Ales Bask
Hostomsky, un artiste local de Floride, a été la cerise sur le gâteau :
c’est lui qui a créé les œuvres d’art qui décorent la maison.
Bill Brzeski déclare : « Le Mandarin est un personnage qui a
des motivations politiques et aime réaliser des vidéos virales un peu dingues
et excentriques, et nous avons cherché des œuvres que l’on pourrait animer et
intégrer à ces vidéos. Il fallait aussi décorer la chambre du Mandarin et son
bureau, et pour couvrir les murs et en faire un environnement intéressant, nous
avions besoin d’un artiste qui puisse créer des panneaux et des éléments parce
que nous n’avions pas l’autorisation de peindre sur les murs de la résidence
privée. Mon assistante chargée des recherches connaissait un artiste nommé
Bask. Nous avons consulté son site Internet. Il réalise des œuvres politiquement
engagées, ce qui convenait parfaitement. Il vit aussi en Floride, ce qui était
un gros plus, et il était prêt à travailler avec nous ; à apposer la
marque du Mandarin dans certaines de ses œuvres, et à en créer de
nouvelles. »
Pour Bask, admirateur des créations Marvel depuis toujours, être
contacté pour créer des œuvres d’art pour IRON MAN 3 a été une complète
surprise. Il se souvient en souriant : « Quand j’ai discuté pour la
première fois avec l’assistante de recherche, elle ne m’a pas dit de quel film
il s’agissait, et quand j’ai découvert que c’était IRON MAN 3, j’ai failli en lâcher
le téléphone ! C’est un rêve de gosse qui se réalise. Je me revois gamin,
aller à la boutique de bandes dessinées et y dépenser tout mon argent de poche…
J’ai encore du mal à y croire ! »
Quand on lui demande quel genre d’art il pratique, Bask précise :
« J’ai moi-même du mal à trouver les mots justes, parce que c’est un
processus en constante évolution. Si je devais décrire mon art, je dirais que
la base est sans doute le pop art, mais nourri de toutes les influences que
j’ai piochées en grandissant – comics, graffiti, vandalisme et affiches punk
rock… »
L’EXPÉRIENCE ‘IRON MAN 3’
À propos de l’expérience qu’elle a vécue
sur IRON MAN 3, Gwyneth Paltrow déclare : « Je trouve que ce film se
termine d’une façon très inattendue et que c’est une histoire qui a du cœur.
Elle parle de découvrir qui l’on est réellement, et d’ouvrir les yeux sur ce
qui compte vraiment. Bien sûr, il y a tout ce dont on peut rêver en matière de
grandes scènes d’action, d’images spectaculaires à couper le souffle, mais
derrière tout cela, les sentiments tiennent une grande place. »
Kevin Feige confie : « Notre
plus grande récompense chez Marvel Studios est de voir l’accueil que le public
réserve à tous ces films dans le monde entier. Je pense que les spectateurs aiment
aller au cinéma voir un film qui s’inscrit dans un cadre mythologique plus vaste,
et IRON MAN poursuit cette tradition. Je crois que le public sera satisfait
quand il verra ce que lui réserve Tony Stark ! »
Robert Downey Jr. résume :
« IRON MAN 3 est un peu notre Noël à tous dans la saga IRON MAN. Nous
sommes heureux d’avoir fait ce film, parce qu’il représente vraiment le summum
de tous nos efforts et notre plus belle réussite. »
Shane Black se
souvient : « Quand j’allais voir au cinéma un film que j’attendais,
je pouvais bien faire la queue pendant deux heures, quand j’arrivais dans la
salle et que l’écran s’allumait, j’oubliais tout. Je me disais toujours que le
film valait bien ces deux heures. Avec IRON MAN 3, nous avons tout fait pour
que le film justifie cette attente. Nous savons que les gens seront excités,
qu’ils voudront vivre une formidable aventure, et nous allons leur offrir un
film qui vaudra plus que largement d’avoir fait la queue ! »
Et pour finir, pensons aux plus jeunes qui peuvent retrouver des activités à imprimer, des jeux et des découpages Iron Man 3 ici http://minu.me/8xa0
Et sachez que jusqu’au 5 mai 2013, Disney propose un concours intitulé « Tony Stark a besoin de vous ! ». Pour participer il faut aider Tony Stark à reconstruire son masque : http://minu.me/8xa2.
J'espère que toutes ces informations auront assouvi votre envie d'en savoir plus sur Iron Man 3!
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