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Bonus du film : L’influence de John Carter
Disponible dès le 11 juillet 2012
en Blu-ray 3D, Blu-ray, et DVD
en Blu-ray 3D, Blu-ray, et DVD
Mon avis sur le film ici: http://minu.me/6olg. J'ai beaucoup aimé le film. A l'occasion de sa sortie en DVD et BR, vous trouverez ci-dessous des vidéos, interviews et dossiers sur John Carter.
Extraits:
Bonus du film : L’influence de John Carter
Interview – Taylor Kitsch, acteur (Source Way to Blue):
A l’occasion de la sortie vidéo de John Carter, nous sommes allés à la rencontre de Taylor Kitsch pour en savoir un peu plus sur lui et savoir comment s’était déroulé le tournage.
Comment était-ce de travailler sur un projet épique comme John Carter?
Travailler sur ce film a été incroyablement exigeant, mais aussi incroyablement gratifiant. J'avais des tonnes de scènes d'action dans le film et c'était épuisant parce que j'ai eu de longues journées très physiques pendant quatre mois consécutifs. Cependant, ça en valait la peine.
Comment décririez-vous votre journée type pendant le tournage de John Carter?
Au début, je commençais l’entraînement à 4h30 du matin avant d'aller travailler sur le plateau toute la journée jusqu’à la nuit tombée. Parfois, je rentrais à la maison à 22 heures et ce, toute la semaine. C'était dur, mais c'était amusant aussi. Je sentais que je devais y mettre toute cette énergie pour construire le personnage de John Carter en tant qu’homme parce qu'il est à la fois un héros et un guerrier. Il est étonnant de voir tout ça prendre vie une fois le film fini.
Que s'est-il passé dans votre esprit quand vous avez vu le film terminé pour la première fois?
J’ai trouvé que c'était génial! Il est difficile de me voir à l'écran - mais je suis très fier de ce film. Je suis également fier du réalisateur du film, Andrew Stanton. Je suis fier de Collins Lynn et de tous ceux qui ont fait partie du film. Nous avons eu tellement de grands acteurs impliqués dans le projet, de Willem Dafoe à Dominic West, ainsi qu’une incroyable équipe de cascadeurs.
Comment était-ce de travailler aux côtés de Willem Dafoe?
J'adore Willem. C’est vraiment quelqu’un de bien. J'ai travaillé avec de moins grands acteurs qui ont bien plus d’ego que lui. Il est étonnant.
Qu'avez-vous appris de lui au cours de votre expérience John Carter?
Willem Dafoe est un professionnel de bout en bout. Il s’est vraiment engagé dans le projet et il a passé beaucoup de temps sur le plateau, même s’il n'avait pas besoin d'être là. Je pense que c'est pourquoi il a une telle carrière. Il donne toujours le meilleur de lui-même.
Espérez-vous que les gens disent la même chose de vous un jour?
Certainement. Je l’espère. Les gens ne se souviendront pas de moi grâce aux couvertures de magazines. J'espère qu'on se souviendra de moi pour le travail que j’aurai accompli.
Que pensez-vous des costumes de votre personnage?
J'ai environ 15 costumes différents dans le film, mais les gens semblent beaucoup commenter les tenues où mon personnage ne porte pas grand chose. Je savais dans quoi je m'embarquais quand j'ai signé pour le rôle, je n’avais donc aucun problème avec ce qu'ils m'ont donné à porter. La garde robe était géniale.
Vous sentez-vous flatté par l'attention que vos fans de sexe féminin vous manifestent?
Bien sûr, c'est très flatteur. Ne vous méprenez pas, c'est bien - mais je ne veux pas qu'on se souvienne de l'homme qui enlève son t-shirt. Je veux qu'on se souvienne de moi pour avoir interprété un grand rôle.
Avez-vous fait un régime spécial pour rester en forme pour le rôle?
J'ai eu un régime alimentaire très strict parce que le rôle était extrêmement physique, mais j'aime le pouvoir que vous pouvez avoir sur votre corps et comment vous pouvez le manipuler avec la nutrition. J'ai étudié la nutrition dans le passé parce que je voulais devenir nutritionniste pour les enfants. Si je n'étais pas acteur, c'est vraiment ce que je voudrais faire.
Pourquoi vouliez-vous devenir nutritionniste pour enfants?
Pourquoi les enfants? Parce que j'aime les enfants. Je suppose que c'est aussi simple que cela.
Etes-vous conscient de ce que vous mangez?
J'ai l'habitude de manger sainement - mais parfois, je suis le premier mec à vouloir commander une pizza. J’aime aussi les petits déjeuners copieux. J'aime la nourriture. J’adore aller dans de bons restaurants.
John Carter est basé sur une série de livres de science fiction d'Edgar Rice Burroughs. Avez-vous lu les livres avant de commencer à travailler sur le film?
Je l'ai fait. Quand j'ai commencé à me préparer pour le rôle, je n'ai pas eu le script, alors j'ai utilisé les livres pour approcher le personnage et me renseigner sur le gars que j'allais jouer.
Recommanderiez-vous les livres?
Oui car j’ai beaucoup aimé les livres. Si vous aimez les grandes épopées, vous allez adorer les livres d'Edgar Rice Burroughs.
Quels livres lisiez-vous quand vous étiez adolescent?
Je n'ai pas lu trop de romans quand j'avais 13 ans. J'étais beaucoup dehors à jouer au hockey et et à m'amuser.
Que faisiez-vous pendant votre adolescence?
J'ai eu une éducation très typique au Canada. J'ai passé beaucoup de temps à jouer au hockey et à sortir avec mes amis. Je n'ai pas eu de jeux vidéo et n'ai pas trop traîné devant la télé. J'étais à l'extérieur laissant libre cours à mon imagination.
Pourquoi avez-vous décidé de devenir acteur?
Quand j'étais plus jeune, je voulais devenir un joueur professionnel de hockey - mais une blessure au genou m’a empêché de réaliser ce rêve. J’aimais bien jouer la comédie alors je me suis dit que j’allais tenter ma chance. Cependant, je n'ai pas tout de suite eu du succès à Hollywood. J'ai dû travailler dur. J'étais sans abri à Los Angeles et à New York pendant longtemps - mais heureusement le dur travail a fini par payer.
Comment gardez-vous les pieds sur terre après avoir été sous le feu des projecteurs grâce à John Carter?
Je suppose que c’est en partie parce ce que je ne vis pas à Hollywood. Je vis au Texas, où j'ai une vie très différente. Je ne sors pas à Los Angeles, je ne sors pas avec une actrice et je ne prévois pas de le faire dans le futur. J’ai les pieds sur terre et ils n’iront nulle part ailleurs.
Ne voudrez-vous jamais venir à Hollywood?
Je ne suis pas sûr parce que je suis très heureux au Texas. Être en dehors de Los Angeles vous fait voir beaucoup plus clair. Beaucoup de mes amis sont des non-acteurs, de sorte que ça aide beaucoup, et les acteurs avec lesquels je suis ami ont sensiblement mon mode de vie. Ils sont plus portés sur le travail que sur la célébrité. J'aime bien ça.
Quels conseils donneriez-vous aux acteurs en herbe qui veulent suivre vos traces?
Je dirais, "Les gars, vous devez foncer." N’abandonnez jamais et restez motivés. C'est un secteur difficile, mais vous pouvez le faire si vous travaillez dur.
Rencontre avec Andrew Stanton, réalisateur (Source Way to Blue):
Le réalisateur Andrew Stanton a déjà connu plusieurs succès majeurs au cours de sa carrière. Il a réalisé et coécrit le scénario de WALL•E chez Disney/Pixar, qui a remporté l’Oscar et le Golden Globe du meilleur film d’animation en 2008. Il a fait ses débuts de réalisateur avec LE MONDE DE NEMO chez Disney/Pixar, obtenant en 2003 une nomination à l’Oscar du meilleur scénario original, et remportant celui du meilleur film d’animation. Andrew Stanton a également travaillé sur d’autres films Disney/Pixar comme TOY STORY, 1001 PATTES, TOY STORY 2, MONSTRES & CIE, RATATOUILLE et LÀ-HAUT, avant de se tourner vers le cinéma en prise de vues réelles avec le film d’aventures JOHN CARTER.
Avec la sortie du combo DVD/BLU-RAY de la fable héroïque JOHN CARTER, nous retrouvons le célèbre réalisateur pour en savoir plus sur ce projet épique…
Comment décririez-vous votre première expérience de la mise en scène en prise de vues réelles, bien différente de ce à quoi vous êtes habitué chez Pixar ?
Ce fut très excitant de travailler sur JOHN CARTER. La meilleure analogie que je puisse faire pour décrire cette expérience, c’est de dire que j’ai décidé de traverser l’océan en bateau ! La moitié des gens sur Terre ne voudraient pas faire ce genre de chose, mais certains considéreraient le voyage en mer comme un périple très excitant. C’est une aventure passionnante aux yeux de certaines personnes, mais qui semble aussi très difficile. On sait d’avance qu’il va y avoir énormément de travail. On va peut-être voir de très belles choses, mais on sait aussi que l’on peut tomber sur une terrible tempête. Je trouve la comparaison plutôt bonne, parce que je savais que ce ne serait pas forcément facile de faire ce film. Il y a quand même un sentiment d’accomplissement et un frisson que je n’aurais pas pu connaître autrement. C’était l’aventure d’une vie.
Quelle est la plus grande différence entre faire un film d’animation et faire un film en prise de vues réelles ?
Je pensais, au moins intellectuellement, que la plus grande différence serait l’endurance nécessaire à la création d’un film en prise de vues réelles, comme de rester debout toute la journée pendant une centaine de jours. Qu’il fasse chaud ou froid, qu’il pleuve ou non n’avait aucune importance, on était toujours debout, et cela peut parfois être pénible. Cependant, beaucoup de gens pensaient que la plus grande différence résidait dans le fait que je travaillais avec des acteurs et non des ordinateurs. Sur le plateau de JOHN CARTER, de nombreuses personnes me demandaient : « Ça fait quoi de travailler avec des gens maintenant ? » Je riais et je répondais : « Je ne discute pas avec les ordinateurs quand je travaille chez Pixar ! Par contre, j’ai discuté avec 200 personnes sur divers projets de films au cours de ces vingt dernières années ! Je parle avec eux de la position de la caméra, des costumes que l’on devrait faire, de la lumière et de la raison d’être de la scène. Ce n’est pas si différent que cela. » C’est drôle parce que j’ai les mêmes conversations chez Pixar que sur un projet de film en prise de vues réelles. C’est juste que je ne les ai pas toutes en même temps. Sur un film d’animation, j’ai ces conversations dans des réunions différentes qui s’étalent sur plusieurs semaines ou plusieurs mois. Je les ai toutes en même temps sur un plateau de film en prise de vues réelles.
Avez-vous beaucoup utilisé les écrans verts lors du tournage ?
Nous avons vraiment essayé de ne pas trop utiliser les images de synthèse dans JOHN CARTER. J’ai vu beaucoup de films où c’était très joli, mais plus on utilise l’infographie dans un film, plus il semble froid et aseptisé. Cela se sent, et cela provoque l’éloignement du spectateur.
Existait-il d’autres raisons qui vous ont décidé à éviter autant que possible les écrans verts?
J’ai passé ma vie à lire les livres d’Edgar Rice Burroughs et à imaginer comment ce serait de se trouver dans le désert avec les créatures de 2,70 mètres qu’il a décrites avec précision. Je voulais donc rendre ce film aussi réel que possible. L’Arène des Singes de JOHN CARTER en est le parfait exemple. Pour la scène, nous avons parcouru tout l’Utah et avons trouvé une grande étendue de sable où nous avons construit la zone du trône et celle du donjon. Tout le reste était de l’écran vert. Nous avons construit en dur une partie suffisante des décors pour que Taylor Kitsch, Willem Dafoe et tous les autres acteurs aient l’impression qu’ils étaient vraiment dans l’arène. Nous avons toujours essayé de trouver un équilibre en construisant assez pour que, lorsque nous devions utiliser les écrans verts, les acteurs n’aient pas l’impression de se trouver au milieu de nulle part.
Comment s’est déroulé le tournage dans le désert de l’Utah ?
Nous sommes allés dans l’Utah au mois d’avril en pensant qu’il y ferait très chaud. Or, c’était glacial. Il a fait juste assez chaud pour tourner les scènes de la rivière. Et nous avons eu des tempêtes de sable par la suite. La seule chose qui a vraiment été utile est que dans l’Utah, on peut voir à plus de 150 kilomètres de distance. On peut donc voir le mauvais temps arriver et planifier en fonction de cela. On peut essayer de finir le tournage avant l’arrivée de la tempête parce qu’on a un certain nombre de signes annonciateurs. J’étais tellement inflexible sur le calendrier et sur le temps que je disais : « On va essayer de filmer quoi qu’il arrive. Si Clint Eastwood peut le faire, je peux le faire. Si Clint Eastwood le fait en une prise, je peux le faire. On tente ! » On a tenté le coup, et on l’a fait. C’était génial.
Quelle est la suite pour vous et Pixar ?
Je ne travaille sur aucun long métrage chez Pixar pour le moment. Cependant, je prépare un court métrage avec Pete Docter. Je travaille en plus sur deux autres options. J’ai eu beaucoup d’idées ces dernières années, et j’ai toujours l’esprit en ébullition. On verra où cela me mènera.
En quoi le fait
d’être un grand admirateur du « Cycle de Mars » écrit par Edgar Rice
Burroughs a-t-il affecté votre travail sur le film ?
Lorsque j’ai été engagé, j’ai su
que, en tant que scénariste, je devais cesser de me positionner en fan parce
que cela aurait pu m’empêcher de bien faire mon travail. On doit agir ainsi
même quand il s’agit de ses propres idées, car on risque de les trouver
brillantes au point d’en être aveuglé et de ne plus voir les modifications nécessaires
pour mener à bien le projet. C’est la raison pour laquelle j’aime travailler
avec d’autres scénaristes. Cela m’aide à rester objectif, dans la mesure où les
autres scénaristes me diront si une idée n’est pas bonne.
Pouvez-vous décrire
le processus d’adaptation du livre « La Princesse de Mars » ?
J’ai lu et relu le livre de très
nombreuses fois, depuis l’adolescence jusqu’à récemment. Mais je me suis
interdit de consulter les livres pendant que nous écrivions l’histoire de JOHN
CARTER. J’ai fait confiance à mes connaissances, et je me suis autorisé
quelques changements. C’était très important pour moi. À un moment donné, nous
avons senti que nous tenions un bon scénario prêt à être filmé. Je suis ensuite
retourné aux livres, et je n’ai pas eu l’impression d’avoir modifié les choses autant
que je le pensais. Pour moi, c’était comme un signe du destin. Seuls de légers
ajustements étaient nécessaires.
A-t-il été difficile
de choisir l’acteur jouant le premier rôle ?
J’ai ressenti une grosse pression
lorsque j’ai auditionné les acteurs pour le rôle de John Carter. C’était comme
si j’auditionnais pour James Bond ou Superman. J’ai d’abord vu Taylor Kitsch
dans une série intitulée « Friday Night Lights », et je me suis dit
que c’était un type qui paraissait brisé, meurtri, sombre… mais qui avait le
cœur tendre. Je l’ai trouvé parfait. En fait, je n’ai jamais pu me le sortir de
la tête durant tout le processus des auditions, même si j’ai toujours pensé
qu’il était trop jeune. Il jouait un adolescent dans la série, et lorsque j’ai
découvert qu’il interprétait un personnage qui avait en réalité presque 10 ans
de moins que son âge réel, j’ai été très heureux de pouvoir le considérer comme
une option.
Quel âge a John
Carter ?
Lorsque j’ai commencé à
travailler sur le projet, je pensais que John Carter avait 40 ans. Cependant,
j’ai vite réalisé que la plupart des soldats de la guerre de Sécession avaient
19 ans. C’est alors que j’ai décidé de faire confiance à l’Histoire. C’était
formidable parce que je voulais vraiment que Taylor joue Carter. Il allait sur
ses 27 ans, ce qui me semblait très bien pour le film.
Qu’est-ce qui a fait
sortir Taylor Kitsch du lot parmi les autres acteurs auditionnés pour le
rôle ?
Taylor a un talent naturel. Il
possède un instinct incroyable, et des qualités de jeu brutes, sans artifices.
J’avais l’impression d’être le plus chanceux du monde en ayant pu capter cette
flamme, avant que quelqu’un d’autre n’en abuse. Il était exactement ce que je
voulais pour le rôle de John Carter. Il est charismatique et sombre, il sait
faire partager ses émotions. Il est très difficile de trouver un acteur avec une
telle éthique de travail, car il se donne à 150 % à chaque fois qu’il vient sur
le plateau.
Qu’est-ce qui vous a
conduit vers Lynn Collins pour le rôle de Dejah Thoris ?
Dejah subit une énorme pression.
Elle est l’héritière du trône et doit essayer de sauver ce monde en perdition.
Lors de son audition, Lynn Collins a montré une force et une passion immenses,
qui jaillissaient du plus profond de son être. Immédiatement, j’ai su que
c’était ce que je recherchais. Je voulais quelqu’un qui était comme les femmes
que j’ai connues dans mon métier. Elles doivent mettre de côté une petite part
d’elles-mêmes pour réussir leur carrière, mais elles tombent dans le piège de
croire que montrer la moindre vulnérabilité, c’est faire preuve de faiblesse.
La pression sur Dejah, qui essaye de sauver son monde, ne lui permet pas d’être
vulnérable… Et je me suis efforcé de traduire cela à travers son costume. J’ai
lentement ôté l’armure et ce qu’il y avait encore en dessous. Au final, elle
est exposée, nue sur le lit, et elle peut enfin être simplement elle-même, et
faire confiance à Carter.
Allez-vous continuer
à faire des films en prise de vues rélles, ou retournerez-vous aux films
d’animation ?
Nous verrons. Je suis guidé par
mes idées. Il se trouve que l’idée de JOHN CARTER nécessitait ce format. Nous
verrons ce qu’il se passe par la suite. Il ne s’agit en aucun cas de ma
carrière. Il s’agit de trouver la meilleure manière de faire le prochain film.
Qu’est-ce qui va
inspirer votre prochain projet ?
Je ne sais pas encore. Steve Jobs
a dit une chose en laquelle je crois dur comme fer: « Notre travail
consiste à savoir ce que veulent les gens avant qu’ils ne le sachent
eux-mêmes. » C’est notre but. Après 20 ans dans le milieu, je fais les
choses avec mes tripes. Je ne sais pas ce qu’il va m’arriver par la suite.
JOHN CARTER: L’ORIGINE DE LA SCI-FI FANTASY (Source Way to Blue)
Avec JOHN CARTER, le cinéaste oscarisé Andrew Stanton signe un grand film d’action et d’aventures qui se déroule sur la lointaine et mystérieuse planète Barsoom (Mars).
Tiré d’un classique de la science-fiction écrit par Edgar Rice Burroughs, auteur dont l’inventivité a inspiré nombre de cinéastes jusqu’à nos jours, le film raconte la fascinante histoire de John Carter (Taylor Kitsch), un ancien militaire qui ne veut plus entendre parler de guerre, et qui se retrouve inexplicablement transporté sur Mars, au cœur d’un terrible conflit entre les habitants de la planète. Parmi tous les êtres étranges qui peuplent cet univers, il fera la connaissance de Tars Tarkas (Willem Dafoe) et de la captivante princesse Dejah Thoris (Lynn Collins). Dans un monde au bord du gouffre, Carter redécouvre son humanité en prenant conscience que la survie de cette planète et de ses habitants est désormais entre ses mains…
Né sous la plume d’Edgar Rice Burroughs en juillet 1911, le personnage de John Carter apparaît pour la première fois aux yeux du public dans les pages sérialisées du roman “Une princesse de Mars” par la grâce de la revue anthologique All-Story Magazine de février à juillet 1912. Il faut néanmoins attendre octobre 1917 pour que l’histoire soit enfin compilée en un seul ouvrage.
Edgar Rice Burroughs a commencé à écrire l’histoire à l’âge de 35 ans, alors qu’il travaillait pour son frère dans une papeterie. Il utilisait des blocs-notes fabriqués par la compagnie pour créer des feuilles de travail complexes qui l’aidaient à construire ses intrigues, ses personnages et la chronologie de ses récits. Avant même d’avoir fini, Edgar Rice Burroughs réalisa qu’il ne savait pas comment faire publier son roman et proposa 43 000 mots de son histoire à l’éditeur du magazine All-Story, sous le titre « Dejah Thoris, Martian Princess ». Le rédacteur en chef Thomas Newell Metcalf lui offrit 400 dollars pour les droits de la série, et en changea rapidement le titre.
Edgar Rice Burroughs a écrit par la suite dix livres de ce qui allait devenir le « Cycle de Mars » ou « Cycle de Barsoom », Barsoom étant le nom donné à la planète Mars par l’auteur. Depuis la publication du livre, certains des plus grands esprits artistiques, littéraires et scientifiques du XXe siècle lui ont attribué l’inspiration et la motivation de leurs travaux.
Avec l’évolution des livres du Cycle de Mars, l’auteur a inventé l’histoire complexe des habitants de Mars, des espèces animales uniques qui peuplent le paysage désertique de la planète, et une technologie extraordinaire, prémices des inventions de nos jours. Il a également imaginé l’architecture de cette planète, son climat, et même les connaissances médicales de ses habitants, leurs vêtements, un système de mesure, et les premiers rudiments du langage Martien.
Aujourd’hui, Edgar Rice Burroughs est surtout connu pour avoir écrit l’histoire de Tarzan, mais son œuvre autour de Mars a sans surprise continué de passionner des lecteurs dévoués, parmi lesquels on retrouve le réalisateur de « John Carter » Andrew Stanton.
Andrew Stanton explique "Je suis tombé sur ces ouvrages à l'âge idéal pour les découvrir - j'avais une dizaine d'années - et j'ai adoré l'histoire de cet être humain qui se retrouve sur Mars, au milieu de créatures fascinantes, dans un monde nouveau et étonnant. Il était comme un étranger dans une contrée insolite. C'était un point de vue très romantique sur le roman d'aventure et de science-fiction. Et je me dis depuis longtemps que ce serait formidable de voir ce livre porté à l'écran".
Mais Stanton est loin d’être le seul admirateur du travail de Burroughs. Edgar Rice Burroughs est régulièrement reconnu comme étant le père de de la Science-Fiction moderne. L’écrivain Ray Bradbury est même allé jusqu’à dire que Burroughs était pour lui de très loin l’écrivain le plus influent des cent dernières années.
“Les Chroniques Martiennes” de Bradbury sont d’ailleurs fortement inspirées de l’œuvre de Burroughs. Arthur C. Clarke a également déclaré être un fan depuis son plus jeune âge. Clarke a cité Burroughs comme étant l’une de ses plus grandes influences pour l’écriture du classique de sci-fi « 2001 : L’Odyssée de l’Espace ».
Michael Moorcock, H.P. Lovecraft et Alan Moore ont également reconnu l’énorme influence du Cycle de Mars sur leur écriture.
Le scientifique Carl Sagan (qui a écrit le roman « Contact ») dit que les livres de Burroughs sont à l’origine de son choix de carrière, et pendant vingt ans Sagan avait affiché à l’entrée de son bureau, une carte de Barsoom telle qu’imaginée par Burroughs.
Certains des confrères de Sagan sont même allés jusqu’à nommer un endroit de Mars en son honneur : le « Cratère de Burroughs »
Parmi les admirateurs de Burroughs, on retrouve également Michael Crichton, le créateur de la série « Urgences », qui a rendu hommage au maître de la science-fiction en appelant John Carter l’un des personnages de la série, incarné par Noah Wyle.
Mais c’est certainement à Hollywood que John Carter et le Cycle de Mars ont laissé leur plus grande et plus durable empreinte. Les aventures imaginées par Burroughs, avec ses environnements inconnus, ses grandes scènes de combat, ses romances interplanétaires, des races extra-terrestres et une société complexe, ont ouvert le chemin aux plus grands cinéastes de science fiction.
Les réalisateurs les plus respectés comme George Lucas et James Cameron ont ouvertement reconnu leur dette à Burroughs et à son œuvre révolutionnaire.
On peut également tracer le parallèle entre les vaisseaux des Martiens Rouges engagés dans des batailles aériennes spectaculaires, et les guerres aériennes que l’on retrouve dans les films « Star Trek » et « Star Wars »
A travers les années, les fans, les critiques et divers intellectuels ont cité énormément de sources d’inspirations pour le film « Star Wars » de George Lucas, passant d’ « Alice au Pays des Merveilles » à « Autant en emporte le vent», sans arriver à se mettre d’accord.
Mais on reconnaît sans aucun doute l’influence du Cycle de Mars d’Edgar Rice Burroughs sur George Lucas puisque ce dernier a glissé quelques clins d’œil au maître de la science-fiction, en empruntant directement des noms et des mots.
Dans le “Cycle de Mars”, les « sith » sont des insectes géants venimeux qui sont très difficiles à tuer. Dans « Star Wars », les « Sith » sont des Jedi capables d’utiliser le « côté obscure » de la force.
Dans le monde de Barsoom, un « banth » est un prédateur grand, à crinière et avec de grands crocs, comme un lion, mais avec 10 pattes. Dans « Star Wars » les « banthas » de la planète Tatouïne sont des créatures géantes qui ressemblent plutôt à des éléphants
Les fans de l’œuvre de Burroughs ont également déjà vu en Dejah Thoris, la ravissante princesse d’Hélium aux cheveux de jais, qui est d’ailleurs un personnage central dans « John Carter », une possible inspiration pour la Princesse Leia et sa mère, Padmé Amidala dans le film « Star Wars ».
Le fameux bikini de la Princesse Leia n’est d’ailleurs pas très différent de la tenue choisie par Burroughs pour Dejah.
Sur une note un peu plus sérieuse, la passion et la détermination de Padmé Amidala pour la planète Naboo et ses habitants rappelle celles de Dejah à défendre son peuple et sa planète.
On peut aussi noter des connexions tout aussi marquantes avec le film de James Cameron « Avatar ».
Le semi-cheval “Pa’li” à 6 pattes contrôlé par la pensée est en effet un descendant des « thoats » à 8 pattes dans le Cycle de Mars. C’est un cheval Martien qui sert de monture aux Martiens Verts.
La belle Na’vi, princesse Neytiri quant à elle est en quelque sorte une Dejah Thoris des temps modernes de par son héritage royal, et le fait qu’elle tombe amoureuse avec un humain.
Comme John Carter avant lui, le héro d’Avatar, Jake Sully, est un humain qui se retrouve projeté au sein d’un peuple extra-terrestre sur une planète dangereuse. Comme John Carter, Jake trouve l’amour et le respect dans ce nouveau monde et s’allie à ses habitants.
Etant donné l’impact énorme du Cycle de Mars sur le cinéma de science-fiction, il est assez étonnant de ne découvrir John Carter que de nos jours, 100 ans après sa première apparition !
10 CHOSES ÉTONNANTES À SAVOIR SUR JOHN CARTER (Source Way to Blue)
Vous voulez connaître les secrets de tournage les plus incroyables de JOHN CARTER, le grand film d’action et d’aventures de Disney ? Nous retrouvons les acteurs Taylor Kitsch et Lynn Collins, ainsi que le réalisateur du film Andrew Stanton, qui nous en disent plus sur cette épopée stupéfiante et bourrée d’action.
JOHN CARTER – SECRET 1 : TAYLOR KITSCH A LU DES CENTAINES DE LETTRES DE LA GUERRE DE SÉCESSION POUR SE DOCUMENTER SUR LE RÔLE !
L’acteur Taylor Kitsch, qui incarne John Carter, explique : « Le début du film se déroule durant la guerre de Sécession. Pour me documenter sur le rôle, je me suis entretenu avec des historiens de l’Université du Texas, ce qui a été très intéressant. J’ai également eu une conversation avec un historien durant près de neuf heures, qui a été incroyablement instructive. Je suis allé chez lui, et nous avons cherché quels livres sur la guerre de Sécession je pouvais lire, et quels films je devais voir. J’ai lu également des centaines de lettres que des soldats de la guerre de Sécession avaient écrites à leurs proches. Je me suis concentré plus particulièrement sur certaines qui, pour moi, se détachaient… Et c’est ce qui m’a fait entrer dans le personnage ! »
JOHN CARTER – SECRET 2 : LYNN COLLINS PASSAIT CINQ HEURES AU MAQUILLAGE CHAQUE JOUR !
L’actrice Lynn Collins, qui joue Dejah dans JOHN CARTER, explique : « Je joue une princesse guerrière nommée Dejah, qui vit sur Barsoom (alias Mars). Pour le rôle, je devais porter beaucoup de maquillage rouge, et avoir des tatouages déments peints sur le corps. Au début, cela prenait jusqu’à cinq heures pour me faire maquiller. Je suis irlandaise, avec des taches de rousseur. Ils devaient donc superposer des couches et des couches de faux bronzage pour me donner l’air d’une Martienne. Cela prenait une éternité, mais le résultat était fantastique ! »
JOHN CARTER – SECRET 3 : LES FAUX TATOUAGES DES ACTEURS ONT MIS LONGTEMPS À DISPARAÎTRE !
L’acteur Dominic West déclare : « J’ai moi aussi dû porter un faux bronzage et des tatouages peints sur la peau pour mon personnage martien, Sab Than. On peut heureusement nettoyer le faux bronzage assez vite, mais je n’en dirais pas autant des faux tatouages... Après trois mois passés couvert de tatouages, ils étaient incroyablement difficiles à faire disparaître, même en frottant ! J’ai fini par les laisser s’effacer naturellement. Mes enfants ont trouvé cela ridicule lorsqu’ils les ont remarqués sur mes bras et mes jambes, des semaines après la fin du tournage du film ! »
JOHN CARTER – SECRET 4 : LAWRENCE D’ARABIE A BEAUCOUP INSPIRÉ LE FILM !
Le réalisateur Andrew Stanton confie : « Beaucoup de films m’ont inspiré lorsque je travaillais sur JOHN CARTER. J’ai vu deux westerns intitulés JEREMIAH JOHNSON et JOSEY WALES HORS-LA-LOI, pour le côté sombre, noir et rude de l’Ouest. J’ai regardé LE DERNIER EMPEREUR pour la beauté d’une cité immense qui vit ses derniers jours. J’ai regardé LA PORTE DU PARADIS pour sa photographie. Et j’ai aussi regardé LAWRENCE D’ARABIE, parce que c’est le meilleur film se déroulant dans un désert. On a des millions de références pour un projet tel que JOHN CARTER, mais je n’ai jamais essayé de ne suivre qu’un seul film. »
JOHN CARTER – SECRET 5 : LES ACTEURS ET L’ÉQUIPE ONT ESSUYÉ UNE VIOLENTE TEMPÊTE DURANT LE TOURNAGE DU FILM !
L’acteur Willem Dafoe, qui incarne Tars Tarkas dans le film, révèle : « Je me suis beaucoup amusé sur JOHN CARTER. Nous avons tourné la première moitié du film en Angleterre, ce qui était drôle, et la seconde dans l’Utah, où la météo a posé quelques problèmes. Nous étions dans le désert, donc nous n’avons jamais eu de problèmes avec la pluie. En revanche, nous avons essuyé un certain nombre de tempêtes de sable. Elles étaient terribles ! Nous portions des lunettes de protection, mais le sable nous étouffait quand même. C’était vraiment extrême et effrayant. On portait des écharpes, en espérant que les tempêtes passeraient vite ! »
JOHN CARTER – SECRET 6 : TAYLOR KITSCH A PORTÉ UNE FAUSSE BARBE DANS LE FILM !
Taylor Kirsch s’amuse : « Mon personnage est assez poilu dans le film, mais je vais vous dire un petit secret : je porte une fausse barbe dans quelques scènes. Par contre, je n’ai jamais porté de perruque. J’avais beaucoup de faux poils sur le visage, mais jamais sur la tête. J’ai porté une fausse barbe collée pour certaines scènes du film, mais c’était tout. Après 14 heures avec ce truc collé sur la figure, on n’a qu’une envie : l’arracher ! Mais on ne peut pas… C’était dur ! »
JOHN CARTER – SECRET 7 : WILLEM DAFOE A PASSÉ UNE GRANDE PARTIE DU FILM AVEC QUELQU’UN CACHÉ DANS SON DOS !
Willem Dafoe observe : « C’était un défi intéressant de jouer un Martien haut de presque trois mètres, ce qui explique pourquoi j’ai joué sur des échasses durant une grande partie du tournage. Mon personnage ayant quatre bras, j’avais souvent un cascadeur debout derrière moi habillé en vert. Il fournissait les deux autres bras. Cela pouvait paraître ridicule parfois, mais on doit juste l’accepter et oublier. Ça fait partie du métier d’acteur ! »
JOHN CARTER – SECRET 8 : L’ALPHABET MARTIEN DU FILM EST BASÉ SUR DES SYMBOLES TROUVÉS SUR MARS !
Le producteur Jim Morris déclare : « Dans notre film, l'alphabet martien est basé sur de vrais symboles observés sur la surface de la planète Mars. Si l’on scrute la planète de près, on dirait qu'il y a à certains endroits des sortes d’énormes lettres qui font penser à l’alphabet arabe. On sait maintenant que ce sont des dépôts gelés de dioxyde de carbone, mais si on les regarde au télescope, les marques sont comme des objets gigantesques faits par l’homme. Nous avons dessiné l’alphabet barsoomien d’après ces « symboles ». »
JOHN CARTER – SECRET 9 : UN ORTHOPHONISTE A AIDÉ LES ACTEURS POUR LE LANGAGE DANS LE FILM !
Willem Dafoe révèle : « Au début du film, mon personnage passe beaucoup de temps à parler le Thark, une langue très différente de l’anglais. Nous n’utilisons pas trop la langue Thark dans JOHN CARTER, mais les acteurs ont dû l’apprendre lorsque nous avons commencé à travailler sur le projet. Certains des mots sont difficiles à prononcer, et nous avons rencontré un orthophoniste professionnel pour apprendre à les articuler correctement. C’était une méthode très intéressante ! »
JOHN CARTER – SECRET 10 : ANDREW STANTON ÉTAIT UN ÉNORME FARCEUR SUR LE PLATEAU !
Dominic West confie : « J’ai vraiment adoré travailler avec Andrew Stanton sur JOHN CARTER. C’est un sacré farceur ! Taylor Kitsch avait pour habitude de venir sur le plateau avec un appareil de gym portatif, pour gonfler ses muscles juste avant que la caméra tourne. Donc, pour l’une de ses blagues, Andrew a décidé d’acheter en secret un équipement spécial à chaque membre de l’équipe. Lorsqu’une longue scène est arrivée, Taylor est venu avec son équipement spécial de gym, et on a tous sorti le nôtre pour l’imiter. Taylor a été pris de fou rire lorsqu’il a réalisé ce qu’il se passait ! Des moments comme ça sont surréalistes quand on tourne un film. C’était à mourir de rire ! »
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