dimanche 3 juin 2012

Back to the future
Cheval de guerre

Un film de Steven Spielberg
Sortie en DVD, BLU-RAY, 
VOD et téléchargement définitif
le 22 juin 2012

 


BONUS DVD
• Cheval de guerre : l’apparence, document sur tout le travail artistique entrepris sur le film

BONUS SPECIFIQUES BLU-RAY
• Une odyssée cinématographique, ou les coulisses de la création du film
• Montage et musique, documentaire sur la longue collaboration unissant J. Williams, M. Kahn et S. Spielberg
• La conception sonore, ou la restitution des bruits de la guerre orchestrée par Gary Rydstrom
• À travers l’objectif de la productrice, ou les photos de Kathleen Kennedy autour du film

SPÉCIFICITÉS TECHNIQUES
• Format : 2,40 – 16:9
• Langues : anglais et français en Dolby Digital 5.1 (anglais en Dolby Digital 7.1 HD master audio; français en Dolby Digital 7.1 DTS HD HR pour le Blu-ray)
• Sous-titres en anglais et français

Quelques informations sur le film:

BANDE ANNONCE (VF)


SYNOPSIS: A l’aube de la Première Guerre Mondiale, une famille de fermiers anglais achète aux enchères un fougueux poulain, alors qu’ils n’ont pas d’argent pour le payer. L’animal, baptisé Joey, n’est pas destiné aux travaux de la ferme et semble n’être qu’une perte d’argent pour Ted et Rosie Narracott. Mais leur fils Albert est quant à lui déterminé à l’apprivoiser et à le dresser, en tirant le meilleur parti de son incroyable esprit, de sa vitesse et de son affection. Le garçon et le cheval deviennent inséparables, mais lorsque la guerre éclate, Joey est vendu et envoyé au front pour servir de monture à un flamboyant officier de cavalerie britannique.
Commence alors pour Joey un périple semé d’embûches, où il va connaître la joie et le chagrin, endurer bien des épreuves et faire bien des découvertes. Ce simple cheval devient un formidable héros, bouleversant les vies des deux camps en guerre par son innocence, ses motivations pures et son dévouement inconditionnel envers ses amis humains. Il tire des ambulances sur les champs de bataille, bouscule les soldats allemands sur son chemin, enflamme l’imagination d’une jeune Française et traîne d’énormes canons au sommet des montagnes.
Lorsque la guerre atteint son apogée et que la quête périlleuse d’Albert le conduit jusque dans les tranchées, Joey se retrouve pris au piège dans le no man’s land cauchemardesque qui sépare les fronts britannique et allemand. Mais, alors que tout semble perdu, il ouvre la voie à un moment de paix fugace et permet un nouvel espoir de retrouvailles et de renouveau...

NOTES DE PRODUCTION

Le film est adapté de “Cheval de guerre” de Michael Morpurgo, un des plus grands romans contemporains sur l’amitié et la guerre, qui a inspiré une pièce de théâtre à succès, couronnée par cinq Tony Awards dont celui de la meilleure pièce de l’année.
Steven Spielberg transpose à l’écran ce récit chaleureux destiné à toute la famille, en mêlant la grande et la petite Histoire.
Steven Spielberg explique : “CHEVAL DE GUERRE" est une histoire intemporelle sur les sacrifices que l’on peut faire par amour – ceux que fait un garçon en temps de guerre pour retrouver son cheval et ceux que le cheval fait pour survivre à ce sombre épisode de l’Histoire. J’ai trouvé leur histoire absolument fascinante et d’une sincérité absolue. Elle était matière à un film familial qui raconterait le périple de deux êtres étroitement liés que le destin sépare.
J’espère que cette histoire rapprochera les gens; son âme et son message ont une portée universelle.”

L’ODYSSÉE D’UN CHEVAL POUR RENTRER CHEZ LUI
Comment raconter une histoire d’amour, de guerre, d’espoir et de courage qui se déroule dans plusieurs pays, lorsque votre personnage principal est un simple poulain de ferme en quête de douceur, d’amitié, qui n’aspire qu’à rentrer chez lui ? Steven Spielberg a immédiatement eu envie de relever ce défi lorsqu’il a découvert le roman de Michael Morpurgo, “Cheval de guerre”. Ce conte merveilleusement inspiré était d’une étoffe bien différente de celle de la plupart des livres. Toutes sortes d’histoires ont été racontées
sur la guerre – des histoires de romance, d’héroïsme, de dilemmes moraux, de familles séparées qui surmontent les épreuves. Ici, c’était une histoire en temps de guerre tout à fait inédite : celle d’un animal propulsé dans la bataille, sans méchanceté ni parti pris pour l’un ou l’autre camp, uniquement motivé par son instinct de survie et son désir de retrouver ceux qu’il aime.

Rendre justice à l’histoire dans toute sa force représentait un exploit créatif et technique. Le sujet touchait de près aux valeurs chères à Spielberg et correspondait à ce qu’il aime : évoquer la condition humaine. Malgré l’ampleur de cette histoire, il ne s’agissait pas d’un film à effets spéciaux; il convenait d’adopter un style cinématographique plus artisanal, de travailler en toute humanité et en toute intelligence avec des animaux remarquables, d’obtenir des acteurs des interprétations capables de toucher les gens en leur âme et en leur coeur, et de guider une équipe dévouée pour qu’au bout du compte, l’esprit humain triomphe des ravages de la guerre. CHEVAL DE GUERRE adopte un style de narration propre aux films classiques, entrelaçant des destins individuels au sein d’un canevas complexe où il est question du pouvoir de l’espoir dans une période difficile.

Le roman était bâti sur la puissance de l’allégorie. La pièce de théâtre, que Spielberg vit pour la première fois à Londres à la demande expresse de la productrice Kathleen Kennedy (laquelle a produit les films les plus originaux de Spielberg au cours des quarante dernières années), transportait émotionnellement les spectateurs comme par magie en utilisant des marionnettes de chevaux imposantes mais stylisées. Spielberg comprit tout de suite qu’il lui faudrait trouver sa propre manière de transposer cette histoire à l’écran. Il raconte : “Sur scène, les marionnettes étaient sublimes mais je savais qu’il faudrait de vrais chevaux si nous transposions cette histoire au cinéma. J’adorais aussi le roman mais il était écrit du point de vue de Joey, et vous aviez même accès à ses pensées. Je savais que cette option ne fonctionnerait pas dans un film, même si cela m’a aidé à comprendre l’importance de raconter l’histoire selon de multiples points de vue.”

En suivant sa propre piste, Spielberg a imaginé le film dans la lignée du genre littéraire de l’odyssée – un voyage mystique qui propulse un jeune héros dans un monde dangereux dont il reviendra en ayant acquis de la sagesse et avec une nouvelle vision de l’existence. Cependant, ici, l’on bénéficie aussi de la vision d’une autre espèce que la nôtre, de la perspective d’un témoin silencieux mais réfléchi et éloquent, de ce que l’humanité a de plus terrible et de meilleur.

D’un point de vue structurel, le film est une sorte d’étude d’ambiances, une succession d’atmosphères différentes d’une scène à une autre – l’image du village, tel qu’on en verrait dans les contes et dans lequel Joey passe son enfance, laisse place au choc de la vision d’un champ de bataille parsemé de machines nouvelles –, avant de passer à une ferme française idyllique et au charme de la vie à la campagne, puis au chaos des tranchées et à la désolation brumeuse du No Man’s Land. Tout cela ne fait que renforcer le
souvenir prégnant du village où a débuté le périple de Joey et où il s’efforce de revenir.

C’est le courage qui permet à Joey et Albert de surmonter séparément quatre ans de dangers, et c’est le courage qui devient le leitmotiv du film. Steven Spielberg déclare : “Je pense que CHEVAL DE GUERRE a beaucoup à dire sur le courage et sur les choses à accomplir, pas seulement pour soi-même mais pour ceux que l’on aime. On retrouve ce thème essentiel au film sous plusieurs formes différentes au cours de l’histoire.”

DU ROMAN A LA SCENE, DU THEATRE AU CINEMA
Après de modestes débuts, “Cheval de guerre” est devenu un classique de la littérature moderne, une histoire du siècle passé qui parle de ce qui compte dans le monde d’aujourd’hui. Après être devenu un classique de la littérature familiale, puis une pièce de théâtre novatrice qui enflamma le public, “Cheval de guerre” trouve une nouvelle incarnation.

L’aventure a donc commencé sous la plume de Michael Morpurgo, romancier et auteur pour la jeunesse, qui voulait écrire un conte dénonçant les ravages de la Grande Guerre. Celle-ci est peut-être la plus méconnue du XXe siècle, alors qu’elle a laissé dans son sillage un monde à jamais métamorphosé et toute une génération obligée de se reconstruire sur des cendres. Michael Morpurgo avait cherché pendant longtemps un moyen original d’écrire sur la guerre. C’est en rencontrant un vétéran dans un bar qu’il le trouva. L’inspiration germa lorsqu’il écouta le récit de cet homme qui évoquait avec flamme non pas ses camarades soldats mais l’incroyable héroïsme des chevaux qui étaient avec eux au combat.

À l’instar de la plupart des gens, Michael Morpurgo n’avait jamais accordé beaucoup d’attention aux chevaux de guerre mais ce vieux soldat lui ouvrit les yeux sur un vaste univers inexploré : les liens unissant humains et animaux, qu’aucune bataille ne pouvait détruire et qui les avaient portés dans les moments les plus durs. Le romancier se souvient : “J’étais là, en train d’écouter ce vieil homme me raconter, les larmes aux yeux, sa relation avec un cheval sur le front de l’Ouest, des décennies plus tôt. J’ai appris que ces chevaux faisaient bien plus que porter les soldats ou tirer les chariots d’armes à feu. Ils comptaient profondément pour les hommes au combat.”

Le roman, publié en 1982 et destiné aux jeunes adultes, est rapidement adopté par les lecteurs du monde entier et arrive second au prestigieux Whitbread Award. Lorsqu’en 2007, il est transposé en pièce de théâtre jouée au National Theatre à Londres, le public lui fait un véritable triomphe, séduit par les thèmes qu’elle abordait : l’amitié entre l’homme et l’animal, le pouvoir de la résistance et l’espoir en l’avenir lorsque tout
semble perdu.

La pièce touche également la productrice Kathleen Kennedy, qui a un coup de foudre pour Joey et pour sa détermination inébranlable à retrouver le chemin de sa maison. Elle pense
immédiatement à Steven Spielberg pour en faire l’adaptation cinématographique. Elle explique : “Réaliser un film de guerre n’intéressait pas Steven. Ce qu’il aimait surtout dans “Cheval de guerre”, c’était cette relation entre un garçon et un cheval, ainsi que leur périple. Tout le monde peut se retrouver dans les émotions de Joey et, logiquement, ne peut s’empêcher de s’inquiéter profondément pour lui. En suivant l’expérience que vit Joey, Steven pouvait montrer la bonté des gens qui se battaient dans les deux camps. Il a ce talent de révéler la capacité des gens ordinaires à réaliser des choses extraordinaires.”
La production s’intéresse ensuite à la question de l’adaptation du roman. Le scénariste britannique Lee Hall, auteur du triomphal BILLY ELLIOT, est choisi en premier, associé ensuite à un autre Britannique, Richard Curtis, scénariste de QUATRE MARIAGES ET UN ENTERREMENT, de COUP DE FOUDRE À NOTTING HILL et de la série télévisée “Blackadder/la Vipère noire”, une comédie dont la dernière saison se déroule dans les tranchées pendant la Première Guerre Mondiale. Pour Richard Curtis, l’histoire présente une forte résonance avec le monde d’aujourd’hui. “Avec la crise financière et la menace terroriste, la question de la survie individuelle dans un monde plein de dangers nous concerne aujourd’hui tout particulièrement.”

Pour mettre en valeur cette résonance, il a dû répondre à deux questions complexes : comment faire de Joey le pivot de l’histoire alors qu’il ne parle pas ? Comment rester focalisé sur la quête de Joey – retrouver son foyer – en évitant que le récit ne s’embourbe dans le tragique et le chaos de la guerre ? Richard Curtis commente : “La guerre devait rester en arrière-plan, comme une menace dont on sent la présence mais qui n’est pas le thème central du film. Toute la difficulté était de trouver un équilibre : ne pas amoindrir l’horreur de la guerre et ne pas éclipser l’histoire très émouvante des liens qui unissent les personnages autour d’un cheval.”

LES CHEVAUX ET LEURS ENTRAINEURS
Le casting des acteurs de CHEVAL DE GUERRE était crucial, mais celui des chevaux l’était tout autant, car ce sont eux qui devaient combler le fossé entre les espèces, établir un rapprochement entre le cheval et l’homme pour placer le public dans une perspective inédite.

L’allure impressionnante des chevaux frappe l’imaginaire des réalisateurs depuis les débuts du cinéma – les premières images animées qui furent tournées montraient des chevaux au galop. Au cours du siècle dernier, le cheval a gardé un rôle important dans les films, souvent en toile de fond des westerns, mais aussi au premier plan de classiques comme SARAH, L’ÉTALON NOIR et PUR SANG, LA LÉGENDE DE SEABISCUIT.

Aucun film avant CHEVAL DE GUERRE n’avait été aussi tributaire des capacités expressives des chevaux ou ne s’était penché sur l’histoire inédite de leur sacrifice pendant la guerre. Il était donc primordial pour Spielberg de trouver des dresseurs dévoués et des animaux sensibles afin qu’ils s’engagent en toute sécurité dans le projet et que les chevaux livrent un jeu authentique et très expressif. Finalement, une large troupe équine fut créée, incluant plus de cent chevaux placés sous l’égide du chef dresseur Bobby Lovgren, qui avait déjà travaillé avec les chevaux de PUR SANG, LA LÉGENDE DE SEABISCUIT et est connu pour repousser les limites de l’art du dressage.

Steven Spielberg explique : “Bobby et son équipe ont littéralement accompli des miracles avec les chevaux du film. Depuis le début, j’avais insisté sur leur sécurité. Bobby y a veillé. L’autre personne importante pour moi était Barbara Carr, la représentante de l’American Humane Association, présente pour tous les plans. Je lui avais donné carte blanche pour tout arrêter si elle sentait que l’un des chevaux n’était pas à la hauteur des défis ou si elle pensait qu’ils pourraient être blessés. J’ai souhaité qu’elle assiste à toutes les scènes d’action et de cascades équestres, qu’elle soit présente aux répétitions lorsque
nous bougions au ralenti, pas à pas, et qu’elle dise si elle pensait qu’il y avait un danger quelconque.”

À la lecture du scénario, Bobby Lovgren a été touché par ce portrait inédit des animaux en temps de guerre et par la constance affective de Joey mais il s’est aussi rendu compte que le travail serait ardu pour lui comme pour ses chevaux. Il avoue : “Au début, c’était un vrai casse tête rien que d’y penser. Les chevaux ont tellement d’interactions différentes avec tellement de gens dans cette histoire et notamment dans les scènes de combat, que cela promettait d’être très difficile pour n’importe quel animal – et même pour les humains ! Mais nous avons commencé par être très consciencieux en termes de sécurité et nos dresseurs ont accompli des choses exceptionnelles. Aucun cheval n’a été blessé sur le tournage. Lorsqu’on les voit boiter dans le film, ils ont été dressés pour.”

Quatorze chevaux différents ont été utilisés pour incarner Joey dans son évolution de poulain à cheval adulte. Ils devaient reconstituer tous ensemble le portrait d’un seul cheval un peu naïf qui devient aussi noble, loyal et courageux que le jeune homme qui l’a dressé. Parmi ces chevaux, il y avait Finder, le propre cheval de Lovgren (qu’il a acheté après l’avoir dressé pour PUR SANG, LA LÉGENDE DE SEABISCUIT) qui a assuré les plus importantes scènes de jeu de Joey. Lovgren dit de ce cheval, qu’il adore : “Finder a une capacité troublante à exprimer ses sentiments. Il y a eu deux scènes particulièrement délicates pour un cheval : celle où Joey est pris dans une clôture de fils barbelés – en fait du plastique pour qu’il n’y ait aucun danger pour les chevaux – et celle où Topthorn se débat et que Joey prend ses rênes pour essayer de le tirer. C’était très important que ces scènes dégagent de l’émotion mais c’est plutôt difficile d’y parvenir avec un cheval ordinaire. J’ai eu vraiment beaucoup de chance d’avoir Finder parce qu’il a une personnalité qui le rend attachant et crée un impact émotionnel sur le public.” (Source Way to Blue)

'Cheval de guerre' sur facebook: https://www.facebook.com/ChevalDeGuerre

Cliquez sur ce lien pour savoir ce que j'ai pensé du film: http://minu.me/6fr7

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