Back to the future
WALT DISNEY PICTURES
A propos du film:
L'ancien capitaine John Carter (Taylor Kitsch), las de la guerre civile qui ravage les Etats-Unis en cette fin de XIXème siècle, se retrouve mystérieusement envoyé sur la planète Barsoom, où il se laisse entraîner malgré lui dans un terrible conflit entre Tars Tarkas (Willem Dafoe) et la fascinante princesse Dejah Thoris (Lynn Collins). Dans un monde au bord du gouffre, Carter redécouvre son humanité en prenant conscience que la survie de cette planète et de ses habitants est entre ses mains.
La bande annonce (VOST) (mais pas en 3D...)
Les petites vidéos que j'ai pu faire de la séance de questions réponses :
JOHN CARTER, A L’ORIGINE DES MYTHIQUES HEROS MODERNES
Né sous la plume d’Edgar Rice Burroughs (ERB) en juillet 1911, le personnage de John Carter apparaît pour la première fois aux yeux du public dans les pages sérialisées du roman “Une princesse de Mars” par la grâce de la revue anthologique All-Story Magazine de février à juillet 1912. Il faut néanmoins attendre octobre 1917 pour que l’histoire soit enfin compilée en un seul ouvrage.
Fort du succès de son premier roman dédié aux exploits hauts en couleur des habitants de Barsoom - le nom imaginé par ERB pour dépeindre la planète rouge -, l’auteur développe son univers chatoyant sur dix autres récits plus spectaculaires les uns que les autres. Solide comme un roc, crinière noire au vent, torse bombé et muscles saillants, John Carter est l’archétype même du héros d’aventure romanesque. Au fil de récits haletants, John Carter affronte d’incroyables créatures extraterrestres qui ressemblent à s’y méprendre aux créatures de la Mythologie.
Terrien de naissance, le capitaine John Carter est un fils de l’état de Virginie qui a servi dans la Guerre Civile du côté des Confédérés et fait fortune dans la prospection de l’or en Arizona à la fin des hostilités. Pour échapper à des guerriers Apaches, il se réfugie dans une grotte où, blessé, son corps apparemment sans vie laisse place à une projection astrale qui s’envole vers les étoiles pour se réincarner dans une forme identique sur Mars. Habitué à la gravité terrestre, il acquiert alors une force et une agilité décuplées sur le sol rouge. Un héros pas comme les autres vient de naître ! Sur Barsoom, le nom que donnent ses habitants à Mars, John Carter est fait prisonnier par l’un d’eux, le terrible Tars Tarkas ! “Une princesse de Mars” raconte comment il devient ami de Tars Tarkas et tombe amoureux d’une autre prisonnière, Dejah Thoris, princesse de la cité d’Hélium. Il deviendra vite le symbole d’une guerre sans merci entre tribus de Barsoom...
Au fil des années qui ont suivi la création de John Carter et des héros de Barsoom, plusieurs adaptations en comics voient le jour. Outre quelques comic-strips des années 30 et 40, on note surtout les Four Color Comics 375, 437 et 488 de Dell Comics qui mettent en scène les premiers pas du héros en BD entre 1952 et 1953 ; le supplément John Carter of Mars des publications Weird Worlds et Tarzan publiées par DC Comics en 1972 et 1973 et bien sûr la mythique série Marvel Comics, John Carter, Warlord of Mars de 1977 à 1979. Plus récemment, le Seigneur de Guerre de Barsoom est réapparu en compagnie de Tarzan dans la mini-série de comics John Carter/Tarzan : Warlords of Mars publiée par Dark Horse Comics en 1996. Héros atypique d’un monde en péril, John Carter symbolise les valeurs des héros nobles de la pop culture d’Outre-Atlantique.
Depuis 1935, plusieurs cinéastes ont tenté de faire un film tiré de « Une princesse de Mars ». Le premier devait être un film d’animation réalisé par Bob Clampett (connu pour avoir créé les dessins animés « Beany and Cecil »). Si le projet avait vu le jour, il aurait été le premier long métrage d’animation américain, avant BLANCHE-NEIGE ET LES SEPT NAINS, le film Disney sorti en 1937.
Et enfin, la présentation des personnages car n'ayant pas lu les livres, je trouve cela pratique d'avoir une petite idée de qui est qui avant de voir le film:
LE COLONEL POWELL
EDGAR RICE BURROUGHS
DEJAH THORIS
TARDOS MORS
KANTOS KAN
SAB THAN
MATAI SHANG
TAL HAJUS
SOLA
SARKOJA
WOOLA
©2012 Disney Les marques « JOHN CARTER » JCM Design et « UNE PRINCESSE DE MARS » sont détenues par Edgar Rice Burroughs, Inc. tous droits réservés.
Autre post du blog lié à John Carter: http://minu.me/5sbh
WALT DISNEY PICTURES
présente
JOHN CARTER
Un film réalisé par Andrew Stanton
D’après le roman « Une Princesse de Mars » de Edgar Rice Burroughs
Avec
Taylor Kitsch, Lynn Collins, Samantha Morton, Mark Strong, Ciaran Hinds, Dominic West, James Purefoy, Daryl Sabara, Polly Walker, Bryan Cranston
Ainsi que Thomas Hayden Church et Willem Dafoe
Un film produit par Jim Morris et Colin Wilson
Au cinéma le 7 Mars 2012
Durée : 2h05
Retrouvez John Carter sur www.disney.fr/john-carter
A propos du film:
L'ancien capitaine John Carter (Taylor Kitsch), las de la guerre civile qui ravage les Etats-Unis en cette fin de XIXème siècle, se retrouve mystérieusement envoyé sur la planète Barsoom, où il se laisse entraîner malgré lui dans un terrible conflit entre Tars Tarkas (Willem Dafoe) et la fascinante princesse Dejah Thoris (Lynn Collins). Dans un monde au bord du gouffre, Carter redécouvre son humanité en prenant conscience que la survie de cette planète et de ses habitants est entre ses mains.
La présentation du film:
L'agence Way To Blue a eu la gentillesse d'organiser une présentation du film JOHN CARTER qui a eu lieu au publicis le 17 janvier 2012. Cette présentation était composée d'une introduction par le producteur du film Jim Morris avec la diffusion de séquences de quelques minutes pour illustrer son propos. Ensuite nous avons pu voir en avant-première la bande annonce du film en 3D qui est impressionnante. J'aime ce genre de film mais depuis que j'ai vu cette belle bande annonce, je trépigne d'impatience de voir le film en 3D dans une grande salle de ciné. Ça promet d'être très sympa visuellement. Et enfin, nous avons eu droit à une session de questions/réponses avec le producteur Jim Morris et de l’acteur principal Taylor Kitsch, qui incarne John Carter à l’écran.
Afin de partager avec vous et au mieux cet évènement, j'ai mis plein de contenus dans ce post. J'espère que cela vous donnera une bonne idée de ce qui nous attends dans le film.
Quelques photos de l'évènement:
(Taylor Kitsch)
(Jim Morris)
La bande annonce (VOST) (mais pas en 3D...)
Les petites vidéos que j'ai pu faire de la séance de questions réponses :
Les notes de productions qui reprennent l'essentiel de l'introduction faite par Jim Morris (et même plus):
2012 marque le 100ème anniversaire du roman d’action-aventure épique d’Edgar Rice Burroughs « Une Princesse de Mars » - d’abord connu sous le titre : « Sous la Lune de Mars » - qui constitue le premier tome de sa saga communément appelée « le Cycle de Mars ». Tous les livres qui la constituent mettent en scène le personnage de John Carter, aujourd’hui considéré comme le premier héros de l’espace. Au fil des années, Carter - un officier ayant combattu durant la guerre de Sécession qui se retrouve transporté au cœur d’une nouvelle guerre, étrange et mystérieuse, entre les habitants de Mars - est devenu un paradigme héroïque traversant toutes formes de culture pop, du roman à la BD, du dessin animé à la télévision… et maintenant au cinéma !
John Carter a inspiré certains des esprits les plus créatifs du siècle dernier et aujourd’hui, c’est au tour du cinéaste oscarisé Andrew Stanton, fan de la première heure - il a lu tous les livres de la saga à l’âge de 12 ans -, de livrer aux spectateurs sa vision de cette œuvre centenaire. Produit pour Walt Disney Pictures par Jim Morris (WALL•E, RATATOUILLE) et Colin Wilson (AVATAR, LA GUERRE DES MONDES), ce film d’aventures épiques est composé d’un habile mélange de prises de vues réelles et d’animation, ce qui constitue une vraie première pour Andrew Stanton.
Notes de production
Fan du cycle de Mars depuis l'enfance, Andrew Stanton explique ce qui l'a poussé à consacrer son premier film en prises de vue réelles à l'adaptation du livre de Edgar Rice Burroughs : "Je suis tombé sur ces ouvrages à l'âge idéal pour les découvrir - j'avais une dizaine d'années - et j'ai adoré l'histoire de cet être humain qui se retrouve sur Mars, au milieu de créatures fascinantes, dans un monde nouveau et étonnant. Il était comme un étranger dans une contrée insolite. C'était un point de vue très romantique sur le roman d'aventure et de science-fiction. Et je me dis depuis longtemps que ce serait formidable de voir ce livre porté à l'écran".
"JOHN CARTER est une grande saga d'aventure, ponctuée par une histoire d'amour et des manœuvres politiques", poursuit le réalisateur. "Et comme le livre a été écrit il y a très longtemps, il constitue une sorte de matrice pour ce type d'histoire, comme s'il avait inspiré la BD et le récit d'aventure - deux genres qui n'existaient pas à l'époque de sa publication".
Il précise : « Nombreux connaissent le livre « Tarzan », que Edgar Rice Burroughs a également écrit. C’est ce livre qui l’a rendu célèbre. Mais je trouvais, enfant, que la série Mars était bien plus distrayante. Etre transporté dans ce monde fictif, avec tous ces personnages et scénarios, était, à mon sens, bien plus captivant. Le livre « Une Princesse de Mars » est considéré comme la pierre de Rosette de la science-fiction. Il fut, ainsi que tous les livres de la série qui ont suivis, un peu mes « Harry Potter » de l’époque. »
Un projet né sous le signe de la chance
Avant de travailler sur JOHN CARTER, Andrew Stanton était occupé à suivre une des carrières les plus prolifères et respectées de l’histoire du cinéma d’animation. Il a remporté par deux fois l’Oscar du Meilleur film d’animation (pour LE MONDE DE NEMO puis pour WALL.E, qu’il a tous deux écrit et réalisé). Il a aussi coécrit les scénarios de la trilogie TOY STORY et de 1001 PATTES, ainsi que produit MONSTRES ET CIE, RATATOUILLE et LA-HAUT.
Le réalisateur poursuit : « En 2006, à mi-chemin de la réalisation de WALL.E, je réfléchissais à ce que je voulais faire après. L’idée d’enfin voir les histoires martiennes de Burrough sur grand écran, ou de pouvoir aider à les adapter à l’écran, m’excitait plus que tout le reste. J’ai appelé Disney et demandé « Les mecs, ça vous dirait de me laisser une chance et d’essayer ça ? Je vois le film comme un mix entre scènes infographiques et prises de vues réelles.» J’ai eu de la chance. Ils ont dit oui ».
Stanton a commencé la rédaction du scénario de JOHN CARTER avec Mark Andrews, responsable scénario pour RATATOUILLE et LES INDESTRUCTIBLES (et que l’on retrouvera à la réalisation cet été du nouveau film Disney.Pixar, REBELLE). Ils ont découvert être tout deux des fans de longue date de la saga Barsoom et échangeaient des « histoires de geeks » tout en écrivant. « Plus tard, alors que le script devenait plus exigeant, nous avons compris qu’il nous fallait un autre scénariste pour maintenir la dynamique pendant qu’on préparait le film » explique Stanton. « J’ai appris que Michael Chabon, qui a gagné le prix Pulitzer avec THE ADVENTURES OF KAVALIER AND CLAY, était un grand fan des livres. Je l’ai contacté tout en me disant qu’il serait trop occupé, mais la chance frappa encore et il a dit oui. Une des choses qu’on a découverte en commençant à travailler ensemble, c’est qu’on avait tous des dessins des personnages du livre faits quand nous étions enfants. On les avait conservés et nous avons pris beaucoup de plaisir à les partager»
Stanton, Andrew et Chabon s’attaquaient à un sacré défi en adaptant les romans de Burrough, écrits au début des années 1900 pour en faire un film moderne. « John Carter et Dejah Thoris, les deux personnages principaux, sont de véritables archétypes » reconnaît Stanton. « Carter est un bienfaiteur classique, s’il avait été un parfum de glace, c’aurait été vanille. Dejah, c’est la demoiselle en détresse typique »
« Enormément de clichés d’histoire de romance sont nés de leur histoire et de leur relation. J’aimais beaucoup l’esprit des personnages de John et Dejah, mais je voulais pouvoir les séparer afin de leur donner plus de profondeur. » explique Stanton. « Carter devait conserver son sens de la justice et Dejah la force de Mars qui est son essence, c’était à mes yeux essentiel. Mais j’avais aussi besoin d’apporter d’autres éléments déterminants. Une fois ceux-ci trouvés, on a réalisé que beaucoup d’entre eux reposerait essentiellement sur le casting. »
Un casting « alchimique »
« Nous avions une demi-douzaine d’acteurs et actrices principaux ; nous avons décidé de faire des test écrans à l’ancienne. On a passé une demi-journée sur les couples possibles et l’on n’arrêtait pas de changer, tournant différentes scènes. Ca n’était pas une session casting avec des gens autour d’une table qui lisent leur texte. Tout le monde était en costume et on avait deux caméras. La bonne nouvelle, c’est qu’on a pu mesurer immédiatement s’il se dégageait une certaine alchimie entre nos acteurs principaux. » explique Stanton. « En fin de compte, je suis resté sur le couple formé par Taylor Kitsch et Lynn Collins, et je n’aurais pas pu être plus heureux. Ils étaient exactement ce dont j’avais besoin, au-delà de tout ce qu’on avait pu mettre au point à l’écrit. »
Il poursuit : « Taylor Kitch joue très bien le côté « usé par la vie . Lynn Collins, quant à elle, n’était même pas parmi mes candidates potentielles. Je ne connaissais pas son travail avant qu’elle ne rentre dans la pièce en apportant avec elle une puissance et une intelligence si intense que je n’ai tout simplement pas pu l’oublier. Disney ne m’a jamais mis de pression pour que je mette en scène de grande star, ce dont je suis très reconnaissant. Ils étaient d’accord sur le fait qu’on avait besoin de croire que les acteurs étaient bien les personnages qu’ils jouaient. C’était un point positif pour ces acteurs, qui sont des stars en devenir. »
Stanton ressentit aussi une forte pression quand vint le moment de choisir les autres personnages principaux, Tars Tarkas et Sola. Il s’agit de Tharks, une race extra-terrestre vivant sur Mars depuis des milliers d’années. Les Tharks sont générés par images de synthèses pendant le processus de postproduction, mais des acteurs jouaient leurs rôles durant le tournage de manière à rendre le résultat final plus crédible.
Le réalisateur poursuit : « Je voulais les meilleurs acteurs que je puissent trouver, même si en fin de compte ils n’apparaitraient pas à l’écran. J’ai appris une chose il y a très longtemps chez Pixar : tout est dans la qualité de la voix, les yeux et la crédibilité du jeu d’acteur. Ces trois choses sont belles et bien présentes à l’écran, et cela même si on enlève tout le reste. Williem Dafoe a tellement de noblesse et Samantha Morton un côté tellement vulnérable qu’ils étaient parfaits pour Tars Tarkas et Nola. »
Willem Dafoe évoque sa collaboration avec le réalisateur : "J'avais déjà travaillé avec Andrew pour LE MONDE DE NEMO. Et même si j'étais seulement acteur de doublage sur ce film, j'avais été frappé de voir combien il se documente pour son sujet et connaît le moindre mouvement de caméra : c'est un formidable homme-orchestre. Du coup, quand il m'a parlé du projet de JOHN CARTER, et de sa vision du film, j'ai été emballé. Parce qu'il est le genre de cinéaste qu'il faut pour ce type de production. Et qu'il n'a aucun cynisme dans son approche. On sent qu'il adore ça et que ce type d'histoire lui correspond vraiment".
Donner vie aux Tharks
Avec leur 3 mètres de hauteur, leur peau verte, leurs défenses et leurs quatre bras, les Tharks ont posé des défis techniques et physiques à tout le monde. Tourner des scènes avec les acteurs les incarnant relevait de la gageure.
Andrew Stanton se remémore : « Je me suis dit : bon, j’ai 2 acteurs entièrement recouverts de capteurs numériques qui vont être présents à l’écran autant que les acteurs de la vie réelle, et il faut que je sois sûr qu’ils auront tous l’air crédible. Or notre code de compréhension et de croyances de signaux physiques repose sur une échelle très large de mouvements. On sait qu’une personne réagit avant même qu’elle ne parle, par exemple. Je ne voyais pas comment j’aurais pu atteindre le niveau de crédibilité que je visais sans qu’il n’y ait un très bon acteur face à un autre très bon acteur dans la même scène. J’ai expliqué ça à mon équipe, et ils l’ont compris. Je leur ai dit : « Ca vous dirait de porter un pyjama gris dans le désert, à température ambiante de 40°C, en étant monté sur échasses ? » et ils m’ont répondu « où est-ce qu’on signe ? ». Il se trouve que c’était le meilleur moyen de leur vendre le projet, en leur exposant la vérité, aussi moche soit-elle. »
Les acteurs jouant les Tharks ont aussi dû porter des caméras faciales pour enregistrer toutes leurs expressions et tous les mouvements de leurs visages. « Heureusement, les Tharks ont des défenses », explique Stanton. « On a ainsi pu placer les caméras exactement là où elle devaient être et les traiter comme faisant partie intégrante de la structure faciale. Cela signifie que les acteurs pouvaient utiliser les caméras pour leur personnage, au lieu d’avoir un machin encombrant devant le visage. »
Ainsi Tars Tarkas apparaîtra-t-il aux yeux du spectateur comme une créature extraterrestre de 2m75 de haut, pourvue de quatre bras, qui domine nettement John Carter. Sur le plateau, Willem Dafoe était monté sur des échasses pour incarner le personnage. Il a porté également une combinaison grise, piquée de points noirs, constituant autant de repères pour les animateurs qui ont reconstitué ensuite ses mouvements sur ordinateur, au moment de la postproduction. De même, sa tête a été constellée de points noirs permettant à deux caméras, suspendues à son casque, d'enregistrer les inflexions de son visage.
Un tournage épique
Le tournage a débuté le 4 janvier 2010 au Royaume-Uni. Tandis que le film suscitait de plus en plus la curiosité du grand public et que les sites de fans se multipliaient sur Internet, l'essentiel du tournage - y compris les scènes d'extérieurs se déroulant sur Terre - a eu lieu dans les studios de Shepperton, à Londres, et dans ceux de Longcross, à Chelburn, pendant quatre mois.
Fin avril, l'équipe s'est installée dans l'Utah pour douze semaines supplémentaires, se partageant entre Moab, Lake Powell, les marais salés du Delta, Hanksville (lieu où la NASA, a testé ses robots d'intervention) et Big Water, immense plateau de sable granuleux et de grès situé sur d'imposantes falaises rouges qui jouxtent le Monument National de Grand Staircase.
Même si le film a largement recours aux effets visuels, la production souhaitait privilégier les décors réels et les paysages naturels. Le producteur Jim Morris s'en explique : "Dans la mesure du possible, on voulait tourner en décors naturels et réduire au minimum les effets numériques, afin que le spectateur ait le sentiment d'être lui-même plongé dans la réalité. On espère ainsi avoir apporté une touche supplémentaire d'authenticité au film.
"C'est ce que j'appelle notre petit 'bout' de Mars", indique le producteur Colin Wilson en évoquant les sites de l'Utah investis par le tournage - même si le qualificatif "petit" n'est pas forcément adapté s'agissant d'un plateau qui s'étale à perte de vue. À partir d'un site naturel d'une beauté majestueuse (et de décors conçus sur mesure, situés au premier plan), les vestiges de la ville martienne ont été finalisés sur ordinateur, au moment de la postproduction. "Notre philosophie a été de tourner en décors réels, où nous avons installé des éléments de décor, qui donnent vraiment le ton pour les effets numériques", souligne Wilson. "Les immeubles comportent un étage, construit en dur, mais dans le film, vous découvrirez une multitude de gratte-ciels".
Pour le chef décorateur Nathan Crowley, l'élaboration du style des trois univers du film a constitué le point de départ de son travail. "Sur Barsoom, trois cultures différentes s'affrontent : Zodanga, Helium et la culture Thark", dit-il. "Il nous fallait donc trois styles architecturaux. Par exemple, j'ai imaginé ce que j'appelle 'un modernisme à l'ancienne' et je l'ai appliqué aux créatures Thark de 2m50 de haut. J'ai essayé d'imaginer ce qui se serait passé si l'architecture moderniste des années 60 s'était épanouie et, à partir de là, je m'en suis servi pour développer les décors gigantesques de Mars.
Pour les costumes, Mayes C. Rubeo s'est surtout inspirée de ses conversations avec Andrew Stanton. "On dirait qu'Andrew vient tout droit de Barsoom !" dit-elle. "Comme s'il était parti sur cette planète et qu'il en était revenu, et j'ai essayé de tenir compte du moindre détail de ce qu'il me racontait. Il s’est avéré un partenaire formidable parce qu'il est à la fois visionnaire et qu'il comprend très bien le sens de mon travail ".
En travaillant sur un film fantastique, Mayes C. Rubeo s'est sentie investie d'une grande liberté créatrice. "J'ai voulu obtenir un style à l'ancienne, tout en respectant les codes de la science-fiction", affirme-t-elle. "Il faut bien voir que cette histoire est née il y a un siècle dans l'esprit de Burroughs. Cet univers devait faire preuve d'imagination et de couleurs. Les accessoires, les coiffures ou les détails des costumes des Barsoomiens ont un impact décisif sur le film et permettent de distinguer entre les habitants des deux villes. J'ai fait beaucoup de recherches et on est parvenu à un style distinctif pour les tribus, à la fois marquant et spectaculaire".
En dehors des costumes, le réalisateur a collaboré avec les superviseurs Effets visuels et les maquilleurs pour mettre au point les caractéristiques tribales des personnages. Pour Taylor Kitsch et Lynn Collins, qui jouent deux êtres humains dans le film, la transformation a été physiquement éprouvante. "C'est à ce jour mon rôle le plus physique", explique Kitsch en parlant de son personnage héroïque, désormais délivré de la pesanteur. "Qu'il s'agisse des sauts, des cascades, de l'entraînement au glaive… Pour chaque scène qui se passe sur Barsoom, je suis retenu par des filins". Et Lynn Collins de poursuivre : "On était suspendus au-dessus du sol, en défiant la pesanteur. Je crois bien que j'aurai depuis ce tournage, j’ai définitivement surmonté mon vertige !"
Pour la petite histoire, le samedi 5 juin 2010, des membres de l’équipe au travail sur un des lieux de tournage de l’Utah, ont trouvé un gros os qui dépassait du sol. Le Bureau of Land Management a confirmé qu’il s’agissait un os de dinosaure, le Sauropode (un fémur ou une omoplate), ayant appartenu à un spécimen mesurant sans doute 18 mètres de long. Des fouilles ont été entreprises pour retrouver le reste du squelette préhistorique découvert par l’équipe de JOHN CARTER.
Une certaine vision de Mars
Andrew Stanton a travaillé de près avec le chef décorateur Nathan Crowley pour créer un monde martien comme personne n’en avait jamais vu. Il défend farouchement l’idée que le public devait découvrir Barsoom sous un angle nouveau, une perspective fraîche, puisqu’il y a tellement de stéréotypes dans l’imaginaire sci-fi collectif au sujet de Mars et de ses habitants.
Le réalisateur déclare : « Je veux que le public ressente cette impression que tout ceci est vraiment en train de se produire, avec toute la confusion et la dureté de la réalité. J’ai réfléchi au film comme à un journal de voyage, comme si quelqu’un faisait un documentaire sur un pays étranger dans le passé. Le livre se déroule en 1912 et traite parfois du pré-changement de siècle, donc on dépeint tout sur terre comme à cette époque. Ca m’a permis d’ôter le côté fantaisie, plus destiné aux enfants, et d’en faire un film plus légitime, plus adulte dans son approche… Ca impliquait aussi de faire passer les décors pour du vieux, de l’usé. On devait donner à Mars une culture profondément ancrée et une sensation que beaucoup de choses se sont produites dans ce monde bien avant la période où l’on situe notre fenêtre d’action. J’ai trouvé ça incroyablement novateur. »
Stanton continue : « Mars est une planète déserte, mourante. Nous avons utilisé des lieux réels, comme l’ancienne cité Petra et d’autres endroits en Jordanie que nous avons modifiés photographiquement. Quand on voit ces endroits, on ressent cette fabuleuse impression d’une histoire antique construite à même la roche d’une autre époque. Cela évoque la grande Histoire, celle d’une succession de peuples et de civilisations qui ont laissé leur empreinte entre les différentes couches de roche, un peu comme des dépôts. Tous les jours, j’allume la télé et j’apprends quelque chose de nouveau sur Discovery Channel au sujet d’un peuple ou d’une époque. Je veux placer les gens dans ce même état d’esprit quand ils verront la planète que l’on a créé. Je veux qu’ils se demandent si oui ou non ils sont en train de regarder de la fiction.
Pour donner encore plus de réalité au film, l’équipe de production a tenu à ce que les signes gravés sur les murs des temples sacrés de Barsoom soient la copie de véritables tracés découverts à la surface de la planète Mars. De plus, en partant du matériel source et des quelques mots mentionnés par Edgar Rice Burroughs dans ses romans, un linguiste a complètement créé le langage martien des Tharks.
Andrew Stanton reprend : "Mon but, c'est de faire croire au spectateur que cet univers existe bel et bien. De susciter ce sentiment que l’on ressent quand on lit un bon livre fantastique. Nous avons travaillé à tout remplacer avec des images de synthèse et agrandir les univers. J’ai réussi à en tirer exactement toutes les subtilités que je voulais. Si quelqu’un me disait : ‘Demain, tu dois tourner un autre film’, je referais exactement la même chose qu’avec JOHN CARTER. »
Et le réalisateur de conclure : « Ma version de l’histoire est une espèce de vue étendue de comment fonctionne la société. Notre survie dépend des besoins des autres. En tant que réalisateur, tout ce que je fais, c’est observer comment les humains interagissent et en dire quelque chose de vrai, mais avec mon propre point de vue. Ensuite, j’essaye de vous faire oublier tout ça, et de vous plonger dans l’histoire et dans le film. Tout ce qui m’intéresse, c’est que quelqu’un dise ‘Il faut que vous voyez ce film’. Je veux que vous le regardiez sans vous soucier qu’il ait été réalisé en 2006 ou en 1960. Je fais ça pour les petits-enfants et c’est ça qui m’aide à prendre des décisions à long-terme sur ce qui est le mieux pour le scénario. J’essaye de faire des films que vous allez vouloir voir et revoir et revoir et revoir... »
JOHN CARTER, A L’ORIGINE DES MYTHIQUES HEROS MODERNES
Né sous la plume d’Edgar Rice Burroughs (ERB) en juillet 1911, le personnage de John Carter apparaît pour la première fois aux yeux du public dans les pages sérialisées du roman “Une princesse de Mars” par la grâce de la revue anthologique All-Story Magazine de février à juillet 1912. Il faut néanmoins attendre octobre 1917 pour que l’histoire soit enfin compilée en un seul ouvrage.
Fort du succès de son premier roman dédié aux exploits hauts en couleur des habitants de Barsoom - le nom imaginé par ERB pour dépeindre la planète rouge -, l’auteur développe son univers chatoyant sur dix autres récits plus spectaculaires les uns que les autres. Solide comme un roc, crinière noire au vent, torse bombé et muscles saillants, John Carter est l’archétype même du héros d’aventure romanesque. Au fil de récits haletants, John Carter affronte d’incroyables créatures extraterrestres qui ressemblent à s’y méprendre aux créatures de la Mythologie.
Terrien de naissance, le capitaine John Carter est un fils de l’état de Virginie qui a servi dans la Guerre Civile du côté des Confédérés et fait fortune dans la prospection de l’or en Arizona à la fin des hostilités. Pour échapper à des guerriers Apaches, il se réfugie dans une grotte où, blessé, son corps apparemment sans vie laisse place à une projection astrale qui s’envole vers les étoiles pour se réincarner dans une forme identique sur Mars. Habitué à la gravité terrestre, il acquiert alors une force et une agilité décuplées sur le sol rouge. Un héros pas comme les autres vient de naître ! Sur Barsoom, le nom que donnent ses habitants à Mars, John Carter est fait prisonnier par l’un d’eux, le terrible Tars Tarkas ! “Une princesse de Mars” raconte comment il devient ami de Tars Tarkas et tombe amoureux d’une autre prisonnière, Dejah Thoris, princesse de la cité d’Hélium. Il deviendra vite le symbole d’une guerre sans merci entre tribus de Barsoom...
Au fil des années qui ont suivi la création de John Carter et des héros de Barsoom, plusieurs adaptations en comics voient le jour. Outre quelques comic-strips des années 30 et 40, on note surtout les Four Color Comics 375, 437 et 488 de Dell Comics qui mettent en scène les premiers pas du héros en BD entre 1952 et 1953 ; le supplément John Carter of Mars des publications Weird Worlds et Tarzan publiées par DC Comics en 1972 et 1973 et bien sûr la mythique série Marvel Comics, John Carter, Warlord of Mars de 1977 à 1979. Plus récemment, le Seigneur de Guerre de Barsoom est réapparu en compagnie de Tarzan dans la mini-série de comics John Carter/Tarzan : Warlords of Mars publiée par Dark Horse Comics en 1996. Héros atypique d’un monde en péril, John Carter symbolise les valeurs des héros nobles de la pop culture d’Outre-Atlantique.
Depuis 1935, plusieurs cinéastes ont tenté de faire un film tiré de « Une princesse de Mars ». Le premier devait être un film d’animation réalisé par Bob Clampett (connu pour avoir créé les dessins animés « Beany and Cecil »). Si le projet avait vu le jour, il aurait été le premier long métrage d’animation américain, avant BLANCHE-NEIGE ET LES SEPT NAINS, le film Disney sorti en 1937.
Et enfin, la présentation des personnages car n'ayant pas lu les livres, je trouve cela pratique d'avoir une petite idée de qui est qui avant de voir le film:
LES TERRIENS
Originaires de la planète Terre, temps local : fin des années 1800 – Situation : à des années-lumière de Barsoom (Mars)
JOHN CARTER
(Taylor Kitsch)
“Si je me bats dans votre guerre, rien de bon n’en sortira.”
Né en Virginie, John Carter a été officier dans l’armée confédérée durant la Guerre de Sécession. C’est un homme d’honneur et un héros courageux, mais la guerre a fait de lui un homme brisé qui ne croit plus en rien. Transporté accidentellement sur Barsoom (Mars), Carter réalise que sa force et ses capacités physiques sont considérablement amplifiées du fait de la faible gravité de la planète. Il entame contre son gré un voyage qui va l’amener à redécouvrir sa propre humanité et à sauver tout un univers.
LE COLONEL POWELL
(Bryan Cranston)
“Capitaine, j’ai du mal à faire le lien entre l’homme décrit sur ce document et celui que j’ai face à moi.”
Officier dans la cavalerie américaine, le colonel Powell est un homme aguerri et coriace qui respecte scrupuleusement les ordres. Sa mission consiste à envoyer John Carter combattre les Apaches depuis leur avant-poste du Territoire de l’Arizona. Il est déçu et contrarié par le refus de Carter, qui ne veut plus avoir affaire avec l’armée – ni avec une cause quelconque, aussi juste soit-elle.
EDGAR RICE BURROUGHS
(Daryl Sabara)
“Ma mère m’a dit que Jack n’était jamais vraiment revenu de la guerre.”
Edgar Rice Burroughs est le neveu de John Carter. C’est un garçon de 18 ans qui fait preuve d’une grande curiosité. Il adore son oncle John. Enfant, il aimait écouter les histoires extravagantes que celui-ci lui racontait, dans lesquelles il évoquait des aventures et des lieux qu’Edgar n’aurait jamais imaginés. Quand il reçoit un télégramme urgent envoyé par son oncle, il se précipite pour le retrouver – mais il est peut-être déjà trop tard…
Mars - ou Barsoom, comme l’appellent ceux qui vivent sur cette planète - est peuplée par plusieurs races différentes : les “Hommes rouges”, ou Héliumites, un people très sophistiqué ; les Zodangiens, un peuple guerrier ; les tribus primitives des “Hommes verts”, les Tharks, et les mystérieux et très avancés Therns.
LES HÉLIUMITES
Humanoïdes arborant des tatouages rouges, les habitants de la cité d’Hélium se caractérisent par leur sophistication et leur préoccupation pour l’environnement. Ils hissent fièrement le drapeau bleu qui symbolise leur nation, et rêvent des océans disparus depuis bien longtemps.
DEJAH THORIS
(Lynn Collins)
“Si vous aviez les moyens de sauver des gens, ne feriez-vous pas tout ce qui est en votre pouvoir pour y parvenir ?”
Dejah Thoris, la très belle princesse d’Hélium, défend avec ardeur les Héliumites et leur mode de vie. Régente de l’Académie royale des Sciences, elle a été formée à régner et à se battre. Elle est sur le point de faire une découverte qui pourrait faire basculer définitivement l’équilibre des forces entre sa nation, Hélium, et leur ennemi, Zodanga. Mais le temps manque, et Dejah doit convaincre John Carter de s’engager dans le conflit pour sauver Hélium.
TARDOS MORS
(Ciaran Hinds)
“Hélium est perdu. Mon peuple. J’ai failli à tous mes devoirs…”
Tardos Mors est le Jeddak – ou roi – d’Hélium, et le père de Dejah Thoris. C’est un souverain résolu et pragmatique, qui doit absolument trouver une solution pour sauver Hélium, son pays bien-aimé – même si cela doit lui briser le cœur, et celui de Dejah avec.
KANTOS KAN
(James Purefoy)
“Bonjour, mesdemoiselles.”
Kantos Kan est l’Odwar - le capitaine - des forces aériennes d’Hélium. Il montre une loyauté exemplaire envers Tardos Mors et sa fille, Dejah Thoris. Intelligent, séduisant et courageux, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour défendre Hélium et protéger la famille royale.
LES ZODANGIENS
Ces humanoïdes tatoués de rouge habitent Zodanga. Véritables prédateurs, ce sont des êtres belliqueux et manipulateurs. Leur drapeau rouge vif symbolise leur nature agressive et destructrice.
SAB THAN
(Dominic West)
“Mort à Hélium !”
Sab Than est le Jeddak - le roi - de Zodanga. Impulsif, arrogant et agressif, il ne jure que par la guerre et la conquête, véritable mode de vie de son peuple. Doté d’un charme dangereux, Sab essaiera même de passer un marché avec le diable pour détruire Hélium et régner sur la totalité de Barsoom.
LES THERNS
Dans la religion de Barsoom, les Therns sont les messagers de la déesse Issus. En fait, ce sont des êtres discrets et le peuple le plus avancé de Barsoom, mais ils ne sont motivés que par leur propre intérêt.
MATAI SHANG
(Mark Strong)
“Nous ne causons pas la destruction d’un monde, capitaine Carter. Nous ne faisons que la diriger. Nous l’exploitons, si vous préférez. »
Matai Shang est le Saint Hekkador - le roi - des Therns. En utilisant leur technologie très avancée, les mystérieux Therns se présentent comme les messagers de la déesse barsoomienne Issus, afin de mettre en œuvre leurs propres plans.
LES THARKS
Les “Hommes verts” de Barsoom mesurent de 2,70 à 3 mètres de haut, ont des défenses et quatre bras et vivent en tribus selon un mode de vie primitif. Ils étaient autrefois un grand peuple, mais à présent, dispersés, ils vivent en nomades. Croyant à la survie du plus fort, ils se montrent souvent vindicatifs et prompts au combat.
TARS TARKAS
(Willem Dafoe)
“Lorsque je vous ai vu bondir dans le ciel, j’ai voulu y voir le signe que quelque chose de nouveau allait se produire dans ce monde. »
Féroce guerrier martien vert, Tars Tarkas est le Jeddak - le roi - des Tharks. Il coule encore dans ses veines un reste de la noblesse passée de son peuple, et c’est la seule chose qui empêche la tribu des Tharks de retourner à l’état sauvage. Doté d’un solide sens de l’humour et d’une grande patience, Tars devient ami avec le Terrien John Carter et lui donne le nom de Dotar Sojat, qui pourrait se traduire par « mes bras droits ».
TAL HAJUS
(Thomas Haden Church)
“Je réclame le droit au défi ! Qui osera croiser le fer avec moi ? »
Tal Hajus rêve de devenir le chef des Tharks et de renverser Tars Tarkas par la force. C’est un guerrier violent et calculateur à l’esprit étroit, convaincu que seuls les plus forts ont le droit de survivre.
SOLA
(Samantha Morton)
“Puisse la déesse me trouver digne.”
Sola est une Thark affectueuse et attentive aux autres, ce qui fait d’elle une paria dans la cruelle société des Tharks. Elle s’oppose souvent au mode de vie des Tharks parce qu’elle se laisse guider par son cœur. Considérée comme faible, c’est à elle que l’on confie la responsabilité de s’occuper de John Carter une fois qu’il a été adopté par la tribu.
SARKOJA
(Polly Walker)
“Sola peut prendre le vermisseau blanc.”
Sarkoja est une vraie Thark, calculatrice, froide et cruelle à souhait. Comme Tal Hajus, elle est convaincue que seuls les plus forts doivent survivre, et elle a survécu longtemps. Elle s’attaque à Sola à la moindre occasion parce qu’elle ne tolère pas son humanité, qu’elle perçoit comme de la faiblesse.
WOOLA
“Woola te retrouverait n’importe où sur Barsoom. ” – Sola à John Carter
Woola est un Calot, une sorte de gros chien-lézard, qui considère John Carter comme son maître. Ces animaux sont incroyablement rapides avec leurs 10 pattes et ont une gueule hérissée de dents pointues. Woola protège férocement Carter car il est le premier être à lui avoir porté secours.
Autre post du blog lié à John Carter: http://minu.me/5sbh
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