dimanche 4 février 2018

LE LABYRINTHE : LE REMÈDE MORTEL


Science fiction/Aventure/Malgré des longueurs et des incohérences, le réalisateur conclut efficacement la trilogie. Le spectacle est là et les acteurs sont toujours aussi sympas. 

Réalisé par Wes Ball
Avec Dylan O'Brien, Kaya Scodelario, Thomas Brodie-Sangster, Ki Hong Lee, Dexter Darden, Will Poulter, Jacob Lofland, Rosa Salazar...


Long-métrage Américain
Titre original : Maze Runner: The Death Cure 
Durée: 02h22mn
Année de production: 2018
Distributeur: Twentieth Century Fox France

Date de sortie sur les écrans américains : 26 janvier 2018
Date de sortie sur nos écrans : 7 février 2018


Résumé : Dans ce dernier volet de l’épopée LE LABYRINTHE, Thomas et les Blocards s’engagent dans une ultime mission, plus dangereuse que jamais. Afin de sauver leurs amis, ils devront pénétrer dans la légendaire et sinueuse Dernière Ville contrôlée par la terrible organisation WICKED. Une cité qui pourrait s’avérer être le plus redoutable des labyrinthes. Seuls les Blocards qui parviendront à en sortir vivants auront une chance d’obtenir les réponses tant recherchées depuis leur réveil au cœur du Labyrinthe.

Bande annonce (VOSTFR)



Extrait "Dans le Labyrinthe" (VOSTFR)



Extrait "Le tunnel" (VOSTFR)



Ce que j'en ai pensé : le réalisateur Wes Ball conclut sa trilogie avec maestria. Visuellement, le film ne manque ni d'action, ni de moments spectaculaires. Il nous offre de beaux plans et une mise en scène soignée avec des décors variés. 



Le scénario permet à chaque personnage d'apporter sa pierre à l'édifice. De plus, il propose une quête claire sur toute la première partie et relance l'intrigue régulièrement. Par contre, les incohérences et impossibilités sont très nombreuses. Et le film tire en longueur dans la dernière partie. Cependant, si on a aimé les deux premiers opus, on se laisse bien volontiers entraîner dans les aventures à rebondissement de Thomas et de ses amis. 

On a plaisir à retrouver Dylan O'Brien, qui interprète Thomas, Rosa Salazar dans le rôle de Brenda, Thomas Brodie-Sangster dans celui de Newt ou encore Ki Hong Lee qui interprète Minho. 




Ils sont attachants, on se soucie donc de savoir ce qu'il va leur arriver. Quelques surprises attendent les spectateurs les plus fans concernant les protagonistes. En tout cas, tous les jeunes acteurs sont toujours aussi sympathiques et leurs interactions sont tout à fait convaincantes. Quant à Aidan Gillen, il personnifie parfaitement le sale type cruel et profondément égoïste. Il apporte à Janson ce qu'il faut d'arrogance. 


LE LABYRINTHE : LE REMÈDE MORTEL boucle efficacement la saga, malgré quelques défauts. Le réalisateur se donne les moyens de faire du spectacle en conservant le ton qu'il a instauré dans les deux autres films, l'action est au rendez-vous et les acteurs sont toujours aussi sympathiques. Si vous aimé LE LABYRINTHE (lien vers mon avis) et LE LABYRINTHE : LA TERRE BRÛLÉE (lien vers mon avis) au cinéma, ce volet saura répondre à vos attentes.

NOTES DE PRODUCTION 
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

AUX ORIGINES DU LABYRINTHE

Dans LE LABYRINTHE, Thomas (Dylan O’Brien) reprenait connaissance alors qu’il était transporté vers le Bloc, incapable de se souvenir de sa vie d’avant ou de la raison pour laquelle il se retrouvait au sein de cette communauté d’adolescents. Il faisait alors la rencontre de Minho (Ki Hong Lee), le chef des Coureurs ; Newt (Thomas Brodie-Sangster), son ami et conseiller ; Gally (Will Poulter), le chef des Bâtisseurs et son principal adversaire ; et Teresa (Kaya Scodelario), l’unique fille du groupe, avec qui il semblait partager un sombre passé… Tous étaient pris au piège d’un mur d’enceinte de 60 mètres de haut et d’un labyrinthe dont la configuration changeait perpétuellement.

Ayant enfin réussi à s’échapper, les « Blocards » avaient découvert un monde ravagé appelé la Terre Brûlée. Dans le deuxième volet de la trilogie, LE LABYRINTHE : LA TERRE BRÛLÉE, Thomas et ses amis nouaient de nouvelles alliances pour tenter d’en apprendre davantage sur le mystérieux groupe responsable de leur calvaire : une organisation baptisée WICKED.

Dans LE LABYRINTHE : LE REMÈDE MORTEL, les motivations de WICKED se dessinent de manière plus évidente : le Dr Ava Paige, directrice générale de l’organisation, est sur le point de créer l’antidote à la Braise, une infection qui a décimé la population mondiale. Et pour cela, elle est prête à sacrifier les derniers adolescents apparemment immunisés contre la maladie. Afin de libérer ceux qui ont été capturés pour servir de cobayes, dont son ami Minho, Thomas doit s’unir avec tous les survivants, anciens et nouveaux, et se rendre dans la Dernière Ville, l’ultime bastion de WICKED, pour le combat final. Le jeune homme veut s’introduire dans le Q.G. ultra sécurisé de l’organisation pour tenter de l’anéantir de l’intérieur…

NOTES DE PRODUCTION

« Il est loin le Bloc, pas vrai ? » Newt

LE LABYRINTHE : LE REMÈDE MORTEL est le troisième et dernier épisode de la franchise réalisée par Wes Ball d’après les bestsellers pour jeunes adultes de James Dashner.

Le tournage du premier volet de la trilogie, LE LABYRINTHE, a débuté le 15 mai 2013 à Baton Rouge en Louisiane et a rassemblé un groupe de talentueux jeunes acteurs. Le film mettait en scène les résidents forcés d’un mystérieux campement baptisé le Bloc, pris au piège d’un labyrinthe en perpétuelle mutation ceint par un immense mur. Cette communauté de jeunes garçons n’avait qu’un objectif : trouver la sortie du Labyrinthe pour recouvrer la liberté. Suite à l’arrivée de Thomas puis de la seule fille du groupe, Teresa, tout a changé. En tentant de s’évader, ils ont découvert qu’ils n’étaient que des cobayes dans une vaste et cruelle expérience.

Dans LE LABYRINTHE : LA TERRE BRÛLÉE, les « Blocards », comme ils se faisaient désormais appeler, ont réalisé qu’ils n’étaient pas les seuls à avoir enduré ces épreuves. Il existait d’autres labyrinthes et d’autres adolescents sélectionnés par une mystérieuse entité baptisée WICKED. Mais Thomas, devenu le leader naturel du groupe, ne croyait pas au message martelé par l’organisation : « WICKED est bon ». Il a décidé de s’enfuir du bâtiment où ils avaient été installés après leur « sauvetage » pour conduire les survivants en Terre Brûlée, un vaste désert représentant le dernier vestige de l’humanité.

À la recherche d’un refuge secret, le groupe s’est retrouvé pris au piège lorsque Teresa, troublée par le message de WICKED, a révélé à l’organisation la position de ses amis et d’un groupe de résistants appelé le Bras Droit. Trahi par Teresa et prêt à tout pour sauver Minho, fait prisonnier par WICKED, Thomas déclarait à la fin du film vouloir anéantir l’organisation et tuer Ava Paige. La directrice générale de l’énigmatique WICKED est désormais son ennemie jurée.

L’action du LABYRINTHE : LE REMÈDE MORTEL débute environ six mois après les évènements de LA TERRE BRÛLÉE. Au cours de la bataille finale du deuxième film, les immunisés contre la Braise, une maladie qui a ravagé la population terrestre, ont défini leur objectif : trouver un refuge hors de portée de WICKED.

L’ultime épisode de la trilogie rassemble bon nombre des membres de la distribution originale du film de 2014, dont Dylan O’Brien dans le rôle de Thomas ; Kaya Scodelario dans celui de Teresa ; Ki Hong Lee dans le rôle de Minho ; Thomas Brodie-Sangster dans celui de Newt ; Dexter Darden dans le rôle de Frypan et Patricia Clarkson dans celui du Dr Ava Paige. On retrouve aussi les acteurs du LABYRINTHE : LA TERRE BRÛLÉE : Giancarlo Esposito dans le rôle de Jorge, Rosa Salazar dans celui de Brenda, Aidan Gillen dans le rôle de Janson, Barry Pepper dans celui de Vince et Walton Goggins dans le rôle de Lawrence.

Tous se sont retrouvés au Cap, en Afrique du Sud, pour un tournage de trois mois qui a débuté le 6 mars 2017.

Wes Ball, le réalisateur des trois épisodes de la série, revient sur les différences entre les univers de chacun des films : « LE LABYRINTHE mettait en scène un monde de béton en décomposition, LA TERRE BRÛLÉE se déroulait dans un univers de sable et de rouille tandis que ce film a pour décor un monde de verre et d’acier. Chaque chapitre de la trilogie possède donc son style et sa palette de couleurs. »

Ce monde de verre et d’acier, dont les Blocards ignorent s’il existe vraiment, va être le théâtre de la bataille contre WICKED, laquelle a en réalité débuté dès la fin du LABYRINTHE : LA TERRE BRÛLÉE. Le réalisateur explique : « Dans le troisième livre de la série, il est question d’un groupe de résistants opposé à WICKED, mais j’ai pensé qu’il serait intéressant d’évoquer ce sujet dès le deuxième film. »

En faisant apparaître les soldats du Bras Droit à la fin du LABYRINTHE : LA TERRE BRÛLÉE, Wes Ball a pris quelques libertés par rapport aux romans. Il commente : « Certains éléments des films diffèrent en effet légèrement des livres mais ils en sont néanmoins inspirés, et je suis très reconnaissant à James Dashner d’avoir soutenu nos choix. Notre objectif a toujours été de satisfaire les fans. »

James Dashner déclare : « Les fans des romans sont très attachés à l’histoire et très protecteurs envers elle, mais certains choses se prêtent mieux au cinéma et Wes Ball a brillamment réalisé ces ajustements, à mon sens pour le plus grand plaisir de tous ceux qui apprécient ces histoires. »

Pour donner vie au film, la production s’est mise en quête d’un lieu de tournage lui permettant de recréer des univers aussi distincts que la Terre Brûlée, la Dernière Ville et le Refuge. Pour cela, elle s’est rendue au Cap, en Afrique du Sud. Nommée capitale mondiale du design en 2014 par l’International Council of Societies of Industrial Design, la ville, avec ses hauts buildings et son architecture moderne, était la parfaite doublure pour la Dernière Ville.

Depuis le Cap, l’équipe s’est également rendue aux portes du désert du Kalahari pour tourner l’haletante séquence ferroviaire qui ouvre le film. La scène, dont le tournage a duré cinq jours près de la ville d’Upington, donne un souffle épique au film.
Dylan O’Brien commente : « C’est sans doute l’une des séquences les plus impressionnantes de la trilogie. Le film démarre sur les chapeaux de roues : dès les premières secondes, le ton est donné. Thomas et les autres sont prêts à tout pour mener à bien le sauvetage de leur ami et cette scène occupe une place spéciale dans la série. »

La séquence permet en outre aux spectateurs de se replonger immédiatement dans l’univers de la franchise, comme l’explique l’acteur : « LE LABYRINTHE : LA TERRE BRÛLÉE débutait tout de suite après les évènements du premier film, mais cette fois-ci, il s’est écoulé près de six mois et il est évident que les personnages ne se sont pas tourné les pouces. Ils en ont profité pour s’organiser et mettre au point un plan pour sauver Minho. »

Wes Ball décrit la fin du deuxième opus de la série, lorsque les autres se tournent vers Thomas et lui demandent s’il a un plan, comme un moment décisif dans la construction du personnage. Il précise : « C’est à ce moment que l’on voit émerger le leader en lui. »

Lorsque LE LABYRINTHE : LE REMÈDE MORTEL débute, les survivants ont eu le temps de concevoir un plan. Ils sont désormais organisés et offensifs, au point d’être capables de voler un wagon lancé à pleine vitesse pour libérer Minho.

Barry Pepper, qui incarne Vince, l’un des leaders du Bras Droit, déclare : « J’ai pris beaucoup de plaisir à tourner cette séquence, ça a été l’un des temps forts du tournage malgré la chaleur écrasante. Il me suffisait de sauter de la voiture et de grimper sur le train pour être trempé de sueur, mais d’un autre côté, il faisait tellement chaud que j’étais sec dix minutes plus tard ! Je n’avais jamais connu une telle chaleur mais cela en valait la peine, et les paysages du Kalahari sont à couper le souffle. C’était la première fois que je tournais dans un tel décor et j’en garde un souvenir impérissable. »

Pour Rosa Salazar, qui interprète Brenda, les paysages du Kalahari sont quasiment indissociables de ceux du Nouveau-Mexique où s’est achevé LE LABYRINTHE : LA TERRE BRÛLÉE. Elle explique : « Upington ressemble comme deux gouttes d’eau à Albuquerque, et le relief de la région est similaire. On pourrait se croire dans n’importe quelle petite ville américaine… jusqu’à ce que l’on croise des villageois. Il se passe alors quelque chose de très particulier dans votre cerveau : Albuquerque et les États-Unis semblent soudain très loin, on prend conscience qu’on se trouve en Afrique, dans une région du monde où les gens continuent à former des alliances et à se rebeller, à s’intéresser à ce qui se passe autour d’eux, à exprimer leur mécontentement et à se battre. Ici, les gens n’hésitent pas à se soulever et à s’affronter… tout comme les personnages du film. »

Après avoir réussi à subtiliser à WICKED un wagon rempli d’adolescents, tous immunisés contre la Braise et destinés à servir de rats de laboratoire, Thomas et les autres entendent bien mettre tout le monde en sécurité au Refuge… si toutefois un tel lieu existe. Cet endroit a été évoqué pour la première fois dans le deuxième film par Brenda. Le scénariste T.S. Nowlin raconte : « Elle confie à Thomas que Jorge voit en eux son billet pour « le Refuge », ce qui fait renaître l’espoir chez les survivants qui découvrent alors l’existence de ce paradis. »

C’est Vince qui guide le groupe dans leur périple vers ce nouvel Eden. De son personnage, Barry Pepper dit : « C’est un survivant qui, comme les autres, doit se battre pour rester en vie. WICKED a mis au point un antidote contre la Braise et tient l’humanité à sa merci. Il tente donc de survivre et d’aider au passage le plus de gens possible. »

Pour illustrer l’extraordinaire beauté du Refuge, l’équipe et les acteurs se sont rendus dans le parc côtier sud-africain de Kogel Bay et au Kogel Bay Beach Resort. C’est là, sur une plage située au pied de montagnes abruptes, que le chef décorateur Daniel Dorrance a installé un cantonnement qui rappelle à bien des égards le campement original des Blocards… à la différence qu’au lieu d’être prisonniers des murs du Labyrinthe, ils sont ici protégés par les montagnes.

Intégrer ce lieu spectaculaire à l’univers de la trilogie était une mission taillée sur mesure pour Daniel Dorrance. Wes Ball explique : « Dan a le don de donner aux décors réels un caractère époustouflant et unique. »

Le chef décorateur déclare : « Après avoir trouvé cette magnifique plage, nous avons eu l’idée d’ériger des structures semblables à des tentes pour donner l’idée de l’émergence d’un nouveau monde, qui n’est pas sans rappeler le Bloc car ses habitants vivent également de la terre. »

 « J’ai dit que je connaissais un moyen d’entrer…
pas que ça te plairait. » Gally

Pour l’extérieur de l’impénétrable Q.G. et du laboratoire de WICKED, la production a opté pour le design épuré du Cape Town International Convention Center. L’intérieur du bâtiment, tout comme le laboratoire situé au 20e étage, ont quant à eux été construits dans un gigantesque entrepôt reconverti en studio près du Cap. La construction des décors a débuté en novembre 2016 et s’est achevée pour le début du tournage en mars 2017. Le Q.G. se compose d’innombrables pièces reliées entre elles par de multiples couloirs formant un véritable dédale qui renvoie une fois de plus à l’idée du labyrinthe – à la différence que les Blocards cherchent désormais à y pénétrer et non à s’en échapper. L’aménagement du décor a également permis la réalisation de longs plans séquences dans lesquels les personnages passent d’un endroit à un autre sans qu’il soit nécessaire de faire de coupes au montage.

Daniel Dorrance déclare : « Wes a filmé plusieurs scènes dans le laboratoire, ce que j’ai beaucoup apprécié. On sait qu’on a fait du bon travail quand le réalisateur veut passer plus de temps dans un décor et qu’il y trouve de nouveaux angles qui lui plaisent. »

Aidan Gillen, qui tient le rôle de Janson, l’homme chargé de rassembler les immunisés et d’assurer la sécurité du bâtiment, assure que les décors ont beaucoup apporté au film. « Le Q.G. et le laboratoire de WICKED sont fantastiques et facilitent grandement notre tâche en tant qu’acteurs car ils sont ininterrompus. On se croirait dans un lieu réel parce qu’il a été construit dans sa totalité : il existe bel et bien. C’est une sensation très particulière. »

« J’étais autrefois une étrangère pour toi, mais nous formons désormais une famille. C’est la même chose pour eux. » Brenda à Jorge

La famille est une notion sur laquelle s’accordent tous les acteurs du film. Après avoir passé près de cinq ans ensemble pour réaliser les trois épisodes de la trilogie, ils sont inévitablement devenus inséparables.

Dylan O’Brien déclare : « Mes partenaires vont beaucoup me manquer. Nous resterons évidemment en contact, mais rien ne pourra remplacer toutes ces heures passées ensemble sur le tournage et le fait de vivre les uns près des autres. Nous essayons de profiter au maximum de ces derniers moments avant de poursuivre notre chemin chacun de notre côté. Nous voulons finir en beauté en réalisant le meilleur film de la série. On s’apprécie tous vraiment et on est contents de se retrouver à travailler ensemble tous les matins. »

Pour Rosa Salazar, le temps passé avec ses partenaires hors caméra a été tout aussi précieux que celui passé sur le tournage. Elle explique : « C’est un peu comme en improvisation. Les improvisateurs passent tout leur temps ensemble parce qu’ils doivent se connaître par cœur, si bien qu’une fois sur scène, ils n’ont pas besoin de s’expliquer ce qu’ils vont faire, ça leur vient naturellement. Ils se comprennent sans avoir à se parler, en un regard, un peu comme Giancarlo Esposito et moi. Nous n’avons pas besoin de tout verbaliser car nous nous connaissons parfaitement, nos cerveaux ne font qu’un. »

La famille est également un élément central de l’histoire, comme l’explique Giancarlo Esposito, qui a rejoint la distribution sur LE LABYRINTHE : LA TERRE BRÛLÉE. « C’est le thème principal du troisième film, ce qui le rend vraiment unique. Lorsqu’on travaille avec des gens qu’on apprécie, on a envie de passer du temps avec eux pour apprendre à mieux les connaître. En se retrouvant hors caméra pour partager quelques bons moments, on crée des liens qui transparaissent ensuite à l’écran. »

À propos de son personnage, l’acteur déclare : « Jorge est un mercenaire qui a encore bien des secrets à dévoiler, notamment à propos de ses allégeances passées. Dans le film, c’est un peu comme s’il regardait ses enfants grandir : il doit les laisser prendre leurs propres décisions. Et cela l’oblige à évoluer, il commence à faire preuve d’altruisme et à faire confiance aux autres. La confiance est quelque chose de très important au sein d’une famille. On apprend énormément en se fiant à son instinct et à ses enfants. La trajectoire de Jorge est donc particulière dans ce film parce qu’il est obligé de se mettre en retrait et de regarder Thomas et les autres prendre des décisions difficiles, exactement comme nous-mêmes le faisons avec nos enfants. »

Pour Dexter Darden, la notion de famille a également été un composant majeur de cette aventure, tant sur le tournage qu’hors caméra. Il explique : « Nous nous connaissons maintenant depuis cinq ans et au cours de cette période nous avons tous grandi ; certains se sont mariés, ont eu des enfants, d’autres ont connu des ruptures, et comme dans toutes les familles nous avons été présents les uns pour les autres dans les moments de joie comme dans les épreuves. Peu importe ce que nous avons traversé, nous nous sommes toujours soutenus. Nous avons connu de grands moments et des moments difficiles, mais ça fait partie de la vie. Le plus important est d’arriver à grandir ensemble et à être présent quoi qu’il arrive, et c’est ce que nous sommes parvenus à faire. C’est quelque chose qui nous lie désormais. »

Kaya Scodelario ajoute que les liens qui unissent l’équipe se sont renforcés avec le temps. « Ki Hong et moi discutons de sujets que nous n’aurions jamais abordés il y a de cela cinq ans. Nos enfants sont nés à dix jours d’intervalle, nous ne manquons donc pas de sujets à évoquer entre les couches, les biberons, etc.… Des sujets qui n’intéressent pas le moins du monde les autres, exactement comme dans n’importe quelle famille ! »

« Cette ville était la base opérationnelle de WICKED. Si elle existe encore, c’est le dernier endroit au monde où on voudrait aller.
C’est la fosse aux lions. » Jorge

Même si la Dernière Ville a survécu, les Blocards ont conscience qu’y pénétrer sera difficile… et s’introduire dans le Q.G. de WICKED où Minho est retenu prisonnier, impossible. Mais Thomas est habitué à se fixer des objectifs apparemment inatteignables…

Dylan O’Brien commente : « Dans le premier film, le défi consistait à trouver la sortie du Labyrinthe et à quitter le Bloc. Mais tous les membres du groupe, Gally en tête, ne partageaient pas cet avis, ils considéraient la clairière comme leur maison et s’y sentaient en sécurité. Dans le deuxième, les personnages avaient quitté le Labyrinthe, ils avaient un endroit où vivre et l’impression d’être protégés… mais cela avait un prix. Dans le dernier volet de la trilogie, Thomas veut pénétrer au cœur de l’organisation responsable de toutes ces épreuves pour sauver Minho et tenir la promesse qu’il lui a faite, mais beaucoup pensent que cette mission est vouée à l’échec. »

C’est précisément l’audace de Thomas qui a séduit le réalisateur Wes Ball dans la trilogie. Il déclare : « À l’inverse des autres personnages, Thomas n’a pas peur de l’inconnu. Il est le seul à vouloir aller de l’avant quand tous les autres préfèrent reculer. »

Jorge est quant à lui partagé face au plan de Thomas. Giancarlo Esposito explique : « LE LABYRINTHE : LE REMÈDE MORTEL est un film qui nous rappelle qu’on ne doit jamais laisser personne derrière. Thomas est prêt à tout pour retrouver Minho, mais Jorge et certains autres Blocards sont sceptiques. Ils s’interrogent sur le bien-fondé de cette mission de sauvetage : doivent-ils tous mettre leur vie en danger pour une seule personne ? Ça n’est pas une décision facile à prendre. Je pense personnellement qu’on ne doit jamais abandonner personne, mais c’est une question qui divise et donne à réfléchir. »

Rosa Salazar, dont le personnage, Brenda, a rejoint le groupe des survivants avec Jorge, ajoute : « En tant que héros de l’histoire, Thomas est à l’origine de nombreux retournements de situation et de nombreuses aventures. »

La cible du jeune homme, le Dr Ava Paige, interprétée par Patricia Clarkson, est elle aussi confrontée à un dilemme moral. Bien qu’elle ait de l’affection pour les immunisés, sa soif de réussite l’emporte sur tout le reste. L’actrice déclare : « Il y a quelque chose de déchirant dans la relation entre le Dr Paige et Thomas, car s’il y a bien quelqu’un capable de toucher Ava, c’est le jeune homme. Elle a beaucoup de mal à accepter l’échec, ce n’est pas quelque chose qu’elle pensait connaître un jour. Dans le film, elle dit à Janson : « Il n’est pas question d’abandonner mais de savoir reconnaître lorsqu’on a perdu. ». »

Après être parvenus à maintenir des liens étroits tout au long des deux premiers films, à l’aube de l’attaque de WICKED, le groupe opte pour la stratégie qui consiste à se diviser : les personnages se répartissent ainsi en plusieurs équipes pour multiplier leurs chances de réussite.

Dylan O’Brien commente : « Dans les deux premiers volets de la trilogie, nous étions tout le temps ensemble, tant à l’écran qu’hors caméra. C’est toujours le cas ici, mais nous menons tous un aspect différent de la mission, si bien que je partage la plupart de mes scènes avec Will et Thomas. La mission est le moteur du film et notre objectif à tous est de nous retrouver une fois celle-ci achevée. »

« Ils ne peuvent pas se cacher éternellement. Un jour viendra où WICKED paiera pour ses actes. » Gally

Dans le premier film, le principal objectif des Blocards était de s’échapper. Dans LA TERRE BRÛLÉE, en fuite, ils tentaient péniblement de conserver une longueur d’avance sur WICKED. Mais cette fois-ci les rôles sont inversés, les survivants passent à l’offensive et peuvent compter sur le soutien inattendu de Gally. Présumé mort après s’être retourné contre ses amis à la fin du premier épisode, l’ancien camarade des Blocards et adversaire de Thomas est désormais en première ligne dans la guerre contre WICKED.

Comme le savent les fans des romans, Gally fait son grand retour dans le troisième tome de la série. James Dashner raconte : « Dans le Labyrinthe, Gally cherchait surtout à ne pas faire de vagues, mais on le retrouve ici à l’avant-garde du combat contre WICKED. Bien qu’il assure vouloir vaincre l’organisation, ses anciens amis, en particulier Thomas, ne lui font pas confiance. »

Will Poulter était très enthousiaste à l’idée de reprendre le rôle de Gally. Il déclare : « Les autres l’ont laissé pour mort à la fin du premier épisode après l’avoir vu tuer Chuck, ignorant qu’il était infecté. Depuis, sa vie a complètement changé, il fait désormais partie du Bras Droit et tente de réparer ses torts ; ça a donc été un plaisir de me glisser à nouveau dans la peau de ce personnage. »

« Bienvenue au Refuge. » Vince

Au cours de leur mission pour sauver Minho, les Blocards ont l’occasion de secourir d’autres enfants capturés et utilisés comme cobayes par WICKED. Les tests réalisés par l’organisation ont pour objectif de déterminer s’ils possèdent en eux les éléments nécessaires à la fabrication d’un vaccin contre la Braise.

Patricia Clarkson, qui interprète la mystérieuse et autoritaire directrice de WICKED, explique combien la mission du Dr Ava Paige est importante à ses yeux. « Certains personnages du film pensent que nous pourrions être responsables de l’éradication de l’humanité, mais Ava Paige ne voit pas les choses de cette manière, elle s’imagine sauver le monde. »

L’actrice reconnaît que la méthode utilisée est dénuée de compassion mais explique que c’est dans la nature de son personnage. « Elle a de toute évidence de grandes ambitions et ne prête que peu d’attention aux sentiments, aux opinions et aux émotions des autres, qui ne lui semblent pas particulièrement importantes. Ce qui compte en revanche pour elle, c’est la survie. Au fil des épisodes, et en particulier dans le troisième, on entre davantage dans l’intimité d’Ava. On découvre sa manière de vivre et on la voit davantage affectée par les contacts et les interactions humaines. On prend conscience qu’elle est réellement convaincue d’agir dans l’intérêt général. »

Wes Ball, le réalisateur, confirme cette part d’humanité chez le personnage en ajoutant : « J’ai toujours dit que Janson était le véritable méchant de la saga ! »

Pour Aidan Gillen, le côté négatif de son personnage repose sur sa sournoiserie et sa soif de pouvoir. Il déclare : « Janson est un simple employé de WICKED, mais il est très ambitieux. Il ne se contente pas d’être un employé modèle, c’est presque comme s’il faisait partie d’une police secrète. Je n’ai pas pu dévoiler grand-chose lors du tournage du précédent film car Janson était présenté aux spectateurs et aux personnages comme un allié des survivants, quelqu’un de bien au sein de l’organisation. Mais ce n’était évidemment pas le cas, comme on a pu s’en rendre compte au cours de l’histoire. On le retrouve aujourd’hui encore plus motivé, impitoyable, dangereux et ambitieux qu’auparavant, lorgnant plus que jamais sur le pouvoir. »

Bien qu’Ava Paige ne cesse de répéter que « WICKED est bon », cela ne parvient pas à convaincre Brenda. La jeune femme ne croit pas une seconde en l’altruisme affiché par l’organisation. L’actrice Rosa Salazar, qui l’incarne, déclare : « Ils amassent de l’argent aux dépens du peuple tout en se faisant passer pour des bons samaritains. Ils torturent des enfants innocents pour fabriquer un vaccin et tentent de tirer profit d’une épidémie dévastatrice. Ils ne le font pas pour le bien commun, ni même pour sauver des vies comme ils s’échinent à le faire croire, mais pour l’argent : c’est leur seule motivation. »

Giancarlo Esposito attribue tout le mérite de la portée de cet ultime volet de la trilogie aux cinéastes. Il déclare : « J’ai adoré tourner ce film. Il s’agit d’un western dystopien moderne à la fois épique et intime qui a été filmé dans le désert du Kalahari et à Saint Helena Bay au bord de l’océan Atlantique. On est réellement transporté par les décors sud-africains du film. L’équipe a également fait acheminer de vrais trains par camions afin de les faire circuler sur les voies. L’envergure de ce film est tout bonnement incroyable. C’est très agréable en tant qu’acteur de voir que la production investit sur le plan créatif et financier pour permettre au réalisateur de donner vie à sa vision et nous donner l’occasion de jouer dans des décors grandioses. Pour moi, c’est ça le vrai cinéma : lorsqu’on va voir un film, on veut être transporté sur tous les plans. Je suis impatient de voir ce que cela donnera sur grand écran ! »

L’ultime épisode de la trilogie est réalisé par celui qui lui a donné vie il y a de cela cinq ans : le réalisateur Wes Ball. Le fait que la franchise ait été mise en scène par un seul et même cinéaste a été très apprécié par tous les acteurs.

Thomas Brodie-Sangster raconte : « L’enthousiasme de Wes Ball n’a jamais faibli. Il lui arrivait souvent de décrire la manière dont il envisageait une scène de manière très vivante, en y mettant plein d’effets sonores et en incarnant tous les personnages à lui tout seul. C’est un formidable moyen d’entrer dans l’histoire. »

Patricia Clarkson, dont le rôle s’est développé de manière significative au fil de la série, déclare : « Ces films doivent énormément à Wes et à sa vision singulière. Je ne considère pas LE LABYRINTHE comme une franchise, mais comme un seul et même long film. Wes possède un style et une imagination uniques. Ses films portent son empreinte et sont reconnaissables entre tous, c’est un brillant artiste. C’était un plaisir de travailler sous sa direction parce qu’il a su conserver l’enthousiasme de l’enfance, avec les moyens d’agir d’un adulte qui maîtrise parfaitement son art. Je pense d’ailleurs que c’est parce qu’il met une part de lui-même dans ces films qu’ils rencontrent un tel succès. »  
 
Giancarlo Esposito admire la relation que le réalisateur a instaurée avec les acteurs au fil du temps. « On se sent dans un espace propice à la créativité. Certains acteurs n’aiment pas trop avoir à improviser, mais ils le font pour Wes, parce qu’ils savent qu’il s’agit de son troisième film dans la série alors qu’il aurait pu accepter des projets de plus grande envergure. Je suis d’ailleurs certain qu’il a reçu de nombreuses propositions et qu’il aurait pu se retirer de ce projet, mais il a fait le choix de le mener à bien jusqu’au bout. Chaque facette de cette trilogie est le fruit de sa vision. De nombreuses séquences sont tournées sur fond vert à grand renfort d’effets visuels rajoutés en postproduction ; il en est conscient et le prend en compte dans sa mise en scène, il sait exactement où vous devez regarder et quand vous ne devez pas parler car il a une vision claire de ce qu’il veut obtenir. J’admire beaucoup sa capacité à penser à tout. Il est toujours présent pour vous guider lors du tournage des scènes charnières car il possède l’imagination nécessaire à la réalisation de ce genre de films. C’est un réalisateur bienveillant, élégant, calme, à l’écoute et enthousiaste. Que demander de plus ? »

L’acteur a également pris beaucoup de plaisir à donner la réplique à Dylan O’Brien. Il explique : « J’aime énormément travailler avec Dylan car lorsqu’on se retrouve dans une impasse, qu’on a besoin de faire une pause et de reconsidérer les motivations des personnages, il a toujours plein d’idées. S’il a l’impression de se répéter d’une scène à l’autre, il n’hésite pas à essayer de trouver une autre manière de s’exprimer ou à adopter une attitude différente ; il est très rigoureux dans son travail. C’est un plaisir de lui donner la réplique parce qu’il n’a pas peur de sortir des sentiers battus. Il y a une scène dans laquelle Dylan, Barry, Rosa, Dexter et moi nous trouvons autour d’une table lorsque nous sommes interrompus par l’arrivée des Bergs, les moyens de transport volants de WICKED qui survolent la zone où nous nous trouvons. Nous devons alors éteindre toutes les lumières et nous cacher. Dylan s’est beaucoup interrogé sur la manière dont il devait interpréter cette scène et nous avons tous essayé de l’aider en lui faisant des suggestions, mais c’est lui seul qui a trouvé la solution. Il nous était très reconnaissant d’avoir voulu l’aider parce qu’il a pris conscience que nous avions tous le même objectif : faire le meilleur film possible. Mais il a également réalisé qu’il fallait qu’il trouve l’équilibre du personnage, avec lequel il vivait depuis si longtemps, par lui-même, et je dois dire qu’il s’en est brillamment sorti. Dylan est quelqu’un qui réfléchit beaucoup à ce qu’il fait, tout comme Rosa Salazar qui est très consciencieuse. Les acteurs de ces films prêtent beaucoup d’attention au script et à ce qu’ont dit leurs personnages depuis le début de l’aventure, comme Dylan. J’ignore comment il fait pour se souvenir de tout après trois films, mais il connaît la trajectoire de son personnage et s’y tient. »

Dylan O’Brien n’a que des éloges pour Wes Ball, qu’il côtoie désormais depuis cinq ans. Il raconte : « Il est toujours d’humeur égale et ne s’emporte jamais. C’est quelqu’un de stoïque qui a confiance en lui et qui est toujours très encourageant et positif. Il ne possède pas une once d’arrogance. C’est le réalisateur le plus agréable et le plus enthousiaste avec lequel il m’ait été donné de collaborer. Il est extraordinairement intelligent, c’est un véritable génie des effets visuels, un merveilleux conteur et un brillant réalisateur, mais il possède aussi une profonde humanité et un caractère enfantin qui en font quelqu’un de tout à fait normal et de très humble. Il a en outre le don de vous redonner le sourire quel que soit l’état d’esprit dans lequel vous vous trouvez, ça fonctionne toujours sur moi ! »

Le réalisateur a pour sa part apprécié le dévouement dont les acteurs ont fait preuve non seulement les uns envers les autres mais également envers la franchise, ainsi que la camaraderie qui s’est développée entre eux. Il se souvient : « Avant le tournage du premier film, je voulais qu’ils forment un groupe soudé. Je désirais qu’ils soient capables de passer une semaine seuls dans le Bloc et de survivre. Nous avons donc fait appel à quelqu’un qui leur a appris les techniques de survie et à se salir les mains pour leur donner le sentiment d’appartenir à cet univers. Cette expérience a créé des liens très forts entre eux, ce qui leur a permis de faire front lorsqu’ils étaient fatigués ou confrontés à des difficultés. Je pense qu’ils resteront amis pour le restant de leurs jours. J’ai pris beaucoup de plaisir à les diriger et à rendre le monde dans lequel évoluent leurs personnages tangible pour eux. C’est quelque chose que je n’oublierai pas de sitôt. »
 
Bien qu’il n’ait pas pris part au premier opus de la trilogie, Barry Pepper fait désormais partie intégrante du groupe et assure que toute l’équipe a le même objectif : être à la hauteur des attentes des fans. Il déclare : « Nous avons les meilleurs fans qui soient et je suis convaincu qu’ils vont adorer LE LABYRINTHE : LE REMÈDE MORTEL. Le film, dont les décors sont éblouissants et uniques, nous replonge dans le Labyrinthe, il se pourrait même que les Griffeurs refassent leur apparition… La boucle sera donc bouclée. La série s’achève en apothéose et je suis impatient de partager cette incroyable aventure avec le public. »

Textes des notes de production : Coming Soon Communication

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