mercredi 22 octobre 2014

Back to the future


Comédie/Romance/Mignonne et légère

Réalisé par Michael Dowse
Avec Daniel Radcliffe, Zoe Kazan, Megan Park, Adam Driver, Rafe Spall, Mackenzie Davis, Oona Chaplin, Jemima Rooper...

Long-métrage Irlandais/Canadien
Titre original : What If 
Durée : 1h42m
Année de production : 2013
Distributeur : SND
Twitter : https://twitter.com/SNDfilms et #Affinités

Date de sortie sur les écrans canadiens : 22 août 2014
Date de sortie sur les écrans irlandais : 20 août 2014
Date de sortie sur nos écrans : 29 octobre 2014 


Résumé : En se rendant à une soirée organisée par son meilleur ami, Wallace ne se doute pas qu’une rencontre va bouleverser sa vie. Son attirance pour Chantry a tout du coup de foudre. Une complicité immédiate s’installe avec cette jeune femme pétillante et à l’humour ravageur. Toutefois, il subsiste un petit obstacle aux prémices de cette belle histoire : Chantry est déjà en couple avec un dénommé Ben ! Elle propose donc à Wallace de sceller un tout autre pacte : devenir amis, et rien de plus. Au fil du temps, leur complicité ne fait que grandir et Wallace se retrouve vite confronté à un vrai dilemme : doit-il s’en tenir à sa promesse ? Faire en sorte que Chantry quitte Ben ? Faire semblant de se satisfaire de cette situation bancale ou bien tenter de la conquérir, au risque de la perdre ? Leur relation amicale va être mise à rude épreuve : mais un homme et une femme peuvent-ils réellement être amis ?

Bande annonce (VOSTFR)


Ce que j'en ai pensé : ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS parle d'une rencontre qui se voudrait romantique mais qui en est empêchée car le moment est mal choisi. Les conventions sociales (la demoiselle est déjà en couple) viennent se mettre en travers de la route de Chantry, interprétée par Zoe Kazan, et de Wallace, interprété par Daniel Radcliffe. Les deux acteurs forment un duo fort sympathique. Ils sont imparfaits, un peu gaffeurs et un brin maladroits, ce qui nous permet de nous identifier à eux. Ils ont de l'humour et ne se prennent pas au sérieux.




Le réalisateur, Michael Dowse, réussit à nous proposer une romance dont les protagonistes ressemblent à Monsieur et Madame tout le monde, tout en y ajoutant une touche de fantaisie et de poésie qui nous permet de rêver et de nous évader. C'est un bon équilibre et on se laisse porter par les aventures de ce couple qui n'en est pas un, même si tout nous laisse penser qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Et justement, les thèmes du couple, de l'adultère, de l'amitié homme/femme et des amis qui se mêlent de tout sont explorés de façon légère tout au long de l'histoire. Le film est en phase avec notre époque.



L'action se déroule principalement à Toronto ce qui est original et donne un charme différent au film.
ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS est mignon, fun, simple, drôle avec des touches d'émotion. Je lui pardonne aisément ses petites longueurs dues au fait que l'intrigue est tout de même assez mince. Il s'agit d'une comédie romantique sans prétention qui se trouve être réussie. Elle réunit des acteurs à l'énergie communicative. C'est une surprise plaisante et un bon choix pour un moment de détente au ciné.


NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

L’AMOUR ET L’AMITIÉ

Le scénariste Elan Mastai explique : « ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS  parle de ces liens indiscutables mais pas toujours opportuns ni faciles à gérer qu’il  nous arrive de nouer avec d’autres personnes. Le timing joue un rôle crucial dans la  rencontre de la femme ou de l’homme de notre vie. J’ai voulu écrire une comédie  romantique morale, où les personnages s’efforcent de faire ce qui est juste. Le  thème central du film se résume ainsi : on ne peut pas construire son bonheur sur  un mensonge. »
C’est après avoir vu la pièce « Toothpaste and Cigars » lors du Fringe Festival  de Toronto qu’Elan Mastai a été convaincu qu’il fallait l’adapter au cinéma. Il  déclare : « À l’arrivée, le film est différent sur de nombreux plans mais les émotions  que véhicule l’histoire sont les mêmes. Lorsque vous adaptez un roman, il faut sans  cesse faire des coupes dans l’histoire, alors qu’avec une nouvelle ou une pièce de  théâtre, on doit au contraire ajouter de la substance. C’est ce qui s’est passé pour ET  (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS. En tant que scénariste, j’ai eu une grande marge  de liberté pour insuffler au texte mes propres idées. J’ai allongé et étoffé la pièce et  lui ai ajouté des personnages. »

DES HOMMES ET UNE FEMME

Wallace est un personnage complexe : vif, chaleureux, ouvertement cynique  mais secrètement romantique. Son cerveau est une source inépuisable d’anecdotes,  d’observations et de théories assez absurdes. Après avoir lâché ses études de  médecine, il s’est rabattu sur l’écriture de modes d’emploi de logiciels informatiques  qu’il rédige dans un bureau modulaire éclairé au néon. Question carrière, il est plutôt  loin de ses aspirations premières.

Même s’il veut toujours bien faire, Wallace se retrouve fréquemment dans des  situations impossibles. Pour lui, l’amour ne justifie pas que l’on se conduise comme  un crétin : il déteste mentir, tromper, manipuler ou blesser autrui. Il a fait les frais  d’une rupture il n’y a pas si longtemps mais il a surmonté cela, ou du moins il s’y  efforce. Wallace peut parler de tout avec n’importe qui pendant un temps indéfini.  Mais c’est avec Chantry qu’il va y prendre le plus de plaisir.

À la lecture du scénario, Daniel Radcliffe a été fasciné autant par Wallace que  par l’esprit et le cœur de l’histoire. Il raconte : « L’une des raisons qui m’ont donné  très envie de faire le film se trouve dans le scénario, lorsque Wallace se met à  corriger Chantry sur sa prononciation d’un mot. À cet instant précis, j’ai senti que  j’aimais ce type. Il est un peu solitaire, pas si sociable que cela même s’il désire  vraiment trouver sa place. C’est un type adorable qui se fourvoie dans sa vision des relations humaines : pour lui, tout est noir ou blanc, et c’est justement ce qui le rend  singulier. Wallace est un personnage intéressant, complexe et très drôle. »

Pour Daniel Radcliffe, jouer pour la première fois dans une comédie  romantique a été un défi excitant. Il remarque : « Jusqu’à présent, dans les films que  j’ai tournés, il y avait toujours une scène où mon personnage s’effondrait parce qu’il  lui arrivait des choses horribles. Cette fois, rien de tout cela. C’est un film plus léger,  pas forcément au sens émotionnel, mais quant au degré de souffrance et de douleur  par lesquelles je dois passer. ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS a été joyeux à  tourner et j’espère à l’avenir jouer davantage de comédies. »

Elan Mastai commente : « La performance de Daniel va surprendre le public. Il  est à la fois drôle et charmant, avec une grande sensibilité et une belle vivacité  d’esprit. J’ai hâte que les spectateurs découvrent ce dont il est capable dans ce film :  c’est un acteur comique avec qui il va falloir compter ! »

Chantry, dont Wallace tombe amoureux, est une fille adorable, d’une  curiosité charmante, avec un sens de l’humour décalé. D’un naturel réservé, elle est  capable de se laisser aller et de papoter toute une nuit face à quelqu’un avec qui elle  se sent en confiance. Elle a trouvé le travail de ses rêves : elle est dessinatrice d’animation. Elle a une vie parfaite, et pour rien au monde elle ne voudrait y changer  quoi que ce soit ! Sauf que la vie ne cesse évidemment d’évoluer et que Chantry  n’est pas faite pour le changement. Cela fait cinq ans qu’elle vit une relation sérieuse avec Ben, ce qui est merveilleux – enfin, la plupart du temps. Les relations de  couple, même les meilleures, peuvent vous isoler. Et, jusqu’à sa rencontre avec  Wallace, Chantry n’avait pas compris à quel point sa vie avait besoin de sang neuf. Zoe Kazan explique : « L’esprit et l’humour du scénario d’Elan m’ont séduite  instantanément. Non seulement c’était drôle, mais aussi bien équilibré quant aux  points de vue masculins et féminins. Le scénario avait vraiment quelque chose  d’unique. »

À propos du personnage de Chantry, Zoe Kazan note : « À mes yeux, c’est  une femme adorable dans sa vision très carrée du monde, où tout est noir ou blanc.  Elle n’est pas perverse ou ambiguë sur les questions d’amitié, de travail ou d’amour.  Beaucoup de personnes lui font confiance à cause de sa personnalité. Chantry donne  davantage aux gens qu’elle ne reçoit d’eux. Elle est également très honnête et peut  en être fière. C’est le genre de fille dont je voudrais être l’amie. Moi, je suis plus dans  l’entre-deux, dans le « gris ». C’est passionnant d’incarner quelqu’un qui porte sur le  monde un regard différent du vôtre. »

Dans ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS, Wallace et Chantry se retrouvent  coincés dans une relation purement amicale. Pour Zoe Kazan, « Chantry vit une  situation que beaucoup de filles ont expérimentée : elle rencontre un garçon, on sent  bien qu’ils se plaisent mutuellement mais la situation devient bizarre parce que  personne n’en parle. Alors, comment gérer cela avec un minimum de classe si vous êtes par ailleurs engagée avec quelqu’un d’autre ? Je pense que Chantry ressent tout de suite quelque chose pour Wallace. Elle aurait aimé mieux anticiper une telle  histoire mais je ne crois pas qu’elle se sente fautive. »

Le réalisateur Michael Dowse déclare : « J’adore l’énergie et l’intensité de Zoe.  Elle est brillante et très drôle. Comme elle est aussi scénariste, elle connaît les  ressorts narratifs d’une histoire et le processus de fabrication d’un film. Entre Daniel  et Zoe, il y a eu de grands moments d’improvisation que le public devrait adorer. » Pour Elan Mastai, « Daniel et Zoe sont encore mieux que l’idée que je me  faisais de leurs personnages. En se montrant ouverts d’esprit, ils ont beaucoup  apporté à leurs rôles. Voir autant de délicatesse et d’intensité dans leur jeu a  dépassé tous mes espoirs. »

Quant à Ben, le petit ami attitré de Chantry, c’est un garçon intelligent,  équilibré, attentionné et ambitieux. C’est vraiment le brave gars qui souhaite rendre  le monde meilleur et qui ne cache sans doute aucune collection de films pornos dans  son armoire. Il a tout de l’homme parfait... mais l’est-il vraiment pour Chantry ? Son interprète, Rafe Spall, remarque : « Jouer ‘le troisième homme’ a été un  vrai plaisir. Dans les comédies romantiques, un tel personnage est parfois détestable.  Ici, même si les antagonismes sont forts, c’est difficile de rejeter Ben. C’est un  personnage sincère, d’un seul bloc et qui aime vraiment Chantry. »

C’est Adam Driver qui incarne Allan, le meilleur ami de Wallace. Allan est un  homme impétueux, entêté et qui obéit à ses envies. Lorsqu’il a quelque chose ou  quelqu’un en tête, il fonce, et peu importent les conséquences. Il dit toujours ce qu’il  pense, surtout quand c’est le contraire de ce que Wallace a envie d’entendre. Michael Dowse commente : « Adam Driver a apporté au personnage son  propre sens de l’humour, et le résultat est incroyable. Entre Wallace et Allan, c’est  vraiment comme les relations entre colocataires à l’université. Dans ce contexte, des  gens de statut social ou de cultures différentes peuvent parfaitement s’opposer  violemment tout en restant amis. Wallace et Allan sont à la fois éloignés et  semblables : par exemple, ils partagent le même sens de l’humour et, dans une  certaine mesure, le même regard sur l’existence. Ils forment un tandem hilarant. » Chantry a une petite sœur, Dalia, une fille aussi sexy que sarcastique. Dalia est hyper protectrice envers Chantry, ce qui ne l’empêche pas d’être un peu en  compétition avec elle et de chercher le garçon qui lui fera oublier son dernier  désastre sentimental.
Megan Park, qui incarne Dalia, raconte : « Dès ma première lecture du  scénario, j’ai pleinement compris et adoré le personnage. Dalia souffle le chaud et le  froid, comme souvent les adolescents d’une vingtaine d’années. Elle est un peu plus  ironique et sombre que Chantry. Elle adore sa sœur, elle veut le meilleur pour elle,  même si elle la pousse souvent au défi. J’ai adoré interpréter une fille aussi  rigolote. »

LE TOURNAGE

Le réalisateur Michael Dowse a tiré le meilleur parti du casting, guidant les  acteurs ou leur laissant une marge de liberté selon les besoins du moment. Il  explique : « Tout ce qui compte, c’est l’histoire. Je devais m’assurer qu’elle avance à  bon rythme et qu’on lui confère suffisamment de relief, car le film ne se contente pas  de s’intéresser à deux personnages qui s’assoient pour papoter. J’ai dû faire en sorte  que le rythme soit enlevé du début à la fin. Il fallait procurer au public l’expérience la
plus palpitante possible. »

Daniel Radcliffe confirme : « Quand j’ai rencontré Michael, il savait à  l’évidence où il allait. Il a laissé les acteurs s’amuser avec leur texte et nous a  encouragés à improviser. »
Sur le plateau, tout le monde s’attendait à travailler avec le grand comédien  qu’est Daniel Radcliffe, mais son don pour la comédie en a étonné plus d’un. Comme  l’explique Michael Dowse : « C’était une belle surprise de voir à quel point Daniel  peut être drôle. Tourner une comédie exige évidemment des acteurs au diapason, mais il a été bien au-delà de mes espérances : il était parfaitement à l’aise dès qu’il  s’agissait d’improviser et d’inventer des trucs géniaux. »

Zoe Kazan commente : « Jouer avec Daniel Radcliffe est une expérience très  viscérale. Nous nous sommes parfaitement entendus et nous avons pu apporter  beaucoup de nous-mêmes aux personnages, ce qui est bizarrement compliqué à  réussir. Ce n’était pas évident d’être détendue, mais Daniel m’a facilité la tâche. »

LE MONDE DE WALLACE ET CHANTRY

Afin de créer l’environnement dans lequel évoluent les protagonistes, la  production a fait appel au talent du chef décorateur Ethan Tobman. Ce dernier a eu  en charge les trois principaux intérieurs du film : la maison où vivent Wallace et Ellie,  l’appartement de Chantry et Ben, la maison d’Allan. L’idée phare dans l’élaboration  de ces décors a été de les concevoir comme un tout symbolisant les trois étapes de  l’évolution psychologique de Wallace.

Lorsque le spectateur fait sa connaissance, Wallace est une âme en peine qui  vit dans le grenier de sa sœur, ce qui accentue son déracinement social. Ethan  Tobman commente : « Il est comme un carré que l’on cherche à faire entrer dans un  rond, ce qui était très amusant à traduire visuellement. Tous les murs de l’endroit ont  été couverts d’un véritable bric-à-brac de matériaux : papier peint, brique, lambris,  tuyaux et conduites émergeant du plafond à une hauteur si basse que l’on ne peut que se cogner la tête. Nous avons aussi rempli le grenier avec tous les rangements  accumulés par Ellie et son fils Felix : Wallace se retrouve obligé de travailler sur le  bureau d’écolier de Felix et de dormir au milieu des vêtements d’hiver d’Ellie. Rien  n’est vraiment à sa place, tout est trop grand ou trop petit. Étagères et bureaux sont  disposés en biais parce qu’il n’y a pas assez d’espace ; les lampes et les livres  menacent à tout moment de tomber. Tout le monde vit les uns sur les autres.  Wallace n’a pas avancé dans la vie et le travail sur les décors permettait de montrer  cette régression plutôt inquiétante. »

L’appartement de Chantry et de Ben est à l’opposé de la maison où vivent  Wallace et Ellie : propre, inventif et équilibré. Ethan Tobman commente : « Nous  avons choisi des tons plus neutres, doux, et des peintures accrochées au mur de  James Jean et d’Evan B. Harris qui reflètent l’inspiration artistique de Chantry. Nous  avons reproduit les créations de Chantry sur les oreillers et les rideaux. Nous avons  instillé le plus possible de références aux ailes et au ciel dans les éléments de décor,  les sculptures et les éclairages. L’objectif était de créer un décor classique et  intemporel. Cet appartement a aussi quelque chose d’épuré. On sent bien que  Chantry n’est pas si liée que cela à Ben, que quelque chose ne tourne pas rond.  L’appartement a beau être spacieux et sophistiqué, il y manque une âme et on ne s’y  sent pas vraiment à l’aise. »

Ethan Tobman et son équipe se sont ensuite attelés à l’appartement d’Allan,  symbole du célibataire endurci. Le chef décorateur révèle : « Il vit dans un endroit  cool, en désordre, émaillé çà et là de quelques éléments vintage et où l’on ressent  l’absence totale de touche féminine. Après la rencontre entre Allan et Nicole, cet  appartement devient plus propre, la peinture remplace le vieux papier peint, les  placards gagnent des portes et les posters de groupes laissent place à des photos et  autres œuvres d’art. Le lieu où vit Allan est au croisement de ceux où habitent  Wallace et Chantry ; on le voit se métamorphoser au fil de l’histoire. »

DE L’ANIMATION DANS L’AIR

Recourir à des séquences animées a été, au départ, un choix d’ordre  purement pratique : les dialogues étant très abondants, Elan Mastai tenait à  imprimer également au film une singularité visuelle. En outre, Chantry ne pouvait  exprimer clairement certaines émotions liées à son trouble sentimental. Le scénariste explique : « Il y avait des choses que Chantry ne pouvait pas dire, non parce que ce  sont des secrets mais parce qu’il s’agit de sentiments qu’elle n’est pas prête à  admettre ou à s’avouer à elle-même. Imaginer des séquences animées était un  moyen de représenter ses pensées intimes en utilisant des métaphores visuellement  saisissantes. »

Elan Mastai a eu l’idée de relier ces séquences animées au travail de Chantry :  « Elle est animatrice, alors pourquoi ne pas créer une imagerie inspirée de ses  propres créations ! Ces vignettes animées ne sont pas le fruit du hasard : ce sont les  griffonnages du carnet de croquis de Chantry qui prennent vie. »

Michael Dowse a dû trouver le moyen de traduire à l’écran les parties animées  du scénario. Elan Mastai raconte : « Michael a eu l’idée d’utiliser le mapping vidéo, ce procédé qui permet de projeter des images ou de la lumière sur n’importe quel lieu urbain en volume, comme des immeubles. Il a mis en valeur ce que j’avais écrit  grâce à une technique unique, dynamique et visuellement percutante. » Michael Dowse explique : « J’ai découvert cette technique de street mapping avec les images d’un tigre qui semble courir dans les rues de Paris. Cela m’a donné  l’idée de transposer les dessins de Chantry dans le monde réel. C’est un procédé très  simple, artisanal. Il y avait un charme indéniable à insérer ces séquences animées au  cœur de la réalité du film. Cela permet vraiment de pénétrer dans l’esprit de Chantry  et de représenter à l’écran l’imaginaire qui nourrit son travail. »

Autre post du blog lié à ET (BEAUCOUP) PLUS SI AFFINITÉS : http://epixod.blogspot.fr/2014/09/back-to-future_27.html

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