jeudi 2 octobre 2014

Back to the future


Action/Aventure/Fun, pop, divertissant

Réalisé par Jonathan Liebesman
Avec Megan Fox, Will Arnett, William Fichtner, Alan Ritchson, Noel Fisher, Pete Ploszek, Jeremy Howard, Danny Woodburn, Whoopi Goldberg, Minae Noji, Abby Elliott...

Long-métrage Américain
Titre original : Teenage Mutant Ninja Turtles 
Durée : 1h40m
Année de production : 2014
Distributeur : Paramount Pictures France
Twitter : https://twitter.com/paramountfr et #NinjaTurtles

Date de sortie sur les écrans américains : 8 août 2014
Date de sortie sur nos écrans : 15 octobre 2014 


Résumé : Tenez-vous prêts : quatre héros de légende vont bientôt faire parler d’eux à New York…

Leonardo, le leader, Michelangelo, le beau gosse, Raphael, le rebelle et Donatello, le cerveau, vont tout faire pour défendre la ville de New York, prise entre les griffes de Shredder. Entre deux dégustations de pizzas (sans anchois, bien sûr) et un entraînement intense aux arts martiaux, prodigué par leur maître Splinter, ils vont accomplir leur destin, aidés par la courageuse reporter, April O’Neil.

Bande annonce (VOSTFR)


Featurettes (VOSTFR)

L'univers des Tortues Ninja



Les Méchants


Les Armes



Soirée NINJA TURTLES

Le lundi 29 septembre 2014, Paramount Pictures France a eu la gentillesse de me convier à la soirée organisée pour les blogueurs à l'occasion de la sortie de NINJA TURTLES au cinéma le 15 octobre. 
Nous avons été accueillis au cinéma MK2 Bibliothèque. Notre première surprise a été de découvrir l'expo "La Légende des Yokai".

Il s'agit d'une exposition d’œuvres d’art originales, qui dévoilent les origines mythiques des Ninja Turtles à travers des artistes de renoms internationaux.

http://www.legendoftheyokai.com/fr/

Chaque œuvre d’art est catégorisée dans l’un des thèmes suivants :
L’Honneur, incarné par le personnage de Leonardo
Le Courage, incarné par le personnage de Donatello
La Sagesse, incarné par le personnage de Raphael
La Fraternité, incarné par le personnage de Michelangelo




A savoir
Un jeu concours Twitter sur l'expo est organisé par Paramount Pictures France


Ensuite, nous pouvions nous prendre en photo, si nous le souhaitions sur ce canapé un peu particulier :


Puis, un cocktail accompagné de mini pizzas (les pizzas sont l'aliment préféré des Tortues Ninja) nous a été servi, nous laissant le temps de profiter de l'espace mis aux couleurs du film :




Finalement, nous avons accéder à la salle de projection où d'autres surprises nous attendaient. Un animateur nous a proposé un quizz pour remporter des Finger Skates et des parts de pizzas ont été servies à quelques chanceux.


Cette soirée pré-projection fût donc fort sympathique. Il ne nous restait plus qu'à découvrir le film !

Ce que j'en ai pensé : J'aime bien les Tortues Ninjas. Elles ont fait partie de mon enfance et de mon adolescence. Ce sont des personnages amusants et cools. Les films précédents sur ce thème s'adressaient surtout aux enfants. Je ne m'attends jamais à un chef d'oeuvre avec les films mettant en scène les Tortues Ninjas. Par contre je veux du fun et du divertissement, point barre. J'ai trouvé cet objectif étonnament bien atteint avec NINJA TURTLES. Il s'agit à nouveau de nous expliquer les origines des quatre tortues et de leur père/maître rat Splinter.



Toutes les références y sont. Le décor de leur repère cachés au fin fond des égouts de New York est bien détaillé. Suffisamment en tout cas, pour nous faire un gros clin d’œil sur les années 80 (c'est la décennie qui a vu naître les Tortues Ninjas sous forme de comics).
Mais ce n'est pas le seul élément qui rappelle cette époque, la structure de l'histoire aussi. La façon dont les événements s'enchaînent, l'introduction des personnages, le positionnement des hauts et des bas dans l'intrigue, tout cela m'a furieusement rappelé les films des 80's. Pour moi, ces références sont à la fois fun et pop.
En même temps, le réalisateur, Jonathan Liebesman, ancre son film dans la modernité grâce aux effets spéciaux. La motion capture a été utilisée pour les tortues. C'est très réussi. Les 4 frères ont des visages et des personnalités propres. Ils sont identifiables et différentiables rapidement et facilement. Les acteurs font un bon travail sur les voix et les expressions faciales.





Il y a des scènes d'action spectaculaires qui sont supers - il y a notamment une course poursuite qui décoiffe ! Par contre, le réalisateur filme à plusieurs reprises les personnages de trop près dans leurs mouvements. Je n'apprécie pas cela car je trouve qu'on ne comprend pas toujours ce qu'il se passe. La sensation brouillonne qui en ressort est désagréable, surtout lorsqu'on regarde le film en 3D. 
L'humour est assez présent et il fonctionne bien. Il est en adéquation avec les tortues telles qu'elles nous sont présentées. 
Il y a un bon équilibre entre noirceur et blagues. Le film s'adresse plus à des adolescents cette fois ou encore à des adultes qui aiment les Tortues Ninjas.
Côté personnages humains, Megan Fox, qui interprète April O'Neil n'est pas le meilleur atout du film en terme d'interprétation. Heureusement qu'elle est entourée par Will Arnett, qui interprète le cameraman Vernon Fenwick, 


et par William Fichtner, qui interprète Eric Sacks. Leurs interprétations sont de bonnes surprises.
Je ne vous en dis pas trop volontairement sur les méchants qui sont classiques mais efficaces.
NINJA TURTLES est fun et divertissant. Si vous aimez les Tortues Ninjas, vous passerez un bon moment en famille ou entre amis. L'important c'est de se faire plaisir sans se prendre la tête, et pour cela le film est parfait.





NOTES DE PRODUCTION
(A ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)
« Vous vivez, vous mourrez, vous vous battez… comme des frères. Rappelez-vous, rien n’est plus solide qu’une famille » (Maître Splinter)
Alors que New York est plongé dans les ténèbres, la population a toujours plus que besoin de héros — et elle va en avoir pour son argent, avec le retour des plus improbables défenseurs de la veuve et de l’orphelin que l’humanité ait jamais connus : une force implacable autant que reptilienne connue sous le nom de Tortues Ninja. 
Extrêmement populaires, ces personnages de comics aussi tenaces qu’hilarants, créés par Kevin Eastman et Peter Laid, font ainsi leur entrée fracassante dans le 21ème siècle, après avoir captivé plusieurs générations de lecteurs et de spectateurs pendant des décennies. La criminalité et la peur se répandent dans les rues de la ville, depuis que Shredder et son clan des Foot ont fait fléchir d’une poigne de fer tout ce que New York pouvait compter de résistance, de la police aux hommes politiques. 
De fait, l’avenir de la grosse pomme paraît bien funeste, mais c’est sans compter sur nos quatre frères, survivants d’une expérience scientifique ratée, qui sortent des égouts pour prendre le destin de leurs compatriotes en main, sous la forme des célèbres membres du groupe d’autodéfense masqué. 
Pour affronter Shredder et contrer son plan diabolique de domination, les Tortues Ninja vont s’allier à la journaliste sans peur April O’Neil (Megan Fox) et à son caméraman à l’humour bien trempé Vern Fenwick (Will Arnett), avec pour seul objectif de sauver les citoyens de New York. Paramount Pictures et Nickelodeon Movies présentent une production Platinum Dunes, en association avec Gama Entertainment/ Mednick Productions/Heavy Metal Production : NINJA TURTLES. 
Le film est réalisé par Jonathan Liebesman (LA COLÈRE DES TITANS), d’après un scénario écrit par Josh Appelbaum et André Nemec (MISSION : IMPOSSIBLE - PROTOCOLE FANTÔME) et Evan Daugherty et produit par Michael Bay (la franchise TRANSFORMERS), avec comme acteurs principaux Megan Fox, Will Arnett, William Fichtner, Danny Woodburn, Abby Elliott, Noel Fisher, Jeremy Howard, Peter Ploszek, Alan Ritchson et Minae Noji.

TURTLE POWER – REBOOTED!

Les héros uniques à la demi-carapace sont de retour et c’est une nouvelle génération de Tortues Ninja qui éclot des égouts de New York. Cette nouvelle incarnation, toute en fraîcheur, allie les origines souterraines et graveleuses de la Tortue avec cet irrésistible attrait pour la baston et cette gaieté communicative qui en ont fait les idoles du cinéma d’action les plus sympathiques qui soient… et c’est ainsi que retentit leur fameux cri de guerre, « Cowabunga ! », dans ce film live qui mixe habilement bastons de haute voltige et effets spéciaux de pointe. 

Ce reboot plein d’action et de rebondissements raconte comment les Tortues Ninja sont nées en laboratoire, pour devenir immédiatement des frères indissolublement loyaux, le tout sous la houlette du producteur Michael Bay, connu pour transformer en or tout ce qu’il touche et bien entendu particulièrement pour avoir métamorphosé des jouets pour enfants, les Transformers, en franchise générant plusieurs milliards de recette. En partant des séries animées populaires produites par Nickelodeon, Bay s’est associé à ses partenaires chez Platinum Dunes, Andrew Form et Brad Fuller, pour donner vie à une version ultra-modernisée des célèbres reptiliens masqués. 

Ensemble, ils ont monté une incroyable équipe de jeunes acteurs et de brillants créatifs, notamment plus de 400 artistes numériques, tous déterminés à fusionner acteurs de chair et d’os et séquences hypnotisantes mêlant fantaisie, bons mots et combats de haute voltige, pour ces tortues adolescentes désireuses de sauver leur ville. Les origines des Tortues Ninja remontent à 1983, année où les auteurs de comics Peter Laird et Kevin Eastman ont imaginé quelques courtes histoires originales mettant en exergue ces tortues peu communes, portant des masques et utilisant d’antiques armes ninja ! Au début, cela ne devait être qu’une parenthèse et il s’agissait avant tout de parodier les superhéros plus classiques, mais les personnages étaient si vifs et amusants par rapport aux habituels héros tourmentés, que Laird et Eastman se sont pris au jeu et n’ont pas pu leur résister. Rapidement, personne n’a d’ailleurs pu leur résister ! 

Et c’est ainsi que sous l’intriguant sobriquet de TEENAGE MUTANT NINJA TURTLES et en portant séparément des noms d’artistes de la Renaissance (Leonardo, Raphael, Donatello et Michelangelo) est paru un premier album. Laird et Eastman ont dû emprunter de l’argent pour  imprimer les 3000 premiers exemplaires, mais dès le volume 2 ils avaient reçu plus de 15000 souscriptions, et les chiffres n’ont fait que grossir irrémédiablement. La bande dessinée originelle présentait un monde noir assiégé par le mal. Mais rapidement, les Tortues ont effectué un virage important quand elles ont engendré une série animée pour enfants ultra-populaire, en 1988, suivie de près par un premier long-métrage au cinéma, en 1990. C’est à ce moment que les personnages se sont développés, devenant notamment d’inconditionnels mangeurs de pizza aux attitudes de plus en plus irrévérencieuses… et soudain le monde fut pris dans une tornade de Tortues-Ninja-Mania… 

Les enfants de tous les âges et de toutes les origines en voulaient toujours plus et les étagères des chambres se sont remplies de jeux vidéo ou encore de figurines. Quand il fut décidé de moderniser la franchise, l’on partit sur une combinaison des deux fils historiques : l’action et le rythme des origines, avec la comédie et la camaraderie à toute épreuve développées un peu plus tard. 

Brad Fuller raconte : « Avec ce projet, nous avons recherché à satisfaire des générations entières de fans, sans toutefois fermer la porte à un nouveau public. Il y a un côté sombre qu’on n’avait pas vu auparavant avec les précédents films ou séries, mais on a bien fait attention à garder tout le côté fun et divertissant des personnages, parce que c’est vraiment la base des Tortues Ninja. » Les dernières avancées techniques en matière de motion capture ont permis aux Ninja Turtles de se mouvoir sur l’écran avec un réalisme stupéfiant —ou en tout cas avec le réalisme maximal auquel on peut s’attendre lorsqu’il s’agit de faire déambuler des reptiles d’une demi-tonne dans les rues de New York ! 

Au-delà de ces prouesses techniques, le plus grand soin a été accordé à l’élaboration des personnalités de chaque personnage. Andrew Form précise : « Dès le début, nous avons senti que la vérité de ce film se jouerait principalement autour de ce qu’on raconterait sur ces personnages. On savait que la technologie nous permettrait de faire des choses incroyables, qu’on n’aurait même pas pu imaginer il y a 20 ans. Il nous fallait alors nous focaliser sur ce que sont vraiment les Tortues, afin d’apporter une vraie fraîcheur. En fin de compte, c’est d’abord l’histoire de quatre frères très unis et de comment s’est construite cette famille hors du commun. » Pour trouver ce parfait équilibre entre récit, technologie et la mise en avant des personnages, les producteurs ont porté leur choix sur Jonathan Liebesman, un jeune réalisateur à la pointe de l’innovation connu pour styliser au mieux les scènes d’action, comme on a pu le remarquer dans WORLD INVASION : BATTLE LOS ANGELES, LA COLÈRE DES TITANS ou encore MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE : LE COMMENCEMENT. 

« Jonathan a une grande expérience des effets spéciaux numériques et, surtout, il a déjà montré sa grande capacité à rendre réel ce qui ne l’est pas » nous dit Fuller. « Les scènes d’action qu’il a imaginées pour WORLD INVASION : BATTLE LOS ANGELES étaient vraiment fantastiques, et nous espérions qu’il apporte la même sensation de réalisme aux Ninja Turtles. » Liebesman a été ravi de pouvoir emmener les Tortues vers une alchimie inédite entre prouesses digitales et action live. « J’ai moi aussi grandi avec les Tortues Ninja et j’adorais leur humour » se souvient-il. « Mais ce qui m’a excité le plus est qu’avec les technologies récentes l’on soit capable de leur faire passer un réel cap au niveau des chorégraphies et des combats. On a essayé de conserver tout ce qui faisait leur charme, notamment l’humour donc, tout en s’autorisant de grosses scènes de combat épiques telles que les spectateurs d’aujourd’hui aiment en voir. » 

Le réalisateur poursuit : « Je crois que le principal facteur est que les Tortues Ninja sont fun. C’est vraiment leur attribut numéro un. En second, il y a le fait que ce sont des mutants et çà, j’ai toujours rêvé de savoir comment ça s’était produit ! Enfin, en troisième position, il y a le spectacle représenté par de gros et solides reptiliens capables d’être des superhéros pratiquant le Ninjustu. Et ça, c’est encore quelque chose qu’on a eu la chance de pouvoir montrer pour la toute première fois, avec ce film. » Il a commencé par croquer chaque personnage avec en ligne de mire une icône de la pop culture comme référence. Ainsi, Leonardo a été associé au Tom Hanks leader déterminé d’IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN, Raphael au Clint Eastwood des westerns spaghetti de Sergio Leone, Michelangelo au comique laconique de Bill Murray dans SOS FANTÔMES et Donatello au Spock tout en pragmatisme de STAR TREK. 

Liebesman précise : « En réinventant les Tortues Ninja, on voulait que les gens se focalisent un peu plus sur leurs personnalités, tout en les rendant encore plus ‘larger than life’, avec même un aspect un peu plus sombre. En fait, on cherchait à les rendre aussi fun que dur à cuire. » Pour arriver à ses fins, le réalisateur a dû diriger une équipe vraiment imposante, mais comme il le dit lui-même, cela valait le coup : « C’est incroyable le nombre de personnes qu’il faut impliquer pour donner la vie à un seul de ces personnages ! Acteurs, animateurs, bidouilleurs numériques, etc. Mais c’est ce qu’il faut si l’on veut que le résultat soit crédible et réaliste. » 

Le résultat escompté par Liebesman était au-delà de l’obtention d’effets à couper le souffle. Il voulait souligner les liens incassables qui font des Ninja Turtles de vrais héros luttant pour leur ville, comme le raconte Will Arnett, qui joue le cameraman Vern Fenwick : « Ces Tortues ont des personnalités bien palpables et qui vont parler aux adolescents. En même temps, ce que j’aime le plus dans le film, c’est qu’il s’agit d’un conte éternel racontant comme une famille perdue arrive à ses fins en étant solidaire et bienveillante. »

DERRIÈRE LES MASQUES : 
À LA RENCONTRE DE LA FAMILLE NINJA

Dès le début, le moment clef dans l’élaboration des nouvelles Tortues Ninja a été de les réinventer. Il était essentiel que le charisme et l’aspect comique de nos Ninja Turtles brillent d’un nouveau feu, forgeant ainsi une nouvelle mythologie mutante surmultipliée par les possibilités d’un film tourné au 21ème siècle. 

De fait, chaque membre de la famille Ninja se caractérise par une attitude et des compétences uniques. 

Leonardo : Appelé ainsi d’après le peintre et inventeur Leonardo Da Vinci, Leonardo est le plus calme et cool des Tortues, un maître du zen qui prend très à coeur la responsabilité d’être l’aîné de la fratrie. Par chance, Leo est immense et, muni de ses katanas, il excelle avec une exactitude mortelle. Bien que Leonardo ait toujours été le plus sérieux et le plus discipliné des quatre frères, et ce depuis la toute première bande dessinée, ce Leo-là incarne à la perfection un « battant » avec une mission que la grande majorité des adolescents d’aujourd’hui ne connaissent pas : sauver le monde tout en gardant ses petits frères en sécurité ! En prenant les choses là où Maître Splinter les a laissées, il sert de père de substitution à sa famille. Et pour ce qui est de la partie ninja de leur héritage, personne ne s’entraîne aussi durement que Leo, ce qui fait de lui un adversaire redoutable pour qui menacerait leur fraternité. 

Raphael : L’homonyme du peintre de fresques connu comme le père du style Renaissance est tout sauf le premier venu. C’est le rebelle et le ‘bad boy’ des quatre frangins, connu non seulement pour son masque rouge à l’aspect féroce, son parfait maniement de deux saïs toujours parfaitement aiguisés, mais aussi pour ses opinions bien tranchées. Surnommé ‘Raph’, Raphael est sans contestation possible celui des quatre qui agit le plus spontanément sans se poser de questions ensuite. Cependant cette personnalité orageuse, il est aussi loyal à l’égard de ses frères qu’eux le sont avec lui. Si l’on se réfère aux premiers Comics, Raphael était toujours le plus impétueux, mais il a évolué et est devenu le petit malin chouchou du quartet. Et comme jamais, ses compétences aux combats et son intrépidité continuent de donner aux Ninja Turtles un sérieux avantage lorsqu’il s’agit de combattre les forces du mal. 

Michelangelo : Le peintre et sculpteur italien Michel-Ange, aussi inimitable que perspicace, prête son nom au plus jeune des frères. Grand fan de glisse (surf et skateboard confondus), ‘Mikey’ revêt un masque orange et fait tourbillonner son nunchaku, tout en ayant toujours le jargon juste, le tout entre deux bouchées de pizza. Parce qu’il est celui qui ressemble le plus au dessin originel de Kevin Eastman, certains considèrent Michelangelo comme le tout premier Tortue Ninja. Depuis lors, au travers de leurs nombreuses aventures, en BD, à la télévision ou au cinéma, Michelangelo incarne le coeur des frères et est l’auteur de nombreuses punchlines, comme par exemple leur célèbre « Cowabunga ! ». Peu importe la tension de la situation dans laquelle les Ninja Turtles sont empêtrées, Mikey ne perd jamais rien de sa verve, humour et intrépidité étant ses deux traits de caractère les plus remarquables. 

Donatello : Avec son nom inspiré du peintre et sculpteur florentin, qui a laissé une trace indélébile dans le monde de l’art, Donatello est le cerveau du quatuor, celui qui est le plus à l’aise avec les nouvelles technologies. C’est aussi le plus grand des frères qui, derrière son masque violet, préfère utiliser la parole que son bô pour régler les conflits, même s’il n’hésite pas à allier l’acte à la parole en cas de besoin. Depuis les tout premiers Comics, Donatello est décrit comme le plus malin des Tortues Ninja. Dans le film NINJA TURTLES, il est à nouveau dépeint comme un inventeur hors pair : celui qui met au point tous les gadgets les plus fabuleux utilisés par les quatre frères. En imitant les geeks cools et ultra-doués qui révolutionnent notre quotidien, Donatello est tout à fait capable de pirater une caméra de vidéosurveillance, avec la même dextérité que celle qu’il emploie au maniement de son bô. 

Maître Splinter : Parfois simplement appelé Splinter, c’est un rat mutant et il est la figure paternelle des Ninja Turtles. C’est aussi lui qui les instruit aux techniques et à l’état d’esprit ninja, il est leur maître de Ninjutsu. Partie intégrante de l’univers des Tortues Ninja depuis la toute première bande dessinée, le rongeur âgé pourrait paraître minuscule dans sa stature, mais il compense sa petite taille avec sa nature énorme et omnisciente. Et quand les choses tournent mal, Splinter est toujours prêt à se sacrifier.

AMIS DES TORTUES ET ENNEMIS DES NINJAS

Alors que les Ninja Turtles errent secrètement dans les égouts, deux personnes les découvrent ; ils deviendront ensuite des personnages-clé dans leur tentative de libérer la ville de la poigne de Shredder : la reporter April O’Neil et son acolyte cameraman Vern. « Nous sommes partis de l’archétype d’April O’Neil, à savoir une jeune femme en détresse, puis l’avons modelé spécifiquement à Megan [Fox], qui apporte sa personnalité et sa formidable détermination au rôle. » raconte Liebesman. 

« C’est un personnage qui a beaucoup à prouver. Elle est magnifique, mais tout le monde doute d’elle, et c’est pourquoi il nous fallait une actrice qui nous donne plus que simplement de la beauté à regarder. En définitive, elle devient presque un nouveau membre de la famille et une véritable héroïne pour les Ninja Turtles. » Comme tant de personnes de sa génération, Megan Fox a grandi avec les Tortues Ninja et elle était très impatiente de les voir ainsi renaître. 

« Je suis une grande fan et j’avais vraiment très envie que ce projet se concrétise » se souvient-elle, « Je n’ai jamais été aussi enthousiaste à l’idée de participer à un film, que pour NINJA TURTLES ». Une partie de cet enthousiasme est liée au fait que les Tortues Ninja ont marqué les mômes, tous âges et toutes origines confondus. « J’aime l’idée que chaque Tortue reflète différents traits de caractère bien spécifiques. Je crois qu’une des raisons pour lesquelles les mômes adorent les Tortues Ninja est qu’on a chacun notre préférée — et en général, c’est parce que c’est celle qui reflète le plus notre propre personnalité. » 

Quand April découvre l’existence des Ninja Turtles, elle croit tout d’abord tenir un super-scoop et finalement se retrouve rapidement embarquée dans leurs plans pour venir en aide aux citoyens de New York. Megan Fox adore le sens de justice du personnage. « Dans mon esprit, c’est une espèce de Jeanne d’Arc, à sa manière — quelqu’un capable d’accomplir les choses les plus folles pour une cause qui lui paraît juste. » précise l’actrice. L’on retrouve aux côtés de Megan Fox, dans le rôle du cameraman digne de confiance, Will Arnett, la star canadienne de la comédie, vu à la télévision avec LES MILLER ou 30 ROCK, entendu dans LA GRANDE AVENTURE LEGO (il est Batman) ou MOI, MOCHE ET MÉCHANT (il est Perkins) ; remarqué, enfin, dans MEN IN BLACK 3 ou encore JONAH HEX. Arnett dit de Vern, son personnage : « C’est un survivant, à sa manière. Il a tout vu, il a été au coeur de l’action et aujourd’hui il est prêt à passer lui-même à l’action. Quand April court après son scoop, il est un peu blasé et ne pense presque qu’à son chèque. Cependant, dès qu’April se montre solidaire des 4 frères, il n’a plus qu’une idée : l’aider au mieux. » 

En tant que père de deux jeunes enfants, eux-mêmes d’ardents fans des récentes séries animées, Arnett était particulièrement impatient d’être partie prenante de l’univers des Ninja Turtles — et accessoirement d’endosser son premier grand rôle ‘live’. « Je crois que j’avais probablement sous-estimé à quel point le film serait exigeant physiquement parlant, mais c’est aussi ce qui est éclatant quand on participe à un film d’action » admet-il. « J’ai fait des choses que je n’imaginais jamais pouvoir faire, comme de sauter sur des morceaux de décor ou me jeter par terre, le tout sous les coups de feu, voire les explosions ! Il y a franchement des façons plus ennuyeuses de passer une journée. » Et travailler en tandem avec Megan Fox n’en est pas une non plus. « Megan paraît tellement naturelle dans ce genre de gros blockbusters d’action. Elle a ça dans le sang. Elle peut se retrouver dans un monde sens dessus dessous, avec tout qui s’écroule autour d’elle, qui explose ou tombe en morceaux, à la vitesse de l’éclair, sans qu’elle perde une once de son charme et de son allure incroyable » observe l’acteur. 

Liebesman a été ravie par l’alchimie entre les deux. « On a vraiment eu de la chance d’avoir Will Arnett, qui est un acteur formidable, impliqué dans le projet. Il est d’un naturel si drôle. Je laissais simplement les caméras tourner et ensuite on avait vraiment l’embarras du choix devant la richesse répétée de ses prestations. » Tout aussi vital que pour trouver leurs alliés, a été le casting de la parfaite incarnation du mal : le milliardaire Eric Sacks et son alter ego seigneur du crime Shredder. Pour donner corps aux zébrures de ce bandit complexe et moderne, les producteurs ont été chercher William Fichtner, un acteur polyvalent qui compte dans sa filmographie l’épopée de science-fiction ELYSIUM de Neill Blomkamp, la comédie CRAZY NIGHT de Shawn Levy ou encore PEARL HARBOR et ARMAGEDDON, tous deux signés Michael Bay. « Will est génial mais c’est aussi un acteur très sérieux » raconte Bradley Fuller. 

« Plutôt que d’en faire trop et de péter un câble avec ce personnage, Will a fait le choix d’une approche beaucoup plus réaliste, beaucoup plus intrigante. Franchement, le Eric Sacks qu’il a personnifié ressemble vraiment à la perfection à certaines grandes personnalités médiatiques qui vivent à New York. » Comme beaucoup, Fichtner a ses propres liens avec les Tortues Ninja. Il se souvient que son fils avait des figurines de la série et quand il a dit à son neveu qu’il pensait jouer dans le nouveau film de la franchise, le garçon lui a très sérieusement prodigué ce conseil : « Oncle Bill, tu dois le faire ! ». Une fois rattaché au projet, il a immédiatement été inspiré par Sacks et sa double personnalité. « Eric Sacks est un individu complexe. » nous dit l’acteur. « Et la façon dont sa vie croise celle d’April crée des perspectives fascinantes. Au cours du film, on découvre d’où vient Sacks et pourquoi il est devenu ainsi. » 

En plus d’April, des Ninja Turtles, de Splinter et de Shredder, les fans les plus assidus de la franchise reconnaîtront d’autres personnages originaux — pour beaucoup montrés sous un nouveau jour. Comme par exemple Karai, bras droit de Shredder joué par l’actrice américano-japonaise Minae Noji (HOPITAL CENTRAL), ou le rédacteur fort en gueule Burne Thompson, réincarné en Bernadette Thompson sous les traits de la toujours facétieuse Whoopi Goldberg. Goldberg était plus qu’heureuse de se retrouver sur le projet. « J’ai voulu travailler avec les Tortues Ninja depuis que ma fille est toute petite. Elle ne désirait rien de plus au monde que de me voir dans le tout premier film de la franchise. Presque 25 ans plus tard, ma fille est grandmère, mais on est toutes les deux excitées comme des puces à l’idée que je fasse enfin partie de la distribution d’un film sur les Tortues Ninja. »

UN TERREAU SUPER-PUISSANT : 
LES AVANCÉES EN MOTION CAPTURE

Une fois les acteurs associés au projet, la production avait fait un grand pas vers la réinvention des Ninja Turtles. L’étape suivante serait la plus périlleuse : mélanger de tels performers, aux personnalités fortes et vibrantes, avec les dernières prouesses technologiques en matière de Motion Capture. Pour se faire, les producteurs utilisèrent les techniques déjà rudement mises à l’épreuve pour TRANSFORMERS. « Une chose que j’admire dans les films de Michael Bay, et tout spécialement les TRANSFORMERS, est qu’il repousse sans cesse les limites du possible. Je pense que la meilleure façon de faire des effets numériques et d’avoir le plus de choses réelles possibles, dans le cadre. » explique Liebesman. 

« C’est pourquoi il était important d’avoir toujours des acteurs rasés dans le cadre pour jouer les Ninja Turtles, mais aussi des cascadeurs pour les scènes de combats et d’arts martiaux, parce qu’il est toujours plus facile pour les animateurs de remplacer quelque chose de réel par quelque chose d’imaginaire plutôt que de simplement l’imaginer. » La barre fut placée immédiatement très haut avec le recrutement de Pablo Helman, d’Industrial Light & Magic, pour superviser l’ensemble des effets spéciaux numériques — et surveiller la bonne mise en oeuvre du système de motion capture de quatrième génération d’ILM, le plus récent et le plus performant en matière de photo réalisme, poussant la qualité à des niveaux sans précédent. « Les tout nouveaux costumes de tracking imaginés par ILM et la technologie associée nous ont permis de traduire les performances produites en animation d’un réalisme jamais atteint auparavant », précise Liebesman. 

Helman a été on ne peut plus satisfait d’être choisi comme berger pour introduire les Ninja Turtles au coeur de notre ère de haute technologie. « C’est un challenge que je ne pouvais refuser. » explique-t-il. « Le film est le mariage parfait entre des images générées par ordinateur et de vraies performances d’acteurs —un mariage entre la science et la fibre artistique. » Dès le début, Helman savait quelle réaction il recherchait. « On voulait que le public voit les Tortues et se demande ‘mais comment ont-ils bien pu réaliser ça ?’ » avoue-t-il. « Une des choses sur lesquelles on s’est concentré, a été de capturer au mieux la moindre subtilité, la moindre nuance, des émotions parfois à peine palpables mais qui forgent pourtant des liens invisibles forts entre les personnages et les spectateurs. » 

Pour capturer l’essence même de ces nuances, Helman a immergé son équipe dans l’univers détaillé du visage humain — et en fin de compte du visage des Tortues. Cela impliquait de nouvelles innovations, comme ces caméras HD ultra-réduites apposées sur le casque des acteurs et qui enregistraient les moindres mouvements des yeux ou du faciès. Mouvements traduits en téraoctets d’informations codées avec lesquelles les animateurs pouvaient ensuite s’amuser. Pour que les personnages donnent encore plus l’impression d’être de chair et de sang, les acteurs ont revêtu les tout nouveaux costumes de motion capture, beaucoup moins importuns et qui permettent des mouvements plus naturels et fluides que les versions précédentes. Plusieurs mois de préparation ont été nécessaires, à l’adaptation de ces costumes et casques faits sur mesure. Plus tard, sur le plateau, les quatre acteurs qui jouent les Tortues avaient le droit à leur session quotidienne de deux heures où on leur appliquait une poudre faciale blanche ainsi que différents capteurs, pour mieux traquer encore leurs expressions. Et avant de tourner pour de bons, ils enfilaient leur costume, leur casque, mais aussi une coquille de tortue assez légère, afin que leurs mouvements soient les plus réalistes possible, notamment au niveau de la répartition des poids. Les acteurs dans leur globalité ont tout simplement adoré pouvoir interagir avec d’autres acteurs, par comparaison à beaucoup d’autres films avec beaucoup d’effets numériques où il s’agit parfois de parler… à des balles de tennis qui servent de repère ! 

Megan Fox : « C’est une vraie différence, et pas qu’un simple confort dans le jeu, d’avoir de vrais acteurs à qui donner le change. Alan, Pete, Noel et Jeremy étaient merveilleux ensemble et c’était vraiment appréciable d’avoir de véritables réactions humaines, parce que c’est toujours comme ça, dans l’instant, que les acteurs trouvent les meilleures idées. » Le producteur Andrew Form ajoute : « Le système que nous avons utilisé avait d’énormes avantages pour tout le monde. Le plus important est que nous avons pu tourner dans de vrais décors et avoir une vraie connexion, au sens physique du terme, entre tous les personnages en présence. Megan, par exemple, pouvait regarder Leo dans les yeux et lui répondre spontanément —mais tout en sachant qu’il allait plus tard être transformé en tortue géante. » 

Pour Tim Harrington, superviseur de l’animation pour ILM, et qui a travaillé sur des productions allant de STAR WARS à AVENGERS, l’opportunité de mélanger des environnements réels et des personnages numériques était stimulante. Il a abordé ce travail titanesque avec 60 animateurs tous plus doués les uns que les autres. « Le truc vraiment cool sur ce projet est que les Ninja Turtles sont vraiment très ancrées dans la réalité. » dit-il. « Une fois le tournage terminé avec les acteurs, nous avons pu accélérer leurs coups de poing, rendre leurs tournoiements deux ou trois fois plus rapides, faire que leurs coups de pied soient encore plus hauts dans les airs : en somme, leur donner un vrai impact de superhéros. » Harrington a alors adoré être témoin de l’alchimie en devenir. « C’est un processus assez étonnant » continue-til. 

« Les acteurs nous ont fourni l’ADN des personnages, leur coeur et leur âme, après quoi notre armée d’artistes et d’animateurs est arrivée et a peaufiné tout ça pour faire en sorte que ces tortues à taille humaine deviennent séduisantes et parfaitement crédibles. » Plus que tout, Harrington fut estomaqué par les résultats du nouveau système de capture faciale, qui a fourni le matériau idéal pour quelque 750 plans où les Tortues parlent. « Je pense que les gens ne vont pas en croire leurs yeux » conclut-il. « La qualité du rendu est totalement incroyable et ces tortues ont vraiment l’air réelles ! Les fans vont adorer. » En plus des tortues, la création de Splinter était une tâche tout aussi époustouflante. « plinter était un personnage très difficile à créer parce qu’il est vraiment petit comparé aux tortues. Il y a aussi sa gueule, qui est vraiment vraiment très longue, et qui rend encore plus difficile la bonne articulation des mots. » explique Helman. « On voulait vraiment qu’il soit perçu comme un vrai maître, mais aussi que les gens puissent s’identifier — ce qui avec un rat n’est pas des plus évidents ! Il y a une raison qui explique pourquoi on ne sait jamais trop ce que pense un rat. Ils n’ont pas de pupilles, aussi est-il très difficile de savoir ce qu’ils regardent vraiment. Nous avons alors utilisé le mouvement de ses favoris et de son nez pour lui donner plus d’expression. »

Helman et son équipe ont par ailleurs imaginé plusieurs environnements numériques, notamment la cachette de Shredder, un labyrinthe sur plusieurs niveaux et le dojo, où une épreuve de force a lieu. Pour Harrington, un des plus gros défis était la chorégraphie du combat dans le dojo. « Les scènes d’arts martiaux sont très élaborées et complexes. » indique-t-il. « Il nous fallait être capable de contrôler la caméra. On ne se contentait donc pas d’animer les personnages, il fallait aussi assurer l’animation des caméras dans le respect du design prévu pour la prise en question. » 

Helman affirme que le plus grand succès technologique a finalement été de réussir à rendre palpable la camaraderie entre les Ninja Turtles. « Mes moments préférés dans le film sont les plus personnels, ceux où on apprend vraiment à mieux les connaître. » précise-t-il. « J’adore la scène où les 4 frères reviennent dans leur tanière après une nuit d’aventure et où l’on voit comment ils s’entendent bien… ou ne s’entendent pas, d’ailleurs, comme tout frères qui se respectent ! C’est une scène qui montre à la fois la mythologie et l’humanité des Tortues. »

NINJA ACTION, TURTLE STYLE

Pendant que Pablo Helman se concentrait sur tout l’aspect technologique, les producteurs mettaient tout autant l’accent sur l’ensemble des actions physiques et viscérales, afin que chaque mouvement de tortue soit palpitant. L’armement était une clé. « Raph a ses saïs, Leo ses ninjatos, Mikey ses nunchakus et Donny son Bo-. » explique Jonathan Liebesman. 

« Après, vous avez les membres du Clan des Foot avec tous ces super-gadgets super cools capables de mettre une Ninja Turtle K.O. Quant au costume de Shredder, il est également truffé de gadgets incroyables. C’est un Maître du Ninjutsu, bien sûr, mais nous l’avons également muni d’un costume blindé, avec des lames électromagnétiques qu’il peut balancer et qui se rétractent. » Avec l’ensemble de ces accessoires en tête, le coordinateur de cascades et réalisateur de seconde équipe David Leitch (TRON : L’HÉRITAGE ou le très attendu JUPITER ASCENDING) et le coordinateur de combats Jonathan Eusébio (AVENGERS, WOLVERINE) ont collaboré pour imaginer des séquences de combats et d’arts martiaux défiant les lois de la gravité. 

Leitch raconte : « La chose la plus importante était que l’action puisse aussi aider à mieux cerner les personnages. Ainsi, Donatello utilise son armement en fonction de sa personnalité, Michelangelo met toute sa folie et sa sauvagerie dans l’utilisation de ses nunchakus, Raphael comme un grand malabar mais avec une attitude, et Leo est le combattant le plus discipliné, avec un code personnel très limpide. Ces attributs orientent les mouvements spécifiques de chacun et sont reflétés pendant chaque seconde de la chorégraphie de combat. » 

Eusébio, qui a grandi en lisant les comics et en regardant les séries animées des Tortues Ninja, s’est attaché à incorporer d’authentiques et véritables traditions Ninja. « La façon de combattre de chaque Tortue demeure fidèle aux origines japonaises, mais on a aussi mixé cela avec des techniques plus modernes, comme le MMA (Mixed Martial Arts).» explique-t-il. « Tout comme le film, les chorégraphies se veulent modernisées autant que faire se peut, tout en gardant un oeil dans le rétroviseur, avec ce qui faisait l’essence des premiers Comics. » Pendant ce temps, les acteurs ont quitté leur vie ordinaire et se sont retrouvés dans un camp d’entraînement Ninja où ils sont restés 24h/24, 7j/7, afin d’aiguiser leurs compétences dans le maniement d’armes et d’apprendre à adhérer au code du Ninja. Alan Ritchson, qui joue Raphael, se souvient avoir été abasourdi par la vitesse à laquelle ils ont développé leurs capacités de Ninja. 

« Nous avions les meilleurs performers en arts martiaux au monde pour nous montrer nos mouvements. Au début, on se disait tous la même chose : ‘jamais je ne serai capable de faire ça, là je suis juste découragé par avance’. Mais au fur et à mesure que les mois s’égrainaient, nous sommes devenus de plus en plus compétents et, surtout, de plus en plus confiants. Soudain, on en était arrivé à pouvoir réaliser des mouvements vraiment cool sans même savoir comment cela nous était arrivé. Partager cet apprentissage nous a par ailleurs permis de nous sentir vraiment comme une famille. » 

Quand est arrivé le moment de chorégraphier l’épreuve de force finale entre Splinter et Shredder, Eusébio a tout particulièrement pris en considération l’aspect physique de Splinter. Il a imprégné les 120 centimètres du rongeur — qui est aussi et surtout un Maître Ninja — de son style de combat et de ses spécificités animalières. « Il fallait qu’à un moment Splinter nous en mette plein les yeux » s’exclame Brad Fuller, « et nos as en animation l’ont fait ! » 

Megan Fox a aussi eu droit à son petit moment de gloire côté baston, puisqu’après un entraînement auprès d’Eusébio et de son équipe, elle a appris à enchaîner quelques mouvements de kickboxing de haut vol, pour une des scènes clés du film. Parmi les scènes d’action les plus bluffantes du film se trouve une course-poursuite dans la neige, entre les acolytes de Shredder, April, Vern et les garçons… Pour mener à bien cette séquence, il a fallu faire appel à une unité ‘spéciale neige’, composée de Dan Bradley, un metteur en scène spécialisé dans l’action pure, à qui l’on doit par exemple les scènes les plus ébouriffantes de la franchise JASON BOURNE, ainsi que de Scott Rogers, un coordinateur de cascades réputé, sans oublier Burt Dalton, un superviseur d’effets spéciaux déjà couronné d’un Oscar® pour L’ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON. Cette unité spéciale est descendue sur le lac Tupper, dans l’Adirondacks, et a passé trois jours entiers à filmer des purs joyaux de pyrotechnie le long des routes de montagne sinueuses. Un domaine skiable fermé a servi de décor pour une course de camions et 4X4, qui dévalent la montagne à fond la caisse pendant que des grenades autopropulsées explosent autour d’eux. « La poursuite dans la neige était un véritable défi », admet Fuller. « ll était assez difficile de croire qu’on allait vraiment créer une Tortue volant dans un Hummer, mais à accomplir, ça a réellement été le pied total ! »

LE REPAIRE DES TORTUES ET LE NEW YORK D’UN NINJA

Bien que les Tortues vivent sous terre, dans des souterrains semblables à un labyrinthe, NINJA TURTLES est aussi un film sur New York, qui nous conduit d’un coin de rue de Manhattan à Chinatown, du port de South Street à l’Upper Eastside. Tout ceci a été mis en boite grâce à la prise de vue dynamique du chef opérateur Lula Carvalho, dont on a pu admirer récemment le travail sur le remake de ROBOCOP. 

Le décorateur et concepteur Neil Spisak, connu pour son travail sur la franchise SPIDER-MAN, a rejoint l’équipe afin de créer les décors nécessaires pour toutes les prises de vue réelles. La pièce maîtresse de Spisak a été la tanière cachée des Tortues —qui est à la fois leur maison et leur centre de commandes. Il a ainsi monté de toutes pièces près de 1000 mètres carré avec des chambres constellées de graffitis, de meubles en boîtes de pizza, une rampe de planche à roulettes, une pièce pour la méditation, un mur de radiocassettes et un endroit pour accueillir la console avec laquelle Donatello contrôle la ville. Fidèle à l’esthétique des Tortues Ninja, l’ensemble mixe des matériaux de récupération, de gadgets de haute technologie et des éléments de dojo japonais, le tout dans un désordre non feint qui par certains aspects rappellent les chambres des adolescents d’aujourd’hui. 

« Si vous aviez quatre adolescents vivant dans un égout, voilà très certainement à quoi cela pourrait ressembler » s’amuse Liebesman. « Neil a créé un univers qui est un peu leur bunker privé. Si le monde devait exploser, vous pourriez y vivre aussi longtemps que vous voudrez — et il y a plein de pizzas ! » Andrew Form confirme : « C’est un environnement fabuleux, fun et hautement créatif, où les Ninja Turtles peuvent à la fois s’entraîner et s’amuser. » C’est la décoratrice de plateau Debra Schutt (BOARDWALK EMPIRE) qui s’est chargée des aspects esthétiques du repaire des Tortues, en s’approvisionnant au marché aux puces par exemple, ou encore en customisant certains meubles pour donner l’impression qu’ils viennent tout juste d’être ramenés d’une déchetterie. Les boîtes à pizza sont devenues des canapés et des jeux de cour de récréation ont été transformés en lits. Chaque centimètre de la tanière de la fratrie fit grande impression sur l’ensemble des acteurs. 

Megan Fox se souvient : « Le design était hallucinant, avec de nombreuses références, des années 80 à aujourd’hui. C’était un lieu tellement fun que cela nous a énormément inspiré dans notre travail, au sens très positif du terme, bien entendu. » Et Will Arnett d’ajouter : « J’étais stupéfait par le souci du détail et l’application dont avaient fait preuve les équipes de décoration. Surtout que ça n’était pas une façade, mais un endroit pleinement opérationnel où les gens pouvaient vraiment jouer et recevoir une formation. Trop cool !… » 

L’ensemble des détails du monde des Ninja Turtles, tant ceux méticuleusement construits au sens physique du terme que ceux créés sur ordinateur, sont allés dans la direction qui était celle voulue par les producteurs dès le lancement du projet : une légère torsion de la réalité. Plus que tout, Liebesman désirait que les Tortues puissent toucher les gens, c’était son but principal. « Ce dont je suis le plus fier, c’est la chaleur et le charme qui se dégagent des Tortues, ce sens de la fraternité et de la famille qui est plus fort que tout et qui les unit. » résume-t-il. 

« Les scènes d’action produites sont purement incroyables, mais si on se soucie autant des personnages, c’est grâce au travail précieux des acteurs, mais aussi au niveau atteint par les équipes d’effets spéciaux d’ILM. Quand on voit le résultat final sur écran, franchement, on jurerait que ces Tortues étaient vraiment sur le plateau et que tout ceci est bien réel. »  





Autre post du blog lié à NINJA TURTLES : http://epixod.blogspot.fr/2014/08/back-to-future_17.html

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