dimanche 19 octobre 2014

Back to the future


Disponible le 5 Novembre 2014 
en Blu-Ray 3D, Blu-Ray, DVD, VOD 
et en téléchargement définitif*

J'avais beaucoup aimé ce joli film triste, poétique et ancré dans une réalité historique difficile. Mon avis sur LE VENT SE LÈVE est ici. Retrouvez quelques informations sur cette sortie vidéo ci-dessous.



Bonus du Blu-ray
- Bandes annonce et spots Tv
- Le storyboard de l’intégralité du film

Spécificités techniques
- Format : 1,85 – 16x9
- Langues : japonais en 2.0 DTS-HD master audio, français en 2.0 DTS-HD master audio
- Sous-titres en français

L’HISTOIRE

Inspiré par le fameux concepteur d’avions Giovanni Caproni, Jiro rêve de voler et de dessiner de magnifiques avions. Mais sa mauvaise vue l’empêche de devenir pilote, et il se fait engager dans le département aéronautique d’une importante entreprise d’ingénierie en 1927. Ses idées révolutionnaires l’imposent rapidement comme l’un des plus grands ingénieurs du monde. LE VENT SE LÈVE raconte une grande partie de sa vie et dépeint les événements historiques clés qui ont profondément influencé le cours de son existence, dont le séisme de Kanto en 1923, la Grande Dépression, l’épidémie de tuberculose et l’entrée en guerre du Japon. Jiro connaîtra l’amour avec Nahoko et l’amitié avec son collègue Honjo. Inventeur extraordinaire, Jiro Horikoshi fera entrer l’aviation dans une ère totalement nouvelle... 
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NOTES DE PRODUCTION

LE VENT SE LÈVE est l’ultime réalisation de Hayao Miyazaki, le grand maître de l’animation japonaise. Si ses films sont empreints d’une sensibilité typiquement nippone, leur esthétique et leur intensité dramatique leur ont conféré un impact universel. Hayao Miyazaki est en effet mondialement connu pour avoir donné naissance à des chefs d’œuvre tels que MON VOISIN TOTORO, PRINCESSE MONONOKÉ, LE VOYAGE DE CHIHIRO ou bien encore PONYO SUR LA FALAISE.

Afin de créer Jiro, le personnage de fiction qui est au centre de cette grande histoire d’amour et de persévérance, Hayao Miyazaki a uni les destins de deux hommes ayant réellement existé, l’ingénieur Jiro Horikoshi d’une part et l’auteur Tatsuo Hori d’autre part, qui tous deux vécurent à l’époque où se déroule l’action du film. Magnifique histoire emprunte de lyrisme, de poésie et de liberté, LE VENT SE LÈVE parle des défis que pose la vie et de la difficulté de faire des choix dans un monde en plein chaos. Un film testament merveilleux à découvrir ou redécouvrir d’urgence en haute définition Blu-ray.

Inspiré par le fameux concepteur d’avions Giovanni Caproni, Jiro rêve de voler et de dessiner de magnifiques avions. Mais sa mauvaise vue l’empêche de devenir pilote, et il se fait engager dans le département aéronautique d’une importante entreprise d’ingénierie en 1927. Ses idées révolutionnaires l’imposent rapidement comme l’un des plus grands ingénieurs du monde.

LE VENT SE LÈVE raconte une grande partie de sa vie et dépeint les événements historiques clés qui ont profondément influencé le cours de son existence, dont le séisme de Kanto en 1923, la Grande Dépression, l’épidémie de tuberculose et l’entrée en guerre du Japon. Jiro connaîtra l’amour avec Nahoko et l’amitié avec son collègue Honjo. Inventeur extraordinaire, Jiro Horikoshi fera entrer l’aviation dans une ère totalement nouvelle...

Jiro Horikoshi, le créateur de l’avion Zero, et son précurseur italien Gianni Caproni furent deux hommes qui poursuivirent une même aspiration, liés par l’amitié à travers le temps et l’espace. Tous deux durent surmonter bien des échecs tandis qu’ils se consacraient de toute leur âme à la réalisation de leur rêve d’enfant.

Au Japon, durant l’ère Taisho (1912-1926), un petit garçon vivant à la campagne décide de devenir concepteur d’aéronefs. Il rêve de créer un avion qui vole comme le vent qu’il aime tant. Jeune homme, il fait ses études à Tokyo et devient un ingénieur d’élite au sein de la très importante industrie de la défense. Développant ses talents, il finit par créer un magnifique avion, qui imprimera sa marque indélébile dans l’histoire de l’aviation : le chasseur bombardier embarqué léger Mitsubishi A6M1, désigné dans la Marine impériale japonaise sous le nom de Chasseur embarqué de type 0 – le fameux Zero… Pendant trois ans, de 1940 à 1942, le Zero fut le meilleur avion de guerre du monde.

L’époque que vit Jiro de son enfance à son adolescence plie sous le poids d’un sentiment de stagnation plus intense encore que celui qui plane sur le Japon d’aujourd’hui : le Grand Tremblement de terre de Kanto de 1923, la Grande Dépression, le chômage, la pauvreté, la tuberculose, les révolutions et le fascisme, l’interdiction de la libre expression, une guerre qui chasse l’autre… Pourtant, la culture populaire s’épanouit ; le modernisme et le nihilisme, mais aussi l’hédonisme, prévalent. Les poètes succombent à la maladie et meurent en cherchant à accomplir leurs quêtes.

Jiro, le protagoniste du film, travaille dans l’aéronautique au moment où l’Empire du Japon se dirige vers sa destruction et son ultime chute. Cependant, le propos de ce film n’est nullement de condamner la guerre, ni de faire vibrer les jeunes Japonais en faisant l’éloge de l’excellence du Zero. 

Je n’ai pas l’intention de défendre notre personnage principal en disant par exemple qu’il voulait en fait fabriquer un avion civil. Je souhaite dresser le portrait d’un individu passionné qui poursuit son rêve coûte que coûte. Il y a dans les rêves une part de folie, et pareil poison ne saurait être dissimulé. Désirer ardemment quelque chose de trop beau, de trop grand, peut vous détruire. Aspirer à la beauté peut s’assortir d’un très lourd prix à payer. Jiro sera battu, mis en échec, sa carrière de créateur interrompue très rapidement. Malgré cela, c’était un individu d’une originalité et d’un talent rares et remarquables. C’est ce que nous allons tenter de montrer dans notre film.

Le titre LE VENT SE LÈVE vient du roman éponyme écrit par Tatsuo Hori. Hori a lui-même emprunté son titre à un poème de Paul Valéry intitulé Le Cimetière marin, "Le vent se lève, il faut tenter de vivre", qu’il a traduit en japonais : "Kaze tachinu, iza ikimeyamo". Notre film combine Jiro Horikoshi et l’écrivain Tatsuo Hori, deux personnes réelles ayant vécu à la même époque, en un personnage fictif : notre personnage principal, Jiro. C’est une œuvre de complète fiction, inhabituelle, qui dépeint la jeunesse des années 1930. Notre histoire est une toile tissée avec pour chaîne la naissance du chasseur Zero, qui deviendra un véritable mythe, et pour trame la rencontre, puis la séparation d’un jeune ingénieur et d’une belle jeune fille au destin tragique, Nahoko. Transcendant le temps et l’espace, Caproni vient ajouter à cette toile une touche de couleur.
Hayao Miyazaki

L'esthétique du film
Je souhaite dépeindre dans toute leur splendeur les paysages verdoyants du Japon entre l’ère Taisho et le début de l’ère Showa. Le ciel alors était clair, avec, tout là-haut, de beaux nuages blancs. Les rivières chantaient, pures. La campagne n’était souillée par aucun déchet. Mais par ailleurs, la pauvreté s’était généralisée dans les villes. Nous ne voulons pas obscurcir l’architecture en utilisant des tons sépia, nous préférons au contraire les couleurs du modernisme en Asie de l’Est. 
Les routes se veulent pleines de trous et de bosses. Les enseignes des magasins et les panneaux d’affichage s’alignent sans aucune cohérence. Partout se dressent des poteaux téléphoniques en bois mal alignés… Ce film est une sorte de biographie de l’enfance du protagoniste, de sa jeunesse et de ses années d’adulte, mais la vie quotidienne d’un ingénieur aéronautique peut manquer un peu de romanesque. 
Les ellipses et les sauts dans le temps sont donc inévitables, tout en faisant bien sûr en sorte de ne pas provoquer de confusion chez les spectateurs. Le film entrelace donc trois types d’imagerie : - Les scènes de la vie quotidienne, des moments calmes et simples ; - Les séquences de rêve, plus libres et faisant appel aux sens, faisant 
danser le temps et la météo, bouger la terre et voler les objets. Les rêves incarnent la passion, l’obsession singulière de Caproni et de Jiro. - Enfin les explications techniques et les réunions, très caricaturales et réduites à l’essentiel. Cela ne m’intéresse aucunement de montrer des faits et des données sur la technologie aéronautique, mais lorsque c’est utile, ils sont présentés dans un style outré, cartoonesque. Ce genre d’œuvres cinématographiques souffre souvent de trop de scènes de réunions, durant lesquelles sont prises des décisions au sujet du destin des individus. Notre film ne comprend pas ce genre de scènes. Les réunions ne sont représentées que lorsque c’est absolument nécessaire, comme des cartoons dépourvus de dialogues. Notre attention se porte avant tout sur le portrait des personnages.
Je veux créer quelque chose de réaliste, quelque chose de fantastique, de parfois caricatural, mais qui soit au final un film magnifique.
Hayao Miyazaki, 10 janvier 2011

Une oeuvre marquée du sceau de la vie
Les œuvres passées de Hayao Miyazaki racontaient souvent des histoires se déroulant sur une durée de trois ou quatre jours. LE VENT SE LÈVE présente trente ans de la vie de Jiro, sur une vaste échelle. On peut être amené à penser que Jiro est en quelque sorte une projection de lui-même faite par le réalisateur Hayao Miyazaki.
Un des thèmes forts de l’œuvre de Miyazaki, que l’on retrouve aussi dans la communication et les textes déclinés autour de ses films, est celui de "la vie". Ses œuvres délivrent des messages puissants sur des questions d’actualité, adressés à un public contemporain. Pour LE VENT SE LÈVE, il s’agit de "Il faut tenter de vivre". Ce slogan renvoie aussi à un film phare dans la carrière de Miyazaki, NAUSICAÄ DE LA VALLÉE DU VENT. Ce film est tiré d’un roman graphique de Miyazaki, mais seul le premier et une partie du deuxième des 7 volumes que compte la série sont dépeints dans le film. Après sa sortie en salles, l’histoire de la quête de Nausicaä pour trouver un moyen de faire coexister la nature et l’homme s’est poursuivie sous forme de roman graphique. Dans le septième et dernier volume, ce grand conte épique s’achève sur ces mots : "Il faut tenter de vivre", à la toute dernière image. Nausicaä et ses amis choisissent de vivre de toutes leurs forces, malgré l’adversité. 
Les personnages du film LE VENT SE LÈVE vivent dans la société japonaise des années 1920 et 1930, qui présente une similitude troublante avec le Japon d’aujourd’hui, frappé par la récession économique, la perte de confiance du peuple dans ses dirigeants politiques, et un séisme majeur. "Il faut tenter de vivre", c’est la conviction de Miyazaki que l’on doit vivre sa vie dans toute sa plénitude, quelles que soient les circonstances.
L’un des grands plaisirs visuels des films de Miyazaki est de voir leurs protagonistes voler dans les airs, et l’impression de flotter que l’on retire de ces images, que ce soit dans NAUSICAÄ DE LA VALLÉE DU VENT, LE CHÂTEAU DANS LE CIEL, KIKI LA PETITE SORCIÈRE ou PORCO ROSSO (récemment sorti au format Blu-ray). Dans LE VENT SE LÈVE, point de pierres en lévitation ni de sortilèges magiques, mais comme dans les films précédents, beaucoup de scènes se passent dans le ciel. Le ciel, les avions, l’amour, les cigarettes… On retrouve dans ce film beaucoup des éléments préférés de Hayao Miyazaki !

Chansons et effets sonores
En décembre 2012, lors d’un événement auquel étaient présents le producteur Toshio Suzuki et Yumi "Yuming" Matsutoya, célèbre auteur-compositeur-interprète japonaise, le producteur est allé trouver l’artiste. Alors qu’elle était sur scène, il lui a soudain fait une offre : "Votre chanson, ‘Hikoki Gumo’, s’accorde à la perfection à l’univers du film sur lequel nous travaillons actuellement", lui a-t-il dit. "Je suis en train de discuter avec notre réalisateur, Hayao Miyazaki, de la possibilité de l’utiliser comme chanson-thème du film".
Cette offre a surpris tout le monde parce qu’elle est intervenue avant même l’annonce publique de la création du VENT SE LÈVE, et par conséquent ni l’équipe ni Matsutoya elle-même ne l’avaient anticipée. Yumi Matsutoya a accepté sans hésiter, en disant : "Vous me donnez le frisson… Il me semble que mes quarante ans de carrière dans la musique n’ont existé que pour ce moment…" 
Ainsi, 24 ans après avoir collaboré une première fois sur KIKI LA PETITE SORCIÈRE, le Studio Ghibli et Yuming se retrouvent sur LE VENT SE LÈVE. Yumi Matsutoya porte un attachement particulier à sa chanson, car "Hikoki Gumo" est une des chansons de son tout premier album, sur lequel elle portait son nom de jeune fille, Yumi Arai. Hayao Miyazaki a lui- même approuvé le choix de cette chanson, en disant "qu’elle épousait le film à merveille". On peut donc entendre "Hikoki Gumo" à la fin du film.
Un choix audacieux a été fait quant aux effets sonores du film : ce sont des voix humaines qui les ont créés. Hayao Miyazaki a exprimé un intérêt particulier pour les effets sonores générés par la voix dès les tout premiers stades de ce projet. Des sons comme le grondement des moteurs d’avion, le sifflement de la vapeur d’une locomotive, ou le ronronnement d’un moteur de voiture, jusqu’au rugissement terrifiant du grand tremblement de terre de Kanto ont été produits par des voix humaines. Le court métrage animé "House Hunting" (dont l’histoire originale, le scénario et la réalisation sont signés Hayao Miyazaki, et qui est présenté au Musée Ghibli depuis 2006), comportait lui aussi des effets expérimentaux réalisés grâce à la voix humaine. C’est la première fois que cette approche est appliquée à un long métrage.
Le son de la voix humaine apporte une personnalité particulière à de nombreux véhicules présents dans le film et également à des environnements et des lieux importants dans l’histoire. Hayao Miyazaki lui-même a tenté de faire les effets sonores d’une scène : il a passé une audition, mais son équipe ne lui a pas donné son aval et il a dû renoncer à cette idée…

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