lundi 4 mars 2013

Back to the future






Comédie/Romance/Epouvante-horreur/Film mignon et acteurs très sympas

Réalisé par Jonathan Levine
Avec Nicholas Hoult, Teresa Palmer, Analeigh Tipton, Rob Corddry, Dave Franco, John Malkovich, Cory Hardrict...

Long-métrage Américain
Durée: 01h37mn
Année de production: 2013
Distributeur: Metropolitan FilmExport
Site officiel du film: http://www.warmbodies.fr/

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs 

Date de sortie sur les écrans U.S.: 1er février 2013
Date de sortie sur nos écrans: 20 mars 2013


Résumé: Un mystérieux virus a détruit toute civilisation. Les rescapés vivent dans des bunkers fortifiés, redoutant leurs anciens semblables devenus des monstres dévoreurs de chair. 
R, un mort-vivant romantique, sauve contre toute attente Julie, une adorable survivante, et la protège de la voracité de ses compagnons. Au fil des jours, la jeune femme réveille chez lui des sentiments oubliés depuis longtemps… Elle-même découvre chez ce zombie différent autre chose qu’un regard vide et des gestes de momie…
Perturbée par ses sentiments, Julie retourne dans sa cité fortifiée où son père a levé une armée. R, de plus en plus humain, est désormais convaincu que sa relation avec Julie pourrait sauver l’espèce entière… Pourtant, en cherchant à revoir Julie, il va déclencher l’ultime guerre entre les vivants et les morts. Les chances de survie de ce couple unique sont de plus en plus fragiles…
Warm Bodies Renaissance porte un regard aussi réjouissant qu’étonnant sur l’amour, la fin du monde et les zombies… De quoi nous rappeler ce que c’est d’être humain !

Bande annonce (VOSTFR)



Extrait (VOSTFR)



Ce que j'en ai pensé: 'Warm Bodies' est vraiment sympathique. Il est original parce qu'il raconte une histoire d'amour entre un zombie et une humaine. Le message du film sur le 'pouvoir' de l'amour est super mignon. J'ai beaucoup aimé que les pensées du zombie principal, R, interprété très justement par le charmant Nicholas Hoult, soient données en voix off. Je pense que c'est ce que j'ai préféré dans le film. C'est drôle et au moins cela a le mérite de nous donner la vision de l'histoire du point de vue d'un zombie.


Les décors sont bien choisis. Ils donnent vraiment une impression de fin du monde. Vous noterez les graffitis sur les murs. Ils m'ont surpris car ils sont de l'ordre du détail mais le soin apportés à ces derniers, et la place qu'ils occupent, amène de la crédibilité à la situation vécue par les survivants dans le film. Ces derniers doivent fuir et combattre les 'cadavres' et les 'osseux' qui sont toujours à la recherche de chair fraîche à déguster.
Les effets spéciaux sont tout à fait corrects. Le maquillage des 'cadavres' est très réussi. J'ai particulièrement apprécié la simplicité du traitement de l'histoire. Le réalisateur n'en rajoute pas dans les effets spéciaux, dans les sentiments ou dans l'intrigue. Il permet aux spectateurs de suivre l'histoire facilement et de s'attacher aux personnages.

D'ailleurs, le reste du casting a été fort bien sélectionné:
- Teresa Palmer, qui interprète Julie, a de la personnalité et est aussi à l'aise dans l'action que dans le romantisme;


- Analeigh Tipton, qui interprète Nora, l'amie de Julie, met en avant son côté humour décalé qui lui va si bien;


- Rob Corddry, qui interprète M, l'ami de R, est aussi convaincant dans l'humour que dans les scènes plus sérieuses;


- Dave Franco, qui interprète Perry, le petit ami de Julie, a un petit rôle mais il marque les esprits (et il a le même sourire charmeur que son frère aîné);


- John Malkovich, qui interprète le père de Julie, assure sans soucis le rôle du 'méchant'.


'Warm Bodies' n'est cependant pas parfait. Il aurait pu faire une dizaine de minutes de moins pour conserver une bonne dynamique sur la longueur. Cependant, je le conseille à ceux qui aiment les histoires de zombies et les histoires d'amour. Il est surprenant, bien équilibré (ni trop gore, ni trop fleur bleue), ses acteurs sont attachants et sa bande originale en adéquation avec son mélange de genres. A voir pour un bon moment de détente.

P.S.: Allez faire un tour sur le site officiel du film qui est rigolo:


NOTES DE PRODUCTION 
(Attention, elles contiennent des spoilers! A ne lire qu'après avoir vu le film)

Une incroyable histoire d’amour entre une jolie adolescente et un zombie au coeur tendre risque de sauver le monde, ou de le conduire définitivement à sa perte ! 
WARM BODIES RENAISSANCE est une comédie romantique horrifique hilarante et émouvante, qui ferait battre le coeur de n’importe qui – vivant ou mort-vivant ! 

UN ZOMBIE PAS COMME LES AUTRES 

WARM BODIES RENAISSANCE a vu le jour sous la forme d’une nouvelle de sept pages publiée sur Internet, intitulée « I am a Zombie Filled with Love ». Son succès en ligne et les encouragements des lecteurs et de son entourage ont poussé Isaac Marion, son auteur, à la développer. Il en a fait son premier livre, paru en 2010. Qualifié de « romance zombie » par le Seattle Post Intelligencer, ce roman ponctué d’allusions au classique de Shakespeare « Roméo et Juliette » a captivé la productrice Bruna Papandrea.
Bruna Papandrea s’est procuré le livre avant sa publication et l’a dévoré de la première à la dernière page, le temps d’un voyage en avion. Elle raconte : « Le style était épuré et magnifique, l’écriture montrait du caractère, la narration était remarquablement maîtrisée et les personnages très originaux. Et bien qu’il s’agisse d’un roman de genre, l’histoire était véritablement touchante et reposait sur des personnages très intéressants. ». Bruna Papandrea, qui venait de créer sa société de production, Make Movies, a immédiatement entrepris d’obtenir les droits d’adaptation du roman. Trois jours plus tard, elle a rencontré Isaac Marion chez lui, à Seattle. Très vite, elle a fait parvenir le manuscrit à ses plus proches contacts à Hollywood, dont Erik Feig, responsable de la production chez Summit Entertainment. Elle se souvient : « La rapidité avec laquelle ils ont réagi a été stupéfiante ! En quelques semaines, ils m’ont dit qu’ils voulaient faire le film et qu’ils achetaient les droits. » La productrice et le reste de l’équipe ont été séduits par le fait que le roman décrive un univers post-apocalyptique du point de vue des zombies eux-mêmes.
Isaac Marion explique : « Ces créatures n’avaient jamais été abordées comme des individus ayant un point de vue sur le monde. Ils apparaissent toujours comme des accessoires de second plan qui s’attaquent aux personnages humains, des créatures anonymes sans coeur ni esprit. » Au lieu d’opter pour un traitement classique, sans nuances, du conflit entre les humains et les zombies, l’écrivain a choisi d’explorer ses zones d’ombre : comment se transforme-t-on en zombie ? Comment redevient-on humain ? Isaac Marion confie : « Ces questions m’ont véritablement fasciné. Ce roman est non seulement personnel, mais il est également, aussi étrange que cela puisse paraître, un peu autobiographique. En développant cette histoire, j’ai remarqué des similitudes avec ma vie d’alors. Je sortais d’une période marquée par l’indifférence et le cynisme, j’étais apathique, et ce roman est devenu une métaphore à peine voilée de ce que je traversais. ».
Après que Summit Entertainment a décidé de produire le film, Bruna Papandrea a proposé le projet au scénariste et réalisateur Jonathan Levine. Celui-ci raconte : « Mes doutes initiaux à l’idée de réaliser un film tiré d’un roman pour jeunes adultes se sont dissipés lorsque j’ai découvert à quel point le livre était original. Je me suis identifié au personnage principal. En outre, le livre d’Isaac m’a permis de réaliser un film ambitieux au plan de la mise en scène et du style. J’étais enthousiaste à l’idée de pouvoir innover sur le plan visuel, mais c’était également un grand roman de genre. C’est un roman d’aventures et un roman d’amour qui comprend également des éléments comiques et d’horreur. ».
Jonathan Levine a écrit le scénario du film en étroite collaboration avec Isaac Marion. Il déclare : « Pour moi, la relation amoureuse entre R et Julie, qui est au coeur de l’histoire, est un mélange entre « Roméo et Juliette » et « Frankenstein ». Le plus important à mes yeux était d’arriver à en saisir l’évolution. On assiste à la naissance puis à l’épanouissement de leur relation; on est témoin de leur nervosité première, voire de leur répugnance, avant qu’ils laissent libre cours à leurs sentiments. ».
 Le producteur Todd Lieberman déclare : « Choisir Jonathan Levine pour réaliser ce film était une idée formidable. C’est un film de zombies à l’humour unique et singulier qui raconte une histoire d’amour. C’était un projet taillé sur mesure pour lui. ».
Les thèmes plus généraux du film s’inscrivent dans la tradition des films de zombies qui fonctionnent aussi comme une critique sociale, à l’image de LA NUIT DES MORTS-VIVANTS de George A. Romero, mais WARM BODIES RENAISSANCE recèle des rebondissements majeurs qui le rendent particulièrement original. Jonathan Levine commente : « La question de la notion d’humanité est au coeur du film. Les gens ont oublié ce qu’être humain signifie, et à travers la relation de ces deux personnages, zombies et humains réapprennent le sens de l’humanité. ».
En dépit de la présence des Osseux, une espèce de zombies plus évoluée pour lesquels il n’y a plus d’espoir, WARM BODIES RENAISSANCE est moins gore et montre moins de corps en décomposition que bon nombre de films du même genre. Le réalisateur commente : « Je ne le vois même pas comme un film de zombies. Pour moi, il s’agit d’un film de monstres qui se transforme en histoire d’amour. Nous nous inspirons de l’univers zombie, mais nous l’utilisons comme un moyen pour parvenir à nos fins, pour raconter une autre histoire. ». On retrouve notamment l’univers zombie dans l’idée originale du film qui fonctionne comme un ressort narratif récurrent, selon laquelle les zombies revivent les souvenirs de leurs victimes humaines en ingurgitant leurs cerveaux. Ainsi, R tombe amoureux de Julie en s’appropriant les souvenirs de Perry, son petit ami, au moment où il dévore son cerveau. Bruna Papandrea commente : « C’est une manière très spéciale de tomber amoureux… ».

DES ZOMBIES ET DES HOMMES 

WARM BODIES RENAISSANCE est interprété par un mélange d’acteurs chevronnés et de jeunes talents. Le rôle principal de R, un zombie romantique, a été confié à l’acteur britannique Nicholas Hoult, après l’avoir vu dans « Skins », la série dramatique britannique novatrice. La productrice Bruna Papandrea déclare : « Nicholas était sensationnel dans la série. Son jeu était d’une incroyable justesse. Son visage et sa gestuelle étaient d’une intensité remarquable. ».
Le jeune acteur déclare : « J’ai été séduit par le défi que représentait le rôle de R. Essayer de rendre ce zombie sympathique aux yeux du public pour qu’il le soutienne m’a semblé intéressant. Dans le scénario, il est très drôle et très touchant dans ses commentaires en voix off. C’est un personnage à la fois attachant et amusant. ».
Il poursuit : « J’ai trouvé le livre d’Isaac Marion fantastique et j’ai lu l’adaptation de Jonathan Levine d’une traite. R est un zombie qui se sent seul et, pris au piège dans l’aéroport abandonné où il vit, cherche un sens à sa « vie ». Ce qu’il y a de plus attachant chez lui, c’est son besoin de contacts humains. Il veut communiquer avec les autres zombies de l’aéroport, même s’ils n’ont rien à lui raconter et ne peuvent même pas prononcer leur nom. Il veut avoir une relation avec Julie et se sentir vivant. Vouloir trouver un sens à sa vie et entretenir des liens avec une autre personne est l’un des instincts les plus humains qui soit. ». L’une des difficultés du rôle reposait sur le fait qu’au moins au début, R ne peut pas s’exprimer avec des mots – un état qui change progressivement au cours de l’histoire. Nicholas Hoult explique : « La plupart du temps, R ne peut communiquer qu’à travers ses mouvements, son regard, ses actions, ou les disques qu’il fait écouter à Julie. J’étais très intéressé par l’idée de ne pas pouvoir exprimer ses pensées. Cela transforme la façon dont on réfléchit habituellement. ».
Pour le rôle de la petite amie humaine de R, Julie Grigio, l’équipe du film a choisi l’actrice d’origine australienne Teresa Palmer parmi les cinq comédiennes qui avaient passé une audition avec Nicholas Hoult. Bruna Papandrea, elle-même australienne, déclare : « Les actrices australiennes possèdent une assurance et une intensité particulières. En Australie, on a une approche plus pragmatique du métier d’acteur qu’aux États-Unis. Mais cela reste difficile de trouver une fille qui soit à la fois jeune, sublime et qui sache se montrer vulnérable, tout en étant vraiment dynamique. C’est exactement ce qu’est Teresa. ».
De son personnage, l’actrice dit : « Julie est une battante ! Elle est résistante et possède une énergie folle. Elle est généreuse et elle a bon coeur. La vie est vraiment difficile pour elle depuis que sa mère a été tuée par un zombie. Elle est malheureuse. C’est alors qu’elle fait la rencontre de R, qui la ramène à la vie. Ils tombent amoureux, et elle redécouvre les bons côtés de l’existence. Elle reprend espoir. » Ce n’est pourtant pas le coup de foudre immédiat entre Julie et R, car leur rencontre a lieu dans des circonstances très violentes. Lorsque R protège Julie des autres zombies et la ramène dans son repaire situé dans un vieil avion dans un aéroport abandonné, Julie s’imagine qu’il la garde pour plus tard, quand il aura un petit creux. Mais elle se radoucit lorsqu’il se met à s’occuper d’elle en lui apportant des couvertures et de la nourriture. Ainsi débute leur improbable histoire d’amour.
Isaac Marion déclare : « Bien qu’il ne s’agisse pas d’un « Roméo et Juliette au pays des zombies », le classique de Shakespeare a néanmoins une influence dans le film. On y retrouve même la fameuse scène du balcon et un baiser romantique, sans doute le premier du genre, entre R le zombie et l’objet humain de son désir, Julie. ».
Pour incarner le rôle du général Grigio, le père froid et autoritaire de Julie et le leader des rescapés humains, l’équipe du film a fait appel à John Malkovich. Bruna Papandrea explique : « C’est un petit rôle comparé aux autres personnages du film, mais il est extrêmement important. Nous cherchions quelqu’un que l’on reconnaisse au premier regard et qui incarne le sérieux. Je ne pouvais honnêtement imaginer personne d’autre pour interpréter ce rôle. ».
John Malkovich déclare : « J’ai été séduit par la trame narrative du film, en particulier par les deux personnages principaux et la manière dont se déroule l’histoire. L’adaptation de Jonathan reste très littéraire, et cela m’a plu. ». Il poursuit : « Hors caméra, Teresa et moi étions très proches, mais ça n’est pas le cas de nos personnages. Le général met beaucoup de pression sur sa fille et sur ce qu’elle ressent et ce qu’elle pense, car il a pour mission d’exterminer le groupe auquel appartient R. Il finira cependant par évoluer... ».
Pour incarner le personnage du meilleur ami de R, M, l’équipe du film s’est tournée vers Rob Corddry, ancien membre de l’émission « The Daily Show with Jon Stewart ». Le réalisateur déclare : « M est l’un des personnages majeurs du film. À bien des égards, c’est à travers lui que s’exprime toute l’émotion de l’histoire. Si la transformation de R produit une réaction en chaîne, celle de M est représentative de ce qui arrive à tous les autres zombies. » Rob Corddry, qui avait également lu le roman d’Isaac Marion, commente : « Le rôle de M est bien plus intéressant que le rôle traditionnel du meilleur ami, qui sert généralement simplement de faire-valoir. Mon personnage, lui, évolue au cours du film. J’incarne sans doute le seul meilleur ami de l’Histoire du cinéma qui a sa propre histoire. ». Il poursuit : « Étonnamment, c’est la simplicité du rôle qui m’a le plus angoissé au début. J’aime préparer mes rôles dans le détail, en réfléchissant à leur parcours personnel, pour éviter l’appréhension. Si j’ai le sentiment d’avoir bien compris le profil de mon personnage, je ne suis pas inquiet lors du tournage. Mais je n’ai pas pu procéder de cette façon avec WARM BODIES. Il a fallu que je sois prêt sur le moment. Cela m’a servi d’exercice car il fallait que je sois vraiment présent à chaque fois que la caméra tournait. ». À propos du personnage de Rob Corddry, Teresa Palmer déclare : « S’il est sympathique et hilarant, M est également assez complexe. C’est le zombie le plus sexué du film. Il a envie de manger des humains et ne sait pas ce qui lui arrive. Il ne comprend pas du tout pourquoi R a pris cette humaine en otage et pourquoi il tombe amoureux d’elle. Il trouve cela bizarre, mais comme il a beaucoup d’affection pour R, il accepte la situation. Il ressent également une pointe de jalousie. ».
Dave Franco incarne Perry, le petit ami de Julie, dont R ne fait qu’une bouchée au début du film. À propos de l’acteur, frère cadet de James Franco, Bruna Papandrea déclare : « Dave est en quelque sorte la grande révélation du film. Il commence juste à se faire connaître. Sa présence illumine l’écran, il est formidable. C’est un acteur et un jeune homme très curieux. Je trouve que cela se reflète particulièrement dans le personnage de Perry. » Jonathan Levine ajoute : « Dave Franco doit faire forte impression en très peu de temps, et il y parvient parfaitement. Il est tellement charmant, tellement sympathique et tellement talentueux qu’on ne l’oublie pas tout au long de l’histoire. » Au début, Perry est un jeune homme naïf, follement amoureux de Julie, et puis tuer des zombies devient une obsession après qu’il a assisté au meurtre de son père. Bien que Perry ne survive pas longtemps, les souvenirs de son histoire d’amour impossible avec Julie – revécus par R – servent de fil conducteur au film. Dave Franco commente : « Mon personnage se fait tuer dans les dix premières minutes du film, et le reste de son histoire est raconté au moyen de flashbacks. Cela influence la relation de R avec Julie. Au début de leur histoire, Julie et Perry sont éperdument amoureux et traversent les épreuves ensemble. Mais à la fin, l’obsession de Perry prend le pas sur le reste, et leur relation commence à se détériorer. » L’acteur poursuit : « Je pense que Julie est attirée par R parce qu’il y a un peu de Perry en lui. J’ai le sentiment qu’il lui rappelle le Perry dont elle était tombée amoureuse, et l’innocence et la tendresse de leur relation. ».
Enfin, Nora, la meilleure amie de Julie, est interprétée par Analeigh Tipton. Le producteur Todd Lieberman explique : « J’ai été époustouflé par Analeigh dans CRAZY, STUPID, LOVE. Elle se démarquait vraiment. Il est difficile de trouver une actrice comique accomplie de cet âge. Analeigh a passé l’audition et a été fabuleuse. » De son personnage, Analeigh Tipton dit : « Nora est formidable, elle a de l’esprit et elle est douée pour tuer les zombies. Son pragmatisme équilibre également le romantisme de Julie. ». L’actrice poursuit : « Lorsque Nora découvre que Julie en pince pour un zombie, elle panique. Comme n’importe quelle copine digne de ce nom, elle s’inquiète de voir sa meilleure amie tomber amoureuse de quelqu’un qui pourrait lui dévorer le cerveau. Mais elle l’accepte car elle a confiance en Julie. ». Elle ajoute : « L’humour de Nora est un moyen de se préserver. Elle aborde les choses avec un humour pince-sans-rire au lieu de leur faire réellement face ou d’affronter ses émotions. Elle essaye de tout relativiser. Elle a beaucoup de force et se moque de tout. C’est agréable à interpréter, en particulier chez un personnage féminin. ».

UN AUTRE MONDE : LE NÔTRE 

Une fois la distribution au complet, l’équipe du film s’est mise à la recherche des trois décors principaux : l’aéroport abandonné où vivent R et les autres zombies, la Zone Verte délimitée par un mur immense dans laquelle se trouve la maison du général, et au-delà, la Zone Morte.
Trouver un lieu de tournage avec un aéroport abandonné peut sembler un défi de taille, mais avec l’aide d’Andi Isaacs, le directeur de la production physique de Summit Entertainment, l’équipe du film a trouvé une ville qui exauçait tous leurs voeux : Montréal.
Bruna Papandrea déclare : « Nous avons eu du mal à réaliser notre chance : nous avons eu accès à la totalité de l’aéroport abandonné de Mirabel. Aucun d’entre nous n’avait jamais vu un décor pareil. Il correspondait parfaitement au film que nous voulions faire. Il y régnait l’atmosphère inquiétante des lieux abandonnés de ce genre de films. ». L’équipe a cependant dû accepter quelques restrictions, car si Mirabel n’accueille plus de fret passager, il est toujours utilisé par des avions cargo. En dehors de cela, il est pratiquement désert depuis près de six ans, à l’instar de l’aéroport du film.
Pour son nom, l’équipe du film avait initialement opté pour l’Aéroport International Barack Obama, allant même jusqu’à entamer les démarches auprès de la Maison Blanche. Jonathan Levine commente : « À la réflexion, nous nous sommes dit que ce nom était trop célèbre et nous avons choisi de le baptiser Aéroport International Isaac Marion, en hommage à notre brillant romancier. ».
La Zone Verte et la Zone Morte, séparées par un immense mur bâti par le général Grigio afin d’empêcher les zombies de pénétrer dans l’espace habité par les humains, sont les deux autres décors principaux du film. Jonathan Levine commente : « La manière dont le chef décorateur Martin Whist a créé ces deux univers donne l’impression que le budget du film était deux fois plus important qu’il ne l’était réellement. ». Le chef décorateur déclare : « Ces deux univers sont très différents. Dans la Zone Verte, que nous avons créée dans le Vieux-Montréal, les rues sont propres et on distingue les signes d’une société organisée qui tente de survivre. C’est une zone quasi-militaire habitée par des rescapés. ». La Zone Verte abritait également du bétail : des vaches et des chèvres, véritable objet de curiosité pour les habitants du quartier. Le producteur exécutif Nicolas Stern explique : « Il y a pas mal de choses à savoir et de recherches à entreprendre lorsqu’on réalise un film post-apocalyptique. Comment les gens survivent-ils ? Où trouvent-ils leur nourriture, leur électricité et leur eau ? Jonathan et Martin ont passé plusieurs mois à réfléchir à ces questions. ».
Parmi les autres décors majeurs de la Zone Verte figurent la maison du général Grigio – qui est en réalité le somptueux Mount Stephen Club, dans le centre ville de Montréal, non loin du quartier historique de la ville – et une église, qui est en fait un vieux monastère situé en dehors de Montréal, dans les Laurentides. Nicolas Stern commente : « C’est un décor incroyable. Dans le film, nous utilisons beaucoup de grands espaces ouverts. Nous y plaçons de petits groupes de personnes pour que le public prenne conscience de l’ampleur du désastre qui a frappé l’humanité. ».
Pour certaines scènes, l’équipe a dû faire boucler certains quartiers de Montréal, notamment autour du Vieux Port, dans le Vieux-Montréal et dans le quartier des affaires. Nicolas Stern explique : « Nous avons fait fermer des quartiers entiers pour pouvoir tourner des panoramas avec quelques habitants. Ils nous ont beaucoup aidés. » Pour la dangereuse Zone Morte, de l’autre côté du mur, où les zombies errent en liberté, Martin Whist et son équipe ont recouvert le sol de plantes et de terre, pour montrer que la nature a repris ses droits sur la civilisation au fil du temps. On y trouve également les vestiges des émeutes civiles qui ont éclaté au cours du fléau qui a décimé la population, notamment des graffitis à message politique. Tagger les murs des bâtiments classés au patrimoine qui bordent les rues historiques du Vieux- Montréal était évidemment hors de question. Martin Whist et son équipe ont donc recouvert les murs d’un matériau plastique transparent qui épouse les contours de la pierre lorsqu’il est chauffé. Le chef décorateur explique : « Nous avons ensuite peint ou imprimé nos graffitis par-dessus pour donner l’impression qu’ils ont été dessinés directement sur les murs. » L’équipe a fait appel à des artistes graffeurs de Los Angeles et Montréal pour créer les messages engagés de l’univers post-apocalyptique du film. Elle a même contacté le célèbre artiste Shepard Fairey pour obtenir l’autorisation d’utiliser l’une de ses oeuvres les plus célèbres, « Andre the Giant Has a Posse ». Shepard Fairey a donné son accord, et l’équipe s’est approprié l’image en remplaçant Andre the Giant par un Osseux, et le terme « obéir » par « prier ». Martin Whist commente : « Pouvoir utiliser une oeuvre emblématique, en particulier dans l’univers du street art, est quelque chose d’extraordinaire. Cela rend légitime notre travail et l’ancre dans le monde réel. Nous avons créé toute une collection d’oeuvres d’art urbain et de graffitis que j’ai utilisée dans tous les décors. » Pour le mur qui sépare ces deux mondes, le superviseur des effets visuels Dan Schrecker et son équipe ont utilisé des images de synthèse afin de le rendre plus haut et plus long qu’il n’était possible de le construire dans la réalité. Jonathan Levine déclare : « C’est le directeur de la photographie Javier Aguirresarobe qui m’a aidé à faire de WARM BODIES RENAISSANCE un film visuellement éblouissant. Javier est un artiste visuel brillant. Il met tout son coeur et toute son âme dans son travail et développe un lien viscéral avec le film auquel il collabore. » Le directeur de la photographie a même réussi à rendre visuellement intéressantes les scènes dans lesquelles les zombies dévorent les cerveaux des humains. Nicholas Hoult commente : « La scène où R fend le crâne de Perry est un peu violente, mais elle est magnifiquement filmée. La manière dont Javier l’a cadrée et éclairée est tout bonnement formidable. Même les détails les plus horribles ont quelque chose de très cinématographique. ».
Les nombreux flashbacks que vit R à mesure qu’il mange les morceaux du cerveau de Perry qu’il cache dans sa poche donnent un aspect surréaliste au film. Le réalisateur de la deuxième équipe Stephen Woolfenden déclare : « Dans ces scènes, nous voyons souvent les choses du point de vue de Perry ou par-dessus son épaule, comme si nous le suivions. ». Stephen Woolfenden a réalisé certaines séquences de flashbacks en suivant les instructions très précises du scénario de Jonathan Levine, qui voulait qu’elles soient tournées face au soleil afin de créer des flares pour donner un effet abstrait aux images. Jonathan Levine précise : « Dans ce film, nous avons essayé d’obtenir le plus de flares possible. J’aime l’idée de « déformer » l’image, si l’on peut dire. Et le facteur de flare fait cela magnifiquement. ». Javier Aguirresarobe a créé une esthétique très particulière pour les scènes de nuit. Le réalisateur commente : « Javier a mis au point pour les scènes nocturnes une gamme de couleurs merveilleuses, entre le bleu et le vert. C’est vraiment beau. J’aime beaucoup la fluorescence vacillante de l’aéroport, les ténèbres qui enveloppent le métro et le stade, et ces immenses lieux déserts éclairés d’une manière très expressionniste qui correspond parfaitement à l’univers du film. ». La qualité d’un film de monstres se mesure bien entendu à ses créatures. Les êtres les plus menaçants de WARM BODIES RENAISSANCE, les Osseux, ont été créés grâce à des images de synthèse et des cascadeurs en combinaisons permettant la capture de mouvements. Jonathan Levine déclare : « Les images de synthèse m’ont offert une liberté inédite. L’infographie permet non seulement de créer ces personnages, mais également de faire des choses sur le plan stylistique dont certains ne profitent pas assez à mon sens. Lorsqu’on visite les rêves de R par exemple, nous avons opté pour des transitions surréalistes. Au tout début du film, au cours des dix premières minutes, il y a beaucoup d’images de synthèse très intéressantes et vraiment esthétiques que nous utilisons comme un outil narratif inédit. C’est un nouvel instrument pour moi. Cela rend le montage aussi créatif que le tournage. ».
Le réalisateur précise : « Pour la création des zombies, nous avons voulu éviter de tomber dans une esthétique trop gore. Elle est inspirée de photos et d’images de mineurs de la Grande Dépression plutôt que des films de zombies classiques. ». Il ajoute : « Nous voulions faire un film qui s’adresse à tous, nous ne pouvions donc pas utiliser les mêmes ressorts que les autres films du genre. La conception des zombies et des Osseux a nécessité un long processus qui a débuté très tôt au cours de la préproduction. Les membres de l’équipe ont réalisé des croquis, et des artistes ont retouché et fait des tests avec des photos de Nick Hoult. Nous avons beaucoup échangé au sein de l’équipe, et puis nous sommes passés en studio et avons fait des essais maquillage. ».

LE TOURNAGE 

La rigueur du climat canadien a été une des grandes difficultés du tournage. Les prises de vues ont duré jusqu’en novembre, et les acteurs ont dû affronter le froid, en particulier pour les scènes tournées en extérieur ou dans le terminal non chauffé de l’aéroport. Teresa Palmer se souvient d’une scène en particulier, impliquant un chariot à bagages : « Il faisait quinze degrés en dessous de zéro, nous avions tous des sachets chauffants et portions plusieurs épaisseurs de vêtements. Juste avant de tourner, j’ai demandé à Jonathan Levine quelle température il était supposé faire dans le film, il m’a répondu qu’il faisait doux. Je ne savais pas comment nous allions pouvoir faire comme s’il faisait bon. Il faisait tellement froid que j’avais du mal à parler ! ».
La scène centrale de la fontaine avec Nicholas Hoult et Teresa Palmer s’est révélée encore plus difficile. Si au début l’eau était chaude, elle était glaciale à la fin de la journée. L’actrice raconte : « C’est une scène essentielle du film et nous étions complètement gelés. Nos dents claquaient mais nous nous sommes bien amusés. ».
Les scènes de combat très physiques du film ont elles aussi représenté un défi auquel Teresa Palmer n’était pas préparée. Elle commente : « Lorsque j’ai lu le scénario, j’étais concentrée sur l’aspect émotionnel du film et ses dialogues. Mais après avoir passé deux jours à courir partout, j’avais l’impression d’être une petite vieille percluse de rhumatismes ! J’étais vraiment en mauvaise condition physique... ». Heureusement, WARM BODIES RENAISSANCE était le deuxième film d’action de l’actrice, elle ne partait donc pas totalement de zéro, et elle a été épaulée par une solide équipe de cascadeurs. Elle raconte : « Nous n’avons pas vraiment eu le temps de répéter des mouvements particuliers. Tous les jours, à mon arrivée sur le tournage, je passais 20 minutes avec les cascadeurs pour qu’ils me montrent rapidement ce que je devais faire. Heureusement que j’avais un peu pratiqué les arts martiaux sur mon précédent film ! ».
Le maniement des armes a également fait partie de la préparation de plusieurs acteurs. Analeigh Tipton se souvient : « Lors de mon premier jour de tournage, Dave Franco et moi sommes allés au stand de tir. Nous avons appris à utiliser toutes les armes à feu qui existent. C’était terrifiant car j’ai très peur de ce genre de bruits, mais c’était également vraiment libérateur. ». Dave Franco déclare : « Ma scène préférée est celle où Perry meurt dans une pharmacie. Pourtant je ne suis pas dedans. C’est ma doublure que l’on voit se faire chahuter et recevoir un coup violent. Mon moment préféré du film est donc celui où quelqu’un d’autre interprète mon rôle ! ».

ZOMBIE, MON BEAU ZOMBIE 

L’un des défis majeurs du film a été de créer le maquillage des zombies. Ce fut particulièrement délicat pour le personnage de R, qui devait être un zombie sexy. Jonathan Levine voulait que ces effets soient réalisés sans avoir recours aux prothèses, seulement au maquillage. Pour cela, il a fait appel au chef du département des maquillages spéciaux Adrien Morot. Il déclare : « R devait être assez attirant pour que Julie puisse tomber amoureuse de lui. Il ne fallait pas que l’on voie ses dents à travers des lambeaux de peau, de la chair décomposée ou des os, c’est trop répugnant, et cela ne correspondait pas au genre du film. Pour moi, il devait un peu ressembler à la version zombie de James Dean. ».
Quatre maquillages différents ont été créés pour R, un pour chaque étape de sa transformation de zombie en humain. Le premier est le maquillage le plus pâle, le plus proche de l’image traditionnelle du zombie. Nicholas Hoult a dû porter des lentilles de contact bleu pâle pour lui donner le regard vitreux. Sa peau a été marbrée et recouverte de veines sombres grâce à de faux tatouages appliqués quotidiennement. Du pus lui sortait également des oreilles et du coin de la bouche. Adrien Morot précise : « Pour qu’il reste sexy, il ne fallait pas trop en faire. ». Durant la majeure partie du film, R porte le maquillage qui correspond à la deuxième étape de sa transformation, caractérisé par une présence moins marquée des veines et un teint un peu moins livide. Au cours de la troisième étape, qui le rapproche encore davantage de son statut d’humain, R a simplement l’air un peu maladif. Il atteint la quatrième étape à la toute fin du film, lorsque sa transformation est achevée. Le chef maquilleur commente : « Ses cicatrices ont disparu comme par magie, et il arbore une mine splendide. C’est alors un beau garçon, prêt à mordre la vie à pleines dents. ».
Le plus grand défi relevé par le département des effets visuels a été l’épique bataille finale du film dans laquelle les Osseux et les zombies s’affrontent pour la dernière fois. La difficulté pour les acteurs qui interprétaient les zombies a été de jouer de manière crédible face à des personnages en images de synthèse qui n’étaient pas physiquement présents. La séquence précédente, dans laquelle les Osseux débarquent dans le stade et se dessinent sur le dôme de verre au-dessus des cadavres, a également présenté une difficulté technique. Les cadavres lèvent les yeux et aperçoivent les silhouettes des Osseux s’acharner sur les vitres et finalement les briser, avant de fondre sur eux pour le grand final. Le superviseur des effets visuels Dan Schrecker commente : « Outre le fait de s’assurer qu’il n’y avait pas de faux raccord au niveau de l’éclairage, nous avons dû faire face à quelques détails imprévus, comme par exemple lorsque M jette un Osseux sur le sol en direction des soldats. Le sol est jonché d’éclats de verre, que le passage de cet Osseux doit envoyer valser. Nous avons donc utilisé un oreiller gris que nous avons jeté au sol pour repousser le verre. De cette manière, lorsque nous avons intégré l’Osseux à l’image, nous n’avons eu qu’à suivre la trajectoire de l’oreiller pour que le verre soit balayé sur son passage. ».

PARLEZ-VOUS ZOMBIE ? 

L’équipe a également dû relever un défi moins spectaculaire, mais tout aussi vital : trouver le moyen de faire communiquer les zombies de manière intéressante tout en restant fidèle à la tradition du genre. Jonathan Levine commente : « Habituellement, le problème ne se pose pas dans ce genre de films, mais c’en est un dans WARM BODIES RENAISSANCE car nous adoptons majoritairement le point de vue des zombies ». La question s’est principalement posée pour les personnages de R et M, dont la relation amicale nécessite qu’ils communiquent. Le réalisateur poursuit : « Leurs conversations reposent sur des mots monosyllabiques et sur leur interprétation des grognements et grondements de l’autre. Cela a donné lieu à de nombreux fous rires sur le tournage. Au tout début du film notamment, il y a une scène dans laquelle M et R se répondent par des grognements, et Rob et Nick avaient sans arrêt des fous rires. À la cinquième prise, c’était devenu leur vrai mode de communication ! ». Nicholas Hoult se souvient : « À certains moments, Rob et moi restions scotchés les yeux dans les yeux. C’était très bizarre ! ». Rob Corddry, dont la femme est orthophoniste, a abordé le langage zombie de manière scientifique. Il explique : « J’ai fait comme si je jouais un personnage souffrant d’une lésion cérébrale. Avec ma femme, nous avons discuté de la façon dont ces malades voient parfois le monde dans leur tête, sans savoir de quoi il s’agit ou ce que cela signifie, ni comment l’exprimer. Du coup, même lorsque je grogne, j’essaie de formuler des mots. ». 
Les pensées de R sont dévoilées à travers une voix off qui révèle aux spectateurs ce qu’il tente de dire sans succès avec des grognements. Nicholas Hoult déclare : « La scripte lisait parfois le texte de la voix off sur le tournage pour que je puisse entendre ce que le personnage était censé penser. Cela m’aidait pour le rythme de la scène afin que tout s’enchaîne avec fluidité. ». 
Les pensées et les émotions de R s’expriment également à travers la musique. Jonathan Levine, qui a travaillé en étroite collaboration avec la superviseuse de la musique Alexandra Patsavas déclare : « Le fait que R communique avec Julie via des disques était présent dans le roman d’Isaac Marion. C’est ce qui m’a séduite dans le projet. ». Le réalisateur ajoute : « La musique permet vraiment de créer une atmosphère. C’est une autre manière de communiquer avec le public. En général, c’est le moyen par lequel j’aborde l’univers et les personnages d’un film. J’ai beaucoup apprécié que cet aspect soit déjà présent dans l’histoire. ». 

WARM BODIES RENAISSANCE est un film qui plaira à un large public, et pas uniquement à cause de l’histoire qu’il raconte et de son humour décalé. John Malkovich explique : « Le personnage de R est très bien écrit, il est vraiment unique, et son histoire est inédite. Beaucoup d’adolescents se sentent exclus, ils ont le sentiment d’être différents, à part, de ne pas être comme les autres. Ce film explore aussi en partie ce sujet, ce n’est pas un simple film d’horreur. ». Adrien Morot déclare : « WARM BODIES RENAISSANCE pourrait bien transformer le genre du film de zombies. Chacun peut y trouver son compte, même les puristes du genre comme moi. C’est le style de film de zombies qu’un garçon peut aller voir avec sa petite amie. Les garçons apprécieront les scènes d’action spectaculaires avec les Cadavres et les Osseux, et les filles seront séduite par le héros sexy et sensible. ». Jonathan Levine conclut : « Je suis conscient que certains puristes du film d’horreur ne verront pas d’un bon oeil la manière dont le film joue avec les conventions du genre, mais j’espère qu’ils garderont l’esprit ouvert. Je connais bien, et j’aime beaucoup, les films comme 28 JOURS PLUS TARD de Danny Boyle, SHAUN OF THE DEAD d’Edgar Wright, LE JOUR DES MORTS-VIVANTS de George A. Romero, ou LE RETOUR DES MORTS VIVANTS de Dan O'Bannon. Mais ce qu’il y a de formidable lorsqu’on fait du cinéma, c’est qu’on peut jouer avec les genres et avec les univers pour raconter des histoires très différentes. ».








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