lundi 6 décembre 2010

Back to the present
Lullaby For Pi 

Romance/Drame

Réalisé et écrit par Benoît Philippon
Casting: Rupert Friend, Clémence Poésy , Matt Ward, Forest Whitaker, Sarah Wayne Callies, Colin Lawrence, Dewshane Williams, Andre Richards, Julian Christopher...

Titre en France: Lullaby
Long-métrage franco-canadien
Durée : 01h42min
Année de production : 2009
Distributeur : Rezo Films

Date de sortie sur les écrans Canadiens: 11 février 2011
Date de sortie sur nos écrans : 1 décembre 2010 (dépêchez-vous si vous souhaitez le voir car il est sorti dans très peu de salles à Paris et risque de ne plus être à l'affiche mercredi prochain)


Résumé emprunté à Allociné (www.allocine.fr) : Sam, libraire le jour et musicien la nuit, perd la femme de sa vie, Joséphine, et de fait, le sens de son existence. Jusqu’à sa rencontre incongrue et quelque peu loufoque avec une jeune femme mystérieuse, Pi, qui devient synonyme de renaissance : pendant que Sam reprend goût à la vie et à la musique, Pi déchiffre la part du mystère qu’elle porte en elle. Une étrange relation se noue entre eux à travers la porte d’une salle de bains… absurdité et beauté des hasards de la vie à New York…

Bande annonce (VO) - je conseille de voir ce film en version originale pour la musicalité des dialogues et la continuité rythmique de l'anglais avec les chansons et la musique


Ce que j'en ai pensé: Sam (l'excellent Rupert Friend) est talentueux, il joue du blues au piano avec brio. Il est cool et à bon coeur, il laisse sa fenêtre dévérouillée pour que tout le monde puisse venir écouter de la musique chez lui au chaud et boire un verre. Le problème est que Sam est malheureux car il a perdu sa femme, Joséphine. Comment ? Peu importe, l’histoire ne le dit pas, elle n’est plus là, c'est tout. Et depuis Sam vit dans le noir entre alcool et cigarettes. Il ne peut plus jouer sur scène et ne peut plus sourire. Mais par l’entremise de son ami hôtelier [et cupidon à ses heures perdues] (Forest Whitaker), un jour Pi , oui, oui, comme le nombre, (interprétée par Clémence Poésy) s'enferme dans la salle de bain de sa chambre d’hôtel. Elle aussi est abimée par la vie et ces deux là tentent de se reconstruire mutuellement. Une belle histoire donc. 




Il y a beaucoup de poésie, de délicatesse et de tendresse dans ce film et cela m’a plu. Le réalisateur utilise les pièces sombres pour Sam (sa chambre) et les pièces lumineuses pour Pi (la salle de bain) pour nous raconter la rencontre de l’ombre et de la lumière. Pi ramène Sam dans la lumière et Sam apaise Pi dans ces angoisses. Certes le film n’est pas sans défauts, notamment avec l’histoire autour du personnage de William et de sa relation avec son père. Cela alourdit le scénario inutilement. Seule l’histoire entre Sam et Pi aurait suffi pour ce film car les deux acteurs principaux sont parfaits (sans oublier le génial entremetteur Forest Whitaker). 






Mais je lui pardonne quelques lourdeurs et quelques longueurs car filmées dans un New York principalement de nuit et loin des sentiers battus, l’histoire sensible de ces deux personnages un peu lunaires est très agréable à découvrir.

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