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dimanche 6 mai 2018

GRINGO



Comédie/Action/Des acteurs très sympas, mais pas beaucoup d'originalité et peu de crédibilité

Réalisé par Nash Edgerton
Avec David Oyelowo, Charlize Theron, Joel Edgerton, Thandie Newton, Amanda Seyfried, Sharlto Copley, Kenneth Choi, Harry Treadaway, Alan Ruck...

Long-métrage Américain/Australien
Durée : 01h51mn
Année de production : 2018
Distributeur : Metropolitan FilmExport

Date de sortie sur nos écrans : 9 mai 2018


Résumé : Harold Soyinka travaille pour un groupe pharmaceutique dirigé par Elaine Markinson et Richard Rusk. Lorsque ces derniers décident de se lancer dans le commerce lucratif du cannabis médical, ils envoient Harold au Mexique pour le lancement de leur nouvelle usine de production. 

Ignorant que la société qu’il représente a trahi un dangereux cartel local, l’employé modèle échappe de justesse à un enlèvement. Perdu au fin fond du Mexique, réalisant que ses patrons ont tout intérêt à le voir disparaitre, pourchassé par les tueurs du cartel et un mercenaire implacable, Harold ne peut compter que sur lui-même s’il veut rester en vie.

Bande annonce (VOSTFR)



Extrait "Hey Stranger" (VOSTFR)



Extrait "I know a guy" (VOSTFR)



Featurette "Harold" (VOSTFR)



Featurette "Stunts" (VOSTFR)



Ce que j'en ai pensé : à mon grand regret, je ne suis pas rentrée dans ce film. Bien qu'il soit bien filmé et bien joué, l'histoire m'a paru confuse au début, tirée par les cheveux dans l'ensemble et plus ou moins déjà-vu dans le fond. Le scénario est travaillé, les faits s'enchaînent une décision après l'autre, une rencontre après l'autre. Pourtant, l'ensemble souffre d'un manque de rythme et de crédibilité. Le ton est également compliqué à saisir, on ne sait pas si le réalisateur, Nash Edgerton, cherche à faire une comédie ou un film policier. Il fait quelques tentatives d'humour noir, mais ne convainc pas parce qu'il ne garde pas le cap en permanence. C'est d'autant plus dommage que sa mise en scène est maîtrisée. En plus, les acteurs sont supers sympathiques. 

David Oyelowo est attachant dans le rôle d'Harold Soyinka, un type honnête et droit dont la vie s'apprête à être légèrement chamboulée. 



Joel Edgerton interprète, Richard Rusk, le typique patron salopard centré sur lui-même.


Charlize Theron est très efficace dans son interprétation de la manipulatrice aux dents longues, Elaine Markinson. 



Sharlto Copley est sympathique dans le rôle de Mitch Risk. 



Harry Treadaway, qui interprète Miles, et Amanda Seyfried, qui interprète Sunny, forment un duo plutôt mignon.


GRINGO ne réussit pas à nous entraîner dans son univers, malgré le soin apporté à sa réalisation, à son scénario qui enchaîne les événements et au travail appliqué de ses acteurs. On ne passe pas un mauvais moment, mais on ne s'amuse pas non plus. Un film passable, sans plus.

Copyright Photos @ Metropolitan FilmExport

NOTES DE PRODUCTION
(Á ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

À la fois comédie noire, film d’action et thriller, GRINGO raconte le combat d’un homme ordinaire qui se retrouve brusquement du mauvais côté de la loi sans avoir rien fait pour ça… et qui va tout faire pour en sortir vivant !

BOOSTÉ ET DÉCALÉ

Venu d’Australie, Nash Edgerton s’est d’abord fait connaître à Hollywood comme acteur, cascadeur et coordinateur de cascades en prenant part à plus d’une centaine de films dont MATRIX, AMERICAN ULTRA et STAR WARS : ÉPISODE II – L’ATTAQUE DES CLONES. Il a commencé parallèlement à réaliser des courts métrages tels que « Spider », primé à plusieurs reprises, ce qui l’a conduit à mettre en scène THE SQUARE, un thriller noir salué par la critique en 2008. Cette expérience lui a donné envie de réaliser d’autres films plus ambitieux. Lorsque son agent lui a fait parvenir le scénario de Matthew Stone, Nash Edgerton a su qu’il tenait le défi qu’il attendait.

Il déclare : « Le concept m’a beaucoup plu alors que la comédie n’est habituellement pas un genre qui m’attire. Le scénario était quelque peu absurde mais je savais que si les acteurs incarnaient les personnages au premier degré, cela valoriserait l’humour tout en conservant le caractère divertissant de l’histoire. Il suffisait d’adapter légèrement le ton. »

Avec l’aide du cinéaste, Anthony Tambakis a retravaillé le script en y mêlant adroitement action et comédie. Nash Edgerton confie : « La plupart de mes films ont pour thème le karma : si on agit mal, on en paie les conséquences. Avec GRINGO, je trouvais intéressant de raconter l’histoire d’un homme qui s’engage dans cette voie, se perd et finit par découvrir qui il est vraiment. »

Les décors dans plusieurs pays et les époustouflantes séquences d’action ont également séduit le réalisateur. Pour le financement de cet ambitieux projet, il a fait appel à la productrice chevronnée Rebecca Yeldham (CARNETS DE VOYAGE, LES CERFS-VOLANTS DE KABOUL), qu’il avait rencontrée sur le tournage de THE GIFT, réalisé et interprété par son frère, Joel Edgerton. Rebecca Yeldham raconte : « Nous avons soumis le projet à Amazon et quand ils ont accepté d’y prendre part, tout s’est fait très vite. »

C’EST AUSSI UN COMIQUE…

GRINGO révèle les formidables talents comiques d’acteurs généralement connus pour leurs rôles dramatiques. Le film est porté par le naïf Harold, interprété par l’acteur britannique de formation classique David Oyelowo. Nommé au Golden Globe pour son incarnation de Martin Luther King dans le film cité aux Oscars SELMA, Oyelowo a saisi sa chance de s’essayer à un genre plus léger. L’acteur, qui a remporté sa deuxième nomination aux Golden Globes pour le rôle d’un tueur dans le poignant « Nightingale » pour HBO, commente : « GRINGO est ma première comédie noire. J’ai joué beaucoup de rôles sérieux, mon côté loufoque ayant toujours été réservé à mes enfants et mes amis. Ce projet était pour moi l’occasion idéale d’exprimer cette facette de ma personnalité. »

David Oyelowo et Nash Edgerton se sont rencontrés autour d’un déjeuner pour discuter du projet, et l’acteur avait de nombreuses suggestions à soumettre au réalisateur : « J’ai proposé à Nash de faire d’Harold un immigrant nigérian. Mes parents sont nigérians et j’ai vécu sept ans au Nigéria, cela me permettait donc de m’identifier plus facilement au personnage. Je tenais à apporter quelque chose d’original au rôle car lorsqu’on interprète un loser, on est tenté de succomber à la facilité et d’en faire un geek à lunettes en surpoids ! Il me semblait en outre que les origines nigérianes d’Harold soulignaient de manière intéressante le caractère incongru de ses aventures en terre mexicaine. »

Son partenaire, Joel Edgerton, affirme que David Oyelowo était le candidat idéal pour incarner cet employé modèle et époux dévoué qui croise la route de personnages très peu recommandables. Il explique : « Harold est quelqu’un de bien sous tous rapports ; pour l’interpréter il fallait donc un acteur qui ait toutes les qualités ! En plus d’être quelqu’un de bien, David aussi un acteur extraordinaire et un homme en qui l’on peut avoir toute confiance, et la caméra perçoit cela en lui. »

La version de ce gentil loser incarné par David Oyelowo a également ravi la productrice Rebecca Yeldham, qui déclare : « David est parfait dans le rôle de cet homme ordinaire qui croit au rêve américain mais se retrouve pris au piège d’une vie rébarbative. Ironiquement, c’est lorsqu’il débarque au Mexique et que toutes ces choses horribles lui arrivent qu’il parvient à reprendre sa liberté et à tracer son propre chemin. »

BUSINESS WOMAN ET FEMME FATALE

Charlize Theron s’est forgé la réputation d’une actrice dramatique au large registre de jeu grâce à une filmographie éclectique allant du terrifiant biopic MONSTER, qui lui a valu l’Oscar, au film d’action futuriste MAD MAX : FURY ROAD. Mais en dehors de quelques apparitions en guest star dans la série télévisée « Arrested Development – Les nouveaux pauvres », elle a rarement eu l’occasion de démontrer ses talents comiques.

Elle a découvert l’humour noir de Nash Edgerton il y a plus de dix ans dans « Spider », le court métrage qu’il a réalisé en 2007. Elle raconte : « J’ai été tellement impressionnée que j’ai demandé à le rencontrer en simple fan. Nous nous sommes immédiatement bien entendus et sommes devenus amis. Cela faisait plusieurs années que nous étions à la recherche d’un projet sur lequel collaborer. »

Lorsque Nash Edgerton lui a offert le rôle d’Elaine, une femme d’affaires sans scrupules, Charlize Theron n’a pas hésité une seconde et s’est même engagée à produire le film via sa société, Denver & Delilah Productions.

L’actrice sud-africaine, qu’on a également pu voir dans le blockbuster fantastique BLANCHE-NEIGE ET LE CHASSEUR et dans PROMETHEUS, le film de science-fiction de Ridley Scott, confie : « J’aime Elaine parce qu’elle n’a pas de filtre et n’a aucun scrupule. Elle dit des choses que je ne me serais jamais permis de dire ! »

L’actrice confie d’ailleurs avoir eu du mal à prononcer les répliques les plus acerbes de son personnage. « J’étais souvent très gênée pendant le tournage du film, au point de rougir et de me sentir obligée de m’excuser auprès de l’équipe pour ce que je venais de dire. Heureusement, tout le monde était très ouvert. »

Pour sa part, Joel Edgerton a pris beaucoup de plaisir à voir sa partenaire se glisser dans la peau de son personnage. Il déclare : « Charlize est aussi belle et élégante que vive d’esprit et cynique. De temps à autre, il lui arrive de sortir quelque chose de cinglant ou d’obscène qui choque tout le monde parce que personne ne s’attend à cela de sa part. Eh bien Elaine, c’est cette facette de Charlize portée à l’extrême ! »

L’actrice s’est également appliquée à creuser au-delà des apparences pour révéler l’humanité très bien dissimulée de son personnage. Elle commente : « J’ai exploité le fait qu’au-delà de son apparente audace, Elaine est en réalité une femme fragile et blessée. C’est ce qui l’a rendue tangible à mes yeux. Je ne voulais pas en faire une caricature. Elaine en impose, elle est excentrique et excessive, et j’avais très envie d’explorer tous ces aspects en tant qu’actrice. »

UN LOUP EN COSTUME D’AGNEAU SUR MESURE

Pour Joel Edgerton – frère du réalisateur Nash Edgerton – le personnage de l’impitoyable homme d’affaires Richard Rusk marque un changement radical par rapport à son précédent rôle, celui du discret pionnier du mouvement de défense des droits civiques qu’il interprétait dans LOVING et pour lequel il a été nommé au Golden Globe. Il commente : « Il semblerait que j’alterne entre les rôles de héros et d’ordures ! Richard est l’incarnation de tout ce que l’on déteste dans le monde de l’entreprise. Je voulais qu’il se dégage quelque chose de doucereux de sa posture et de ses gestes quand on le découvre dans ce luxueux bureau qui lui procure une fausse impression de pouvoir. »

Parmi les « qualités » les plus détestables de Richard figure notamment une absence totale de loyauté envers Harold, ami du temps de ses études devenu son employé. Joel Edgerton raconte : « La société de Richard est sur le point de fusionner avec une grande entreprise, ce qui va lui rapporter très gros, mais cela signifie que beaucoup de ses employés vont rester sur le carreau… y compris Harold. Richard l’a engagé en sachant qu’il pouvait lui faire entièrement confiance, mais leur amitié est à sens unique. Et lorsque l’occasion de se débarrasser d’Harold se présente, Richard n’y réfléchit pas à deux fois. »

Il était essentiel pour l’acteur de trouver le ton juste pour son rôle. Il déclare : « Je suis habitué à jouer dans des films sérieux où il faut être le plus sincère possible pour susciter l’émotion, mais dans une comédie comme GRINGO, il est important de trouver le ton juste. S’agit-il d’un film « tarte à la crème », d’une comédie tendre ou d’un peu des deux ? Je dirais que GRINGO se situe dans la même sphère que FARGO des frères Coen. Si l’histoire est plausible et parfois même très réaliste, on ne peut s’empêcher de rire face au comique de situation. »

Tandis qu’Harold est le cœur et l’âme de GRINGO, ce sont les réactions de ses patrons narcissiques, incarnés par Charlize Theron et Joel Edgerton, qui sont à l’origine des moments les plus cocasses du film. La productrice Rebecca Yeldham observe : « Richard et Elaine ont fière allure, mais ils sont infâmes. Ils sont vulgaires, intolérants, ils traitent les gens atrocement et sont totalement insensibles aux besoins des autres. Mais c’est un plaisir de voir ces deux personnages, aussi sexys et séduisants soient-ils, se comporter de manière aussi abominable ! »

SUNNY & MILES

Amanda Seyfried (LES MISÉRABLES, « Twin Peaks ») interprète Sunny, une touriste américaine innocente qui se lie d’amitié avec Harold au Mexique. Elle explique : « J’apprécie beaucoup Sunny car elle ne se laisse jamais abattre. J’aime incarner des personnages plus optimistes que moi. Sunny a beaucoup de rêves et d’aspirations mais elle semble incapable de les mettre en œuvre. » L’actrice se souvient avec affection de la scène dans laquelle son personnage visite une réserve mexicaine pour papillons et s’émerveille innocemment devant la faune, totalement aveugle aux agissements criminels de son petit ami. Elle raconte : « Les papillons pullulent, et comme moi, Sunny les adore. Ce personnage était taillé sur mesure pour moi ! »

La naïveté de Sunny est contrebalancée par le cynisme de Miles, son petit ami musicien interprété par l’acteur anglais Harry Treadaway (« Penny Dreadful », LONE RANGER, NAISSANCE D’UN HÉROS), qui a organisé ce séjour au Mexique pour de funestes raisons. L’acteur, qui a joué avec Nash Edgerton en 2014 dans un court métrage intitulé « Streetcar », déclare : « J’ai été fasciné par l’histoire et le personnage. Miles est une sorte d’homme-enfant qui a quitté son Angleterre natale pour s’installer à Los Angeles dans l’espoir de se faire un nom dans l’industrie musicale mais qui a sans doute passé trop de temps à regarder des documentaires sur les Doors au lieu d’écrire des chansons. »

Pour préparer le rôle de cet aspirant rocker, Harry Treadaway n’a pas eu à chercher l’inspiration bien loin. Il confie : « Il a suffi que je me regarde dans le miroir ! J’avais déjà le look adéquat avec mon jean slim, mes colliers et mes bagues. D’une certaine manière, Miles n’est qu’une version poussée à l’extrême de beaucoup de gens que je connais. »

UNE HISTOIRE DE FRONTIÈRES

GRINGO se déroule dans deux univers radicalement différents, avec d’un côté le centre-ville de Chicago et ses élégantes tours de verre, et de l’autre les rues animées et poussiéreuses du Mexique. Trouver les décors parfaits a nécessité un long processus de repérages. La productrice exécutive Trish Hofmann explique : « Nous avons envisagé de tourner le film en Colombie, à Cleveland, à Porto Rico, au Canada… Mais lorsque nous nous sommes rendus au Mexique, nous avons été subjugués par la beauté des paysages. Le contraste saisissant entre l’architecture de Chicago et celle du Mexique rend le film particulièrement intéressant sur le plan visuel. »

Le tournage a débuté en mars 2016 à Chicago avant de se poursuivre en avril au Mexique, à Mexico et Veracruz. Le directeur de la photographie espagnol Eduard Grau, qui avait déjà collaboré avec les frères Edgerton sur THE GIFT, s’est appliqué à souligner le contraste entre les deux décors en utilisant des mouvements de caméra marqués et des palettes de couleurs sensiblement différentes. Il déclare : « À Chicago, la palette de couleurs a été inspirée par la neige et nous avons opté pour une esthétique sobre dans les tons de gris. Le cadrage est également plus maîtrisé. À l’inverse, le Mexique est une explosion de couleurs avec ses jaunes, ses rouges, ses roses et ses bleus. Lorsque Harold arrive dans le pays, il est comme libéré de sa vie ordinaire, tout est plus trépidant, c’est pourquoi nous avons choisi d’avoir recours au travelling, au Steadicam et parfois même à la caméra portée. Il était essentiel que la réalisation soit fluide de manière à suivre Harold dans ses aventures. »

Patrice Vermette, le chef décorateur nommé à l’Oscar pour le film de sciencefiction PREMIER CONTACT, a puisé l’inspiration dans le travail de l’architecte moderniste Ludwig Mies van der Rohe pour créer le lieu de travail des personnages principaux à Chicago. Il commente : « Je tenais à ce qu’il se dégage de ces bureaux une atmosphère d’hyper-contrôle, notamment à travers l’absence quasi totale de couleurs. Les décors sont directement inspirés de l’hiver et de la froideur des personnages de Richard et Elaine, tout y est donc noir et blanc. »

Au Mexique, Patrice Vermette et son équipe ont investi un bâtiment vide pour y installer le laboratoire clandestin dans lequel la société fabrique de la marijuana synthétique. Il déclare : « Pour créer ce lieu, nous avons mis la structure existante à nu et imaginé un espace dont je suis très fier. »

Le chef décorateur a également cherché à illustrer le malaise d’Harold en peignant en vert le motel miteux dans lequel il se cache. Il explique : « C’est comme si tous les clients étaient atteint d’une maladie qui influe sur la couleur de leur peau. Ça a été passionnant de jouer sur cet aspect. »

À Veracruz, Patrice Vermette a tiré profit de l’animation et du tumulte des rues. Il confie : « Les couleurs et le chaos de cette ville étaient fantastiques et incroyablement cinématographiques. »

Contrairement aux personnages habillés de manière décontractée qu’ils croisent au Mexique, Harold, Richard et Elaine se distinguent par leurs tenues de ville sur mesure confectionnées par la chef costumière primée aux Emmy Awards Donna Zakowska (« John Adams », « TURN »). Elle déclare : « Le personnage de Charlize porte des pièces de haute couture. Durant les essayages, nous avons épuré son style jusqu’à ce qu’il ne contienne plus que des éléments absolument parfaits : la parfaite paire de chaussures Dior, le parfait sac à main Fendi et la parfaite paire de gants Prada. Tout a été étudié jusque dans les moindres détails. »

Pour habiller Harold, Donna Zakowska a commandé du tissu à Londres dans lequel elle a fait tailler des costumes sur mesure à Los Angeles. Elle explique : « À Londres, nous avons trouvé un tissu en laine très spécial dans lequel David et moi avons imaginé ensemble un costume moderne sans être tape-à-l’œil car les tenues du personnage se caractérisent par leur simplicité. »

Pour les criminels que rencontrent Harold après qu’il abandonne ses patrons, la chef costumière a fait des recherches sur l’univers des cartels de la drogue et les carnavals. Elle déclare : « Il était très important de parvenir à reproduire le style et les masques du carnaval de Veracruz. C’est un élément majeur du film, c’est pourquoi je me suis attachée à donner aux costumes une dimension très visuelle. »

Les acteurs et l’équipe du film ont été fortement impressionnés par les techniciens locaux qui ont participé au tournage mexicain. Charlize Theron déclare : « C’était un plaisir de travailler dans ce cadre merveilleux. Comme l’essentiel de l’histoire se déroule au Mexique, ça a été un immense avantage de pouvoir tourner dans le pays. Les habitants sont chaleureux, la nourriture délicieuse et l’équipe mexicaine a travaillé très dur et était extrêmement professionnelle. »

ACTION CHOC ET HUMOUR GRINÇANT

Drôle, imprévisible et sincère, GRINGO revisite le genre de la comédie d’action. Charlize Theron commente : « Les films originaux sont très rares, mais GRINGO ne ressemble à rien ce que j’ai pu voir ou lire auparavant. Il est à la fois hilarant et poignant et évoque la situation sociale dans le monde actuel d’une manière très distrayante. Les acteurs du film sont tous au sommet de leur art et Nash est un cinéaste exceptionnel. »

Au-delà de son humour acéré, GRINGO raconte également une histoire optimiste, comme l’explique Joel Edgerton : « Ce qui est plaisant ici, c’est que la bienveillance l’emporte sur la cupidité ; ce personnage attachant remporte son combat contre le monde de l’entreprise. Il y a évidemment de grandes scènes d’action avec des cascades automobiles et des fusillades spectaculaires qui arrivent à point nommé, mais je pense que ce qui plaira le plus aux spectateurs, ce sont l’originalité et l’humour décapant de l’histoire. »

Pour Harry Treadaway, le succès de GRINGO repose principalement sur l’alliance de l’humour et du mystère. Il déclare : « J’aime jouer dans des films qui font rire le public aux éclats. Il y a un fond de vérité chez les personnages de GRINGO, mais ils ont été poussés à l’extrême. C’est comme s’ils avait tous bu un peu trop de tequila ! »

Pour le réalisateur Nash Edgerton, le fait que GRINGO se déroule à cheval entre les États-Unis et le Mexique en fait un film très contemporain. Il explique : « Le monde dans lequel nous vivons est tellement connecté qu’il était important pour moi de faire appel à une distribution internationale. Quand je vais au cinéma, c’est pour m’évader et être diverti. J’espère que GRINGO parviendra à bousculer les spectateurs mais surtout qu’il les fera rire et leur donnera à réfléchir. »

Textes des notes de production : Pascale & Gilles Legardinier  

  
#GringoLeFilm

mercredi 7 juin 2017

FREE FIRE


Action/Thriller/Comédie/Un huis clos décalé, déjanté et assumé, très cool

Réalisé par Ben Wheatley
Avec Brie Larson, Cillian Murphy, Armie Hammer, Sharlto Copley, Sam Riley, Jack Reynor, Babou Ceesay, Michael Smiley, Noah Taylor...

Long-métrage Français/Britannique
Durée : 01h30mn
Année de production : 2016
Distributeur : Metropolitan FilmExport 

Interdit aux moins de 12 ans

Date de sortie sur les écrans britanniques : 31 mars 2017
Date de sortie sur nos écrans : 14 juin 2017 


Résumé : Une vente d’armes clandestine doit avoir lieu dans un entrepôt désert. Tous ceux qui y sont associés se retrouvent face à face : deux Irlandais, Justine, l’intermédiaire, et le gang dirigé par Vernon et Ord. Mais rien ne se passe comme prévu et la transaction vire à l’affrontement. C’est désormais chacun pour soi… pour s’en sortir, il va falloir être malin et résistant.

Bande annonce (VOSTFR)



Extrait - Un conn*** international (VOSTFR)


Ce que j'en ai penséFree Fire est le premier long-métrage du réalisateur Ben Weathley que j'apprécie vraiment. Son Free Fire est un film de genre dans l’esprit Tarantino, mais évidemment, à la sauce Weathley. En ressort un huis clos à la sauce délicieusement seventies, décalé et assumé totalement. Ben Weathley garde une cohérence du début à la fin que ce soit au niveau des personnages, des dialogues, de l'atmosphère ou de la mise en scène. C'est barré, tordu et assez drôle. Il y a une bonne dynamique dans ses plans. On suit la trajectoire des balles pour passer d’un camp à l’autre. Sa réalisation est très précise. 

L’intrigue est épaisse comme le fil d’un bâton de dynamite, mais le scénario est malin et trouve toujours des raisons pour remettre en route les échanges de coup de feu et relancer le bastringue. Douilles et andouilles se mélangent joyeusement dans cette rencontre de bras cassés avec lesquels on sent dès les premières secondes que les événements vont déraper, méchamment. C’est cruel, sanglant et assez jouissif dans l’ensemble. 

Les protagonistes sont si bêtes qu’ils réussissent à être attachants, aidés par le talent des acteurs. Il faut dire aussi que les dialogues sont particulièrement savoureux et mettent en avant le fait qu’en réalité, ces gars sont plutôt à l’aise dans cette configuration foireuse. Les personnalités varient et lorsque deux ou trois d’entre eux ont un demi-cerveau fonctionnel, on se pâme tant ils relèvent le niveau intellectuel de la troupe. 

Justine est la seule femme dans cette rencontre. Elle est interprétée par Brie Larson qui est excellente pour jouer la manipulatrice avec délicatesse et discrétion. Justine n’est jamais en reste face à des machos sans cervelles.



Cillian Murphy interprète Chris, le plus posé. Ce rôle lui va très bien. Chris sait ce qu’il veut, mais vouloir n’est pas pouvoir. 


Armie Hammer est super dans le rôle d’Ord. Il est cool, beau gosse et en joue bien volontiers. Son charisme impose son personnage physiquement. Il se trouve qu’Ord est aussi le plus compétent du groupe.


Sharlto Copley s’éclate en Vernon. C’est le personnage le plus original et le plus ancré dans les seventies.



Sam Riley dans le rôle de Stevo et Jack Reynor dans le rôle d’Harry sont deux merveilleux idiots revanchards.



Babou Ceesay interprète Martin, une force de la nature qui voudrait que tout se passe bien, mais qui connaît Vernon et sa grande bouche.


Free Fire est un feu d'artifice. C’est un délire parfaitement calibré qui n’est pas tendre avec ses personnages, ce qui fait marrer le spectateur. L’exercice du huis clos trouve ici un nouveau souffle grâce à la réalisation inventive de Ben Wheatley ainsi qu’aux dialogues et situations décalés. N’hésitez pas à aller découvrir cette embrouille au cinéma !






NOTES DE PRODUCTION 
(Á ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

LE FEU AUX POUDRES 

 FREE FIRE est né de l’amour que porte le réalisateur, scénariste et monteur Ben Wheatley au cinéma d’action depuis toujours. Le cinéaste britannique à qui l’on doit DOWN TERRACE, KILL LIST, TOURISTES, ENGLISH REVOLUTION et HIGH-RISE, confie :  « Pour moi, le cinéma d’action, c’est le cinéma à l’état pur. En faisant FREE FIRE, je voulais quelque chose de dynamique, de cinétique, qui joue à fond sur tout ce que j’aime dans un film, en particulier le montage. C’est assez évident, je crois, dans KILL LIST et dans les épisodes de « Doctor Who » que j’ai réalisés. J’ai grandi en admirant les films de Sam Peckinpah et je me souviens d’avoir été frappé en particulier par le montage de LA HORDE SAUVAGE, APPORTEZ-MOI LA TÊTE D’ALFREDO GARCIA et PAT GARRETT ET BILLY LE KID. C’était tout simplement incroyable. » 

 Ce n’est pas seulement l’influence de ces classiques qui a insufflé au cinéaste le concept de FREE FIRE, mais aussi le gouffre qu’il percevait entre les témoignages de gens ayant réellement participé à des affrontements armés et la façon dont ceuxci sont dépeints dans les films. Ben Wheatley raconte : « J’ai lu énormément de récits de fusillades. En particulier celle restée célèbre dans les annales du FBI qui avait impliqué des agents et des pilleurs de banque à Miami en 1986. Les rapports relataient ce qui s’était passé au coup par coup – c’est le cas de le dire –, qui avait tiré quelle balle, sur qui et quand, les blessures… Ce qui ressortait, c’était l’impression de chaos et d’horreur. Ces types étaient surentraînés et il semblait que personne n’était arrivé à tirer droit... C’est complètement fou de lire ça et ce témoignage m’a hanté pendant longtemps, au point que j’ai eu envie d’en faire un film. Quand vous étudiez les transcriptions des témoignages et les rapports balistiques, vous comprenez qu’on ne meurt pas forcément tout de suite quand on a été touché ailleurs que dans les organes vitaux.   « Un autre point important, c’est que dans le cadre d’échanges de coups de feu, la plupart des tireurs ne sont pas très bien entraînés. Je me suis intéressé à ce que cela donne dans la réalité – tout en restant bien sûr dans un cadre divertissant. » 

Pour FREE FIRE, Ben Wheatley revient sous la bannière Rook Films, après s’en être écarté provisoirement pour réaliser son adaptation plébiscitée par la critique de HIGH-RISE d’après le roman de J.G. Ballard I.G.H. – il a travaillé sur ce film avec le producteur Jeremy Thomas et y dirigeait Tom Hiddleston, Jeremy Irons et Sienna Miller. Le cinéaste retrouve donc Andrew Starke, qui avait produit tous ses précédents films. FREE FIRE représente le projet le plus ambitieux de Rook Films à ce jour et vient s’ajouter à une longue liste de films outre ceux de Ben Wheatley, aussi uniques et intéressants que THE DUKE OF BURGUNDY de Peter Strickland, AAAAAAAA ! de Steve Oram et dernièrement, THE GREASY STRANGLER de Jim Hosking. 

LES TIREURS 

 Le casting est un élément clé du film. Ben Wheatley déclare : « Plusieurs facteurs sont entrés en jeu dans le choix des acteurs. Tout d’abord, je voulais travailler avec Cillian Murphy. Nous nous étions rencontrés pour discuter de ce que nous pourrions faire ensemble et j’ai essayé de développer un rôle qui soit un bon personnage pour lui. J’ai donc écrit le rôle spécialement à son intention. »  Cillian Murphy a été le premier à rejoindre le projet, et une fois cette pièce maîtresse en place, le casting s’est déroulé rapidement. Chaque nouvel acteur nourrissait le scénario, qui évoluait pour coller au mieux au profil de son interprète et capitaliser sur les qualités propres à chaque comédien et comédienne.

 Ben Wheatley explique : « Le personnage de Michael Smiley, Frank, a lui aussi été écrit précisément pour lui, et je ne crois pas qu’on aurait pu prendre un autre acteur pour ce rôle. J’avais déjà dirigé Michael dans DOWN TERRACE, KILL LIST et ENGLISH REVOLUTION. »  « Pour les autres acteurs, poursuit-il, nous avons procédé à un casting en bonne et due forme. Amy Jump et moi avions beaucoup aimé LONE RANGER, NAISSANCE D’UN HÉROS et nous avons contacté Armie Hammer, qui a dit oui. C’était génial ! Nous avons réécrit le rôle au fur et à mesure du tournage, pour le modeler à l’image d’Armie. »  « J’ai toujours admiré ce que faisait Sharlto Copley, il est arrivé tard sur le film mais là encore, nous avons modifié le rôle pour lui, et on en a fait un SudAfricain. »

  « Nous avons eu un entretien avec Sam Riley via Skype, c’est un acteur brillant, je le vois comme un jeune John Hurt. »  « Quant à Brie Larson, elle vient compléter un casting brillant, c’est un énorme atout pour nous et pour le film. Je l’ai rencontrée, c’est quelqu’un de formidable ; je connaissais certains de ses films et je la trouvais excellente. On avait entendu parler de ROOM à l’époque, on n’en entendait que du bien, mais on ignorait encore à quel point le film était bon et combien Brie était époustouflante. D’ailleurs, elle a remporté l’Oscar ! » 

 Avec un tel casting, FREE FIRE est en mesure d’explorer des thèmes plus profonds que ne le laisserait supposer le cadre d’un « film de fusillade ». Ben Wheatley explique : « On se fait tous une certaine idée de soi-même, mais on a rarement l’occasion de la mettre à l’épreuve. On peut se croire un vrai héros avant que les difficultés ne vous révèlent comme un lâche de première catégorie ! Ou on peut se considérer comme quelqu’un de gentil alors qu’en réalité, tout le monde vous trouve méchant. Je trouve passionnant d’observer ces personnages dont toute l’existence est concentrée, condensée et réduite à de tout petits actes très simples. « Vais-je arriver à ramper jusque là-bas ? Puis-je monter ces escaliers et arriver en haut vivant ? Arriverai-je à atteindre le téléphone ? » C’est ce qui a guidé ma démarche : de micro décisions qui entraînent de terribles conséquences. » 

Il était important pour le réalisateur que la souffrance et le châtiment soient infligés à tous les personnages : « Il fallait tous les ramener au même niveau face à l’épreuve, et leur supprimer la possibilité d’y échapper ou de s’enfuir. Il n’est pas impossible de blesser quelqu’un lors d’une fusillade, mais tuer réellement, c’est une autre paire de manches. » 

L’ÉPOQUE 

 FREE FIRE se passe dans les années 1970. Pas seulement parce que Ben Wheatley souhaitait rendre hommage aux grands films d’action de l’époque, mais aussi parce que ce cadre temporel prive les personnages des technologies modernes qui causent certaines difficultés aux thrillers actuels, comme l’explique Ben Wheatley : « Le film se passe avant les téléphones mobiles, et c’est là que ça se joue : ils ne peuvent pas appeler à l’aide. Impossible de prévenir l’extérieur. Cette histoire ne pouvait fonctionner qu’avant 1990 environ. »   « Et puis il y a aussi d’autres facteurs, comme l’histoire du cinéma ou le contexte socio-politique – des notions intéressantes qui, même si elles ne sont pas le thème principal, sont présentes en sous-texte. Je voulais m’écarter de cette image ultra classique des criminels et de la mafia bien trop théâtrale véhiculée par le cinéma, qui a moins de sens aujourd’hui qu’à l’époque. Aucun de ces personnages n’est un stéréotype, ce sont des hommes d’affaires ou des intermédiaires qui opèrent au niveau international. Je ne voulais pas de déjà-vu, aucun de ces clichés des films de genre usés jusqu’à la corde. Ce film, comme ses personnages, est particulier. » 

UN TOURNAGE ET DES COUPS DE FEU 

 Le film a été tourné durant six semaines dans un entrepôt de la banlieue de Brighton. Cet endroit vaste et vide a été décoré pour paraître abandonné, en mauvais état et dangereux. Mais même s’il s’agissait de débris factices répandus partout, les acteurs ont quand même dû passer plusieurs semaines à ramper sur le sol dur parmi toutes sortes d’objets, caisses, planches et déchets divers. Et pour encore plus de réalisme, la décision a été prise de ne pas avoir recours aux effets numériques. Les effets spéciaux physiques ont donc été réalisés sur le plateau, au moment des prises de vues. 
 Ben Wheatley détaille : « Je dirais que les effets sont à 99 % des effets physiques, car le seul moment où nous avons utilisé des effets numériques, c’est lorsque ça se passe trop près des acteurs pour garantir leur sécurité. Ça concerne un ou deux tirs, le reste est entièrement vrai. Nous avions quelque chose comme 500 explosions pyrotechniques et 6000 tirs de munitions. Il a fallu aussi ponctuellement ajouter ou remplacer l’éclair à la bouche du canon parce que la caméra n’avait pas pu le capter, même s’il était réel. Mais c’est resté exceptionnel. Nous avons fait le plus de choses possibles en vrai. » 
 Le producteur Andrew Starke précise, en laissant planer un certain mystère : « Nous tournions près d’un supermarché en activité. Les effets pyrotechniques et les explosions n’ont pas dérangé le voisinage… du moins pas pendant le premier mois de tournage ! » 
 Le tournage a nécessité une préparation minutieuse. « C’est obligatoire avec ce genre de films, explique Ben Wheatley, il y a quantité de choses à régler, il faut fabriquer et placer des explosifs dans le décor, parsemer les éclats et les impacts des balles…. Nous avions tout storyboardé avec précision, nous avons fait des maquettes du décor, avons marqué les cibles, vérifié les lignes de mire, les emplacements des acteurs et des caméras, etc. Le film a été pratiquement entièrement tourné dans l’ordre chronologique. » 

LA MUSIQUE 

 Pour la musique de FREE FIRE, Ben Wheatley s’est tourné vers le duo formé par Geoff Barrow et Ben Salisbury, qui venait d’écrire la musique de EX MACHINA et avait précédemment signé une musique originale peu conventionnelle pour DREDD qui n’avait finalement pas été utilisée. « J’avais fait appel à Portishead, le troupe de Barrow pour HIGH-RISE et j’avais adoré ce qu’ils avaient fait pour EX MACHINA. Pour FREE FIRE, nous leur avions demandé d’écrire quelque chose avant le tournage, ce qui nous a été très utile parce que nous avons pu faire écouter la musique lors des rendez-vous où on pitchait le film, pour faire comprendre le ton général du projet. Une grande partie du film n’est pas accompagnée de musique, alors quand on en entend, elle prend vraiment le dessus et est très efficace. » 

SCORSESE POUR PRODUCTEUR EXÉCUTF    

Atout inattendu pour le film, Martin Scorsese en est l’un des producteurs exécutifs avec son associée Emma Tillinger Koskoff. Ben Wheatley commente : « C’est tout bonnement extraordinaire. Quand Martin Scorsese tournait HUGO CABRET, il s’est intéressé à plusieurs films britanniques, dont KILL LIST. Nos agents respectifs sont entrés en contact, et j’ai pu aller le voir à New York. Il est exactement tel qu’on se l’imagine : une boule d’énergie, une culture cinématographique époustouflante, un dieu du cinéma et le plus grand cinéaste vivant. Lorsque le projet de FREE FIRE a vu le jour, on lui a envoyé le scénario. Il a aimé, il a souhaité participer. Il nous a offert ses précieux conseils d’un bout à l’autre. Et tout ce que je peux dire, c’est qu’il avait toujours raison ! » 

Textes des notes de production: Coming Soon Communication 

  
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dimanche 23 avril 2017

FREE FIRE


Au cinéma le 14 juin 2017

Jusqu'à présent, je n'ai pas été fan du style de cinéma de Ben Wheatley. Cependant, je trouve l'idée de ce huis clos qui dérape, avec des personnages qui ont l'air tous plus bêtes et méchants les uns que les autres, plutôt sympathique. La bande-annonce est marrante et le casting me plaît beaucoup.

UN FILM DE BEN WHEATLEY
(KILL LIST, HIGH-RISE...)

PAR LE PRODUCTEUR EXÉCUTIF MARTIN SCORSESE

Avec
Sharlto Copley
(District 9, L'agence tout risque, Elysium...)
Armie Hammer
(The Social Network, Agents très spéciaux - Code U.N.C.L.E...)
Brie Larson
(Oscar de la meilleur actrice 2016 pour Room, Kong: Skull Island, Captain Marvel...)
Cillian Murphy
(28 jours plus tard, trilogie Batman, Inception, Sunshine, Dunkerque...)
Jack Reynor
(Macbeth, Sing Street...)
...


Résumé : Une vente d’armes clandestine doit avoir lieu dans un entrepôt désert. Tous ceux qui y sont associés se retrouvent face à face : deux Irlandais (Cillian Murphy, Michael Smiley), Justine (Brie Larson), l’intermédiaire, et le gang dirigé par Vernon (Sharlto Copley) et Ord (Armie Hammer). Mais rien ne se passe comme prévu et la transaction vire à l’affrontement. C’est désormais chacun pour soi… pour s’en sortir, il va falloir être malin et résistant.

Bande-annonce (VOSTFR)














   
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