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lundi 17 juin 2019

BUÑUEL APRÈS L’ÂGE D’OR


Animation/Un film qui sonne juste et vrai, il est touchant et son propos interpelle

Réalisé par Salvador Simo
Avec les voix, en version originale, de Jorge Usón, Fernando Ramos, Cyril Corral, Rachel Lascar, Gabriel Latorre...

Long-métrage Espagnol/Néerlandais
Titre original : Buñuel en el laberinto de las tortugas 
Durée: 01h26mn
Année de production: 2018
Distributeur: Eurozoom

Date de sortie sur nos écrans : 19 juin 2019


Résumé : Suite au scandale de la projection de L’AGE D’OR à Paris en 1930, Luis Buñuel se retrouve totalement déprimé et désargenté. Un ticket gagnant de loterie, acheté par son ami le sculpteur Ramon Acin, va changer le cours des choses et permettre à Buñuel de réaliser le film TERRE SANS PAIN et de retrouver foi en son incroyable talent. 

Bande annonce (VOSTFR)


Ce que j'en ai penséBUÑUEL APRÈS L’ÂGE D’OR est un film d'animation à l'ancienne qui s'adresse aux adultes. Il raconte une page de l'histoire du cinéma de façon réaliste. Il s'intéresse à une époque spécifique, les années 1930, en tenant compte des mentalités du moment, dépeignant avec franchise des actions qui peuvent paraître choquantes, mais, qui remisent dans leur contexte, font partie d'un tout. Ce film est ainsi très bien fait pour à la fois raconter une tranche de vie et donner naissance à une aventure prise entre une vision artistique jusqu'au-boutiste et une approche pragmatique bienfaitrice. 

Le réalisateur Salvador Simo réussit à parler d'amitié, d'humanité, d'Histoire, de culture, de bouillonnement artistique... dans un long-métrage animé qui se révèle surprenant et très touchant. Il sait aussi bien amener l'humour, que l'angoisse, la chance ou le doute tout en rendant hommage à Luis Buñuel et à ses compagnons de route. Son portrait de ce créateur de troubles ressort comme honnête. Il fait vibrer le surréalisme dans les rêves de son personnage traduisant l'angoisse existentielle de l'artiste incompris en pleine crise de doute et trouvant ainsi le moyen d'insuffler par petites touches ce genre cher à Luis Buñuel dans des images qui représentent avec authenticité les difficultés d'un projet artistique dont le sujet dénonce des conditions inhumaines. L'ajout d'extraits réellement filmés intensifie leur impact et nous laisse percevoir combien la narration de cette histoire tente de s'approcher de la vérité. 




Le réalisateur fait cohabiter habilement des moments légers et des scènes très dures. Le rythme est constant, le spectateur est sans cesse dans l'attente de la nouvelle étape du déroulement des événements. Le réalisateur donne de la force à son propos. On s'attache aux personnages qui ont des traits de personnalités bien dessinés et distincts, sans oublier des attitudes marquées. 






Il faut découvrir ce film en version originale puisque les acteurs parlent différentes langues étant donné que l'intrigue se déroule en France et en Espagne. Les accents ajoutent à cette impression de dynamisme qui s'exprime dans les échanges entre les protagonistes. La musique d'Arturo Cardelús marque les esprits tant elle accompagne avec pertinence les différentes expériences vécues par les protagonistes.

BUÑUEL APRÈS L’ÂGE D’OR est une fenêtre ouverte sur un esprit à part et sur une aventure qui mérite d'être contée à plus d'un titre. Salvador Simo nous transmet des faits avec crédibilité et n'essaie pas d'atténuer certains aspects faisant sonner l'ensemble très juste. C'est une découverte intrigante et touchante.

Copyright photos @ Eurozoom
©2018 Bunuel en el laberinto de las tortugas 
All Right Reserved Sygnatia Glow Submarine Amsterdam Hampa Studio

NOTES DE PRODUCTION
(À ne lire qu'après avoir vu le film pour éviter les spoilers !)

UNE HISTOIRE VRAIE QUI COMMENCE PAR UN COUP DE CHANCE LE 22 DÉCEMBRE 1932

Lors de ce tirage du loto de Noël du 22 décembre 1932 – le jackpot est attribué au ticket n°29757 acheté par un groupe de fonctionnaires de la région de Huesca en Espagne. Ramón Acin a misé 25 pesetas sur ce numéro, qui lui en a rapporté 150 000.

Afin d’honorer la promesse faite à Luis Buñuel, il finance et produit son film : TERRE SANS PAIN.

L’HISTOIRE VRAIE DU TOURNAGE DE TERRE SANS PAIN

TERRE SANS PAIN est un court-métrage documentaire sur Les Hurdes, une des régions les plus pauvres et les moins développées d’Espagne en 1932. L’insalubrité, la misère et le manque d’opportunités pour ses habitants provoquent l’émigration des jeunes et la solitude de ceux qui restent dans cette région désolée.

Ce documentaire cru sur la situation des Hurdes se base sur une étude anthropologique majeure du médecin Maurice Legendre qui a étudié cette région pendant presque vingt ans. Sa thèse intitulée Las Jurdes : étude de géographie humaine (1927), est tombée entre les mains de Luis Buñuel qui en tire un scénario puis son essai cinématographique.

Avec ce film, Buñuel donne un tournant à son œuvre, s’éloignant du dogme surréaliste pour se rapprocher de propositions plus politiques, sociales-communistes. Mais le surréalisme a toujours aspiré à refléter la réalité sous ses différentes facettes, sans lui tourner le dos. Cette approche du surréalisme finit par devenir un mouvement de révolte contre la société bourgeoise sous tous ses aspects, dont l’arme principale est le scandale.

La beauté terrible et amère des images des Hurdes est imprégnée du surréalisme (l’âne dévoré par les abeilles, l’enterrement de l’enfant dans son cercueil blanc flottant sur la rivière…). En 1933, le gouvernement de la Seconde République d’Espagne a interdit le film pour l’image négative du pays que le film présente.

Cette censure perdure jusqu’en 1976.

NOTE D’INTENTION DU RÉALISATEUR

Quand le producteur Manuel Cristóbal m’a proposé de réaliser un film d’après le roman graphique Buñuel dans le labyrinthe des tortues, j’ai immédiatement pensé à mon père. Il a toujours été un grand admirateur de Luis Buñuel. Je me souviens quand il me racontait l’histoire de ces hommes enfermés dans une pièce sans porte. Je ne comprenais rien à cette histoire, mais elle me fascinait ! (ndlr : L’ANGE EXTERMINATEUR)

L’idée de raconter une histoire sur Luis Buñuel était tout aussi fascinante que terrifiante pour moi. Quand j’ai commencé à écrire le scénario avec Eligio Montero, nous avons décidé de nous concentrer sur le tournage de son documentaire sur les Hurdes en 1932. Luis n’était alors qu’un jeune réalisateur à la recherche de son propre langage. Ce film marque un tournant dans sa carrière. Il marque aussi le mouvement surréaliste et préfigure ses œuvres à venir comme LOS OLVIDADOS (Pitié pour eux).

Pendant mes longs mois de recherche et d’écriture, je me suis essentiellement concentré sur la vie du personnage lui-même en lisant beaucoup d’interviews et d’anecdotes. Sur ma table de chevet, j’avais un livre de l’Académie du Cinéma regroupant des interviews de ceux qui avaient travaillé avec lui : c’est vite devenu une obsession pour moi. J’étais tellement plongé dans la vie de Buñuel qu’une nuit, j’ai même rêvé que je prenais un café en terrasse avec Buñuel en personne et que je discutais du film avec lui.

Avec BUÑUEL APRÈS L’ÂGE D’OR, j’ai essayé de faire le portrait d’un artiste, pas celui du grand réalisateur que tout le monde connaît aujourd’hui, mais celui d’un jeune homme au début de sa carrière, quasiment inconnu, un type du nom de Luis tout simplement. Pour mieux saisir le personnage sur un plan personnel, j’ai pu m’appuyer sur son fils, Juan Luis, avec qui j’ai pu m’entretenir, chez lui, à Paris. Des rencontres bourrées d’anecdotes, de rires et de tendresse. Ce film est également l’occasion de présenter un autre artiste au public : Ramón Acin, également ami de Luis. Un homme au cœur aussi grand que sa région natale, Huesca. Ce peintre, sculpteur et poète espagnol est devenu accidentellement producteur du documentaire TERRE SANS PAIN. On y découvre la personne totalement dévouée aux autres qu’il était.

J’espère que vous apprécierez cette escapade dans le monde de Buñuel autant que nous.

NOTE D’INTENTION DU PRODUCTEUR

Après avoir acheté les droits du roman graphique Arrugas pour qu’Ignacio Ferreras l’adapte au cinéma, je me suis mis à la recherche d’une autre histoire susceptible de m’inspirer. J’ai alors découvert le roman graphique Buñuel dans le labyrinthe des tortues de Fermín Solís et j’ai tout de suite compris qu’il pourrait être la base d’un bon film.

À l’époque, je cherchais un projet que Salvador pourrait réaliser et celui-ci m’a paru idéal. Nous étions l’un comme l’autre intéressés par Luis Buñuel, parce que c’est un personnage très contradictoire comme Jean-Claude Carrière, son proche collaborateur, le souligne parfaitement dans Mon dernier soupir, l’autobiographie de Buñuel qu’il a co-écrite avec lui.

Buñuel était extrêmement sarcastique, doté d’un sens de l’humour typique de l’Aragon, sa région natale. C’était un homme qui, malgré son génie, ne prenait vraiment rien au sérieux. Buñuel était modeste, comme beaucoup de gens brillants, et avait pour habitude de dire qu’une journée sans rire était une journée perdue.

Je suis convaincu que l’animation offre d’énormes possibilités en termes de narration, notamment quand un monde imaginaire entoure le récit et je me dis que lui-même aurait pu utiliser l’animation. En se concentrant sur Luis, Salvador Simó l’a réinventé avec beaucoup de tendresse, sans pour autant manquer de respect à son génie. Pour moi, c’est l’un des intérêts majeurs de BUÑUEL APRÈS L’ÂGE D’OR.

Pour ce film, nous avons fait appel à une équipe qui, je l’espère, saura surprendre agréablement le public et notamment José Luís Ágreda à la direction artistique et Arturo Cardelús pour la musique. Je crois que ce film est un hommage à Luis Buñuel de la génération de ses petits-enfants et j’espère que le public trouvera ce film à la fois divertissant et surprenant.

LES PERSONNAGES

Luis Buñuel

Jeune artiste sans attache qui ne vit que pour son art, il est toutefois loin du cliché de l’artiste intellectuel et égocentrique. Bien que parfois un peu grossier, il n’en est pas moins drôle et sensible. Bon vivant, il aime plaisanter et s’amuser. Il dit ce qu’il pense, mais sa franchise peut parfois blesser.

Aussi exigeant envers lui-même qu’envers les autres, il sait également se montrer sensible à la souffrance d’autrui, en particulier à la souffrance du peuple démuni des Hurdes. Le tournage de son documentaire TERRE SANS PAIN va le mettre à l’épreuve. Jusqu’où est-il prêt à aller pour son art ? Qu’est-il prêt à sacrifier pour lui ?

En raison de ses convictions politiques et des obstacles imposés à la création cinématographique espagnole par le régime de Franco, il préfère s’exiler et tourne la majeure partie de son oeuvre au Mexique et en France. Considéré comme l’un des réalisateurs majeurs et les plus originaux de l’histoire du cinéma, Luis Buñuel remporte un Oscar en 1973 pour son film LE CHARME DISCRET DE LA BOURGEOISIE.

Ramón Acin

Grand ami de Luis Buñuel, Ramón Acin était un artiste, un peintre, sculpteur, journaliste et professeur, idéologiquement anarchiste. Touché par la situation de son ami, il lui propose de financer son documentaire TERRE SANS PAIN avec l’argent qu’il a gagné au loto. Le personnage est campé : quelqu’un de sensible, généreux et désintéressé.

Archétype de l’ami fidèle, il est pour Luís Buñuel ce que Watson est à Sherlock et Sancho Panza à Don Quichotte. Plus terre à terre que lui, il sait que son ami aime le faire tourner en bourrique. Mais sa patience sera lourdement mise à l’épreuve lors du tournage de TERRE SANS PAIN.

Pierre Unik

Jeune poète sensible et affable, il rencontre Luis Buñuel sur L’ÂGE D’OR (1930) qu’il assiste à la réalisation. La grande misère dans laquelle se trouve la région où se déroule le tournage le touche profondément. Il s’évertuera à faire en sorte que l’équipe reste unie… ce qui ne sera pas toujours facile.

Eli Lotar

Eli Lotar était un photographe et cinéaste français, proche du mouvement surréaliste. Photographe et homme d’action audacieux, c’est lui qui propose à Luis Buñuel de tourner un film sur les Hurdes. Pour lui, l’art est un moyen de faire bouger les choses. Il est persuadé que ce documentaire pourra aider les habitants de la région.

Son étrange sens de l’humour, parfois acerbe et tranchant, fait immédiatement écho à celui de Pierre Unik avec qui il devient rapidement ami.

BIOGRAPHIES

SALVADOR SIMÓ
RÉALISATEUR

Salvador Simó est un réalisateur et scénariste espagnol. En 1991, il entreprend des études d’animation à l’Animation Institute de Los Angeles tout en travaillant pour les studios de production de Bill Melendez sur le téléfilm It’s Christmas time Again, Charlie Brown. À son retour, il se consacre à l’animation traditionnelle et collabore notamment avec Disney à Paris, où il vit pendant 2 ans.

Il rentre ensuite à Barcelone où, tout en étudiant la réalisation au Centro de Estudios en Ciencias de la Comunicación (CECC), il continue à travailler pour Disney pendant trois ans, en montant un studio exclusivement destiné aux projets du géant de l’animation.

Par la suite, Salvador Simó rejoint le département prévisualisation et maquette de Moving Picture Company (MPC) à Londres et travaille sur des projets comme LE MONDE DE NARNIA : LE PRINCE CASPIAN (2008), WOLFMAN (2010), PRINCE OF PERSIA : LES SABLES DU TEMPS (2010) et SKYFALL (2012). Sa grande connaissance du cinéma et de l’animation lui ouvre de nombreuses portes.

En 2014, MPC fait à nouveau appel à ses services, cette fois pour diriger les séquences d’animation de LE LIVRE DE LA JUNGLE (2016), produit par Disney, et les effets spéciaux de PIRATES DES CARAÏBES : LA VENGEANCE DE SALAZAR (2017). En 2016, il rentre en Espagne pour réaliser le long-métrage BUÑUEL APRÈS L’ÂGE D’OR. La première mondiale a lieu en octobre 2018 au Festival du film d’animation de Los Angeles où il remporte le Prix du Jury.

FERMÍN SOLÍS
AUTEUR DE L’OEUVRE ORIGINALE

Illustrateur et dessinateur pour de nombreux fanzines et magazines de bandes dessinées, Fermín Solís publie ses premières œuvres chez des éditeurs indépendants comme Subterfuge Comix, Dibbuks et Astiberri, et participe à des ouvrages collectifs comme Tapa Roja, Artículo 20 et Project Superio.

Ses œuvres ont été traduites en anglais et en français et publiées par les plus grandes maisons d’éditions aux Etats-Unis, en France et au Canada. En 2004, Fermín Solís remporte le prix du Meilleur Nouvel auteur au Festival international de la bande-dessinée de Barcelone (International Comic Exhibition) et en 2009 il est finaliste du Prix national de la bande dessinée pour son roman graphique Buñuel dans le labyrinthe des tortues (publié en France par les Éditions Rackham).

La majeure partie de son œuvre participe à la nouvelle vague de la bande dessinée, surtout marquée par des histoires courtes, parfois autobiographiques. Il s’est également essayé à d’autres genres, récits policiers ou bandes dessinées destinées aux très jeunes enfants. En tant qu’illustrateur, Fermín Solís a écrit et illustré de nombreux livres pour enfants dont Anaís no se quiere cortar las uñas de los pies, Mi tío Harjir, Opération Frankenstein (publié en France aux Éditions de la Pastèque), et Los niños valientes.

Aujourd’hui Fermín Solís travaille comme illustrateur free-lance pour les agences Advocate (Royaume-Uni) et Astound (Etats-Unis).

ARTURO CARDELÚS
COMPOSITEUR

Compositeur et pianiste, Arturo Cardelús a étudié le piano à la Royal Academy of Music de Londres, à la Franz Liszt Academy de Budapest et au Conservatoire de musique de Salamanque. Il a également étudié la composition de musique de films au Berklee College of Music de Boston. Il a composé les bandes originales de IN A HEARTBEAT (2017), court-métrage récompensé par l’Academy of Hollywood for Students et CALL ME FRANCIS (2016), mini-série originale de Netflix retraçant la vie du Pape François réalisée par Daniele Luchetti.

Il a également travaillé sur ALTAMIRA : LES ORIGINES DE L’ART (2018), réalisé par José Luís López Linares (lauréat d’un Goya), MADRE QUENTINA de José Ramón Da Cruz avec Rossy de Palma (2014) et THE ANSWER (2015) de Michael Goode. Il a également orchestré, avec Jon Kull, la musique de THE PAPERBOY de Lee Daniels, nommé aux Golden Globes en 2013.

En 2016, il devient membre de la Royal Academy of Music de Londres. Cette nomination participe à sa reconnaissance dans le milieu de la musique de concert. Ses oeuvres sont jouées en Europe, en Asie et aux USA dans des lieux aussi réputés que l’Auditorium national de Madrid, le Kioi Hall de Tokyo, le Centre artistique national de Séoul et le Jordan Hall de Boston.

Naxos, l’un des principaux labels indépendants spécialisés dans la musique classique, a sorti en 2015 un album de musique de chambre produit par Arturo Cardelús.

Il a également composé des oeuvres de musique de chambre à la demande du Natalia Ensemble, du Cuarteto Granada et de la pianiste Tanya Gabrielian. Ses oeuvres ont notamment été interprétées par le Kremarata Baltica de Gidon Kremer et le violoniste japonais Iwao Furusawa.

Il vit aujourd’hui à Los Angeles et enseigne à la School of Creative Music de Madrid.

MANUEL CRISTÓBAL
PRODUCTEUR

Depuis 2001, Manuel Cristóbal a produit dix longs-métrages, dont sept films d’animation, et a remporté quatre Goya dans la catégorie meilleur film d’animation.

Il rejoint Dygra Films en 1999 en tant que producteur exécutif sur les films LA FORÊT ENCHANTÉE (2001), premier film d’animation en images de synthèse produit en Europe et MIDSUMMER DREAM (2005). En 2005, il devient directeur du développement et de la distribution de Zinkia Entertainment et produit les séries POCOYO (2005) et SHURIKEN SCHOOL (2006).

En 2007, il fonde Perro Verde Films et produit cinq films : FÉLIX & CIE (2008) de Manuel Sicilia et Raul Garcia, film d’animation en images de synthèse, deux films en prises de vue réelles LOST IN GALICIA de Ángel de la Cruz et LA NOCHE QUE DEJÓ DE LLOVER Alfonso Zarauza, mais aussi GRITOS EN EL PASILLO de Juan José Ramírez Mascaró et son premier film en 2D, LA TÊTE EN L’AIR (2011) d’après le roman graphique de Paco Roca, réalisé par Ignacio Ferreras et considéré comme le film d’animation le plus percutant de l’année 2012 et distribué au Japon par Ghibli.

En 2013, il produit BULL RUNNING IN PAMPLONA de Olivier van der Zee, un documentaire de longmétrage en 3D. De 2012 à 2014, il est producteur exécutif du film d’animation ANOTHER DAY OF LIFE de Raúl de la Fuente et Damian Nenow, présenté au Festival de Cannes 2018.

En 2017, il annonce la mise en production de DRAGONKEEPER de Ignacio Ferreras, un film familial d’animation en images de synthèse d’un budget de 20 millions d’euros, coproduit par l’Espagne et la Chine dont la sortie est prévue en 2020. En 2018, il produit BUÑUEL APRÈS L’ÂGE D’OR de Salvador Simó, film d’animation en 2D qui remporte le Prix du Jury au Festival du film d’animation de Los Angeles.

EUROZOOM 
LE CINÉMA ANIME

20 ANS, 50 FILMS D’ANIMATION AU CINÉMA

« L’honnête homme cinéphile connaît surtout, en matière d’animation japonaise, les noms des deux grands maîtres que sont Hayao Miyazaki et Isao Takahata, les fondateurs du Studio Ghibli. C’est compter sans le distributeur Eurozoom, qui s’est fait une spécialité de révéler au public français un spectre beaucoup plus large de la création des mangas. »

LE MONDE

Artisan du cinéma indépendant depuis 1997, EUROZOOM s’est imposé comme le premier distributeur de longs-métrages d’animation japonais en France, avec notamment les longsmétrages de Mamoru Hosoda (LA TRAVERSÉE DU TEMPS, SUMMER WARS et AME & YUKI – LES ENFANTS LOUPS, qui a réalisé plus de 250 000 entrées), ceux de Keiichi Hara (UN ÉTÉ AVEC COO, COLORFUL et MISS HOKUSAI), mais aussi des nouveaux talents comme Shunji Iwai (HANA & ALICE MÈNENT ENQUÊTE).

Eurozoom a également ouvert la voie au cinéma de mangas populaires comme les sagas ONE PIECE et NARUTO ainsi que des films de patrimoine comme BUDORI, L’ÉTRANGE VOYAGE ou l’oeuvre culte BELLADONNA qui est ressortie en salle en version restaurée après 43 ans de blackout. En 2017, Eurozoom a eu plaisir de distribuer le film PHÉNOMENE de Makoto Shinkai, YOUR NAME, sorti le 28 décembre et qui a dépassé le cap des 250 000 entrées France.

En 2018, Eurozoom a accompagné en salles LE VOYAGE DE LILA de Marcela Rincón González, HAPPINESS ROAD de Hsin Hin Yung et OKKO ET LES FANTÔMES, le premier long-métrage de Kitaro Kosaka, présenté en compétition au Festival International du Film d’Animation d’Annecy. 

La sortie de LIZ & L’OISEAU BLEU le 17 avril marque une étape vraiment importante pour EUROZOOM en devenant son 50ème film d’animation sorti en salles depuis BABAR ROI DES ÉLÉPHANTS EN 1999 !

En 2019, EUROZOOM distribuera également STUBBY (le 22 mai), LES ENFANTS DE LA MER (le 17 juillet) et SPYCIES (été 2019). Eurozoom est également éditeur DVD et a récemment sorti une édition collector d’un monument culte du cinéma japonais : la trilogie ANIMERAMA en édition spéciale comprenant un livre d’art, les trois films en Blu-Ray et DVD ainsi que la bande originale.

Deux films d’animation seront bientôt disponibles en édition DVD : OKKO ET LES FANTÔMES et LES AVENTURES DE RITA ET MACHIN à la rentrée 2019.

Source et copyright des textes des notes de production @ Eurozoom
© 2018 BUÑUEL EN EL LABERINTO DE LAS TORTUGAS ALL RIGHTS RESERVED SYGNATIA GLOW SUBMARINE AMSTERDAM HAMPA STUDIO


  

samedi 2 décembre 2017

WE ARE X


Documentaire/Très intéressante plongée au cœur du groupe de rock japonais JAPAN X 

Réalisé par Stephen Kijak
Avec Yoshiki, Gene Simmons, Wes Borland, Richard Fortus, Hiroshi Morie, Toshi, Sugizo, Pata...

Long-métrage Britannique/Américain/Japonais  
Durée : 01h35mn
Année de production : 2016
Distributeur : Eurozoom 

Date de sortie sur nos écrans : 6 décembre 2017 


Résumé : We are X célèbre le grand retour du groupe mythique japonais X JAPAN et conte le destin extraordinaire du leader du groupe, Yoshiki. Sous la direction énigmatique de Yoshiki, batteur, pianiste, compositeur et producteur, X Japan a conquis des millions de fans dans le monde, anonymes ou célèbres comme Sir George Martin, KISS, Stan Lee ou l’Empereur du Japon. We are X dresse le portrait intimiste de ce virtuose, profondément hanté, et de sa musique qui a fasciné des foules de fans durant 3 décennies.

Bande annonce (VOSTFR)



Ce que j'en ai pensé : avant ce documentaire, je n'avais jamais entendu parlé du groupe de rock X JAPAN, cependant mes connaissances musicales étant proches du zéro infini, ce n'est pas franchement surprenant. Je suis sortie de la projection de WE ARE X avec l'envie d'acheter leurs albums et de les écouter en boucle. Le film montre la gloire, mais ce n'est finalement qu'assez superficiel en comparaison de la découverte de ces artistes et de leurs blessures.

WE ARE X s'intéresse de plus près au membre-fondateur du groupe, le très charismatique, mystérieux et virtuose Yoshiki. À travers lui, on comprend vite que derrière les maquillages délirants, les costumes bariolés, l'imagerie parfois violente se cachent des douleurs intenses et des peines immenses. Au-delà de leur talent flagrant et de leur travail acharné, c'est le tourment qui est le lien indéfectible entre ce groupe et leurs fans. Ils savent que ceux qui souffrent physiquement ou spirituellement trouvent dans leur musique une façon de célébrer la vie et que cela leur donne la force d'avancer.



Mais le documentaire, réalisé par Stephen Kijak, explore aussi d'autres aspects propre au vécu de ce groupe. Tout d'abord, il a été précurseur d'un genre musical conspué au Japon dans les années 80. Ne parlant à l'époque que le Japonais, leur conquête internationale a été quelque peu compliquée et pourtant elle apparaît aux spectateurs comme une évidence étant donné la personnalité impressionnante qui ressort de X JAPAN en tant que groupe musical. Il ne faut également pas sous-estimer l'impact des drames qui ont ponctué l'histoire du groupe et les vies personnelles de ses membres. 

WE ARE X est une exploration touchante, intéressante et vibrante d'un groupe musical qui mérite d'être connu. Les fans adoreront, les néophytes seront intrigués et convaincus par ce documentaire.


NOTES DE PRODUCTION
(Á ne lire qu'après avoir vu le documentaire pour éviter les spoilers !)

NOTE DU RÉALISATEUR

J’ai été fasciné par Yoshiki : le gardien des secrets du groupe, un génie créatif sans limites, parvenant à atteindre la croisée des symphonies classiques et des conflagrations du hard rock. Il est vulnérable et vénéré, difficile et déterminé, énigmatique et étonnamment ouvert – en un mot, un être brillant. À travers lui, j'ai pu faire un film allant de l'intime à l’incommensurable, du personnel à l’universel de la culture dans la veine de mes films préférés comme GIMME SHELTER des frères Maysles (1970), STOP MAKING SENSE réalisé par Jonathan Demme en 1984, DON’T LOOK BACK de D.A Pennebaker (1967) et bien sûr, le récent SUGAR MAN de Malik Bendjelloul (2012).Ces films entremêlent l'électricité de la musique et un voyage intérieur saisissant, WE ARE X m’a permis de transcender les frontières du récit intime, comme le fait la musique.

X JAPAN

X Japan est le groupe de rock le plus populaire de l’histoire du Japon.Le groupe a vendu plus de 30 millions d’albums, de singles et rempli les 55.000 sièges du Tokyo Dome 18 fois un record. Il s’est produit devant des dizaines de milliers de fans hors de ses frontières. Dès le début de sa carrière, le son et l’apparence physique du groupe bouleversent la scène musicale : X Japan contribue à faire du “Visual K”, phénomène culturel rock japonais, un mouvement mondial.

En 1982, Yoshiki et Toshi, alors adolescents, forment X Japan (communément appelé X). Au cours des 13 premières années, le groupe sort cinq albums studio (Vanishing Vision (1988), Blue Blood (1989), Jealousy (1991), Art of Life (1993) and Dahlia (1996)), six albums live, 10 compilations de leurs meilleurs titres et 20 DVD. X Japan est le premier groupe japonais à obtenir un succès populaire en ayant signé avec un label indépendant. Sa popularité en fait bientôt un phénomène culturel. À l’automne 1997, au sommet de leur gloire, le groupe se sépare. Quatre mois plus tard, Hide, le guitariste original d’X Japan, est retrouvé mort dans son appartement de Tokyo. À son enterrement, une foule de plus de 50.000 fans pleure sa disparition.

Début 2007, Yoshiki et Toshi reprennent contact. Plus tard la même année, X Japan est officiellement reformé.

Le groupe officialise ses retrouvailles par trois concerts au Tokyo Dome en 2008. Deux ans plus tard, X Japan enregistre un clip vidéo sur le toit du Dolby Theatre d’Hollywood (USA) auquel participent quelques 8.000 fans américains présents sur Hollywood Boulevard. Mais ce n’est que le 8 août 2010 qu’X Japan joue devant un public américain au festival Lollapalooza. Au lendemain du festival, X Japan donne le plus grand concert de sa carrière, et rempli deux jours consécutifs les 70.000 places du Nissan Stadium de Yokohama. La première tournée nord-américaine du groupe s’achève le 11 octobre 2010 par concert monumental à guichet fermé au Roseland Ballroom de New York.

En juin 2011, X Japan donne le coup d’envoi de sa tournée européenne au Shepherd’s Bush de Londres, dont les billets se vendent en trente minutes. La même année, ils réalisent une tournée mondiale à guichets fermés (Amérique du Nord, Europe, Amérique latine, et Asie du Sud-est), la popularité du groupe touche désormais tous les continents.

Japan reprend ensuite le chemin de l’Asie et se produit dans des stades à Séoul, Shanghai, Hong Kong, Taipei et Bangkok. En 2012, X Japan est le premier groupe japonais à remporter le Golden Gods Awards américain du meilleur groupe international.

En 2014, X Japan donne un concert gigantesque au mythique Madison Square Garden de New York. Chronique de l’histoire d’X Japan, WE ARE X est projeté en janvier 2016 en première mondiale au Festival de Sundance (USA) dans la catégorie “Documentaires du monde” et remporte le prix spécial du Jury du meilleur montage. Présenté peu après au Festival South by Southwest – SXSW d’Austin (USA), il remporte le prix du Public pour son générique.

Fin 2016, X Japan a sorti son premier album studio depuis 20 ans.

Le 4 mars 2017, X Japan était à l’affiche du Wembley Arena (Royaume-Uni).

À ce jour, X Japan est composé de Yoshiki (paroles, batterie et piano), Toshi (voix), Pata (guitares), Heath (basse) et Sugizo (guitares et violon).

YOSHIKI

De formation classique, le leader de X Japan, Yoshiki mène également d’autres projets de grande envergure.

En 1999, il compose un concerto pour piano, joué accompagné un orchestre de 77 musiciens, pour célébrer le dixième anniversaire du règne de l’Empereur du Japon.

Yoshiki compose l’hymne et dirige le Super World Orchestra lors de la cérémonie d’ouverture de l’Exposition universelle d’Aichi en 2005. La même année, il enregistre un album de musique classique avec le London Philharmonic Orchestra, coproduit et arrangé par Sir George Martin, le célèbre producteur des Beatles.

En parallèle à la musique, Yoshiki est aussi le visage d’une carte Visa et d’une MasterCard istribuées par l’une des plus grandes banques japonaise. Plus récemment, le légendaire Stan Lee s’est inspiré de lui pour créer l’un de ses personnages, et la marque Hello Kitty a sorti une nouvelle collection d’objets à son effigie, “Yoshikitty”.

En 2010, Yoshiki lance une ONG, la “Yoshiki Foundation America”, qui soutient diverses organisations caritatives, notamment en faveur des victimes du tsunami de 2011.

En 2012, il compose la musique officielle des Golden Globes, diffusés dans 167 pays. Sorti sur iTunes en janvier 2013, ce morceau est disponible dans 111 pays à travers le monde.

En 2014, Yoshiki entame la première partie de la tournée mondiale “Yoshiki Classical” qui l’amène dans 10 pays différents (USA, Mexique, Russie, Allemagne, France, Royaume-Uni, Chine, Thaïlande, Taiwan et Japon).

Élevé dans une famille de fabricants de kimonos, le musicien a créé une collection de kimonos d’inspiration rock dévoilée lors de la clôture de la Mercedes Benz Fashion Week de Tokyo en 2015. La même année, Noconico Video, plateforme japonaise de vidéos dédiée au streaming de contenus en direct, lance la chaîne “Yoshiki”.

Toujours en 2016, Yoshiki devient conseiller de la Japan House, équivalent des Instituts français à l’étranger, dont les bureaux implantés à Los Angeles, Londres et Sao Paulo ont pour but de promouvoir la culture et la technologie japonaises.

ENTRETIEN AVEC LE RÉALISATEUR

Comment avez-vous rejoint le projet ?

Je voulais vraiment refaire un film avec Passion Pictures et son producteur John Battsek. Ce sont les meilleurs. John m’a passé le projet. Je n’avais jamais entendu parler d’X Japan. Un seul coup d’œil aux vieilles photos d’X à leur heure de gloire m’a convaincu. J’ai été immédiatement fasciné par leur charisme visuel. Je voulais en savoir plus.

En quoi cette histoire vous a-t-elle inspirée ?

En premier lieu, leur apparence visuelle, sans aucun doute. Mais ensuite j’ai découvert une histoire incroyablement tragique – des morts, une secte – ces choses-là ne s’inventent pas. Et puis j’ai rencontré Yoshiki et je suis tombé sous le charme d’une créativité et d’une détermination quasi surnaturelles... Je n’avais jamais rencontré un groupe de rock avec une histoire pareille. J’ai compris qu’il y avait matière à faire un film extraordinaire.

X Japan tient une place importante dans la culture japonaise et le cœur d’un public inconditionnel. A-t-il été facile de respecter la vérité de son histoire tout en créant quelque chose de signifiant pour ses fans ?

C’est le défi de tout documentaire sur un groupe de rock célèbre – s’adresser aux fans fidèles et ceux qui n’en ont jamais entendu parler. Si tu arrives à faire un film qui plaise autant aux uns qu’aux autres, tu as fait ton boulot. Il s’agit de se concentrer sur l’histoire et le personnage – si ces deux arches sont fortes et captivantes, tout le monde se laissera emporter.

X Japan a une longue histoire, traversée d’intrigues et de personnages. Comment définir l’approche la plus adéquate pour la raconter ?

L’intro m’est venue en rêve. Le reste du film repose sur les nombreux et longs entretiens que j’ai eus avec Yoshiki. Le film raconte l’histoire du groupe, et à travers elle, celle de Yoshiki. C’est le leader, il compose toutes les chansons ; c’est lui qui a ressuscité X en les poussant à enregistrer et à repartir en tournée.

Nous avons eu un temps de préparation très court : c’est un de ces tournages où l’on écrit le film en le faisant, où l’on découvre des choses en cours de route (et apprendre à connaître Yoshiki prend du temps). C’est une découverte progressive, une recherche constante, tant pendant le tournage qu’en salle de montage.

Quels ont été les principaux défis de ce film ?

Je dirais qu’ils sont apparus au montage. Il y a tant à montrer. Et puis aussi – comme avec presque n’importe quelle rock star – leur personnalité et leur carrière reposent sur des éléments narratifs communément admis et répétés depuis des années. Il faut essayer de creuser sous la surface pour atteindre une sphère émotionnelle qui permette d’appréhender l’histoire sous un autre angle. De plus, les différences culturelles et de perception pouvaient empêcher les non-fans d’entrer complètement dans le film et de s’identifier à Yoshiki.

Dans ce film, le plus grand défi a été de créer de l’empathie, montrer à la fois un dieu du rock et un être humain vulnérable auquel on peut s’identifier.

Difficile de mettre une étiquette sur un tel film. Comment le décririez-vous au public ?

Je détournerais le slogan d’X Japan et je l’appellerais “Violence psychédélique, crime de choc documentaire”.

Qu’avez-vous appris en faisant ce film ?

J’en sais plus sur l’incroyable groupe qu’est X Japan et j’ai découvert tout un univers musical que j’ignorais totalement. Ma perception de la musique japonaise a pris une claque et ça a été un choc et une immersion culturels exceptionnels. Je n’avais jamais été au Japon, alors ça a été une belle leçon de vie et une révélation pour moi et j’espère les transmettre au public.

Avez-vous visionné d’autres films pour vous préparer à raconter cette histoire ? Pouvez-vous nous parler de vos influences cinématographiques ?

Par chance, quand nous étions en montage, A POEM IS A NAKED PERSON de Les Blank (1974) ressortait en salle. J’adore ce film. C’est l’œuvre à la fois la plus surréaliste et impressionniste de Les Blank, et je voulais m’en imprégner. J’aime GIMME SHELTER d’Albert Maysles, Charlotte Zwerin, et David Maysles (1970) et tous les documentaires sur le rock de cette époque. Si WE ARE X relève une forme narrative plus traditionnelle, elle laisse lentement la place à une vérité et un espace mental légèrement psychédélique.

Et mon héros, David Lynch, m’est apparu comme par magie un jour alors que je visionnais des archives non étiquetées, je devais aller dans cette direction !

À votre avis, que peut apprendre le public sur l’histoire de Yoshiki ?

Tout aussi gentillet que ça puisse paraître, je vais citer Yoshiki, quand il croise un obstacle ou une situation à laquelle on lui dit qu’il ne peut rien faire : “Tout est possible”.

Stephen Kijak Réalisateur

Documentariste, Stephen Kijak est notamment connu pour SCOTT WALKER: 30 CENTURY MAN (2006), encensé par la critique et récompensé d’un BAFTA, le culte CINEMANIA (2002) et le mythique STONES IN EXILE (2010) (produit par les Rolling Stones et Passion Pictures). En 2012, il s’associe à nouveau avec Passion Pictures pour réaliser JACO, documentaire sur la grande légende de la basse électrique, Jaco Pastorius. En janvier 2015, Backstreet Boys: Show 'Em What You're Made Of, crée l’événement mondial.

Ancien batteur, il réside à Los Angeles.

John Battsek Producteur

John Battsek dirige le département cinéma de Passion Pictures. Il est l’un des producteurs de films documentaires les plus prolifiques et récompensés de la profession. En 1999, John Battsek conçoit et produit UN JOUR EN SEPTEMBRE, Oscar du meilleur documentaire. S’ensuivent une trentaine de documentaires de grande qualité dont : SERGIO de Kevin Macdonald (d’après le livre de Samantha Power, lauréate du Prix Pulitzer ; nommé aux Oscars 2010) ; Restrepo, être soldats en Afghanistan de Tim Hetherington et Sebastian Junger (2010, nommé aux Oscars) ; THE TILLMAN STORY de Amir Bar-Lev (2011, nommé aux Oscars, Emmy Award 2012 du meilleur documentaire historique) ; THE IMPOSTER de Bart Layton (2010, BAFTA 2013 de la révélation pour un réalisateur) ; SUGAR MAN de Malik Bendjelloul (2012, BAFTA et Oscar du meilleur documentaire en 2013).

John Battsek a récemment produit LISTEN TO ME MARLON de Stevan Riley, présenté en avant première au Festival de Sundance, sorti aux USA et au Royaume-Uni en 2015, et nommé aux Oscars et aux BAFTA 2016 dans la catégorie “meilleur documentaire”.

Nommé trois fois aux Producers Guild of America Awards, John Battsek a reçu en 2013 le prestigieux Grierson Trustees Awards pour son apport exceptionnel au genre documentaire.

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