dimanche 17 avril 2016

LES MALHEURS DE SOPHIE

CONCOURS 

A l'occasion de la sortie du film LES MALHEURS DE SOPHIE au cinéma le 20 avril 2016, Epixod Le Blog vous propose un concours pour gagner des places de cinéma et un roman 'Les Malheurs de Sophie'.

LE FILM

Un film de Christophe Honoré
Un scénario de Christophe Honoré & Gilles Taurand
D’après la Comtesse de Ségur 
Avec Anaïs Demoustier, Golshifteh Farahani, Muriel Robin et Caroline Grant


Résumé : Depuis son château, la petite Sophie ne peut résister à la tentation de l'interdit et ce qu’elle aime par dessus tout, c’est faire des bêtises avec son cousin Paul. Lorsque ses parents décident de rejoindre l’Amérique, Sophie est enchantée. Un an plus tard, elle est de retour en France avec son horrible belle-mère, Madame Fichini. Mais Sophie va pouvoir compter sur l’aide de ses deux amies, les petites filles modèles, et de leur mère, Madame de Fleurville pour se sauver des griffes de cette femme.

Bande annonce (VF)


Clip vidéo "Tout tombe"


Découvrez les secrets de tournage du film Les malheurs de Sophie - La petite fille modèle








LE CONCOURS

Lots 1 et 2 : 1*2 places de ciné pour découvrir le film
Lot 3 : un roman grand format 'Les Malheurs de Sophie'

Comment participer ? Il suffit de compléter le formulaire ci-dessous, sans oublier d'indiquer vos coordonnées après les questions, et de cliquer sur le bouton 'Submit'. 

Date limite de participation :  22 avril 2016



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RÈGLEMENT DU CONCOURS
- Une seule participation par personne, par e-mail et par foyer est autorisée. En cas contraire, flagrant ou douteux, (participations multiples, bulletins à coordonnées identiques, erronées ou incomplètes), la rédaction d'Epixod Le Blog annulera la participation.
- Jeu ouvert à la France Métropolitaine uniquement. 
- Le concours se déroule jusqu'au 22 avril 2016 inclus. Les réponses reçues après cette date limite ne seront pas validées et ne seront pas comptées dans le nombre total des participations.
- La participation à ce concours implique que vous autorisez Epixod Le Blog à utiliser les informations vous concernant. Epixod Le Blog s'engage à ne communiquer vos informations personnelles (adresse postale, adresse mail) à aucun tiers et à ne les utiliser à aucunes fins commerciales. Les coordonnées postales des gagnants seront transmises uniquement à l'agence en charge d'envoyer les lots. Elles seront seulement utilisées pour l'envoi du lot.
- Epixod Le Blog organise le concours, mais ne sera aucunement tenu responsable de la bonne réception du lot lié au concours.
- Le résultat du concours sera communiqué sur Epixod Le Blog uniquement, sur la page du concours, à compter du 23 avril 2016.
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Résultats du concours :

Merci à tous pour vos participations!

Félicitations aux 3 gagnants tirés au sort :
Cortial Philippe C. (38) remporte 2 places de ciné
Valérie B. (75) remporte 2 places de ciné
Myriam B. (78) remporte le roman

Vos coordonnées postales seront transmises dès aujourd'hui à l'agence en charge d'envoyer les lots. N'hésitez pas à laisser un commentaire sous ce post pour me confirmer la bonne réception de votre lot.

A très bientôt
Epixod le 23/04/2016

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LES NOTES DE PRODUCTION

Entretien avec
Christophe Honoré

Quand avez-vous découvert l’œuvre de la Comtesse de Ségur ?
À la fin de l’école primaire. Je passais mes vacances d’été dans un camping en Bretagne et je m’y ennuyais beaucoup. Heureusement, il y avait une petite bibliothèque dans laquelle j’ai découvert tous les livres de la Comtesse de Ségur. Ce fut pour moi une rencontre avec un auteur : pour la première fois, après avoir aimé un livre, j’avais l’envie de poursuivre avec un autre titre du même auteur.

Aujourd’hui, vous réalisez votre premier film pour les enfants et c’est justement une adaptation de la Comtesse de Ségur. Comment est née cette envie ?
Marier le cinéma et la littérature jeunesse correspond à un désir ancien. J’ai écrit de nombreux romans et albums pour enfants. C’est une part moins connue de mon travail, mais à laquelle j’accorde beaucoup de valeur. Pour tout écrivain pour enfants, la Comtesse de Ségur est un idéal de précision et d’élégance. Il m’a semblé qu’en réunissant dans un même film « Les Malheurs de Sophie » et « Les Petites Filles modèles », je pouvais construire un modèle de récit brisé que j’affectionne. L’idylle et la disgrâce. Et surtout, je pouvais compter sur un héros enfant. J’étais très curieux de pouvoir filmer pendant des semaines une petite fille de cinq ans.

Sophie fait partie de ces personnages que l’on a l’impression de connaître mais qu’en réalité on a parfois un peu oublié… Quel genre d’héroïne est-elle ?
Sophie est un personnage plus complexe qu’on imagine. Elle n’est pas que l’enfant roi, capricieuse, qui plierait le monde à ses désirs. Je la vois comme une exploratrice du quotidien. Sophie est avant tout courageuse, elle fait tout ce que les enfants rêvent de faire sans jamais le faire ! Son absolue liberté en fait une héroïne de la transgression. Alors oui, Sophie détruit toujours ce qu’elle aime : sa poupée, les animaux qu’elle capture… Mais cette destruction s’accorde toujours avec un sentiment plus mélancolique, c’est comme si elle cherchait sans cesse les preuves qu’elle est bien seule au monde. Voilà, Sophie est une exploratrice échouée, qui prend peu à peu conscience que le monde est désert autour d’elle.

Quel sens donnez-vous au mot “malheurs” du titre ?
Pour moi, dans ce contexte, il est synonyme d’aventure : ce sont les aventures de Sophie.

Au fil du film, le spectateur découvre les aventures les plus connues de Sophie : les poissons rouges, l’eau du thé… Et surtout son acharnement sur sa poupée. Quel est le symbole de ce jouet ?
Cette poupée est un cadeau de son père. Elle représente certainement la manière dont ce père rêverait que sa fille soit : une poupée bien coiffée, muette, et qu’on oublie sur une chaise… Mais Sophie ne veut pas être ce genre de poupée. La poupée perd d’abord ses yeux, puis ses cheveux, ses pieds, et finit par avoir des funérailles surprenantes. On peut l’envisager comme une métaphore de l’enfance, la perte de l’innocence. Mais j’ai tenu à ce qu’elle soit aussi dans la deuxième partie, le signe de la renaissance. Après avoir accepté de l’abandonner, Sophie choisit de la ramener à la vie… Contre l’image convenue que le père porte sur les filles, contre le destin convenu qu’il lui promet, Sophie lutte. Elle donne à sa poupée, et à elle-même la possibilité de vivre une vie héroïque.

Dans toute la première partie, la mère est très présente. Elle est aimante et douce mais capable aussi de punir sévèrement les bêtises de sa fille. Comment percevez-vous le rapport entre Sophie et sa mère ?
Sur ce thème en particulier, avec Gilles Taurand mon coscénariste, nous avons pioché des éléments biographiques de la Comtesse de Ségur. Elle a eu beaucoup d’enfants qu’elle a élevés seule dans un château en Normandie. Son mari était très peu présent et infidèle. Sa vie de mère a été traversée par de graves crises de mélancolie qui lui ont même parfois fait perdre la voix. Nous nous sommes servis de ces éléments pour construire le personnage de la mère dans le film. J’aimais cette idée de montrer une Sophie débordante de vitalité provoquant une mère mélancolique et distante. Cela ne met pas en cause l’amour que la mère porte à sa fille mais pourtant cet enfant ne sait pas si sa mère l’aime… Cette incompréhension de l’amour des parents était intéressante à explorer.

Les hommes sont absents. Sophie grandit dans un univers très féminin…
Je ne voulais pas inventer de figure paternelle car il n’y en a pas dans la Comtesse de Ségur. J’ai choisi de ne pas filmer le père : on le voit une fois de dos et une fois ses pieds. Les hommes n’étaient pas concernés par le monde de l’enfance. C’est une réalité historique que j’ai voulu montrer. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’ai choisi d’inscrire cette histoire dans l’époque napoléonienne (et non au milieu du XIXème). Cela correspond à l’époque de la propre enfance de la Comtesse de Ségur.

Et la méchante de ce film est aussi une femme.
Madame Fichini fait preuve d’un sadisme insensé. Cette femme est persuadée que battre et humilier est la seule méthode pour éduquer des enfants. On apprend plus tard dans Les vacances qu’elle a elle-même été une enfant battue. Par ailleurs, Sophie est aussi d’une grande violence et d’une grande brutalité. Dans le film, je n’ai pas voulu édulcorer cet aspect même si c’est un film pour les enfants. Cela me semble troublant et intéressant : Sophie est fascinée par la destruction, la violence et le mal qu’elle peut faire aux autres. Nous ne sommes pas assurés qu’un jour elle ne sera pas elle-même une Madame Fichini avec des enfants…

Comment votre choix s’est-il arrêté sur la jeune interprète de Sophie ?
Je tenais à travailler avec des enfants de maternelle, des enfants qui n’avaient pas encore vécu l’école primaire, l’âge de raison. Au total, je crois qu’on a rencontré plus de 800 petites filles. C’était une entreprise de casting passionnante, pilotée par Elsa Pharaon et Sébastien Lévy. Avec leurs équipes, ils ont trainé dans tous les parcs de la ville, tous les marchés, dans l’espoir de trouver les enfants que j’imaginais. Pour Sophie, je souhaitais que cette jeune interprète soit pour la première fois à l’écran, qu’elle n’ait surtout pas l’intelligence de la caméra. Je cherchais une spontanéité et une énergie.

Et Caroline Grant avait ces qualités…
La première fois qu’elle est venue elle ne connaissait pas Les Malheurs de Sophie. Mais elle savait une chose : elle voulait faire un film ! C’était étonnant car il était difficile de savoir à quoi cela correspondait dans son esprit. J’ai remarqué très vite, qu’elle avait un goût pour le jeu très fort. Physiquement, en plus, elle correspondait à la petite fille de château que j’imaginais : ses grands yeux, ses boucles noires, sa vivacité, son énergie, et même le timbre de sa voix… Le tournage était prévu en deux parties, hiver et été : il fallait une petite fille qui allait résister. Nous avons fait beaucoup d’essais, j’ai mis du temps à me décider. Et puis, j’ai fini par être certains que ce serait une partenaire. Caroline s’est vite intéressée à la fabrication d’un film. Pendant le tournage, elle a passé beaucoup de temps aux côtés des adultes, à vouloir travailler.

Est-ce que cela conditionnait le casting de la comédienne qui interprèterait sa mère ?
C’est vrai que j’attendais d’avoir choisi l’enfant pour entériner le choix de la mère. J’avais l’idée de Golshifteh Farahani et là, je savais qu’elle pourrait incarner la mère de cette petite. Golshifteh Farahani a quelque chose de princier dans son allure. Je savais qu’elle apporterait un mystère dans ce château au fin de fond de la Normandie. La Comtesse de Ségur est russe, elle a vécu comme une étrangère, jamais vraiment acceptée par les cercles parisiens. J’aimais que Golshifteh nous donne ce sentiment d’ailleurs, qu’elle ne soit pas d’ici.

Le film repose sur les enfants et parmi eux, trois étaient vraiment petits. Comment avez-vous travaillé ?
Il fallait surtout trouver une méthode pour travailler avec des enfants qui ne savaient pas lire. Comment leur faire apprendre le texte ? Avant le tournage, pendant quatre mois, nous avons appris des scènes dans le désordre comme on aurait appris les paroles d’une chanson, sans rentrer dans le jeu. Plus tard, juste avant les prises, les enfants reprenaient la scène qu’on allait filmer et les phrases apprises quelques mois auparavant revenaient alors de manière mécanique. Il fallait se débarrasser du côté chanté, faire quelques petits réglages pour jouer les situations avec les accessoires et les déplacements. Je les poussais aussi à inventer des phrases. Pour moi, il était très important que la mise en scène s’adapte à l’âge de mes comédiens et non l’inverse. Quand les petites filles arrivaient sur le plateau, je ne voulais plus entendre parler d’aucun souci technique. Je ne cessais de parler aux enfants pour avoir un maximum de spontanéité (Attention, tu rentres dans la pièce, tu lui montres la poupée, tu prends le coussin, tu lances le coussin, etc…) et éviter à tout prix qu’ils se mettent à exécuter des gestes qui ne leur auraient pas appartenus.

La façon de filmer ces enfants est aussi singulière. Par exemple, pourquoi avez-vous décidé de les montrer souvent en gros plan ?
Sur le plateau, il y avait deux caméras à l’épaule mobiles et aucun plan n’a été fait sur pied. Je demandais aux cadreurs de capter ce qu’il se passait. Pendant quelques secondes, les petites filles vivaient quelque chose pour de vrai, il fallait l’attraper car on savait qu’elles ne le referaient pas. Cela a pu être déstabilisant pour les adultes ! En plus, c’est un film en costume, avec un gros travail sur les décors… D’habitude de longs travellings et des plans larges auraient montré tout ce décor alors que moi je demandais de serrer sur le visage des enfants. Je ne voulais surtout pas que l’on se trouve dans une sorte de musée Grévin. Le film échappe ainsi à la reconstitution, il est vivant, il se concentre sur l’énergie des enfants. Le vrai défi est arrivé au montage : notre matière était éparpillée avec une somme de plans très courts. L’enjeu a été de restituer les émotions dans la continuité.

Comment cela s’est-il passé avec les comédiens adultes ?
C’était une des difficultés car la priorité était le jeu des enfants. Impossible de faire sept prises parce qu’un comédien adulte est bon à la septième ! L’enfant, lui, à la septième prise, il dort ! Anaïs Demoustier est une actrice des premières prises, elle est toujours juste. Je savais qu’elle s’adapterait sans problème. Muriel Robin, elle, a l’habitude du théâtre. Elle est arrivée sur le plateau très préparée.

Pourquoi avez-vous pensé à Muriel Robin pour interpréter Madame Fichini ?
Elle me fait beaucoup rire dans son travail de one-man-show. Le cinéma l’a souvent mal employée en lui confiant des rôles à contre emploi de femme malheureuse. Je voulais qu’elle joue cette femme terrifiante. Il n’était pas question de gommer cet aspect. Mais il fallait aussi qu’elle soit absolument ridicule. L’humour est essentiel pour mettre en scène la méchanceté de ce personnage. J’avais besoin d’une actrice qui avait une parfaite maîtrise de la comédie et Muriel Robin est une actrice comique insensée, avec un jeu à la fois précis et romanesque. Elle est à la fois inattendue et absolument intégrée à ce film. J’espère que les cinéastes français vont se réveiller et lui proposer les grands rôles qu’elle mérite.

C’est aussi un film où l’on croise des animaux. Pourquoi avoir décidé d’avoir recours à l’animation pour certains d’entre eux ?
Dans le texte de la Comtesse de Ségur, l’épisode de l’écureuil est très beau. La moindre de ses actions est décrite avec beaucoup de détails. Je ne me voyais pas demander à un petit animal sauvage de faire un premier saut sur le dossier d’un fauteuil, de gagner une armoire, de sortir par la fenêtre et de se faufiler sur la gouttière ! Mais je n’avais pas envie non plus de me priver de la précision de la Comtesse de Ségur. L’animation a été la solution. Cela me rappelle aussi Peter et Eliott le dragon (1977), un de mes films d’enfant préférés. L’animation apporte une impureté dans l’image que j’aime. J’ai contacté Benjamin Renner, l’un des réalisateurs d’Ernest et Célestine (2012) et j’ai adoré travailler avec lui, il a toujours apporté bien plus à la vie de ces animaux que je n’espérais.

Alors que pour la musique vous êtes resté fidèle à Alex Beaupain ! Quelle a été votre approche ?
C’est un élément essentiel dans les films pour enfants : la musique est constitutive de l’action et des émotions. Elle est plus difficile à utiliser en contradiction avec l’image. Avec Alex, nous avons mis du temps à trouver ce son qui correspond à ce que l’on aimait enfant : une musique qui se déploie de manière ludique et lyrique. Elle rappelle des thèmes de Vladimir Cosma ou certaines compositions de Francis Lai. Nous avons demandé à Tahiti Boy de faire les arrangements et le résultat est une musique à la fois inventive et nostalgique. Je suis très heureux de cette musique, elle porte la mélancolie inhérente aux souvenirs d’enfance.

Lire et relire la Comtesse de Ségur avec Christophe Honoré

Notre Alice au pays des merveilles. « Sophie est une cousine française du personnage d’Alice chez Lewis Carroll. Elles ont été publiées à dix ans d’écart, et c’est Sophie l’aînée. C’est une Alice avec un esprit français réaliste et cartésien. Mais, au fond, c’est la même idée : cette petite fille s’interroge sur le monde, sur son origine et son avenir. Sophie n’utilise pas le surnaturel d’Alice mais elle se met dans un état de liberté absolue. Elle n’a pas de miroir mais des situations réalistes. Tout arrive à Sophie de façon cartésienne mais cette répétition insensée de bêtises apporte autant de folie que chez Alice. »

Une grande auteure. « Les gens s’imaginent que la Comtesse de Ségur a écrit un manuel d’éducation catholique pour jeunes filles. Elle était très croyante, c’est vrai, mais elle est bien plus écrivain, qu’elle n’est catholique ! Bien sûr, elle conclut les aventures de Sophie par des phrases sages expliquant que l’enfant ne referait plus cette bêtise. Sauf que le chapitre suivant vient immédiatement contredire les vérités du précédent. Ségur croit plus en son personnage qu’elle ne croit à la morale. »

Modernité. « La grande force de la Comtesse de Ségur est d’avoir inventé l’enfant démon dans la littérature jeunesse. Du pain sec, de l’eau, un fouet… Il faut faire entendre raison à Sophie ! Cette héroïne menace un ordre établi. Ce personnage est une des forces transgressives de la Comtesse de Ségur : le diable est dans la maison, et il a le sourire charmeur d’une petite fille. Autant dire que le diable est irrésistible, et que c’est lui qui fait tout l’intérêt de la vie terrestre. » 

2 commentaires:

  1. J'ai vu le film hier en avant-première. Je devais y emmener ma fille de 11 ans qui finalement est partie chez des amis. Je n'ai pas du tout regretté que ma fille ne voit pas le film, qui à mon avis n'est pas du tout pour les enfants ! Beaucoup d'enfants dans la salle, même des petits (5-6 ans). Pendant le film nous ne les avons pas entendus (il faut dire que le film n'est pas vraiment comique). A la sortie du cinéma derrière moi une petite fille pleurait dans les bras de sa grand-mère qui lui disait "ce n'est rien, ce n'est qu'un film, tout est inventé"... c'est dire si le film est adapté aux enfants ! pourtant la gamine avait 9-10 ans ! je me demande comment les plus petits ont réagit !
    Beaucoup de violence psychologique. Sophie fait ses bêtises avec le sourire. On la voit attraper les poissons rouges, puis les découper à moitié frétillant (pitié, dites-moi que c'était truqué et qu'ils ne l'ont pas vraiment fait !). Pourquoi ne pas avoir créé des poissons en images de synthèse, comme pour les scènes des hérissons et de l'écureuil ???
    Je reste dubitative devant ce film... je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages; la petite fille qui joue Sophie parle tellement mal qu'on a du mal à comprendre les dialogues (ça s'arrange sur la fin du film)... c'est sûr qu'elle est très jeune, mais cela nuit à la compréhension...
    Muriel Robin est excellente dans son rôle, je trouve que c'est le seul point fort du film ! et elle apporte la note d'humour qui manque presque tout du long.
    A la décharge de Christophe Honoré, le livre lui-même est très dur, et le film lui est fidèle !

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    Réponses
    1. Merci pour votre retour sur le film. Je ne l'ai pas vu. En effet, s'il n'est pas pour les jeunes enfants vous faites bien de le dire car rien ne le laisse présager dans sa promotion.

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