lundi 23 septembre 2013

Back to the future







Au cinéma le 25 septembre 2013

Un premier extrait ainsi que le clip musical de ce joli documentaire sont disponibles.

Le clip du film


Extrait des notes de production

Rencontre avec Pascal Plisson, réalisateur et Barthélémy Fougea, producteur

Pascal Plisson : « Au Kenya, ils parlent le swahili et le massaï… Je comprends bien le swahili. En Patagonie, c’est l’espagnol, avec lequel je me débrouille un peu. Au Maroc, je ne comprends rien, tout comme en Inde. J’avais un interprète à chaque fois, mais il ne traduisait pas toujours l’intégralité des paroles des enfants. Ce n’est que lors du montage, lorsque j’ai demandé une transcription de leurs propos, que j’ai découvert ce qu’ils disaient. « Au départ, on avait prévu une voix off qui couvrait tout le film. Et quand on s’est aperçus que ce que disaient les enfants était hallucinant, que le film tenait avec leurs propos et leurs voix, j’ai demandé à retirer la voix pour les laisser vivre. Quand Jackson demande à sa sœur d’accélérer, c’est de son propre chef. Quand on filme les enfants qui parlent du train ou rêvent de voir les États-Unis, je suis loin, je n’entends même pas ce qu’ils disent. »

Barthélémy Fougea : « Définir l’esprit et la couleur de la musique du film n’a pas été simple. Nous souhaitions de l’émotion et de la proximité. Pour moi, la musique symphonique est celle qui véhicule le mieux la grande émotion au cinéma. Mais une formation orchestrale complète aurait manqué de tendresse et nous aurait fait perdre l’intimité recherchée. La musique ethnique pouvait nous rapprocher des personnages et de leur culture mais nous aurait emmené vers un film de voyage et la couleur locale nous aurait fait perdre l’universalité des sentiments que nous voulions transmettre. Laurent Ferlet, à qui j’ai fait appel pour composer la musique a réussi, en utilisant des cordes d’orchestres et des instruments ethniques, à définir une couleur musicale qui nous permet de relier une histoire à l’autre. La proximité émotionnelle recherchée est présente grâce à ce délicat mélange qui a été ajusté étape par étape avec nous pendant et après le montage. Certains thèmes ont même été écrits dans l’avion qui nous emmenait aux studios d’enregistrement des cordes ! »

Premier extrait du film



Résumé

Ces enfants vivent aux quatre coins du globe mais partagent la même soif d’apprendre. Ils ont compris que seule l’instruction leur permettra d’améliorer leur vie, et c’est pour cela que chaque jour, dans des paysages incroyables, ils se lancent dans un périple à haut risque qui les conduira vers le savoir.

Jackson, 11 ans, vit au Kenya et parcourt matin et soir quinze kilomètres avec sa petite sœur au milieu de la savane et des animaux sauvages…

Zahira, 12 ans, habite dans les montagnes escarpées de l’Atlas marocain, et c’est une journée de marche exténuante qui l’attend pour rejoindre son internat avec ses deux amies...

Samuel, 13 ans, vit en Inde et chaque jour, les quatre kilomètres qu’il doit accomplir sont une épreuve parce qu’il n’a pas l’usage de ses jambes. Ses deux jeunes frères poussent son fauteuil roulant bricolé jusqu’à l’école...

C’est sur un cheval que Carlito, 11 ans, traverse les plaines de Patagonie sur plus de dix-huit kilomètres. Emmenant sa petite sœur avec lui, il accomplit cet exploit deux fois par jour, quel que soit le temps…

SUR LE CHEMIN DE L’ÉCOLE nous plonge dans ces quotidiens hors norme, aux côtés de ces enfants dont la volonté mise au service d’un rêve les guide sur un chemin que nous avons tous emprunté, mais jamais de cette façon-là.

« On se demande souvent quelle planète laisserons-nous à nos enfants, mais quels enfants laisserons-nous à la planète ? » - Pierre Rabhi

Retrouvez mon avis ici : http://minu.me/an1t

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